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Au XIIeme siècle, le nouveau dynamisme de la culture occidentale.

Essayer de donner des pistes sur ce que a été la fin de l’époque médiévale. Nouveau démarrage à la
fin du XVIeme siècle, s’incarnant dans deux tournants : la littérarisation de la société. D’un coup une
masse documentaire produite (XIIeme siècle), on écrit plus, on passe d’une société de la mémoire à
l’écrit, où l’oralité domine à une société où l’écrit domine. La place de l’écrit devient essentiel dans
les rapports sociaux. On parle tout de suite à une technique du savoir, et dès lors de quelque chose
qui semble être un capital culturel. A partir de cette époque le savoir est au sens large les domaines
de la culture deviennent véritablement un capital symbolique. Quelque chose qui, autant que la
richesse par la terre, par les hommes, est quelque chose de valorisable. On peut grimper l’échelle
sociale, acquérir de la renommée, du prestige grâce à son savoir. C’est un capital permettant de
placer les individus dans une hiérarchie sociale.

Avant le XIIeme siècle surtout les hommes d’églises qui ont le capital culturel. Et quand on est roi,
seigneur, chevalier, curé, on ne peut plus asseoir son autorité sans savoir. Là le tournant majeur.

C’est quoi la culture ?

I) Les catégories de la culture médiévale

Mot qui est historiquement construit, le sens du mot culture change selon les périodes, et porte en
lui une certaine ambiguité selon les emplois que l’on en fait. C’est également le cas durant l’époque
médiévale. Gourevitch se questionne sur ce qu’est la culture médiévale, et pas plaquer “notre
culture” sur le moyen âge. Car même d’une langue à l’autre, le terme culture n’a pas le même sens.

Culture, cultures, Kultur

La définition du dictionnaire de la culture associe la culture à quelque chose qui est proche d’un
capital scolaire (exercice, développement des facultés de l’esprit, savoir livresque) et d’une certaine
façon définition limité, avec les élites qui ont fait des études. Double problème : pour l’époque
médiévale difficilement applicable, voir même difficilement applicable hors de nos sociétés (pas de
culture dans les zones sans écrits ?)
Définition des sciences humaines, de l’antropologie, posé par Tylor à la fin du XIXeme siècle, premier
à travailler sur les sociétés dites primitives, publiant l’ouvrage “la culture primitive” “Primitive
Culture”, s’élevant contre cette application euro centré sur la culture, donnant une vision bien plus
large : “La culture, ou la civilisation, entendu dans son sens ethnographique étendu, est son
ensemble complexe qui comprends les connaissances, mais aussi des croyances, l’art, le droit, la
morale, les coutumes et toutes les autres aptitudes et habitudes qu’acquiert l’homme en tant que
membre d’une société.”. En réalité il donne un sens très élargi à la culture, et évoque la civilisation,
tirant du terme allemand de cultur (Kultur) qui veut dire civilisation. Ce qui fait civilisation, que les
hommes vivent et partagent ensemble des références communes qui font communauté. Critère
social, pas juste intellectuel. Façon de sentir et de penser comme le voisin, qui font qu’on fait partie
d’une même communauté.
Culture : construction identitaire.

2) Catégorie sociale et niveau de culture

La culture est un lien sociale, donc on peut pas penser à la culture sans se demander de quels
groupes sociaux on parle, de catégories sociales on parle. On bonne histoire culturel est une histoire
sociale.

Premier discours sociaux qui sont fait par les clercs, ils produisent des catégories sociales à partir de
critères culturels :
-Les litterati (les lettrés), ou docti (savant)
-illiterati (Les illettrés), ou simplices (les simples)
Ces divisions entre ces deux groupes sont la maîtrise du latin (donc deux groupes dans le monde).

Les historiens ont longtemps suivie, invité par les sources écrites par des clercs, à suivre cette
division. Il faut pourtant savoir dépassé les catégories, les clercs font cette distinction car ce qui fait
leur qualité de clerc est le latin. Prétention intellectuelle à gouverner le monde. Ce qu’ils
revendiquent, car c’est le fait d’être des litterati qui leur donnent l’autorité (l’auctoritas / l’auctor celui
qui écrit, celui qui a l’autorité par l’écrit). A la différence de la potestas (ceux qui ont les armes), les
laïcs l’ont uniquement car les religieux leurs auraient cédé (selon l’église). Il y a dans ce discours une
revendication, une domination de la société. Gourevitch remet en doute la parole des clercs, cette
version rigide, d’abord car la qualité même de clerc est sujette à discussion. Quel est le rapport
culturel entre un curé qui anime une cour rural, et connait quelques prières et l’office en latin, et un
maître en théologie, 20 ans d’études à l’université, parlant courament latin ? Réservé l’espace
culturel au latin, c’est refusé l’existence d’une culture autre que celle passant par le latin. Alors qu’au
XIeme XIIeme siècle des cultures vernaculaires commence à apparaitre.

Il faut s’intéresser au contraire à ce qui ne rentre pas dans cette vision sociale, ceux qui traversent,
ceux qui s’entrechoquent. Il y a des niveaux socio-culturels différents, des passerelles, à quel groupe
appartient un curé parlant un peu latin, culture du village avec la manière de fêter la fête des fous.
Culture populaire ou des clercs ?

C’est pourquoi il vaut mieux parler des cultures médiévales, qui rend mieux compte de cette non
homogénéité de la culture médiévale. Même s’il y a des formes d’éducations. On n’éduque pas de la
même manière un enfant qui va reprendre la seigneurie de son père, d’un qui va reprendre l’attelier
de tisserand, ou fils de paysan qui doit aussi cultiver la terre. Savoir lié à la catégorie sociale à la
personne. Au XIIeme siècle le système scolaire permet de sortir de sa condition.

Diversité des formes de culture, des fondamentaux communs. Ceux que l’on appelle la littéralisation
de la société.

Littéralisation de la société utilisé pour la première fois par Mickael Trenchy, étude qui portait sur la
prolifération documentaire. Ce qui l’intéresse surtout c’est de montrer que toutes les couches de la
société sont touché. “Il n’est pas la moindre ferme où l’on ne trouve pas une charte, un écrit, des
documents partout”. Cela ne veut pas dire que les paysans possédant une charte dans leur maison
savait la lire. On sait que cet écrit est important, sans savoir le lire. Cette révolution de l’écrit au
XIIeme siècle aboutie, Paul Bertrand montre que la période 1350 est un moment de normalisation de
l’écrit en europe latine. Forme d’uniformisation dans l’europe latine. On contractualise pour le
commerce, les mariages par contract, les testaments se généralisent, les différentes étapes de la vie
se retrouve encadrée par l’écrit.

Cela à pour conséquence la forte valorisation de ceux qui savent utiliser ses écrits. Savoir lire et écrire
devient un critère fortement valorisable. Passer par les écoles devient un capital social. On entre
dans une forme de modernité, dans un système de reproduction sociale, où l’on valorise le savoir.

Dans la réalité quelle est la place de ceux qui savent lire et écrire ? Passer de la littéralisation, à
l’alphabétisation. Compliquer de le savoir, pas de registre paroissiaux pour savoir si ils savent lire ou
écrire. Pas de quoi estimer la proportion de population savant lire et écrire. Pour autant à partir
d’études, on estime qu’au XVeme siècle c’est environs 20% de la population masculine qui sait lire. La
population féminine c’est 5%. Cela cache des disparités très forte d’un point de vue territoriale. Dans
certaines villes qui ont très tôt investi dans un système scolaire efficace, on atteint des tôts très
important. A Florence au XIVeme 70-75% de la population masculine sait lire. Même chose si on
regarde les villes de l’espace septentrionale de l’Europe, comme Arras avec un système scolaire très
abboutie, 50% des classes d’âges masculines savent lire. Chiffre comparable à Valencienne.
Inversement dans les villages ruraux en champagne dépasse rarement 10%.

Est que pour autant le fait de ne pas savoir lire et écrire exclue d’une vie culturelle ?

Non, Jack Goody travaille sur le Kenya, personne ne sait lire les textes saints ou presque, quelques
personnes avec des rôles spécifiques qui ont des compétences techniques, mais ils ont une culture
religieuse. Pas besoin de savoir lire ou écrire pour savoir ce que contient un livre, car il y a des relais,
ce que sont les clercs, par les sermonts ils font passé les contenues. La culture se diffuse aussi par ses
niveaux intermédiaires, ces relais de la culture écrite, par l’oral, vecteur de l’acculturation à un
contenu dans les livres, et là se développe les pièces de théâtres. L’église opère une mutation au
XIIeme XIIIeme siècle où elle prêche. Notaires apparaissent, notaire quelqu’un qui sait lire et écrire,
et est disposé à quelqu’un qui ne sait pas lire. Donc même sans être dans une société alphabétisé, on
est dans une société de la littératie restreinte. Car on a pas les compétences technique, mais un
contact permanent avec la vie de l’écrit.

II- La renaissance du XIIeme siècle

Charles Homer Haskins (d’où viens le titre, de son ouvrage de 1927), qui a introduit cette expression,
qui tendait à faire de la renaissance un moment de renouveau intellectuel. Le XIIeme siècle est
comparable à la renaissance dans le contexte de mutation culturelle. Tournant essentiel dans les
structures scolaires, grand mouvement de redécouverte des livres antiques, adossé à un mouvement
de nature artistique. Au XIIeme siècle une forme d’humanisme chrétiens où l’homme est placé au
centre du système divin. Renaissance du XIIeme siècle, expression comme rénovation, renaissance,
restructuration scolaire, révolution culturel, conscience d’un moment de transformation essentiel.
Qu’est qui base les sous-bacement historique ?

A. Les structures des gouvernements : La réforme de l’église et la restructuartion politique


La fin du XIeme siècle période de centralisation qui se traduit dans l’ensemble des espaces
européens. Coté du royaume de France : les capétiens qui va construire son autorité et dure jusqu’au
XIVeme siècle, assurant une stabilité. Similaire en Angleterre avec les plantagenêts, les rois Castillans
également. Conséquence culturelle : Tout ces gouvernements promeuvent l’écrit, d’une image que
l’on retrouve partout, l’image du roi sage. Il ne suffit plus d’être puissant, il faut être sage, et diriger
sagement. Autre conséquence : cette consolidification des pouvoirs centraux vont stabiliser le monde
d’encadrement judiciaire. Le roi des francs devient roi de france, territorialisation du pouvoir. Cette
stabilisation favorise la mobilité des individus, si l’on peut voyager en entrant dans un territoire d’une
juridiction, favorise la mobilité. Cela favorise le fait que les clercs puissent voyager par exemple.
Mobilité facilité également par la stimulation économique.

La réforme grégorienne, enclenché à partir de la moitié du XIème siècle vise à renforcer l’autorité de
la hiérarchie de l”Eglise. Les gagnants sont les papes et les évèquents qui deviennent chefs des
évèchés. Renforcement du pouvoir de l’église, qui passe par des sujets de lutte contre les laïcs, avec
la fin de la Simonie et la fin du Nicolaïsme. La Simonie c’est le fait qu’au sein de l’église des clercs
peuvent acheter leur charge. Les évèques sont désormais élu par les chapitres de chanoines, comme
les abbés par les moines, et le pape élue par le collège des gardiens. Rompt avec les laïcs, et sur quels
critères ce base la promotion des religieux ? Comme ce n’est plus les critères féodaux comme la
naissance, qu’est que va mettre en place l’église ? Privilégié les meilleurs, s’il prêche bien et s’il
administre bien. Compétent en administration (compétent en droit) et compétent en théologie pour
pouvoir prêcher, enseigner les écritures. Les deux critères essentiels pour l’église sont des
connaissances de savoir. La réforme grégorienne en poussant la rupture avec les laïcs, produisant la
nécessité d’une mise en place d’un système scolaire pour recruter des cadres de l’église réformé.

Les clercs grands réformateurs sont aussi des grands maitres qui ont administrer les écoles du XIeme
- XIIeme siècle.

2) La croissance économique et développement urbain

“Au début il y a la ville”, cette phrase explique que le cadre urbain est une sorte de terreau socio
économique qui permet l’émergence de nouvelles catégories socio-professionnels, car la ville produit
de nouveaux besoins, nouveaux métiers, là où la campagne a des liens féodaux immédiats, la ville
propose des services inédits, et est un lieu d’expérimentation sociale permettant l’émergence de
nouvelles catégories. Les marchands et banquier. La seigneurie dans les villes est souvent loin, la
contrainte dans la ville est pas la même. Ce cadre favorise ça, la ville est le produit de la croissance
économique essentiel appelé parfois la révolution agricole qui fait que on sort globalement d’une
société principalement de subsistance à une économie de marché, car comme on produit plus on
peut produire du surplus. Et ça la ville est le résultat de cette croissance économique. Si on ne créé
pas de surplus on reste lié à la terre. La ville elle consomme plus que ce qui est produit, donc les
campagne doivent produire plus. Ceux qui capte ces richesses supplémentaire ce sont les seigneurs
urbains, et dans les villes ce sont généralement les évèques, cet argent ce manifeste notamment
dans le grand mouvement de construction des cathédrales. Les cathédrales qui apparaissent durant
l’art français apparait là où il y a les richesses qui naissent. Hors ces cathédrales sont les lieux où ce
développent les nouvelles écoles. Sans surproduction les évèques n’auraient pas engager leurs
revenues dans l’entretiens des écoles.

3) 3eme et dernier facteur, circulation des écrits et la nouvelle traduction.

Moment où l’occident sort de ses limites antérieurs, moment de conquête vers l’Orient (première
croisade 1095), déjà dans une europe où les seigneurs latins luttent contre les musulmans en
péninsule ibérique, et donc on a des zones de contact parfois ancienne avec pour différence que
l’occident passe à l’offensive. Que ce soit en péninsule ibérique avec la reconquista, il y a aussi dans
le sud de l’Italie avec la Sicile, le proche Orient avec la terre sainte. Cela permet un contact avec le
monde musulman et va avoir un grand rôle d’un point de vue de la dynamique culturelle. Au début
du XIIeme siècle il y a souvent chez les clercs qui utilisent les textes cette conscience que (Références
à d’autres textes disparues, existence de texte latin scientifique, de la fin de l’Empire Romain, eux
mêmes christianisé en citant des écrits perdus. On sait que les textes existent, mais les textes eux
même manquent. Au XII eme siècle il y a un certain nombre de clercs qui décident de sillonner
l’Europe au cas où les textes seraient quelques part. Ils découvrent que les zones intéressantes pour
ça sont les zones de contactes avec l’orient. En 1086 le Roi de Castille Alfonse VI prend la ville de
Tolède aux musulmans, les Castilles découvrent des bibliothèques entières constitué par la société
andalouse arabisé et métissé, et Alfonse VI recréé l’archevéché de Tolèdes. Le premier archevèque
de 1125-1152 : Raymond, le second Jean (1152-1166) font des traductions. Beaucoup de textes
scientifiques, philosophiques, un certains nombre de textes qui sont arabe (même si on en est pas
certains, latinisation du nom), comme ça que Ibn Rushd andaloue se fait connaitre sous le nom
d’Averroès. Même chose pour Ibn Sina qui se fait connaitre sous le nom d’Avicenne. Les arabes eux
mêmes ont découvert au VIIeme VIIIeme siècle les écrits grecs, qu’ils ont traduit en arabe, les textes
d’Aristote, de Ptolémée, d’Euclide, de Platon ont été traduit en arabe, qu’on retrouve plus en
occident, et qu’on retrouve avec les arabes, et qu’on traduit l’arabe au latin. Les écrits sont retraduis
en latin, à partir de ce moment de la première moitié du XIIeme siècle des savants s’illustrent. Gérard
de Crémone, originaire de Lombardie dans le nord de l’Italie, il vie de 1114 à 1187, il a rédigé lui
même son épitaphe, au nord de l’Italie il peinait à trouver des textes, pour ça qu’il est parti en
Espagne, à Tolèdes, par amour de l’Almageste, principal traité d’algèbre de Ptolémée, il s’y installe en
1145 et se décide à apprendre l’Arabe et toute sa vie jusqu’à sa mort, il devient chanoine et va passer
sa vie qui viennent de la littérature grecque en latin, mais depuis l’arabe. On lui doit 71 textes
grecques traduit parmis les plus important, un des tout premier à diffuser Ptolémée mais également
Ibn Sina.

La péninsule arabe n’est pas le seule lieu propice, il y a également le sud de l’Italie avec la Sicile, et à
partir du XIIeme siècle les grandes cités italiennes ont des contacts commerciaux maritimes avec
Constantinople, allant chercher des livres grecques, avec des traducteurs grecques dans ses villes
commerciales : Venise, Pise, Gênes. Moment d’explosion de connaissance, de textes à dispositions
devient considérablement plus important, notamment en ce qui concerne Aristote. Les débuts des
écoles se font au début du XIIeme siècle, quand tout les textes ne sont pas encore arrivé. L’émulation
intellectuel ce fait sans les textes, mais les proportions deviennent énormes quand les textes
arrivent.

Cercle virtueux au XIIeme siècle, conséquences immédiates sur le monde culturel et l’éducation du
XIIeme siècle

Chap 1 : La révolution scolaire du XIIeme siècle

L’expression vient de J.Verger, expression employé pour parler de ce qui est observé au début du
XIIeme siècle, une rénovation complète des institutions scolaires. Mais cette révolution scolaire ce
traduit également par le fait qu’on enseigne des choses nouvelles, et enfin des méthodes
d’enseignement.

Le XIIeme siècle est une triple révolution scolaire, et pour comprendre cette révolution il faut savoir
ce qu’il y avait avant.

