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Systèmes OLTP : utiles pour la gestion des données opérationnelles de l’entreprise Data integration framework DIF : Préparation

d’assainissement & transformation de données


Systèmes OLAP : nécessaires pour la décision : agrégation des données (adhoc queries, (source => final users)
drill-down, slicing/dicing…)
Data prep : rassembler, reformater, consolider,
DWH : bddr conçues pour les besoin d’analyse et de requêtage. Il est : transformer, assainir et stocker les données dans
des staging areas et DWH.
 Thématique
 Intégrée (sources hétérogènes) Data franchising : filtrer, réorganiser,
 Non volatile transformer, agréger et stocker les données en
 Historisé (time-variant) des informations pour le reporting et l’analyse
(DWH  DTM ou cubes).
DTM : a mêmes fonctions que DWH, mais conçu pour les besoins d’une seule équipe ou
unité commerciale. Il est plus petit et plus ciblé, a tendance à servir un seul sujet. BI & analytics : (processus) => livrer les App BI (rapports, alertes, cubes) aux final users à partir
des données récupérées et stockées dans l’architecture d’information.
ODS : magasin intermédiaire pour intégrer des données en temps réel ou quasi-réel Data management : (processus + standards) => définir, gouverner et gérer le capital
provenant de plusieurs sources en vue d’opérations supplémentaires sur les données informationnel de l’entreprise (BI)
Metadata management : (processus + procédure + politiques) => définir la gestion des
Méthodologie de la mise en place du DWH (architecture de l’information)
métadonnées utilisées et échangées au sein du DIF.
 Spécification des besoins métiers (interviews, brainstorming,..) o Qualité des données : les données doivent êtres
o Besoins métiers (BP, règles métiers & métriques, use cases BI, workflow  Clean (pas d’erreurs)
processus BI & interactions users)  Consistents (y a-t-il des sources de données qui se chevauchent ayant des
o Besoins en données (data profiling, input de la modélisation des données, ETL, données inconsistantes ?)
outils BI)  Conformed (peut-on analyser les données sur des dimensions communes ?)
o Besoins techniques (standards en infra, orientations techno)  Current (donnée à jour et dispo selon la fréquence nécessaire ?)
o Exigences réglementaires et de conformité (mesures vie privée et sécurité,  Compréhensive (données nécessaires sont disponibles et recueillies ?)
réglementations de l’industrie, réglementations de pays)  Implémentation & Déploiement
 Conception de l’architecture (4 couches : informations, données, techno, produits)
o Faut répondre à ces questions : Architecture des données :
 Quoi ? quels BP ou fonctions seront supportés par les App analytiques,  Définir les données, modèles relationnels, intégration,
quels types d’analytics à utiliser et quels types de décisions seront affectés ? transformations, stockage et workflow nécessaires pour
 Qui ? employés, clients, fournisseurs, prospects.. qui auront accès aux App l’implémentation des spécifications analytiques issues
 Où ? emplacement actuel de la données, où s’intégrera-tell, où sera-t-elle de l’architecture de l’information
consommée
 Pourquoi ? raisons derrière l’implémentation de la solution BI, les Types d’architecture :
spécifications technico-fonctionnelles  Datawarehouse BUS
 Permet de garantir la pérennité de la solution BI  Entreprise Datawarehouse
 Offre une vision transversale des BP couverts par les App analytiques  Architecture hybride
 En son absence, ces App deviennent des silos, compromettant l’efficacité de la  Datawarehouse-as-a-service
solution analytique et engendrant des coûts en temps et opportunités perdues.  Datawarehouse moderne

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Datawarehouse BUS Enterprise datawarehouse

