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La vie humaine est la plus fragile de toutes les autres, laissez-nous vous expliquer par une petite
expérimentation : à la naissance d'une bête, nous voyons les petits se déplacer seuls après quelques
heures et pour d'autres même se nourrir, au sommeil n'ont pas besoin de l'arrangement du berceau,
chercher seuls à boire, ... la différence chez l'enfant est qu'il reste dépendant pendant un très longtemps
de ses parents ou adultes assistants pour qu'il grandisse, ainsi ses premiers jours, mois ou ans seront
une séquence des besoins. Certains sont partagés avec les adultes car "L'enfant est le père de l'homme",
dit-on; ce sont ces besoins que l'on suppose être très nécessaires et que les adultes doivent à tout
moment satisfaire pour ne lui affliger un déséquilibre vital. Ce présent travail s'illustre dans le cadre
pratique du cours d'adaptation scolaire avec comm sujet "Les besoins et la dépendance du tout petit",
c'est de ce fait que nous vous garantissons une satisfaction à vos inquiétudes afférentes le présent objet
de recherche.
On parle souvent de « besoins fondamentaux ». Mais quels sont-ils ? Un besoin dit fondamental est,
en toute logique, indispensable, capital, essentiel au bon développement de l’enfant.
Le besoin de manger
Quiconque interrogez-vous dans la rue sur ce dont a besoin un enfant pour bien grandir vous répondra
du tac au tac : le besoin de manger, on devient ce que l'on mange. Et c’est vrai ! Ce besoin est identifié
par tous, universellement. Et pourtant, ce que nous ignorons davantage, c’est que l’alimentation ne
permet pas uniquement la croissance de l’enfant. L’humeur d’un enfant peut être profondément liée à
son taux de glycémie dans le sang, c’est-à-dire à son taux de sucre. Quand nous avons faim, nous
sommes irritables, colériques, agressifs. À l’inverse, après un bon repas, notre empathie et notre
capacité à tolérer la frustration atteint des sommets ! Le glucose contenu dans l’alimentation permet
d’apporter de l’énergie aux cellules de notre corps et de notre cerveau. Aussi, un cerveau en manque de
glucose, en hypoglycémie, dysfonctionne au point de disjoncter à la moindre perturbation. C’est la
raison pour laquelle la plus grande partie des colères explosives de l’enfant s’observe à deux temps-clés
de la journée : vers 11 h et vers 18 h, quand la faim se fait sentir. De même, les travaux en psychologie
sociale relèvent davantage de disputes de couple avant de manger qu’après manger, une fois que les
deux partenaires ont le ventre bien plein !
Le besoin de boire
Autant nous pourrions vivre quelques temps sans manger (péniblement, certes), autant il nous serait
impossible de vivre sans boire. En moins de vingt-quatre heures, notre corps peut déjà manifester des
signes de déshydratation. Durant l’enfance, les besoins en eau sont particulièrement important, étant
donné qu'un déficit en eau peut entraîner des troubles digestifs, rénaux ou encore cardiovasculaires,
sans compter d’éventuelles difficultés de concentration et une fatigue importante. Aussi, il faut veiller à
proposer de l’eau aux enfants régulièrement dans la journée, sans attendre qu’ils vous le réclament !
Le besoin de sommeil
Le sommeil est incontournable pour le bon développement de l’enfant tant ses bienfaits sont
nombreux : il permet la bonne croissance de son cerveau, il assure la consolidation des connaissances
que l’enfant a découvertes au cours de sa journée, il booste la production des hormones de croissance
et d’appétit. À noter qu’un enfant qui est fatigué au moment du repas risque de perdre l’appétit, de
manger en quantité insuffisante et ainsi d’avoir faim plus tôt que prévu après sa sieste (car son taux de
glycémie ne sera pas monté assez haut). Un conseil : il est utile de proposer le temps du repas
suffisamment tard pour que les enfants aient faim et suffisamment tôt pour leur permettre d’aller
dormir quand ils ont sommeil.
Le besoin de la motricité
Pendant toute cette période l’occupation constante, le jeu favori, est l’exercice de la motricité. On sait la
joie mêlée d’inquiétude du premier pas (10 à 18 mois) suivi d’exploits de plus en plus hardis au cours
desquels l’enfant s’exerce inlassablement à des jeux manuels et moteurs.
Toute cette activité va s’enrichissant, se diversifiant, s’organisant : l’enfant aime d’abord toucher, puis il
aime posséder, il connaît le plaisir de tenir contre soi, d’avoir bien à soi, de pouvoir donner pour
reprendre ; après 1 an ce jeu est inlassable.
Le besoin de communication
Le langage est aussi un jeu favori et évolue considérablement. Le gazouillis du premier âge s’est
transformé en un jargon des plus expressifs, au cours duquel l’enfant adresse des discours pleins de
conviction aux objets ou aux gens, s’accompagnant d’une mimique telle qu’on croit presque le
comprendre en jeu.
