La croissance de la pauvreté en Afrique : Conséquence d’une mauvaise gouvernance des

indépendances à nos jours

Depuis les indépendances, de nombreux pays africains souffrent de moult maux. En effet,
parmi eux figurent des guerres ; les ingérences ; les difficultés à l’alternance au pouvoir donc
la démocrature1 ; un développement qui traine les pas révélé avec des grandes crises telle que
la Covid-19, malgré de nombreuses richesses du sol et sous-sol ; la pauvreté ; le terrorisme,
etc… Ainsi, ces différents problèmes qui gangrènent les sociétés africaines, ne trouvent
malheureusement aucune solution aux yeux de leurs gouvernants. La pauvreté parmi ces
derniers, est celle qui prend de plus en plus de l’ampleur. En effet, ce fléau est la conséquence
de plusieurs déchirements dans le continent, notamment les adeptes du terrorisme qui
profitent de la faim de certains pour faire leur enrôlement. Selon certains africains, la pauvreté
fait le lit du terrorisme, favorisant l’enrôlement des jeunes désœuvrés dans les groupes
terroristes, il faut donc davantage miser sur les approches sociales de la lutte contre ce
phénomène. La réponse contre le terrorisme ne peut donc pas être uniquement militaire. La
pauvreté favorise l’implantation des organisations terroristes et de l’extrémisme violent. 2
Aussi, L'Occident continue de régner et de se comporter en maître nostalgique d'un passé
récent avec la complicité des Africains eux-mêmes. Mais, comment pourrons-nous annihiler
les guerres en Afrique si certains gouvernements extérieurs usent de la politique du ventre
affamé pour inciter les violences. Une attitude qui se remarque par les attitudes notoire des
élites africaines envouté par la course au pouvoir, la recherche des prestiges du palais, et très
enclins à s'approprier les richesses publiques pour une consommation immédiate incontrôlée. 3
De plus, en Afrique du Sud, en 2020, les Sud-africains se levaient pour flageller les africains,
asiatiques pour des raisons liées 4 à la pauvreté. Cette pauvreté dans laquelle se trouve empêtré
certaine population d’Afrique tel que celle Gabonaise en particulier, est parfois paradoxale
surtout lorsqu’on voit de nombreuses richesses ; telles que le diamant, le pétrole, le bois, le
manganèse, etc. constamment exploitées ; et à partager avec une si petite population qui
n’atteint même pas les trois millions d’habitants en comparaison du peuple Nigérian,
Ghanéen, Ivoirien etc. Ces réalités africaines résultent des politiques économiques et sociales
qui ne sont pas adaptées à lutter effectivement contre la pauvreté, car il faut relever une
grande ouverture à la gabegie financière. L’une des raisons qui poussent certaines populations
africaines à se lever contre les mesures gouvernementales, nous l’avons tous constaté pendant
la période de la Covid-19, une crise qui a durer des mois mais des mesures
d’accompagnement qui n’ont malheureusement pas suivit pour des personnes qui par exemple
vendaient dans les marchés de la place mais qui étaient interdit de vendre après l’heure du
couvre-feu période où avant la crise sanitaire le commerçant avait ces recettes et pouvait
1
Gaspard Nsafoa, Congo : de la démocratie à la démocrature, L’Harmattan, 1991 ; Hugues
Mttouckaga et Jean François Owaye, Démocratie et/ou démocrature en Afrique noire ? ,
L’Harmattan, 2015.
2
Dr AKINOLA OLOJO, Responsable d’Institute For Sécurity Studies Sénégal interviewer
par Africa 24, le 11 Mai 2022, lors de la conférence internationale de lutte contre le terrorisme
à Marrakech au Maroc
3
Geoffroy Botoyiyé, « Pierre Bamony, Pourquoi l'Afrique si riche est pourtant si pauvre ? »,
Lectures [En ligne], Les comptes rendus, mis en ligne le 18 octobre 2010, consulté le 08
janvier 2023. http://journals.openedition.org/lectures/1159 ; DOI :
https://doi.org/10.4000/lectures.1159
4
Rapport de 64 pages d’Human Rights Watch, They Have Robbed Me of My Life:
Xenophobic Violence Against Non-Nationals in South Africa, publié en septembre 2020
survivre avec son revenu ; c’est-à-dire payé son logement et subvenir à ses besoins, etc. Mais
comment pouvons-nous demander à des personnes qui n’ont déjà pas grand-chose d’accepter
des mesures qui leur couteront une expulsion de leur logement mais surtout de mourir de faim
quand le gouvernement ne trouve pas de solution idoine pour la population qui l’a voté.
Autant de questions, que devraient se poser des gouvernants africains qui organisent des
assemblées pour lutter contre des fléaux tels que le terrorisme, ou les rebellions comme celles
du M23, opposant Kinshasa et le Rwanda, mais qui ne se rendent pas compte qu’hormis les
pourparlers, il faudrait changer les mentalités mais surtout les personnes qui ont échoué la
première fois. Mais le changement en Afrique est cette pilule qui a du mal à passer en
Afrique, d’autant que certain n’aime pas le changement vue le maque d’alternance au pouvoir
dans beaucoup d’Etat d’ancienne colonie française, le changement de constitution pour se
maintenir au pouvoir ad vitam aeternam. Enfin, l’extrême pauvreté augmente dans certains
pays dans le monde à cause de la crise pandémique de la Covid-19, notamment à Sao Paulo
au Brésil en général, qui a rendu certaines familles Brésiliennes squatteurs. 5 En Afrique
Occidentale en particulier, elle a augmenté d’environ 3% en 2021.6 Avec cette région de
l’Afrique déjà affaiblit et bien connu pour ses inégalités, la pandémie a également contribué
au chômage technique de 15 000 personnes, de 20 000 demandeurs d’emplois enregistrés en
2020 à l’Office nationale de l’Emploi (ONE) au Gabon, à un taux de chômage chez les jeunes
désormais parmi les plus élevés du continent (36%), et 700 000 Gabonais vivant sous le seuil
de pauvreté selon la banque mondiale…

5
Conf. Le MAGAZINE 7 à Huit life du 8 janvier 2023 sur TF1.
6
Rapport, de suivi de l’impact socio-économique de la COVID-19 en Afrique de l’Ouest
rendu public en janvier 2022, élaboré en partenariat avec le Bureau sous régional pour
l’Afrique de l’Ouest de la Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA)
et le Programme Alimentaire Mondial des Nations Unies (PAM).