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200 Ordonnances 2021
200 Ordonnances 2021
2021
200 pnescRrPTroNs couRANTEs
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Chez le m6me 6diteur
Ordonnances en dermatologie 2020 - 119 prescriptions courantes,
Chavigny J.-M., Gagey-Caron V, 2" 6dition.
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Examen clintque, Cartledge P, Cartledge C., Lockey A.
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Gestes en medecine et petite chirurgie, Tepper S., Guerin A.
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Urgences 2020, Prudhomme C., 10" edition.
Gutde pratique des analyses medicales,6" editlon, Dieusaert P
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2021/
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EN MEDECINE
7" 6dition
Consetller d'6ditton
Professeur Jean-FranEois o'lvrRruo s
Mnlorur
wwwmaloine.fr
2020
Comme toute science, la m6decine est en 6volution constante. La recherche et
l'exp6rience clinique 6largissent nos connaissances en permanence, en particu ier
-.n ce qui concerne la th6rapeutique et les traitements m6dicamenteux. Chaque
fois qu'une posologie ou une application est mentionnee dans cet orrrrg", la
lecteur peut compter sur le fait que les auteurs, l'6diteur et la maison d,6ditio; ont
pris le plus grand soin pour que ces donn6es correspondent d ,6tat des connais-
sances ) la date de parution du livre.
N6anmoins, la maison d'6dition ne peut pas garantir les indications concernant
les posologies et les formes d'application. Chique utilisateur est tenu de verifier
par une analyse soigneuse des notices des produits utilises, et 6ventuellement en
consultant un sp6cialiste, la concordance des recommandations concernant les
doses et les contre-indications pr6cisees dans cet ouvrage. Ce contr6 e doit 6tre
effectue avec d'autant plus d'attention pour des produits utillses rarement, cu bien
pour ceux qui viennent d'6tre autoris6s sur le marche. Chaque poso ogie ou
application est de la responsabilit6 propre de l'utilisateur. Les auteuis et la riaison
d'6dition demandent d chaque lecteur de leur communiquer toute inexactitude
qui se.ait relevee dans cette editior.
V
Sommaire
Pr6face..........
Abr6viations.. XI
lnformation des malades et observance th6rapeutique
Aide ) la d6cision......... 1
XI
EP : embolie pulmonaire
EVA : echelle visuelle analogique
FA : fibrillation atriale ou auriculaire
FC : fr6quence cardiaque
HbAl c : h6moglobine glyqu6e (contr6le du diabete)
FEVG : fraction d'6jection du ventricule gauche
FR : fr6quence respiratoire
HBPM : heparine de bas poids mol6culaire
hCG : hormone chorionique gonadotrope
HPV : Human Papilloma Virus
HSV : Herpes Simplex Virus
HTA : hypertension art6rielle
HTAP : hypertension art6rielle pulmonaire
lA : insuffisance aortique
lC : insuffisance cardiaque
IEC : inhibiteur de l'enzyme de conversion de l'angiotensine
lM : intramusculaire (voie d'admlnistration)
IMAO : inhibiteur de monoamine oxydase
IMC : indice de masse corporelle
INR : nternational Normalized Ratio
IPDE5 : inhibiteurs de la phosphodiest6rase de type 5
IPP : lnhibiteur de la pompe d protons
IPS : index de pression systolique (diagnostic d'AON/l)
IPSS : /nternational Prostate Score Symptom
IRC : insuffisance respiratoire chronique
IRM : imagerle par resonance magnetique
IST : infection sexuellement transmissible
lU:infection urinaire
lV : lntraveineuse (voie d'administration)
LDLc : Low Density Lipoprotein cholesterol
LNG : l6vonorgestrel
Ml : membre inf6rieur
MNI : nononucleose nfect euse
MTEV : maladie thromboembolique veineuse
MTX : m6thotrexate
NACO : nouveaux anticoagulants oraux
xtl
,r :'r',:_ ',
xill
VHC : virus de l'h6patite C
VIH : virus de l'immunod6{icience humaine
VNI : ventilation non invasive
VPPB : vertige positionnel paroxystique dit < benin >
VS : vitesse de s6dimentation
YZY : Varicella-Zoster Virus
XIV
lnformation des malades
et observance th6rapeutique
Aide i la d6cision
RAPPELS
TEXTES REGLEMENTAIRES E
. Code de D6ontologie m6dicale : < Le m6decin doit ) la personne
qu'il examine, qu'il soigne ou qu'il conseille une information loyale,
-claire et appropri6e sur son 6tat, les investigations et les soins qu,il lui
propose. Tout au long de sa maladie, tient compte
il de la personnalit6
du patient dans ses explications et veille d leur comp16hension,
(art. 35). < Le consentement de la personne examin6e ou soign6e doit
6tre d rechercher dans tous les cas n (a11. 36).
o La loi du 4 mars 2002 consacre deux principes 6troitement li6s l'un
i l'autre : le consentement libre et 6clai16 du patient aux actes et trai-
tements qui lui sont propos6s, et son corollaire, le droit du patient d
6tre informe sur son 6tat de sant6 (article 1.1110-2 du Code de la Sant6
publique) et plus pr6cis6ment sur :
MODALITES PRATIOUES
2
. Parfois, un malade est r6ticent i accepter un traitement. ll n,est
pas l69itime de l'inqui6ter pour obtenir une d6cision i laquelle il
n'adhdre pas mais ilfaut plut6t expliquer pour convaincre : comprendre
d'oi vient la r6ticence (experience personnelle ou familiale, informa_
tion sur lnternet, croyance erron6e, etc.). ll est rare, si l,on prend le
temps n6cessaire, qu'un malade refuse formeilement ies propositions
therapeutrques.
o Le consentement d'un malade au traitement propos6 est donn6
oralement dans la plupart des cas mais il est recommand6 de pr6ciser
dans son dossier qu'une information a 6t6 fournie et, si le traitement
comporte un risque potentiellement grave, il est utile (et parfois obli_
gatoire pour certaines mol6cuies) que ie malade puisse signer un
formulaire de consentement.
o ll faut respecter les convictions du malade et un 6ventuel refus.
li ne s'agit pas d'un 6chec personnel ni m6me souvent d,une rupture
de confiance. La presentation d'alternatives therapeutiques doit 6tre
effectu6e et des systemes d'aide ) la d6cision sont susceptibles de
favoriser la 16{lexion.
o -
Lobservance est le deg16 de concordance entre le comportement
d'un malade et les recommandations des soignants, aussi bien au
niveau de la prescription (posologies, horaires, nombre de prises,
rdgles hygi6nodi6t6tiques, etc.) que du suivi th6rapeutique (examens
biologiques, visites de contr6le, etc.).
o De nombreux facteurs in{luent sur l'observance :
NOTES PERSONNELLES
- -
Ed ucation th6rapeutique
des malades
RAPPELS
oBJECTIFS ',.ilr
. Renforcer les capacit6s du malade et/ou de son entourage
dprendre
en charge son affection.
o. Rendre le malade plus autonome par
l,appropriation de savoirs et
de comp6tences n6cessaires aux adaptations (inrtiation
ou modifica_
tions de traitements, 6v6nements intercurrents, etc.).
o Permettre une meilleure acceptatton de sa maladie
et am6liorer
sa qualit6 de vie.
