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Les Classiques Des Integrales À Parametres
Les Classiques Des Integrales À Parametres
∂h 2 2
2. On remarque que (x, t) = −2xe−(t +1)x . Cette fonction est bien définie pour (x, t) ∈ R+ × [0, 1]. Soit
∂x
[a, b] ⊂ R+
∂h
• ∀t ∈ [0, 1],l’application x 7→ (x, t) est C 0 sur [a, b]
∂x
∂h
• ∀x ∈ [a, b],l’application t 7→ (x, t) est C 0 sur [0, 1]
∂x
∂h
• ∀(x, t) ∈ [a, b] × [0, 1], (x, t) 6 2x 6 2b = ψ(t) qui est continue sur [0, 1], donc intégrable
∂x
Z 1
On en déduit que l’application g : x 7→ h(x, t)dt est de classe C 1 sur tout [a, b] ⊂ R+ , donc sur R+ . De plus
0
Z 1
2
+1)x2
0
∀x > 0, g (x) = −2xe−(t dt
0
Z x
2 2
3. Posons f (x) = e−u du. f est définie et de classe C 1 sur R+ , f 0 (x) = e−x .
0
D’autre part, avec le changement de variable u = xt, on a
Z 1 Z x
0 −x2 −t2 x2 −x2 2
g (x) = −2xe e dt = −2e e−u du
0 0
Z x 2
−u2 π
6. On en déduit, de la question précédente, que lim e du = ,
x→∞ 0 4
Z x r
2 π
donc lim e−u du = d’où
x→∞ 0 4 √
Z +∞
−u2 π
I= e du =
0 2
On déduit que t 7→ tx−1 e−t est intégrable sur ]0, +∞[ si, et seulement, si x > 0.
8. (a) Γ est positive sur R∗+
(b) Pour x > 0, on a
Z 1 Z 1
1
Γ(x) > tx−1 e−t dt > e−1 tx−1 dt =
0 0 ex
1
Or −−−−→ +∞, donc lim Γ(x) = +∞
ex x→0+ x→0+
9. (a) t 7−→ tx et t 7−→ e−t sont de classe C 1 sur ]0, +∞[ et le produit t 7−→ tx e−t admet des limites nulles en 0
et en +∞. Par intégration par parties
Z +∞
Γ(x + 1) = tx e−t dt
0
Z +∞
x −t +∞
= −t e 0 + x tx−1 e−t dt
0
= xΓ(x)
(2n)! √
(b) Par récurrence sur n ∈ N, on montre que Γ n + 21 = 2n
π
2 n!
√
• Pour n = 0, Γ 21 = π ;
(2n)! √
• Soit n > 0, on suppose que Γ n + 21 = 2n
π. On a:
2 n!
3 1
Γ n+ = Γ n+ +1
2 2
1 1
= n+ Γ n+
2 2
√
2n + 1 (2n)!
= π
2 22n n!
(2n + 2)! √
= 2n+2
π
2 (n + 1)!
k
11. (a) Soit x > 0 et k ∈ N∗ . La fonction h : t 7−→ (ln t) tx−1 e−t est continue par morceaux sur ]0, +∞[
k 1
• En +∞: (ln t) tx+1 e−t −−−−→ 0, donc h(t) = ◦
t→+∞ t2
δ δ+x−1 k 1
• En 0: Pour δ ∈ ]1 − x, 1[, t h(t) ∼ t (ln t) −−−−→ 0, donc h(t) = ◦
+
t→0 tδ
Z +∞
k
Ceci prouve la convergence de l’intégrale (ln t) tx−1 e−t dt
0
∂nϕ
(b) Soit n ∈ N∗ . On pose ϕ(x, t) = tx−1 e−t donc ∀x, t > 0, n (x, t) = (ln t)n tx−1 e−t .
∂x
∂nϕ
Soit 0 < a < b . L’application est continue sur [a, b]×]0, +∞[.
∂xn
n
∂ ϕ
On a ∀x ∈ [a, b], ∀t ∈]0, +∞[, 6 | ln t|n (ta−1 + tb−1 )e−t (Condition de domination) avec t 7→
∂xn
| ln t|n (ta−1 + tb−1 )e−t est intégrable sur ]0, +∞[ .
Donc l’application Γ est C n sur [a, b] pour tout n ∈ N∗ , donc Γ est C ∞ sur ]0, +∞[ et on a ∀n ∈ N∗ , ∀x >
Z +∞
(n)
0, Γ (x) = (ln t)n tx−1 e−t dt.
0
Z +∞
12. (a) Pour tout x ∈ R∗+ : 00
Γ (x) = (ln t)2 tx−1 e−t dt > 0, d’où la convexité stricte de Γ
0
(b) On a ∀x > 0, Γ(x + 1) = xΓ(x) donc lim+ xΓ(x) = lim+ Γ(x + 1) = Γ(1) = 1.
x→0 x→0
On déduit qu’au voisinage de 0 : Γ(x) ∼ x1 .
0
(c) Γ(1) = Γ(2) = 1. Les conditions du théorème de Rolle sont vérifiées, d’où l’existence d’un réel strictement
positif x0 ∈ ]1, 2[ tel que Γ0 (x0 ) = 0. Or la fonction Γ0 est strictement croissante, donc l’unicité de x0
(d) Soit a > 1. On a
Z +∞
Γ(x) = tx−1 e−t dt
0
Z +∞
> tx−1 e−t dt
a
Z +∞
> ax−1 e−t dt
a
x−1 −a
> a e → +∞
Γ(x) x−1
lim = lim Γ(x − 1) = +∞
x→+∞ x x→+∞ x
Par conséquence Γ admet une branche parabolique en +∞ de di-
rection l’axe des ordonnées.
(a) Pour t ∈ [0, n], on a un (t) = en ln(1− n ) . On utilise l’inégalité de Bernoulli pour s > −1: ln (1 + s) 6 s pour
t
(b) Posons ϕn : t 7−→ un (t)tx−1 . La suite (ϕn ), des fonctions continues par morceaux sur ]0, +∞[, converge
simplement vers l’application t 7−→ tx−1 e−t qui est continue par morceaux sur ]0, +∞[. D’après la question
précédente:
∀t ∈ ]0, +∞[ , |ϕn (t)| 6 tx−1 e−t
Où t 7−→ tx−1 e−t est intégrable sur ]0, +∞[, donc, d’après le TCVD, Γ (x) = lim Jn (x)
n→+∞
Z 1
a−1 b−1
15. Pour a et b, réels strictement positifs, on pose β(a, b) = (1 − t) t dt
0
a−1 b−1
(a) t 7−→ (1 − t) t est positive et continue sur ]0, 1[.
a−1 b−1
• En 0: (1 − t) t ∼ tb−1 qui est intégrable car b > 0
a−1 b−1 a−1
• En 1: (1 − t) t ∼ (1 − t) qui est intégrable car a > 0
b
(b) Par intégration par parties β(a, b + 1) = β(a + 1, b)
a
a
(c) On déduit β(a + 1, b) 1 + ab = β(a, b) donc β(a + 1, b) =
β(a, b)
a+b
n
17. On a β(n + 1, x) = β(n, x). Par récurrence, on obtient
n+x
n!
β(n + 1, x) = β(1, x)
(x + 1) · · · (x + n)
1
avec β(1, x) = d’où le résultat
x