I) L’état du système scolaire : le lent déclin de l’enseignement avant le XIIeme siècle


Trois temps dans l’avant XIIeme siècle :
-La transition du monde antique au monde médiéval, déclin des écoles antiques et christianisation
de la culture. (VIeme-VIIeme siècle). Le système antique repose sur la nécessite que les citoyens
soient instruit et puissent participer à la vie de la cité, avec le fait de pouvoir parler et convaincre. Ces
écoles de réteurs, lorsque le pouvoir de ces groupuscules plus ou moins germaniques s’installent
entre le Veme et le VIeme siècle grand bouleversement car la puissance ne réside plus dans la
puissance de la rhétorique pas des groupes consituté, disparition assez rapide de ces écoles
classiques avec quelques rares exceptions dans les anciennes cités épiscophales où les évèques sont
issus des anciennes aristocratie gallo-romaine, le cas dans des villes et cité comme à Rome, Milan,
Tours, Clermont, aristocratie gallo-romaine / romaine qui a reconverti sa puissance dans l’église on
trouve encore des écoles qui perdurent au VIeme VIIeme siècle mais globalement quelques
exceptions, le système scolaire antique tant à disparaitre. Le fait des élites romaines qui dans cette
période ce convertissent à une culture chrétienne et choisissent volontairement d’abandonner ce qui
étaient les fondements de la culture latine pour embrasser une culture purement chrétienne. Saint
Augustin fils de citoyen romain, fait des études brillantes et part à Rome et devient professeur de
rhétorique, parcours totalement romain, mais se converti au Christianisme, conversion à une culture
nouvelle, abandon de la culture antique et païenne hors de la vérité. Conversion culturelle des élites
latines. Pour lui il abandonne tout ça et se concentre sur la recherche de la vérité, vérité qui est dans
les écritures saintes. On peut aussi observer la conversion chez d’autre comme un ancien sénateur :
Cassiodore, qui meurt en 575, sénateur romain qui se converti au christianisme et qui décide dès lors
d’abandonner la culture de l’élite pour ce tourner uniquement vers la culture chrétienne, les
écritures saintes, la bible, créant une institution, un monastère dans le sud de l’italie, le Vivarium
dont il rédige une règle monastique, mais c’est un monastère fondé autour d’une bibliothèque, le
monastère étant un lieu d’étude, principalement de la ville. Les monastères deviennent les
conservatoire de la culture et des écrits. On trouve encore des lieux de cultures et des écoles, mais
surtout dans des zones religieuses. Les écoles disparaissent de la vie des gens pour se réfugier dans
des structures sous l’autorité constitutive de l’église. En théorie les évèques ont cette fonction
théorique d’enseigner, mais généralement n’ont pas les moyens. L’évèque d’Arles, Césaire d’Arles
maintient quelques écoles difficilement, et au delà de son épiscophale plus de trace d’école dans le
dyocèse. Nouvelle culture, faisant disparaitre les anciennes écoles, disparition d’un patrimoine
nécessaire du monde romain, à l’étude de la religion.
- La / les renaissance(s) carolingienne. VIIIeme-IXeme siècle, les carolingiens de Charlemagne à
Le pieux, pour constitué une sorte d’Empire en fondant un socle idéologique commun,
impulsant une politique culturelle qui vise à exhumer les références culturelles romaines, et
assurer la diffusion de la culture chrétienne de façon unifié dans l’ensemble de son Empire.
C’est cette volonté que l’on appelle la renaissance carolingienne. Capitulaire de réforme :
Admonitio generalis (789) dans lequel Charlemagne invite à ce que des écoles soient créé
dans les monastères, proche des cathédrales pour y apprendre, y copié les livres religions,
faisant naitre les atteliers de copies royaux (scriptoria, créant la minuscule caroline pour que
tout le monde ai les mêmes textes). Il y a là un effort scolaire, l’idée chez Charlemagne que
cette consultation idéologique de l’Empire passe par le fait d’aller chercher des références
antiques. Et c’est à cette époque, sous les conseils d’Alcuin (730-804) qu’il y a un travail sur le
latin, fondation de l’école palatine (où les enfants des grands sont formé), Charlemagne
générant une cour savante. Promotion de la culture antique et des arts libéraux(trivium
(grammaire / rhétorique / ), quadririum (musique, astronomie, algèbre, géométrie),
disciplines du savoir tel qu’il était enseigner dans le monde romain. Renaissance de cours et
des élites, mais pour les écoles et le maillage, en dehors des grands monastères qui sont des
lieux de savoir, on ne peut pas parler de réseau scolaire qui ce met en place.

- La scission du cloitre et de l’école Xeme-XIeme siècle. Le maillage scolaire issus de cette


rénovation est une nouvelle impulsion du savoir, diffusion des textes, centré dans quelques
grands monastères qui ont essayer à faire école, à ouvrir des écoles. Les monastères à la
suite des conciles les monastères sont plus fermé, et pose un problème fondamental dans le
fait d’accueillir les élèves. Tensions entre cette double fonction monastique pour la prière
pour le salut de tous, et l’enseignement. Cette tension culmine au Xeme siècle avec les
véléités de réformes avec le monastère indépendant, sans contact avec l’extérieur. L’idée est
que “la fonction du moine n’est pas celle de docteur mais de pleurant”, cette idée est reprise
régulièrement et impossible à combiner entre la mission des moines et celle
d’enseignement. Avec le début de la réforme grégorienne au milieu du VIIIeme siècle cette
tension tourne en faveur du clerger séculier, sous domination des évèques. L’affirmation du
pouvoir de l’évèque passe par la captation de la mission d’enseignement. Et ceux-ci se traduit
très bien avec le concile de Rome de 1079. Grégoire VII établie pour la première fois que la
fonction scolaire sera dévolue à l’évêque et que tout les chapitres cathédraux c à d les
communautés de clercs (les chanoines) devront ouvrir une école. Décision fondamentale car
une cathédrale = une école. Captation par l'évêque de la diffusion du savoir.
- II) Nouvelle géographie scolaire

Cette géographie scolaire concerne … Nouvel engouement pour les écoles qui attire. L’espace
septentrionale nord est sans doute l’un des laboratoires les plus actifs de cette révolution scolaire du
XIIeme siècle. Si on devait voir où les choses ce passe on peut identifier 3 zones identifiable sur cette
carte : la première zone dans les flandres, une autour de Paris, et l’axe de la loire.

Pierre Abélard fils d’un petit seigneur breton, qui a écrit : Lettre à un ami ainsi que histoire de mes
malheurs. Il explique qu’il préférait la cour de minerve que de mars (de savoir plutôt que la guerre).

Reims et Laon existence de 2 maitres très renommer, leur enseignement est tellement recherché que
les clercs. Le cas de Bruno de Cologne qui fait le prestige de son école, puis il abandonne sa charge
pour créé un ordre religieux : l’ordre des chartreux et fonde cet ordre des chartreux. Connu sous le
nom de Bruno Le Chartreux, mais à la base enseigne à l’école de Reims, témoignage qui montre qu’il
est très prisé. Il a un binome à Laon plutôt proche maitre que l’on connait mieux : Anselme de Laon
(date de naissance probable vers 1055, et son activité d’enseignement commence vers les années
1090 jusqu’à sa mort en 1117). A l’origine il est un chanoine de la cathédrale de Laon, devient maitre
de cette école, il s’illustre par son enseignement théologique, on lui attribue l’invention d’un type de
… la sentence, un des tout premiers à voir la bible pas juste comme un livre qu’il faut lire et
apprendre par coeur, mais véritablement étudié le texte à qui on peut poser des questions, faire de
l’étude de texte.

Quand on veut étudier la bible à Laon qu’il faut aller. école de Laon et Reims créé une géographie
nouvelle des écoles du XIIeme siècle.

Deuxième pôle qui nous intéresse c’est le pôle ligérien avec les écoles d’Orléan et Chartres. Orléan
est un lieu particulièrement actif d’un point de vue scolaire. Dès les premieres décennies du XIIeme
siècle. Les premières traces apparaissent vers 1160, Bernard de Meung. Chanoine d’Orléan. Il créé le
ars dictaminis (dictamen) Bernard est un lecteur des ouvrages de Cicéron, notamment de rhétorique,
l’art par excellende du citoyen. Est un grand lecteur des textes de Cicéron, modèle de construction de
lettres.

Bernard de Chartres qui se distingue à partir des années 1110-1120, il étudie Platon. Formule pour se
réapproprier le texte “Nous sommes des nains sur des épaules de géant, nous voyons plus loin que
nos anciens pas parce qu’on est meilleur mais car on est porté par eux”. Façon dans ses écoles de
réintégrer le savoir antique.

Paris au XIIeme siècle ne se distingue pas de manière décisive des autres villes cité. Reims est plus
importante religieusement, Chartres et Orléans sont en concurrence du point de vue d’habitants
avec Paris. Paris a à peine 30 000 habitants. Petite ville qui bénéficie d’un moment historique d’abord
parce qu’elle est l’une des plaines qui va produire le plus de céréales, le seigneur de Paris possède
beaucoup de ses plaines (les capétiens), le XIIeme siècle monté des capétiens sur le trône et faire de
la ville sa capitale. Paris bénéficie de ce double aspect qui en fait une ville tout à fait particulière.

On a conservé des documents qui nous montre comment les choses se sont construite. L’émulation
se structure autour de 3 pôles. Avec la pointe orientale de l’île de la cité autour de l’île de la
cathédrale. La cathédrale notre dâme devient un lieu d’enseignement.

Guillaume de Champeaux (v 1070-1121) activité à l’école de notre dâme est datable de 1095. Sous
son influence que la cathédrale notre Dame devient un quartier scolaire. Guillaume de Champeaux
lui même qui par son enseignement devient celui qui attire. Participe à la renaissance scolaire car
l’un des tout premiers à proposé des enseignement qui se fonde sur une branche des arts libéraux
qui est la dialectique. L’un des premiers à proposé une lecture d’Aristote, visant à construire des
raisonnements logiques. Il faut construire une démonstration. Une partie de l’enseignement est un
enseignement d’autorité. Là il faut que l’essentiel de l’usage de l’esprit repose sur la raison.

Deuxième pôle : celui de l’abbaye sainte genevièvre sur la rive gauche de paris, l’une des plus
ancienne abbaye de Paris, très prestigieuse. Particularité : elle est en faites d’une seigneurie qui
détient une grande partie de la rive gauche qui a développé à la fin du XIeme siècle une certaine
profession des clercs qui viennent étudier à Paris. Comme c’est le seigneur de la montagne sainte
genièvre vient se greffer autour un certain nombre d’activité scolaire. Pierre Abélard s’installe à
Sainte genevièvre pour donner des enseignements là bas, et cette fois c’est sa renommé qui fait
l’éfervescence du quartier..

Jean de Salisbury explique qu’il est venue d’Angleterre à Paris pour écouter Pierre Abélard ce qu’il
explique dans son ouvrage metalogicon (1149). Abélard raconte dans son autobiographie qu’il
s’enrichit, que des chansons circule sur son enseignement, des nons étudiants viennent l’écouter, en
particulier les dâmes. Quelqu’un qui par son aura fait que dans les années 1130-1140 il transforme
ce quartier et attire donc autour de lui un grand nombre de clerc qui viennent eux même enseigner.
Cette montagne saint genevièvre devient un centre d’éducation. En 1140 une vingtaine d’école ce
sont ouverte et installer autour de la montagne sainte geneviève.

A la base ermitage, Guillaume de Champeaux vers 1111 décide d’abandonner sa charge d’enseignant
à Notre Dâme pour priller uniquement, fondé un ermitage sur la rive gauche de la Seine. Il n’est
jamais vraiment en ermitage car 200 m de Paris, et suivie par ses étudiants, ce transformant en
communauté scolaire. Pas d’institution qui organise, c’est quelque chose de spontanée, il applique la
règle de Saint Augustin pour en faire des chanoine régulier. Ce qui fait naitre l’abbaye Saint-Victor qui
à de particulier que la communauté religieuse evient une communauté scolaire.

Le didascalicon (l’art de lire) qu’il rédige vers 1130-1133 qui est considéré comme le premier manuel
pour étudier. En partie à lui qu’on doit le développement de cette communauté. Toute entière
tourner vers l’apprentissage, communauté d’étude. La collatio est transformé en exercice
pédagogique, de questions réponses autour des textes. Questionnement non pas l’abbé mais le
maitre vers ce qui n’a pas été compris lors du sermo du matin. S’appuie sur une structure religieuse
pour en faire une communauté intellectuel, Saint Victor gagne une position importante d’intellectuel
en europe, un des rares endroit où se constitue une bibliothèque.

III) L’école du XVIeme siècle : une communauté de savoir

Une école au XIIeme siècle qu’est que c’est ? Constant Mews considère l’école comme une
communauté de savoir. Ce qui fait école est d’abord l’idée qu’il y a un maître qui transmet un savoir à
une communauté d’étudiant. Un maître, un enseignement, une communauté d’étudiants.

Ce qui fait l’effervescence du XIIeme siècle c’est la nature du savoir conçu comme nouveau, c à d la
place accordé aux anciennes disciplines du savoir antique, notamment la dialectique.

1) La dialectique et l’art de la disputatio

Exposer une argumentation sans faille, qui ne repose pas sur l’argument d’autorité. Abelard dit que
les étudiants voulaient des “explications”. Il faut raisonner, démontrer et l’art de la dialectique c’est
ça : faire converger des arguments différents, pour proposer une démonstration. LA place de la
dialectique d’Aristote a une place considérable. Si l’on reprend les critiques d’Abelard à Laon, il dit
“Enselme est sur sa chair, impressionnant, dit des choses” vision critique de la lectio, qui désigne la
leçon et la lecture. Les leçon du XIIeme siècle c’est une lecture des textes à lire aux autres. Texte
inconnue qui repose sur la parole d’autorité. De ce point de vue Abelard préfère modifier son
enseignement et ajoute une clef pédagogique : dans ses leçons il introduit des questio, il faut
interroger les textes, déceler les problèmes, s’interroger dessus. On problématise. De fait aujourd’hui
s’il y a question, il peut y avoir discussion. Il applique la question pas juste sur des textes
philisophoques mais aussi biblique. Il érit le texte Sic et non, questionnement dialectique à la bible.
Certains paragraphes sont complètement contradictoire, comment ça se fait qu’il y a une apparence
de contradiction alors que normalement impossible. On peut dépasser les contradictions pour arriver
à une meilleure vérité. Problème c’est qu’en s’attaquant à la bible il suscite des réactions très hostile,
et un de ses pires ennemis et des plus grands abbé de l’époque : Bernard de Clerbaux, Saint Bernard
qui vient en 1140 prêché au milieu des écoles de quitter Paris, véritable Babilone.

B. Faible organisation institutionnelle des écoles

Il n’y a pas du tout de paysage institutionnel, plutôt issus d’une dynamique spontanée et de faites de
situations. De façon générale 3 types de schémas institutionnel. On a d’abord les écoles cathédrales,
c à d que l’école se développe dans le giron de l’évèque, et on voit apparaitre une nouvelle fonction :
l’écolâtre, qui est à la fois le maître qui enseigne, mais parfois dans des cathédrale où il y abeaucoup
d’étudiants et plusieurs maître c’est le chef de l’école. Guillaume de Champeau, écolatre de notre
dâme, c’est un. école canoniale qui abrite en son sein un enseignement. école “privée” faute de
mieux pour le nom. Provoque des tensions car les écoles sont pas du tout hiérarchisé ni
institutionnalisé.

Témoignage aussi que les écoles sont très instables : beaucoup que ceux qui suivent des études sont
clercs et ont des revenues d’église. Etudier à Paris coûte très chère. Témoignage d’un abbé : Clermont
D’Harvengt qui explique avoir quitter la communauté pour suivre des études à Paris, la nouvelle
Jérusalem c’est génial, mais la vie coûte très chère et beaucoup des clercs qui étudient abandonnent
car les conditions de travaille sont compliqué.

La papauté va essayer de reprendre la main sur ce système scolaire pour essayer de la réguler et de
lui donner une forme bien plus institutionnaliser dans le giron de l’église. Le grand artisan est le pape
Alexandre III, il inaugure une politique scolaire qui vise à imposer deux hoses : que l’enseignement
qui sera dispenser dans un cadre cléricale soit un enseignement grauit, secondement que ceux qui
pourront enseigner obtiennent préalablement une autorisation délivré par l’église. Lettre qu’il
adresse aux évêques de Gaulle, là où les écoles se sont développé, lettre que l’on connait sous le
nom de Quando gallicana ecclesia (1170). Il y écrit cette formule “La science des lettres est un don
de Dieu et chacun doit être laissé libre de le distribuer gratuitement dans la cité et en dehors, il ne
faut pas que soit rendu vénal ce qui est un bienfait de la grâce de Dieu”, il fait rentrer le savoir dans
les dons de Dieu, quiconque se ferait payer pour enseigner serait symonien.

Latran III (1179) canon 18 : … L’église paye les études des étudiants

Naissance de l’université

Institution strictement médiévale dans son apparition, rare institution qui survit jusqu’à aujourd’hui.
Cette duré dans le temps c’est que l’université n’est pas juste un lieu d’enseignement supérieur, car
sinon elle aurait subit des transformations considérable au même titre que l’école.

Institution spécifique dès l’âge médiéval car elle est assez révolutionnaire dans sa conception, c’est la
première institution qui établi une promotion individuelle par le mérite et qui est un mérite que l’on
peut mesurer, évaluer par des examens. Forme de mérite spécifique, mérite individuel, promotion
dans l’université du mérite qui cherche à objectiver le mérite, par des critères pré-établei qui
permette de valider, avec une license qui reconnait se mérite. C’est en ça que le système universitaire
est une forme de révolution sociale.

