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THEME X : LE MARCHE FINANCIER

Le marché financier est le lieu de rencontre entre l'offre et la demande de capital à long ternie.
C'est le lieu d'émission et d'échange des valeurs mobilières, principalement les actions et les obligations. La
demande des capitaux émane de l’Etat, des collectivités locales, des entreprises pour le financement de
leurs investissements. L’offre de capitaux quant à elle vient principalement des agents à excédent de
ressources (les ménages qui assurent leur consommation future par l'épargne qu'ils constituent et qu’ils
apportent au système financier, soit directement ou indirectement par le biais des institutions financières,
des compagnies d’assurance, des caisses de retraites, etc.

Caractéristiques du marché financier


1.1- Organisation du marché financier
Sur le marché financier, on y distingue généralement un marché primaire et un marché secondaire.
Sur le marché primaire encore appelé marché du neuf, les entreprises émettent des actions (titres de
participation au capital d’une entreprise) ou des obligations (titres de créance représentatifs d'un emprunt).
Sur le marché secondaire encore appelé marché boursier (marché de l'occasion), les opérateurs
procèdent à des échanges des titres déjà émis. Les intermédiaires sur ce marché sont les sociétés de bourse
et les cours sont fixés en fonction de l'offre et de la demande

Fonction du marché financier


LA fonction principale d'un marché financier est de faciliter une allocation efficace des ressources ; à
la fois dans le temps et dans l’espace, et leurs misent en œuvre dans un environnement incertain. Cette
fonction primaire est subdivisée en fonction de base notamment Mobiliser l'épargne ;
• recueillir des informations sur les entreprises ;
• Favoriser l'allocation optimale des ressources ;
• permettre le contrôle sur les-entreprises;’
• Accroître la liquidité ;
• Améliorer la gestion et la diversification du risque.
2- L’Emprunt obligataire-
...
Un emprunt obligataire est un emprunt par émission d’obligations. De façon générale, un
emprunt est une dette financière à long terme, alors que les dettes à moyen et court terme sont
habituellement appelées « crédits ». Un emprunt est une dette résultant de l’octroi de prêts
remboursables à terme (fonds versés en vertu de dispositions contractuelles à l'exception des
concours bancaires courants) qui participent, concurremment avec les capitaux propres, à la

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couverture des besoins de financement durable de l'entreprise. L’emprunt permet le financement en


préservant le droit de propriété de l’acquéreur-emprunteur" sous couvert d’éventuelles conditions de
garanties. L’emprunt permet de donner une facilité de paiement aux ménages et financer
l’investissement des entreprises privées. On distingue deux types d'emprunt :
• L’emprunt indivis qui est un emprunt effectué auprès d'un unique prêteur généralement un
établissement financier (emprunt bancaire) ;
• Un emprunt obligataire est un emprunt qui résulte de l’émission d’obligations qui sont
réparties entre de nombreux prêteurs.
Une obligation est une valeur mobilière qui est un titre de créance représentatif d’un
emprunt. En tant que tel, l'obligation est cessible et peut donc faire l'objet d'une
cotation sur une Bourse, c’est à dire un marché secondaire. Dans la pratique, les volumes échangés se
négocient principalement de gré à gré. Une obligation peut être muse par
• un Etat dans sa propre devise, on parle alors d’emprunt d’État
• un État dans une autre devise que la sienne, on parle alors d’obligation souveraine
• une entreprise du secteur public, un organisme public, une collectivité locale, on
parte alors d'obligation du secteur public ;

• une entreprise privée, une association, ou tout autre personne morale, dont les Fonds communs de
créances, et on parle alors d'obligation corporatif.
SUJET 2: L'AVENIR DU FRANC CFA
Le Franc CFA a été créé en 1945 par l'Etat Français à la suite de ratification des accords de Bretton Woods,
sous le nom de franc de colonies françaises d'Afrique ». En 1958, il prend le nom de « franc de la communauté
Française d' Afrique », puis en 1960, le nom de « franc de coopération financière» en Afrique Centrale. Il est
utilisé par les Pays de la CEMAC (Communauté Economique et Monétaire de Etats de l'Afrique Centrale) et
de L' UEMOA (Union Economique et Monétaire Ouest Africain). Le FCFA de la zone CEMAC est émis par la
BEAC (Banque des Etats de l'Afrique Centrale), et celui de la zone UEMOA est émis par la BECAO (Banque
Centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest). La France, les Pays de la CEMAC, les Pays de l'UEIVIOA et la
République des Comores,
Le FCFA peut-il subsister ou disparaître dans la zone franc ?
En d'autres termes, les pays Africains ayant pour partage le FCFA peuvent-ils créer leur propre monnaie ?
Le 14 Août 2015, le Président du Tchad. Idriss Deby appelait les Pays africains à quitter la zone franc et à
créer leur propre monnaie. La suite de nos développements nous conduira à examiner les récriminations
faites au FCFA (1) et leurs limites. (II).

