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TROIS GRANDES QUESTIONS SUR LA « CONSTRUCTION EUROPÉENNE » ET LES

ORIGINES DE L’UNION EUROPÉENNE.

Terme spécifiquement français

INTRODUCTION:

Voir poly

I° AUX ORIGINES: UNE « EUROPE ATLANTIQUE » EXCLUSIVEMENT


MARCHANDE ?

A° La réconcialisation franco-allemande.

9 mai 1950: salon de l’horloge au Quai d’Orsay prononcé par R.Schuman ministre français
des affaires étrangères, discours sur la réconciliation franco-allemande et propose fondation d’une
communauté du charbon et de l’acier. Dans ce discours, il utilise le terme de fédération dans un sens
générique, on retrouve des idées agitées dans l’entre deux guerres. En 1949, République Fédérale
d’Allemagne. Certain nombre de réserves, de blocages puisqu’on est seulement 4-5 ans après la fin
de la seconde GM. Trouver une formule qui permette me redressement éco de l’Allemagne de
l’ouest aussi de satisfaire les français qui prétendent avoir un droit de regard sur ce redressement.
L’étape d’après c’est reconstruire l’Allemagne de l’ouest. Du coté français, les gouvernements en
place à l'époque de DG: reproduire une politique du type 1919/1923 (Versailles: affaiblir
l’Allemagne => esprit pas reproduction). L’idée est de conserver un droit de regard sur l’économie
allemande.

B° Une impasse totale sur les questions de défense et de sécurité.

Deux grands défis au sortir de la guerre: la reconstruction et le redressement économique


pour relancer la croissance (tâche exigeante et immédiate qu’il fallait mener). Voir rôle du plan
Marshall. Le deuxième défi est la sécurité ainsi que la défense. Ce qui domine dans l’après guerre
c’est la menace soviétique, le rideau de fer et le basculement dans la guerre froide et cela fait bien
partie des paramètres pris en compte par les décideurs politiques à la suite de la 2GM. FR et RU
jouent un rôle essentiel: les dirigeants sont conscients qu’ils ne peuvent pas outre balancer l’URSS
par leurs seules forces. Cela ne signifie pas qu’ils soient inactifs, ce n’est pas de l’impuissance pure
et simple. 1947 signature du traité de Dunkerque (franco-britannique) c’est une véritable alliance et
même la première signée par les britanniques en temps de paix (pas encore de guerre). 1948 RU, FR
et pays du Bénélux signent le traité de Bruxelles => établie l’Union Occidentale. C’est une alliance
militaire avec une clause de défense mutuelle c’est « l’article V ». C’est une véritable alliance mais
toujours pas la capacité de contrer une offensive soviétiques, ils espèrent obtenir l’engagement
militaire américain (idée directrice) => « aide toi et Dieu t’aidera ». A l’intérieur du congrès
toujours pas consensus pour une alliance en temps de paix avec les pays d’Europe occidentale.

Le blocus de Berlin (juin 48-mai 49) va accélérer la signature de l’alliance atlantique le 4


avril 1949 (USA Canada et Eu occidentale) avec une clause de défense mutuelle (article V). Ce qui
est également prévu par ce traité (de l’atlantique nord/Washington) c’est la création d’une
organisation militaire: l’OTAN (états majors, chaines de commandement, unités militaires). Ce qui
ont insisté le plus sur cet aspect des choses ce sont les français. Les français appliquaient le concept
de « fais confiance à Dieu mais vérifie ». L’idée est d’avoir des soldats américains sur place qui
seraient sous le feu et donc les USA seraient immédiatement engagés dans le conflit. La
concrétisation de l’alliance atlantique sur le terrain c’est l’OTAN. Il faut insister sur le fait que c’est
le premier engagement militaire permanent en temps de paix.

Une fois le traité de Bruxelles et l’alliance atlantique signé et la mise en place de l’OTAN.
Ce qui a accéléré la mise sur pieds de l’OTAN c’est la guerre de Corée 1950-1953. L’idée c’est que
la guerre de Corée soit un piège tendu par Staline pour lever la garde des USA en Europe
occidentale donc on s’est dépêchés de mettre en place l’OTAN (montrer aux soviétiques que la
défense de l‘EU occidentale est effective) => s’ouvre la question de la CED (Communauté
Européenne de Défense) => échec.

