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JEAN-CHRISTOPHE DUMAS

&
NATHALIE NGUYEN

L’EFFET DUMAS
Itinéraire d’une invention bannie

Éditions Maïa
Découvrez notre catalogue sur :
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Préface

En tant que scientifique intéressé par les propriétés de l’eau,


j’ai effectué plusieurs navigations sur Internet sur les nouveautés en
matière de recherche sur l’eau. J’ai eu connaissance de l’effet Dumas
au mois de janvier 2019 au hasard de ma navigation. Je fus très intrigué
Un grand merci à tous les participants de simply-crowd.com qui ont par les articles que j’ai alors trouvés au sujet du résonateur à eau, cet
permis à ce livre de voir le jour : appareil inventé par Jean-Christophe Dumas. Une présentation avait
CHRISTINE GOURVEST JEAN-YVES DOLVECK retenu mon attention : celle du festival « Changement de cap » qui a
DANIELLE GRASS LUDOVIC SEIGNIER eu lieu à Joyeuse en Ardèche en 2014. L’association Alterenerg qui avait
DIDIER SIMONIN MICHEL SPASKY été créée pour mettre en valeur l’invention du résonateur, fut l’idée
DOMINIQUE QUEROY MIREILLE FATZAUN d’un premier contact avec Jean-Christophe pour le féliciter de cette
FLORENT VIDAL PIERRE ANTOINE COUROUBLE découverte ; l’énergie libre est un Graal pour la science et la société,
FRANÇOIS VAUVY SIMON NIRLO même si elle attise un grand scepticisme.
GILLES TECZA STÉPHAN LENTZNER Dès le lendemain, Jean-Christophe me répondit en me donnant
GWENAELLE MARTIN VALÉRIE RÉTY le lien Internet des résultats exposés sur sa page Facebook. Ce que je
JEAN-PIERRE BLANCHARD découvris, comme étant le travail éclectique d’un chercheur indépen-
dant ayant su de surcroît mener à bien, au moyen de ses relations, des
collaborations avec des organismes aussi illustres que le CEA, conquit
mon intérêt pour la démarche de cet homme autodidacte affrontant
courageusement et à contre-courant sans étiquette de personnalité,
un monde de controverses et d’oppositions variées de toute nature,
dans sa bonne foi d’apporter une solution, ici énergétique, pour un
monde meilleur et moins précaire.
Aujourd’hui est écrite dans ces pages, par Jean-Christophe Dumas
© Éditions Maïa et sa co-auteure Nathalie Nguyen, cette histoire comme un aveu de
Nos livres sont éthiques et durables : économes en papier leur combat intellectuel pour mettre en valeur cette invention qu’est le
et en encre, ils sont conçus et imprimés en France. résonateur à effet Dumas, à laquelle je contribue maintenant en ayant
ainsi rejoint la petite équipe autour de l’inventeur pour le bonheur et
Tous droits de traduction, de reproduction ou le plaisir de chercher dans un domaine nouveau, aventurier et encore
d’adaptation interdits pour tous pays. peu sondé qu’est l’énergie libre, et cela dans une grande simplicité de
ISBN : 978-2-37916-314-2
cœur et d’esprit, comme de la part de chacun de ses membres, aux
Dépôt légal : avril 2020
personnalités imaginatives et passionnantes.
Jean-Yves Dolveck

-3-
Introduction

Ce livre est l’histoire d’une quête… Une quête qui prend sa source
dans une série de synchronicités. Il existe de nombreuses histoires sur
Internet qui évoquent des procédés miraculeux pour certains et fantai-
sistes pour d’autres, offrant l’accès à une énergie gratuite et illimitée.
Ils sont connus depuis le premier d’entre eux, créé par Nikola Tesla1,
sous la dénomination d’énergie libre.
J’ai voulu dans une période de mon existence, en être l’un des
explorateurs. Ce livre est le recueil de ma plongée dans cet univers
inconnu parsemé de circonstances insolites, voire extraordinaires.
Il est temps pour moi de partager avec l’humanité l’histoire de cette
exploration.
Tout commence en 2007 où je quitte un grand groupe français
avec de généreuses indemnités et des idées plein la tête. Je réalise très
vite que l’argent n’apaise pas mon âme. Je me mets alors en quête,
lors de nombreuses errances sur Internet, d’une culture plus ou moins
alternative faite de francs-maçons, de complots planétaires et de
machines merveilleuses. Je découvre alors les fabuleuses histoires de
Nikola Tesla, de Viktor Schauberger2 et autres Stanley Meyer3…

1
Nikola Tesla, né en 1856 à Smiljan (Empire d’Autriche, aujourd’hui en Croatie) et
mort en 1943 à New York, est un inventeur et ingénieur austro-hongrois d’origine
serbe, naturalisé américain. Il est connu pour ses travaux sur l’électricité et comme
l’un des plus grands scientifiques dans l’histoire de la technologie. Il a déposé
300 brevets et 125 inventions (dont plusieurs sont attribuées faussement à Thomas
Edison). Source : vikidia.org
2
Viktor Schauberger, né le 30 juin 1885 à Holzschlag et mort le 25 septem-
bre 1958 à Linz, est un garde forestier, naturaliste, philosophe et inventeur
autrichien. Il a publié des essais sur ses inventions et théories. Wikipédia
3
Stanley Allen Meyer, né le 24 août 1940 et mort le 21 mars 1998, est un inventeur amé-
ricain. Il aurait conçu un moteur à eau utilisant un système permettant de provoquer la
fission des molécules d’eau pour en extraire l’hydrogène et l’oxygène qu’elles contien-
nent. Cela en consommant relativement peu d’énergie électrique en comparaison de
l’énergie sous forme chimique produite (le mélange de dihydrogène et de dioxygène
peut être brûlé). D’après ses dires, le rendement de son « séparateur de molécule »
serait supérieur à 1 000 %, ce qui porte à controverse. Source : Wikipédia

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Étant d’une nature curieuse et doté d’une certaine habileté, je
décide de réaménager mon garage pour tenter de répliquer certaines

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de leurs inventions… ainsi commence mon histoire.
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Ed
Chapitre I

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M Premiers pas dans l’inconnu

itio
Après de longues recherches sur Internet, je découvre l’inven-
teur américain John Bedini4. Il semblerait que, dans les années 80, il ait
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réussi à créer un moteur-générateur pouvant recharger des batteries


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ht
à l’infini, sans apport extérieur d’énergie. Les plans étaient en open
source et les kits en vente sur son site http://teslachargers.com/bedi-
nisg.html.
Je décidai d’assembler la machine après l’avoir commandée aux
États-Unis et reçue chez moi en bonne et due forme. Ce fut le début
de centaines d’heures de tests sous toutes les coutures. Je compris vite

n
sd

que ce dispositif (voir photos en annexe) rechargeait les batteries en


tension mais pas en puissance. Je décidai toutefois de poursuivre mes
investigations en modifiant la machine à mon idée. J’ajoutais sur le pour-

s
tour extérieur d’un disque composé de 6 aimants néodymes une série
de bobines de fil de cuivre, alors qu’au départ la machine était livrée
-N
avec une seule bobine à double enroulement. Je constatai vite qu’en
augmentant la distance entre les bobines et les aimants je diminuais
les forces contre-motrices. Ainsi la machine pouvait fonctionner avec
une énergie extrêmement faible, de l’ordre de deux watts-heures. Il ne
iffu

me restait plus alors qu’à récupérer comme le préconise l’inventeur,


les pics de commutation des transistors. Ainsi la machine pouvait fonc-
tionner pendant un temps incroyablement long en s’autoalimentant. Je
fus très étonné de la voir tourner pendant un week-end entier avec une
e
batterie de jouet. Je n’étais pas alors en capacité de calculer le rende-
ment du moteur. J’entrepris donc, fort de ce premier demi-succès, de

4
John Bedini a commencé ses recherches sur les générateurs élec-
tromagnétiques en 1970. Il est alors ingénieur en électronique et tra-
se

vaille dans le domaine de l’audio. Dans le courant des années 90, il in-
vente l’Optimiseur de Spectre Audio, un système permettant d’améliorer la
reproduction stéréophonique. Source : https://www.magnetosynergie.com

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construire dans mon garage des dispositifs plus sophistiqués.

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Ed

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M

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Il faut savoir que le principal obstacle au bouclage d’un moteur
électrique est la force contre-motrice. Je m’explique : plus l’on va ex-
traire l’énergie, plus le moteur va ralentir et plus il faudra un apport
d’énergie extérieure pour maintenir la rotation.
Ainsi j’orientai mes recherches vers des systèmes susceptibles
d’éliminer au maximum cette fameuse force contre-motrice. Le gé-

n
sd

nérateur de Muller attira toute mon attention. En effet, des aimants


étaient incrustés sur un disque plat et la commande électronique était
perpétuellement en décalage, donc le système ne commandait que

s
3 aimants sur 9. Ce dispositif fut remanié plusieurs fois par les puristes
pour s’appeler maintenant dynamo Neogen5. Avec l’aide d’un ami et de
-N
mon père, nous décidâmes de répliquer cette dynamo. Il nous fallut six
mois de travail pour en faire notre version en plexiglas (voir photos).