I. LES RECRIMINATIONS FAITES AU FCFA


En général, une double récrimination est faite au Franc CFA. Il est considéré comme frein au

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développement (A) et porterait atteinte à la souveraineté des Etats (B).

A. Un frein au développement
Le Franc CFA" constitue un frein au développement parce-que les Pays de la zone franc, ont l'obligation de
déposer 50 % de leur réserve de change auprès du trésor public français (I), les Francs CFA émis dans la
CEMAC et UEMOA ne sont pas interchangeables (2,) entre le Franc CFA et rem, il existe une parité fixe (3).

I. Le dépôt obligatoire de 50% des réserves de change auprès du trésor Français


L'obligation qu'ont les Pays africains de la zone franc tic déposer 50% de leurs réserves de change ou des
devises qu'ils gagnent dans leurs exportations, ne leur permet pas de mobiliser le maximum de leurs
ressources propres pour financer leur développement. Ils sont ainsi obligés à s'endetter plus qu'il n'en faut
pour financer leurs projets de développement. La fraction des réserves de change que ces pays déposent
auprès de trésor Français, leur servirait à mieux faire face au service de la dette, à leurs créanciers, En 2005,
les deux banques centrales de la zone franc disposaient de plus de 3000 milliards FCFA (environ 72 milliards
cl' euros) auprès du trésor Français.
2. La non - interchangeabilité des Francs CFA émis en zones CEMAC et UEMOA
La non- interchangeabilité des Francs CFA émis en zones CLMAC E.T UEMQA implique qu'on ne peut pas
gagner en CFA de la CEMAC, les produits vendus en zone UEMOA ; Il faudrait rappeler que le franc CFA de la
CEMAC n'a pas là même signification que celui de I’UEMOA. Le FCFA de ta zone CEMAC signifie « le Franc de
la coopération financière d'Afrique », tandis que celui de l'U.E.M.O.A, s'appelle « le Franc de ta communauté
Française d'Afrique ». La non — interchangeabilité de ces francs CFA ne facilite pas les échanges
commerciaux entre ces deux zones, ce qui constitue un frein au développement. Il existe un taux de change
flexible entre les Francs CFA des deux zones.
2. La parité fixe entre le Franc CFA et l'euro
La parité fixe entre le Franc CFA et l'euro signifie que les deux monnaies ont un taux de change fixe. Cette
parité fixe fait en sorte que la conjoncture économique dans les Pays de L'union européenne ait des
répercussions sur ceux de la zone franc. Quand on sait que l'union européenne et particulièrement le France
est te plus grand partenaire commerciale de la zone Franc, ce qui signifie qu'une mauvaise conjoncture
économique en Europe provoquerait une chute des exportations des Pays de la zone franc et par conséquent
de sérieuses difficultés économiques. Les raisons pour lesquelles le Franc CFA, constitue un frein pour le
développement des pays de la zone Franc pourraient être aussi une atteinte à la souveraineté de ces pays.
B. La souveraineté des Pays de ta zone franc
Un pays est souverain lorsqu'il est à même de se déterminer, de faire librement ses choix sans se référer à
un autre Etat. On constate que les Pays de la zone franc n'ont pas de contrôle sur leur monnaie du fait des
accords conclus avec le France, quant à la gestion de celle- ci. Cette situation les rend dépendant de la France
(I) et fait d'eux un objet d'exploitation économique (2),

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1. La dépendance vis — à vis de la France