C° Une simple zone de libre-échange ?

Tentative d’une idée française de CED (échec à cause de la France). Référence au traité de
Rome et à l’institution de la CE (25 mars 1957). CECA créée en 1950 signifie qu’il s’est rien passé
entre 50 et 57 => NON car idée de CED (plan Pleven) propose cela aux pays membres de la CECA
(les Six FR ALL ITA Pays-Bas Belgique Luxembourg) => débouche sur un traité signé en 1952 par
les Six. Déchirements en France (forces politiques déchirés sauf les gaullistes et les communistes
pour des raisons inverses).

L’objectif est de fonder une « armée européenne » (même chose que le charbon est l’acier
mais sur le plan militaire) qui constituerait le pilier européen de l’OTAN qui serait mise en oeuvre
dans le cadre de l’OTAN. Pourquoi cette proposition française ? Et bien, c’est le même schéma que
la CECA et pousse au redressement militaire de la RFA (République Fédérale d’Allemagne) il faut
qu’elle puisse se doter à nouveau d’une armée (suscite des inquiétudes car contexte de fin de la
2GM). Même l’engagement militaire des USA en Europe repose sur le redressement de
l’Allemagne. => CED = des soldats allemands SANS armée allemande. L’idée est une
reconstitution du potentiel militaire allemands sur le plan démographie mais versé dans une armée
européenne. Les USA veulent une contribution démographique de l’Allemagne et donc cela
débouche sur un traité qui doit être ratifié puis mis en oeuvre. Or la France n’a pas signé le traité qui
débouche de son idée de CED car les forces politiques sont divisés (pas de majorité solide qui
prendrait le risque de la ratification de ce traité). Ce traité n’est même pas examiné par le parlement
(proposé par le gouvernement le 30 août 1955). Raymond Aron: « le crime du 30 août ».

Il a fallu trouver une autre solution pour la RFA qui est amenée à reconstituer une armée.
Examiné lors de conventions à Londres et à Paris septembre et octobre 1954. Ce qui est décidé: la
RFA et l’Italie intègre l’OTAN. Deuxième décision: ces deux pays entre dans l’Union Occidentale
(traité de BX) qui devient UEO. C’est à la suite qu’est fondée la Bundeswehr effectif en 1955 et
intégrée dans l’OTAN. Coalitions ad hoc, en dehors du cadre de l’OTAN et de l’Union Européenne.
Par ailleurs, l’intégration européenne est relancée mais de façon plus modeste avec l’idée des
partisans de la CECA voire d’une fédération européenne c’est qu’on a été trop ambitieux, trop
rapide après la SGM, il ne faut pas renoncer mais choisir un terrain plus modeste. Conférence de
Messine en 1955 (RU conviés même si pas dans Europe des Six) => marché européen est décidé et
aboutit au traité de Rome le 25 mars 1957 qui institue la CEE (Communauté Economique
Européenne). Un marché commun est plus qu’une zone de libre-d’échange. Entre les pays membres
de ce marché (Les Six) libre circulation des marchandises mais à l’égard des pays tiers, un tarif
extérieur commun est défini (on mène un politique douanière commune): une Union Douanière
(libre échange + tarif douanier commun). Troisième élément c’est la définition d’un certain nombre
de politiques publiques communes, la principale étant la politique agricole commune en 1962
(PAC) (principe apparait dès le traité de Rome). Cela va au delà d’une zone de libre échange et la
réunion de ces 3 éléments définissent un marché commun.

II° UNE EUROPE DES SIX (CECA-CEE) VOUÉE AU FÉDÉRALISME ?

Les Etats ont leur propre système de gouvernement (une constitution, une cour suprême, un
exécutif) mais il y a 2 niveaux de gouvernement et ne remontent au niveau fédéral sont les décisions
explicites d’un consensus au niveau fédéré.

A° Quels modes de décision à l’intérieur de la CEE ?