Une fois le montage réalisé, plusieurs semaines de mise au point


iffu

furent nécessaires pour comprendre et domestiquer la machine. Ses


performances étaient étonnantes, tant d’un point de vue mécanique
qu’énergétique. Je décidai alors d’entrer en contact avec l’ENSIL (École
Nationale Supérieure d’Ingénieurs de Limoges), département mécatro-
e
nique. Il y eut de nombreuses rencontres avec deux physiciens émanant
de cette école qui ne débouchèrent toutefois sur rien d’autre qu’une
curiosité soutenue pour la machine, ainsi que sa conception originale.
Je décidai donc de me désintéresser des moteurs générateurs et de me
documenter sur les électrolyses (système HHO), et autres systèmes de
se

5
Le NEOGEN. : Le Neogen Dynamo Project est une version du RV-MULLER GENERA- fusion froide. Entre-temps, un ami m’avait offert un vieux système de
TOR inventé par Bill Muller et Hector D. Perez. Deux sociétés russes commercialisent chaudière de conception russe, dans l’intention de s’en débarrasser. Il
des génératrices d’électricité qui violent les règles de la physique actuelle.

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me savait passionné par les systèmes alternatifs et sans doute capable
de la remettre en service. Le corps de chauffe attira tout particulière-

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ment mon attention, car il semblait d’une géométrie spécifique, avec
des plaques de métal comme électrodes.
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Je venais de redécouvrir le chauffage ohmique6 (chauffe-café

Ed
des prisons). Jusque-là, rien d’extraordinaire. Je remis rapidement le
corps de chauffe en service et décidai de modifier la géométrie des
électrodes pour tenter d’en améliorer l’efficacité. Quelques heures plus
Chapitre II
tard, j’avais soudé deux sonnettes de vélo l’une contre l’autre et mis une

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troisième sur le dessus, dans l’idée de faire résonner la vibration que
M
j’avais constatée au préalable dans un espace creux. C’est à l’allumage
que le miracle se produisit. Le système se mit à buller instantanément à
L’énergie du vide

itio
la seconde même où j’injectai le courant électrique. Je n’en croyais pas
mes yeux : des volutes de vapeur s’élevaient sans discontinuer du corps Ma chaudière gisait démontée sur l’établi et seuls subsistaient le
de chauffe alors qu’auparavant dans l’ancienne géométrie, j’obtenais corps de chauffe et mes électrodes miraculeux. Je refis des centaines
pa

difficilement de l’eau à 60 °C. Je venais, sans le savoir, de créer dans de fois l’expérience en tentant de calculer le rendement du dispositif.
aïa

ht
l’eau des bulles de cavitation à l’aide d’un courant électrique. Au regard La formule était simple : pour élever de un degré un litre d’eau
du côté exotique du phénomène, je décidai de me documenter sur la il faut 4 185 joules, de là il me suffisait d’utiliser un wattmètre afin de
question. compter l’énergie dépensée pour élever la température de l’eau. Je
m’impliquai à cette époque dans de nombreux groupes de discussion
sur « l’énergie libre ».
Grâce à ces échanges, j’obtins les précieuses informations utiles

n
sd

à ma compréhension du phénomène et au perfectionnement de mes


tests. Je réalisai même une petite vidéo, afin d’expliquer à mes inter-
locuteurs la nature de mon expérience. Deux jours après la diffusion

s
de ma vidéo, je collectai déjà plusieurs milliers de vues à ma grande
surprise.
-N
Je fis de nombreuses recherches également sur les forums de
Futura Sciences tout en m’instruisant également des lois de la thermo-
dynamique. Il semblait que ce procédé déchainait déjà sur les forums
des discussions passionnées. De mon côté, et dans le plus grand secret,
iffu

Un des premiers prototypes du résonateur à effet Dumas je commençai à réaliser mes premières estimations de rendement.
J’avais construit sur mon atelier un banc de test fermé, pour éviter
l’évaporation et les projections, et m’attelai à la réalisation du proto-
cole le plus abouti. Ma conclusion était toujours la même, je dépassais
e
le seuil fatidique des 100 % de rendement, chose interdite par les lois
de la thermodynamique.
Je ne suis pas un scientifique. Je suis un esprit curieux et cette
6
Le chauffage ohmique est une technologie de chauffage principalement ap- curiosité me poussait à m’interroger et à creuser le sujet de toutes
pliquée au secteur agroalimentaire pour le traitement thermique des den- les manières possibles. J’entrepris donc, armé d’un solide protocole
se

rées alimentaires. Elle se base sur le principe de l’effet Joule ; les propriétés expérimental et de quelques notions de physique, d’écrire au profes-
de résistance électrique de l’aliment permettent de générer de la chaleur lors seur Jean-Paul Bibérian, spécialiste de la fusion froide de l’Université
du passage d’un courant électrique au travers de celui-ci. Source : Wikipédia

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d’Aix-Marseille, tout en lui décrivant mon expérience avec le plus de
précision possible. Sa réponse ne se fit pas attendre et un mois plus

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tard, il me rendit visite pour la première fois. Je lui soumis alors mon
expérience. Ce fut le début d’une longue relation et de nombreux
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échanges sur lesquels nous reviendrons dans un prochain chapitre.

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Lors de mes investigations sur Internet, une vidéo d’apparence
anodine du National Géographic attira toute mon attention. Cette
vidéo parlait d’une variété de crevettes, la crevette pistolet. Ce petit
crustacé avait l’étonnante particularité de générer sur sa pince une

rig
bulle de cavitation qui implose lors de l’impact, dégageant une tem-
M
pérature de 4000 °C, tuant ainsi sa proie. J’invite tous les lecteurs à se
documenter sur cet animal, car il est sans doute porteur de la solution

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à tous les problèmes énergétiques de la planète. En effet, elle dispose
d’une pince d’une géométrie particulière qui lui permet de créer cette
bulle de cavitation utilisable à volonté.
pa

aïa Photo de l’effondrement d’une bulle de cavitation sur elle-même.

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De là, il ne me restait plus qu’à faire la jonction entre mon expé-
rience et la littérature sur la cavitation. La question principale que mon
dispositif soulevait était : un courant électrique alternatif cadencé à
50 hertz pouvait-il changer la densité du liquide afin de créer une cavi-
tation ?

n
Tout en continuant mes expériences, je fis une curieuse observa-
sd

tion. À chaque mise sous tension du dispositif, de petites paillettes de


métal se détachaient et s’oxydaient très rapidement, donnant à l’eau
une coloration jaunâtre. Je ne pus alors m’empêcher de faire le rappro-

s
chement avec les impacts constatés sur les hélices des bateaux. Je dé-
-N
La crevette pistolet montai donc mes électrodes pour observer les impacts avec une loupe
grossissante. Je ne fus pas surpris de constater les mêmes impacts
La cavitation fut découverte au début du siècle dernier sur com- que sur les photos d’hélices de bateaux touchés par la cavitation. Ma
conclusion fut sans aucun doute possible : nous étions en présence
iffu

mande de la marine britannique, suite au constat de nombreux impacts


sur les hélices en bronze (Wikipédia documente largement le sujet). d’une cavitation générée, non pas à l’aide d’une force mécanique mais
Cette mystérieuse bulle se crée dans l’eau par pression-dépres- d’un courant électrique. Sur cette base, je tapai donc dans mes moteurs
sion, soit un changement soudain de la densité du liquide, tout comme de recherche toutes les variantes possibles d’une cavitation générée de
la crevette avec sa pince, la rotation des hélices de bateau provoquaient cette façon. Je ne trouvai rien… soit cela n’était pas documenté par la
e
l’apparition de ces bulles. Nous avions donc une brusque élévation de littérature scientifique, soit je venais de faire une découverte.
la température de l’eau ainsi qu’une onde de choc et un son extrê-
mement puissant, proportionnel à la taille de la bulle. Cette puissance
venait de l’effondrement d’une bulle de vide sur elle-même. C’était
donc là l’exemple concret de la manifestation de l’énergie du vide.
se

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Chapitre III

La chaudière de Vulcain

Étant saturé des investigations scientifiques, je décidai de me


remettre au bricolage, ma première passion. Les tubes de Nirvana
s’enchaînaient dans mon garage alors que je remontais ma chaudière
russe avec ses nouvelles électrodes. Un circuit d’eau et quelques pièces
de plomberie, un circulateur, une vase à expansion et trente mètres
de tuyaux en polyuréthane avaient condamné les voitures familiales à
dormir dehors. Je pus enfin tester l’intérêt de ma découverte en situa-
tion réelle.
Je continuai toutefois de communiquer, via mes groupes de dis-
cussion, avec quelques amis bricoleurs, dont un, Antoine F. qui me sem-
blait particulièrement compétent. Je lui fis part de mes travaux et il me
proposa de me rendre visite afin de constater sur pied. Une semaine
plus tard, je le recevais à mon domicile corrézien…
Comme deux bons bricoleurs, nous nous isolâmes dans le garage
et je pus lui montrer mes travaux sur les moteurs ainsi que mon corps
de chauffe qui avait réintégré son banc de test pour les besoins du
visuel. Quelle ne fut pas sa stupeur de voir l’ébullition instantanée,
conforme à la petite vidéo que j’avais diffusée précédemment sur le
forum où j’avais fait sa connaissance !
Je commençais à arriver au bout de mes économies alors qu’An-
toine disposait d’un patrimoine familial important. Il me proposa alors
de financer la création d’une petite société ayant pour but de commer-
cialiser ma chaudière.
Ceci impliquait pour ma famille et moi un déménagement en
Ardèche.
J’entrepris donc d’accepter son invitation en allant au préalable
passer 15 jours chez lui, afin de transplanter mon petit atelier dans
son vaste sous-sol aménagé. Je disposais grâce à lui de tous les équi-
pements utiles pour construire un modèle de chaudière plus abouti.

