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Abidjan, le 13 novembre 2023

À Monsieur le Chef
de Brigade des Contrôles Inopinés

OBJET : Réponse à votre notification de redressements provisoire N° 9717183


Suite à notre dernière séance de travail relative à la notification

Monsieur,

Par la présente, nous voudrions exprimer notre gratitude pour votre


professionnalisme dont vous avez fait montre depuis le début de ce contrôle qui ma
foi nous permet aussi de régler notre comportement fiscal aux exigences du
moment.

En effet notre Entreprise « ETOILE PUB PLUS / NCC : 2158722 D » a fait l’objet
d’une notification provisoire de redressements suite à un contrôle inopiné diligenté
par vos soins. À l’issue de ce contrôle, vous envisagez des redressements relatifs
aux natures d’impôts suivants : la TVA, TSE, de l’IBIC, et d’IRVM.

Sans toute fois rejeter la totalité de vos conclusions, nous souhaiterions qu’il nous
soit permis de faire quelques remarques et suggestions qui reflètent la réalité de
notre exploitation et notre situation.

Ces redressements appellent des observations de notre part ainsi qu’il suit :

1- En matière de la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA)

A ce niveau, nous voudrions faire remarquer que la reconstitution du chiffre


d’affaires comporte des doublons que nous avons relevés à hauteur de 2 031 120
FCFA, qu’il convient de soustraire. Ces doublons concernent les factures N°
22314E063/000044 ; 22314E063/000027 ; 22314E063/000003 qui, pour certaines,
portent la mention annulée et d’autres simplement répétées à la saisie.
Par ailleurs, nous comptons souligner le fait que nous n’avons pas facturés la TVA
sur certaines factures adressées à certains clients notamment SIFI, Emprunt
NUMERIK et SinoHYdro CI limited.

Au regard de ce qui précède, nous vous prions de bien vouloir tenir compte de ces
remarques versées au dossier afin de réexaminer ce chef de redressement.

2- En matière de la Taxe Spéciale d’équipement (TSE)

La TSE est déclarée dans les mêmes conditions que la TVA.

Par conséquent, nous demandons également le réexamen de ce chef de


redressement en s’appuyant sur les arguments évoqués plus haut.

3- En matière de l’IBIC

Étant dans le domaine de l’imprimerie, nous vous faisons observer que la


réalisation de notre chiffre d’affaires nécessite non seulement la consommation de
matières et supports, mais aussi de charges liées à l’exploitation. Cette conception
des choses, nous pousse à demander que soit revue la détermination de la base
imposable qui équivaudrait à la marge d’exploitation, soit 7%, pour le calcul de
l’IBIC.
Par la même occasion, nous rappelons la prise en compte des doublons dans la
détermination de la base.

Par ailleurs, initié depuis des semaines avant, comme évoqué au début du contrôle,
nous avions achevé le rangement de nos documents comptables. Ce rangement et
surtout le retour du conseil, nous a permis de retrouver deux factures importantes
restées dans le bureau du Gérant. Il s’agit des factures N° 21 315 Y0101/000006
d’un montant de 10 103 150 FCFA et 695 310 FCFA d’un montant cumulé de
10 798 460 FCFA, respectivement de nos clients CHAUMES SARL et MTIC
AFRIQUE concernant la fabrication de support métalliques publicitaires. Nous vous
remercions de recevoir aussi les justificatifs des factures de SAESEM-CI à hauteur
de 4 106 400 FCFA.

Au regard de ce qui précède, nous sollicitons le réexamen de ce chef de


redressement avec à l’appui lesdites factures.

4- En matière de l’IRVM

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En espèce, le droit rappelé est l’incidence des éléments réintégrés en matière de
l’IBIC.

Cela étant, suite aux observations formulées plus haut, nous demandons le
réexamen de ce chef de redressement.

Le GÉRANT

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