PROCESSUS PEDAGOGIOUE
// est dlspens6 par une 6qui pe f orm,!:e A cet effet. l- arr6te du 1 4 ja nvier
2015 rend obligatoire une formation de 40 heures au minimum pour
- -
dispenser l'6ducation th6rapeutique auprds des patients. De nombreux
dipl6mes universitaires (DU) ou interuniversitaires (DlU) sont proposes.
Ouatre 6tapes p6dagogiques sont identifi6es dans cette d6marche.
o Un bilan 6ducatif individuel dont l'objectif est l'identlfication des
besoins 6ducatifs du patient et leurs liens avec les necessites th6rapeu-
tiques et de soins.
L 6quipe explore avec le patient ses connaissances et sa perception sur
6
Ces comp6tences peuvent 6tre class6es :
EN PRATIOUE . II-
. lJne offre d'iducation th6rapeutique initia/e peut 6tre propos6e
aprds l'annonce d'un diagnostic de maladle chronique ou aprds une
p6riode sans programme 6ducatif sp6cifique.
o L)ne offre d'6ducat'ion th6rapeutique de suivi peut 6tre propos6e
ensuite. Elle consolide les comp6tences du patient et les actualise. Elle
permet d'encourager le patient dans la mise en ceuvre de ses comp6-
tences et de soutenir ses projets de vie.
c Une offre d'6ducation th6rapeutique approfondte peut 6tre n6ces-
saire en cas de difficult6s dans l'apprentissage, de non-atteinte des
comp6tences choisies, de modifications de l'6tat de sant6 du patient
et de ses conditions de vie ou lors du passage de l'adolescence i l'Age
adu lte.
Ces diff6rentes options peuvent 6tre sollicit6es auprds de l'6quipe
sp6cialis6e r6f6rente du patient.
NOTES PERSONNELLES
- -
Antalgiques opiac6s:
le bon usagel
RAPPELS ,;;ilI
En 2017 , 17 % des Franqais ont requ au moins une prescription d,opia-
c6s, soit 12 millions de personnes. Si les prescriptions d,opiorbes
faibles sont stables depuis 2004, celles d,opior'des forts (morphine,
oxycodone, fentanyl) ont plus que doubl6 sur la m6me p6riode, essen_
tiellement pour des douleurs chroniques non canc6reuses. La ranEon
de l'efficacit6 antalgique est constitu6e d,effets ind6sirables
iui
ont motiv6 2 586 hospitalisations dans l,ann6e et entrain6 au moins
207 d6cds li6s d une intoxication accidentelle aux opioi'des2 (souvent
associ6si d'autres substances psychotropes, en particulier les benzo-
diaz6pines). Labus et le m6susage des opiac6s connaissent une
croissance forte et chaque prescripteur doit envisager deux questions:
- quels sont les b6n6fices et les indications des opioides forts dans les
douleurs chroniques non canc6reuses ?
- quels sont les risques et les pr6cautions ) prendre dans ces situations?
Les opiac6s sont des substances naturelles ou synth6tiques qui, en
se
fixant sur les r6cepteurs opiordes (mu, kappa, dLlta), soulagent effica_
cement les douleurs par excds de nociception. Ces m6dicaments
doivent 6tre prescrits en fonction de l,intensit6 et de la dur6e de la
douleur mais il faut 6tre vigilant quant au rapport btin6fices/risques en
1.. D-'aprds le < Guide pratique ) l'usage des prescripteurs > publi6 en 201g par le RESeau
de Prrivention des ADDictions (RESpADD).
2. Ces chiffres neprennent pas en compte res d6cds ri6s i Iusage iilicite d'autres substances
addictives (h6roine, traitements de substitutions, etc.).
raison de la toxicit6 potentielle et du risque de d6pendance. Cela
impose un certain nombre de regles d respecter strictement.
NOTES PERSONNELLES
- -
11
A- PRESCRIPTIONS-
J
12
r.l
lnformer
r Sur les effets ind6sirables imm6diats et le risque de d6pendance
si traitement prolon96.
. En cas de grossesse, les douleurs peuvent 6tre trait6es par:
- antalgiques non opiac6s: parac6tamol mais aspirine et AINS sont
contre-indiqu6s; les corticoldes peuvent 6tre utilis6s;
- opiac6s faibles : cod6ine et tramadol peuvent 6tre prescrits;
- opiac6s forts: utiliser plut6t la morphine.
o Enfants:
- la cod6ine est contre-indiqu6e avant l,6ge de 12 ans;
- utilisation possible des morphiniques en respectant strictement
les posologies recommand6es avec une surveillance 6troite;
- informer du risque l6tal en cas d,intoxication accidentelle avec
des medicaments qui doivent rester hors de leur port6e.
13
{
,;a'tii{-i:,;i,:{:q .::.ii:i.ala,' II i:*n lsaie
NOTES PERSONNELLES
.t
- -
14
Antibiotique:
le bon usage
RAPPELS
En termes pharmacologiques :
Macrolides
Clarithromycine Antiaryth miques, Augmentation espace
Azithromycine neuroleptiques OTc
Statines, ciclosporine, Inhibiteur cytochromes :
F lu o roq u in o lo nes
Ofloxacine, AINS, th6ophylline Abaissement du seuil
ciprofl oxaci n e 6pileptogdne
Moxifloxacine Antiaryth miques, Augmentation espace
antid6presseu rs OTc
tricycliques
Sulfamides
Su lfam6thoxazole- Methotrexate (MTX) Diminution de l'excr6tion
Trimethoprime du MTX et risque
de toxicit6
18
Antibiotique; le bon usage
-PRESCRIPTIONS-
Amoxicilline 0-30
<10
1 1 g puis 500 mg x 3/j
1 g puis 750 mg/j
19
Antibiotique: le bon usage
NOTES PERSONNELLES
- -
20
Accident
isch6miq ue transitoire
RAPPELS
NOTES PERSONNELLES
- -
22
PRESCRIPTIONS
- soit antlvitamine K;
- soit nouveaux anticoagulants anti-Xa ou antithrombine de faqon
, d6finitive en l'absence de contre-indications nouvelles et tant que
le rapport b6n6fice/risque parait favorable.
o Rivaroxaban 20mglj en une prise.
R6duction ) 15 mg/j en cas de clairance de la cr6atinine inf6rieure
i 50 mUmin ou sujets 3g6s > 80 ans.
Rdgles hygi6nodi6t6tiques
. Sont contre-indiqu6es les injections lM, les ponctions et injec-
tions intra-articulaires ou art6rielles, les infiltrations sympathiques.
o Sous AVK, 6viter les aliments riches en vitamine K : choux, laitue,
6pinards, huile de colza ou de soja.
23
Accident isch6mique transitoire
Rlgles hygi6nodi6t6tiques
. Arret du tabac.
r Exercice physique r6gulier (30 ) 45 min, 3 i 5 fois/semaine)'
o Normalisation pond6rale et r6gime peu sal6.
Situations ParticuliEres
RAPPELS I
Diagnostic
r Diagnostic clinique chez un patient qui se plaint d'un siffiement ou
d'un bourdonnement ou d'un souffle inexpliqu6 au niveau d'une ou
des deux oreilles. Le plus souvent isol6 et idiopathique, l'acouphdne
est en relation avec une surdit6 de perception cochl6aire. La majorit6
des patients ressent un stress important de cette perception parasite
ainsi que des troubles secondaires (troubles du sommeil et de la
concentration, manifestations anxio-d6pressives) qui altdrent leur
qualit6 de vie.