 Projet à l’échelle de l’entreprise


 Axé-IT (IT-Driven), participation passive des utilisateurs
 Datawarehouse (BUS) logique + Datamarts (Subject areas)
 Tables centralisées normalisées atomiques (interdites d’accès aux utilisateurs)
 Axé-Affaires (Business-Driven), participation active des utilisateurs
 Création ultérieure de data marts dépendants, subsets de données distincts
 Datamarts décentralisés
physiquement
 Datamarts indépendants optimisés pour Dashboarding/Analytics
 Integration via un modèle de données d’entreprise
 Intégré via les dimensions conformes
 3-tier (datawarehouse, datamart, cube), duplication des données
 2-tier (datamart, cube)
 Moins d’ETL, pas de duplication données

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INMON VS KIMBALL

Inmon Kimball Datawarehouse moderne


Approche Top-Down Bottom-Up (avec vue entreprise)
Conception Modèle du DW Modèle dimensionnel des DTM
Architecture Staging area + DW + DTM Staging area + DTM
Focus DW orienté entreprise DTM orientés processus
DTM orientés processus
Niveau de décision Stratégique tactique
Stabilité systèmes src Grand taux de changements Stables
Compétences Grande équipe de spécialistes Petite équipe de généralistes
Durée mise en œuvre Long si Big Bang Cout (mode incrémental)
(court si itératif)
Coût Coût initial élevé, décroissant Coût initial modéré (dépenses
élevées)
Architecture hybride

Datawarehouse-as-a-service

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Conception du datawarehouse (incrémentale) o Dimension d’Audit: contient la
 Suivre ces étapes pour chaque BP : métadata sur les chargements ETL
1. Sélection du business process effectués. Elle permet de suivre la
qualité des données (Erreurs etc.), les
 Le BP s’agit d’une activité opérationnelle de l’entreprise
variables de l’environnement, les
 Les événements d’un BP génèrent des KPIs (faits de la table de fait)
versions du code ETL, timestamp de
 Identifier les parties prenantes qui fourniront les spécifications des processus
l’exécution etc.
recensés (matrice des parties prenantes)
 Elle est généralement attachée à chaque table de fait. Elle est la dernière dimension
 Le premier projet DW/BI doit se focaliser sur le processus le plus critique pour le
à être mise-à-jour au niveau du processus ETL
métier mais aussi le plus faisable.
 Slowly changing dimensions:
2. Choix de la granularité de la table de fait
 Type 0: Nouvelle valeur écrase l’ancienne
 La granularité établit ce que représente une ligne de la table de fait  Type 1: Ajouter une nouvelle ligne (3 colonnes ajoutées)
 La granularité atomique reflète le niveau de détails le plus bas des données issues  Type 2: Ajout d’un nouvel attribut gardant la version précédente (-1) de la valeur
du processus métier  Les abréviations, les flags, les indicateurs opérationnels doivent être traduits dans
 La granularité atomique résiste mieux à l’imprévisibilité des requêtes utilisateurs les tables de dimensions en des attributs textes significatifs
 Différentes granularités ne peuvent pas co-exister dans une même table de fait  Les valeurs “NULL” dans les attributs de dimensions devront être remplacées par un
3. Identification des dimensions texte descriptif “Non-applicable” ou “Inconnu” afin d’éviter toute inconsistance du
traitement lors du groupement…
 Les dimensions décrivent le “qui, quoi, où, quand, comment et pourquoi” d’un BP.
4. Identifications des faits
 Contenant les attributs descriptifs utilisés par l’application BI pour le filtrage et le
groupement des faits  “Que mesure le processus métier étudié?” -> correspond à un événement physique
 Structure table dimension: PK (= FK dans les tables de faits) + attributs observable
 La clé primaire != clé métier (A part pour la dimension Temps)  Les faits identifiés doivent avoir la granularité choisie dans l’étape 2.
 Parfois la clé métier change également dans le temps. Dans ce cas, on a recours à  Les faits numériques peuvent être soit :
une clé durable (Durable super natural Key)  additifs (e.g. Quantité commandée),
o Dimensions dénormalisées: hiérarchies many-to-one à profondeur fixe sont  semi-additifs: ne sont pas additifs par toutes les dimensions (e.g. montant des
aplaties en une ligne de dimension comptes),
o Dimensions flocon: structure multi-niveau représentant la hiérarchie de la  non-additifs: ne sont additif sur aucune dimension (e.g. prix unitaire)
dimension. La table de dimension de niveau hiérarchique le plus bas, dont la  Structure de la table de faits: Clés étrangères des dimensions + mesures
granularité est la plus fine, est reliée à la table de fait  Il est possible d’avoir recours à une clé primaire spécifique à la table de faits (entier
 La dénormalisation permet une meilleure performance : simplicité et rapidité automatiquement généré). Elle est utile pour retrouver les lignes de la table au cas
o Dimensions dégénérées: N’est représentée que par une PK au niveau de la table de d’un processus de chargement interrompu, de remplacer les updates de la table de
fait qui fait généralement référence à un identifiant de la transaction dans la base faits en des insertions/suppressions ou si la table de faits contient des lignes qui sont
opérationnelle ou ODS parents de lignes dans une autre table de faits de granularité plus fine.
o Dimension Temps: Généralement construite à l’avance. Elle est rattachée aux tables  Table de faits de transaction: repose sur la transaction du système opérationnel.
de faits et permet la navigation selon la date, la semaine, le mois, la période fiscale…  L’unicité de l'occurrence est marquée par l'unicité de son contexte (ensemble des
 Elle a deux colonnes obligatoires: une PK (généralement sous forme d’un Integer clés de dimensions)
YYYYMMDD) et la date complète (forme Date, utilisé par l’ETL comme colonne look-
up pour assigner les clés étrangères aux lignes de la table de fait).

