Professional Documents
Culture Documents
Raport Circuits Logique Combinatoires
Raport Circuits Logique Combinatoires
Et de la recherche scientifique
LTAIEF MAJDA
1
Remerciements
Au terme de cet exposé, on tient à exprimer nos respects et nos connaissances à tous ceux qui nous ont
aidé à élaborer cet exposé dans des conditions favorables.
On tient à exprimer nos vifs remerciements et notre profonde gratitude à Mme Ltaief.M de nous avoir
fait faire cet exposé, ce qui nous a permis de mieux comprendre le cours.
En résumé, nous adressons nos sincères sentiments de vivre reconnaissances à tous ceux qui ont
contribués du près ou de loin afin que ce modeste exposé voie le jour.
2
Sommaire
1. Introduction ……………………………………………………………….…..p 4
3. Le soustracteur …………………………………………………………….….p 10
4. Le comparateur………………………………………………………………...p 14
5. Le codeur…………………………………………………………………........p 20
6. Le décodeur…………………………………………………………………….p 26
7. Le transcodeur………………………………………………………………….p 32
8. Le multiplexeur…………………………………………………………………p 39
9. Le démultiplexeur………………………………………………………………p 41
12. Bibliographie…………………………………………………………………....p 44
13. Netographie…………………………………………………………………..…p 44
3
Les circuits logiques combinatoires
1. Introduction
Un système logique est dit combinatoire lorsque ses fonctions de sortie sont complètement définies par
la connaissance des combinaisons des variables d'entrée, c'est à dire par les conditions précisées par
l'énoncé du problème. L'état des sorties ne dépend ainsi que de l'état actuel des entrées.
En fait tout type de machine est conçu à partir de circuits intégrés qui ont tous une fonction spécialisée
(mémoire, circuit décodant les instructions ...etc.). Ces circuits sont faits à partir de circuits logiques afin
d'exécuter des opérations sur des variables logiques dont leur transmission de données nécessite
fréquemment des opérations de conversion.
On utilise pour cela des circuits combinatoires. Pour réaliser un circuit logique combinatoire, le
concepteur doit utiliser plusieurs portes logiques élémentaires. Pour faciliter sa tâche, les fabricants
fournissent des circuits sous forme intégrés comportant chacun plusieurs portes à des degrés
d’intégration différents.
Il existe plusieurs dispositifs logiques combinatoires couramment utilisé dans les systèmes numériques.
On peut citer les codeurs, les décodeurs, les transcodeurs, les multiplexeurs, les démultiplexeurs, les
comparateurs …
4
2. Les additionneurs de base
Les additionneurs sont d’une grande importance non seulement dans les ordinateurs, mais aussi dans un
grand nombre de systèmes traitant des données numériques.
L’addition est une opération arithmétique de base. Comme en décimal, nous devons tenir compte d’une
retenue.
2.1 Demi-additionneur :
A S
B R
Le circuit qui permettrait d’effectuer l’addition des deux bits de plus bas poids est appelé demi-
additionneur.
Les expressions logiques des sorties sont déduites directement à partir de la table de vérité :
5
D'après ces équations, un demi-additionneur est alors représenté par le logigramme suivant :
6
2.2.1 Additionneur complet à un seul bit :
Il s'agit d'additionner deux nombres A et B à un seul bit en tenant compte d'une retenue antérieure Rn.
Il présente deux sorties Sn et Rn+1.
Les expressions logiques des sorties sont déduites directement à partir de la table de vérité :
7
D'après ces équations, un additionneur complet à un seul bit est alors représenté par le logigramme
suivant :
L'examen de ce logigramme fait apparaître deux demi-additionneurs et une porte OU, ceci permet de
représenter le schéma bloc en utilisant des demi-additionneurs comme le montre la figure ci-après :
8
2.2.2. Additionneur de deux nombres à plusieurs bits :
Soient deux nombres A et B représentés sur n bits tels que
Pour additionner A et B, il faut additionner les bits et en commençant par ceux de plus faible rang
et en tenant compte des retenues. Donc, il faut regrouper en cascade n additionneurs complets à un bit.