La majeure partie des Pays africains constituant la zone franc sont des anciennes colonies françaises, dont
la France constituait dès les indépendances le principal partenaire économique. Dans ce contexte, les jeunes
Etats africains, nouvellement indépendants se virent obligés de conclure des accords avec la France sur la
gestion de leur monnaie en abandonnant ainsi une part importante de leur souveraineté à cette puissance
.Pour garantir la pérennité de leur monnaie , tes jeunes Etas africains de la zone franc acceptèrent de déposer
au départ 150% de leurs réserves de change auprès du trésor français ; et la parité fixe entre leur monnaie
et le franc français Ainsi, la France est représentée dans le conseil d'administration des instituts d'émission
des deux zones, c'est à dire la BEAC et la BCAO, Remarquons, que la fraction des réserves de change à
déposer par les Pays de la zone franc au trésor français à progressivement baissé pour se* fixer à 50%
aujourd'hui.
2.Un objet d’exploitation économique par la France
En concluant les accords avec les Pays africains de la zone Franc sur la gestion de leur monnaie, on ne saurait
éluder l'intention de la France de continuer par ce moyen à exploiter leurs anciennes colonies.
En acceptant déposé une fraction de leur réserve de change auprès du trésor publics français, sous la
garantie de la convertibilité illimitée de leur monnaie, les Pays africains de 18 zone franc se faisaient
inconsciemment enclaves de la France.
En effet, les réserves de change que les Pays africains de la zone franc, déposent auprès du trésor français
sont en réalité utilisés par la France à des fins diverses. Par exemple, les importations des Etats africains de
la zone franc, à partir de la France sont simplement réglées grâce aux comptes d'opérations ils sont versés
les réserves de change. Le compte d'opération du pays concerné sera juste crédité du montant équivalent à
l'importation. En cas d'exportation, ce compte sera débité.
Cependant, les récriminations faites au franc CFA sont limitées de telle sorte que cette monnaie pourrait
encore subsister.
II. LES LIMITES DES RECRIMINATIONS FAITES AU FRANC CFA
Les récriminations faites au Franc CFA recèlent des limitent liées à l'existence des conditions préalables pour
les Pays africains de la zone Franc aient leurs propres monnaie (A), et aux changements mentaux et sociaux
en leur sein (B).
A. Les conditions préalables pour posséder se propre monnaie.
Un certain nombre de conditions doivent être remplies par les pays africains de la zone Franc pour avoir leur
propre monnaie. Il faudra que cette monnaie repose sur une économie dynamique (1) et l'indépendance de
la banque centrale (2)
1. Le dynamisme d'une économie
Le dynamisme d'une économie est lié à sa productivité, sa compétitivité, la quantité et la variété des
richesses qu'elle peut créer et offrir sur le marché mondial, afin d'avoir une monnaie Morte. Ceci nécessite
une résolution dans les techniques de production, la mise en place d'un solide tissu industriel. Depuis

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longtemps, les Pays africains et spécialement ceux d'Afrique subsaharienne, dont font partie les pays
africains de la zone Franc, ont une économie qui repose principalement sur l'exportation des matières à
faible valeur ajoutée. Il est écœurant de savoir que l’ensemble des Pays africains pèse moins de 2% dans te
commerce mondial. Face à cette situation, comment pouvons — nous penser avoir notre propre monnaie ?
Quelles sera son poids et sa stabilité vis — à vis des autres monnaies ?
3. L'indépendance de la Banque centrale
La Banque Centrale est l'institution qui est responsable de la politique monétaire. Elle est chargée de
l'émission de la monnaie de la surveillance du système bancaire, de prêter en dernier ressort aux banques
de second rang, de la politique de change et la gestion des réserves de changes.
Pour que la Banque Centrale puisse jouer effectivement son rôle- elle doit être indépendante du pouvoir
politique, des gouvernements afin d'assurer la stabilité économique de la monnaie_ Une Banque centrale
qui est sous l'influence du pouvoir politique sera amenée à émettre la monnaie plus qu'il n'en fut dans
l'économie. Ce qui pourrait engendrer une inflation, voire une hyperinflation qui sont très préjudiciables
à la santé d'une économie. Nous pensons à l'ex zaïre devenue République Démocratique, du Congo qui a
connu nue hyperinflation, sans doute pare que le politique influençait la Banque centrale.
B. Les changements mentaux et sociaux
Selon François Perroux à le développement est la combinaison des changements mentaux et sociaux
d'une population qui la rendent apte à faire croitre, cumulativement et durablement son produit réel
global ». La monnaie n'est dope pas l'alpha et l'oméga du processus de développement et de croissance
de l'Afrique. Selon François Perroux, les pays africains de la zone franc ont d'avantage besoin de
changements mentaux et sociaux que de changement de monnaie pour se développer.
1. Les changements mentaux
Les changements mentaux se traduisent par le respect, l'observation des principes de gouvernance. Les pays
africains pour se développer ont beaucoup plus besoin d’arrimer leurs mentalités aux principes de
gouvernante qu'à un changement de monnaie ; ces principes sont : la transparence ; la responsabilité ;
l'obligation de rendre compte ; la primauté du droit ; l'équité ; et la lutte contre L. corruption. La
transparence implique l'obligation pour, les gouvernants de respecter les règles de
gestion des financements publics.
La responsabilité c'est répondre, rendre compte, être comptable de se actes et en assurer pleinement et
publiquement: toutes les conséquences politiques .ou judicaires. La primauté du droit exige que tous se
conforment aux lois et règlements en vigueur. L'un des fondements de la gouvernance est la démocratie : Il
faudra que la démocratie devienne une réalité dans nos Pays africains ou les dirigeants tendent à s'éterniser
au pouvoir. Cette attitude de nos dirigeants est contraire à la démocratie qui recommande l'alternance des
forces politiques au pouvoir.
2. Les changements sociaux
Les Pays africains de la zone franc pour se développer ont besoin de la mise en place d'Un certain nombre

