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Correction exercice 1 de l’épreuve de Maths IFORD voie B session 2017

e
a) Montrons que la fonction de consommation peut prendre forme :

Ct = a0 (1 − β) + aYt + βCt−1 .

cad
X
Pour i ∈ T = {0, ..., t} on a : Ct = a0 + a β i Yt−i
i
X
= a0 + aYt + a β i+1 Yt−(i+1)
i
!
X
AA
= a0 + aYt + β a β i Yt−(i+1)
i
!
X
= a0 + aYt + β a0 + a β i Yt−(i+1) − a0
i
!
X
= a0 + aYt − βa0 + β a0 + a β i Yt−(i+1)
i

= a0 + aYt − βa0 + βCt−1


= a0 (1 − β) + aYt + βCt−1 .
NS

b) On suppose que : Ct = 0.6Yt + 0.26Ct−1 + 11.

Ainsi, a = 0.6, β = 0.26 et a0 (1 − β) = 11 donc, a0 = 14, 86.

∂Ct
= 0.6
ME

∂Yt
X
t
X δCt 1 − β t+1 a β t+1
X =a = −a (puisque 0 < β < 1).
i=0
δY t−1 1 − β 1 − β 1 − β

t
X ∂Ct
= 0.81 1 − (0.26)t+1

i=0
∂Yt−1
Une application numérique permet d’avoir : .

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Dans cette économie, les ménages consomment 60% de leur revenu et épargnent
le reste à court terme, soit 40% d’épargne. En revanche, plus le temps passe
(t est grand c’est-à-dire que lorsque t −→ +∞), les ménages consomment
jusqu’à 81% de leur revenu (à long terme). Il semblerait alors que les ménages
consomment davantage au fur et à mesure que le temps passe.
c) Montrons que la fonction d’investissement peut prendre forme :

e
It = α(1 − β)Yt − (1 − β − θ)Kt−1 + I0 .

D’après l’énoncé, l’investissement n’est rien d’autre que la somme de l’investissement

cad
induit (Iit ), de l’investissement de remplacement (Irt ) et de l’investissement purement
autonome (I0 ). Ainsi,

It = Iit + Irt + I0
= (Kt − Kt−1 ) + (θKt−1 ) + I0
AA
t
X
= α(1 − β) β i Yt−1 − Kt−1 + θKt−1 + I0
i=0
t
X
= α(1 − β)Yt + α(1 − β) β i Yt−i − Kt+1 + θKt−1 + I0
i=1
Xt−1
= α(1 − β)Yt + αβ(1 − β) β i Yt−(i+1) − Kt+1 + θKt−1 + I0
i=0

= α(1 − β)Yt + βKt−1 − Kt−1 + θKt−1 + I0


= α(1 − β)Yt − (1 − β − θ)Kt−1 + I0
NS

d) A l’état stationnaire, Y, C, K et I restent identiques.

1. Calculons les fonctions de consommation et d’investissement de long


terme, sachant que le stock de capital de long terme est K̄ = 500, l’in-
vestissement autonome vaut I0 = 10 et le taux d’amortissement est
ME

donné par : θ = 0.1.

On rappelle qu’à l’état stationnaire, Ct est la même quel qu’en soit la


période c’est-à-dire : Ct = Ct−1 = Ct−2 = ..., il en est de même pour I, Y ,
K qui ont également été générées à l’état stationnaire.
 On sait que : Ct = a0 (1 − β) + aYt + βCt−1 et comme Ct = Ct−1 à l’état sta-
2
a
C t = a0 + Yt
1−β
tionnaire alors, Ct = a0 (1 − β) + aYt + βCt soit alors, .

2 ISSEA & IFORD


my
t
X
Ou encore : comme on sait que Ct = a0 + a β i Yt−i alors,
i
t
X t
X
C t = a0 + a β i Yt = Ct = a0 + aYt β i car tous les Yt se valent à l’état
i i
1 − β t+1
stationnaire (c’est-à-dire Yt = Yt−1 = ...). Donc, Ct = a0 + aYt . Ainsi,
1−β
en faisant tendre t vers +∞, on retrouve cette même fonction de consomma-

e
tion de long terme.

cad
2
 On sait que : It = Iit + Irt + I0 .

On a : Iit = Kt − Kt−1 = 0 à l’état stationnaire, Irt = θKt−1 = 0.1 × 500 = 50


It = 60
et I0 = 10 donc, .
2. Déduisons le revenu d’équilibre et le coefficient du capital.
AA
a
2
 Le revenu d’équilibre est donné par : Yt = Ct + It = a0 + Yt + 60.
1−β

1−β
Yt = (a0 + 60)
1 − (a + β)
Donc, .

Kt 1 − (a + β)
δ= = 500 ×
Yt (1 − β)(a0 + 60)
NS

2
 Le coefficient de capital est donné par : .

Ainsi, la demande augmente de 100 par exemple, la production doit


aussi augmenter de 100. Mais, pour produire +100, il faut un stock
de capital plus important et donc, un investissement de 100δ soit de
1 − (a + β)
50000 × .
ME

(1 − β)(a0 + 60)

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