. Un examen ORL avec audiom6trie d la recherche d'une surdit6, de
l6sions de l'oreille externe (bouchon de c6rumen), de l'oreille moyenne
(otite chronique, cholesteatome) ou d'une l6sion r6tro-cochl6aire
(neurinome de l'acoustique) est necessaire, en particulier si le symp-
t6me s'aggrave ou s'il existe des manifestations associ6es (otalgies,
' troubles de l'6quilibre, surdit6, hypersensibilit6 aux bruits, naus6es,
vomissements).
25
.r :":, ,'.1r-:-,.':
Objectif th6rapeutique
e Reduire l'impact 6motionnel et /es sympt6mes secondaires et
ameltorer la qualit6 de vte du patient car aucun traitement (vasodilata-
teurs, corticoides, baclofdne, anti6pileptiques, oxygdne hyperbare,
acupuncture, hom6opathie, etc.) n'a d6montr6 un effet curatif. Cepen-
dant, la b6tahistine est souvent prescrite.
o Deux approches peuvent 6tre propos6es : l'une neurophysiologique
bas6e sur l'amplification de l'audition +/- l'utilisation de bruiteurs faci-
litant la tol6rance de l'acouphdn e et l'autre psychotherapique,
principa lement cognitivo-comportementale.
r Des m6dicaments d'appoint peuvent 6tre utilis6s pour traiter les
troubles associ6s (sommeil, anxi6t6 ou d6pression).
NOTES PERSONNELLES
- -
16
PRESCRIPTIONS
Ordonnance
. 1. Dans tous les cas, il est n6cessaire de rassurer un patient
anxieux et d'6tablir une relation de confiance. Expliquer la fr6quence
du trouble, le d6rdglement du contrOle de la perception sonore, le
16le aggravant du stress et la n6cessit6 d'associer plusieurs
approches en soulignant que l'amelioration ne sera que progres-
sive.
.2. Dans I'attente du rdsultat d'un bilan ORI ; b6tahistidine cp
8 mg, 1 cp 3 fois/jour au cours des repas.
t 3. En fonction des rdsultats a udio-m6triques, prescrtption d,un
appareillage auditif dans le but d'amplifier l'audition et/ou de
, produire un son ( neutre ) (pluie, cours
d'eau) susceptible de
masquer l'acouphdne.
o 4. L'association i une approche cognitivo-comportementale
(th6rapie auditive d'habituation) visei diminuer les 6motions n69a-
tives ce qui permet une meilleure gestion de l'acouphdne par le
patient.
ll s'agit donc d'une collaboration pluridiscip/inaire faisant intervenir
m6decin traitant, ORL, audioproth6siste et psychologue.
27
Acouphdne
SURVEILLANCE-
Un suivi r6gulter est n6cessaire pour I'adaptation de l'appareillage, le
travail psychologique et le contr6le des troubles secondaires'
NOTES PERSONNELLES
-
- -
28
[f
Acn6 de l'adolescent
et de !'adulte jeune
RAPPELS
29
' . -' .:. 'r t _'
NOTES PERSONNELLES
- -
30
ACne c,e I aqotescent et de l.adulte
Jeune +,
li
31
lnI eI oe I aqurre l€
Mesures hygi6nodi6t6tiques
Situations particulidres
32
Acn6 de l'adolescent et de l'adulte jeune .j
SURVEILLANCE
NOTES PERSONNELLES
- -
33
Acn6 de l'adolescent et de l'adulte jeune
34
Activit6 physique et sportive
pour la sant6
(prescription m6dicale)
Exemple du surpoids
RAPPEL
- diabdte de type 2;
- bronchopneumopathie obstructive ;
- hypertension art6rielle ;
- d6pression ;
NOTES PERSONNELLES
- -
37
Activit6 physique et sportive pour la santd
PRESCRTPTTON i,r,ry
En France, la pr6valence du surpoids et de l,ob6sit6 est respective_
ment de 34 et 17 % chez I'adulte. Les patients obdses sont plus
I i
risque de maladies metaboliques, de maladies cardiovasculaires
et
-Ei de certains cancers mais 6galement d,autres complications :
ost6o-
articulaires, asthme, troubles respiratoires du sommeil, st6atose
h6patique, reflux gastro-cesophagien, maladie veineuse et lympha-
tique, mycoses, etc. Une activite physique r6gulidre, m6me sans
perte de poids, est ben6fique. Elle n6cessite souvent un
accompa-
gnement important et prolonge. Chez des patients obdses
souvent
trds d6conditionn6s physiquement, le m6decin doit d6finir avec
son
patient des objectifs r6alistes.
o Lors de la phase d'amaigrissement, les objectifs recommand6s
sont d'augmenter progressivement l,activit6 d,endurance mod6r6e
d '150 minutes par semaine pour r6duire la perte de masse muscu-
laire. La marche constitue souvent la pratique la plus simple;
l'utilisation de b6tons assure une 6pargne articulaire (hanches,
genoux). Le v6lo, d'ext6rieur ou d,appartement, lorsqu,il
est possi_
ble comporte un moindre impact articulaire.
. Aprds la phase d'amaigrissement, les objectifs recommand6s
sont d'augmenter progressivement l,activit6 pour atteindre 200
i
300 minutes en endurance par semaine, pour pr6venir la reprise
de
poids et am6liorer les capacit6s cardiorespiratoires.
e Le d6veloppement des activit6s physiques de la vie quotidienne
a souvent une place importante dans la remise en mouvement des
patients et doit 6tre associ6 A une r6ductio n du tempspass6
d des
activit6s s6dentaires.
o Des conseiis g6neraux doivent 6galement 6tre fournis :
38
Activit6 physique et sportive pour la santti
Prescriptions (suite)
SURVETLLANCE ETSUIVI
t La tolerance d /'effort doit faire l'objet d'une surveillance :
NOTES PERSONNELLES
- -
39
Activit6 physique ,o),r" pour la sant6
",
40
Ad6nome prostatique
ou hyperplasie b6nigne
de la prostate
RAPPELS
41
Une 6chographie de la vessie et des reins permet d'6tudier le retentis-
sement sur la vessie (parois 6paissies, residu post-mictionnel) et les
voies urinaires hautes (dilatation). Une d6bitm6trie permet d'appr6cler
objectivement la miction. La c16atinin6mie renseigne sur la fonction
16na le.
Objectif th6rapeutique
r Un ad6nome prostatique asymptomatique ne justifie pas de traite-
ment,
o En l'absence de complications, le traitement m6dical vise d r6duire
i
les sympt6mes urinaires et am6liorer la qualite de vie des patients.
Ouatre classes th6rapeutiques sont disponibles: o-bloquants,
inhibiteurs de la 5o-16ductase, phytoth6rapie, inhibiteurs de la phospho-
diest6rase de type 5 (lPDE5).
! Le traitement chirurgical, r6serv6 aux formes compliqu6es, est le seul
traitement curatif de l'ad6nome.
NOTES PERSONNELLES
- -
43
Ad6nome prortrtiqr" ou hyperplasie b6nigne de la prostate
PRESCRIPTIONS
REgles hygi6nodi6t6tiques
Situations particuliEres
44
Adenome prcstatique ou hyoerplasie benigne de ia pr*stale
SURVEILLANCE EI-
o Des effets indesirables assez frequents (10 it 20,/") :
45
Ad6nome prostatique ou hyperplasie b6nigne de la prostate
G. iF3!il#"g3lE$4li?3ff
R6pondre d chaque question de 0 d 5:
- 0 : jamais
- 1: environ 1 fois sur 5;
- 2: environ 1 fois sur 3;
- 3 : environ 1 fois sur 2;
- 4 : environ 2 fois sur 3;
- 5: presque toujours.