I- De l’Universitas aux universités

Le terme université viens du terme Universitas, terme qui ne défini pas juste un lieu scolaire. Les
unversités sont nommer Studium c à d des lieux d’enseignement et de recherche, un lieu avec des
investigations intellectuels pour faire avancer la connaissance. Le terme Universitas désigne la même
chose mais insiste sur le caractère scolaire, terme qui vient du droit romain qui veut dire
communauté. Termes synonime de Communitas, societas, autant de termes qui désignent une
communauté qui décide à s’assembler car intérêt commun et qui ont acquis une personnalité
juridique. Ce qui scelle cette communauté c’est le serment, serment qui est prêté les uns les autres.

Le terme universitas se retrouve dans de nombreuses autres structure : des villes, des corporations
de métiers. Comment cet esprit, identité commune donne naissance à l’université.
La prise de conscience d’une identité commune, dynamique qu’on observe de façon strictement
comparait avec des chronologies différentes, dans les 3 premières université apparu en Europe :
Bologne, Paris et Oxford.

Le cas de Bologne : A bologne, comparable à Paris, territoire pontificot, lieu où à la fin du XIeme
siècle une activité scolaire se développe qui est moins orienté sur la dialectique que sur le droit. A la
fin du XIeme siècle, en particulier un grand maitre juriste : Irnerius qui est actif et enseigne en 1085 à
environs 1130, qui vient à l’origine du monde notarial, c’est un notaire qui doit rédiger des actes,
pour ça il a besoin de modèle, et le réflexe chez ses juristes c’est d’aller voir le modèle par excellence
: le droit antique. Irenius est considéré comme celui qui a exhumé le droit romain et qui a réorganiser
notamment tout le corpus mis en forme au VIeme siècle par l’empereur Justinien que l’on appelle le
Corpus juris civilis. A partir de la fin du XIeme siècle il donne un enseignement de droit. Société où le
recours à la contractualité et la mise à écrit devient plus régulier il y a un besoin de juriste. Son école
attire de nombreux étudiants de toute l’Europe. Le problème de cette situation est que Bologne est
une ville qui accueuille de nombreux clercs étrangers qui viennent étudier le Droit dans cette société
italienne, dans ses cités le droit de la ville sont propre à la cité, faisant attention à qui est citoyen
avec un régime protecteur envers eux, et un régime assez léger pour ceux qui viennent d’ailleurs,
posant de nombreux problèmes, les étrangers étudiants subissent la rigueur du droit de Bologne car
ils sont étranger. Il est par exemple prévu que contracter des dettes c’est la région dont laquelle la
personne est originaire qui doit s’en acquiter. En 1145 des maitres et étudiants se présentent sur la
personne qui est censé avoir autorité sur les cités italiennes du nord : L’empereur romain
germanique, Frédéric Ier dit Barbe-Rousse, pour présenter la situation. Frédéric émet le tout premier
avantage scolaire : Habita (1155) privliège dont l’Empereur place tout les étudiants et maitre venant
à Bologne pour des études sous sa protection et place la juridiction à l’évèque et plus à la juridiction
de la ville, faisant automatiquement de tout mes maitres et étudiants des clercs. La situation à paris
un demi siècle plus tards est comparable.

-Paris : 1200, printemps, moment de fête des étudiants, une querelle de taverne éclate qui conduit
l’autorité de police du Roi de Paris, c à d les Sergents, avec un prévot du Roi, autorité royale à Paris
qui intervient pour mettre fin à cette bagarre dans une taverne. Ce passe mal se terminant par la
mort de deux étudiants qui sont tué et provoque l’indignation de toute la communauté scolaire qui
envoie une délégation commune au seigneur de la ville c à d au Roi (Philippe Auguste) pour plaider la
réparation et la protection des étudiants. Et sur le modèle de Frédéric Ier, Philippe Auguste accorde
une grande charte, un privilège. La charte s’adresse aux maitres et étudiants de Paris, figeant dans le
droit l’existence de ces communauté. privilège de For ecclesiastique, c à d de dépendre que de la loi
de l’évêque. Il va au delà et interdit aux sergents du prévot de toucher un étudiant, car ils deviennent
des clercs officiellement, ils portent la tonsure. En plus le prévot devra systématiquement quand il
entre en fonction prêté par serment qu’il protégera les étudiants et les maitres, et est garant du
privilège.

-Oxford : 1209, paradoxe historique dans l’emmergence de l’université. Bologne grande ville sous
autorité du pape, Paris futur capital Capétienne, emplacement géographique. Oxford ville très
secondaire d’un point de vue religieux, petit bourg, pourquoi les choses se sont développer là bas ?
Forme de francophilie de la bourgeoisie d’Oxford qui dès le XIIeme siècle ils envoient leurs enfants
étudier à Paris. ceux qui fondent l’université Oxford ont fait leurs études à Paris. Activité scolaire
clairement implanté au XIIIeme siècle. En 1209 conflit ouvert violent avec effusion de sang entre d’un
coté les bourgeois de la ville d’Oxford et les étudiants, ces premiers reprochant au second de foutre
le bordel en ville. Ainsi que les maitres et étudiants d’Oxford se tournent vers le Roi et obtiennent
avec l’Aval de la papauté le statut de clerc les protégeant de la justice urbaine.

Dans ses années que la communauté est désigné comme Universitas. A Paris est utilisé le terme pour
désigné la communauté entière pour la première fois en 1208 à Paris, 1216 à Oxford et Bologne.

Naissance même de l’institution est porté par une volonté d’autonomie, d’existence par elle même
de cette institution.

B. La libertas scolastica

Dans cette communauté scolaire qui vient de partout, de différents âges, une volonté émancipatrice
se traduisant dans une expression dès le XIIIeme siècle : la liberté de l’étude, la liberté de ceux qui
étudie. C’est ce donner les moyens d’administrer la communauté sans subir les autorités extérieurs
qui voudraient limiter cette autonomie. La première des quêtes d’autonomie c’est d’abord pouvoir
s’organiser soit même, c’est à dire pouvoir s’auto-gérer. Pour une institution d’origine ecclésiastique
c’est ce donner un statut : le potestas statuendi (le pouvoir de donner un statut/ s’organiser),
revendication qui apparait le plus tôt. A Paris c’est cette Potestas Statuendi qui apparait dès l’année
1208 au moment ou le terme universitas est employé. Ses statuts ont été perdu, même si on sait
qu’ils ont exister. On y trouve la référence, mais sans preuve documentaire. Potentiellement
explicable car les statuts étaient encore à l’état d’oralité : le droit de s’administrer par soit même,
l’université de paris à ce droit reconnu en 1215 par le Pape cette capacité à s’organiser elle même.

Cette quête d’autonomie se manifeste également par le droit de se donner des représentants. En
1208 le pape reconnait le droit d’élire des représentants.

Cette quête continue par le fait de maitriser le recrutement, c’est un enjeux qui mène à un conflit,
car maitriser le recrutement c’est avoir la mains sur les examens, permettant de devenir maître. Donc
revendiquer les recrutements c’est revendiquer les examens. Alors qu’à l’époque le seul examen qui
existe c’est la license institué sous Latran III placé sous l’autorité de l’évêque.

Le XIIIeme siècle est un moment de conflit entre les religieux et les communautés universitaires.
L’évêque demander aux nouveaux candidats de leur prêter serment en premier, conflit de serment.
Dès les années 1212-1213 un conflit entre le chancelier de notre dâme et la communauté
universitaire. Le pape intervient et oblige à ce qu’ils arrivent à un accord, qui sera établi en 1213 qui
consiste à dire que c’est toujours le chancelier de notre dâme qui donnera la license, car c’est lui qui
a cette autorité universelle de l’église, mais il ne la donnera qu’aux étudiants présenté par des
maitres de l’université. Pas lui qui fait le choix mais les maîtres. Donc il faut que les maitres vérifient
les qualités intellectuels de leurs étudiants. Ils ne veulent pas que néanmoins l’autorité épiscopale
fasse passé des personnes en conférant une license de force. En 1213 pour être sûr, en plus de la
licence est rajouté un autre examen (plutôt une cérémonie) qui fait que uniquement les maitre
décide : c’est la maitrise/doctorat. Existe un examen préalable à la licence un examen qui permet de
vérifier les étudiants non former : les apprentis, c à d un bachelier, donc c’est la mise en place du
baccalauréat (1225)

C-Les étapes institutionnelles de la formation de Paris.

La constitution de l’université de Paris se met en place autour de 3 moments, avec 3 grands textes
fondateurs :

-Le statut de Robert de Courçon, ancien maître de l’université de Paris naissante, nommer légat du
pape (représentant du pape en france), dans ce statut qu’il promulgue une série de statut. Statut
propre à l’autorité pontificale. Donne une forme de portrait à la communauté université. 3 thèmes
apparaissent dans le cadre institutionnelle de l’université :
-Il faut vivre selon un modèle commentaire car clercs, statut sur les vêtements donné, même
vêtements, interdiction du port d’armes, obligation de participer à une liturgie communautaire (fête
religieuse, messe, assoster aux obsèques des maitres et des étudiants), interdiction morale
interdiction de participer à des jeux, des banquets, on vie de façon cléricale.

-Les statuts organisent la vie scolaire, les programmes étudié, l’organisation du cursus, les
modalités d’examens, l’âge et la duré des études réaliser pour y prétendre

-Nature doctrinale, qu’est qu’on étudie qu’est qu’on ne doit pas étudié : interdiction d’étudier
Philosophie naturelle d’Aristote, c à d son traité De anima. Aristote explique sa conception de corps
et d’âme, âme qui est mortelle, ce qui n’est pas du tout possible avec le dogme chrétien.

-Cette première mesure de statut est complété en 1219 par des mesures doctrinales par le pape
dans la bulle Super Speculam (1219). Dans cette bulle le pape fait le constat qu’un certain nombre
d’étudiant font des études dans le but d’avoir un bagage pour trouver un emploi et faire de l’argent,
ce qui est condamnable. Le pape fulmine cette bulle pour condamner ce qu’il appelle les “sciences
lucratives et profanes”. Il vise le savoir juridique, le droit et surtout la médecine, les deux cursus qui
s’institutionnalise et offre immédiatement des débouchés pour gagner sa vie de son savoir. Pour
limiter ce genre de chose il impose d’une part que le droit civil, c à d le droit romain, ne soit plus
enseigné à Paris. Il y aura toujours le droit de l’église, le droit canonique enseigner à Paris. Deuxième
restriction la médecine : interdiction des études de médecines à tout ceux qui appartiennent à un
ordre religieux (moines, frères issus des ordres mendiant) et ceux qui ont reçu les ordres majeurs
(prêtre) car c’est la manipulation de corps, sang, humeur. Seul les ordres mineurs et séculier peuvent
étudier. Cela permet de constater la naissance des disciplines, car certaines tentent d’avoir des
déboucher spécifiques

- La grande charte de l’université de Paris (Parens scientiarum, 1231), à l’origine de cette grande bulle
pontificale appelé la grande charte pontificale. En 1229 des récits raconte que des étudiants font la
fête quand sur la rive gauche de Paris, dans la banlieue, hors des murailles, là où le banc de Paris
s’applique, les étudiants se plaignent de la qualité du vin, débouchant en bagarre de taverne, et le
prévot intervient, se terminant en bagarre générale, les étudiants sont jeté dans la Seine ou tué,
scandale encore plus important car normalement le prévot doit protéger les étudiants, et les
sergents ne sont pas censé touché les étudiants. La communauté universitaire envoie une délégation
au Roi, la régente Blanche de Castille n’apporte pas son soutient, traine des pieds, ne confirme pas le
privilège des étudiants, ce qui fait que l’université décide tout simplement de se dissoudre par
protestation. (1229-1231 première grève universitaire). Les maitres et étudiants partent ailleurs, et
cela traine jusqu’à ce qu’en 1231 le pape envoie des missives très sévère à Blanche de Castille ainsi
qu’aux évêques de Paris, rétablissement de l’université, redonne les statuts pour protéger les élèves
et maitres. Quiconque ira contre les maitres et étudiants seront d’office excommunier. Et il ajoute
même un certains nombre de disposition ou les maitres et étudiants auront le droit de cesser leurs
activités. Première formulation juridique de quelque chose qui se rapproche du droit de grève,
appeller à l’époque le droit de cessation si :
-Un étudiant est blessé, mutilé ou tué, l’université enverra à l’autorité légitime une monitio
(avertissement (un peu comme préavis)) et s’il n’y a pas réponse dans les 15 jours il peut avoir
cessation d’activité.
-Un étudiant emprisonner, similaire, réclame le fait qu’il soit libéré et s’il ne l’est pas cessation des
activités
-Si le système de taxatio des loyer n’est pas respecté les maitres et les étudiants peuvent se mettre
directement en grève. La taxatio des loyer est une procédure qui est apparu des 1215 pour aider les
étudiants à se loger car les loyers sont chère à Paris. Il menace donc d’excommunication les loyer
trop chère pour les étudiants.

Moment important car triomphe car le pape donne les moyens efficaces de lutté contre les autorités
extérieurs. En 1231 cadre constitutionnel de l’université de Paris qui est posé. Particularité car ses
institutions sont comparable jusqu’au XIIIeme siècle ou il existe deux système universitaires qui
cohabitent, qui seront copié partout en Europe. Il y a le modèle de l’université de Paris et l’université
de Bologne.

L’universitas magistrorium (l’université de maitre)


L’universitas scolarium (l’université scolaire)

1- Le modèle parisien de l’universitas magistrorium

Organigramme sur moodle

Facultas désigne la disposition de l’esprit et la discipline intellectuel.


Les facultés qui apparaissent dans la première moitié du XIIIeme siècle se dessinent à partir de la
cartographie des savoir qui est institutionnalisé progressivement autour de 4 facultés :
-La faculté des arts, faculté préparatoire. On y acquiert les 3 grades (baccalauréat, licence, maitrise),
et quand on à la maitrise ès art permettant de poursuivre les études dans l’une des trois faculté
supérieur, c à d :
-Le droit canon, de décret
-De médecine
-De théologie

On voit s’institutionaliser ses 4 grandes disciplines et globalement toutes les universités jusqu’au
XVIIeme siècle toujours ça qui sera étudié dans les université.

Parralèlement on voit des nations, à la base des confréries d’étudiants, à l’origine au XIIIeme siècle ne
sont pas institutionnaliser, les étudiants qui viennent du même endroit aide les autres, et aident à
payer les obsèques / entretenir la mémoire si meurt. Elles prennent le nom de natio car ça désigne le
groupe d’origine.

Ces natio sont des sortes de zone tampon pour les nouveaux étudiant, s’intègre à l’université en
1249, au nombre de 4 avec
-La nation française qui accueille tout les étudiants méditaréen
-Normand qui accueille les normands
-Piccarde qui accueille ceux qui parlent picard
-Anglais (qui devient allemand) accueuillant les allemands, les anglais, les scandinaves.

Dès 1237 ses nations ont des procureurs élu par la communauté. Comme ses nations accueuillent les
étudiants qui arrivent ne concerne que la première facculté, celle des arts. Mais elles deviennent des
formes de succursal de l’assemblé. Voir organigramme

Les procureurs, rêteurs et doyens sont l’incarnation des maitres et n’ont qu’un mandat exécutif, ceux
qui prennent les décisions sont la collectivité de l’assemblée générale.

Cas particulier du recteur, statut particulier car il est le représentant de toute l’université même s’il
n’a qu’un mandat exécutif, il est l’émanation uniquement de la faculté des arts. C’est le représentant
de la faculté des arts ET de l’ensemble de l’université. C’est un sujet de conflit institutionnel très fort
car la facculté des arts c’est les plus jeunes étudiants. De l’autre coté la facculté de théologie est plus
vieux, faut avoir au moins 35 ans, le doyen de théologie doit respecté l’autorité du doyen de l’art, qui
a souvent la moitié de son âge.

Le modèle bolognais : L’universitas scolarium

Point de départ dans les écoles qui se tranforme en université. Processus de transformation
institutionnel de Bologne est ammorcé dès 1155 grâce à l’Habita, comparable chronologiquement
avec Paris. De ses écoles apparaissent des nations, c à d des confréries d’étudiants essentiellement
sur l’origine géographique pour faciliter les échanges. Dans les années 1180-1190 première nation à
Bologne qui se distingue très vite en fonction de deux critères géographique essentiel : le fait d’être
sous juridiction de l’empereur, ou de ne pas être originellement sous juridiction de l’empereur, pour
des questions de périmètres juridiques : deux nations, ceux qui sont sous l’autorité de l’Empereur
dans l’église du nord de l’italie, les nations citramontaires, puis progressivement de la nation
citramontaine (toute la péninsule italienne), de l’autre coté ceux qui viennent d’ailleurs et qui sont
qualifié d’ultramontain, de nations ultramontaines. Processus qui se fait dans les années 1190-1195
et de façon différente à Paris on voit apparaitre l’emploi du terme université non pas comme
institution englobeant le tout (comme à paris) mais qui correspond à l’englobement de nation.

Les premières dénomination d’université à Bologne ce n’est pas une université avec des nations, mais
des universités correspondant à des regroupement de faction soit Italienne soit au delà des alpes. Il
n’y a donc pas une université à Bologne, mais deux immédiatement, celle des ultramontains et celle
des citramontains. Ces étudiants qui ont fait l’université ils étaient tous étudiants en droit, donc
quand ils sont transformé en université les université de Bologne ne sont pas multidisciplinaire mais
uniquement de droit. Processus de développement différent.