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Entre-temps, Antoine s’occupait de créer notre société qui devait s’ap- avec qui j’échangeai quelques mots, alors qu’Antoine mettait en place
peler par la suite FD innovation. notre dispositif (photos en annexe « Test de Nice 1/18 ») sous l’œil

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Je constatai vite chez Antoine de nombreuses qualités tech- sceptique du professeur Lefèvre, mandaté également par notre nabab.
niques, complémentaires aux miennes. En moins de huit jours, nous Le test dura environ une demi-heure et se déroula à la perfec-
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avions adapté mon prototype rudimentaire en chauffage domestique tion. Ce test avait pour but de mesurer uniquement le rendement

Ed
sur sa maison. Les performances du dispositif étaient exceptionnelles, thermique du corps de chauffe. Il devint célèbre par la suite, pour des
si bien que notre problème technique principal était de diminuer la raisons que j’expliquerai plus tard, sous le nom du « test de Nice ».
température du corps de chauffe. En effet, sa chaudière initiale alimen- L’élévation de température des cinq litres d’eau fut calculée et mesurée
tait un plancher chauffant et nous constations à l’usage un retour d’eau par nos éminents spécialistes sans qu’Antoine et moi n’intervenions.

rig
à 60 °C, beaucoup trop élevé pour ce type d’installation. Le tout pour Au bout d’un moment, ils se retirèrent pour discuter plus loin avec

de 1,2 kWh.
M
une consommation affichée par le compteur d’énergie (consomètre) l’état-major de notre industriel. Nous en profitâmes pour nous désalté-
rer au bar en attendant le résultat des délibérations. Un quart d’heure

itio
plus tard, l’homme que l’on m’avait présenté comme le numéro deux
du groupe me proposa d’aller discuter à l’écart.
Antoine et moi avions pris la précaution de déposer des enve-
pa

loppes Soleau7 afin d’éviter tout risque de contrefaçon. Cette précau-


aïa

ht
tion avait été bien sûr mentionnée au préalable à tous les participants
du test. L’homme qui m’avait interpellé me fit une bien étrange propo-
sition où il faisait état d’un accord de principe de leur part, avec pour
contrepartie, la divulgation de la nature du procédé et l’ouverture des
enveloppes Soleau. En effet, les trois scientifiques venaient de tomber
d’accord sur un rendement de 116 %.

n
sd

Je répondis poliment à mon interlocuteur que je n’étais pas


gérant de FD innovation et l’invitai à formuler sa demande auprès
d’Antoine mon associé, chose qui fut faite plus tard lors du repas. Nous

s
reprîmes le chemin du retour dans une ambiance euphorique et pour
moi le sentiment du devoir accompli, le résultat étant à la hauteur des
-N
espoirs qu’Antoine avait placés dans mon procédé. La seule ombre au
Pendant que je procédais à mon déménagement sur Vals-les- tableau était que nous allions devoir dévoiler notre procédé à de par-
Bains, Antoine prit contact avec son frère, consultant pour un cabinet faits inconnus. Je fis immédiatement part à Antoine de ma réserve sur
iffu

d’avocats niçois, ayant pour client un célèbre industriel franco-libanais. ce sujet, considérant la contrepartie de financement comme une pro-
Après de nombreux échanges et rencontres avec les ingénieurs, messe verbale tout à fait insatisfaisante, alors que pour la première
mandatés par cet industriel, un rendez-vous fut pris entre toutes les fois, je venais d’avoir la certitude que mon système avait un rendement
parties au country club de Sofia-Antipolis. Un protocole de test avait extraordinaire de la part de grands professionnels.
été conclu au préalable avec deux de ses ingénieurs. Antoine et moi Mon pressentiment devait s’avérer malheureusement juste.
e
avions scrupuleusement suivi les instructions des ingénieurs pour la ré- Antoine donna feu vert à nos avocats pour ouvrir les enveloppes et
alisation de ce fameux test, destiné à convaincre l’industriel d’investir
dans notre petite société. Tous nos travaux « de garage » avaient été 7
L’enveloppe Soleau, du nom de son inventeur Eugène Soleau, objet d’un bre-
monopolisés dans ce but. vet déposé en 1910, est une preuve d’antériorité d’une création que l’on peut
Le jour J, nous étions fin prêts, munis de notre banc de test trans- utiliser en France pour obtenir de façon certaine la date d’une invention, d’une
se

portable, conditionné à la perfection dans des valises Samsonite. Je idée, d’une œuvre en la déposant à l’Institut national de la propriété industrielle
(INPI). Les modalités de fonctionnement de l’enveloppe sont définies par l’arrêté
rencontrai alors les deux physiciens Jean-Michel Reix et Yvan Roche,
du 9 mai 1986, paru au journal officiel du 6 juin 1986. Source Wikipédia

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nous ne reçûmes jamais la moindre contrepartie financière, ce qui le
contraignit à déposer le bilan de FD innovation et à me renvoyer au

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chômage.
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Photos et extraits du rapport d’expérimentation :

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Test de Nice 1/7

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Chapitre IV

Joyeux anniversaire JC

Tout était à refaire avec le spectre de voir mon travail confisqué


par un industriel sans scrupules. Entre-temps, je fis la connaissance en
arrivant en Ardèche de Pierre-Antoine C., journaliste et écrivain de son
état. J’entrepris de lui raconter ma mésaventure et de lui montrer mon
procédé.
Pour présenter Pierre-Antoine plus largement, il était autre-
fois conseiller régional écologiste, nommé à la commission recherche
Rhône-Alpes, ce qui lui avait permis – curieuse coïncidence – d’avoir
parrainé un autre inventeur : Valentin Cesaire, génial inventeur d’un
moteur qui générait du froid au lieu de la chaleur (je n’ai pas plus de
détails sur cette invention). Pierre-Antoine me raconta alors les péri-
péties de cet inventeur, confronté à certains lobbies que son invention
dérangeait. Je ne pus m’empêcher de faire le rapprochement avec mon
expérience récente. Je décidai alors de confier à Pierre-Antoine tous les
dossiers que j’avais pu constituer sur mon invention.
Quelques jours plus tard, Pierre-Antoine me téléphona, surexcité,
et m’invita à dîner. Lors de ce repas, il me proposa de mettre tous mes
plans sur la place publique, lors d’une conférence que nous pourrions
tenir ensemble dans un cinéma à Joyeuse. Je trouvai alors l’idée origi-
nale et j’y vis un moyen de saboter les plans de mon industriel niçois,
s’il devait tenter de déposer un brevet pour son propre compte, tout en
mettant le procédé en « open source ». J’acceptai donc et conclus avec
Pierre-Antoine de présenter tout ceci au public lors d’une conférence
le 7 avril 2014, à Joyeuse. Ce fut l’une des expériences les plus étranges
de mon aventure.
Nous nous rencontrions fréquemment avec Pierre-Antoine pour
préparer cette conférence et il m’ouvrit alors son fabuleux carnet

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d’adresses, qui me permit de rencontrer Monsieur Pierre Rabhi8, ainsi Le succès de cette conférence et du film qui suivit poussa Pierre-
que Monsieur Jean-Pierre Petit9 et le vidéaste Christophe Berly. Je Antoine à créer une page Facebook qui devait s’enrichir de 15 000 likes,

py
disais souvent à Pierre-Antoine avec humour que personne ne vien- alors que le film caracolait autour d’un demi-million de vues sur Inter-
drait à notre conférence, à part quelques amis venus déguster mon net. Nous en fûmes les premiers surpris. Et c’est là que commencèrent
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gâteau d’anniversaire. les ennuis…

Ed
Je savais pertinemment que je ne pouvais pas continuer à nommer Sans le vouloir, nous avions déclenché une polémique qui dépas-
mon appareil « bidule », comme sur le test de Nice. Pierre-Antoine me sait l’entendement. Des groupes s’organisaient sur Facebook entre les
suggéra alors la dénomination de « résonateur à Effet Dumas ». J’avais pro et les anti-Effet Dumas, alors que le but de ma conférence et du
quelques réticences à me mettre en avant, mais je fus sensible à ses film était de mettre le procédé en accès libre à tous. Je voyais les ar-

rig
arguments pour des raisons d’image et de communication. ticles de presse s’enchaîner, certains très favorables et d’autres d’une
M Le soir du 7, la salle était pleine à
violence inouïe.
Une vague incroyable d’attaques sur notre page Facebook affi-

itio
craquer (voir photo). Nous fîmes chant caricatures et insultes côtoyaient de nombreux messages de
donc sur scène, avec Pierre-An- soutien. Je ne contrôlais plus rien. Je découvris alors comme il était
toine, la présentation du procédé difficile de sortir de l’ombre d’un garage. Pendant ce temps-là, Pierre-
pa

ainsi que la déclinaison de mon Antoine jubilait à croiser le fer pour me défendre, en utilisant comme
histoire, sous la caméra bienveil-
aïa

ht
support notre page Facebook ainsi que des journaux favorables à ma
lante de Christophe Berly qui de- démarche. Je reçus à cette époque de nombreuses invitations à donner
vait signer plus tard son plus gros des conférences, dont certaines furent filmées et toujours visibles sur
succès avec le film : « l’effet Du- Internet. J’avais également, lors de mon film, évoqué la possibilité d’or-
mas, une révolution ». Comme quoi, la vie est pleine de surprises. ganiser des ateliers afin d’initier les gens à répliquer mon procédé. Bien
sûr tout était gratuit, sauf le repas et le matériel de base. Ces ateliers