1) Au cours du dernier mois, avec quelle fr6quence avez-vous eu la
sensation que votre vessie n'6tait pas compldtement vid6e aprds avoir
urin6 ?
2) Au cours du dernier mois, avec quelle fr6quence avez-vous eu besoin
d'uriner moins de deux heures aprds avoir flni d'uriner ?
46
Agitation aigu6
RAPPELS
Objectif th6rapeutique
. Eviter l'escalade de la violence.
o Assurer la s6curit6 du patient et de son entourage.
47
.r ii j:..1 ir r.lit ir: ! {.: L:tt
NOTES PERSONNELLES
- -
48
Agtratron atgue i
i
Ordonnance
Mesures compl6mentaires
5ituations particulilres
. En cas d'agitation ethylique ou cocai'nique: diaz6pam 10 mg,
1 i2cpperos.
o En cas de trouble psychotique aigu, introduction d,un anti-
psychotique de seconde g6n6ration: qu6tiapine Lp 300 mg,
i cp/j (majorer d 600 mg/j si absence de r6ponse clinique).
. En cas de refus du traitement per os :
- loxapine injectable ir 50 mg/2 mL: 1 ) 2 ampoules lM;
ou
- diaz6pam injectable A 10 mg/Z mL : 1 ) 2 ampoules IM.
. En cas de p6ril'tmminent et d'echec du dialogue: contention
physique, mesure temporaire sur prescription m6dicale aux risques
potentiellement graves. Elle doit toujours 6tre associ6e i une s6da-
tion et n6cessite une traEabilit6.
49
Agitation aigu6
-SURVEILLANCE-
NOTES PERSONNELLES
- -
(n
Algie vasculaire de la face
RAPPELS
51
- pr6venir les r6cidives fr6quentes par la mise en place d'un traitement
de fond: le v6rapamil et le carbonate de lithium sont utilis6s, bien que
sans AMM dans cette indication (le v6rapamil possdde une recomman-
dation temporaire d'utilisation). Ce traitement de fond n'est pas
indispensable chez les patients ayant des 6pisodes courts et bien
contr6l6s par le traitement symptomatique.
NOTES PERSONNELLES
- -
53
Ordonnance de traitement de la crise
i
d6buter le plus t6t possible
, Sur ordonnance d'exception ; lmiject@, 1 injection sous-cutan6e
-PRESCRIPTIONS-
de 6 mg.
S6dation de la crise en 5 i 15 minutes (75 %).
Dose maximale 2inj./24 h (espacement minimal de t heure).
. Oxyg6nothdrapie au masque: 7 litres/min pendant 15 minutes.
Parfois augmenter le d6bit jusqu'it 12litres/min.
S6dation de la crise en 5 i 10 minutes (75 %).
i
Traitement proposer syst6matiquement en cas d'6chec ou de
contre-indication au sumatriptan ou en cas de crises quotidiennes
fr6quentes. La premidre prescription doit 6tre faite par un neuro-
logue, un ORL ou un centre antidouleur pour 3 mois.
Un prestataire de service, par exemple Orkyno ou VitalAir@, assure
la d6livrance, le renouvellement et l'entretien ) domicile du mat6riel
n6cessaire (forfaits 28 et29).
54
Algie vasculaire de la face
Situations particulidres
o Traitement de fond de deuxidme 'intention I carbonate de
lithium 250 mg, cp s6cable, d6buter par 250 m9 2 fois/j puis effec-
tuer une lithi6mie le matin du jour. Objectif de lithi6mie efficace
5u :
SURVEILLANCE i
55
,j.i*i:: ..;:lr-..1:;ii;'e rie i.,t itce
NOTES PERSONNELLES
- -
56
Algodystrophie
RAPPELS
57
i.ig;iiisliepi: ir:
NOTES PERSONNELLES
- -
58
Algodystrophie -o
r- PREscRtPTtoNs r- i
Ordonnance
o Parac6tamol : 1 g matin, midi et soir (ne pas d6pass er 4 g/j).
Prescriptions de kin6sith6rapie
o Physioth6rapie antalgique avec bains 6cossais (alternance
d,ex_
positions au chaud et au froid).
o Massages de drainage de l'ceddme.
. Mobilisation douce, passive puis active pour lutter contre l,enrai_
dissement articulaire, en restant en deg) des amplitudes provoquant
la douleur.
r R6appropriation du sch6ma corporel et du mouvement grAce i
la technique du miroir quipeut-6tre pratiqu6e i domicile (exJellents
16sultats).
Rdgles hygi6nodi6t6tiques
59
Algodystrophie
SURVEILLANCE
De l'efficacit6 du traitement : l'am6lioration est jug6e sur l'6valuation
de la douleur, les paramdtres objectifs de mobilisation articulaire et la
fonctionnalit6 globale de l'articulation. Une algodystrophie n'6volue
favorablement que trds lentement, c'est-i-dire sur plusieurs mois,
NOTES PERSONNELLES
- -
60
Alop5cie de l'adulte
RAPPELS
Acc6l6ration de la chute des cheveux et/ou des poils, l,alop6cie est une
manifestation courante qui peut entrainer un retentissement psycho-
logique important. Sa prise en charge n6cessite de distinguer :
61
'),.':,.-.. .,; :.:i :, . | .. - . :: ,-_
Objectif th6rapeutique
r Ralentir ou stopper la chute dans l'alop6cie androg6nique.
o Favoriser la repousse dans la pelade.
o Prendre en charge le retentissement psychoJogique et/ou social.
62
Alop6cie de l'adulte
PRESCRIPTIONS
63
t!il, t:.:: :l Q.r ' iili{-lliri
r-SURVEILLANCE
o De la tol6rance du traitement : irritation locale avec les applications
topiques ; douleurs testiculaires, troubles sexuels, 16actions allergiques
avec le traitement oral.
r Surveiller particulidrement la survenue d'une anxi6t6 excessive'
de
NOTES PERSONNELLES
- -
64
An6mie
par carence en acide folique
et/ou en vitamine 812
RAPPELS
Baisse du taux d'h6moglobine (< 120 g/L) engendr6e soit par une
carence en acide folique (vitamine B9), soit par une carence en vita-
mine B12, les deux pouvant 6tre associ6es. Elles entrainent une
augmentation du volume globulaire moyen (VGM > 100p3) li6 la )
diminution des mitoses et i la prolongation du cycle cellulaire, les
globules prenant l'aspect de m6galoblastes : an6mies dites m6galo-
blastiques, le plus souvent ar6g6n6ratives (taux de r6ticulocytes bas).
65
Anenrie per €Brer.e en ;eid* {*iicue rtlr:u *r-'r vitarnirr* 812
NOTES PERSONNELLES
- -
66
An6mie
Ordonnance
. 5i an6mie importante (h6moglobine <70 glll et/ou mal tol6r6e
(sujets 696s, coronariens, insuffisants cardiaques) : transfusions de
-PRESCRIPTIONS-
2 poches de concentr6 6rythrocytaire aprds groupage sanguin et
recherche d'anticorps anti6rythrocytaires i116guliers.
o Pour corriger une carence en acide folique, une administration
par voie orale est n6cessaire pendant une dur6e prolong6e, d6pen-
dante de l'6tiologie : acide folique cp 5 mg, 1 cp matin et soir.
o Pour corriger une carence en vitamine 812, une administration
parent6rale est n6cessaire, le plus souvent de faEon d6finitive
(d6pendante de l'6tiologie) : vitamine 812 1 000 pg, 1 ampoule
par voie lM tous les 2 jours pendant un mois (pour corriger le d6ficit)
puis 1 ampoule lM tous les 2 mois i vie.
