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Ay eal) Ata) ROYAUME DU MAROC Bull Zo ih 1 Guaall apne INSTITUT AGRONOMIQUE ET VETERINAIRE. HASSAN IT 3 ipa] GU! pall at pally Cubll Ban. UNITE DE PATHOLOGIE MEDICALE ET CHIRURGICALE DES RUMINANTS Panne uit eae meaeanrs ia | TRAVAUX PRATIQUES | DE SEMIOLOGIE DES RUMINANTS A L’USAGE DES ETUDIANTS DE LA 4" ANNEE EN AEDECINE VETERINAIRE ANNEE ACADEMIQUE : 2019 — 2020 MN Messen It Rabat-Insints, BP 6202, TO1OT Tel. 05.37 7717 38139143 Fans OS ST TT SESE ‘Site Websnwilavaema) “Applicables chez les ruminants domestiques. Il regroupe, en effet, les différ ‘méthodes d'approche de ces espéces animales, de leur contention physique et chimique, ainsi que les méthodes de I'examen général et spécial des différents appareils de Yorganisme. Une partie du recueil est également dédiée aux techniques de prélevement d’échantillons biologiques et aux administrations des médicaments. Le recueil constitue donc un outil de base indispensable, élaboré au profit des étudiants de la 4% année vétérinaire, appelés a pratiquer les différentes techniques susmentionnées, sous la supervision des Enseignants-chercheurs de I'Unité de Pathologie Médicale et Chirurgicale des Ruminants, relevant du Département de Médecine Chirurgie et Reproduction de l'Institut Agronomique et Vétérinaire Hassan I. Bi P 8 iq Il va sans dire que la maitrise de ces techniques, a travers les séances de travaux pratiques prévues a cet effet, est un pré requis nécessaire et un outil d’aide indéniable a Yétablissement des diagnostics des maladies individuelles ou collectives des ruminants domestiques. Les enseignants-chercheurs suivants ont contribué a I’élaboration du présent document : ALALI S.; CHADLI M.; KABBAJ H.M.; MAACH L.; MAHIN L. et ZOUAGUI Z. Sa mise en forme a été réalisée par M. Abdelouahed BASIR, Technicien 1" Grade au ake Neale Chirurpicsle des Ruminants. $notez qu le thermométre dot seuement Er ulisé sce momen Respiration : appréciation Blobale : normale; rapide ; difficile: fréquence, Ganglions superticiels : & Pronostic , NNEXE T.P. PRTERMINATION DEL’AGE DES VEAUS EAR LES CORNES TE_N°2: CONTENTION PHYSIQUE be CHIMIQUE 1 CONTENTION PHYSIQUE 1. Fixation de la téte Panis) tention sur Ja table oper M- CONTENTION CHIMIQUE ERANSS :EXAMEN DE L’APPAREIL CARDIO-CIRC ULATOIRE & LYMPHATIQUE. {APPAREIL CARDIO-CIRCULATOIRE 1 Ehud e x x Te. EXAMEN DE LAPPARI T-ACTIVITE RESPIRATOIRE 1 Fréquence : 15-35 respiratio RESPIRATOIRE ns par minute chez le bovin normale, poly pnée, hypopnée le, hyperpnée, hypopnée Les bmuts d'origine espratoive Le souflle respiratoire Latows réviation de odeur de ai exp ~EXAMEN DES DIFERENTES Pat iis bi LABPAREIL RasPigaiate ~BXAMEN GU MUM! nnminnnnancneaneceres . B Examen du jetage : camen des cavités nasales et des sinus : Examen dela rachée ' poumons et dela plevre Examen des “ aes cy SAPPAREIL DIGEST! =P.N°S : EXAMEN DE L’APPAREIL DIGESTIF oomtiaatet neater eee 1 Examen dea cavité buceale NON £1 ion rénate tr URINE: 2: Examen de Purin en Ed: ADMINISTRA TiN eG S MEDICAM| ONSINTRAMUNCULAMS souseran ON INTRAPERITONE ALE. INS SOUS-CUTANFES SIE TRONCULAIRE wa z E DE LA REGION DIGITER] =8: EXAMEN DE L7APPAREIL LOCOMOTEN iS ETAPES, EXAMEN DE L'ANIMAL AU REP EX, AMEN DE L’ANIMAL EXAMEN DE VANIMAL | UL EXAMEN PARTICULT LE PARAGE Le parage peut étre un acte 1- CONTENTION : U~ INSTRUMENTATION Ti LSORDRE DES ON IV - LETRAVAIL ALA PIN V- LETRAVAIL A LA REINE VI- LEPARAGE DES Pi TP.N°O IE TE 2. EXAMEN DES NERES CRANIENS: 1. EXAMENDE LA VISION i Ml. EXAMEN DE LA PUPILLO-CONSTRICTION UL. DIRECTION DES AXES DES PRSANT AFFERANT DU REFLEXE PUPILO-CONTRACTEUR OUVERTURE DES PAUPIERES ae IV.__EXAMEN DE LA POSITION DE LA TETE PAR RAPPORT OU CORDS V. _EXAMEN DE LA DEGLUTITION ; ‘Teste un réflexe spinal ANNEXE. SYNDROMES DES NERFS CRANIENS NERF. ‘LP.N? 10); SEMIOLOGIE CUTANEE, Localisation des [ésions cutanées : 2- Description des lésions cutanées ; 3 MENS PARTICULIERS. Annexe TP N°10; _ ; i EXAMEN DU TISSU CONJONCTIF SOUS-CUTANE (HYPODERME). 2. MUQUEUSES VISIBLES., i 3. FORMATIONS CORNEES ..... a TENA1L: EXAMEN OPHTALMOLOGIQUE - INTERET DE LILTUDE DE LiL EXAMEN DES PAUPIERES ET DES TISSUS PERIOCULAIRES + LA CONJONCTIVE ET LA MEMBRANE NICTITANTE. : TRAVAUX PRATIQUES T.P. N°I : FICHE D’EXAMEN GENERAL D’UN BOVIN (Cette fiche est & conserver pour les cliniques de 5*"* année.) 1-Cal ISTIQUES DE L'ANIMAI, - Se: Bovine (ou cas individuels ovins et caprins) ~ Rave: Attention : Pour les eroisés, donner lee races probables des parents Ex, eroisé local x PN ; PR x PN. > Sexe : + Age: Estimation de !'age. Veau de moins dun mois par examen de l’ombilic Veau entre 1 mois et 2 ans : examen des comnes Adulte 2-5 ans : examen des dents Adulte plus de 5 ans : dents + cercles des comes. > Poids: Vache laitiére ad. 500-600 kg ; vache locale ad 250-350 kg Veau naissance PN : 30 kg. loc : 15-20 kg Brebis mérinos : 50-60 kg Agneau naissance : 2-3 kg Mest indispensable qu’il figure également sur la fiche ~ Clinique + Lenom de l’étudiant responsable * Lenom et l’adresse du propriétaire © La date dela consultation © LeN® du dossier du cas (dossier scienti fique) IL- ANAMNESE. [anamnése est la transcription la plus fidale possible de ce que le propriétaire vous dit, Vous nfaves pas le droit de corriger ses déclarations. La traduction arabe/frangais doit étre fidéle, sane interprétation Personnelle, La comparaison entre l'examen clinique et l’anamnése permettra, plus tard, de correspondre cette demniere. a) Anamnése collective Type d’exploitation : ~ _ Laitiére, extensive, d’embouche, autre. - _ Efffectif de bovins : adultes ; jeunes ; autres ruminants, - Conduite du troupeau : parcours ou stabulation permanente ; Parcours collectif ou melk ; superficie : ~ Alimentation a létable : Produite dans l'exploitation (fourrage, bersim, luzerne), : Superficie fourragére: - Acheté : fréquence, quantité, prix. a "7 a a | 1 En om um = - b) Anamnése individuelle ; : «Utilisation de l’animal ; lat et produits ; engraissement ;trava tation lactation : , eee + Si le propriétaire ne le sat pas (animaux récemment acherés), verifier la man ['utérus. ae Motif de Ja consultation : quel est I"élément dans le tableau clinique qui a décidé le consulter ? Examen dela t@te : = Port de la téte : N, basse ; * Expression faciale :N ; fatigué ; triste ; agressif. * Mufle : normalement humide et froid. * Conjonctive : contention a apprendre ! * Sclérotique : vascularisation * Température de la base de la cone et des oreilles, 4 ‘Température : notez que le thermométre doit seulement étre utilisé & ce moment. 5+ Poul De préférence a l’artere faciale Force du pouls : bien battu ; faible Fréquence cardiaque 6 Respiration : appréciation globale : normale ; rapide ; difficile: fréquence. 7- Ganglions superficiels * Ganglions lymphatiques sous maxillaires Ganglions lymphatiques parotidiens Ganglions lymphatiques rétro pharyngiens Ganglions lymphatiques pré-scapulaires Ganglions lymphatiques rétro mammaires (fouiller rectal) Ganglions lombo-aortiques Ganglions lombo circonflexes iliaques. 