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de structures ou infrastructures sociales, il s'agit des écoles, des hôpitaux. De l'adduction en eau potable et
des infrastructures de communication. Les pays africains doivent créer des écoles pour développer le capital
humain nécessaire à la croissance. Les hôpitaux, les centres de santé, doivent être construits pour soigner
les populations, limiter la mortalité infantile et maternelle, afin d'avoir des hommes des femmes nombreux
et en bonne santé, capable de produire et de créer les richesses. L'adduction d'eau potable permet aux
populations d'avoir accès à l'eau potable et se prémunir des maladies hydriques préjudiciables à leur santé.
La construction des voies de communication permettra le désenclavement des zones de production, et
l'écoulement des produits agricoles, des matières premières vers les marchés.
CONCLUSION
En définitive, le problème que posait notre sujet, était celui de savoir dans quelle mesure le franc CFA peut
substituer ou disparaitre de la zone franc. Nous nous somme étendus sur les récriminations faites en franc
CFA et sur leurs limites. Le franc CFA est souvent perçu comme un frein au développement et un instrument
qui fragilise la souveraineté des Etats africains de la zone franc, parlant des limites aux récriminations faites
au franc CFA, nous avons vu qu'il existe des conditions préalables pour posséder sa propre monnaie et la
nécessité des changements mentaux et sociaux au sein de Etats. Nous déduisons que tant les économies des
pays africains de la zone franc ne seront pas dynamique et sans de réels changements mentaux et sociaux
en leur sien, elles ne sont pas encore prêtes pour avoir leur propre mon
SUJET 3 : L'ENDETTEMENT PUBLIC AUCAMEROUN INTRODUCTION
La dette publique est, dans le domaine des finances publiques, l'ensemble des engagements financiers
pris sous formes d'emprunts par l'Etat, les collectivités publiques et les organismes qui en dépendent
directement (certaines entreprises publique les organismes de sécurité sociale, etc.). Le déficit public
apparait lorsque les produits (recettes fiscales essentiellement) sont inférieurs aux charges (dépenses
budgétaires essentiellement) des administrations publiques.
Au 31 décembre 2014, l'encours de la dette publique du Cameroun est composé de 73,4% de la dette
extérieure et 26,6% de la dette intérieure contre une composition de 70% de dette extérieure et 30% de
dette intérieure, au 31 décembre 2013, soit environ. 74% du portefeuille exposé au risque de change,
énoncé référencé du quatorzième numéro de la note de conjoncture trimestrielle de la dette publique du
Cameroun paru en Mars 2L315, D'après une publication de la caisse autonome d'amortissement du
Cameroun publié le 01 Avril 2015.
De ce qui précède l'on est en droit de se demander si l'endettement public a des effets au Cameroun .En
d'autres termes quelles sont les manifestations de l'endettement public au Cameroun et quels en sont les
modes de résolutions ? Nécessaire d'y faire recours afin d'assurer à l'économie Camerounaise un mieux-
être?
Face à l'insuffisance des ressources budgétaire dont t'ait face le Cameroun et vu les défis de croissance
qui sont les siens au regard des objectifs d'émergence qu'il s'est fixé, il est indispensable que l'on s'attarde
sur [es causes d'endettement au Cameroun (1) puis sur les modes d'endettement(II) et enfin sur les outils

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appropriés de résolutions de son déficit budgétaire(l 11).