NB:
- un traitement de vitamine B12 par voie orale est possible i raison
d'une ampoule i 1 000 pg/j. Cependant, l'absorption digestive est
trds m6diocre et la compliance est incertaine + surveillance;
- un traitement de folates administr6 pour une carence en vita-
mine 812 peut aggraver d'6ventuelles l6sions neurologiques. En
l'absence de dosages sanguins, les deux vitamines doivent 6tre
administ16es conjointement.
o Le traitement 6tiologique, s'il est possible, est indispensable i la
pr6vention des r6cidives. Parfois, le traitement vitaminique devra
6tre poursuivi ind6finiment.
REgles hygi6nodi6t6tiques
67
An6mie par carence en acide folique etlou en vitamine 81 2
Rd gl es hy gi 6 no di 6t6tiques (suite)
Situations padiculibres
SURVEILLANCE ',.'il
. De l'h6mogramme aprds 8 jours (crise r6ticulocytaire), 1 mois (d6tec-
tion d'une carence en fer) et 3 mois pour s'assurer d'une parfaite
correction du taux d'hemoglobine.
. De l'am6lioration, voire de la disparition, des signes 6ventuels de la
carence en vitamine B12, en particulier neurologiques.
o De la mise en place et de l'efficacit6 du traitement 6tiologique
lorsqu'il est possible.
. Dans la gastrite de Biermer, une gastroscopie de contr6le est
recommand6e tous les 3 i 5 ans (en fonction des l6sions initiales) en
raison du risque accru de cancer gastrique.
68
An6mie
par carence en fer
RAPPELS
Baisse du taux d'h6moglobine (< 120 g/l) engendr6 par une carence
martiale, qui entraine 6galement une r6duction du volume globulaire
moyen :VGM < 85 p3.
Ordonnance
REgles hygi6nodi6t6tiques
Situations particulidres
70
An6mie par carence en fer
SURVEILLANCE ,til-
NOTES PERSONNELLES
- -
71
An6mie par carence en fer
72
Angine
ou amygdalite aigu6
RAPPELS
i
Le traitement est symptomatique associ6 une antibioth6rapie si le
TDR du SGA est positif. [amoxicilline est utilis6 en premidre intention.
73
Angine ou amygdalite aigu6
Absence de toux 1
c V6siculeux:
Les angines v6siculeuses sont virales (herpangine due i Coxsackie A;
primo-infection herp6tique : gingivostomatite herp6tique).
Le traitement est symptomatique. L'aciclovir 200 mg (cp ou suspen_
sion buvable) : 5 fois/j pendant '10 jours chez l'adu lte ei l,enfant > 2 ans,
est r6serv6 aux primo-infections herp6tiques s6vdres.
e Ulcdron6crotiques :
- l'angine de Vincent, due i
l'association fusospirillaire Fusobacte_
num necrophorum et Borrelta vincentii, est la plus fr6quente (terrain de
mauvaise hygidne buccodentaire) : fidvre mod6r6e, haleine f6tide,
ulc6ration amygdalienne profonde, souple au toucher prot6g6, ad6no-
pathie satellite.
Lantibioth6rapie par p6nicilline (amoxicilline g6l. 500 mg: 1 prise
3foisl24 h pendant 7 jours) est la base de la prise en charge associ6e
i un traitement symptomatique;
r ne pas oublier, en cas d'angine ulc6ron6crotique, la possibilit6 d,un
chancre syphilitique (s6rologie sp6cifique + serologie VIH) ou d,une
angine r6v6latrice d'une h6mopathie.
NOTES PERSONNELLES
- -
75
Angine ou amygdalite aiguE
Dur6e
Antibiotique Posologie adulte Posologie enfant (iours)
-PRESCRIPTIONS-
Amoxicilline gl12h 1 50 mg/kg/j 6
en 2 prises
76
Angor stable
ou angine de poitrine
RAPPELS
77
A*gcr stable c:..r i:ngire d* pcit:1ne
NOTES PERSONNELLES
- -
78
't
i
Ordonnance
o B-bloquant ou inhibiteur calcique, traitement de premidre inten-
tion pour le contr6le de la fr6quence cardiaque et des sympt6mes
-PRESCRIPTIONS-
- bisoprolol : 1,25 i 10 mg en une prise/j;
:
OU
-rmolsidomine:2d4 mg x 3/1,
Rdgles hygi6nodi6t6tiques
t9
ble ou qine de poitrine
objectif de PAS < 140 mmHg et PAD < 90 mmHg; contr6le glyc6-
mique avec objectif d'une HbAl c < 7 %.
. Prise en charge hygienodi6t6tique: activit6 physique 169ulidre
(30 min de marche par jour par exemple); limitation des apports en
acides gras satur6s ettrans et en sucres; obtenir un IMC < 25 et/ou
une perte de poids d'environ '10 % (si possible, tour de taille < 94 cm
chez les hommes et < 80 cm chez les femmes); limiter les exposi-
tions aux situations de stress psychologique.
80
Angor stable ou angine de poitrine
SURVEILLANCE ,]il
r Surveillance clinique regulidre de l'efficacit6 th6rapeutique, dans les
premidres semaines aprds les prescriptions puis au minimum 1 fois/an.
La persistance de crises d'angor conduit d une r66valuation en vue
d'une revascularisation percutan6e ou chirurgicale.
o R66valuation 169ulidre de la tol6rance des
B-bloquants (hypoten-
sion, insuffisance cardiaque, bradycardie, ph6nomdne de Raynaud,
psoriasis), des inhibiteurs calciques (eddmes insensibles aux diu16-
tiques, c6phal6es, bradycardie), des bloqueurs du SRAA (kali6mie,
insuffisance 16nale), des statines (effets musculaires, cytolyse h6pa-
tique) et du rapport b6n6fice/risque des antithrombotiques.
NOTES PERSONNELLES
- -
81
Angor stable ou angine de poitrine
Aphtose buccale
r6cidivante
RAPPELS
Diagnostic
. Clinique devant un ou plusieurs ulcdres douloureux, arrondis ou
ovoides, de taille variable (2 d 15 mm), dont le {ond est jaunAtre et le
bord inflammatoire rouge6tre. Le caractdre r6cidivant (de quelques
pouss6es par an d des manifestations subintrantes), le d6but durant
l'enfance ou l'adolescence et l'6volution spontan6ment r6solutive en
7 i 15 jours sont trds 6vocateurs. Des cas familiaux sont retrouv6s chez
un tiers des malades.
o Aucun examen compl6mentaire n'est n6cessaire mais il faut penser
aux diagnostics diff6rentiels : intol6rance au gluten, 6tats carentiels,
maladie de Crohn, maladie de BehEet (aphtose bipolaire), infections
(herpds, HIV syphilis), pemphigus, h6mopathies, m6dicaments (nico-
randil, AINS, betabloquants, etc.).