8- Pronostic : * Dés maintenant vous pouvez émettre une premiére idée sur le pronostic du cas : ee ems acl (ce, ui nexclut pas une pathologie (Ex, Uroithiase débutante). a Gna crore tin isin rin nasa bourgeon pparait a I’extérieur, (il traverse la peau) mais il reste (PN) & 6 mois (races autochtones). Les cornes ont 2-3 cm mais sont toufo isables. 6 mois (PN) a8. 12 mois (locales) ; Les comes, qui ont 6 em, sont fixées a I’os ‘grandir d eon Lem par mois. Apres 20 mois, on determine age pa examen de la det (oir cours de l’extérieur). F TP, . N°2: CONTENTION PHYSIQUE ET CHIMIQUE Ces connaissances sont indispensables Pour aborder la clinique de 4ém Petsonnellement chacune des contentions ee Le contact de animal se fait Par approche de la zone thoraco-abdominae, I- CONTENTION PHYSIQUE, Immobilisation de la tee par prise inférieure Fixation par prise nasale 3. Pinces mouchettes 4. Anneau nasal 3 mmobilisation pour examen des conjonctves, i 1 1 1 1 1 Soulévement du membre antérieur a la main . Soulévement et mainti clu membre antérieur soulevé a aide d'une corde Utilisation appareil Wiek Membre postéricur Immobilisation du membre par Immobilisation par entrave flancs Immobilisation par une corde et un b Immobilisation par le serre. Immobilisation des Soulévement du me e du pli du grasset ton jaret de BRON deux membres postérieurs a | mbre postérieur & l'aide d'un uulévement duu membre postérieur a l'aide du, Soulévement du membre postérieur Soulévement du membre postérieur 3. Immobilisation de la queue Immobilisation d’une vache par prise simultance d ‘Tranguillisation par le maintien de la naissance de Fixation de la queue avec une corde Prise combinée de la queue et du pli du grasset Fixation pour la prise de sang au niveau de la queue. 4. Immobilisation de |’animal Le frein de poitrine Le travail de contention Contention des jeunes veaux main nue Contention de transport sur une brouette (veau, Contention de déplacement des ovins adultes Contention pour I’examen et le tray des on; Contention pour la vaccination des ovins, eae ‘aide d'une corde nouge en hut. n baton et une corde aide de lappareil de Wick vec une corde fixée au plafond, petits ruminants) iglons antérieurs et postérieurs des ovins ml de lidoca de Panimal : e oy haute - ND) ‘ domestiques : solution commerciale a 2%. i - EFFET RECHERCHE. INDICATION DOSE (ml par 1 IM BVI \Tranquilisation > —|Exanes 0.25 1257 animal debout Z| Sédation, 50% des Opérations mineures 0.50 0.25 animaux se couchent . Opérations majeures 1.00 0.50 vs Anesthésie En décubitus oa be Anesthésie Opération 1.50 0.75 Ov.cp 0 Dose maximum 2.50 1.25 Done 0.15 ml par 10 kg P.V. ~ Pour les ruminants Sauvages, xylazine poudtre avec fléchetes; clculer la dose en mg/kg d'aprés Vespéce, ‘T.P.N°3 : EXAM EN DE L'APPAREIL, CARD TLYMPHATIQUR 1-APPAREIL CARDIO-CIR¢ ULATOIRE 1» Btude de la perfusion capillaire ~ Observation des muqueuses nasale, buccale, conjonctiy, Hoses et humides. Elles peuvent étre paleyyyyl (injectée) ; jilisyye, jaune franc ‘ale et vaginale. Elles sont normalement sales, congestioyyéeyy rsage b dye made! Cte-anTest de remplissage capillaire: par pression & M Surface d'une muqueuse (vaginale ou buccale appuyer fortement sur la muqueuse pendant 10 sec.) lancyys aide du doigt a | Test de remplissage capillaire: par pression & tide du doigt a la surface d'une muqueuse (vaginale ou buceale : appuyer fortement sur la muqueuse pendant 10 sec.) Enlever le doigt ; la tache blanche doit disparate en 2-4 see ~ Chaleur des extrémités * extrémités des membres tude des petites artéres et veines Examen de la sclérotique, dont on notera en a couleur. On étudie I’état de remplissage d et veines épi-sclérales, eres : le pouls * Prise du pouls éralement * Compter la freq) Lie e * Juger la qualité du pouls (forte et d t Is appant, fait soci + Jugul * Saphene externe et ramificatio * Radiale et ramifications. * On jug a) L'état de remplissa . A {ia stase jugulaire n'est pathologique que si elle persiste au dessus d'une horizontale passant par de I’épaule (p= 6 mm Hg). Pour la veine mammaire, tenir compte du stade de lactation, b)_ L’épreuve de compression jugulaire Positive si le remplissage persiste en aval du lieu de compression, e sn du coeur - Le coeur est placé entre le 3éme et 6éme paire de cb 5.1. Inspection On observe la paroi thoracique au niveau du coude gauche ‘On peut observer éventuellement ~ un coeur palpitant (contractions fortes) ~ un cedéme de rétention de l'entrée de la poitrine. 5.2. Palpation ; 1 l’entrée de la poitrine, mae * EFEEPRODDDDDD COCCCLE es est palpable au niveau du 4° espace intercostal, il n'est pas toujours décelable er bonne santé. ‘zone oi I’on pergoit le choc précordial, on peut avoir : ~ un déplacement de zone palpation vers l'avant : déplacement du diaphragme, atteinte avec hie de l'espace médiastin, hernic diaphragmatique avec invagination du réseau, * (un déplacement vers le cdté droit Inflammation de la moitié gauche de la plévre ou du péricarde pneumothorax & gauche, $3. Percussion : ~ Utiliser un petit marteau Le membre antérieur doit étre kigérement déplacé vers l’avant. Lapereussion se fait de haut vers le bas et de Pavant vers larriére, > Onrréalise au méme temps la percussion pulmonaire. > La matité cardiaque hornet limite supéricure de la matité cardiaque est une ligne concave, faisant un angle de 45° avee { herizontale, commengant du 3* espace intercostal a gauche et se dirigeant vers la limite inféieme diy ‘champ pulmonaire a I'extrémité infrieure du 5* espace intercostal. La zone matité cardiaque peut étre > Normale : paume de la main du cété gauche Absence ou plus petite (pneumothorax) > _ Augmentée (hydropéricarde, péricard Dans ce cas la limite supérieure de la matité xsudative), rdiaque devient plate et horizontale. 5.4, L’auscultation : ~ Introduire le pavillon du stéthoscope suffisamment loin en avant entre humérus et la paroi thoracique de l’animal dans le 3e ou le 4e espace intercostal, du c6té gauche, ~ Le premier bruit cardiaque (bruit systolique) = contraction des ventricules, plus long, de tonalité plus basse et plus fort que le second. ~ Le 2e bruit cardiaque : plus bref, de tonalité plus élevée et moins forte, correspond a la fermeture des valvules sigmoides, ~ Dans les fréquences rapides et les anomalies du rythme, pour distinguer le premier et le second. bruit, prendre le pouls en paralléle. ~ En.cas d’existence de bruits parasites on doit ausculter le coeur du c6té droit. 