Les villes d’Italie se ligue contre l’Empereur, qui est obligé de signé une paix avec les villes italiennes,
la paix de Constance, menant à un clivage en Italie du nord entre ceux qui contenue à supporter
l’autorité impériale (les gibelins) contre ceux qui soutiennent le pape (les guelfes). Plein moment de
tension au moment où l’université de Bologne se transforme. Ceci a des conséquences immédiates
sur la façon dont l’université va organisé la relation entre les maîtres et les étudiants. Dans le droit il
y a deux types de droit : le droit romain, le droit canon.

Le droit romain c’est le droit impérial car la majorité du corpus de droit romain sont des lois
impérials. Autrement dit pour ceux enseigne, ils enseignent un droit de l’empereur / de l’empire,
dans une ville qui est sous domination politique guelfe (c à d du pape). Ce faisant les professeurs de
droit civil sont perçu par la ville de Bologne comme étant des partisans de l’empereur, ou au moins
un risque, car ils véhiculent des idées de souveraineté impériale. Ce faisant quand le conflit éclate, la
commune de Bologne contre l’autorité du privilège demande aux professeurs de droit de prêté
serment à la commune.

En 1182 est instauré l’obligation pour les professeurs de droit de prêté serment à la commune.
Conséquence : l’université est une communauté juridique qui repose sur un serment mutuel,
problème étant que les profs ont prêté serment à la commune, donc déjà engagé à un serment. Ils
ne peuvent donc théoriquement pas reprêté serment. Donc quand les universités apparaissent tout
ceux de la communauté prête serment, sauf les professeurs. On arrive à un schéma instutionnel où
les deux universités de Bologne sont d’une part uniquement de droit double, et sans les maitres.
L’université est donc une université d’étudiant. Schéma complètement différend et s’explique pas
une gestion administrative dans les mains des étudiants, eux qui organisent les examens etc. Et le
collège des maîtres sous autorité de la commune est employé par les étudiants pour venir enseigner
dans les université.

A l’université de Bologne on voit apparaitre en 1260 une troisième entité et qui est une troisième
université, qui concerne les arts et la médecine, cette fois pas basé sur la géographie mais sur la
matière suivie.

Diffusion des deux schémas, celui de Paris qui est adopté plus majoritairement adopté par le nord de
l’europe, ceux du sud de l’Europe le modèle Bolognais.

III) La diffusion des modèles universitaire au XIIIeme siècle

Jacques Verger fait la typologie des universités sur comment elles se sont construitent sur les 3
modèles. Il propose de différencier 3 types d’apparitions :
-Les université spontanée
-Les université nées de migration
-Les université créées / Plantées

Les universités spontanées c’est le cas des toutes premières que nous avons vu :
Paris/Bologne/Oxford, schéma instutionnel similaire : implantation d’école depuis le XIIeme siècle et
ce paysage scolaire subit une transformation scolaire progressive pour former finalement une
université. Il faut rajouté Montpellier car la ville se spécialise en droit et en médecine, lié que dès les
années 1130 on observe l’implantation de médecins à Montpellier qui commence à donner un
enseignement médical. Redécouverte d’une partie des écrits médicales grecques redécouverte par
des auteurs arabes. Enseignement suffisamment importante pour que le comte de Provence décide
en 1181 , Guilhem VIII décide d’accorder la liberté d’enseignement à tout médecin désireux d’ouvrir
une école à Montpellier. A partir des années 1180 des établissements médicaux fleurissent à
Montpellier jusqu’en 1220 où un légat pontificial qui passait par là, les médecins de Montpellier lui
adresse une demande, et le légat promulgue les premiers statuts de l’université de Montpellier qui
est conçu sur le modèle de Bologne c à d monodisciplinaire (école de médecine) il faut attendre 1289
pour voir apparaitre une seconde université, cette fois de droit.

Les universités nées de migrations , dans certains cas problème avec les autorités locales, provoquant
une fuite de la ville plutôt qu’une confrontation, donnant naissance à d’autres université en raison du
départ de la ville d’origine (groupe d’étudiants et maitre parti ailleurs temporairement, voir
définitivement). En 1209 confrontation Oxford bourgeois-étudiant, un petit groupe de maitre et
étudiants qui décident de partir à Oxford s’installer à Cambridge. Premières traces d’enseignement à
Cambridge c’est 1209, groupe venue d’Oxford qui s’installe et décide de doubler l’organisation
institutionnel d’Oxford dans un autre lieu. Son activité est reconnue en 1250 , mais n’est reconnue
par le pape qu’au début du XIVeme siècle.

On trouve exactement le même processus dans le royaume de France. Certains quittent Paris et
s’installe ailleurs, dans des zones connues pour les activités scolaire au XIIeme siècle : Orléans et
Angers. Les université d’Orléans et Anger sont la conséquence de la fuite de maitres et étudiants qui
vont s’installer ailleurs, et une partie ne retourne pas à Paris car depuis 1219 le droit civil est interdit.
En restant hors de paris ils peuvent étudier le drot romain. Activité de type universitaire attesté dès
les années 1230 à Orléans et Angers, mais reconnu comme tel par la papauté en 1306 et Anger en
1336. Université nait par migration de deux universités.

Même chose du coté de Bologne, où les conflits avec la ville vont encouragé des maitres et étudiants
à quitter la ville à 3 occasions : en 1215, ils décident de s’installer dans la ville d’Arezzo. L’activité
d’Arezzo va être très provisoire car elle périclite rapidement. Première tentative de migration. Le
schéma se reproduit en 1222 à Padoue, proche de Venise, université qui nait de la migration, une
migration bolonaise. En 1228 l’université de Verceil, université qui globalement n’a pas perduré très
longtemps.

Les université planté : Des universités qui sont des créations ex-nihilo à partir de rien, qui sont des
expressions d’une volontés souveraine. Pape / Roi qui décide de créé une université à cet endroit.
Quelques cas de figures, qui devient ensuite le cas général après le XIIIeme siècle. La première
université basé sur ce modèle c’est l’université de Naples créé en 1224, créé par l’empereur lui
même, Frédéric II s’installe dans le sud de l’Italie et part créé une capitale, de toute pièce à Naple,
quelqu’un qui a une conception de l’état impérial très moderne, il a compris qu’un état efficace est
un état qui utilise de droit et d’autres outils moderne, et pour ça il a besoin de gens qui connaissent
le droit romain. Il doit créé une capitale où les gens seront formé en droit romain pour ensuite
devenir officier pour l’administration impériale. Université qu’il créé comme une concurrente de
droit romain, qui est en zone du pape, un défis qui lui est fait.

Second exemple d’un PDV chronologique : l’université de Toulouse, Toulouse 1229 volonté
pontificale, en 1229 fin du conflit avec les comtes de Toulouse autour du phénomène hérétique des
Albigeois qui a donné lieu à plusieurs campagne militaire réclammé par la papauté mais organisé par
les Rois Capétiens, pour en principe réduire l’hérésie qui serait protégé par le comté de toulouse. En
réalité c’est élargir l’autorité capétienne sur le languedoc. Et la soumission du comté de Toulouse par
le comté de Meaux-Paris (1229). Dans le traité obligation de fondé une université à Toulouse, à sa
charge financière du comte de Toulouse. L’idée fondamentale est d’implanté un lieu de fondation
théologique en plein coeur pensée par l’église comme le foyer des hérésies par la prédication, en
formant les curés, etc.

Les universités ibériques, notamment en Castille où les seigneurs ibériques ont compris l’intérêt des
université dans la perspective de la reconquista. Reconquête de la péninsule Ibérique sur les
musulmans. Combat idéologique très fort, encourage la création d’université pour former les curés
prêtres etc. Première université: l’université de Palencra (1215), finalement institution qui fonctionne
moyennement, encourageant une seconde création qui est un grand succès : l’université de
Salamanque en 1218. Qui devient vite la principale université avant le règne d’Alfonse X de Castille,
qui lorsqu’il monte sur le trône décide de créé 2 nouvelles université en 1250 à Valladolid, et surtout
à Séville (1254). Il accorde la noblesse à ceux qui sont devenue docteur en droit.
Instrumentalisation des université par des seigneurs laïcs et les papes car instrument de diffusion du
savoir mais également de l’autorité

Changement d’un paysage culturel ou l’université n’existe pas, à en 50 ans l’université s’officialise,
s’institutionnalise, devient un outil de pouvoir pour les puissants. Succès assez immédiat, diffusion
relativement modeste, l’ensemble des universités du XIII siècle = une douzaine, mais au XVeme siècle
augmentation considérable qui aboutie à ce que toute l’Europe latine soit couverte d’au moins une
université.

Chapitre : Hiérarchie des savoirs et méthodes


intellectuels.
La scolastique a mauvaise presse à cause de l’humanisme, avec des tableaux déformé, négatifs.

La fondation du terme est en opposition à ce qui précède, en opposition au terme monastique. Le


pire pour Bernard de Clerboux pour les tenant d’un savoir fondé dans la lecture de la bible, etc, c’est
le brouhaha des écoles, d’être contredis. Ils passent leur temps à débattre, pas comme ça qu’on
comprend la parole divine, anti-intellectualisme. Ceux qui sont pétris d’orgueuil et font de la
“théologie”, au lieu de méditer sur la bible, car des gens comme Abélard commence à parler d’une
“science de Dieu”. Pire de l’orgueuil. Opposition qui se constitue entre les deux approches de la
science par excellence, la connaissance divine entre une part le monde monastique et le monde des
écoles. (Monasticus, scolasticus). Idée fondamentale que le savoir qui se construit sur le débat, la
dispute, la dialectique pour les scolastiques. Que le savoir se construit sur les doutes. La scolastique
est une remise en question de l’autorité savante en mettant au centre tout les cursus et méthode
irrigué par la recherche de savoir, une quête de vérité, fondé sur une forme de doute
épistémiologique.

I) Méthodes et cursus

Emploi du temps type d’un étudiant, qui suit un cursus à l’université de Paris au XIIIeme siècle et
poursuit un cursus complet, composé d’environs ⅔ du temps consacré à l’étude, et ⅓ à la vie
communautaire, à la litturgie, aux fêtes religieuses, etc. Cette vie universitaire n’est pas strictement
concentré sur les études. Les jours d’études sont appelé les legibiles = les jours où on lit. Si on
regarde l’emploi du temps type d’un séjour d’étude, ils sont constitué ainsi :

-Le matin, souvent autour de 8h, mais là encore conversion moderne car ce type d’horaire s’impose
au XIVeme dans les villes, donc en réalité commence selon l’heure sonné par les églises. Problème
étant que toutes les églises ont leurs propres horaires, pas un temps unifié. Commence par la leçon
ordinaire, leçon ordinaire que suit tout les étudiants et qui est réalisé par le maitre qui a la chaire, c à
d le maitre qui a la fonction d’enseigner, et la chaire le siège sur lequel il s’assoit pour faire cours.
Peut y avoir une ou deux leçons ordinaires le matin. Elles durent une heure, selon les prises de notes
d’étudiants : les reportationes, à partir d’elles on arrive à estimer au vue de la longueur la durée de
ce que devrait être une leçon.
-Puis arrive le moment de la mi journée et a lieu une leçon extraordinaire / cursive. Ce n’est pas le
maitre qui enseigne mais des étudiants avancé.
-Puis 3eme moment dans la journée : La dispute

Organisé de deux types de méthodes pédagogiques, ce qui relève de la leçon, la lecture, lectio en
latin, dans un second temps la disputatio.

2) La lectio, la parole solennel du maitre

Moment le plus solennel la leçon car c’est à ce moment là que le maitre en chaire transmet ses
connaissances, ou le contenue des livres sur les autorités. La leçon par principe elle repose sur un
acte de transmission de nature descendante. Les étudiants ont du mal à obtenir une véritable
bibliographie, mais à la fin du XIIIeme siècle se met en place un système de copie de texte : la pecia.
Des libraires assermenté sont installer dans le quartier universitaire et les autorités déposent chez
eux un manuscrit identifié des textes travaillé, manuscrit qu’on appelle l’exemplar, copies ensuites de
ses manuscrits. Trop chère pour la majorité des étudiants. Donc les libraires détache le manuscrit en
différents cahiers, cahiers mis en location, qu’ils louent pour une semaine, font leur copie, puis ils
rapportent ce qu’ils ont loué. Des listes étaient affiché sur les devantures de ses libraires. Cela a
permis de rendre plus accessif les textes pour les étudiants. Globalement l’accès est très contraint.
Donc le contenue des textes est donné oralement durant les leçons. Les maitres ne s’en contente
pas, ils commentent les textes en revenant sur un terme, en l’expliquant, donnant des éléments
problématiques du textes, une forme de lecture commenté.
La particularité de la leçon du maître c’est qu’il n’y a pas de classe de niveau, tous vient participer à la
leçon du maitre, qu’on soit étudiant nouvellement arrivé ou qui a obtenue sa license. Pour les
étudiants les plus avancé c’est bien plus simple que pour les nouveaux.

Ce met en place la lecture extraordinaire cursive, leçon pas mettre en place par le maitre de chaire
mais par les étudiants les plus avancés vers les leçons les plus jeunes. Pour faire une leçon
extraordinaire il faut être bachelier, les notes retrouvé sont sur parchemins, mais la majorité a été
écrises sur cire.

Trois de type de dispute sont pratiqué à l’université :


-Débat contradictoire dans le but de mobiliser les arguments des autorités pour répondre à une
question et d’essayer de formuler des réponses. La question dialectique est un examen pour savoir si
un étudiant en fin de cursus peut avoir son grade
-La dispute scolastique en format scolaire transforme cet outil en outil de réflexion. Une dispute
scolastique est organisé sous l’autorité d’un maître, un maître va posé une question : la quaestio, et
cette question il va la soumettre à un étudiant qui va y répondre, et il va avancé des arguments. Il
avance des arguments pro (dans un sens), il porte le nom d’opponens (il avance les arguments). Le
maître choisi un second étudiant, en avançant des arguments contradictoire, il avance les arguments
contra, il porte le nom de respondens (il répond). Une fois que le débat a eu lieu, le maitre réuni les
arguments et va proposé sa prore solution, la solutio, ou la determinatio. On arrive à la salutio ou
determinatio, ou alors la refutatio
-La dispuste quadlibétique, une dispute qui porte sur tout et n’importe quoi. Tout le monde peut
venir voir le maître et lui posé une question, et il va essayé d’y répondre. Assez drôle car les étudiants
peuvent poser des questions sortant du cadre académique.

Examen de deux natures : l’un sur la bonne moralité de l’étudiant, qu’il a bien suivie les cours, bien
prêté serment.

Une fois bachelier on peut participé aux disputes, après avoir participé à cela pendant au moins trois
ans comme bachelier, il peut passé la Licence. La licence, examen le plus important où l’on vérifie les
bonnes moeurs, et deux types d’examen : une dispute et il doit faire une leçon sur un thème
déterminé. La licence acquise permet d’aller à la faculté des arts, leçon inaugurale : la maîtrise,
permet d’être intégré au rang des autres maîtres. L’étudiant arrivé à 14/15 ans il fait environs 6 ans
d’études à la faculté des arts, car on ne peut obtenir le grade de maître qu’à 21 ans. Une fois devenue
maïtre des arts on peut ensuite faire un cursus complémentaire dans l’une des facultés supérieur.
Régime similaire, on fait des leçons ordinaires, extraordinaires, et enfin on peut devenir maître. Le
cursus complémentaire est plus long : au moins 6 ans. On est docteur en décret / en médecine
autour de 27-28 ans. Le plus long étant la faculté de théologie, décomposant chaque étape du
cursus. Avant de pouvoir devenir bacchelier il doit suivre les leçons ordinaires, extraordinaire et les
disputes pendant 7 ans.

Au bout de 7 ans il peut obtenir le premier grade de bachelier : bachelier biblique. Maîtrise
suffisament les livres bibliques pour faire un tutorat sur la bible. Il doit faire ceci pendant deux ans.
Au bout de deux ans il peut devenir : bachelier sententiaire, il ne se contente plus seulement de
leçon de la bible, mais fait des sentences pendant 2 ans. Ensuite il devient bachelier formé, là il peut
faire des leçon extraordinaire et peut participer aux disputes et au bout de 3 ans comme bachelier
formé il peut prétendre à la licence. Le temps pour faire une étude de théologie c’est 14 ans. Et
impossible de devenir maitre avant 35 ans.

Les cursus sont aussi long : difficulté d’accès au livre, le premier outil de travail c’est d’abord la
mémoire, on apprends tout par coeur. Un bachelier biblique connait presque la bible par coeur,
sentencier les sentences par coeur. Le travail étant majoritairement un travail de mémoire. Cela
nécessite un temps pour ingurgiter tout ça, explique que les manuels travaillent beaucoup sur la
mnémotechnique (créant des erreurs), cela a une corrélation immédiate : la difficulté d’accès aux
grades, est qu’on a une idée sur le taux de réussite ? Pas de série statistique, de matricule, de registre
avant le XIVeme siècle, ou ce mette en place les registres de matricule. Incapable de donner des
résultats statistiques précis. En revanche on a des registres de matricules pour les universités
allemandes qui disposent de licence d’Heidelberg dès 1386 jusqu’à 1450 où on peut observer le
parcours des étudiants. L’université est basé sur le modèle parisien.

En première année ceux qui arrivent au tout premeir grade, bacchelier de la faculté des arts : 27% de
réussite. Sur ces 27% un certain nombre continue. De la somme d’inscrit initiaux 9.5% finissent le
cursus de la facculté des arts. Certains continuent, ceux qui atteignent le grade de maitre en droit
sont 2%, ceux qui atteignent le grade de maitre en théologie c’est 0,5%.