Ainsi, un additionneur complet de rang i est modélisé par :
Remarque :
Il est évident que l'entrée R0 de l'additionneur à un bit de rang zéro est égale à zéro :
9
1. Le soustracteur :
Dans l' électronique , un soustracteur peut être conçu en utilisant la même approche que celle
d'un sommateur . Le binaire processus de soustraction est résumée ci - dessous. Comme avec un
additionneur, dans le cas général des calculs sur des nombres à plusieurs bits, trois bits de sont impliqués
dans l' exécution de la soustraction pour chaque bit de la différence : le diminuende ( ), soustraction ( ),
et une retenue à partir de la précédente (moins significatif) position d'ordre de bits ( ).
3.1. Demi-soustracteur :
La demi - soustracteur est un circuit combinatoire qui est utilisé pour effectuer une soustraction de deux
bits. Il dispose de deux entrées, l' diminuende et soustractif et deux sorties la différence et emprunter des
sommes.
La retenue des signaux est activée lorsque le soustracteur doit emprunter à la position suivante dans une
soustraction à plusieurs chiffres.
A D
DS
B E
Figure 3.1 : Symbole logique d’un demi-soustracteur
Les expressions logiques des sorties sont déduites directement à partir de la table de vérité :
10
D'après ces équations, un demi-soustracteur est alors représenté par le logigramme suivant :
SC
11
3.2.1 Soustracteur complet à un seul bit :
Il s'agit d'effectuer la différence A-B de deux nombres A et B à un seul bit en tenant compte d'un
emprunt antérieur En. Il présente deux sorties Dn et En+1.
Les expressions logiques des sorties sont déduites directement à partir de la table de vérité :
12
D'après ces équations, un soustracteur complet à un seul bit est alors représenté par le logigramme
suivant :
L'examen de ce logigramme fait apparaître deux demi-soustracteurs et une porte OU. Ceci permet de
représenter le schéma bloc en utilisant des demi-soustracteurs comme le montre la figure ci-après :
Ce circuit réalise, dans le cas ou le signal de control S= ‘1’, l’addition de A (A3 A2 A1 A0) avec B’, qui
est le Complément de ‘1’ de B (B3 B2 B1 B0) + 1.
C’est à dire, l’addition de A avec le Complément de ‘1’ de B
Ce qui revient à effectuer l’opération : D= A-B
4. Le comparateur :
Le comparateur est un circuit arithmétique permettant de comparer deux nombres binaires A et B. A et
B doivent avoir la même longueur (nombre de bits). On cherche à savoir si A > B, A<B ou A=B. On
comprend donc que le circuit répond à une question à trois choix.
• Il possède 2 entrées :
- A : sur un ou n bit(s)
- B : sur un ou n bit(s)
• Il possède 3 sorties
- S1 : égalité (A=B)
- S3 : inférieur (A < B)
- S2 : supérieur (A > B)
14
4.1 Comparateur de deux nombres à 1 bit :
C'est la forme la plus simple des comparateurs présentant deux nombres A et B à 1 bit.
Les expressions logiques des sorties sont déduites directement à partir de la table de vérité :
15
Schéma logique à portes NAND :
D'après ces équations, un soustracteur complet à un seul bit est alors représenté par le
Logigramme suivant :
16
Figure 4.4 : Symbole logique d’un comparateur à 2 bits
Le fonctionnement du comparateur à 2 bits peut être déduit de celui à 1 seul bit. En effet, pour comparer
deux nombres à 2 bits, il faut comparer les bits de même rang :
Les expressions logiques des sorties sont déduites directement à partir de la table de vérité :
17
Ainsi, le logigramme d'un tel comparateur peut être représenté comme le montre la figure ci-dessous :
Remarque :
En général, pour comparer deux nombres à n bits, il faut utiliser n comparateurs à 1 seul bit.
Le circuit intégré 7485 est un comparateur 4 bits, c'est-à-dire qu'il effectue la comparaison de deux
nombres de 4 bits. De plus, il dispose de 3 entrées notées A = B, A > B et A < B qui autorisent la mise en
cascade de plusieurs circuits comparateurs du même type. Ainsi, on peut comparer des nombres de 8, 12,
16 bits.... Le brochage et le schéma logique de ce circuit est donné à la figure suivante.
18
Avec ce circuit, on compare le nombre A composé des bits A3, A2, A1 et A0 (A3 = MSB et A0 = LSB)
avec le nombre B composé des bits B3, B2, B1 et B0 (B3 = MSB et B0 = LSB). La table de vérité de la
figure suivante met en évidence l'action des entrées A > B, A < B et A = B.