NOTES PERSONNELLES
- -
84
PRESCRIPTIONS
Ordonnance
Rbgles hygi6nodi6t6tiques
. Suppression des traumatismes buccaux : prothdses mal adap-
t6es, mat6riaux dentaires blessants, brosse ir dents dures, etc.
o Exclusion des aliments d6clencheurs qu'il faut rechercher avec
soin : chocolat, 6pices, fruits ol6agineux, fromages, fruits non
pel6s, etc.
Situations particulidres
o En cas d'insuffisance r6nale mod6ree, r6duction de la dose de
colchicine ) 0,5 mg/j.
. En cas d'aphtose rebelle, r6sistante d la colchicine, une cortico-
th6rapie g6n6rale brdve peut 6tre mise€n place avec un relais par
une corticoth6rapie topique :
- prednisone 5 mg :
. 20 mg/j pendant 3 jours,
85
Aphtose buccale r6cidivante
SURVEILLANCE-
De l'efficacit6 du traitement : soulagement de la douleur et cicatrisa-
tion des aphtes. Noter sur un calendrier les dates d'6ventuelles
r6cidives pour disposer d'un jugement oblectif'
- NOTES PERSONNELLES
- -
86
Art6riopathie oblit6rante
des membres inf6rieurs
RAPPELS
NOTES PERSONNELLES
- -
88
Artenopathle obltterante oes memores lnTerleurs
Ordonnance
Rdgles hygi6nodi6t6tiques
o Activit6 physique quotidienne, 30 minutes de marche ) pied par
exemple, pour le d6veloppement de la collat6ralit6.
. Arr6t imp6ratif du tabac (soutien psychologique, consultation
dans un centre de sevrage, substituts nicotiniques: patchs de 7 )
21 ng/j,gommes de 10 ) 60 mg/j, etc.).
. R6gime alimentaire pauvre en acides gras satur6s et trans (int6r6t
d'un suivi di6t6tique) et r6gime antidiab6tique en cas de diabdte
av616.
. Orienter vers un programme d'6ducation th6rapeutique et vers
i
un programme de r6adaptation la marche.
B9
Art6riopathie obliterante des membres inferieurs
SURVEILLANCE
NOTES PERSONNELLES
- -
on
Arthrose :
g onarthrose, coxarth rose
RAPPELS
91
i i:ir ri:r ir : (i ; : i
i i l a :'!: 3.,:':r :: :,: I l. h r-': e
NOTES PERSONNELLES
- -
92
.r
REgles hygi6nodi6t6tiques
93
lrthroSe
Situations Particulidres
SURVEILLANCE-l
. i
De l'efficacit6 du traltement : 6valuation de la douleur la marche
et au repos. Surveillance radiographique ) un an ou deux ans permet-
tant 6galement de juger de l'6volutivit6.
. Recherche des effets ind6sirables des antalgiques utilis6s, notam-
-#*t d., AINS : troubles digestifs, hypertension, insuffisance r6nale,
h6patlte, an6mie.
94
Ascaridiose
RAPPELS
Diagnostic
r Suspect6 cliniquement devant des troubles digestifs tels que diar-
rh6es, douleurs abdominales et parfois une complication :angiocholite,
pancr6atite, appendicite, occlusion, perforation. En phase initiale de
migration larvaire, possibilit6 de toux + fidvre + opacites radiologiques
fugaces (syndrome de Loffler). Parfois, l'expulsion d'un ver par l'anus
conduit au diagnostic. lnversement, l'infestation peut rester asyrnpto-
matique.
o La confirmation diagnostique s'effectue par un examen parasitolo-
gique des selhs: pr6sence d'ceufs mais seulement 2 mois apres le
d6but de l'infestation, donc connaitre l'hyper6osinophl ie apparaissant
quelques jours apres la contamination.
95
:.:::.:i: "'
NOTES PERSONNELLES
- -
96
Ascet'idtos?
PRESCRIPTIONS
Ordonnance
a % (a00 mg).]
ou
. Flubendazole 100 mg : 1 cp matin et soir pendant 3 jours.
[Chez l'enfant : une cuilldre-mesure de suspension buvable i 2%
(100 mg/mesure) matin et soir pendant 3 jours.l
Rdgles hygi6nodi6t6tiques
Situations particulidres
-
Chez la femme enceinte. l'albendazole est contre-indiqu6 au
1"' trimestre. Pr6f6rer dans cette situation : Pyrantel 125 mg,
10 mg/kg (habituellement 6 comprim6s en une seule prise pour les
adultes de moins de 75 kg).
97
Ascaridiose
NOTES PERSONNELLES
- -
98
Ascite cirrhotique
RAPPELS
NOTES PERSONNELLES
- -
100
Ascite cirrhotique
- spironolactone 75 mg : 1 cP;
et
- furos6mide 40 mg : 1 cP.
REgles hYgi6nodi6t6tiques
Situations Particulidres
et19/k9)J3;
- antibioth6rapie probabiliste pendant 5 jours :
- ofloxacine 200 mg, 2 cp matin et soir, posologie r6duite de
50 % si CICr < 50 mUmin ou sujet > 70 ans,
ou
- amoxicilline-acide clavulanique 1 I : 1 sachet toutes les
8 heures per os,
ou
- c6fotaxime 'l g : 1g toutes les 6 heures en injections IV lente'
Dur6e du traitement 5 jours.
101
Asc otique
SURVEILLANCE il
. De l'efficacit6 du traitement : poids, diurdse, natriurdse des 24 heures
ou plus simplement rapport Na-/K- urinaire sur echantillon urinaire.
o De la tol6rance du traitement : recherche de signes d'enc6phalopa-
thie (asterixis), d'une gyn6comastie (induite par la spironolactone au
long cours). lonogramme sanguin et cr6atinin6mie toutes les deux
semaines initialement puis mensuellement i la recherche d'une hypo-
natr6mie < 125 mmol/1, d'une hyperkali6mie ou d'une insuffisance
r6nale contre-indiquant la poursuite du traitement ou des adaptations
posologiques.
102
Asthme aigu
ou exacerbation d'asthme
RAPPELS
r03
-,:,.'..i:r. ;.,ia:,; :;, i i.'::.::ila:rr.::a;'', .]: ;'1;1' ;:-1'
NOTES PERSONNELLES
- -
104
PRESCRIPTIONS
tu5
Asthme aigu ou exacerbation d'asthme
SURVEILLANCE
- -
''""':'
;;;
Asthme chronique
RAPPELS
107
Acthme ehroni$ue
Partiellement
I'rg*6rictiar roc
Contr6l6 (tous contr6l6 (au Non contr6l6
les critdres)
moins 1 critlre)
Rdgles hygi6nodi6t6tiques
109
Asthme chronique
Situations Particuli6res
Anti- i
CSI dose Anti- Anti-lgE
leucotridne moyenne leucotridne
ou forte Th6ophylline
CSI i faible LP
dose
et anti-
le u cotridne
CSI i faible
dose et
th6ophylline
LP
111
Asthme chronique
NOTES PERSONNELLES
- -
112
Bact6riurie
asymptomatique
RAPPELS
113
Salteriu r;e ls.,rrr ptl n',atiq ue
PRESCRIPTIONS
Ordonnance
Mesures hygi6nodi6t6tiques
SURVEILLANCE
115
lJacteriurie asymPtomatique
NOTES PERSONNELLES
- -
116
Bronchopneumopathie
chronique obstructive
RAPPELS
117
Bronchopneumopathie chronique obstructive
VEMS post-bronchodilatateurs
C D >2
3
Exarcerbations
2
A B
1
.