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 Table de faits périodique: image d'une table de faits de transaction à un moment  Limites: croissance exponentielle de la taille -> Problème de scalabilité,
donné ou synthèse d'une table de faits de transaction à travers l'agrégation des compétences en MDX requises (vs. SQL)
mesures sur ses dimensions  Les cubes OLAP sont généralement établis lors de la dernière étape du déploiement
 Table de faits récapitulatif ou cumulée: contient les clés étrangères de dimensions d’un système BI/DW
choisies et/ou réduites ainsi que des faits créés en sommant des mesures à partir  Plusieurs configurations sont possibles:
de tables de faits plus atomiques o Schéma en étoile pour stocker les données atomiques, le cube joue le rôle
 Les valeurs “NULL” doivent être évitées. Si le cas se pose, les dimensions devront d’un datamart
introduire des clés dummy représentant l’inconnu ou le non-applicable o Schéma en étoile joue le rôle du dwh ou datamart et les cube ajoutent une
 Pour des besoins de comparaisons, les faits ayant le même nom doivent être couche pour “high-performance reporting”
conformes sur l’ensemble du modèle (même définition technique)
Gestion de performance (EPM : enterprise performance management)
 Il est possible d’avoir une table de faits sans faits (Factless Fact table). Celle-ci est
Défis et évolutions :
utilisée pour enregistrer qu’un événement s’est produit
o Répondre à de nouvelles attentes du marché
Règles d’Or o Suivre ou lancer une nouvelle offre
 Règle #1: Charger des données atomiques détaillées dans les structures o S’adapter à l’évolution des réglementations
dimensionnelles o S’adapter à la libéralisation, à la saturation de certains marchés
 Règle #2: Structurer les modèles dimensionnels autour des processus métier o Faire face à de nouveaux concurrents, à la globalisation, à l’évolution des
 Règle #3: S’assurer que chaque table de fait a une dimension Temps qui y est techniques ou autres aléas externes à l’entreprise
associée  Il y a un besoin récurrent et permanent de suivre l’activité et les réalisations de
 Règle #4: S’assurer que tous les faits d’une table de fait ont la même granularité ou l’entreprise, et anticiper ainsi les évolutions du marché pour s’y adapter
niveau de détail.  Les entreprises doivent donc se munir d’outils décisionnels et de suivi de la
 Règle #5: Résoudre les problèmes des relations n-à-n entre la table de fait et les performance lui permettant d’analyser les grands volumes de données qui sont
dimensions manipulés
 Règle #6: Résoudre les problèmes des relations n-à-1 dans les tables de dimensions
EPM fait référence aux systèmes, processus et méthodologies utilisés pour mesurer et
 Règle #7: Stocker les labels utiles pour les rapports et filtrer les valeurs du domaine
gérer la performance de l’entreprise.
dans les tables de dimension
 Règle #8: S’assurer que les tables de dimension utilisent des clés de substitution.
 Règle #9: Créer des dimensions conformes pour intégrer les données dans
l’ensemble de l’entreprise
 Règle #10: Equilibrer en continu les exigences métiers et les réalités pour livrer une
solution DW/BI acceptée par les utilisateurs finaux et qui supporte leur processus
de prise de décision