Ecrivons la table de vérité de celui-ci :
En mettant en série deux comparateurs 7485, on peut comparer deux nombres de 8 bits. Il suffit de relier
la sortie A = B du premier comparateur à l'entrée correspondante du second et de faire de même avec les
sorties A > B et A < B. Les liaisons à effectuer sont indiquées à la figure suivante.
19
5. Le codeur :
Lors du dialogue avec une machine (par exemple une calculatrice), l'opérateur introduit des données.
Les informations doivent être compréhensibles et exploitable par la machine. Pour cela, il faut convertir
les symboles décimaux en symboles binaires.
Le processus de conversion de symboles ou nombres familiers en un format codé s’appelle le codage.
Les Codeurs sont utilisés pour la compression des données.
C’est un circuit combinatoire qui est constitué de :
– Il possède 2^n entrées
– N sortie
– Pour chaque combinaison en entrée on va avoir son numéro (en binaire) à la sortie.
Le principe de fonctionnement d’un codeur est le suivant : lorsqu’une entrée est activée, les sorties
affichent la valeur correspondant au numéro de l’entrée dans le code binaire choisi. Un codeur peut être
vu comme un convertisseur du code décimal vers un code binaire. Une seule entrée du codeur doit
normalement être activée à la fois. Dans le cas où le code en sortie est le code binaire pur, le circuit
correspondant possède N entrées et n sorties, avec 2n−1 < N ≤ 2n.
20
Les expressions logiques des sorties sont déduites directement à partir de la table de vérité :
Si nous activons simultanément les entrées A1et A2du codeur ci-dessus, les sorties S1S0 présente le
nombre 11 qui ne correspond pas au code de l'une ou de l'autre des entrées activées. C'est plutôt le code
qui représente l'activation de A3.
Pour résoudre ce problème on utilise un codeur de priorité qui choisit le plus grand nombre lorsque
plusieurs entrées sont activées à la fois.
Exemple, lorsqu’A1et A2sont activées simultanément S1S0sera égale à 10 qui représentent l'activation
de A0.
21
Ecrivons la table de vérité de celui-ci :
22
Ecrivons la table de vérité de celui-ci :
Les expressions logiques des sorties sont déduites directement à partir de la table de vérité :
23
5.4 Codeur binaire 8 vers 3 :
Ce codeur reçoit une information codée sur une de ses huit entrées et génère l’équivalent binaire sur les
sorties S0 à S2. Une seule entrée doit être active à la fois.
Les expressions logiques des sorties sont déduites directement à partir de la table de vérité :
S0 = E1 + E3 + E5 + E7
S1 = E2 + E3 + E6 + E7
S2 = E4 + E5 + E6 + E7
24
Ce codeur reçoit une information codée sur une de ses 16 entrées et génère l’équivalent binaire sur les 4
sorties S0 à S3. Une seule entrée doit être active à la fois.
Les expressions logiques des sorties sont déduites directement à partir de la table de vérité :
S0 = E1+E3+E5+E7+E9+E11+E13+E15
S1 = E2+E3+E6+E7+E10+E11+E14+E15
S2 = E4+E5+E6+E7+E12+E13+E14+E15
S3 = E8+E9+E10+E11+E12+E13+E14+E15
25
Figure 5.8 : Diagramme logique d’un codeur 16->4
6. Le décodeur :
C’est un circuit combinatoire qui est constitué de :
– N : entrées de données
– 2^n sorties
– Pour chaque combinaison en entrée une seule sortie est active à la fois
La fonction d’un décodeur est de reconnaître une combinaison de bits en entrée (le code) et de signaler
la présence de ce code en mettant un signal en sortie à 1.
Pour pouvoir activer toutes les 4 voies on a besoin de 2 bits à l'entrée car c'est 2^2 =4
26
2 bits une seule sortie
2^2=4 parmi les 4 est
Combinaisons activée à la fois
Les expressions logiques des sorties sont déduites directement à partir de la table de vérité :
27
Figure 6.3 : Disposition des 7 segments
Les expressions logiques des sorties sont déduites directement à partir de la table de vérité :
28
Figure 6.4 : Schéma du logigramme d’un décodeur DCB
Les expressions logiques des sorties sont déduites directement à partir de la table de vérité :
29
Figure 6.5 : Schéma du logigramme d’un décodeur 3->8
30
Les expressions logiques des sorties sont déduites directement à partir de la table de vérité :
31
7. Transcodeur :
Le transcodeur est un circuit combinatoire, permet de passer d'un code à un autre. Il calcule chaque
sortie Sj en fonction des combinaisons des entrées Ei.