Sympt6mes
Echelle mMRC
118
ii'"*ili:re*il'l-i:t-r:.llilt'lr iili,iilgl- : : : I'
I-I PRESCRIPTIONS
B2-mim6tique et
anticholinergique CA
119
Bronchopneumopathie chronique obstructlve
Ordonnance de bronchodilatateurs
de courte dur6e d'action
o p2 mim6tique courte dur6e d'adion :
Ordonnance de bronchodilatateurs
de longue dur6e d'action
t p2 mimltique longue dur6e d'adion :
- salm6t6rol 50 pg : 1 inhalation matin et soir ;
120
Bronchopneumopathie chronique obstructive 'i:
Ordonnance de bronchodilatateurs
de longue dur6e d'action
et corticoides inhal6s (indiqu6 chez les patients
ayant un VEMS post-bronchodilatateur
< 50% normale, exacerbations > 1 par an,
dyspn6e persistante malg16 bronchodilatateurs LA)
. Salm6t6rol + fluticasone : 1 inhalation matin et soir.
. Formot6rol + bud6sonide : 1 inhalation matin et soir.
o Formotrirol + b6clom6thasone spray ou nexthaler : 1 inhala-
tion matin et soir.
Rdgles hygi6nodi6t6tiques
. Le sevrage tabagique est essentiel.
r Activit6 physique r6gulidre avec r6habilitation respiratoire.
o Vaccination antigrippale annuelle. Vaccination antipneumo-
coccique syst6matique chez les plus de 65 ans et si le VEMS < 40 %
chez les moins de 65 ans.
r Prise en charge nutritionnelle.
Situations particuliBres
Le d6ficit en alphal-antitrypsine (anomalie g6n6tlque rare d l'ori-
gine de BPCO) peut b6n6ficier d'un traitement sp6cifique par
alpha 1-antitrypsine.
121
Bronchopneumopathie chronique obstructive
SURVEILLANCE
Paramdtres
o Poursuite (ou non) du tabagisme.
. Evaluation des sympt6mes.
o Conditions de suivi du traitement : observance, technique d'utilisa-
tion des a6rosols-doseurs; tol6rance du traitement.
o Exacerbations: fr6quence, causes, s6v6rit6, n6cessit6 d'une hospi-
talisation.
r Pr6sence, 6volution et traitement des comorbidit6s.
t lvlesure de la fonction respiratoire et des gaz du sang.
Rythme
. i
Une fois par an une fois par trimestre en fonction de la s6v6rit6 de
la BPCO et de la fr6quence des exacerbations.
o Une spirom6trie par an dds le stade 2.
o Gaz du sang chaque semestre si insuffisance respiratoire.
. Oxym6trie de pouls ) chaque consultation.
NOTES PERSONNELLES
- -
122
Bronchite aigu6
L;uil RAPPELS
Objeaifth6rapeutique R6ductiondessympt6mes.
123
':,.,-,.:.,i:,i r,:,1it1,;*:
NOTES PERSONNELLES
- -
124
i
Ordonnance
. Antipyr6tiques : parac6tamol 1 g matin, midi et soir si fidvre ou
douleurs (ne pas d6passer 4 g/1).
-PRESCRIPTIONS-
r Les sirops antitussifs et fluidifiants bronchiques ne sont pas
n6cessaires.
Rdgles hygi6nodi6t6tiques
An6t du tabac.
Situations particuliEres
Exacerbation de BPCO (d6finie comme une majoration des symp-
t6mes respiratoires, d6butant de fagon aiguci, durant plus de
48 heures ou justifiant une modification th6rapeutique) : origine non
infectieuse 1 fois sur 2; en cas d'origine infectieuse, origine virale
1 fois sur 2.
r En cas d'exacerbation de BPCO stade 1 d 2 (VEMS > 50 %), l'anti-
biotherapie n'est pas recommand6e en 1'e intention. Traitement
bronchod ilatateu r.
125
Bronchite aigu6
- -
126
Br0lure cutan6e
RAPPELS
127
Br0lure cutan6e
Ddlai de cicatrisa-
Structures P16sentation
Deg16 tion spontan6e/
atteintes clinique
S6quelles
Bras 9%
T6te et cou
Jambe 14%
Tronc ant6rieur 18%
Tronc post6rieur 18%
,rl
]",ur"'[],*
(j"\li\
,J- A,]-
utl
Objectif th6rapeutique Soulager la douleur et favoriser la cicatrisation
128
bf J'Ui3 ' [:'idi] lri
NOTES PERSONNELLES
- -
129
tanee
PRESCRIPTIONS
Rdgles hygi6nodi6t6tiques
130
Brtlure cutan6e :
Pr6cautions d'emploi
SURVEILLANCE
NOTES PERSONNELLES
- -
131
Br0lure cutan6e
132
Candidose digestive
RAPPELS
133
I PRECAUTIONS AVANT LE TRAITEMENT I
o Lors d'un traitement oral, 6viter l'administration concomitante de
pansements et topiques digestifs (ou espacement de deux heures).
o En cas d'administration syst6mique de fluconazole :
NOTES PERSONNELLES
- -
134
Candidose digestive
PRESCRIPTIONS
Rdgles hygi6nodi6t6tiques
Situations particulidres -
135
Candidose digestive
SURVEILLANCE
-. uconazole.
fl
NOTES PERSONNELLES
- -
136
Canicule
et rccoup de chaleurD
RAPPELS
ObjeAif th6rapeutique
r Assurer le refroidissement du malade.
. R6aliser une 16hydratation.
o Eviter les d6faillances visc6rales.
NOTES PERSONNELLES
-138 -
c icule et
PRESCRIPTIONS ,5.il
SURVEILLANCE
MESURES PREVENTIVES
Essentielles, elles reposent sur des pratiques simples qui doivent 6tre
recom mand6es et contr6kies.
o Auprds desjeunes enfants:
- -
- ne pas laisser un enfant dans un local surchauff6 et surtout seul,
mOme pour peu de temps (voiture);
-pas d'activit6s physiques ext6rieures aux heures chaudes (foot, velo,
course, etc.);
- donner d boire fr6quemment;
- porter des vOtements l6gers et mouiller le corps (douche, bain sans
s6chage).
o Auprds des aduites A risque (qui doivent 6tre recens6s par les
communes et /es associations) lorsqu'une vague de chaleur est annon-
c6e ou s'installe (alerte pr6fectorale <chaleurt puis <canicule>):
- fermer les volets durant la journ6e;
- acc6der d une pidce climatis6e si possible;
- 6viter les efforts physiques, porter des v6tements l6gers;
- mouiller son corps et se ventiler,
- boire 169ulidrement eau/jus de fruits/eaux riches en sel, ne pas boire
d'alcool;
- manger en quantit6s suffisantes;
- rester en contact avec des proches;
- envisager avec l'accord du medecin la r6duction ou la suspension
provisoire de certa ins m6dicaments : diur6tiques, antihypertenseu rs,
psychotropes, etc.