n
sd

furent vite un énorme succès. Nous les organisions chez Bruno, un ami
8
Pierre Rabhi, de son nom d’origine Rabah Rabhi, né le 29 mai 1938 à Kenadsa, en Al-
qui disposait d’un vaste sous-sol équipé pour les besoins de la cause.
gérie, est un essayiste, romancier, agriculteur, conférencier et écologiste français, fon-
dateur du mouvement Colibris et « figure représentative du mouvement politique et Ils me permirent de rencontrer toutes sortes de personnes venues de

s
scientifique de l’agroécologie en France. » Sa pensée est inspirée par le mouvement tous horizons et fascinées par ce procédé et l’ambiance de générosité
et de gratuité qui l’accompagnait. Sans être dans l’égo, je prenais plaisir
-N
anthroposophe, dont il promeut l’application agricole pseudo-scientifique appelée
« biodynamie ». Il est critiqué pour cela, ainsi que pour une certaine proximité avec à y participer et à côtoyer cette humanité pleine de promesses d’avenir.
des penseurs et des idées conservatrices, une présence médiatique excessive, et une Ceci devait durer deux ans, à raison d’un atelier par mois environ.
« forme d’écologie non politique, spiritualiste et individualiste ». Source Wikipédia
Je ne pourrai clôturer ce passage de ma vie que furent les ateliers
9
Jean-Pierre Petit, né le 5 avril 1937 à Choisy-le-Roi (France), est un scien-
iffu

tifique français spécialiste en mécanique des fluides, physique des plas- sans parler de mon ami Paco, qui les co-animait avec Bruno. Ce furent
mas, magnétohydrodynamique, cosmologie et en physique théorique. deux amis et formateurs exceptionnels de patience et de gentillesse,
Il a été directeur de recherche au Centre national de la recherche scientifique et ainsi que des soutiens sans faille.
astrophysicien à l’observatoire de Marseille. Il est un pionnier d’un pan de recherche Parallèlement, le débat faisait toujours rage sur Internet et je
abandonné dans les années 1970, la magnétohydrodynamique (MHD) et la magné- reçus alors un soutien de poids en la personne de Jean-François R.
e
toaérodynamique. Il a notamment mis au point le principe de convertisseur MHD
docteur surdiplômé de son état. Il avait pris fait et cause pour « l’effet
pariétal. Il a participé régulièrement à des colloques internationaux sur la MHD.
En cosmologie, il a travaillé sur une extension bimétrique de la relativité générale. Dumas » en affichant ouvertement sur notre page Facebook une
Il est également connu par le grand public pour ses ouvrages de vulgarisation sci- théorie évoquant dans mon procédé, l’extraction d’énergie du vide. Il
entifique, par ses livres – surtout la série des bandes dessinées Anselme Lanturlu s’appuyait sur l’expérience du physicien Hendrik Casimir10 mettant en
présentant ses travaux scientifiques –, ainsi que son implication dans le domaine
se

de l’ufologie, en particulier sa participation à l’affaire Ummo dont il a été le pre- 10


Hendrik Brugt Gerhard Casimir (15 juillet 1909-4 mai 2000) est un physicien née-
mier vulgarisateur au travers de certains de ses ouvrages, et pour son soutien aux rlandais. Né à La Haye, il étudie à l’Université de Leyde, où il travaille sous la direc-
théories du complot à propos des attentats du 11 septembre 2001. Source Wikipédia tion de Paul Ehrenfest pour son doctorat, qu’il obtient en 1931. C’est à cette oc-

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évidence les fluctuations quantiques du vide. Je ne pourrais clôturer
ce chapitre sans dire quelques mots sur lui, ainsi que rappeler affec-

py
tueusement notre première rencontre. Jean-François m’avait envoyé
un petit mot de soutien que j’avais trouvé tout à fait amical ainsi que
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son numéro de téléphone, tout en m’invitant à débattre sur sa théorie,

Ed
qu’il avait affichée sur notre mur. Je saisis donc l’occasion et entrai en
contact avec lui par téléphone. Le courant passa immédiatement entre
nous et j’avoue que la vivacité intellectuelle du personnage me séduisit
alors. J’étais, à l’époque, invité à donner une conférence à Bourges sur

rig
le thème des nouveaux alchimistes. Je décidai donc de convier Jean-
M
François à venir exposer sa théorie aux côtés de Pierre-Antoine et moi.
Le jour de la conférence, nous étions à l’attendre sur le parking d’un

itio
hôtel et quelle ne fut pas notre surprise de voir arriver ce géant barbu,
conduisant allègrement une Renault 5 d’une autre époque, dont cer-
taines parties tenaient avec du scotch marron. Nous vîmes avec stu-
pa

péfaction notre Jean-François descendre de ce véhicule improbable


aïa

ht
en jogging et en tongs, du haut de son mètre quatre-vingt-dix. Sans le
savoir, à cet instant et malgré les apparences, je venais de rencontrer
un des hommes les plus brillants de toute ma vie. La conférence se
termina sous un tonnerre d’applaudissements à la fin de l’exposé de
Jean-François. Notre amitié venait de se sceller. Il devint plus tard le
partenaire et ami incontournable de la suite de mes aventures.

n
sd

s
-N
casion qu’il introduit l’idée des opérateurs de Casimir. De 1932 à 1933, il devient
l’assistant de Pauli à l’École polytechnique fédérale de Zurich (ETH), où il succède
iffu

à Rudolf Peierls. Il revient alors à Leyde, où il occupe temporairement la chaire


d’Ehrenfest, qui vient de se suicider, jusqu’à l’arrivée d’Hendrik Kramers en 1934.
En 1936, il rejoint le laboratoire de cryogénie dirigé par de Haas. En raison
d’un conflit de personnalité avec de Haas, il quitte Leyde en 1940 – pendant
l’occupation nazie des Pays-Bas – et il rejoint le laboratoire de recherches de
e
Philips, abandonnant largement sa carrière universitaire. Toujours caustique, Pauli
le surnommera alors « Monsieur le Directeur » en raison de son passage au privé.
C’est entre 1946 et 1949, chez Philips, qu’il travaille à l’effet qui porte aujourd’hui son
nom. Quelques années plus tard, à l’occasion d’une conférence, il parlera de cet effet à
Pauli, qui lui répondra d’abord : « c’est un non-sens complet », avant de se laisser finale-
ment convaincre. Pauli cessera alors d’utiliser du « Monsieur le Directeur » à son égard.
se

Casimir travaillera dans le laboratoire Philips, dont il deviendra directeur ad-


joint en 1946, puis un des membres du conseil d’administration en 1956,
jusqu’à sa retraite en 1972. Il décède à Heeze en 2000. Source Wikipédia

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Chapitre V

La bataille de l’Ardèche

Alors qu’autour de moi s’était organisé un comité de soutien


composé de plusieurs amis émanant de la sphère Pierre Rabhi, d’éco-
logistes ardéchois de divers horizons, de deux scientifiques en la per-
sonne de Pierre B. et de Jean-François R., le tout sous la présidence
bienveillante de Pierre-Antoine C, la bataille continuait de faire rage sur
Internet entre les pros et les opposants à mon procédé. Nos deux amis
scientifiques prenaient alors le relais pour défendre ce procédé, armés
de toute leur culture et comblant ainsi mes lacunes en sciences.
Je m’étais, malgré moi, laissé entraîner dans un débat d’idées
qui prenait une drôle de tournure. Jamais je n’aurais imaginé qu’un
montage aussi simple puisse déclencher une telle polémique. Loin de
moi l’idée d’avoir voulu froisser qui que ce soit, en mettant en open
source ce petit montage. Mais force était de constater que j’avais
réveillé les gardiens de la « Matrice ». Tout fut utilisé contre moi, à
l’exception de la violence physique et je ne dois d’avoir traversé ces
épreuves qu’à mon entourage.
Notre page Facebook faisait l’objet d’attaques quotidiennes,
pour la plupart non scientifiques et d’un niveau intellectuel au ras des
pâquerettes visant à rabaisser les débats et ainsi nous décrédibiliser.
Le tout parsemé de faux tests, ne reproduisant pas nos expériences
initiales et ayant pour objet de minorer les performances de l’appareil.
J’étais en train de vérifier la véracité de certaines théories du complot.
Une seule conclusion s’imposait. Ce petit procédé dérangeait
de puissants lobbies. J’en eus la preuve ultime à la lecture d’un article
complètement mensonger, commandité par le groupe Lagardère dans
Rue 89. Pierre-Antoine demanda aussitôt un droit de réponse à cet
article qui ne nous fut jamais accordé, prouvant ainsi la mauvaise foi
journalistique de ses commanditaires.
Cet article reste à ce jour, malgré sa médiocrité, la seule référence

- 29 -
co
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intellectuelle de nos détracteurs, semblable à la version officielle du Jamais mes détracteurs ne se sont opposés à ce type d’arguments,
11 septembre. ce qui m’encouragea à poursuivre dans cette direction. Je n’étais pas au

py
Parallèlement, nous continuions nos réunions et conférences, bout de mes surprises…
principalement en Ardèche, où nous avions un large soutien. C’est ainsi
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que je pus donner quelques conférences avec Jean-François et Pierre-