La raison de cette baisse est déjà la difficulté technique, puis la longueur, le taux d’abandon
s’explique qu’une fois maitres dè arts on peut obtenir une charge ecclésiastique, et donc des
revenues pour étudié. Mais avant ça pas de revenue, donc compliqué pendant 5 ans. Demande de
l’argents à leurs parents, trouve du travail comme percepteur.

II) Des arts libéraux à la philosophie

La faculté des arts reprend le vocable des arts libéraux, les arts libéraux sont en faites une
organisation du savoir qui n’a pas d’origine spécifiquement médiéval et n’est pas non plus l’héritage
d’une culture spécifiquement chrétienne. Forme d’héritage des savoirs qui est antique.

Comment ses disciplines du savoir antique sont intégré dans un schéma pédagogique chrétien ses
displines du savoir.

1) Les arts libéraux comme outils pour la connaissance de Dieu

Arts libéraux = Trivium (art des mots : grammaire, rhétorique et dialectique), Quadrivium (art des
nombres : arythmétique, géométrie, l’astronomie et la musique). Schéma d’organisation transmi au
monde médiéval par des auteurs antiques, en particulier par deux auteurs : Boéce, auteur d’une
réflexion sur le savoir de la consolation de la philosophie, forme d’exercice pour présenter les
différentes matières de la philosophie. L’autre grand auteur lui aussi du Veme siècle : Martianus
Capella, qui a écrit Les noces de Philologie et de Mercure, écrit sur un mariage entre deux personnes,
et il décrit le cortège de Philologie c à d les différents corpus de la philologie. Deux textes qui ont
transmis ce savoir antique au moyen-âge. La réception médiévale de ce savoir passe en partie par
l’influence de personnages comme Saint-Augustin qui explique que même si c’est des savoirs païens
ce sont des savoirs utiles car ils aident à mieux comprendre les dessins de Dieu. Cette idée est très
reprise au XIIeme siècle par Hugue de Saint-Victor, auteur vers 1130 du premier manuel pour
étudiant, ou considéré comme tel : Didascalicon et qui consacre des parties aux arts libéraux,
expliquant que la théologie est ce qui a de plus important, mais pour comprendre les subtilité il faut
savoir parfaitement comprendre la langue de la bible. Donc il faut pour ça connaitre l’art des mots,
donc le trivium. Pour comprendre la volonté divine, sachant que dans la bible il y a des chiffres
partout, pour ça il faut avoir le bagage nécessaire : le quadrivium. Il faut donc étudier ses disciplines,
il érige les arts libéraux en discipline préparatoire aux autres disciplines supérieur.
2) Le XIIIeme siècle : le triomphe de la philosophie

On retrouve des écrits antique, mais à partir du XIIIeme siècle dans le corpus du monde antique avec
les traductions viens une grande partie de nouveaux textes grecques, notamment Aristote. La
pénétration de la pensée Aritotitienne va complément réorganiser les savoirs.

C. La réalité de la philosophie et la théologie

Le rôle de la lecture d’Aristote est fondamentale dans les écrits de la faculté des arts, menant à une
revendication d’une forme d’autonomie intellectuel. De ce point de vue les textes d’Aristote qui est
étudié : la métaphysique d’Aristote, il commence par une proposition qu’il discute, dans la
métaphysique la phrase est “L’homme désir par nature savoir”, elle pose un vrai problème
théologique, car dans la conception chrétienne du savoir, le savoir n’appartient pas aux hommes,
mais à Dieu. L’homme est le réceptacle du savoir qui vient de Dieu. Aristote remet en question le lien
avec Dieu, et évoque la nature de l’homme. Cette phrase pour les philosophes constituent un
argument pour étailler le fait qu’il existe un double régime du savoir. Un savoir divin et un savoir
humain.

Aristote dans son traité sur l’âme De anima, pour lui l’âme meurt avec le corps, à l’inverse de ce que
pense les chrétiens. Cela va trop loin pour les théologiens et dès 1210 l’ouvrage est interdit en
enseignement. Les status de Robert de Sorbon rappel cela.

Boèce de Dacie écrit : Doctrine de la double vérité : vérité théologique établie par Dieu, qu’on peut
saisir que par la théologie. Il y aurait un second régime de vérité indépendant, autonome, la vérité
humaine qui n’a pas besoin de dieu : La philosophie. Ce livre est reçu très vite comme dépassant les
bornes et est condamné. Une première fois en 1270, Etienne Tempio condamne les maitre qui
enseigne cette doctrine et pointe 13 affirmations, thèses, qui sont condamné. Parmi ses maitres il y a
évidemment Boèce de Dacie, et son camarade Siger de Brabant, maitre de la faculté des arts.
Première condamnation de la part de l’évèque apparait pour les maitres des arts comme une
tentative par l’église d’imposer une forme de contrôle du savoir, ils réagissent donc en élisant un
nouveau recteur (représentant de la faculté des arts, et de toute l’université) qui élit Siger de
Brabant, qui a également autorité sur les théologiens. En 1277 les théologiens font pression sur
l’évèque Etienne Tempier obtiennent une vaste condamnation : 219 thèses où tout y passe. Là un
tour de vis théologique, les maitres doivent s’exiler, moment important car on fixe la théologie au
contrôle, sous autorité des théologiens. Tournant institutionnel et intellectuel, reprise en main dans
les savoirs, volonté de soumission de la philosophie à la théologie.

III) Distinction entre la faculté des arts et les 3 grandes facultés dites supérieurs

1) De la Sacra pagina à la théologie

On parle de science divine dans la formation des université, initialement discipline qui se consacre
presque exclusivement à la lecture de la bible. C’est pourquoi d’ailleurs on parle moins souvent de
théologie que de tâche sacré. Travail d’un commentaire de la bible et d’un commentaire très littérale.
Cela se fait à travers des sentences = phrase courte qui vise à préciser le sens d’un mot dans un texte
biblique. Une grande partie du travail théoligiens et d’agrémenter cette lecture de la bible de
commentaire littéraire, de ses serments, et en même temps des éléments qui aide à comprendre le
sens profond du texte. Véritable révolution épystémiogloique de la science divine au cours du milieu
du XIIeme siècle et fonde durablement la manière de faire de la théologie. Le terme se répand à
cette époque. Faire entrer la logique et dialectique pour expliquer les dessins de Dieu. A ce moment
là on voit une forme plus structurer : la théologie, fondé à la base sur l’explication complète des
textes bibliques qu’on appelle l’exégèse. L’un des premiers à définir des méthodes exégétique précise
c’est Hugues de Saint-Victor dans son didascalicon (l’art de lire) en 1130, il définit la méthode de
lecture, et défini les 4 sens de l’écriture. Pour lui faire l’exégèse c’est être capable de révélé les 4 sens
de l’écriture
-Le premier sens c’est le sens littéral, historique
-Le second la lecture spirituelle, qui se distingue en différent niveaux de sens caché :
-La lecture morale/tropologique, qui est un guide appuyé sur l’expérience historique de la
bible qui vise à suggérer le bon comportement chrétiens.
-Le sens allégorique : Il faut lire ce que dis la bible dans une perspective de renforcement de
l’église.
-La lecture anagogique : quelqu’un qui a réussi à comprendre tout les autres type de lecture,
qui est sur le chemin de la vrai foi, sens caché.

Synthèse de toutes les sentences par Pierre Lombard qui vit vers 1100-1160, rédige cette grande
synthèse qu’on appelle : les 10 livres des sentences vers 1155-1157. Les sentences s’imposent comme
l’exercice d’aprentissage de la bible, et au sein de l’université s’impose comme le manuel de
théologie de base. Les sentences sont tellements importantes qu’elles sont directement intégré aux
manuscrits bibliques. La glose : commentaires qui accompagnent le texte, qui vise à en précisé le
sens. Deux types de gloses : en tout petit entre les lignes bibliques, et la glose qui se trouve autour.
La glose interlinéaire, entre les lignes, souvent courte, tiré des sentences, qui visent à définir le sens
du mot, et la glose marginale c’est une glose qui vise à exprimer le sens du passage et à creuser les
différents sens de l’exégèse, au point que la copie de bible sans glose sous Innocent III est devenue
interdite, pour ça que l’on appelle la glose ordinaire.

Au XIIIeme siècle elle doit systématiquement être accompagner de la glose pour éviter que les
lecteurs fassent des erreurs. Passe de la sacra pagina, à la théologie.

Bible et sentences de Pierre Lombard.

Seconde discipline avec une transformation comparable : les droits, le droit canonique et le droit
romain. Deux corpus différents, étudié de façon séparé ou complémentaire. Les conciles qui décident
du droit canonique. Les décisions prisent dans les conciles sont des décrets ou de canon, d’où les
deux noms du droit canonique/ le décret. Les conciles qui prennent des décisions il y en a depuis le
premier concile, sorte d’accumulation, rendant compliqué son application jusqu’au XIeme XIIeme où
on organise tout ça.

Certains juristes ont essayé de créé des compilations de droit, où la logique n’était plus de mille
feuille historique, en essayant de mener à des pensées thématique, l’oeuvre gigantesque au droit
canonique c’est l’immense corpus réalisé par un maitre de Bologne : Gratien, qu’on appelle le décret.
Il réunit 4000 canons, mais va construire son oeuvre pour qu’elle soit utile, donc en faisant des
entrées thématique en fonction des cas à traité. Oeuvre monumentale qui s’impose comme
l’ouvrage de référence dans les travaux de droit canon.

Collection de lettres de décisions pontificales et à partir du XIIIeme siècle, les bulles papales pour
créé un corpus de décisions du papes, corpus de décret pape.

Droit commun rénové par l’empereur Justinien : Le corpus juris civilis (le corpus de droit civil), dont
une grande partie se fait par la jurisprudence, aboutissant à la formation de 4 grandes sommes : le
code justinien, les lois impériales jusqu’à justinien, le digeste compilation de la jurisprudence, les
institut qui sont une sorte de manuel de droit pour étudiants, les authentiques : les lois impériales
supplémentaire. Ce qui est redécouverte au XIIeme siècle François Accurse
La médecine : Particularité science méprisé car pas juste une science théorique, mais science de la
pratique, pratique qui est corporelle. Être médecins c’est touché les corps, les humeurs, se salire, de
fait dans la conception des disciplines hérité en partie de l’antiquité, plus une science théorique mais
aussi pratique, ce qui est pratique est dévalorisé. La médecine souffre d’un double domaine, rendu
moins noble car très pratique. Les grands saavant de la médecine ont essayé de rendre ça noble, la
médecine étant d’abord l’étude de la phisiologie. Fondé dès le XIeme siècle en Italie du Sud, à
Salerne et au XIeme siècle un des grands savants de Kairoyan (Maroc) a amené avec lui de nombreux
textes grecques, et parfois de médecins arabes qui circule et vont constitué le socle des
connaissances médicales réunient sous un terme : le petit art. Collection de texte. La révolution de la
médecin a lieu au début du XIVeme siècle et a lieu en particulier grâce à la découverte de ce qui va
être la référence fondamentale dans la médecine : cette somme médicale, réalisé par le médecin
persan Ibn Sina, le canon commence à circulé dans les université, car transforme les disciplines en les
abordant non pas juste par le corps, mais par la thérapeutique, pas juste la science du corps mais
aussi du traitement des malades. Le but étant de soigner les maladies, passe d’une science
thérapeutique, qui soigne les corps, réintroduisant l’aspect pratique. L’un des plus grands médecins
au début du XIVeme Arnault de Vileneuve écrivait dans un de ses traités c’est que la médecine est
une double science : Doctrina Cognitiva, et la doctrina operativa. La dissection est autorisé pendant
la période médiéval, dès 1315 pour observer les mécanismes du corps. Stage pratique à l’époque. La
médecine de Molière ne s’inscrit pas dans la continuité de la médecine médiéval

Dénominateur commun : invasion de la dialectique qui découle à la confrontation des contraires,


typique de la manière de pratiqué le savoir, chose qui s’impose jusqu’à la réforme napoléonienne de
l’université.

Ces savoirs, enseigné ici ce sont largement des compétences que les détenteurs de grades
universitaires peuvent faire valoir hors du monde académique, se voit beaucoup à partir du XIVeme
siècle : examen de type scolaire qui deviennent très médiatiser, on voit des grands banquets. On voit
dans ses administrations des compétences scolaires utilisé par les officiers. Colonisation au cours des
siècles des arcanes des pouvoirs par ceux passé par les université, soutenue par la papauté car à
partir de 1378 le pape Clément VII …

La culture courtoise et le chevalier lettré


Le terme de chevalier lettré viens de Martin Aurell qui cherche à déconstruire l’image d’une classe
chevaleresse militaire, ignare étrangère au lettre et essentiellement occupé les banquets

Jean de Salisbury, Policraticus (1155) : écrit que tout les chevaliers autour du Roi sont des crétins
illettrés, formule assez sévère : qui pourrait donc demander à un illettré dont le devoir est de
connaitre les armes plutot que les lettres de rédiger sa profession : comment ça se fait que ses
ignorants ont le pouvoir ?

Une chevalerie illetré, brutale, ignorante, est toujours construite par les mêmes auteurs : des auteurs
écclésiastiques, des clercs savants, clairement une construction d’un modèle repoussoir et qui est
l’aristocratie militaire, jeu de concurrence des pouvoirs. L’affirmation d’un savoir lettré se dispute
entre ceux qui aspirent avoir l’autorité (les clercs) ceux qui ont la potestas (les militaires) les premiers
fondent leur légitimité sur le savoir, et nie que l’aristocratie militaire puisse avoir une légitimé
suffisante car illettré. Construction d’un modèle de l’aristocratie guerrière. Vise à déligitimer tout
savoir militaire. Si on les regarde bien fasse à une catégorie sociale qui a formé des formes de
cultures propres, la culture courtoise, des littératures savante avec codification littéraire, poésies,
chants, mais l’essentiel de cette culture est produite en milieu laïc, en langue vernaculaire, vulgaire,
pas en latin. Hors pour les clercs ce qui sont lettré ou non c’est la maitrise du latin.

Culture chevaleresque contre culture aristocratique

Les critères culturels participant à l’identification : simplement une culture de nature aristocratique,
qui concerne une frange unique de la société que l’on pourrait rapproché de la noblesse, où est
qu’elle fonde des repères, des phénomènes, des formes culturelles que l’on rapproche de la
chevalerie.

La culture chevaleresque c’est car la chevalerie (culture) ne doit pas être confondu avec la noblesse
(état social)

1) La chevalerie comme culture commune

Une des thèses issus des thèses de Georges Duby, chevalerie qui serait appararut au tournant du
Xeme XIIeme siècle était un groupe sociale qui aurait émergé au coeur de la période féodale. Une
nouvelle catégories sociale de petits officiers, des comtes locaux, qui se serait attribué le pouvoir
pour eux même, des paysans aisés des aleutiers avec suffisamment d’argent pour acheter un cheval,
des armes, des enfants cadets de la petite aristocratie et que ces individus se serait mis au service
des seigneurs pour faire usage de la force armée pour contraindre, et donc servir le pouvoir féodale
des seigneurs. Groupe social qui se reconnait dans le fait d’être la suite armée du seigneur, qu’on
appelle progressivement la chevalerie. Première tentative de définir ce qu’étais la chevalerie a été
ensuite très critiqué, parce que la où Georges Duby voyait une forme de cohésion sociale qui se font
appeler chevalier. En réalité aucune unité sociale sur qui se fait appeler chevalier. A défaut de pouvoir
définir la chevalerie comme un groupe social mais avant tout comme un groupe culturel. La
chevalerie n’est pas issus d’une transformation ou l’apparition d’un groupe particulier, mais lié au fait
que des individus d’origine souvent varié, se sont appliqué à adopté un mode de vie, à se reconnaitre
comme chevalier et se faire appelé ainsi. Autrement dit la chevalerie est moins un groupe social
qu’un groupe constitué d’une culture commune. On est chevalier car on se fait reconnaitre comme
tel. Durant la période médiéval les médiévaux eux mêmes sont scrupuleux à distinguer la chevalerie
d’autre groupe sociaux comme la noblesse. Pierre de la Vigne, conseiller de l’Empereur Frédéric II
écrivait dans la première moitié du XIIIeme siècle : la noblesse se transmet par descendance, mais
pas la dignité de chevalerie. Distinction claire entre un groupe sociale basé sur l’hérédité (noblesse).
En revanche pas la chevalerie qui est une dignité, qui s’acquiert. Dignité qui s’acquiert, forme de
culture commune vers la fin du XIeme début du XIIeme siècle. Grande partie du vocabulaire propre à
la chevalerie on le voit apparaitre dans ce qui constitue le tout premier texte narratif en langue
vernaculaire : la chanson de Roland (v.1100), où on retrouve du vocabulaire qui devait déjà circuler à
l’oral, des termes comme chevalier, chevalerie, cortois (courtois), et aduber (adouber). Tout ses
termes produisent une sorte de lexique, sémantique du mode de vie chevaleresque, largement
véhiculé par cette littérature courtoise. Littérature presque identitaire, littérature autoréférenciel.
Littérature courtoise en langue vernaculaire témoigne de l’affirmation de cette culture avec son
propre vocabulaire, sa propre langue. Ce qui est intéressant c’est que d’un point de vue sociologique
on a du mal a définir ce qu’est la sociologie. Culture qui a connu un très grand succès, car à partir du
XIIeme siècle les nobles issus eux mêmes des princes, investissent complétement la culture
chevaleresque. Au point qu’il y a même une tentative de la haute noblesse d’acquérir la culture de la
chevalerie pour en faire un domaine qui leur est propre. Moins la qualification d’un groupe social
spécifique, que culturel. Sont chevalier ceux qui participent, font vivre, cette culture commune.
2) Une éducation et une culture avant tout guerrière

La référence commune pour ce groupe culturel est la guerre. D’ailleurs un des premiers traité
d’éducation qui cherche à définir la culture chevaleresque on le doit à un savant aragonnais : Pierre
Alphonse, auteur d’un ouvrage qui s’appelle la Discipline de Clergie, dans les arts chevalerie il y a 7
disciplines (comme 7 arts libéraux) : l’équitation, la nage, le tir à l’arc, la lutte, la fauconnerie, les
échecs, et la poésie. Programme intéressant car il y a les arts de la guerre, mais aussi les jeux de
société et la poésie.