I —LES CAUSES DE L'ENDETTEMENT PUBLIC AU CAMEROUN
Dans un contexte de redynamisation des secteurs clés de l'économie camerounaise et au regard des besoins
sans cesse croissant dont il fait face, il est plus que jamais nécessaire que l'on s'attarde sur les ^causes de
son déficit budgétaire(A) et sur l'inadéquation existante entre les besoins et les ressources (B).
A — Le déficit budgétaire :

On parle de déficit budgétaire lorsque les projections de recettes n'ont pas été réalisées. En d'autres
termes cela voudrait dire que les recettes sont inférieures aux dépenses. Ce déficit peut être du soit à des
causes endogènes (I) soit à des causes exogènes (2).
1- La mise en œuvre des projets structurants (causes endogènes)
En ce qui concerne les chocs endogènes, on retrouve généralement les problèmes liés à la faiblesse de la
mobilisation financière provenant d'une politique fiscale souple. En effet les recettes fiscales demeurent
très souvent insuffisante du fait de réformes fiscales généreuses a l'instar de la loi d'incitation à
l'investissement d'avril 2008, vis-à-vis des contribuables dans le but d'être plus attractif et d'inciter à
l'investissement. C'est ainsi que l'on constate la fragilité de la mobilisation des recettes fiscales du fait de
la non effectivité des reformes concernant l'élargissement de l'assiette et la non fiscalisation de certains
secteurs productifs (agriculture vivrière.
Aussi, il est juste de reconnaître que les projets structurants initiés par le gouvernement actuel nécessite la
mobilisation (l'énormes ressources financières que seule l'économie camerounaise ne saurait générer d'un
coup, il est donc utile vu la nécessité qu'il y a de les mettre sur pied que celle-ci soit aussi financée par des
fonds étrangers (APD.IDE, emprunts obligataires, diaspora).
1) Les chocs exogènes (causes exogènes)
On entend par choc exogène ceux ne relevant pas de notre lait, Parmi les chocs exogènes, on recense
généralement les fluctuations des prix des matières premières sur les marchés internationaux, la baisse du
prix du baril de pétrole....Pour le Cameroun la fluctuation des prix des produits pétroliers est l'une des
principales causes exogènes de déficit budgétaire, il faut savoir que les produits pétroliers constituent 24%
du PIB selon le FMI, ainsi lorsque les prévisions de revenus pétroliers ne sont pas réalisés cela se ressent
considérablement sur le budget.
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A titre d'exemple, les prévisions faites relative au prix du baril du pétrole a 89,6 $ n'ont pu être réalisées,
celui-ci a brusquement chuté à 50$ cc qui a entrainé un déficit important. Compte tenu de la: ^contribution
financière des revenus pétroliers dans le budget de l'état le moindre choc extérieur concernant les prix
entraînent donc d'office un déficit. On a souvenance ” également de la crise financière dernière (2008) qui
nous a secoués.

B L’inadéquation besoins-ressources

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La croissance économique est un moyen pour atténuer l'endettement excessif. Pour la


stimuler, des investissements importants sont nécessaires. Ces derniers peuvent
s'avérer être des accélérateurs d'endettement certes, mais aussi des catalyseurs de croissance. En effet la
mise en œuvre de la dynamique de réalisation des grands projets nécessite des ressources financières
importantes qui peuvent provenir soit des emprunts intérieurs soit de l'emprunt extérieur. Ainsi on note que
deux principales causes peuvent ici justifiées le déficit budgétaire à savoir une mauvaise programmation
budgétaire(2) et la corruption(l).
1) La corruption
La corruption est l'un des plus grands maux qui plomber l'économie camerounaise. En effet celle-ci est un
mal qui empêche le bon développement de l’économie.
Elle est une pratique généralisée et répartie sur toute la surface du globe, qui ne connaît pas de frontières
et qui touche tous les pays. Elle fut et demeure de tout lieu et de tout temps. Qu’elle prenne pour nom pot-
de-vin, dessous-de-table, .trafic d’influence, détournement, de fonds ou entraves à la justice, qu’elle soit
active ou passive, sa nature se veut multiple. Mais quelle qu’elle soit, la corruption est néfaste pour un pays,
et incontestablement plus pour un pays en voie de développement comme le Cameroun.
II- LES MODES D'ENDETTEMENT AU CAMEROUN
Il existe plusieurs modes de refinancement utilisable par les administrations publiques.il s'agit pour nous
de montrer ceux qui sont utilisés actuellement par les pouvoirs publics. Nous nous attarderont
principalement sur les emprunts nationaux(A) et sur les emprunts internationaux(B). h