Ed
Antoine, que nous pouvions diffuser sur Internet à l’aide de la page
Facebook, non pas pour faire notre promotion personnelle, mais tout
simplement pour défendre nos idées, et notamment mon idée prin-
cipale, celle qui avait réveillé les gardiens de la « Matrice » : la fusion

rig
froide par cavitation.
M
Curieusement, aucun de nos détracteurs ne prononçait le mot
cavitation dans ses diatribes. À croire que ce mot était tabou, et qu’à

itio
lui seul il hérissait les poils de la « pensée unique ». Je tenais enfin mon
arme anti-système, car si j’avais vu juste en prétendant déclencher une
cavitation à l’aide d’un courant électrique, le débat était clos et j’avais
pa

gagné.
aïa

ht
La cavitation était largement documentée par la littérature scien-
tifique et les deux seuls moyens connus pour la déclencher à l’époque
étaient, soit par une action mécanique (hélices de bateau, pince de la
crevette-pistolet), soit par ultra-sons (sonofusion).
La sonofusion fut abondamment reprise dans les milieux scienti-
fiques et donna lieu à de nombreux articles dans la presse spécialisée

n
sd

française et anglo-saxonne.
Certains de ces articles parlaient d’une température, lors de
l’effondrement de la bulle, allant de 4000 degrés à deux millions de

s
degrés, ce qui laissait entrevoir la possibilité d’une réaction nucléaire
à froid.
-N
Ainsi, le fait d’obtenir des bulles de cavitation avec un simple
courant électrique devenait le moyen révolutionnaire de déclencher ce
type de réaction. J’étais toutefois dans l’incapacité, à cette époque, de
iffu

mesurer le rendement précis de ces bulles, faute de matériel adéquat,


ni de voir les gaz produits par la réaction, ni de mesurer l’onde de choc
colossale provoquée par l’implosion de la bulle. Le rendement devait
être prodigieux, comme le laissaient entendre les scientifiques dans ces
articles.
e
À cette époque, je mûrissais déjà l’idée de chercher à contrôler la
puissance de ces bulles à l’aide d’une alimentation à découpage. C’est
bien plus tard que je pus disposer de ce type de matériel. Mon idée
était d’agir sur le courant électrique et ainsi de modifier les perfor-
mances de mes petites bulles. Ceci pouvait permettre de contrôler une
se

réaction de fusion froide.

- 30 - - 31 -
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Chapitre VI

Daniel, Jean, Mathieu et les autres…

J’avais entre-temps pris contact avec un avocat du cru, Jean L.


afin de faire protéger mes intérêts, et ce, au regard de la situation que
je rencontrais sur Internet. La liquidation de FD innovation étant tou-
jours en cours au tribunal de commerce d’Aubenas, j’y avais également
quelques intérêts à faire valoir…
Je rencontrai donc Jean L. avec qui le courant passa immédiate-
ment. Ainsi, il se passionna pour l’histoire que je lui déclinai dans son
bureau. C’était un homme d’une quarantaine d’années, plutôt svelte,
d’apparence joviale et fan d’aviation, comme en témoignaient les nom-
breuses photos décorant son cabinet. À l’écoute de mon récit, l’homme
se fit pensif et me demanda de prendre le temps de la réflexion ainsi
qu’une copie complète du dossier.
Quelques jours plus tard, j’eus un appel de Jean me proposant
un rendez-vous. Lors de cette rencontre, il évoqua la possibilité de me
mettre en relation avec un industriel de ses clients, croyant fermement
à mon affaire. La rencontre eut lieu deux mois plus tard au siège social
d’une grosse entreprise de la région, spécialisée dans le développement
de parcs solaires et éoliens ainsi que dans l’implantation de centres
commerciaux. Je fis alors, en la présence de Jean, la connaissance de
Daniel P.
Daniel avait environ 65 ans et jouissait d’une solide réputation
d’homme d’affaires dans la région. Il avait surtout réussi au départ
dans la promotion immobilière de centres commerciaux et était connu
pour son don quasi magique à flairer les bonnes affaires. Le jour de
notre rencontre dans une vaste salle de réunion, il arriva entouré de
ses proches collaborateurs, Mathieu, ingénieur en chef de l’entreprise,
et Laurie, sa juriste, le tout en présence de Jean L. et de moi-même. Je
déployai alors longuement mon argumentaire afin de le convaincre de
s’engager dans l’aventure. Pour clôturer notre rencontre, je lui proposai

- 33 -
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une démonstration du procédé sur un coin de table. Voyant l’eau du Au premier étage du siège social, un vaste laboratoire fut mis à
bocal entrer en ébullition instantanément, il manifesta aussitôt son ma disposition ainsi qu’un budget substantiel pour l’aménager à ma

py
intérêt pour le procédé et me donna un deuxième rendez-vous, dans le guise. Je venais de passer de l’ère artisanale de mon garage à l’ère
but d’envisager une éventuelle collaboration. Dans cette perspective, industrielle. J’allais enfin pouvoir expérimenter mes théories en toute
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je laissai à Mathieu son ingénieur en chef, un prototype du résonateur liberté. J’avais judicieusement négocié avec Daniel la participation de

Ed
(nom définitif de mon procédé). Nous nous rencontrâmes à nouveau Jean-François R., afin de m’assister à la réalisation de mes tests, sous
quelques jours plus tard. Sur son bureau, les contrats étaient déjà prêts l’œil bienveillant de Mathieu, son ingénieur en chef. Ainsi je pus faire
et son offre était plus qu’alléchante. Je décidai de m’engager à ses côtés. réaliser de nombreux exemplaires du résonateur et les faire tester en
laboratoire. Notre premier test fut un examen de la surface des élec-

rig
trodes au microscope électronique à balayage, et également de com-
M parer les photos prises avec la littérature scientifique sur les hélices de
bateau, détériorées par la cavitation. Je constituais progressivement

itio
mon dossier à charge. Les impacts constatés sur le métal étaient rigou-
reusement identiques. La suite fut de faire des photos lors du fonc-
tionnement avec une caméra infrarouge, ainsi nous pourrions voir
pa

l’élévation de température du procédé. Les premières photos prises


aïa

ht
à l’allumage affichaient allègrement une température de 100 degrés,
témoin d’une ébullition flash… les preuves s’accumulaient.

n
sd

s
-N
iffu

e
se

Installation dans les murs

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Interprétation et conclusion

py
Les résultats nous permettent de mettre en évidence les points sui-
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vants :

Ed
• Le liquide contenu entre les électrodes est porté à une tem-
pérature supérieure ou égale à 100 °C instantanément.
• La température du liquide chauffé entre les électrodes est

rig
largement supérieure à la température des électrodes elles-
mêmes (30 °C pour les électrodes et >100 °C pour le liquide).
M
• Le cliché réalisé quelques secondes après la déconnexion du
générateur nous permet d’observer que les électrodes sont

itio
moins chaudes que le liquide préalablement chauffé.

Ces observations nous permettent d’écarter la présence d’un effet joule


pa

dans le phénomène.
aïa

ht
• On observe une zone de température maximale (couleur
blanche T>100 °C) située sous la base de l’électrode supé-
rieure, ce qui nous permet de valider que la zone de tempé-
rature maximale est obtenue entre les deux électrodes.

n
• Cette zone de haute température correspond à la zone de
sd

présence de fines bulles observées dans le liquide lors des


précédentes expériences.

s
Date : 28/07/2015
-N
J’orientai très vite nos investigations vers la location d’une ali-
mentation à découpage, afin de vérifier ma théorie. J’avais largement
iffu

organisé mon laboratoire et un superbe banc de test en verre blindé


trônait en plein milieu, muni de toutes les protections électriques
et thermiques. Daniel avait pris la précaution, non sans humour, de
prendre une assurance tous risques, au cas où « j’aurais fait sauter le
quartier » comme il disait !
e
se

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que j’avais réussi une fusion froide contrôlée en laboratoire. La réac-
tion de Daniel ne se fit pas attendre : il me convoqua le soir même dans

py
son bureau en compagnie de Laurie, sa juriste, et de Mathieu. Il me
fit part de son projet de déposer un brevet sur le procédé, comme le
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contrat que nous avions conclu le permettait. J’avais, malgré ce silence

Ed
que je devais garder, le sentiment du devoir accompli en comblant ainsi
mon mécène.
Parallèlement à ces tests, contact avait été pris avec le service
de chimie séparative de Marcoule (professeur Serguei Nikitenko). Afin

rig
d’éviter tout rapprochement avec les débats sur Internet, Mathieu et
M Jean avaient décidé de ne pas m’emmener à Marcoule pour les tests.
L’éminent spécialiste fut très surpris, lors de la présentation du procédé,

itio
et manifesta immédiatement l’envie de pousser les investigations dans
ses laboratoires.
Un prototype lui fut confié et il se mit aussitôt au travail. Quinze
pa

jours plus tard, nous avions les premiers résultats d’une spectrométrie
aïa

ht
de masse. Ces résultats faisaient remonter plusieurs anomalies que le
professeur et son équipe avaient constatées, notamment une baisse si-
gnificative du signal oxygène qu’il ne pouvait expliquer au regard de la
configuration du test, ainsi que d’autres composés chimiques que mes
connaissances insuffisantes seraient incapables de détailler. En l’état de
nos connaissances et de nos moyens, nous ne fûmes pas à l’époque en

n
sd

mesure d’expliquer ces phénomènes. C’est là que je suggérai à Daniel,


à l’image de l’émission Qui veut gagner des millions, d’utiliser comme
joker le coup de fil à un ami : Jean-François R.