Cubes
Les cubes OLAP, structures dimensionnelles implémentées dans des BD
multidimensionnelles, sont optimisés pour un accès direct par les utilisateurs aux
mesures précalculées (précalcul des multiples combinaisons de valeurs de dimensions
et des faits)

 Avantages: vitesse et feedback instantané (slice/dice, drill-up/down)


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Business intelligence REPORTING
La Business Intelligence se définit comme l'ensemble des technologies permettant de Le reporting a pour objectif de rendre visible dans des états, l'information stockée dans
collecter, consolider, modéliser et restituer les données à des fins de compréhension, des bases de données. Il s'agit donc de produire un compte rendu, sur des supports qui
d’analyse et de décision : visibilité sur une activité, détection de faiblesses, prise de seront généralement imprimés. La diffusion en est le plus souvent adaptée à la
décisions stratégiques ou tactiques, réactivité face à un événement… production de documents (factures, commandes, rapport annuel…)
 Les rapports ont un format prédéterminé et offre le détail de l’information.
Axes BI :
 Le rapport peut ensuite être diffusé sur l'Intranet, périodiquement en automatique
ou ponctuellement à la demande.
 Les outils de reporting ne sont pas à proprement parler des instruments d'aide à la
décision. Bien que, lorsqu'ils sont utilisés correctement, on peut juger qu'ils
permettent au responsable de disposer d'une précieuse vue d'ensemble de son
activité, ils sont en fait surtout destinés à "rendre compte" du travail effectué auprès
de la hiérarchie.

MONITORING
Le tableau de bord permet de passer d'une vision a posteriori (constatation sur la base
des évènements passés) à une logique de pilotage, c'est à dire d'accéder, en temps réel
à l'état actuel et prévisionnel de l'activité. Il ne s’agit pas de produire des états, mais de
Dimension Reporting donner les informations clés, aux bonnes personnes, sous une forme ergonomique.
 La plus ancienne et la plus dominante dimension
 Au début, les organisations livraient aux utilisateurs de simples rapports formatés. Les tableaux de bord permettent de:
 Avec les avancées survenues dans le web, le Reporting est devenu plus interactif et o Communiquer la stratégie
plus dynamique. o Raffiner la stratégie
o Augmenter la visibilité
Dimension Monitoring o Augmenter la coordination
 Un nouveau besoin: la livraison des données voulues dans les temps voulus et qu’en o Augmenter la motivation
cas d’événements critiques qui nécessitent l’attention des décideurs. o Offrir une vision consistante de l’activité
 Comparer les performances et les objectifs et de lancer des alertes en cas de o Réduire les coûts et la redondance
déviations. o Livrer des informations actionnables

Types de tableaux de bord :


 Opérationnel: permet aux employés front-line de suivre de près les processus
opérationnels
 Tactique: aide les managers et analystes à suivre et analyser l’activité, les
processus et les projets du département
 Stratégique: permet aux dirigeants de délinéer leur progrès vers la réalisation
des objectifs stratégiques.