A — Les emprunts nationaux gp


L'emprunt permet le financement en préservant le droit de propriété de "l'acquéreur- emprunteur" sous
couvert néanmoins d'éventuelles conditions de garanties. L'emprunt permet de donner une facilité de
paiement aux ménages et financer l'investissement de l’Etat. Un emprunt obligataire est un instrument
financier émis par une personne morale (Etat, collectivité publique, entreprise publique ou privée) qui reçoit
en prêt une certaine somme d’argent de la part des souscripteurs des titres. Il existe deux catégories
d’emprunts obligataires. Les emprunts obligataires auprès des individus vivant sur le territoire (1) et les
emprunts auprès des établissements bancaires nationaux(2).
I) Mobilisation de l'épargne nationale
L'emprunt obligataire national est une forme de financement à l'attention d'un État. L'emprunteur émet des
obligations, Un intérêt est versé périodiquement, le secours à l'emprunt obligataire permet de se financer
en dehors du circuit bancaire classique. Il est notamment utilisé lorsque les conditions octroyées par les
banques sont difficiles â satisfaire. Un emprunt obligataire peut offrir une rémunération à taux fixe ou à taux
variable. Étant donné que le capital ne sera remboursé qu'en fin de prêt, le taux d'intérêt s'applique sur la
totalité de ['emprunt. Les emprunts obligataires nationaux sont ceux qui sont lancés et s'adressant à
l'épargne nationale. L'Etat a besoin de financement émet donc son besoin de financement auprès des agents
a capacité de financement ; il peut aussi recourir à l'appel public à l'épargne.

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2) Emprunt auprès des établissements bancaires


La principale différence qui existe entre l'emprunt lancé auprès des établissements financiers et celui lancé
auprès des nationaux est que celui-ci s'adresse juste aux établissements bancaires résidant sur le territoire
nationale contrairement au précédent qui s'adressait aux individus (cas du plan d'urgence de 2015-2018).
B — Les emprunts internationaux
Les états peuvent trouver d'autres moyens de se refinancer au niveau international, ils peuvent faire
recours aux établissements bancaires internationaux '1) ou aux pays partenaires [tu développement (2).
1) Les emprunts auprès des établissements bancaires internationaux Les principaux établissements
bancaires internationaux vers qui les pays se dirigent sont la banque mondiale(BM) et le fond monétaire
international(FMI). Ces établissements octroient après études des crédits a des états à besoins de
financement et remplissant les conditions établies par eux. Généralement les taux d'intérêt pratiqués par
ces établissements sont très élevés et contraignant pour les pays.
2) Les emprunts auprès des pays partenaires au développement Le Cameroun comme de
nombreux autres pays entretien des relations avec son entourage proche et éloigné, il existe une
coopération internationale nord-sud souvent
pourvoyeuse en dons et en emprunts. Le pays peut donc en fonction des relations qu'il entretient et des
intérêts économiques bénéficier d'emprunts d'un pays ami a capacité de financement.
III — RESOLUTION DU DEFICIT BUDGETAIRE AU CAMEROUN
D'après la note de conjoncture émise par la CAA (caisse autonome d'amortissement) 11 y a quelques
temps, la dette du Cameroun est passée en 2012 de 2449.6 milliards de FCFA soit 18.5% du PIB à 18% en
2013 puis 24% en 2014. A en croire le FMI, à l'horizon 2019 la dette sera porté à 38% du PIB soit une
augmentation de l'ordre de 14% en cinq années, il est donne indispensable vu le bon niveau d'endettement
actuel et sachant qu'une économie peut être endetté jusqu'à 70% de son PI 13 que les Pouvoirs publics
mettent sur pied des stratégies qui permettraient d'assurer le poids de la dette par t'économie mais aussi
garantir sa fiabilité tant au niveau national qu'international. Le Président de la République parle de la
politique d'endettement prudente. Il sera donc important que l'accent soit mis afin de résoudre le déficit
budgétaire sur la qualité de la dépense(A) et sur bien d’autres solutions envisageables(13).
A — La qualité de la dépense
La qualité de la dépense est un des leviers importants que doit utiliser l'administration afin de pouvoir rendre
utile l’endettement. Il est indispensable de préciser que les cadrages budgétaires sont loin d’être des gadgets
mais plutôt des outils prévisionnels de gestion dont la pertinence n'est plus à démontrer. Garantir la qualité
de la dépense implique donc que celle-ci soit orientée vers des projets porteurs de croissance(l) et que la
transparence dans la gestion des deniers publics soit assurée(2).