s
Face à la complexité du compte-rendu, Daniel accepta et je
m’empressai aussitôt de transférer les résultats à Jean-François. Ses
-N
premières conclusions ne se firent pas attendre. Je fus réveillé à deux
heures du matin par un Jean-François surexcité. Il avait aussitôt re-
Photos prises au Cetim sur un résonateur en cuivre à l’aide d’un micros- marqué la présence de composés exotiques inhabituels dans ce type
cope à balayage électronique. À noter, les impacts de cavitation ayant
iffu

d’expérience, ainsi qu’une baisse flagrante du signal oxygène qui té-


endommagé la surface du métal. moignaient d’une anomalie. Quelques jours plus tard, il transmit ses
conclusions à Mathieu qui se contenta de les ajouter aux dossiers déjà
Nous reçûmes l’appareil une semaine plus tard, et organisâmes très épais.
le test avec Mathieu. L’alimentation fut réglée sur 110 volts à une fré- Les traces évidentes d’une fusion froide s’empilaient dans les ar-
e
quence de 1200 hertz. Au bout de quelques minutes, nous constations chives de mes financiers. Ainsi, le brevet fut déposé en bonne et due
un rendement supérieur à 150 %. Je vis Mathieu blêmir face à cette forme (FR3036467).
curiosité de la physique et pour la première fois, une immense fierté Notre collaboration fut fructueuse et Daniel m’accorda généreu-
m’envahit. Je venais de vérifier l’exactitude de ma théorie. Malheureu- sement le quart des parts de la société propriétaire du brevet. La fin
sement, mes contrats avec Daniel m’obligeaient à garder le silence par des différentes étapes administratives n’étant plus de mon ressort, je
se

rapport à ces résultats. Quelle frustration ! Je devais attendre l’expira- repartis vers d’autres aventures en attendant bien sagement que la
tion de mes accords de confidentialité avant de pouvoir dire au monde société soit vendue par les bons soins de Daniel.

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Je ne pouvais publier cette demande de brevet sans citer les
précurseurs mentionnés par le rapport de recherche de l’INPI et ainsi

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rendre hommage à leur travail :
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Brevet qui fut finalement accordé le 26 juillet 2019 :

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M

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e
Délivrance du brevet le 26 juillet 2019 – Numéro d’enregistrement na-
tional : 15 54 591 – Numéro de publication : 3 036 467.
se

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Chapitre VII

Les gardiens du temple

La fusion froide est une chasse gardée, depuis l’expérience de


Stanley Pons et de Martin Fleishmann11 en 1989, tant elle remet en
cause le paradigme énergétique basé sur les énergies fossiles. Il serait
intéressant d’imaginer les conséquences sur nos sociétés de la décou-
verte d’une énergie gratuite et illimitée. Je ne suis pas le premier à avoir
cette idée, ni le dernier. Une nombreuse littérature traite de ce sujet,
tantôt y évoquant un drame économique, par la mise au chômage de
toutes les personnes employées par ces industries, tantôt une société
idéale qu’une énergie propre et abondante aurait parfaitement équili-
brée. Je dois constater qu’en toute chose, il y a une part de bien et une
part de mal. Le yin et le yang des bouddhistes. Je n’avais jamais jusque
là envisagé les conséquences de ma découverte, bien que j’estime ne
pas en être le seul découvreur. La science officielle nous rabâche en
continu un discours digeste et confortable, visant à maintenir l’humani-
té dans une léthargie qui semblerait éternelle, semblable aux machines
du film Matrix qui gardent les hommes en sommeil dans des cocons,
afin d’en extraire l’énergie. Est-ce là ce que nous sommes devenus ?
Serait-il anormal pour les plus créatifs d’entre nous de chercher des
alternatives à ce sinistre destin ?
Quelqu’un a dit un jour : « l’homme n’est pas né libre, mais il
est né pour se libérer ». Au fur et à mesure de mes aventures, je pus
constater la réalité de cette phrase. À chaque étape, je me trouvais
confronté tôt ou tard à des personnes installées par ce système, dont la
fonction première était de conserver les choses en l’état. Je les nommai

11
Martin Fleischmann (né le 29 mars 1927 à Carlsbad [Karlovy Vary] en Tchéquie
et mort le 3 août 2012 dans le Wiltshire) est un scientifique britannique. Lui
et Stanley Pons sont surtout connus pour avoir annoncé les premiers avoir ré-
ussi à réaliser une fusion froide entre du palladium et du deutérium le 23 mars
1989. De nombreuses expériences liées ont eu lieu depuis. Source Wikipédia

- 45 -
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affectueusement gardiens du temple, car une fois averti, leur présence Biberian souhaitait entamer à nouveau une expertise du résonateur.
est si visible qu’elle en devient presque pathétique. Voici donc un revirement soudain et inattendu !

py
Nous trouvons ces personnes à tous les étages de la société et Après quelques échanges avec Jean-François R. dont l’habileté
dans tous les domaines (politique, science, littérature) où l’esprit est diplomatique ne faisait plus aucun doute, le contact fut renoué avec
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prépondérant. Elles maintiennent une sorte de pensée unique en blo- JPB et nous recommencions à échanger par mail sur nos avancées.

Ed
quant systématiquement dans leur sphère d’influence toute initiative Ainsi, et après concertation avec Jean-François, nous décidâmes de
ou idée originale. Ayant été confronté à elles à plusieurs reprises, je me lui confier un de nos prototypes qui lui fut envoyé par la poste. Nous
devais pour le bien commun de les exposer à la lumière, même si cela eûmes sa réponse par mail quelques jours plus tard, où il nous joignit
ne changerait rien aux choses, hormis de les mettre dans un inconfort quelques photos du prototype, installé sur un banc de test. Malgré son

rig
intellectuel. âge avancé, il continuait d’utiliser la boite mail de l’université d’Aix-
M
J’avais mentionné au début de ce livre ma rencontre avec le phy-
sicien Jean-Paul Biberian12, venu expertiser mon procédé sur un coin de
Marseille où il semblait toujours réaliser ses expériences. Bien que
nous ne pûmes avoir d’éclaircissement sur ce point, je restai sceptique

itio
table. Même si notre relation devait perdurer par la suite, mon opinion sur ses intentions. Jean-François me représentait dans cette campagne
était faite sur l’homme et sur sa fonction sociale. Ce monsieur diffuse de tests, étant plus complet que moi scientifiquement et parfaitement
de nombreuses vidéos sur la fusion froide et anime son propre site In- initié au dessous des cartes. Il avait su orienter Jean-Paul en utilisant
pa

ternet, d’où il collecte les expériences ayant lieu dans le monde entier. nos expériences précédentes vers les tests les plus pertinents. Le
aïa

ht
Il agit de la sorte depuis 30 ans. Dans ses vidéos, il dénonce un lobby premier de ces tests fut l’étalonnage du banc de test de Jean-Paul avec
énergétique qui semblerait bloquer tous les procédés dérangeants. un thermoplongeur traditionnel. L’effet Joule est réputé pour avoir un
Dès ma première rencontre avec monsieur Biberian (à mon domicile), rendement thermique de 100 %, les pertes se dissipant sous forme de
j’eus la vision d’un pompier pyromane faisant semblant de promouvoir chaleur.
la fusion froide à la lumière, alors que lui et ses amis la bloquaient dans
l’ombre. Je vais, dans ce chapitre, conforter par des preuves ces pre-

n
sd

mières impressions. Notre rencontre s’achevant sur une moue dubita-


tive du monsieur… En effet, après avoir fait 600 km pour venir me voir
et constaté mon expérience sur la base d’une description authentique

s
de ma part, il me signifiait que mon procédé n’était pas intéressant. Je
ne pouvais m’empêcher d’en douter. Les événements me donnèrent
-N
raison par la suite.
Après un silence de trois ans qui dura jusqu’en novembre 2016,
j’appris à la suite d’un coup de fil reçu par Jean-François R. que Jean-Paul
iffu

12
Jean-Paul Biberian : ingénieur en physique nucléaire et électronique, doc-
teur-ingénieur et docteur ès sciences, Jean-Paul Biberian a travaillé pen-
dant de nombreuses années sur les propriétés physico-chimiques des sur-
faces des métaux et semi-conducteurs en France et aux États-Unis. En
e
1977 il est présélectionné pour le choix du premier astronaute européen.
Le protocole de test de Jean-Paul pesait le volume d’eau et cal-
En 1982, il fonde la société Luminy-Instruments qui développe de l’instrumentation
d’analyse de surface. C’est à cette période qu’il dépose trois brevets dont deux culait son évaporation en régime constant. L’expérience était longue
sur les écrans plats à micro-pointe. Depuis 1993, les domaines de la Fusion mais avait pour mérite de limiter considérablement les incertitudes de
Froide et des transmutations biologiques le passionnent. En 2004, il en organ- mesure. Ainsi, les premiers résultats faisaient état pour la résistance de
ise la conférence internationale à Marseille, où 170 chercheurs de 20 pays ont 99 % de rendement, ce qui fixait l’incertitude à 1 % dans ce cas précis.
se

participé. Avide de faire connaître la science à un large public, il donne des con- Vint la deuxième partie du test qui consistait à tester le résonateur
férences et interviews. Depuis 2001, il anime régulièrement un café scienti-
dans les mêmes conditions. À notre grande surprise, Jean-Paul nous
fique au 19 place Gouffé à Marseille. Source : http://www.jeanpaulbiberian.net/