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Utilisation des types de tableau de bord par les managers  Indicateurs (métriques): permettent d’évaluer la performance ou le progrès. Ils sont
construits à partir de données qualitatives ou quantitatives et sont orientés dans le
but de progresser jusqu’à l’atteinte d’un objectif professionnel. Tout indicateur
n’est pas forcément indicateur de performance.
 Indicateurs clé de performance (KPIs): Indicateurs de performance qu’on considère
“clé” pour l’entreprise. Ils permettent de fixer des objectifs réalistes, constater la
progression, détecter les problèmes etc. Les autres métriques pourront contribuer
à la compréhension et le diagnostic du problème.

Identification des KPIs (Méthodologie GIMSI)


 Phase 1. Identification : quel est le contexte ?
 Phase 2. Conception : que faut-il faire ?
 Phase 3. Mise en œuvre : comment le faire ?
Scorecards  Phase 4. Suivi permanent : le système correspond-il toujours aux attentes ?
 Utilisés principalement pour représenter la progression des objectifs stratégiques
et tactiques (long terme).
 Les Scorecards Utilisent des graphes (comparaison des mesures avec les objectifs) +
des commentaires (actions prises, interprétations des résultats, prévisions…)

Conception des tableaux de bord


 Les tableaux de bord offrent l’alignement, la visibilité et la collaboration en
permettant aux utilisateurs de définir, contrôler et analyser la performance via des
indicateurs.
 La qualité des décisions pouvant être prises est directement dépendante de la
qualité de la mesure et de la pertinence des indicateurs choisis.
 Le choix des indicateurs représente la principale difficulté lors de l’élaboration d’un
système de tableau de bord.

Les catégories d’indicateurs


 Indicateurs d’alerte: signalent un état anormal nécessitant une intervention à court
terme  L’environnement de l’entreprise en termes de marché et de stratégie, puis les
 Indicateurs d’équilibration: assurant le constat de l’état du système et de son structures de l’entreprise -> Les enjeux de l’entreprise
avancement vers les objectifs. Ces indicateurs servent notamment à maintenir le  Les objectifs doivent être en accord avec les enjeux de l’entreprise. Ils sont déduits
cap, et pourront être à l’origine des actions correctives s’ils indiquent une dérive. de la stratégie globale de l’entreprise.
 Indicateurs d’anticipation: informent sur le système dans son environnement et  Une fois les objectifs arrêtés, on peut déterminer les KPIs à utiliser pour les mesurer
peuvent induire des changements de stratégie et d’objectif. Choix de la stratégie
o Répondre aux questions: Qui sommes-nous? Où sommes-nous? Où souhaitons-
nous aller?
Indicateurs Vs. KPIs o Choix de la stratégie parmi les scénarios possibles

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Déclinaison en objectifs Key steps in the KPI Process
o La stratégie --> plan d’actions en fonction des moyens et contraintes
o Stratégie déclinée en objectifs (SMART)

Un Objectif doit être:


 Borné : l’objectif doit s’exprimer dans une dimension de temps finie.
 Mesurable : l’objectif doit s’exprimer en une unité mesurable.
 Accessible : les décideurs disposent des moyens nécessaires pour atteindre
l’objectif et les contraintes sont maîtrisables.
 Réaliste : la « méthode » d’accès est réaliste.
 Fédérateur : l’objectif recueille l’adhésion des décideurs.
 Constructif : l’objectif local contribue aux objectifs globaux. Etude de cas : société de mobilier (séance 6 : slide 32 -> 37)
Métrique parfaite: Ça bouge + compréhensible par l’ensemble des employés + calcul Les entreprises Data-Driven doivent anticiper la tyrannie des métriques en évitant les
simple et transparent + donnée accessible failles récurrentes:
Choix des objectifs - Distorsion de l’information
• Mesurer le plus facilement mesurable
o Groupe de travail: décideurs, différents acteurs • Mesurer le plus simple quand les objectifs escomptés sont complexes
o Séances de brainstorming (affiner, structurer, éliminer redondance…) • Mesurer les inputs au lieu des outcomes
• Dégradation de la qualité de l’information par la standardisation
Liste des KPIs pour chaque objectif
- Contournement des métriques (Gaming the metrics)
o Bibliothèque d’indicateurs génériques: L’appellation est peut être générique, mais • Contourner par écrémage: chercher des objectifs plus simples, des clients
leur fabrication est spécifique et dépendante du système à contrôler et des objectifs moins complexes etc.
fixés par l’entreprise • Améliorer les chiffres en abaissant les normes
• Améliorer les chiffres par omission ou distortion de l’information
Spécification des besoins
• Tricher : La fréquence de la triche est proportionnelle à l’enjeu de la
o Département ou cellule demandant l’indicateur métrique
o La portée géographique de l’indicateur
Visualisation des données
o Titre de l’indicateur
Les tableaux de bord sont des mécanismes de présentation (visual display) qui doivent :
o Description de l’indicateur (en des termes metier)
- afficher les informations nécessaires pour atteindre des objectifs (KPIs)
o Type de l’indicateur (stratégique, tactique ou opérationnel)
- sur un seul écran
o Propriétaire de l’indicateur (recueille, contrôle, approuve et rapporte les
- transmettre l’information immédiatement (récapitulations et/ou exceptions)
données)
La plupart des TB ne communiquent pas efficacement à cause d’une mauvaise
o Formule de calcul de l’indicateur
conception
o Source de données et disponibilité
La conception d’un Tableau de bord est axée sur 2 volets:
o Rapports de support
• Contenu: Pertinence de l’information  conception fonctionnelle
o Indicateurs connexes
• Ergonomie visuelle: visualisation de l’information  conception visuelle
 Présenter l’information pertinente pour qu’elle se démarque

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 Arranger des informations disparates de manière à donner un sens et permettre 3. Erase non-data-ink
une perception efficiente 4. Erase redundant data-ink
5. Revise and edit
La visualisation de l’information est la construction d’images qui représentent des
aspects importants d’une situation ou d’un processus Conception visuelle d’un TB
Les caractéristiques d’un tableau de bord bien conçu:
La visualisation des données permet:
• Communication de messages riches - Exceptionnellement bien organisé
• Découverte de nouveaux faits et relations - Condensé sous forme de sommaires et exceptions
• Eclairage sur des suppositions - Spécifique et personnalisé pour une audience particulière et des objectifs précis
- Utilise des mécanismes de présentation qui communiquent l’information et son
Concepts de la perception visuelle
message de la manière la plus directe et la plus claire possible
Mémoire iconique (le registre sensoriel visuel): traitement préconscient de
l’information visuelle “preattentive processing” -> Grande vitesse, capture des objets Une bonne conception visuelle d’un tableau de bord passe par:
marquants, groupement d’un ensemble d’objets
1. Un choix méticuleux du bon mécanisme de présentation
Mémoire à court terme: stockage de l’information durant le traitement conscient. -> 2. Une organisation judicieuse des graphiques
Temporaire, portion dédiée à l’information visuelle, capacité stockage limitée (3-9 3. Une bonne esthétique
chunks d’information visuelle : unité de perception ou de mémoire)
• L’un des défis primordiaux de la visualisation de l’information est de projeter des
Le “Preattentive processing” est très performant dans la detection d'attributs visuels données n-dimensionnelles en un canevas de faible dimensionalité
particuliers
• Solutions de conception classiques: variation des attributs graphiques, small multiples
4 catégories des attributs préattentifs: couleur, forme, position spatiale, mouvement etc.