Les arts de la guerre : l’éducation des jeunes chevaliers s’appuient sur la littérature autoréférenciel
chevaleresse. On peut s’appuyer sur l’un des romans courtois qui en le Lancelot en prose qui est une
oeuvre anonyme, rédigé dans les années 1220-1225 accorde un très long passage sur l’éducation de
Lancelot et décrit les étapes de l’éducation de ce jeune chevalier qui est donc élevé par la dame du
lac, Ninienne, éducation qui se fait en plusieurs étapes :
-La première est le temps d’une petite enfance jusqu’à 6-7 ans ou l’éducation est strictement encadré
par le milieu féminin, la mère, la nourrisse, la tante. Le jeune garçon durant ses premières années vit
avec les femmes dans le gynécée (chateau / habitation), premier rudiment d’éducation déjà tourné
vers l’art de la parole et l’art de la lecture. On a conservé des jeux / objets destiné à faire apprendre
la lecture aux petits enfants. Apprentissage de lettres de l’alphabet, des contines et des mots en
latin. Pas du tout une éducation qui tourne le dos aux lettres, au contraire.
-Il est vrai cependant qu’à l’âge de 7 ans cette première éducation féminine et lettré laisse place à
une éducation masculine et militaire. Il est pas rare qu’à l’âge de 7 ans on confie l’enfant à un parrain,
souvent l’oncle maternel qui devient l’éducateur du jeune enfant. Commence comme page,
fréquente les milieux chevaleresque, s’occupe du cheval. Certains de ses oncles veillent à donner une
éducations complémentaire et lettré, parfois en mobilisant des précepteurs qui vont permettre
d’apprendre à lire à ses jeunes adolescents destiné à devenir chevaliers
-A partir de l’âge, variable, autour de 12 ans et l’entrée dans “l’adolescence” plus enfant, mais pas
adulte, la jeunesse, et être jeune dans la société médiéval c’est pas une question d’âge mais qu’il
n’est pas installé (dans une seigneurie par exemple). Guillaume le Maréchal est jeune jusqu’à 40 ans.
On passe de page à écuyer, charger de l’écu, donc des armes du chevalier, on l’accompagne et on
s’occupe de ses armes. Là que la formation militaire aux armes commence. On peut faire appel à des
maitres d’armes, on s’entraine.Par exemple avec la quintaine (manequin sur lequel on charge pour
s’entrainer), phase d’entrainement à la lance, l’épée, à l’écue, accompagnement du chevalier,
formation au contact de la vie militaire a pour fonction d’arriver à accéder au statut de chevalier, et là
ça se produit dans une cérémonie, un rite de passage : l’adoubement. Là encore c’est un rituel qui se
complexifie avec le temps. La tapisserie de bailleux, réalisé autour de 1077 raconte la conquête de
l’Angleterre par Guillaume de Normandie, avec la bataille de … Moment qui est une simple remise
des armes, on remet les armes à quelqu’un de suffisamment préparé au moment d’aller sur le champ
de bataille, pour qu’il aille combattre. Au XIIeme siècle cérémonie bien plus solennel qui intervient à
un âge variable, entre 15 ans, mais généralement 18 ou 20 ans, et ce qui reste une remise des armes.
Heaume, casque remis, écu (avec blason seulement au XIIeme siècle, car les casques fermé
permettent pas d’identifier qui sont ces gens), haubert (tunique renforcé en plaque mettalique, puis
de la maille), la lance, l’épée. Panoplie qui fait la tenue du chevalier, mais ce qui distingue
fondamentalement du chevalier de ceux qui n’ont pas cette dignité : les éperons, éperons du
chevalier, sont en or. Les écuyers peuvent monter, combattre, mais leurs éperons ne sont pas en or.
(nom de la bataille des éperons d’or). A partir du XIIeme siècle, seconde moitié du XIIeme siècle, un
certain nombre de coutume qui vise, qui tendent à faire converger à imposer l’adoubement fait avant
un âge révolue. Le cas de deux coutumes : les usages de barcelone (1150), l’autre la coutume du
Hénault (1200) établissent qu’un jeune aristocrate qui aurait fait sa formation de chevalier, s’il n’est
pas adoubé avant 30 ans, il perd son statut et est relégué au rang de simple paysan. Similaire au
XIIIeme siècle si on veut éviter certaines taxes, il faut être adouber avant 30 ans. Plus en plus dur
d’être chevalier tôt, car ça coûte de plus en plus chère. Durant la guerre de 100 ans plus d’écuyer que
de chevalier, car ça coûte cher l’équipement.

Culture de la prouesse sur le champ de bataille, qui se traduit d’ailleurs dans une forme particulière
de la chevalerie. Petit livre de Georges Duby le meilleur chevalier du monde : Le tournois. Le tournois
chevaleresque au XIIeme siècle c’est la compétition de la guerre, on va sur un champ, avec “deux
armés” dont le but est de capturer ceux de l’autre camp, qui doivent racheter la rançon (chère) tout
l’argent est ensuite dépensé pour nourrir et boire tous ensemble (gagnant et perdant), forme
d’entrainement pour être efficace à la guerre, forme de sociabilité propre à la sociabilité
chevaleresque. Autre forme de répétition de la guerre c’est la chasse, rite aristocratique par
excellence car on établie des tactiques d’encerclement etc.

Les banquets aristocratiques dans le chateau, donc vivre courtoisement c’est participé à celà. La
référence guerrière est fondamentale. Est que pour autant nous sommes faces à des guerriers
illétrés?
3) Y-a-t-il des litterati chez les chevaliers ?

Certains ont suivie des études poussées. Première chose qu’on remarque c’est qu’un bon nombre de
chevaliers ont connu des études scolastique, en particulier monastique (à partir du XIeme siècle plus
un lieu d’éducation, sauf pour l’aristocratie militaire), dans les familles princières, le futur roi Louis VI
a été placer par son père au monastère de Saint-Denis auprès d’un précepteur, qui deviendra
conseiller et régent du royaume : Suger. Région de l’Artois, des Flandres, grande quantité de chartes
où l’on voit les familles aristocratiques confié leurs enfants à des monastères, pour qu’ils reçoivent
une éducation choyé, contre une partie des terres qui sont légué au monastère. Ces gens sont les
nutriti nourrit physiquement et spirituellement. L’idée que des chevaliers soit lettré n’est pas une
idée absente des sources : le cas de Pierre Abélard écrit dans son autobiographie, lui fils de seigneur
de bretagne, “mon père avant de revétir les insignes de la chevalerie avait acquis quelques
connaissances dans le domaine des lettres. Il dût à cette expérience un goût prononcé pour les arts
libéraux, et formera ses fils aux arts des lettres avant les arts des armes”. Formation pas strictement
tourné vers le seul métier des armes. Les traités chevaleresque donnent une grande part à l’étude
des lettres. Le bon chevalier doit géré les 7 arts libéraux comme les 7 arts de la guerre. Ce traité
d’ailleurs de Pierre Alphonse est traduit rapidement en langue vernaculaire, non pas en latin. La
plupart des traités de l’éducation chevaleresque insiste que le bon chevalier doit savoir lire et écrire,
un peu de latin mais surtout sa langue maternelle. Culture fondamentalement savante, qui a des
codes, des propriété littéraires précises, avec des connaissances pointue en langue vernaculaire.

II. La culture courtoise entre littérature et oralité

En effet cette culture courtoise a pour particularité le fait qu’elle est véhiculé dans la langue parlé par
cette aristocratie chevaleresque, c à d la langue vernaculaire. On a la qualifie de courtoise, car c’est
une culture qui se développe dans les cours des seigneurs. Culture courtoise culture
fondamentalement de la performance. Culture de la performance parce que le chevalier doit
s’illustrer sur le champ de bataille par des beaux fait, il doit aussi s’illustrer à la cours par la maitrise
des règles de la culture courtoise. Cette culture se manifeste par l’oralité.
1) La sociabilité au chateau

Une des images d’épinale dommageable pour la culture courtoise, créé par les romantiques et les
romans de capes et d’épées puis les films, c’est de présenter cette culture courtoise comme une
culture de professionnel du divertissement que l’on qualifie de “troubadour” ou “trouvers”. En réalité
les troubadours et les troubers sont rarement des professionnels de la distraction, et sont
généralement des seigneurs eux même. Le premier des troubadours est sans doute l’un des plus
grand seigneurs de la fin du XI-XIIeme siècle : Guillaume IX d’Acquitaine (règne de 1071 à 1127) se
présente comme le premier troubadour, lui qui réuni à sa cour de Poitier la fine fleur de la chevalerie
de l’ensemble de son domaine lors de grands banquets dans lesquels il se met en scène en train de
déclammer chanson et poèsie. Apparition des aula (grandes salles dans la cour) où a lieu des
banquets, des fêtes, symbole du pouvoir : nourrir les gens qui dépendent de nous. Il réuni ses
vassaux dans des grands banquets, et se met en scène dans le prolongement de la performance
militaire sur le champ de bataille et littéraire devant la cour. Se développe dans la route de Guillaume
IX.

Les études faites sur les troubadours, appelé aussi trouvers, jongleur (de mot) et ménestrel. Sur la
centaine de troubadour du XIIIeme siècle recensé, la moitié (49) sont issus de la noblesse. 24 sont de
la haute noblesse. Parfois de la plus haute noblesse. Il a les seigneurs de Blay, d’Auvergne, de
Clermont, d’Orange. Aussi 13 qualifié seulement de chevalier, donc qui ne sont pas seigneur et qui
n’ont pas de seigneurie. Ils sont donc “jeune” médiévalement parlant, dans la quête de trouver une
seigneurie, et un mariage.

Aliénor d’Acquitaine introduit la culture courtoise dans la cour capétienne, et durant son second
mariage elle fait de la cour d’Angleterre l’une des cours les plus intellectuels d’Europe. Le récit
Arthurien est fait dans l’entourage plantagenêt.

Apparition de la cour de Champagne, de grands auteurs comme Chrétien de la Troy, participe à


l’activité littéraire de la cour du comte de Troy.

2) Les catégories de la culture courtoise

Seul source qu’on a sont écrite, mais double travers : la culture courtoise est une culture de la
performance, donc de l’oralité. La renommer des grands troubadours sont leur capacité orale à
improviser, construire des choses nouvelles, donc on y a pas accès. On a accès aux textes, au poésie,
uniquement par écrit, généralement postérieur chronologiquement. Et par ailleurs ça a tendance à
apauvrir le contenue de ce que l’on étudie.

Pour autant on peut voir deux grandes catégories de la culture courtoise : en langue d’oc on voit
apparaitre la canso. Il s’agit souvent de courts poèmes, qui excède rarement 40 à 60 vers et destiné
strictement à être chanter. Verser, rimé et le thème est presque toujours le même : des champs
d’amours. Toute la spécificité de la canso est qu’il y a un trâme de départ, et le bon troubadour est sa
capacité d’improvisé à partir de cette trâme, les amplifiés, pour arriver à un résultat nouveau.
Renommer le chant courtois. Destiné à la performance

La seconde grande catégorie : la chanson de geste c’est cette fois des textes vernaculaires bien plus
long à l’origine pensé et écrit pour être dit, versifié et le thème qui se développe est moins un thème
autour de l’amour, mais le récit de haut fait guerriers. Se développe autour d’un nombre de récits qui
puisent dans des héros mythiques ou quasi mythiques, et vont constituer trois grand corpus littéraire
désigné sous le nom de “matière” :
-La matière de France, inauguré avec la chanson de Rolland en 1100, composé d’une quarantaine de
texte qui tourne autour de héro plus ou moins proche d’eux, d’abord Charlemagne (forme de héro
parfait), puis Guillaume d’Orange.
-La matière de Rome, tout les romans qui vont chercher dans les thèmes antiques, des héros dans le
passé mythique. Le roman d’Alexandre, le roman de thèbes, le roman de Troy entre autre. Thèmes
anciens pour les transformer en romain chevaleresque
-La matière de Bretagne, tout le mythe Arthurien.

Arthur : trame historique de ce personnage, qui apparait dans des chroniques galoises depuis le
VIIIeme siècle, avec des noms variables, probablement le personne d’Arthur n’a pas dû exister, sans
doute le rapprochement de plusieurs personnages qui eux ont exister, et la personne qui a été la
matrice est sans doute un ancien chevalier romain : Ambrosius Aurelianus dont la chronique raconte
qu’il est victorieux d’une grande bataille contre les saxons, bataille au mont Badon, archéologie qui a
montré des traces d’une bataille qui a permis de daté à la fin du IVeme siècle. Ce chevalier romain
aurait tué à lui seule des centaines de saxons et sauver l’image de la sainte vierge, et en ça il aurait
été élu. Histoire reprise dans plusieurs chroniques de manière éparse, ce qui vient rassembler tout
ça, le nom Arthur, c’est le chroniqueur monastique Geoffroy de Monmouth, qui est à l’origine à la
demande d’Henry II une histoire des rois de Bretagne, qu’il met en forme dans les années 1140-1150
et qui créé une sorte de généalogie mythique de la maison des plantagenêts, il invente une
généalogie fictive de la Britannia. Arthur va devenir le héro de toute une littérature anglaise cela
viens d’un poète qui vit à la cour d’Aliénor d’Acquitaine et Henry II, poète qui s’appelle Wace, Roman
de Brut, qu’il publie en 1155. C’est le texte qui fait la légende du roi Arthur, chrétien de Troyes, poète
jongleur qui vie dans la cour de Champagne. évolution des mythes de la légende, les premiers textes
qu’il écrit inspiration d’autres cycles arthuriens d’autres auteurs normands, avec toujours Arthur
comme héro qui fait tout. Le poète déplace ensuite le fait que les héros ne sont plus le roi mais les
chevalier en 1178. Quelque chose de représentatif de la littérature, glorification des plantagenêts
pour Arthur, mais dans le contexte de la chevalerie c’est les chevaliers qui prennent la place, concept
de la table ronde, le roi étant lui même un chevalier. Vrai discours sur la féodalité, troisième étape
c’est le compte du Graal, tout ce cycle autour du Graal, de la quête, à partir de l’extrême fin du
XIIIeme siècle dimension de quête spirituel, avec dimension très magique, qui tendent à construire
une image du chevalier, celle d’un chevalier animé par une quête quasi mystique, spirituelle, qui font
d’eux des héros de la justice, protecteurs des pauvres, des orphelins. Dizaine d’oeuvres rédigé autour
par de nombreux écrivains, qui traduit une prise de conscience de ce qu’est la chevalerie et l’image
qu’elle veut renvoyer d’elle même. Les textes sont à l’origine écrient en vers, car d’abord pensé pour
être déclammer. Vers 1200 on voit les premiers textes rédigé en prose, cela va donné son nom à un
genre, écrite en langue romane, un rom…, commencer à rédigé en prose montre qu’ils sont plus
juste penser pour être déclammer mais aussi lu individuellement.

C. Culture savante chez les femmes

Laisse une place aux femmes à la culture chevaleresse, tout d’abord comme public, le public féminin
est essentiel dans la culture courtoise, culture de la prouesse qui déplace du champ militaire les haut
faits dans le terrain de la cour, ou la prouesse est la séduction. Autrement dit la culture courtoise est
une culture faites pour plaire, qui vise à plaire, dans le but d’obtenir la main de la fille d’un seigneur
et donc une petite seigneurie.

Second élément est que les femmes de la haute aristocratie participe à la culture courtoise,
notamment en tant que mécène, le roman de Brut à l’origine de la diffusion du mythe Arthurien est
dédié à Aliénor d’Acquitaine, qui passe pour avoir été une grande mécène de cette production
culturelle, de même que sa fille Marie de Champagne protectrice de Chrétien de Troie. Bilan sur
l’ensemble des romans produits en langue d’oil, pas moins d’une trentaine de ces romans sont dédié
à des femmes de l’aristocratie nobiliaire. Gisant en relief d’Aliénor d’Acquitaine en bois, représenté
avec un livre dans les mains.

Une grande partie des textes, notamment chanson courtoise, sont des chansons de séductions visant
pas juste un public, mais parfois une personne, présente dans les textes de façon extrêmement
abondante. Beaucoup de textes ne sont pas signé, il est théorisé qu’il y est un grand nombre de
femme autrice, mais statut très difficile à percevoir, une est mentionné à plusieurs reprise, connue
sous le nom de Marie de France (1160-1210) écrit un grand nombre de poème, Lais, certainement
d’origine anglo-normande, lié à la cour des plantagenêts, connue pour être l’une des premières à
avoir fait une adaptation libre des fables d’Esope donc manie certainement un peu le grec.