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envoya la photographie de son écran d’ordinateur au lieu d’une capture
d’écran accompagnée des données brutes, ce qui aurait semblé plus Enfin un aveu à mots voilés ! Notre gardien se donnait beaucoup

py
régulier au regard de son niveau scientifique. En commentaire de sa de mal pour éviter une récupération de ses mails. Sa démarche sem-
part : « il semble que l’excédent apparaît dans le résonateur quand les blait opaque et teintée de mystère. Nos échanges devaient continuer
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électrodes sont semi-immergées » (voir les captures d’écran des emails plusieurs mois…

Ed
ci-dessous). À plusieurs reprises, nous avons cherché à obtenir de lui une
conclusion scientifique qu’il s’est toujours refusé à formuler, jusqu’à in-
voquer pour justifier l’excédent, des artefacts expérimentaux, tels que
la poussée d’Archimède. Ce qui, bien sûr, faisait tressaillir la calculatrice

rig
de Jean-François R. qui prenait un malin plaisir à entretenir le contact
M dans l’espoir de rendre notre homme plus explicite. Il n’eut malheu-
reusement jamais le bonheur de prendre les calculs de Jean-Paul en

itio
défaut, pour la bonne et simple raison qu’il ne nous a jamais transmis
les données brutes des tests.
Lassé par tant de mystères, je décidai de rompre la relation à
pa

l’aide d’un mail pourfendeur de son honnêteté, chose qui me semblait


aïa

ht
légitime, suite à des échanges qui durèrent cinq ans.
Les portes du temple, bien qu’ébréchées, tinrent bon face à nos
assauts acharnés.
Je ne pourrais oublier de mentionner dans ce chapitre ma ren-
contre épique avec notre JPP national (Jean-Pierre Petit) physicien,
père de la MHD (Magnéto-Hydro-Dynamique).

n
sd

Un mois avant la conférence de Joyeuse, un de nos amis


communs, Philippe L., à qui j’avais montré au préalable mon procédé,
me proposa d’organiser une rencontre au domicile de JPP. Me sentant

s
plus que flatté et plutôt naïf à l’époque, je m’empressai d’accepter. Je
ne suis pas encore certain aujourd’hui que JPP ait une place légitime
-N
dans ce chapitre tant la confusion reste possible avec un simple pro-
blème d’égo, mais au préalable, laissez-moi vous décrire cette journée :
nous arrivâmes avec Philippe à son domicile de Pertuis où il nous atten-
iffu

dait avec un de ses amis physicien dont je n’ai pas retenu le nom. Après
nous avoir inondés, lors de l’apéritif, de sa vaste culture, Philippe et
lui entamèrent une discussion ayant pour thème l’ufologie. Je gardai
le silence, étant plus que passionné par le sujet et il m’était agréable
d’entendre l’opinion d’un des plus grands cerveaux français. Le repas se
e
terminant, notre éminence grise daigna me décocher un regard, tout
en m’interrogeant sur la raison de ma visite. Je lui décrivis alors mon
expérience et l’état de mes connaissances de l’époque. Par précaution,
j’avais amené avec moi un résonateur destiné à une démonstration. En
quelques secondes, le prototype fut en situation opérationnelle sur la
se

table de son salon. Dès la mise sous tension, je vis notre homme très
surpris ainsi que son ami physicien, de constater les volutes de vapeur

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d’eau s’élevant du bocal. Sa première question fut de me demander : Notre interprétation fut plutôt la prudence de ne pas s’associer
« comment faites-vous ça ? » à un résultat qui nous serait par trop favorable. En effet, la première

py
Malheureusement, je m’étais engagé avec Pierre-Antoine à spectrométrie réalisée au CEA13 mettait en évidence à l’époque, deux
conserver le secret jusqu’à la présentation de Joyeuse qui devait avoir anomalies majeures que nous aurions certainement détectées de façon
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lieu un mois plus tard. Je vis notre homme s’offusquer face à mon refus plus probante à l’aide du matériel d’Orsay (spectromètre de masse).

Ed
poli, et ce, malgré un intérêt évident face au constat qu’il venait de De plus, lors des échanges avec les deux physiciens, l’un d’eux avait
faire. J’eus beaucoup de regrets par la suite d’avoir failli face à mon évoqué, pour justifier le phénomène, une nano-cavitation !
hôte et de n’avoir su m’en faire un allié. Mais notre homme s’était vexé, La porte du temple tenait bon.
et toutes nos tentatives par la suite de recoller les morceaux furent un La conclusion que je pourrais tirer de cette affaire est que les

rig
échec. Ainsi, au lieu d’investiguer à mes côtés, il s’était joint sans doute milieux scientifiques compétents en physique nucléaire sont parfaite-
M
involontairement, à ces gardiens du temple, qui l’avaient lui-même cri-
tiqué lors de l’apparition de ses travaux sur le modèle Janus.
ment au courant et ce, au minimum depuis l’expérience de Pons et
Fleishmann, que la fusion froide est une réalité qui menace des intérêts

itio
Malgré tout, Jean-Pierre Petit fut l’auteur d’un magnifique article industriels colossaux.
sur la sonofusion (lien joint en annexe) toujours d’actualité sur son J’invite nos lecteurs à rechercher les partenariats industriels sur
blog, article où il évoque la possibilité d’utiliser la cavitation comme Internet entre le CEA, le CNRS14 et les principaux acteurs du domaine
pa

une source d’énergie infinie. (Pour plus de détails, l’avis de Jean-Pierre de l’énergie, tels qu’Areva ou Total (pour ne citer qu’eux). La jonction
aïa

ht
Petit sur la cavitation et la sonofusion : https://www.jp-petit.org/ENER- naturelle entre ces différents acteurs formerait le plafond de verre
GIES_DOUCES/sonofusion.htm) visant à bloquer la fusion froide. La mise en place à différents postes
Quelle ironie pour lui d’avoir laissé échapper la preuve expéri- stratégiques de scientifiques lobbyistes, tel que cela se pratique cou-
mentale de la réalité de son article, qui trônait sur la table de son salon ! ramment dans l’agro-alimentaire ou le médical business, ne fait plus
De leur côté, mes deux amis scientifiques Jean-François R. et aucun doute, tel que l’attestent les récents scandales du glyphosate ou
Pierre B. avaient réussi à décrocher un rendez-vous à la faculté d’Orsay du Levotirox. Je réalisai alors à quel point nous n’étions que de minus-

n
sd

en interpellant, à l’aide de la description de nos résultats expérimen- cules grains de sable pris dans un engrenage monstrueux.
taux, deux physiciens du cru. En effet, nous avions considérablement J’avais naïvement, durant toutes ces années, tenté de défendre
progressé dans notre compréhension du phénomène et nos nombreux le procédé que j’avais accidentellement découvert, ou plutôt redécou-

s
tests mettaient en évidence plusieurs anomalies. Mes deux amis solli- vert. Je n’avais pas la velléité de me heurter à une telle machinerie. La
citaient donc une analyse par spectrométrie de masse tout en sachant conclusion que tous les domaines qui régissaient nos sociétés étaient
-N
que la faculté d’Orsay possédait le précieux appareil capable de réa- sous contrôle, s’imposait à moi.
liser cet examen. Ils avaient également collecté quelques fonds afin Le plafond de verre était trop épais et j’aurais tôt fait de m’y
de financer les expériences et se proposaient donc de rémunérer les écraser. Malgré tout, les idées restent. Elles traversent tous les obs-
iffu

intervenants ainsi que la location de l’appareil. Il y eut donc bien une tacles, à condition que leur temps soit venu… Épuisé par ces aventures
rencontre entre mes amis et les physiciens mandatés par la faculté.
Ils exposèrent alors leurs arguments scientifiques qui s’appuyaient sur 13
Le CEA : organisme public de recherche, le CEA intervient dans quatre do-
plus de huit tests différents, pour la plupart réalisés en laboratoire, maines : la défense et la sécurité, les énergies bas carbone (nucléaire et re-
dans des conditions scientifiques rigoureuses. Nous pensions que notre
e
nouvelables), la recherche technologique pour l’industrie et la recherche
dossier pouvait largement être pris au sérieux. Les deux physiciens de- fondamentale (sciences de la matière et sciences de la vie). Source : cea.fr
mandèrent alors un délai pour se livrer à l’étude de nos conclusions. 14
Le CNRS : le Centre national de la recherche scientifique est une institution de
Jean-François et Pierre furent très surpris de recevoir huit jours plus recherche parmi les plus importantes au monde. Pour relever les grands défis
tard leur réponse, exposant une fin de non-recevoir, et ce, malgré la présents et à venir, ses scientifiques explorent le vivant, la matière, l’Univers et
le fonctionnement des sociétés humaines. Internationalement reconnu pour
proposition financière qui accompagnait notre demande. Pour justifier l’excellence de ses travaux scientifiques, le CNRS est une référence aussi bien dans
se

leur refus, leur argument principal fut de mettre en avant la contro- l’univers de la recherche et développement que pour le grand public. Source : cnrs.fr
verse sur Internet liée à « l’effet Dumas ».

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qui durèrent presque dix ans et au bout de mes ressources financières,
j’étais sur le point de jeter l’éponge, quand une amie, Nathalie Nguyen,

py
me proposa de coécrire ce livre. Collaboration sans laquelle il n’aurait
jamais vu le jour.
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Ed
Chapitre VIII

rig
M Le fantôme dans la machine

itio
Ce récit est le témoignage de la trajectoire d’une invention. Il ne
pouvait s’achever sans que je couche sur papier quelques idées d’appli-
pa

cation de mon travail. Par cet acte de foi, je voulais donner à d’autres
aïa

ht
l’envie de reprendre mes recherches et de les faire mûrir, jusqu’à ce
que le temps soit venu…
J’ai fait, au cours de ces années, de nombreuses expériences. J’ai
pu en extraire quelques prospectives qui pourraient peut-être aider un
jour des hommes plus éclairés que ceux de mon époque, à s’affranchir
enfin des énergies fossiles. Je vais donc essayer d’avoir une vision théo-

n
sd

rique de la centrale électrique à cavitation.