BESOINS PSYCHOLOGIQUES
Un enfant a-t-il autant besoin d’affection que de manger ? On le constate tous les jours : un enfant qui
ne se sent pas en sécurité peinera à manger, à dormir, mais aussi à explorer, à jouer. Une question s’est
rapidement imposée : le besoin d’affection serait-il aussi vital que celui de manger ? La réponse est oui.
Les dramatiques observations en pouponnières où vivaient des enfants brutalement séparés de leur
mère furent sans appel. En carence affective, ceux-ci souffraient de régression mentale, d’un syndrome
grave de repli sur soi (avec des balancements, des succions de pouce, le regard dans le vide) et, parfois,
un arrêt du développement psychomoteur.
Par exemple, l'assistante maternelle cuisine et l'enfant près d'elle, soudain, elle sort pour répondre au
téléphone. Le cerveau du tout petit va directement déclencher une alarme d'alerte de sécurité
requérant le retour immédiat de celle qui lui tenait compagnie, c'est de cette manière que les adultes
doivent comprendre parfois les pleurs des enfants.
Le besoin du jeu
C’est alors que la batterie de secours du cerveau de l'enfant. De là va émerger toute une série de
comportements explosifs et impulsifs, autrement dit, le jeu livre l'enfant au développement moteur
avec un rythme accéléré que prévu. Par ailleurs, c'est en jouant qu'il découvre la faculté de confiance en
soi, ceci s'explique clairement dans le jeu au quel il soumis à réussir pour mériter les applaudissements
et félicitations des adultes.
Dès le bas âge, l'humain ne se suffit pas seul. Ainsi il se lance dans une curiosité maximale pour rendre
effectif son sens de découverte d'abord sociale et après environnementale. Face à un individu inconnu, il
peut toujours pleurer pour s'assurer qu'il est parmi les personnes qui lui sont fiables, notamment qui le
nourrit, l'habille, qui le fait rire, qui le lave, qui change ses couches et consorts... Si l'inconnu remplit ces
tâches précités, le sujet peut aussi le classer parmi ses proches. Comprenons alors, la raison qui fait à ce
que l'enfant se tais souvent en promenade, il se réalise que les pleurs se constituent en déconcertation
dans sa découverte du milieu.
Besoin d'estime
Dès la tendre enfance, nous voulons nous sentir valorisés par notre environnement social, ce sentiment
se traduira avec la ligne d'âge par l'honneur. L'enfant cherche toujours notre admiration , priorité,
attention...
À force d’avoir étudié les petits humains sous toutes leurs formes, ces deux célèbres médecins ont établi
leur propre nomenclature. Selon eux, un enfant a fondamentalement besoin de relations chaleureuses,
d’être soutenu, d’appartenir à une communauté stable, de faire des expériences adaptées à ce qu’il est.
Mais, il a aussi besoin de limites et d’être protégé.
Entre 1 et 2 ans, l’enfant continue à demeurer étroitement dépendant de sa mère sur le plan affectif : il
aime être avec elle, lui montrer tout ce qu’il fait, avoir son admiration ; il la fait participer à toutes ses
joies et à toutes ses peines.
En même temps son goût pour l’activité s’intensifie et change de caractère. L’enfant prend conscience
de ce qu’il peut faire ; il acquiert une grande maîtrise de ses facultés motrices ; il peut déjà comprendre
tout ce qui se passe autour de lui ; il sait prévoir la conséquence de certains de ses actes ; il comprend
de mieux en mieux le langage. Toutes ces possibilités font naître en lui le désir de « faire » et de « faire
seul ». L’activité, la maîtrise de soi et de l’entourage, l’autonomie, deviennent des besoins
psychologiques aussi pressants que l’étaient à la naissance les besoins de jeux, de passivité, de
dépendance physique. Ces besoins d’activité et d’autonomie, nous les voyons s’exprimer dans tous les
aspects de son existence : activité motrice, alimentation et éliminations, relations affectives avec les
parents.
Cependant, dans tous ces domaines, les ambitions de l’enfant se heurtent constamment à des
limitations et à des interdits. En effet ses nouvelles possibilités l’entraînent à désirer faire quantité de
choses qu’il ne peut pas faire ou que sa mère n’admet pas. De plus, toutes ces nouvelles possibilités lui
créent des obligations : obéir, être propre, bien manger, acquérir de bonnes habitudes. « Puisqu’il
comprend et qu’il sait faire, il peut et doit être sage…
Conclusion
En définitive, soulevons encore en titre de rappel que la dépendance du tout petit se veut persistante
suite à l'attente de la satisfaction de ses besoins, autrement dit l'autonomie est trop coûteuse et
exigeante. D'une part s'il se suffisait, il n'aurait nullement pas besoin d'une grande personne et d'une
autre part socialement personne ne peut se suffir. Pour l'enfant le moyen de réclamation des ses droits
qui est la satisfaction de ses besoins, il pousse toujours un cri. Il revient alors à l'adulte assistant de
savoir les mesurer et classer, de fois nous pouvons facilement croire qu'il réclame un besoin essentiel
pourtant sa satisfaction peut lui être toxique. Ainsi, nous devons notre accompagnement à l'enfant dans
son parcours de croissance, puisque jadis nous avons aussi été à ce stade de dépendance fonctionnelle.
Webographie.