5.5. La fréquence On parle de tachycardie lorsque le nombre de battements dépasse 90 pulsations/mn chez le bovin adulte, 100 pulsations chez le jeune bovin et 120 pulsations par minute chez le veau. 5.6, Lintensité ; Normalement l'intensité des bruits cardiaques est forte et égale, De plus, les bruits sont nets, On peut détecter : ~ Unrenforcement du ler bruit ~ Unrenforcement du second bruit - _ Affaiblissement de deux bruits régulier, et la durée du premier et du second bruit, ainsi que celle de -que celle de la systole et la diastole lors des battements fonctionnel : 1a réserve cardiaque : Aprés un effort (course de 100 m), on observe une tachycardie et une tachypnée, qui reviennent ormale en 5 minutes. La diminution de Ia «réserve cardiaque » se marque par 7 Une tachycardie et une tachypnée excessive aprés effort; (essoutflement). + Des troubles du rythme (dédoublement des bruits cardiaques) + Une lenteur de retour & la normale, 4, Ruthie: inspiration et l'expiration sont dans un rapport de 1,0 81,2 Dyspnée = difficulté apparente de la. respiration : inspiratoire ou expiratoire. 5S- Les bruits d'origine respiratoire - Le comage : bruit respiratoire audible a distance. - Origine des cornages * comage nasal * comage pharyngé + comage laryngé * comage trachéal 6- Le souffle respiratoire : Juger 4 l'aide des dos des mains face aux nasaux. 7- Latoux: ~ Elle peut étre spontanée ou provoquée (réflexe laryngo trachéal). - Une toux se caractérise par * sa fréquence (quantifier) ™ son intensité (forte, faible, retenue). «son timbre (séche humide, grasse) "son caractére productif (unique, avec rappel, quinteuse). Les zones tussigénes : le larynx, la trachée, les bronches la plevre mination du champ pulmonaire :- adroite - a gauche ___ Vérifier par auscultation et par percussion, en ‘b- Percussion et sonorité : son pulmonal ~ Percussion verticale ~ Percussion horizontale = Sensibilité Bruits normaux : Auscultation Prendre Vintensité du souffle laryngo-trachéal & Vorigine des bronches (au. niveau de I'olécrane) déplacer apidement le stéthoscope (une respiration par endroit) sur une verticale et une oblique, & droite et & gauche. Normale soutfile laryngo trachéal s’atténue_progressivement (souffle trachéo-bronchique pour disparaftre dans les parties caudo-dorsales ot il laisse place au murmure vésiculaire (& peine perceptible), ‘On peut constat > Une augmentation de I’intensité du soutile laryngo-trachéal a son origine (soufile tubaire), = _ Une manque d’atténuation vers les zones supéro-postérieures. Les deux changements ne sont pas néeessairement pathologiques. Normaux en cas de maigreur, polypnée, + Uneinégularité dans I'atténuation du soutile laryngo-trachéal, (disparition puis réapparition, diminution puis augmentation). ~ Une asymeétrie gauche droite dans cette atténuation (faire I’auscultation de points symétriques & droite ‘eta gauche), Les bits surajoutés : Deux types ~ Rales (profonds) = Frottement pleural (superficiel) ~ son timbre ; sec humide + inspiratoire, expiratoire ou les deux approfondies de l'anatomie de l'appareil digestif, la ph sont les la comprehension des troubles de la Fenseigner sur la quantité et la qualité de l'alimentation distribuée, ‘appétit des animaux > La prise de nourriture ~ La rumination + L’éructation ~ La défécation. le la cavité buccale Ouverture de la bouche (biillon) Prise de la langue Inspection interne et extene de la cavité buccale Palpation exteme et interne de la cavité buccale Apprécier l'odeur de la cavité buccale. 2. B en de esophage inspecter du cété Palpation de l’cesophage Sondage de ’cesophage Sonde cesophagienne Sonde de projection de l'aimant Sonde naso-oesopha dans la gouttiére jugulaire 3+ Examen du rume )) Inspection du flanc gauche Jugez.I’état de réplétion : rumen peu rempli, rempli, bien rempli, trop rempli, bombé b) Palpation ; Palpation de la consistance et la stratification du contenu du rumen du haut vers le bas, tion se fait avec les doigts tendus. eaceaanten ontrations du rumen la main est plaoée dans le creux du lane gauche. Chez le veau et les petits ruminants palpation transabdominale avec les deux mains, po du creux du flane gauche, ensuite & Pavant-demier cea betta is ba i pieces dc reac eR Comptia fréquence des contactons duane, 7412 contctins par Sm. ‘Ausculter pendant $ minutes ou pendant 2 minutes, 3 contractions’? pivutee Jame du réseai ‘est projeté en arrigre du champ pulmonaire a la hauteur de la 6e et 8e c6té, Les tests de recherche de la douleur : TI faut reconnaitre le gémissement normal pour le différencier du gémissement pathologique des douleurs abdominales entendues dans les cas positifs. Réception de gémissement : Contrdle de l'expiration Palpation de la trach: Epreuve du garrot (2 la fin de I’inspection) Epreuve du baton Les tests ne sont dits positifs que s'il existe un gémissement. Percussion douloureuse a l’aide d’un marteau lourd. 5- Examen du feuillet : - Air de percussion de feuillet Limite caudale du champ pulmonaire la zone de matité hépatique et I’hypochonatre. 6- Lexamen dea caillette : Lacaillette chez le bovin adulte occupe la partie abdominale de |’appendice xiphoide jusqu’a la limite /postérieure de la projection de I’hypochondre droit. a- Inspection de la région xiphoidienne droite et ¢ de celle-ci, Inspection du flane droit et gauche pour chercher une torsion, une dilatation ou un déplacement de la caillett, b- Palpation : : Chez le veau et les petits ruminants palpation a travers la paroi abdominale. Palpation de la caillette chez l’adulte entre 'appendice xiphoide et l’ombilic & l'aide du poing appuyé sur le genou. ; Rechercher les contrecoups de l’ensablement et de la surcharge de la caillette. : Palpation par voie rectale : dans la dilatation avancée de la caillette et dans le déplacement — avancé de la caillette vers la gauche. bruit de gargouillement (torsion, dilatation de la ; bruit de tintement métallique caillette distendue de a callette, LS iu Jui-méme : Tuger la tension du rectum La sensibilité du rectum L’épaisseur de la paroi du rectum La quantité et la nature du contenu du rectum Contréler la mobilité du rectum Les trouvailles suivantes sont pathologiques : * Une muqueuse séche, épaissie, saignant facilement Une muqueuse séche et collante Un rétrécissement de la lumiére : cedéme, hématome, phlegmon, abcés, tumeur. Accumulation des excréments ; parésie, paralysie du rectum, b- Palpation de I’intestin ~ _ Recherche de l’invagination intestinale de la torsion intestinale. (portion de ’intestin gréle chamue, consistante, mésentére tendu). ~ _ Recherche de la dilation et la torsion du cazcum : ballon en forme de coupole tendue en longueur, ressemblant & une chambre a air, situé dorsalement du c6té droit. © Recherche des signes de péritonite - Pétitoine collant crissant - Des adhérences fibreuses ; entre le rein gauche et le rumen, entre I’épiploon et la paroi abdominale. d- Palpation du rumen Juger la réplétion et la consistance. e- Palpation de la caillette déplacée ou tordue Palpation du rein an > Taille - Sensibilité alpation des ganglion: tn = Lombo-aortiques = Miaques. h- Palpation de la vessi i- Palpation de I*utérus : is 9- Examens des matiéres fécales : = Quantité ~ Couleur is - Consistance (bouillie, liquide, visqueuses, pateuses, présence de mucus ou de fibrine). - Odeur : une odeur désagréable provient dune fermentation anormale, d’une une entérite. du Elle s‘effectue en enfongant fortement I’extrémité