5 utilisations des attributs de couleurs: Afin de bien organiser ses graphiques il faut distinguer deux types d’ “informations
importantes”
- Sequential : color is ordered from low to high
- Diverging: 2 sequential colors with a neutral midpoint • Importante tout le temps
- Categorical colors for individual comparison • Importante en ce moment précis
- Highlight: color used to highlight something
Mettre en évidence ces deux catégories requièrent des méthodes différentes ; moyens
- Alert: color used to alert or warn reader
statiques pour la 1ere catégorie (positionnement par exemple), dynamiques pour la
 Les attributs préattentifs permettent la communication des données 2eme
quantitatives ou catégoriques
Les espaces les plus détenteurs de l’attention sont le haut gauche de la page et le centre
Le principe fédérateur pour une bonne conception visuelle est la simplicité de la page (s’il est suffisamment mis en relief)
Data-ink Ratio: introduit par Tufe en 1983 est « la proportion d’encre (ou pixels) qui est La mise en évidence peut se faire en:
utilisée pour présenter les données, sans redondance, comparativement à la quantité
totale d’encre (ou pixels) utilisés par la représentation graphique». - Utilisant des attributs graphiques supérieurs à la norme (saturation, teinte, taille…)
 5 Principes de Tufe: - Utilisant des attributs graphiques en contraste avec la norme (teinte différente,
1. Above all else show data orientation, enclos etc.)
2. Maximize data-ink ratio
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 Pour mettre un texte en relief, il est plus judicieux d’ajouter une marque avec une Cycle de vie d’un rapport/TB
couleur distincte Deux méthodes de création des rapports/TBs:

1. Par les utilisateurs finaux : l’interface doit être simple et les données affichées
 Organisation des KPIs:
d’une manière compréhensible.
o Organisation des groupes selon leurs fonctions métier, entités et utilisation
o Regroupement des éléments qui appartiennent au même groupe 2. Par les spécialistes du Reporting/Monitoring: environnement plus robuste qui
demande une meilleure compréhension sur les sources de données.
o Distinction discrète entre les groupes (espaces blancs, lignes légères etc.)
o Support de comparaisons significatives
o Dissuasion de comparaisons non-significatives

Les comparaisons sont possibles grâce à:

o Combinaison entre des éléments dans un même graphe


o Rapprochements des éléments lors de l’affichage
o Utilisation de couleurs communes pour lier des éléments La gestion d’un rapport/TB inclue:
o Inclusion de valeurs comparatives (ratios, pourcentages, variances etc.)  Connection aux sources de données
- Il est préférable d’utiliser le même mécanisme de presentation pour un KPI chaque  Valeurs par défaut des paramètres
fois qu’il est affiché pour maintenir l’uniformité  Paramètres de sécurité du rapport
- Limiter le nombre des KPIs dans un tableau de bord entre 3 et 7  Options du cache des rapports
- Concevoir un Tableau de bord pour l’interaction:  Calendrier de production des rapports
o Drill-down vers le détail
Delivery ou livraison:
o Slicing pour restreindre le focus
1. Livraison push: les rapports/TBs sont envoyés aux utilisateurs (mails, fichiers
- Une bonne esthétique offre un tableau de bord convivial et agréable ce qui
partagés, impression). Ils sont exécutés selon un calendrier et envoyés aux
encourage une meilleure réponse, réactivité et prise d’action
utilisateurs.
- L’esthétique passe par un bon choix des couleurs, de police pour le texte, et de
2. Livraison pull: les utilisateurs accèdent à une application contenant les rapports/
résolution
TBs. (portail web (sharepoint) ou de simples URLs inclus dans une application)
- Compromis esthétique - intégrité de l’information: L’information prime
Sources de données
Slide 101 for more data visualization tips
1. Création de la connexion vers la base de données et de la requête qui remonte les
Erreurs de Conception visuelle (slide 118 ->128) données.
1. Excéder les limites d’un seul écran
2. Fournir un contexte inadéquat des données
3. Afficher un détail excessif
4. Exprimer des mesures indirectement

Data visualization scenarios (slide 129 -> 146)

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a. Des rapports/TBs plus complexes peuvent demander plusieurs data sets pour ANNEXE :
différents éléments du rapport.

b. Les data sets peuvent avoir recourt à plusieurs sources de données Exemple: le
paramètre du rapport et les données du rapport parviennent de deux BD
différentes.

Les techniques pour filtrer les données:


1. Le rapport n’affiche que les données vérifiant une condition. On ne remonte de la
BD que les données dont on a besoin.

2. L’utilisateur veut spécifier des critères sur les données. Le filtre est appliqué après
rapatriement des données.

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