On peut ramener ça à une sorte de triangle:

Assemblée Conseil des ministres


Parlementaire

Commission
européenne +
sommets européens

Assemblée parlementaire n’est pas un Parlement, son rôle est consultatif composé d’une
délégation. (Il devient un Parlement en 1979 avec l’élection au suffrage universel direct). La
commission est un organe administratif, elle intervient avant et après la décision politique. Une fois
que la décision est prise, elle la met en oeuvre, conduit les politiques communes. Aucune décision
se prend dans la commission européenne. Les décisions se prennent au niveau du conseil des
Ministres et des sommets (décisions les plus éminentes: nouveau traité, nouvelle politique publique)
(réunion des chefs d’Etats et de gouvernements). En revanche, si désaccords, la question remonte au
niveau des chefs d’Etats et de gouvernement.

Les décisions les plus importantes se prennent à l’unanimité et les autres à la majorité
qualifiée (nombre de votes proportionnel à sa population). Alors fédération ou pas ? NONNNNN.
Car toutes les décisions requièrent l’unanimité (au nom de la souveraineté de chaque Etat qui
concerne sa totale souveraineté, pas de dépossession). Il n’y a pas d’Europe supranationale, pas
d’Europe fédérale. En revanche, il y a des virtualités fédérales avec une éventuelle extension du
vote à majorité qualifiée à d’autres domaines qui peut déplacer le curseur vers une fédération.
Virtualités fédérales mais on en est pas là.
B° Pourquoi l’entrée du Royaume-Uni dans la CEE ? (1973)

Restés à l’écart de la CECA et de la CEE (CED ils l’appuient de l’extérieur mais n’en font
pas partie). RU troisième rang en 1945, superpuissance seulement elle perd rapidement en
puissance mais il y a toujours cette différence britannique. Churchill appuyait la réconciliation
franco-allemande, encourageait une fédération européenne (foedus du latin). Il tient un discours de
Zurich 19 septembre 1946 dans lequel il appuie une fédération européenne mais il va de soi que le
RU reste à l’extérieur de ce projet. (« we are with them, we are not of them »). Ne veulent pas être is
au même niveau de la France de 45/46. Pour eux cette Europe des Six et un « club de 20 culs » 🤠 .
Le vaincu de 1943 c’est l’Italie et l’Allemagne vaincue de 1945. Le RU est tourné vers le Grand
Large (l’Empire, le Commonwealth et les liens avec les USA special relationship) et Churchill le
précise à DG après le débarquent de Normandie. Repose sur des affinités électives (rôle du
protestantisme comme force) et sur un calcul de puissance. Bel est bien fondé sur un calcul
politique. De fait, il sont hors de la CECA, de la CEE et fondent même une organisation différent:
Association Européenne de Libre-Echange (AELE) en 1959 avec des objectifs plus réduits, c’est du
libre échange. Projet plus modeste que la CEE mais modèle concurrent qui réunit le Portugal,
l’Autriche entre autres. Cela dit, le RU a rencontré des difficultés intérieures croissantes (croissance
moyenne inférieure à celle de la CEE). Par ailleurs, ils commencent à craindre un certain isolement
et la CEE a des effets dynamiques et c’est pour cela qu’ils formulent une demande d’adhésion.
Adhésion refusée par un véto français (sous DG en 1963 et 1967). Avec d’importants remous
diplomatiques (#logique). Ce qui est mis en avant par DG: le RU est tourné vers le Grand Large
(relations préférentielles). Autre raison: France avait l’idée défaire de l’Europe des Six une zone
d’influence de la France (souple, pas de manière soviétique), c’est la « France en plus grand » =>
illusoire dans une Europe plus large (c’est une aspiration, l’Europe des Six n’a jamais fonctionné
comme ça). Véto levé à l’époque de G.Pompidou (successeur de DG), proche de DG (directeur de
cabinet ensuite son PM). 1969-1974. Pourquoi ? A cette date, la France est affaiblie par le crise de
1968 (véritable affaiblissement de la France en terme de puissance). Au sortir de cette crise, la
France connait une profonde récession et le franc doit être dévalué que DG refusait quand il était au
pouvoir parce qu’il avait fondé le franc nouveau (1958) et il voulait qu’il soit un franc fort, la
monnaie de référence en Europe, la monnaie européenne (on parlerait aujourd’hui de
néolibéralisme). Mai 1968 ça vient modifier la balance entre la France et la RFA et le Deutschmark
prend de la valeur. De ce fait, il vitre rééquilibrer les rapports en faisant entrer le Ru dans la CEE.
Triangle Paris, Bohn et Londres.