III/ La civilisation des moeurs chevaleresque

Nobert Elias a écrit sur cette période comme une forme d’éducation, de contrôle de soit, dans un
modèle courtois qui se serait diffusé dans l’ensemble de la société, avec pour conséquence que les
gens auraient adopté les habitudes rafiné de la cour. Traduit dans les années 70 en France, mais mal
traduit. Il montre que la cour a été un lieu de maitrise de soit, où l’on essayer de ce controlé, ce que
les historiens de la littérature a pointé

A) Le fin amors courtois : le contrôle de soit

Le fin amors c’est l’amour vrai, l’amour pur, l’amour entre un chevalier et une dame et qui est un
thème d’autant plus intéressant car le reste de la littérature exalte les hauts faits guerrier. L’amour
courtois c’est l’inverse, le contrôle de soit, la maitrise des pulsions dans le but de séduire, un anti
miroir de l’image du guerrier. L’amour courtois c’est le fait qu’un chevalier se donne corps et arme à
une dâme, un acte de soumission à elle, position inverse qui place la femme en position de
domination. C’est une relation qui se fait de manière exclusive, ils se choisissent librement, fidélité
éternel, hiérarchie et domination qui est fait, reproduction du schéma féodal avec le chevalier qui
prête serment à son souverain, mais ici à une femme. Parallèle qui existe : Lancelot qui séduit la
femme du seigneur, forme de concurrence en lien avec la hiérarchie féodale, mais dans le même
temps comme c’est la femme du seigneur, l’intrigue romanesque c’est que cet amour ne peut pas
aboutir, l’un des fondements de l’amour courtois est qu’il ne peut pas se manifester charnellement.
Amour qui est contracté socialement et spirituellement mais qui ne doit pas être physique, lutte
contre les pulsions. Exercice de retenue et de conquête, plus la femme est innacessible, plus le défi
est beau, le but est de conquérir le coeur de la dame sans assouvir le parent. Le fin amors ne peut se
pratiquer que dans l’aristocratie, chez les vilains impossible “on ne trouve pas de paysans capable de
servir à la cour de l’amour, mais ils s’adonnent par nature à la cour de Venus naturellement comme le
cheval ou le mulet contraints par leurs instincts”.

B. Culture à la cour

Manuels où l’on trouve une série de conseil qui porte sur tout les aspects de la culture courtoise, un
des premiers est écrit par Garin le Brun, écrit Enseignements en 1155 et définissait la courtoisie
comme “La courtoisie c’est parlé et agir si bien que les autres sont tenue de vous aimez, elle vous
garde de leurs … celui qui évite d’ennuyer, …, deviens courtois, la courtoisie consiste à bien
s’habiller… ” Quantité de traité de didactique pour chevalier.

4 grands thèmes communs à tout ses traités :

Hygiène corporelle, faut être laver, bien tailler la barbe ou rasé, cheveux bien coiffé, se présenté avec
les dents blanches, les femmes peuvent user de maquillage, de parfum, quant aux vêtements on ne
met pas les mêmes que ceux portés à cheval, bien taillé, bien habillé. Tout un thème autour de
l’hygiène, de la préséance, de l’habillement.

Le fait de contrôler ses gestes, s’auto contrôler, alors que sur le champ de bataille on glorifie l’aspect
vif et violent, au moment du banquet il faut bouger avec retenue et distinction, de même alors que la
colère est valorisé dans les hauts fait guerriers, il ne faut pas se montré colérique, mais souriant,
agréable, exprimé un peu d’orgueuil mais sans démesure.

Les manières de table, modération dans la boisson, condamnation de l’ivresse, on mange avec
distinction, pour ne pas indisposer ses voisins.

L’art de la conversation apparait sans doute comme le moment le plus important dans la relation
courtoise, parler de manière posé, modéré, ne pas crier, ne pas s’emporter, bien choisir les sujets,
flatteurs et qui doivent pas mener au conflit.
Pratique des jeux de sociétés, les échecs, synthèse de la culture courtoise, jeu persan, donc le
language est resté. Plateau de jeu montré comme horizontal, métaphore de la guerre, mais avec des
règles strictes empêchant de faire n’importe quoi. Les échecs sont diffusé, mais le tric-trac, le
chevalier courtois doit vaincre sans violence par la stratégie dans un cadre contraint par les règles
jeux.

C. Christianisation des moeurs chevaleresque

Les clercs ont été initialement critique envers l’aristocratie militaire, car concurrence entre l’église et
l’aristocratie militaire. La position de l’église face à la culture courtoise a été double, dans un premier
temps elle a condamné ce qui relever de la violence guerrière, en particulier tout le XIIeme siècle
décision conciliaire condamnant les écrits à cause de la violence, et des jeux violents comme les
tournois car “débiles et dangereux” et immoral avec l’alcool. Mais dans le même temps elle va tenté
de s’insérer dans les moeurs chevaleresque pour essayer de donné une patte chrétienne au discours
chevaleresque, et ceci sur deux. Rituel d’accès à la chevalerie qui devient un véritable rite chrétien :
l’adoubement. Initialement remise des armes entre chevalier qui peut prendre une tournure plus
cérémoniel, avec une certaine solarité, dès le XVIeme siècle l’église donne des références
extrêmements chrétiennes, elle intime les évêques à participer aux adoubements.

Tout un discours sur l’église insistant que le chevalier doit pas se battre pour rien, mais qu’il doit être
un défenseur de l’église.

Premier acte de ce rite c’est le bain, référence au baptême, copié sur l’idée de la vie monastique,
bain purificateur, et on porte les vêtements de son nouveau statue.

Miles Christi (a définir)

La quête du Christ par la croisade = quête du Graal.

Le bon chevalier est celui qui se comporte comme un moine combattant, ce qui donne les templiers,
critique des moeurs chevalier et culture courtoise considéré comme frivole.
Nouveau chapitre : Culture populaire

Culture urbaine : (ville du marchand, argent, insiste sur le temps dans ces structures culturelle, le fait
que ces thématiques ce retrouve dans le théâtre, les pièces à jouer)

Adam de la Halle : introduit des parties chanté et dansé au théâtre. Une des erreurs à pas
commettre : la théâtre médiéval serait une continuité de la dramaturgie antique. Son réel ancêtre
serait la litturgie, les pratiques religieuses que les clercs développent lors des grandes fêtes. La
première trace c’est coté angleterre, règle mise en place par l’évêque de Winchester (970), une des
formes litturgiques développer pour célébrer Dieu c’est le spectacle vivant. Cette idée du spectacle
vivant, qu’en refaisant les gestes raconté par la lithurgie cela rend ce que l’on célèbre présent.
L’eucharistie par exemple. Rejouer, par les gestes et les morts, les situations célèbre les rendent
présente. Le miracle est reproduie. La visitation sepulchri, le jour de pâques reproduction de la
scène. ça fonctionne bien, ça attire les fidèles, et rapidement au XIeme siècle on défend lors de
grandes fêtes on le fait sur le parvis de l’église. Les scènes de l’église quitte le parvis et vienne sur la
place de l’église, la ville ce le rapproprie. Passions, miracles, mystères sont des termes qui viennent
de la litturgie, et se retrouve dans le théâtre. On parle au théâtre des Dits, des moralités, les farces,
et enfin les sotties. Le théâtre c’est fait par la ville, pour la ville. Un des grands succès du XVeme
siècle : le mystère de la passion par Arroul Gréban, fallait 4 jours consécutifs pour la jouer. Pièce qui
raconte la passion du christ, mais dans une ville médiéval. Plein de passage confié à Joseph qui
raconte la difficulté des artisans dans une ville médiévale, transposition de l’image sainte dans
quelque chose de très actuel. En ça que le théâtre est fait pour la ville, par la ville. Il n’y a pas avant la
fondation au XVIeme siècle de la Comedia Dell’Arte de troupe professionnel. Quand on veut monter
une pièce il faut l’organiser d’un bout à l’autre. C à d tout prévoir, de la diffusion du texte au choix des
personnages, les confier à des gens qui peuvent les jouer, et la troupe provient directement de la
ville. On fait jouer un marchand de poisson car il a du coffre, un clerc, etc. Elles sont monté
spontanément, parfois quelques jongleurs pro mais ne sont qu’une partie des troupes monté de
façon spontanée. Il faut confier le texte à quelqu’un qui sait le lire, et qui peut l’apprendre. On confie
un rotulus (un rôle), un rouleau, qu’il va devoir lire.

Des pièces de 4 jours montre qu’il faut de la logistique. Des confréries s’approprie le fait d’être des
entrepreneurs de théâtre. A arras la confrérie des jongleurs et bourgeois d’Arras a ce rôle, de
commander des pièces à un auteur, de recruter la troupe, de la rémunéré puis d’installer tout ce qui
est équipement nécessaire. Confrérie dela passion qui le fait aussi. Certains jouent des pièces qui
raconte la vie de gens de la ville, mener par la bourgeoisie, connait un grand succès, qui disparait au
milieu du XVIeme siècle avec un arrêt du parlement de Paris qui interdit le théâtre urbain (car mène
à moment festif qui mène à des moments de désordre, peur que ces pièces s’en prenne au pouvoir).
Origine litturgique.

Le folklore urbain : fête des fous, carnavals et charivaris

L’église condamne ses fêtes, souvent la rhétorique éclésiastique pour condamner ses réjouissances
folkloriques sont souvent la même : développement en ville des cultures mauvaise, venu des
campagnes, venu des païens.

Aucune trace de ça avant l’église au XIIeme siècle, rarement une importation du monde rurale en
ville, mais des inventions urbaines, médiévales et cléricales.

La première mention de l’existence des fêtes des fous c’est une condamnation en 1198 à Paris,
gronde les jeunes chanoines de la cathédrale, première mention de ça. Souvent le fais des jeunes
clercs, les plus jeunes du chapître. Traditionnellement les jeunes, les enfants, on les fêtes lors des
fêtes des saints innocents (28 décembre), moment particulier, apogée du calendrier. Faire la fête
dans la cathédrale, dans un rituel appelé par les anthropologues des rites d’inversions. C à d moment
exutoire ou le poids de la hiérarchie, des structures sociales on s’en moque, on les retournes même.
Les jeunes clercs élisent un faux évèque, choisi parmi un des plus délurés, organise des fausses
processions où l’on s’habille à l’envers, moment court du calendrier, une forme de soupape.
Cavalcade, mascarade. On appelle ça des confréries de jeunesse, de bachellerie, association de
jeunes de toutes les conditions, apprentie, jeunes professionnel ou pas professionnel, but faire la
fête et organiser la fête des fous. On retrouve aussi le terme abbaye de jeunesse, pour ce moquer du
monastère.

On les voit apparaitre à Lille, qui porte le nom de l’épinette, attesté dès 1220 (insturment de
musique), parfois avec des noms plus explicites : à Evreux les coqueluchiers, à Dijon la mère folle, à
Macon la Mal Gouverne, à Rouen les connards, nommer un prince des fous, organisation de
cavalcade du 28 décembre au premier janvier. Intéressant pour nous qu’à l’oriine apparait une forme
marginale dans la ville, c’est rapidement accepté et légitimé par les autorités urbaines. Les
municipalités accordent des statues et privilèges, parfois des rentes, aux abbaye de jeunesse. Ce qui
était à l’origine une forme d’expression marginale et un peu contestataire est rapidement intégré aux
institutions urbaines.

Dans cet esprit que ce développe ce second rendez vous que l’on voit apparaitre à partir de la fin du
deuxième tiers : le carnaval. Le carnaval est un moment du calendrier qui intervient au moment du
carême et de Pâques. On voit appaitre dans les années 1225 les premiers textes qui circulent et qui
sont en faites des textes qui raconte sur le mode épique, comme les champs courtois, le combat
entre deux personnages, l’un s’appelle Caresme et l’autre Charnage, grand succès de la littérature
populaire. Entre cette fin du XIIIeme siècle et le XVeme on voit 13 textes différents, sorte de parodie
de chanson de texte, dont l’un des plus célèbre est la bataille de Caresme et Charnage.

Ce texte raconte une bataille, Charnage est un chevalier (charnage=chair), c’est la viande, la chair,
celui qui est le seigneur proche du peuple, généreux, grand mangeur, grand buveur et il doit
combattre caresme, qui est l’inverse un grincheux, tout sec, qui ne mange pas de viande, le jeune
permanent, poisson, fève, pas de vin, légumineux, ils se font la guerre, et leurs armées sont des
armées de victuailles. Parodie autour de cette question fondamentale : l’alimentation. Ce moment de
début du carnaval est construit autour de cette opposition entre le fait de manger et s’abstenir, entre
le mardi gras et le carême. Cette mise en scène, on a la trace qu’elle donne lieu à des expressions
folklorique, reconstitution, avec souvent ses abbaye de jeunesses qui sont à l’origine de l’organisation
de ses moments. Cette thématique on la retrouve parfaitement illustré dans une peinture tardive,
milieu du XVIeme siècle, la représentation du combat de carnaval et carême. Jusqu’en 1515 Carnaval
gagne quasiment toujours, dans une victoire de défiance de l’ordre social. L’ordre des contraires, on
inverse l’ordre logique des choses. Aussi une façon qu’en dehors de ces périodes les gens soient sage.
Le carnaval est parfois devenu un vrai moment de contestation du pouvoir, devenant un moment
tendu de risque.

Plus sévère sur le troisième rite : le charivari, plus tardif. Très probablement dans le 4eme quart du
siècle, la première trace est dans un manuscrit, qui date de 1314, dans un écrit de Gervais de Bus à la
fin du règne de Phillipe Le Bel, un ouvrage satyrique contre le gouvernement de Philippe le Bel le
roment de Fauvel (fausseté et vilainie), la jeune femme étant la vaine gloire, un des pires pêché
d’orgueuil. Le texte raconte comment ce Fauvel (un âne) épouse cette jeune femme Vaine Gloire, et
décrit le fait que c’est un mariage très mal assorti, et qui donne lieu à un charivari. Au sommet de
trois niveau la chambre nuptial, Fauvel baise avec vaine gloire, sous les fenêtres des personnages
étranges qui font de la musique et du bruit avec des objets non musicale, des instruments de
cuisines, sert à dénoncer un mariage mal assortie, quelque chose qui va contre l’ordre naturel.
Souvent les jeunes hommes qui lors d’un mariage qui leur plait pas va faire du vacarme sous les
fenêtres du jeune couple marié pour dénoncer un mauvais mariage. Ce développe durant le XIVeme
siècle.

Les structures sociales font que les hommes qui ont un taux de mortalité plus faible, vivent souvent
un peu plus âgé que les femmes et se remarie. Les hommes avec une position suffisamment
prestigieuse, se remarie avec des plus jeunes femmes, déséquilibre générationnel appelé ; le stock
marital.

Les synodes, tout leurs status insistent sur la condamnation du charivari, s’explique car le mariage est
un sacrement, donc très grave.

Contestation de l’ordre social par des jeunes hommes.

Plus difficile d’évoquer la campagne, les structures sociales sont bien plus contraignante, établie.
L’accès à cette culture populaire rurale est encore plus difficile que dans les villes. Souvent les seuls
témoins de ce qui ce passe dans les villes ce sont les clercs, pourquoi quand on s’intéresse à la
culture des campagnes

Chapitre .. : Culture folklorique et forme de religisiosité illégitime

Ce sont des populations qui produisent peu d’écrit, majorité qui écrivent son extérieur à ce monde et
présente un contrôle sur ce monde. Faute de mieux on se base sur ses sources, qui viennent de
l’église, obliger de déconstruire.

Les statuts synodaux sont proche des réalités concrètes de la réalité locale, là où les curés font
remonté leurs problèmes. Sommes pénitentielles, manuels de confesseurs. Spécialiste de droit
canonique qui propose un inventaire de cas potentiel auquel va être confronté le curé durant la
confession. La confession une fois par an à pâques est obligatoire. Manuel dans lequel on donne un
liste quasi juridique. Sorte de remontée qui nous permet de savoir ce que les prêtres ont à juger.
Aussi une documentation intéressante. Les sermons se multiplient au XIIIeme siècle sont fait pour
essayer d’influer sur le comportement des fidèles. Ils vont donc chercher à les toucher, à être les plus
proches de leur préoccupation. Les prédicateurs vont essayer d’alimenter les sermonts d’expériences
de terrain et pour ça ils vont aller chercher des histoires qui circulent au sein du village pour essayer
d’en tirer une leçon morale. Ces anecdotes sont des exempla, des exemples, annecdotes que les
prédicateurs utilisent pour être édifiant, qu’on va chercher dans l’expérience populaire. Ils se font un
peu ethnologue. D’ailleurs souvent les même au XIIIeme siècle qui sont des inspecteurs de la foi, des
inquisitio (inquisiteurs), l’inquisition féodale c’est d’abord l’enquête. L’église s’intéresse à nouveau à
la façon de vivre la foi, car parfois totalement hors des clous. Prie un saint qui est un chien.

L’église a toujours la même réaction : si c’est n’importe quoi dans les campagnes c’est car c’est des
païens (paganus=païens mais aussi paysans), et le terme employé par l’église pour condamner les
religiosité illégitimes c’est les superstitions, pratique vu comme des persistences antiques, rarement
le cas, plutot un christianisme mal intégré, parce que christianisme c’est dur.

Compliqué d’avoir une source, par exemple juridique traduit en latin et filtre avec utilisation de
termes juridiques.