1-Les projets porteurs de croissance


Les projets porteurs de croissance au Cameroun au regard de sa diversité économique, de son potentiel en

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ressource naturelles et de sa grande démographie sont nombreux.


Notre regard se penchera prioritairement vers les projets structurants impulsés actuellement par les
pouvoirs publics.
Le principal secteur sur lequel les investissements doivent être axés est celui de l'énergie car nécessite
d'énormes moyens financiers mais aussi c'est celui qui impulse ou qui
la construction de barrages hydroélectriques, de centrales thermiques, de centrale à gaz de Kribi, les ports,
les routes sont autant d'infrastructures pourvoyeuses d'emplois et catalyseur de point en croissance
économique.
2) La promotion de la bonne gouvernance
11 est indispensable de pouvoir mettre fin ou de diminuer le déficit budgétaire sans qu'un accent particulier
ne soit mis sur la transparence dans la gestion des finances publiques. Il est important de lutter avec la
dernière énergie contre ces maux qui plombent notre économie et notre renommé à savoir les
détournements de deniers publics, les marchés non livrés ou mal réalisés, la corruption, le clientélisme, les
fautes de gestion de toutes sortes.
B — Les autres solutions envisageables
De nombreuses autres solutions sont envisageables afin de résoudre de manière sure et définitive le déficit
budgétaire au Cameroun. Il est important qu’un accent particulier soit mis sur l’élaboration de bonne
programmation budgétaire(I) et sur la bonne gouvernance(2).
I) Bonne programmation budgétaire
Il s'agit de consolider le processus de programmation budgétaire pluriannuelle et améliorer sa dimension
opérationnelle. Le passage du budget de moyens au budget
de programmes constitue le pilier central pour assurer la mise en œuvre des réformes de la gestion des
finances publiques. Un soutien diversifié est mis en œuvre pour introduire et renforcer les Cadres de
Dépenses à Moyen Terme (CDMT) globaux couvrant l'ensemble des ministères et institutions de l'État. Le
Pôle promeut une approche de répartition des enveloppes intersectorielles fondée sur les priorités énoncées
dans les stratégies nationales de développement et qui tient compte des capacités nationales en matière de
prévision et de programmation. Le Pôle est particulièrement impliqué dans les processus de revue et
d'élaboration des budgets-programmes et des CDMT sectoriels.
2) La bonne Gouvernance
La bonne gouvernance est la donnée sans laquelle tout effort de résolution du déficit budgétaire au
Cameroun serait vain, la nécessité qu'il y a d'assurer une transparence totale à tout deniers public dépensé
n'est plus à démontrer, il est indispensable que les pouvoirs public ne résignent guerre sur la transparence
à tous les niveaux et dans tous les secteurs de la vie nationale.
CONCLUSION
Pour conclure on peut dire que l'endettement public au Cameroun est lié à de nombreuses raisons. Il est dei
principalement à la nécessité qu'il y a de construire des infrastructures demandeuses en ressources

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financières, mais aussi à des dérapages tels que la corruption ou la mal gouvernance. Aussi, l'absence de
réformes visant à élargir l'assiette fiscale conforte le déficit budgétaire auquel n fait face actuellement. Du
fait de son déficit, l'on a pu constater que l'état du Cameroun a en plus des autres modes d'endettement fait
recours aux emprunts obligataires pour financer les projets structurants. En outre il est a noté que le rythme
d'endettement public jusqu'à présent reste relativement faible donc la marge d'endettement est encore
grande mais la nécessité qu'il y a d'utilisé les fonds issu de l'endettement à bon escient reste présente afin
que 1' économie puisse continuer de supporté le poids de la dette.

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