Il n'existe pas un code binaire meilleur que tous les autres : aussi en utilise-t-on plusieurs avec des
transcodeurs pour passer de l'un à l'autre.
Leurs utilisations en nombres relativement limités expliquent qu'on ne les trouve pas tous sous forme
de circuits intégrés : il faut alors les réaliser à l'aide de portes logiques ET-NON, OU NON ... etc.
La réalisation pratique d’un transcodeur passe par l’écriture de sa table de vérité, puis par la recherche
des équations de sorties avec les tableaux de Karnaugh.
32
Ecrivons la table de vérité de celui-ci :
33
Les expressions logiques des sorties sont déduites directement à partir de la table de vérité :
34
7.2 Transcodeur DCB excédent 3 / DCB :
35
Les expressions logiques des sorties sont déduites directement à partir de la table de vérité :
Figure 7.5 : Schéma du logigramme logique d’un transcodeur DCB excédent 3 / DCB
La construction du code Gray pour les nombres de 0 à 15 est représentée par la table
suivante :
36
Etablissons un diagramme de Karnaugh pour G1, G2, G3, G4 à partir de B1, B2, B3 et B4 :
37
Nous pouvons remarquer que le passage du binaire pur au code Gray se fait en effectuant une
opération OU Exclusif. Le circuit du transcodeur est très simple. En désignant par Bn (B1 =
LSB) un bit quelconque en code binaire pur et par Gn le bit recherché en code Gray, nous
avons alors :
Pour obtenir le circuit d’un transcodeur du code gray vers le code binaire, il suffit d’inverser
la table de vérité du transcodeur binaire vers gray on prend comme entrées G1, G2, G3 et G4
et comme sorties B1, B2, B3 et B4.
38
Remarque :
• Transcodeur 10 vers 4 équivalent à un codeur 10 vers 4.
• Transcodeur 4 vers 10 équivalent à un décodeur 4 vers 10.
8. Multiplexeur :
Le multiplexeur est un circuit possédant plusieurs entrées et une seule sortie. Suivant la valeur
de l'adresse, une seule entée est transmise en sortie.
On suppose :
Si A=0, alors S=E0 : on transmet le données E0
Si A=1, alors S=E1 : on transmet le données E1
39
Ecrivons la table de vérité de celui-ci :
40
Ce circuit peur être représenté en utilisant seulement des portes NAND à deux entrées. Pour
cela on doit écrire :
9. Démultiplexeur :
41
9.1 Démultiplexeur 1 entrée – 2 sorties :
Suivant la valeur de l'adresse A, l'entrée E est transmise vers l'une des deux sorties S0 et S1.
Supposons :
Si A=0 alors S0=E
Si A=1 alors S1=E
42
10. Multiplicateur :
Un multiplieur est un circuit électronique effectuant une multiplication. Des multiplieurs sont
intégrés dans la plupart des processeurs actuels.
Tableau de vérité :
43
12. Bibliographie :
13. Netographie :
• https://www.irif.fr/~carton/Enseignement/Architecture/Cours/Adders/index.html
• https://fr.wikipedia.org/wiki/Additionneur
• http://ressources.univ-
lemans.fr/AccesLibre/UM/Pedago/physique/02/electro/addi4bits.html
• https://fr.qwe.wiki/wiki/Subtractor
• https://fr.slideshare.net/bilal001/compteurs-logique-combinatoire
• http://genie-indus.e-monsite.com/medias/files/tp1.pdf
• http://genie-indus.e-monsite.com/medias/files/tp2.pdf
• https://www.electronique-et-informatique.fr/Electronique-et-
Informatique/Digit/Data_book.php
• https://www.wikiwand.com/fr/Circuit_int%C3%A9gr%C3%A9_7486
• https://www.technologuepro.com/cours-systemes-logiques-1/chapitre-3-les-circuits-
combinatoires.pdf
• https://fr.wikipedia.org/wiki/Multiplieur
44
14. Figures et schémas :
45