des doigts dans la paroi abdominale immédiatement en arriére de la derniére céte = Dans certains eas le bord du foie hypertrophié est accessible. ~ Par voie rectale on peut atteindre du bout des doigts, un foie fortement hypertrophié ou déplacé ‘vers Parrigre a la suite d’un emphyséme pulmonaire. ) Percussion : - Lair de percussion du foie est situge dorsalement dans l'avant demier et le dernier espace intercostal. Elle colle au bord caudal du champ de percussion pulmonaire (superficie & peu pres égale a celle d’une main). = Rechercher le déplacement la zone de matité hépatique = Vers lavant : (gestation ascite) = Vers Parrigre (emphyséme, hypertrophie). = Verts la gauche (déplacement & gauche de la caillette) ©) la sensibilité - Juger la sensibilité en percutant avec un marteau lourd, et des deux c6tés. 11- Examen dela rat Elle s"étend de ext chondrocostales de la 7* ares cétes jusqu’aux articulations ité supérieure des deux der et 8° cote a gauche. Percussion La rate normale est trop mince pour engendrer une n = Eneas de splénomégalie : un son mat remp zone de projection de la rate. patité le son subtympanique du rumen au niveau de la Bid ‘L.P.N°6 : EXAMEN DE L’APPAREIL URINAIRE ‘examen de l'appareil urinaire repose sur : SERVATION DE LA MICTION SPONTANEE OU PROVOQUEE ~LINSPECTION ET LA PALPATION DES VOIES ET ORGANES URINAIRES ACCESSIBLES DE L’EXTERIEUR ET PAR PALPATION TRANSRECTALE : ~ VETUDE PHYSICO-CHIMIQUE DE L’URINE. ten position debout, LINSPECTION ET LA PALPATION DES ORGANES URINAIRES Palpation rénale transrectale < les tissus avoisinants (rumen, péritoine...) normalement lisse) et des sillons inter lobulaires (bien marqués, effacés). la palpation (plaintes, défense...) La sensibilité & ‘ormalement élastique et ferme, une consistance, dure molle ou fluetuante est La consistance : n pathologique. 2- Lesuretéres : r es ves deux uretéres issus du bassinet se dirigent vers la face interne de V'ilium, et ensuite cobliquement en bes et en dedans pour gagner la vessie par les ligaments latéraux. __Leur diamétre est environ celui d'une paille, par conséquent on ne peut les palper par voie rectale, leur hypertrophie et donc pathologique. ‘Ne pas confondre avec les ramifications de I'aorte postérieure, de méme taille qu'un uretére hnypertrophié (battement). os La vessie = os eae jon rectale de la vessi il faut s"intéresser a: ‘vessie : la vessie apparait comme une formation de la grosseur de un organe volumineux a parois minces de grosseur variable. implissage et la présence d’adhérences té de la vessie (caleuls, tumeurs...) 4 Diurétr Chez les femelles, il peut étre examiné par voie vaginale, - Exploration avec le doigt. = _ Sondage avec un catheter (il faut faire attention aux blessures et respecter les régles de ’hygiéne. Chez les males : L’examen de I'urétre s'effectue par ’inspection et la palpation de la zone périnéale, ~ Palpation chez les bovins par voie rectale de la portion se trouvant dans le bassin, ~ _ Palpation des parties accessibles du pénis. + SVintéresser particuliérement au trajet de l'urétre au niveau du S-pénien (lieu d’obstruction le plus fréquent). Le cathétérisme de I’urétre peut s‘effectuer jusqu’a la courbure ischiale, aprés extension du s pénien aprés sédation. On vérifie absence d’obstruction. II - ETUDE PHYSICO-CHIMIQUE DE 1- Prélévement de Purine a) Chez la femelle : + Lors dune miction spontanée ou provoquée par pas tenir la queue), ou par massag URINE eres caresses de la vulve et du périnée (ne rectal de la vessie. ~ Prélévement de l’urine directement de la v par cathétérisme : (en respectant les régles de Vasepsie) Introduire la sonde dans le diverticule sub-urétral puis soulever le pli muqueux situé au sommet du diverticule (claper urétral) avec la pointe de la sonde. Le méat urinaire situé & cet endroit s'ouvre. La pro n de la sonde doit étre cranio-ventrale et sans résistance. L'urine s’écoule spontanément d'une vessie pleine ou bien doit étre aspirée a aide d’une a grosse seringue b) chez les 1 Provoquer la miction en frottant avec la main ou a I’aide d’une serviette ouverture du prépuce, ©) chez le Provoquer la miction par arrét de la respiration en bouchant les narines et la bouche. 2- Examen de urine : a- Viscosité Liurine est un liquide aqueux elle peut devenir visqueuse, si elle est mélangée avee du mucus, du sang, du pus des caillots de sang). b- Couleur: - Normale : jaune clair & jaune foncé (jaune paille) - Urine claire (polyurie) - Urine jaune d’or (oligurie) - Urine brun clair ou brun rouge (présence des pigments biliaires) - Urine brun rouge & noir (et limpide) présence de pigments sanguins au musculaire hémoglobinurie, myoglobinurie), Urine rouge et trouble (sang). c- Limpidité : - Lurine normale est claire et transparente ~ On peut trouver une urine avec un aspect opalescent, laiteux ou trouble (présence des cristaux de protéines, cellules sanguines ou épithéliales) fanon (vaccins : bovins) ~ aisselle (moutons) - Technique - _ implanter I’aiguille vérifier que l’extrémité est bien en so ~ attention de ne pas retraverser la p ~ _ injecter en éventail, en palpa - massage. Remarque : pour l’anesthésie locale, injecter en retirant laiguille la bosse faite par le produit. Ill/ INJECTION INTRAVEINEUSE Site : jugulaire Contention ~ Bovins adultes : téte solidement fixé en exten: - Jeunes veaux et ovins Popérateur. - Jeunes veaux et ovins : décubitus latéral, téte en extension, membres rassembles, Matériel : aiguille longue s’adaptant sur la seringue Seringue : expulser toutes les bulles d’air surtout chez les veaux et les ovins. etenlé ere flexion du cété opposé a |’opérateur. et en légére flexion du c6té opposé & ubitus latéral, téte en extensio TECHNIQUE ’ ; Compression : manuelle pouce gauche enfoneé dans la gouttiére jugulaire. 2 Implantation de l’aiguille perpendiculairement a la peau, dans la région de Ja jugulaire. Si on n’est pas arrivé a la veine on retire légerement I'aiguille, on palpe & nouveau la veine et on enfonce laiguille toujours perpendiculairement, L’arrivée dans la veine se marque par un jet de sang (pas de gouttes). A ce ‘moment, prolonger l’enfoncement de I’aiguille dans le sens de la veine, Dés lors vous pouvez enlever votre compression. Le sang coule goutte & goutte, brancher la seringue, Vérifier que vous étes toujours dans la veine (avec légére abduction de I'aiguille); Injecter, Verifier & nouveau la position en milieu et en fin d’injection. Presser la jugulaire en amont. Retirer aiguille et seringue. La vitesse dinjection dépend : = dea taille de l’animal. On peut injecter SOml en 10 sec chez une vache de 500kg mais on peut tuet e 15 kg en injectant 10ml en 10sec. 4.500 ml contenant le soluté & perfusion ou le sang. de faible calibre pour "entrée de lair A perfusion : 3 parties : Ge vsualston du debt. Put cones n ple A callt (ranfuson) peut Galement « le régulateur de debit « latubulure, terminge par un embout, ‘= Laiguille longue et & gros calibre & introduire dans la veine, et adaptable & Y'embout. TECHNIQUE : 1-Fermer le régulateur de debit 2 Lerécipient a perfuser étant droit, enfoncer l'ampoule dans le bouchon, 3+ Retourner le réci 4 Remplir I’ampoule & moitié par pression $+ Mettre en place. L’aiguille d'entrée d’air & Ouvrir le régulateur de débit pour expulser toutes les bulles "air de Ia tubulure, Ensuite le fermer. Votre perfusion est préte & l'emploi 7- Mise en place de l’aiguille dans la veine (voir injection IV) 8 Brancher l’embout de la tubulure a ’aiguille 9- Verifier que vous étes bien dans la veine en baissant la bouteille sous le niveau du point implantation de Paiguille dans la veine 10- Régler votre debit en fonction : = duréglage du régulateur du débit = du calibre de I’aiguille implantée dans la veine = dela pression de perfusion = entrée libre et suffisante d’air ~ hauteur de la bouteille par rapport a la veine = de la position de l’aiguille implantée dans la veine. (aiguille oblique va buter contre la paroi ‘opposée de la veine). Controle pendant la perfusion : = Maintien de laiguille dans la veine ‘constance du debit palpation de la jugulaire abaisser la bouteille controle biologique : : ‘Caeur, (Ca) muscles réflexes coméens (bulles d’air !). ‘Le controle doit étre particulitrement vigilant pour : es solutés (deme) solutes (CaCl, : nécrose). CETTE PPGGS2799999 Y Onglon : + sole: plate ; crevassée, bombée. .. > talon normal ; crevassé + Tissus profonds Tissus conjonctf inter digité : inspection et pression de la zone médiane postérieure : changements Symétriques ; coussinet plantaire : inspection et pression sur le bulbe du talon ; changements asymeétriques, @- Examen du haut du membre : Articulations ; taille, chaleur, extension, flexion Os: fractures, ang les entre les rayons osseux Muscles : taille ; nom augmentée et douloureux ; atrophiées. hie d’un groupe de muscles flasques, spasmes, tétanisation. Nerf: paralysie e b- Examen du reste du sq Fon = Apo Forme des os (fou an | ve Le parage peut étre un acte = sémiologique : examen de la sole en profondeur - prophylactique : prévention de nombreuses maladies digitées : parages correctifs spéciaux. Le parage en tant qu’acte sémiologique s’effectue comme le parage fonctionnel. 1- CONTENTIO! Traditionnelle : corde et baton = + botte de paille et planche, caisse, bloc de bois) = serre jarret = Poulie et corde = Travail fixe ou mobile. ~ INSTRUMENTATION: = Tie INS pe eet droite et une ceinette gauche | = Pince & double articulation (pince & onglons). A défaut longue tenaille, ‘ruminants pince de Maillet et coupe come comme chez le cheval. ———_—— de la muraille dorsale. Pour les P.N : 7-8 cm = taille d Tronglon en exces. de section sera une verticale quand l"animal pose le pied par terre. de la come excédentaire en muraille abaxiale joindre la limite proximale de la ” au talon, Enlever cette come avec la pince a ongion (elle est dure). Y-LETRAVAIL ALA REINETTE : ~ Maniére de tenir la reinette dans la main ~ Angle entre la reinette et la sole : trés aigu ~ Direction des traits : paralléles a la ligne blanche) + Enlever uniformément sur toute la sole + Vérifier approche de la membrane kératogéne par la palpation d’une corne molle, apparaissant dabord dans les zones proches du talon. ~ Respecter les 2 83 cm d’appui sur la muraille axiale ~ Pendant le travail vérifier que vous vous rapprochez d’une sole horizontale (pas inclinée axialement) et pour l’onglon externe (coup d’ceil partir du jarret). - En fin de parage, Iéger arrondi vers l’espace inter digité l’onglon bien posé est. ~ Long de 8 cm en pince ~ Plat et horizontal sur toute la surface de la sole - Exempt de zone de corne de mauvaise qualité sur la sole ou le talon - Améme niveau que l'autre onglon du méme membre. VI- LE PARAGE DES PETITS RUMINANTS Contention : permet le travail des membres antérieurs tout en maintenant l'animal. Chez le mouton, les antérieurs sont les plus importants parer en comparaison avec les bovins, chez lesquels les postérieurs snnent en premier lieu. Instrumentation Canif ordinaire Sécateur de jardinier Technique ~ La muraille est coupée au sécateur. «Les parties de come anormale sont détachées au canif. TP.N°9: IQUE : 4 ETAI 1, EXAMEN bu psycHsME : . de comportements anormaux : Aeressivité; tics ; positions anormales ; (pousser au mur); comportements sociaux anormaux (isolement «du troupeau, excitation sexuelle anormale) ; comportements expriment une douleur viseérale, ~ Détermination du degré de dépression ; Excité ; normal ; triste ; abattu’ somnolent ; comateux - Examen de la conscience Apporter a boire oud manger & distance L’animal comprend-il qu'il s'agit de nourriture ? 2- EXAMEN DES NERFS CRANIENS ; Intérét: aussi simple a étudier que les nerfs rachidiens et nous renseignent sur la cavité ernienne, SOUFFLER DE LA FUMEE DE CIGARETTE DANS LES NARINES 1, EXAMEN DE LA VISION > Placer l'animal da un environnement neuf et observer s'il évite les obstacles. + Test de clignement la menace : sans déplacer d’ air ni toucher les cils. IL EXAMEN DE LA PUPILLO-CONSTRICTION + Fermer les deux yeux pendant 2 min. ~ En ouvrir un et I’éclairer avec une lumiere forte ~ Observer la constriction de la pupille. On peut vérifier & la fin que la pupille de Peril restée bandé est. également contractée 'LEXE PUPILO- Ill, DIRECTION DES AXES DES YEUX VERSANT APFERANT DU RE! CONTRAC’ OUVERTURE DES PAUP DIRECTION DES AXES DES YEUX : Versant moteur Verifier - La mastication ~ L'absence d’atrophie des muscles masticateurs ~ L’absence de résidus de reliquats de bol alimentaire entre la joue et la gencive « chique ». Piesii® M E. RS SUP! IRE DE LA LEVRE VI PREHENSION DES ALIMENTS : EXAMEN DE LA POSITION DE LA TETE PAR RAPPORT OU CORPS ; i ears toate dag crix ef ole niche + Vérifier la fréquence cardiaque, respiratoire et les mouvements du rumen. POSITION ET MOUVEMENT DE LA LANGL Examen de la motricité ~ Examen de la motricité non contrélée Spasmes, tremblements musculaires = Examen du tonus musculaire Tonus des extenseurs : pousser sur la croupe ; sur le garrot. Fiéchisseurs : flécher chacun des 4 membres ; si possible sur animal couché. RESULTAT : Normal, spastique, flasque. men de la motricité volontaire (locomotion) ~ Force de contraction : normale ; faible (parésie : traine un membre). - Amplitude des mouvements courte exagérée (hypermétrie). - Coordination des mouvements Démarche normale, difficile, laboricuse. Lors du relever et du coucher. - EXAMEN DE LA . Sensibilité doulour ~ Signe de douleurs viscérales Coliques (occlusions intestinales, uro rdant le flanc de dents. Téte re Grincement - Examen de la sensibilit Teste un réflexe spinal ~ Région cervico-thoracique : memt ~ Région thoraco-lombaire : réflexe = Région lombo-sacré : membre postérieur ~ Région sacro-coccygienne : réflexe ana uloureuse sup du peaucie corps dans I’espace faisceau spino-cérebelleux + Sensibilité proprioceptive (position Teste une voie afférente : nerf rachidien + , Tous ces réflexes se testent d’abord les yeux libres et ensuite les yeux bandés. gration