A. L’église face aux croyances populaires

L’église a toujours été préoccuper par les superstitions, sont objectif étant l’évangélisation, ce
questionne toujours sur les croyances des pops à évangéliser. Grand moment d’évangélisation des
populations, de ce point de vue là, la croyance la plus révélatrice ce sont les vies de saints,
l’hagiographie. Les vies de saints et saintes entre le VIeme et IXeme siècle sont assez stéréotypé et
ont tendance à mettre quelqu’un de converti, croyant, va partir vers une contrée pas évangélisé, va
ce heurter à des pops quasi sauvages (Saint Vaas en Artois), presque toujours conçu de la même
manière : portrait d’un héro évangélisateur. Très riche de description de ce que les saints
évangélisateurs rencontrent. Et qui pour les clercs seraient une sorte d’état des croyances avant le
Christianisme, des croyances païennes hérités du monde antique en partie. Ces vies de saints nous
décrivent des stéréotypes : des populations qui adorent des idoles païennes, vouent des cultes à des
éléments de la nature, un arbre car il est ancien est considéré comme le support d’esprit et donc il
faut le décoré, des rivières, des lacs à qui on consacre un culte. Certains animaux sont considéré
comme support d’esprit. Extrêmement dur si on est là dans une réalité, où si c’est un style littéraire.
Dur de déméler les lieux communs de l’hagiographie et les états de superstition pré-chrétienne.

On est plus aidé sous l’époque carolingienne, notamment avec le renforcement des structures
éclésiastiques, autres types de documents, plus proche des pratiques. Dans l’effort Carolingien
d’unifié le monde chrétien en une unique litturgie, puisqu’il y a un effort fait dans ce fait, lutte contre
les superstitions. Au VIIIeme siècle s’écrit “l’indexe des superstitions et des paganismes”. Cet indexe
est fait pour servir aux évèques, dans leur diocèse, les pratiques déviantes qu’on appelle superstition.
Manuel qui propose des listes de cas avec la manière dont il faut les traiter. On retrouve notamment
l’adoration d’idole, l’adoration de choses qui ne sont pas le Dieu Chrétien et qui peuvent prendre des
formes variés avec souvent des supports naturels. Des éléments de magies comme des rites de
fécondités, pour augmenter la récolte. Tout les rites de fécondités sont nombreux, pour les champs
mais aussi pour les unions qui semblent être une préoccupation essentiel, la création de philtre
d’amour, et toute une liste de pratique médicale qui sont jugé maléfique : une des plus connues
étant les “lacets du diable”, appelé comme ça par l’église. Lorsqu’il y a une plaie, sorte de ligature
avec des plantes, mais on pense que si l’os est touché il faut mettre dans la ligature des morceaux
d’ossements pour régénéré celui qui est cassé. Problème : on va chercher des ossements. Le lacet du
diable est l’une des pratiques les plus odieuses car déterre les cadavres, profanations de tombes.
Donne lieu à des pratiques issus d’une culture populaire, qui cherche à apporter des réponses à des
éléments mal compris.

L’église condamne mais elle n’est jamais véritablement sévère avec les pratiques superstitieuses, elle
se contente souvent de prescrire une pénitence faites de quelques peines spirituel, prières, jeune
avec du pain et de l’eau. Quelques renseignements, pratique ancré dans le monde rural. Grand
tournant : le XIIeme siècle.

La réforme grégorienne qui temps à affirmer le temps des laïcs et débouche sur le fameux conseil de
Latran IV en 1215 : Il y a un arsenal d’entretiens des populations, de surveillance plus rigoureuse
autour du curé, et dès lors un peu par effet de lutte contre les hérésies on s’intéresse bien plus aux
pratiques superstitieuses en théorisant que c’est ça qui mène à l’hérésie. Cela ce traduit aussi par un
tout nouvel arsenal pastoral de la part de l’église, et c’est cet arsenal pastoral qui va produire le plus
de documentation et d’information. C’est d’abord la pratique imposé de façon quasi systématique de
visites pastorales. Les évèques ont l’obligation de visité au moins une fois par ans les paroisses de
leurs dyocèses. Les évèques vont avec leur juge écclésiastique et attende un rapport de leur curé, les
problèmes, et s’ils sont pratiquants. Et ça produit des écrits, des enquêtes, donne accès de fait à des
évènements consigné par les clercs qu’est que c’est la vie d’une paroisse, la vie religieuse d’une
population.
C’est en plus des visites pastorales la création des ordres mendiants pour être en contact avec les
croyants, le plus proche possible dans la vie matériel, pauvres, itinérants, mission principale étant
une mission d’éducation. Ils doivent aller débusquer l’incroyance et mieux enseigner le dogme et les
éléments de la foi pour que les superstitions disparaissent. Ils écrivent des sermonts qu’ils vont
prêché sur les places des villages. Le curé est souvent pas un intellectuel, qui passent parfois par des
écoles de grammaire, mais ne sont pas des bons vulgarisateurs. Les ordres mendiants ont une
véritable politique de vulgarisation, une statégie de communication, et par la parole ils doivent avoir
des outils efficaces, qui marquent. Les professeurs de la rhétorique vont utiliser de petites
annecdotes qu’ils visitent et vont les commenté, pour être au plus proche des préoccupations des
gens, ce sont les exempla. Les prédicateurs n’hésitent pas à faire des recueils très important, comme
celui d’Etienne de Bourbon, actif dans la seconde moitié du XIIIeme siècle où il récupère des
annecdotes, classe par thèmes et selon à qui on va prêché, sorte de miroir instantanée des
populations.

Ces exemplas, ils nous apportent énormément d’éléments de compréhension sur ce qui préoccupe
les populations, les enquêtes (inquisitio) mené par des juges éclésiastiques indépendants qui vont
dans les communautés et observent, prennent en note, sont extrêmement riches en informations,
puisqu’ils donnent à voir quand même des aspects de la vie quotidienne et de la culture commune
des populations qu’ils observent. Cela manieste de l’église une forme de curiosité ethnologique, d’un
coup au XIIIeme XIVeme siècle elle s’intéresse à ce qui anime les gens. Et de fait pour nous, cela
ouvre des pans entier de la compréhension de ses fondements populaires d’une culture religieuse.
L’une des obsessions fondamentales de l’ensemble de cette littérature tourne autour du problème de
l’humanité : la mort

b) L’obsession de la mort

Le thème de la mort, comment accompagner dans la mort, obsession essentiel de cette littérature,
du folklore médiéval. Problème anthropologique chrétienne, quand on regarde les enquêtes,
décalage souvent très net entre la version cléricale de la mort, sa signification, intellectualisé, et
comment la population la vive. La conception chrétienne savante de la mort est très complexe, et
pour des pops pas forcément formé pour le comprendre difficile à assimiler. La mort n’est que
charnel pour les chrétiens. L’âme elle ne meurt pas, l’âme est destiné à l’éternité, pendant que
l’enveloppe charnel est mortel et disparait. Donc où est l’âme, soit purgatoire soit enfer, soit paradis ?
Avant jugement dernier ? Lieux particuliers intermédiaire avec le purgatoire, si un enfant meurt pas
baptisé donc pas paradis donc invente limbe des enfants, et ceux dont on reconnait les mérites
d’autres limbes, théologie très complexe, pas toujours facile à comprendre pour le commun des
fidèles. L’invention du purgatoire rend complexe la vision simple entre bien = paradis mal = enfer, on
peut s’être mal conduis durant la vie et aller au purgatoire, et si les vivants prient pour les morts,
contribuent par leurs suffrages, l’achat de cierge, paie avec des offices, tout ça conduit à réduire le
temps de l’âme au purgatoire qui est morte. Donc les vivants peuvent agire sur les morts, donc destin
des morts pas tout tracé. Les exempla témoignent de la croyance dans le fait que les morts peuvent
aussi revoir voir les vivants. Apparition de toute une littérature dans les sermonts et exempla des
“morts-vivants”, qui prennent des formes variés, parfois juste un esprit avec la forme de la personne,
ça peut être le corps du défunt sur comment il est inhumer, ou encore en fantôme. Les exempla sont
très nombreux et on toujours cette construction plus ou moins. Les histoires sont crû car elles
touchent les auditeurs, pastorale de la peur, pour gagner son salut avant. évidemment dans le
discours chrétiens les pops se réaproprie les histoires.

La croyance répendue selon laquelle dans les forêts, la nuit, une armée des morts se déplace et est
mené par une troupe de chevalier maudits. L’ancien moine cistercien Hélinand de Froimont a quitté
le cloitre et est devenu un jongleur, il écrit des pièces avec cette inspiration des croyances populaires
et rédige les vers de la mort (1194-1197). Orderic Vidal, moine normand, dit que son prédesseur,
avait entendu des bruits dans la forêt la nuit, et est tombé sur une troupe de chevalie en armure avec
de grands étendeurs noir accompagné de géants, mais aussi des nains, des femmes torturés, une
troupe effrayante et le prêtre étonné essaye de saisir le harnais d’un chevalier et se brûle la main,
tombe malade et meurt. Dans tout l’espace ouest de la bretagne, normandie et la prédication. Tous
appel cette armée des morts la Mesnie Hellequin (Mesnie = troupe de chevalier) (Hellequin = image
diabolique des âmes errantes toujours présentes). Présente dans beaucoup d’écrits, dont des écrits
populaires. Croquesos est un envoyé de l’armée des morts, pour rappeler à tout à chacun de pas être
du bon coté de la mort, qui devient Harlequin. Perméabilité entre les morts et vivant, créé au XIIeme
siècle à cause du discours des morts. Elle se fait d’autant plus dans les deux sens, que certains morts
peuvent agir sur les vivants, comme les saints, des morts particuliers qui même s’ils sont morts,
peuvent agir pour les vivants. La croyance dans la sainteté, dans la religion chrétienne tout ce qui
vient de Dieu est immatériel. De fait les saints eux ont été des vivants comme les autres, mais sont
élu à la droite de Dieu, d’où un culte des saints très tôt dans l’histoire du Christianisme, justement à
cause de cette particularité d’avoir une vrai matérialité. De ce point de vue la matérialité des saints
sont les reliques. Le culte des reliques est l’une des pratiques les plus populaires de la période
médiéval. Pas dans le tout spirituel, on peut voir l’os du saint, touché un bout de vêtement. Les pops
ont besoin de la matérialité pour croire, dès le VIIIeme-IXeme siècle culte de la sainteté qui passe par
la volonté d’avoir sa relique. On passe son temps à avoir des reliques, parfois au damne des gens de
l’église qui voie un marché incroyable ce faire. Guibert de Nogent écrie d’ailleurs un traité qu’il appel
traités contre les fausses reliques des saints, il dénonce le fait que les pops soient aussi attaché à des
reliques d’origines très douteuses. Récit d’un moine, devenue abbé, Bernard d’Angers qui écrit livre
des miracles de Sainte-Foy, il raconte son incrédulité une piété populaire face à la sainte, sa première
réaction : “n’importe quoi, ce comporte comme fasse à des idoles, aime pas le buste “image de la
sainte qu’ils adorent” proche de l’idolatrie”. Correspond pas à la théologie chrétienne parfaite, mais
avec tel empressement à cause des reliques, finalement une bonne chose pour l’église. Il raconte
comment le peuple se bouscule pour toucher le reliquaire. Jean Claude Smitt : soif bouillone de
sainteté, on y croit sans être parfaitement chrétiens. L’exemple le plus parlant c’est Etienne de
Bourbon, dominicain qui au milieu du XVIIeme siècle, envoyé prêché dans une zone pas très bien
christianisé, zone marécageuse au nord de Lyon, les Dombes. Il y arrive, et raconte que les locaux
parlent d’un saint, le saint Guinefort, qu’il ne connait pas. Il se renseigne, et découvre que c’est un
chien, il se fait raconter l’histoire de la religiosité populaire : le seigneur local avait eu un enfant, il le
laisse à la nourisse, et à un chien : Guinefort, qui garde le berceau de l’enfant. La nourisse entend un
grand bruit dans la chambre, et hurle, le seigneur arrive et découvre que le berceau est renversé,
l’enfant couvert de sang, le chien avec du sang dans la gueule. Le seigneur tue le chien le pensant
responsable, avant de se rendre compte que le chien n’a rien, mais le sang d’un serpent monté dans
le berceau, et le chien avait tué le serpent et sauvé l’enfant. Le chien injustement tué, et de cette
histoire, les locaux en ont fait un martyr. Etienne de Bourbon dit que sur le tombeau du saint les
locaux font des rituels de protections des enfants, ou quand les enfants sont malade on les laisse sur
le tombeau du chien, pour lui rien ne va. Les populations ont compris dans les grandes lignes la
sainteté, et ne pensent pas être dans les superstitions mais dans la continuité d’une pratique que
l’église cautionne.

Porosité entre le légitime et l’illégitime, entre ce qui est vrai véritablement toloré par l’église et ce qui
ne l’est pas. Jusqu’où on accepte, et quand on condamne ? Exactement le problème qui se joue
autour de la sorcellerie.

C) Magie, démonologie et sorcellerie

Souffre de la documentation sur la sorcellerie, que des choses pour la condamner. Environnement où
l’on a aussi du mal à comprendre les choses avec des interprêtations erronnées.
La sorcellerie : en réalité les vivants peuvent mettre à l’oeuvre des forces surnaturelles qui existent
dans le monde. C’est le cas des chrétiens : le vin en sang, le pain en corps du Christ. La sorcellerie ne
repose pas sur autre chose. Tellement accepté que toute une catégorie de magie est légitime dans la
société. On différencie la magie blanche et la magie noir. La magie blanche est une magie qui a pour
effet des effets positifs, produit le bien. Domaine de la magie blanche, l’église, même si elle est pas
particulièrement versé dans ce genre de chose, pas de condamnation particulière. La magie noir qui
mobilise le diable et les enchantements vise à produire le mal, alors là, nettement plus directement
condamné. Toute une partie de la magie blanche est toloré : la nigromancie, magie blanche très
savante avec des traités en latin, pratiqué par des clercs, parfois des enseignement dans les facs de
médecines. La rationalité médiéval, des forces qu’on comprends pas mais mobilisable si elles font le
bien. En revanche pratique sur les effets, dans ce cadre qu’on voit apparaitre le profil d’une personne
en particulier : le sorcier ou la sorcière. Vieille femme du village, qui vit seul, plus impressionné par
personne, et se moque un peu de tout. On se méfie un peu, car elle a des compétences qu’on va
chercher de temps en temps, et dans la plupart des rites documenté, on est à l’interface entre un
christianisme intégré et totalement hors des clous. “Vieille femme qui prend le livre des évangiles
dans l’église et le pose sur le ventre des femmes enceintes en espérant aider à l’accouchement.”,
autre rite souvent évoqué pour protéger les lieux à animaux ou les ruches, clouage d’ostie sur les
ruches. Décalage entre culture théologique très fine, et croyance brouillone. Encore le saint crème
pour bénir maison, étale, etc. Pose un problème à l’église mais pas vrai condamnation. Vindict
éclésiale.

en 906 : La discipline ecclésiatique et la religion chrétienne, il dit que dans un concile qui aurait eu
lieu au IVeme siècle, le concile D’ancyre (314), il y aurait eu la condamnation via le canon Episcopi,
l’image d’épinale de la sorcière. Car c’est un canon repris ensuite dans toute les sommes canonique
dès le XIeme siècle, celui qui popularise ce canon c’est Buchard de Worms dans Decretorum entre
1012 et 1013. Les démons viennent dans le corps des femmes, elles se transforment au point de faire
des messes noirs, des sabbats, dans lesquels de façon ritualisé elles tuaient faisaient cuir et manger
les hommes baptisé, et les remplisser de paille, se nourissaient de la chair des enfants fraichement
baptisé, violé les hommes en les envoutants, pouvaient passer à travers les portes fermé, volé sur
des balais la nuit, et que donc vrai portrait de la sorcière. Ce canon est ensuite intégré, au point qu’il
décrit quelque chose qui existe pour les clercs, à partir de là qu’au XIIeme et surtout XIII et XIV qu’on
cherche ces fameuses sorcières. Au début du XIV siècle les inquisiteurs s’investissent du rôle de
débusquer ces sorcières. Bernard Gui écrit Manuel de l’inquisiteur sur comment débusquer une
sorcière : messe noir, sabbat, etc. Condensé du taboue des clercs, domination masculine, le
jour, pas de boisson de baise ou de bouffe.
A la fin du XIVeme siècle procès en sorcellerie, mais un paramètre intervient : procès
souvent à vocation politique, car celui qui fait le procès essaie de manifier la toute puissance
de sa justice en condamnant le pire de la société. Les sorcières condamnés ne le sont
souvent pas par des clercs mais par des laïcs, souvent royale, rendant complexe le tout, car
les rois et prince s’en mèle. Et pour montrer que la justice est aussi forte que celle de l’église
utilise les procès contre les sorcières pour se réserver des cas de la lès majesté divine. Ce
paramètre brouille les cartes, car souvent ce sont des enjeux politiques. Une des grandes
historiennes de la sorcellerie montre que la plupart de ces procès ont lieu dans des zones
juridiques peu implanté, où les rois utilisent les procès contre les sorcières ,procès très
médiatisé, pour rappelé que c’est la justice du roi qui agit. Les actes d’accusation on est mal
renseigné, généralement on reproche la liste complète de la sorcière sur les accusé. Les
historiens les plus septiques diront que la sorcellerie est une création juridique complète,
incapable de montré des cas de sorcellerie réel.

On est toujours là d’un point de vue dans un monde entre légitime et illégitime. On parter du
principe que dans les campagnes mal controlé que c’est là où il y avait le plus de déviance.

Commentaire plutôt court, attente du prof : précis dans la méthodologie, introduction,


problématique, présentation, ce qui veut dire de prendre le temps de définir les notions dans
le texte, rigueur du propos.

Dissertation : Choisi un sujet permettant d’englober tout le cours, réfléchir aux termes du
sujet, chercher les éléments convaincants. Exemple, éléments dans les connaissances à
maîtriser.

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