Je fournis ce travail sans prétention, si ce n’est que d’être un bon
bricoleur que des années de recherche et de nombreuses synchronici-

s
tés auraient orienté dans cette direction.
Une centrale nucléaire telle qu’elle est conçue actuellement, est
-N
une bouilloire géante où la réaction de fission de barres d’uranium
plongées dans une piscine évapore de vastes quantités d’eau. Cette
vapeur est envoyée dans des turbocompresseurs qui actionnent eux-
mêmes des génératrices. Jusque là, rien d’extraordinaire.
iffu

Lors de mes expériences à l’aide d’un générateur de fréquence,


j’avais obtenu une augmentation significative de l’efficacité énergé-
tique à 1200 hertz. Lors du test de Nice, ainsi que lors d’autres tests
similaires, nous avions obtenu un rendement d’environ 116 % en utili-
e
sant un courant électrique de 220 volts cadencé à 50 hertz. Il semble
donc tout à fait raisonnable de penser obtenir une efficacité énergé-
tique supérieure à 300 % en manipulant le courant électrique injecté
dans mon dispositif. Le résultat serait d’obtenir une machine en capa-
cité de produire l’énergie qui la ferait fonctionner à l’aide de la réaction
se

de cavitation produite par l’implosion des bulles d’eau.


Disposer alors d’une telle machine (autoalimentée) permettrait

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de remplacer les barres d’uranium de nos centrales nucléaires, pour de cavitation pour concevoir des torpilles ultra-rapides, ni de tresser
obtenir en continu la vapeur indispensable pour faire tourner les géné- du fil d’araignée extrait de chèvres génétiquement modifiées, pour

py
ratrices et ainsi en extraire un excédent, destiné à l’usage du réseau créer des alliages plus résistants que l’acier. Le biomimétisme a donc
électrique. de beaux jours devant lui.
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Ceci serait l’application concrète du procédé décrit par Jean- Malgré le carcan intellectuel imposé par nos élites, en bon brico-

Ed
Pierre Petit (voir son article en annexe). Il faudrait pour cela, bien évi- leur rebelle, je m’autorise à penser à contre-courant. De plus en plus
demment, distraire de gouffres financiers tels qu’ITER, quelques petits de scientifiques se mettent à chercher dans des directions non conven-
millions pour entamer la phase de recherche et développement préa- tionnelles. J’ai pu à maintes reprises constater l’intérêt « officieux »
lables. de certains pour mes travaux sous couvert de confidentialité, de peur

rig
Mes amis et moi-même nous sommes efforcés de réunir les d’entacher leur soumission aux dogmes communément admis. Ainsi,
M
preuves indispensables justifiant une étude visant à réaliser une telle
machine.
au moment où j’écris ces lignes, la science est devenue une religion
intégriste qui n’autorise aucune autre forme de pensée que la sienne.

itio
La simplicité du dispositif que je viens de décrire, ainsi que son ef- Pour revenir à ma prospective sur ma centrale électrique du futur,
ficacité, en fait un candidat potentiel pour prendre le relais de nos cen- elle pourrait très bien être réduite à l’échelle d’une maison individuelle
trales vieillissantes. Je vous prie, messieurs les gardiens de ce système, et fournir chauffage, électricité et eau déminéralisée à une habitation,
pa

de ne pas attendre la détonation d’une de vos bouilloires géantes, (et sans passer par le contrôle d’une quelconque entreprise fournisseur
aïa

ht
très radioactive) pour accorder quelque crédit à cette modeste idée. d’énergie. La base technique d’un tel prototype serait plutôt simple à
J’imagine également, dans ma folle prospective, que les bulles développer, en s’appuyant sur la chaudière que je décris précédem-
de ma petite crevette à l’onde de choc fantastique, pourraient servir à ment dans le chapitre « la chaudière de Vulcain ». Un scientifique très
repousser, avec une force bien supérieure à celle dégagée par un car- controversé a mis au point ce type de système individuel : le professeur
burant chimique, le piston d’un moteur. Pourquoi ne pas également Andrea Rossi16, avec son E-cat.
concevoir divers moyens de propulsion spatiale, nautique ou terrestre

n
sd

sur ce même principe ?


La nature nous donne l’exemple au travers de la crevette pistolet
qui, loin de préférer sa pince énorme pour chasser, l’utilise plutôt pour

s
créer une bulle de cavitation… pourquoi Dieu interdirait-il à l’homme
d’utiliser la source d’énergie qu’il a donnée à une crevette pour se
-N
nourrir ?
S’inspirer de l’exemple que nous donne la nature deviendra sans
doute la science prépondérante dans les années qui viennent. Elle est
Le génial inventeur se trouva comme par magie empêtré dans
iffu

connue sous le nom de biomimétisme. Une superbe promotion en est


faite par le scientifique Idriss Aberkane15 lors de nombreuses vidéos. des histoires de gros sous et de propriété intellectuelle, toujours en
Ses théories sont naturellement très controversées par les milieux tête des moteurs de recherche. Malgré plusieurs tests faisant état d’un
scientifiques « mainstream », car elles remettent en cause par nature rendement de 600 %, avec pour seul carburant de la poudre de nickel
la pensée officielle. J’invite le lecteur à se documenter sur ce chercheur, (ressource quasi illimitée sur Terre), cette invention ne sera jamais dans
e
en passant outre la fantastique campagne de détractage en tête des nos supermarchés. Encore une fois, un certain lobby nous montrait
moteurs de recherche, à l’image de l’article me crucifiant dans Rue 89. l’étendue de son influence en éteignant sans bruit le feu de l’E-cat.
Cela n’empêche pas pour autant nos scientifiques d’utiliser les bulles
15
Idriss Aberkane, né le 23 mai 1986, est un enseignant, conférencier et essayiste fran- 16
Andrea Rossi (né le 3 juin 1950) est un entrepreneur ital-
se

çais. Médiatisé pour ses écrits et ses conférences sur l’économie de la connaissance et les ien qui prétend avoir inventé un appareil de fusion froide.
neurosciences, il publie en 2016 un essai à succès, Libérez votre cerveau ! Il fait cependant Le 25 août 2015, le brevet US no 9 115 913 de Rossi a été approuvé. La de-
l’objet de critiques, tant sur son CV que sur le fond de ses travaux. Source Wikipédia scription de ce brevet correspondrait à un appareil de chauffage de fluides.

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Je ne fais que constater, dans ma prospective que je souhaite ob-
jective, l’omniprésence d’intérêts industriels qui étoufferont sans doute

py
mon petit résonateur de la même façon. Cette génération passera et
les idées resteront.
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Ed
Conclusion

rig
Je me suis efforcé, lors de mes diverses aventures, d’établir l’in-
M térêt scientifique et technique du procédé que j’avais découvert (ou

itio
redécouvert) au fond de mon garage. À chaque instant où j’ai voulu
abandonner cette aventure, un événement, une rencontre ou une coïn-
cidence m’a remis dans ce chemin. J’ai voulu par ce livre, raconter cette
histoire avec un maximum d’honnêteté et de fidélité, tout en explorant
pa

un univers scientifique que je ne connaissais pas au préalable. Je n’ai


aïa

ht
été que l’artisan de la divulgation de cette invention et n’ai aucune pré-
tention personnelle à faire valoir, au-delà de ma simple intervention.
Je souhaite clôturer cette affaire pour ma part, tout en communiquant
aux lecteurs tous les éléments que j’ai pu rassembler avec l’aide de mes
amis et autres compagnons de route, afin que cette masse d’informa-

n
tions scientifiques puisse être reprise un jour dans un but humaniste.
sd

Souvent, les procédés les plus efficaces sont les plus simples. Je
laisse les lecteurs les plus bricoleurs apprécier celui-ci avec le plan de
montage en annexe.

s
Je remercie par avance ceux à qui il prendra l’envie de faire vivre
-N
cette idée comme je l’ai fait en mon temps.
iffu

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Remerciements

A Michel Dumas, mon père, pour ton aide précieuse dans la réalisation
de mes premières machines.
Philippe L. pour ton aide plus qu’utile en électronique.
Antoine F. pour ton investissement énorme, tant financier que tech-
nique.
Jean L. pour tes qualités de diplomate et ton flair dans les projets inno-
vants.
Paco et Bruno, pour leur co-animation des ateliers.
Plus spécialement Paco, mon meilleur bassiste et un ami fidèle.
Pierre-Antoine C.
Daniel P. pour y avoir cru avant les autres.
Mathieu R. mon ingénieur préféré.
Yvon Roche, mon plus fidèle détracteur et mon meilleur ennemi.
Jean-François R. pour ses immenses compétences en science, son
amitié et sa loyauté sans faille.
Un grand merci à Jean-Yves D. pour son expertise incomparable ainsi
que son soutien amical.
Bryan L. pour son soutien et son amitié.
Chantal et Dick, avec toute mon affection.
Michel L., mon meilleur pote et soutien du début.
Cédric, Christelle et Guillaume, les meilleurs enfants qu’un père pouvait
espérer.
Nathalie Nguyen, ma co-auteure et mon soutien indéfectible.

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ANNEXE

(Le coin des bricoleurs)

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