1° élargissement 2° approfondissement (coopération de plus en plus étroite dans une logique


d’intégration). 1er élargissement en 1973, RU, Irlande et Danemark entrent dans la CEE (on passe
de 6 à 9) => rééquilibrage de l’Europe au Nord-Ouest. 2ème élargissement en 1981 avec ma Grèce:
dictature militaire jusqu’en 1974 « dictature des colonels » (coup d’Etat en 1967) avec volonté de se
moderniser à la fin de cette dictature, osée de trouver des contre-poids face à la Turquie également.
Autre dimension à prendre en compte: disjonction territoriale. Dernier élargissement en 1986:
Espagne est Portugal entrent dans la CEE (voir Révolution, Espagne de Franco & Portugal de
Salazar) => la CEE a un pied en Méditerranée orientale. Approfondissement = politique régionale
lancée en 1972 pour compenser les inégalités économiques entre les différentes régions de la CEE
qui repose sur des fonds structurels européens. Est amorcé aussi un semblant de politique
énergétique commune avec en toile de fond la crise économique pétrolière des années 1970. Il faut
prendre en compte la coopération militaire. En 1970 est élaboré le plan Werner(en fond crise
monétaire international, crise du Dollar), les pays européens jugent nécessaire de renforcer leur
coopération entre eux et ils recommandent la création d’une union économique et monétaire. En
1972, le Serpent monétaire est fondé (faire respecter des parités fixes entre monnaies) => échec. En
plus de ça, 1973 crise pétrolière. 1979 est crée le système monétaire européen (SME). Cela montre
que la création de l’euro s’inscrit dans la durée. Adoption de l’acte unique en 1986: projet d’un
grand marché (étendu aux services y compris les services financiers) et élimination des obstacles
non tarifaires.

C° Un blocage pur et simple de la « construction européenne » jusqu’à la fin de la Guerre


Froide ?

III° LA TRANSFORMATION DE LA CEE EN UNION EUROPÉENNE: UNE FUITE EN


AVANT ?

A° Un projet politique et institutionnel élaboré en catimini ?

Le projet institutionnel c’est l’UE. Traité de Maastricht 91-92-93: double mouvement


d’approfondissement et d’élargissement avec euro et Politique Étrangère Sécurité Commune
(EPSC) qui débouche sur les ex PEP sortis du bloc soviétique entre 89 et 91. Accélération mais
contexte renouvelé: chute du mur de Berlin, réunification de l’Allemagne, la Révolution de velours,
la fin de la GF et la dissolution de l’URSS. Dans ce contexte qu’est négocié le traité de Maastricht
avec un vif débat public autour de la ratification de ce traité d’autant plus que dans certains pays des
référendums sont organisés (le cas en FR en 1992 et au Danemark également).

Que prévoit ce traité ?


=> citoyenneté européenne avec un certain nombre de droits et de devoirs.
Possibilité par exemple de participer à des élections dans d’autres pays.
=> L’union économique et monétaire (qui aboutit à l’euro), un étonnai unique qui
doit se substituer aux autres monnaies.
=> la politique étrangère et de sécurité commune (pas unique), c’est l’amorce d’une
diplomatie commune avec accords sur des politiques extérieures avec la possibilité d’aller vers une
politique de sécurité et de défense commune (PSDC) qui n’existe pas encore à cette époque. UE et
ses Etats membres ont l’ambition de développer leurs capacités diplomatiques et militaires
ensemble dans le cadre de l’UE. (La PESD politique européenne de sécurité et de défense crée en
1999 maintenant PSDC pas une défense européenne dans le cadre de l’OTAN mais plutôt une
gestion de crise (crisis management) sur des théâtres extérieurs pour des interventions extérieures si
pas trop importantes).