cérébelleuse. a) Réflexes de posit c + Adduction d'un membre (linge sous le membre) + Abduction . +2 postérieurs en arriére. byRéflexes de placement : En tournant la téte de l’animal F cae a “En saisissant la téte par le menton tout en laissant réagir ’animal. HEHEERERAEARLAREYD Nera SYNDROMES a ‘olfactif (1) [—rarement rencontré chez Panimal et difficile & mettre en évidence. ji + Par exemple, tolérance anormale & la projection de fumée de cigarette dans les cavises nasales. : ‘Nerf optique (II) Tamaurose signalée par Pabsence de déiection des obstacles au cours de déplacements, par la disparition du reflex de clignement a la menace avec dilatation de la pupille et par Pabsence de réflexes pupi . Nerfoculomoteur (Il) |- anomalies de la région palpébrale (ptosis complet), du globe oculaire (strabisme latéro= ventral divergent) et de la pupille (mydriase paralytique, absence de réflexe pupillaires Nerf trochiéaire ou | pathétique (IV) photo moteur. = strabisme dorsomédial convergent ‘Nerf trijumeau (V) lerf abducteur ou | oculomoteur externe vp, Nerf facial (VII) (comprenant deux nerfs simplement juxtaposés Te nerf cochiéaire lié & Paudition et le nerf vestibulaire lié & l’équilibration). de la face (front, paupiéres, comée aves joues levres, langues = Pertes de la sensibilité de certaine zones disparition du réflexe coméen-, région dorsale des cavités nasales, ji avec éventuellement des traces de morsures). - Troubles de la motricité (difficultés lors de la préhension et de la mastication des aliments avec présence de reliquats de bols alimentaires appelé aussi ou « chiques » ea région buccogingivale du c6té atteint). = Phénoménes trophiques (atrophie des muscles masticateurs et temporaux aves iculté de la préhension et impossibilité | ouverture permanence de la cavité buccale, dit |__ de ta mastication lors de lésions bilatérales. = Strabisme médial convergent avec tendancé ‘ocullaire. ; [Chute de Poreille (signe précoce et constant) modification de la fente pallpébralle (ptose | de la fente palpébrale (ptose de la paupié ‘cure absence de réflexes palpébral et | coculo-palpébral | ‘Affaissement de Ia levre supérieure et de la Leve in ‘ec écoulement permanent | de salive et difficulté lors de la préhension (la déviation du muscle n'est pas notéeen | raison de la consistance ferme de cette structure). _ ; ‘Syndrome. absence de réaction du pavillon de loreille ou de la téte de animal & un appel ou & un son bruyant, - Syndrome vestibulaire anomalies de la téte (mouvement plus ou moins important de flexion et de rotation autour de son axe horizontal du cdté de la Iésion entrainant. Une déviation de I'axe des yeux, vers | Ie bas du c6té latéral, verts le haut de l'autre c6té ; nystagmus spontané, habituellement horizontal dont la phase rapide est orientée du cété opposé a la Iésion). -tendance a la latéro-pulsion et a des chutes du cété latéral (diminution du tonus musculaire), lors de la marche. . incurvation du tronc du c6té latéral obligeant parfois & une marche en cerele toujours dans Ie sens de la lésion (symptéme non constant). ~ dysphagie pharyngée, régurgitation de maté riel alimentaire par les orifices nasaux. _ modification de la voix, de la respiration et éventuellement bruit de comage. . troubles similaires 4 ceux qui caractérisent l’atteinte du nerf IX. tachycardie, tachypnée, arrét des mouvements du rumen. |- déficit moteur dans la rotation de la téte du cOté sain et dans l'€levation du coe ‘L’examen de la peau comprend deux grandes étapes : 1- Localisation des Iésions cutanées : a) Les localisations : a“ ‘Tete : mufle, chanfrein, front, chignon, oreilles (face int. Et ext.) joue ; région des muscles masséters; pourtour de I'l, lévre supérieure, lévre inférieure, menton, auge. Cou : face latérale ; face supérieure, fanon Trone : épaule, dos, région costale, poitrne, aisselle, lombes flanc, ventre, mamelle, testicule, fourreau, périnée, croupe, vulve, région anale, queue. Membre antérieur: face ext. Du bras, face ant., post, int., ext., de l’avant bras, carpe, métacarpe, région igitée, peau inter digitée. Membre post : face antérieure, postérieure, int., ext. De la cuisse de la jambe, tarse, métatarse, région digitée, peau inter digitée. Il faut retourner |’animal (veau, mouton) ou voir sous le ventre soulever la ‘queue, regarder dans les oreilles. b) Localisation de Ia Iésion élémentaire, des Iésions confluentes, des Iésions transformées (par le Drurit, la surinfection, le traitement) ©) Aspect symétrique ou asymétrique des Ié ) Zones de transition peau muqueuse (le anus) : mufle et orifice nasale, paupiéres, fourreau, vulve, 2- Description des lésions cutanées : 2.1. Les poils et la laine : ‘ 4 ~ La qualité d'un poil donne des renseignements sur la santé de I’animal au moment od il a été formé (croissance continue). 3 ~ Les bovins et les caprins ont des poils. Les ovins ont des poils sur la téte et les membres et une toison surle reste du corps. Cette toison comprend des fibres de laine et des poils, le poil de jarre. = Lacouleur des poils et de la laine Les couleurs de base----décoloration plig, droite et cassante (laine jarreuse). -caprins : court ; adaptation a la chaleur Cong : adaptation au foid , fue normale en février mars. ‘Ovins : Longueur d’aprés la tonte, en avril, mai, et la race (D’man + Siroua) > Lepelage et la toison 5 -Pelage uniforme, chute de poils diffs, Pos de différents types, pelage ébouriff : Toison : ouverte (Béni Guil, Siroua) ; Fermée (Métinos) Uniforme, laines d’ages diffe rents. La position des poils sur la peau : normaux, hérissés Chute des poils ou perte de la laine Diffus (dépilation) ou totale (alopé Lésion a limite nette ou diffuse En cas de dépilation, qualité s des poils (laine) Restant dans la lésion (poil de jarre : mouton, poils cassés) Tester la résistance a l'arrachement sur différentes parties du corps. ~ Les autres phanéres : onglons, comes, traces de Ia croissance. 2.2. L’épiderme : non irrigué ! ~ Couleur : d’aprés la couleur de base (couleurs des poils) et de laine : normal trouble, ~ Relief : lésion plat e, en relief (papule....) en prolifération, @apillome) en dépression (abrasion) + Desquamation : normale, exagéré: ~ Exsudat et crodites, Peuvent contenir ~ du sang séché (grattage, excoriations) ~ des poils (exsudat sébacé) ~ des cellules desquamées (teignes) ~ L’aspect au touchée : normal, sec, mouillé (sudation, léchage) gras (séborrhée) ~ Odeur : (sébum + exsudat, médicaments, corps eétoniques) ~ Douleur : la stimulation des termi défini par : ssa fiéquence (sur 1/4h. a 1h d’observation) - son intensité (modéré, intense, achamné) a - sa localisation (croupe, front...) «les modalités de sa mise en jeu - frottements contre objets, léchage, grattage avec les postérieurs les comes, (Pityriasis) ns libres nerveuses de I’épiderme donne naissance au prurit, rae ies ‘Non vibe ses changements sont transmis &Pobserveteur par des modifeation de ‘son épaisseur: normale augmentée (pachydermie,sllons transversaux) ‘ ites id, non douloureux, adhérant, dur) roid, chaud non douloureux, adhérant, paiteux signe du godet). umeur (froide, non douloureuse, mobilisable, dure) a _~ Un ganglion (zone de localisation ou des nodules lymphoides hypertrophies froids, durs non douloureux). _ ~ Des nodosités diverses (larves d’hypodermes) ~ De l’emphyséme sous cutané (crépitations, masse déplagable). _ 3+ EXAMENS PARTICULIERS ‘Répereussion ganglionnaire : absente, localisée (ganglion drainant la région de la Iésion) Enlévement de crofites ow de parties en voie d’élimination et examen des tissus sous-je Arrachement de poil ou de laine ; Recherches de parasites visibles & l’ail nu : poux et ses ceufs, Melophagus ovinus,, tiques, dans les crofites (loupe). Grattage dune lésion pour recherche de spores de dermatophytes ou de sarcopte. . en périphérie des Iésions « Bratter jusqu’a la perlée du sang. prélévement déposé sur une lame avec une goute de lactophénol stimulations du prurit « par chatouillement ou caresse sur les zones atteintes (tremblante du mouton)---sensation En rentrant I’animal dans un liew chauffé (gale). Annexe TP N°10 TL CaMEN DU TISSU CONJONCTIF SOUS-CUTANE (HYPODERME) LAlasticité et la mobilité de la souplesse de la la demigre cote. une diarthée, 1 longtemps. Mest & remarquer, par devient comme du cuir, Peau sont déterminées, avant tout, par I’état de I’hypoderme. Cet état de Beau est apprécie en formant un pi sur les faces latérales de l'encolure ou au niveau de Quand la peau est saine le pli disparatt dés qu’on le relache. En cas d’exsiccose, suite Glasticité de la peau diminue avec la déshydratation et le pli de peau persiste plus ailleurs, que ’amaigrissement engendre une adhérence plus forte de Ia peau qui en particulier au niveau des saillies osseuses. 1.2. Tuméfactions de I"hypoderme 1.2.1, Les cedames Ils correspondent intercellulaire. P: Poedéme s’effac & une infiltration de certaines régions cutanées et sous-cutanées par un liquide ‘ar palpation, on pergoit une masse pateuse. En appuyant par le pouce sur cette masse, © temporairement et laisse une dépression qui persiste quelque temps (signe du godet+) a. Les cedémes non inflammatoires Ihe sont ni chauds, ni rouges, ni douloureux, et se développent lentement dans la plupart des ens. Ils sont Consécutifs & des troubles circulatoires. Ainsi, on distingue des cedémes de stase localisée, qui font suite & une entrave & la ci ‘eaux périphériques, lymphatiques ou veineux (exp. : pansement serré a Pextrémité d'un membre), et des cedémes de stase généralisée. Ceux-ci sont conséeutifs a des troubles graves de la circulation veineuse de retour, souvent suite & une faiblesse du muscle eardiaque qui est causée soit par la péricardite traumatique, par la leucose ou tuberculose du péticarde, ou par sténose Iricuspidienne. L’cedéme cardiaque intéresse surtout le poitrail mais peut se généraliser dans les eas graves. Par contre, les oedémes cachectiques résultat d’une chute du taux des albumines sériques se limitent généralement a l’auge ou au fanon. culation dans les vais b. Les aedémes inflammatoires Ils sont trés souvent observés ; ils naissent au voisinage immédiat d’un processus inflammatoire cutané. En général, ils se développent relativement vite; ils sont chauds et Légérement douloureux A la palpation, Chez les bovins, les cedémes inflammatoires sont observés surtout au voisinage des phlegmons, 1,22. Le phlegmon Il s‘agit d'une infiltration cellulaire massive de lhypoderme (parfois de la musculature sous-jacente), consistance ferme. La ligne de démarcation du phlegmon correspond a une « maturation » de ee demier et a la fusion liquide des tissus inflammatoires ; la consistance devient alors plus fluctuante (phlegmon aboéde). .2.3. Lrabees ido pus consistant dans le TCSC, entouré par une réaction inflammatoire, Il apparait d’abord comme une masse fluctuante, chaude et douloureuse. Au cours de sa maturation, il vient plus mou vers le sommet jusqu’é ce qu'il s‘ouvre et déverse son contenu. Les abeés profonds peuvent s"enkyster et deviennent durs ; seule la ponction exploratrice permet de les identifier, lune accumulation de sang (ou épanchement sanguin) sous la peau, consécutive seaux sanguins sous-cutanés, et qui survient assez rapidement, Dans ce ée ; la masse liquide est plus mobilisable la sensation de douleur a ique n’est pas toujours nécessaire. Autrement, il faut observer de rigoureuses dasepsie (rasage, désinfection, aiguille sterile), 1.2.5, L'emphyséme ‘Crest une accumulation d’air ou de gaz en région sous-cutanée. La peau s’en trouve plus ou moins séparée des couches profondes. A la palpation, lemphyséme donne la sensation d’un coussin Pheumatique, glisse sous la peau avec une impression de crépitation au toucher. L’air pénétre dans le TCSC soit par des blessures externes ou bien suite a l'emphyséme pulmonaire interstitiel aigu, par infiltration 4 travers le médiastin (vie I’hypoderme). Un. emphyséme contenant les gaz du rumen peut ‘apparaitre suite a la fermeture prématurée de lorifice de ponction de la panse météorisée. Des ‘emphystmes postopératoires s’installent aprés la laparotomie ou la ruménotomie. Ils résultent du passage ; dans le TCSC, de I’air pénétré dans la cavité abdominale pendant l’intervention ; par suite @une suture non étanche du péritoine. NB: En parvenant au TCSC, les germes anaérobies de la gangréne peuvent engendrer la formation de phlegmons gazeux. Ces demiers, en plus des caractéristiques des phlegmons ; offrent une erépitation au toucher et un son tympanique a la percussion (phlegmon gazeux malin en cas de charbon symptomatique du a Clostridium chauvei), ie) région dor 1.3, Les parasites (Cf. cours de parasitolo Les larves L3 de I’hypodermose, surtout de nodules sous-cutanés. L'orifice observé sert d’ ouvert ale, lombaire ou iliaque, apparaissent sous forme respiratoire et de voie de sortie au parasite, 1.4. Prélévement d’échantillons Le prélévement est réalisé av de préciser la nature du contenu de la tuméfaction sous-cutanée. L’examen se fait soit a I’ceil nu, soit au microscope (aprés coloration ou culture). NB. : En cas de danger de dissémination des germes, il est important d’imprégner d”antibiotiques le lieu un sparadrap. epsie ; il pe de ponction avant de retirer l’aiguille et de la recouvrir ensui 2. MUQUEUSES VISIBLES Chez un bovin en bonne santé; les muqueuses nasale, buceale, oculaire vaginale ou prépuciale sont brillantes ; humides, lisses et de couleur rose ou rose-pale, Elles se prétent mieux & l’appréciation des modifications de couleur. La coloration est souvent lie & une brusque destruction de grandes quantités de globules rouges (ietéres hémolytique avec hémoglobinurie ; exp. Babésiose), ou & un obstacle & Fécoulement de la bile (obstruction mécanique ou rétention ; en général causée par obstruction du eanal cholédoque).. NB. : Synonymes Totére pré-hépatique = Ietére hémolytique Ietére hépatique = Iotére parenchymateux Ietére post-hépatique = Ictére mécanique Les anémies non hémolytiques résultent soit de grandes pertes sanguines & l'extérieur ou 8 intérieur du comps de l’animal (anémies hémorragiques), soit d’une production insuffisante d’érythrocytes (anémie hypoplasique ou dépressive). Ces anémies sont caractérisées par une péleur trés marquée des muqueuses, _ Gui dans Is eas graves, deviennent blanches comme de la porelaine. e ‘bleue violacée des muqueuses (cyanose) est observée en cas de troubles de la circulation insuffisances cardiaques ou vasculaires (stase veineuse, choc, affection aigué de ot ‘ion portant atteinte aux échanges gazeux au niveau du sang night ou d’aphtes (fievre aphieuse). Les pertes de substance peuvent Zones de disparition locale de I’épithélium avec un fond rouge trés marqué ‘Sous Vaspect de secteurs de destruction épithéliale plus ou moins étendus, Pune odeur fade, voire nauséabonde (nécrose, coryza gangreneux ou BVD/MD, encore sous l’'aspect de lésions profondes avec bords en relief (ulcére). En cas d’infeetion ou d’intoxication générale ; les muqueuses prennent souvent une coloration vee une surface « collante » ; en particulier lors de déshydratation concomitante, Dans les diathéses hémorragiques ; on peut observer de fines ponctuations sanguines (pétéchies), non Seulement au niveau de la peau mais également au niveau de toutes les muqueuses. > Prélévement d’échantillons Pour caractériser les agents pathogénes des affections des muqueuses ou des infections générales & bactéries ou a virus ; il faut envoyer aux laboratoires compétents des échantillons prélevés strictement par écouvillonnage (écouvillonnage nasal, trachéal, cervical c-a-d du col utérin..) ou par ringage (exp. Echantillon prévotal). 3. FORMATIONS CORNEES Parmi les formations annexes de la peau, il y a les onglons et les comes. Les comes des animaux des pares zoologiques sont appréciges a titre décoratif; alors que celles des bovins n’ont qu'une importance secondaire. L’examen des cornes se fait par inspection, dans laquelle on observe la forme, l’orientation de la Ba croissance de la pointe de la corne, des proliférations anormales ou des pertes de substance. On procéde aussi a la palpation pour vérifier la mobilité et une éventuelle fracture de la corne. Certaines blessures apparaissent en continuité avec la lumiére du comnillon c’est a dire avec la cavité frontale du coté En correspondant ; et qui devra étre sondée. En cas de doute, il faut examiner le sinus frontal LIL: F = _ Nervosité des animaux a maladie oculaire > perte de poids b = Iexiste des maladies oculaires enzootiques L’eeil révéle une carence alimentaire : d’oit diminution de la productivité 1- EXAMEN DES PAUPIERES ET DES TISSUS PERIOCULAIRES : + La fosse temporale, + La peau périoculaire : lunettes, couleur. + Les cils : solidité : position. ~ Lapaupiére supérieure Position : normale, ptose, contractée rétractée - Epaisseur : normal, oedémateuse . Ses mouvements : normaux, spasmes (blépharospasme) + Lapaupiére inférieure : idem + Louverture des paupieres : (fente palpébrale), normale, grand ouvertes (exophtalmie), fermées (photophobie énophtalmie). 2. LA CONJONCTIVE ET LA MEMBRANE NICTITANTE : ~ Examen des conjonctives : ef. Examen général et examen circulatoire ~ Distinguer entre les anomalies dues a une atteinte générale (bilatérale) et celles due aux maladies oculaires (unilatérale ou asyn + Présence de comps étrangers (épis de cé ils, cils) + Relief : follicules lymphoide (kérato ¢ infectieuse ovine), prolifération cellulaire (pithélioma spino-cellulaire), + Séerétion lacrymale Observation de la joue Angle nasal de l’eil (exsudat, sé - Lamembrane nictitante (3° paupiére) Position ; normale, prolapsus, prolifération cellulaire) Pour "examen détaillé presser fortement sur le globe oculaire avec |’index par I’intermédiaire de la paupiére supérieure (Cf. Examen général) ux, muqueux, purulent, desséché : chassis) 3- LA GLOBE OCULAIRE : Taille : normal, microphtalmie, macrophtalmie, anophtalmie Position dans l'orbite : normale, exophtalmie, endophtalmie Mouvements (nystagmus) Direction de I'axe normal, strabisme. 4- LA SCLEROTIQUE : Contention . Couleur - Aspect des vaisseaux, particulidrement au niveau du limbe scléro-coméen. 5- LACORNEE (avec petite lampe) rire eevee (tlie cornéen T.P N°9), a > uleéres (en dépression) ~ opacifications coméennes (relief) abeédation (particule central) 7 giphylome (hemie de Vitis qui colmate la bréche d'un uleére coméen perforé) + kystes dermiques de I’ceil - leur vascularisation - Vaisseaux de la Iésion €n liaison avec le limbe sclérocornéen. Vaisseau dans la lésion sans communication avec le limbe sclérocoméen : kératite superfcielle regressive, aisseaux courts en bouquet provenant du corps ciiaire kératite profonde. ~ Les lésions généralisées + Superficielles, profondes ou intéressant toutes les couches Progression centripéte ou centrifuge 6, LA CHAMBRE ANTERIEURE (Petite lampe) L’examen n'est possible qu’en cas de transparence de la comée : ~ aspect de I’humeur aqueuse normal (transparent) présence de sang, pus, mucus (iridocyclites) ~ Profondeur de la chambre antérieur normal, a ¢ (glaucome) = Périphérie de Viris Normal, attaches avec la comée (synéchies antéricures) ~_ Pétiphérie de Viris Nonmal ; attaches avec la comée (synéchies couleur, et aspect de I'iris = Ia fente pupillaire : Fonetionnement : libre, entravé : synéchies antérieures visibles, synéchies postérieures (iris- cristallin), paralysé-en myosis ou en mydriase - lecristallin normal, opacifié (cataracte), déplacé. 7- EXAMEN FONCTIONNEL DE LA VISION ET DE LA PUPI CONSTRICTION: - Examen de la vision : = Examen de la pupiconstriction (Voir.TP. N° 9) La diminution de la vision est elle due - Ades Iésions apparentes (cécité d'origine externe) ? ~ A des modifications inapparentes (amaurose) ? L’amaurose peut étre : i "9 : - Périphérique (rétine, nerf optique) : cécité avec disparition de la pupiconstriction, Centrale (lobe occipital) : cécité avec conservation du réflexe pupiconstriction 8 EXAMEN DU FOND DE L’@IL : : ophtalmoscope 0 dioptries nen d’un ml photophobie “anesthésie de surface : collyre anesthésique = anesthésie tronculaire de la branche auricule palpébrale (arcade zygomatique 10cm Tangle temporal, injecter 20m! de lidocaine pour un bovin adulte). Ba rétro conjonctivale permet une durée d’ action allongée et forte concentration = téte fixée fermement = enfoneer le globe oculaire comme pour I’examen des conjonetives : aiguille fine et courte implantée verticalement quantité & injecter 1 ml (antibiotiques, corticoides, anesthésiques locaux) en 2 43 points. . Examens spéciaux d’exsudats conjonctivaux = recherches de parasites (Thelazia) ~ recherches de bactéries (Moraxella) = recherches de rickettsies (mouton) raclage de la 3me paupiere. ~ recherches de virus (Herpesvirus) Sondage et ringage du conduit lacrymal : comme chez le cheval Bandelettes a la fluoreseéine pour en évidence des ulcéres coméens : comme chez le chien,

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