B° L’Union économique et monétaire (l’Euro): un projet allemand ?

Un projet allemand ? On a d’abord vu que cette UEM s’inscrit dans la durée (plan Werner en
1970 et le reste voir cours). Il faut voir que c’est AVANT TOUT une idée française car Allemands
très attachés à leur Deutsche mark (DM) beaucoup plus que les français au franc. Contexte difficile:
défaite de 1945, nouvelle Allemagne libérale, démocratique, prospère qui se redresse avec
croissance remarquable: qui a dépassé le National socialisme et le Deutsche mark résumait tout cela
et même devenu le seul symbole national légitime (nationalisme du Deutsche mark).
Réticences française et européenne à la réunification de l’Allemagne ont justifié l’abandon
du DM (= contrepartie). Pas un projet allemand au contraire.

C° Une contradiction entre approfondissement et élargissement ?

Presque simultanément, il a fallu élargir l’UE à l’Est (Europe centrale et orientale). Cet
élargissement doit très vite être pris en compte. Suède, Finlande + Autriche (pays dits neutres ou
non alliés). On passe de 12 à 15. En soit, cela ne pose pas de problèmes. Le gros morceau c’est les
pays d’Europe centrale et orientale (anciens communistes, ancien PEP). Elargissement a lieu dans
les années 2000 en même temps qu’un élargissement de l’OTAN. Ils sont 10 en 2005: « Big Bang »
car de 15 à 25 pays, l’essentiel en dehors de Malte et de Chypre sont des pays d’Europe centrale et
Orientale. 2007 Roumanie et Bulgarie et depuis Croatie en 2012. On a pu parler de contradiction ou
d’élargissement ? Plus un ensemble gagne en extension plus il perd en compréhension. L’UE
devient plus hétérogène. Vrai sur un plan strictement logique mais cette affirmation doit être
replacée dans le contexte géopolitique de l’époque, c’est la situation. Quel est le contexte ? C’est la
fin de la GF, les ex-PEP accèdent à l’indépendance mais doivent faire face à des défis énormes. Les
défis socioéconomiques. A cela s’ajoute les défis politiques. Ces pays sont entrés dans la
« transition » et cela n’est pas quelque chose de faisable rapidement. A cela s’ajoute des litiges
territoriaux, frontaliers, nationalitaires qui resurgissent à cette occasion (avant guerre avec Versailles
etc questions des minorités nationales exemple de la Yougoslavie ou Roumanie VS Hongrie avec la
Transylvanie). On craint en Europe occidentale une bascule de l’Europe orientale dans le chaos, une
sorte de trou noir qui menacerait toute la stabilité du continent. Les dirigeants en sont conscients et
d’autant plus que cela prend une forme concrète avec par exemple en Yougoslavie qui se
décompose dès 1990 et dès 1991 cela débouche sur un conflit armé, une guerre. => inquiétudes.
Analyse: nécessité d’un pilier Ouest européen solide pour soutenir cette transition et éviter qu’elle
se transforme en un processus chaotique => approfondir pour pouvoir élargir d’où l’importance de
l’UE et de l’OTAN dans cette transition. (La question de l’Ukraine dans l’OTAN se posera).

CONCLUSION: CONFÉDÉRATION OU FÉDÉRATION EUROPÉENNE ?

Sur les perspectives de l’UE, l’UEM c’est le grand projet en cours au milieu des années
1990. L’autre ligne d’horizon c’est l’élargissement (encore en discussion dans les années 90).
Troisième axe discuté dans les 90: ambition politique et militaire de l’UE, l’Europe de fla défense,
l’Europe puissance (expression des années 1990) alors que dans les autres pays on emploie le terme
de PESD et plutôt comme roue de secours. Le problème: ambition de puissance suppose un saut
qualitatif, et que l’UE se transforme en un acteur géopolitique de plein exercice (capable d’exercer
toute sa souveraineté) c’est-à-dire que l’EU devienne une fédération (« les Etats-Unis d’Europe »)
ce que n’est pas l’UE (qui est une association d’Etats souverains) même si elle ressemble à une
confédération (discutons encore la définition d’une confédération)

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