. Auprds des spodifs:
- ne pas reprendre une activit6 physique ou sportive en p6riode de
forte chaleur;
- pas de comp6tition en p6riode caniculaire;
140
lar,icule el iics;rs de cir;1elir.,;
NOTES PERSONNELLES
- -
141
Canicule et <coup de chaleur>r
142
C6phal6es de tension
RAPPELS
C6phal6es chroniques, de type 6pisodi -que
(< 15 i/mois) ou permanent
( en casque n' elles pr6do-
Eisll."'tl, non'pulsatiles mais plut6tcervico-occipitale avec une
.in"ni a, vertex ou dans la rtigion
ou
r".rrd"r..n." vesp6rale. Aggrav6es par la tension psychologiqueque
i;iri,gr", elles peuvent disfiaraitre en p6riode- de d6tente Alors
-la g6;e est d6ciite comme intense, voire insupportable' le retentisse-
Diagnostic
. Ci.qr" sur des critdres qui l'opposent d la migraine: caractdre
chronique et bilat6ral des douleurs, i type de
sans aura nl
striction'
sans aggravation par l'activit6 mais
ir"rUf"t digestifs ni photophobie,
par le surmenage et l'anxi6t6'
. L'examen physique est normal hormis une possible
hypersenslbilit6
musculaire d la palpation du scalp et du cou'
mais la
o Le diagnostic ne n6cessite pas d'examen compl6mentaire
6tat n6vro-
*.i"t.n" d'6ventuels facteurs favorisants: d6pression'
c6r6brale est
tqr.. uUr. d'antalgiques Par contre, une imagerie
c"as' de c6phal6es brutales d'installation
rapide
l..1o..unae. en
l'examen
(< 1 min), de cr:ises apparues aprds 50 ans ou d'anomalies d
clinique.
143
Objectif th6rapeutique ll est double :
El PRESCRIPTIONS "iil
Ordonnance de traitement de la crise
Ordonnance de th6raPeutiques
non m6dicamenteuses
comPl6mentaires i envisager
145
g|}aii:iJt]t a* itilr;li1
'
_ SURVEILLANCE,ilII
o De la tol6rance des tricycliques : somnolence, constipation' s6che-
resse buccale, hypotension orthostatique'
o De la r6duction des crises par la tenue d'un agenda qui notera les
6ventuels facteurs d6clenchants'
r
Rechercher une surconsommation m6dicamenteuse
: prise r6gulidre
NOTES PERSONNELLES I-
146
Chondrocalcinose
articulaire
t: RAPPELS
NOTES PERSONNELLES
- -
148
Chondrocalcinose articulaire
PRESCRIPTIONS
Ordonnance
Situations particulidres
SURVEILLANCE ;-
o De l'efficacit6 du traitement : am6lioration de la douleur, 169ression
des signes cliniques inflammatoires et de la crise aigue.
. Recherche des effets ind6sirables li6s aux AINS : troubles digestifs,
hypertension, insuffisance 16nale, cytolyse h6patique, an6mie {eniprive.
149
Chondroealcinose articulaire
NOTES PERSONNELLES
- -
150
Coliques h6patiques
RAPPELS
Diagnostic
. Clinique devant une douleur brutale, intense et continue, souvent
post-prandiale, de sidge 6pigastrique ou dans l'hypocondre droit, irra-
diant vers l'omoplate droite ou le dos en < h6mi-ceinture >. Durant de
quelques minutes i quelques heures, elle est accrue par la pression de
l'hypocondre droit, d6clenchant une douleur ascendante qui inhibe
imm6diatement l'inspiration (signe de Murphy). Une chol6cystite entraine
de la {i6vre, une angiocholite fidvre + ictdre, et une pancr6atite des
douleurs pancr6atiques irradiant dans le dos et/ou l'hypocondre gauche.
. l-6chographie abdominale est le meilleur examen pour visualiser
une lithiase v6sicuiaire. La cholangio-lRM et l'6choendoscopie biliaire
(plus performante mais plus invasive) sont les meilleurs examens pour
visualiser les lithiases de la voie biliaire principale.
. Biologie :
151
.', ...1.
"-,..,,,,:'.r',..
Objectif th6rapeutique
r En cas de colique h6patique non compliqu6e : soulager la douleur
et pr6parer le patient pour la chol6cystectomie.
o En cas de complications : le traitement du sepsis et la liberation des
voies biliaires peuvent 6tre n6cessaires en urgence.
. Par contre, une /ithiase v6siculaire asymptomatique, de d6couverte
fortuite, ne n6cessite aucun traitement.
. Phloroglucinol 80 mg : 2 cp 3 fois/j.
. Parac6tamol 1 g : 1 cp 3 fois/j (ne pas d6passer 4 g/jour).
-PRESCRIPTIONS-
Ordonnance en cas de douleurs plus intenses
. Morphine injectable 10 mg :
Rdgles hygi6nodi6t6tiques
o Repos + glace sur le ventre.
t5J
LOlrques neDatroues
Situations particulidres
o De la disparition de la douleur.
. De l'apparition de signes de complications, dont le patient doit 6tre
inform6.
-SURVEILLANCE-
NOTES PERSONNELLES
- -
;;;
Coliques n6phr6tiques
RAPPELS
NOTES PERSONNELLES
- -
156
PRESCRIPTIONS III i
Ordonnance en ambulatoire
i renouveler
-J.aprds
K6toprofdne injectable 100 mg lM : 1 injection lM,
12 heures si n6cessaire.
Ordonnance i l'h6Pital
Mesures hYgi6nodi6t6tiques
Situations ParticuliEres
157
Coliques n6phr6tiques
SURVEILLANCE .l1-
o Consignes aux patients :
NOTES PERSONNELLES
- -
158
Conjonctivite aigu6
RAPPELS
159
..r-r'::: .1 , -'
- i
allergie l'un des constituants ;
- aminosides en collyres : grossesse ;
- c6tirizine per os : insuffisance 16nale ou h6patique ;
- rifamycine en collyres, qui entraine une coloration irreversible des
lentilles corn6ennes souples.
NOTES PERSONNELLES
- -
'160
Conionctivite âlouè
PRESCRIPTIONS 4i-
Le tlaitement dépend de h cause et du terain. Un prélèvemeirde
iarmes n'est pas néce$a re en première intention Geulemeit s
peEistance de sécrétions mportantes malgé ui traiternent bien
conduit). Ne pas utiliser de collyre à bâse de corticoides.
- so t rifamycinê 1 o/ô
:4 fols4 pendart 5 à 7joure.
r6l
Conjonctivite aisuë
Règles hygiénodiététiques
Situations pârticulières
SURVEILLANCE
1b2
Conionctivite âiqut
PRESCRIPTIONS
161
Lonronctivite àiouè
Règles hygiénodiététiques
Situation. particulières
. Chez le nowissan, a côijoictivite aiguè doit ètre systéma-
tquement tratée par un collyre antibiotique. Respecrer
strctemenl es règes d'hyglène:lavêge des ma ns avênr er après
chaque soin, ûroucholrsjetables, changement quotidl-"n du nge
SURVEILLANCE
-162 -
c
Constipation
RAPPEL 1:;-
Exonératon hebdomadanede moins detrois selles, dures etdflc es
à évacuer Tro s cadres clin ques à dÈtingue. rles consriparons aigués
apparâÈsârt dans des circonslances favorisêftes (voyêge, âlitement,
elc), esconstipatofschrônlquesêicieineset escôfsrpatloisinha
-.
bit!e es et pro ongées, sans circonstênce déclenchafte. Dans esdeux
prem ères stuêtions,la p upartdu temps fonctionnelles, errêiteme.t
lnitalpeut être symptomallque sa.s exporalion comp émenta re. Les
constipations inhabltuel es just Jient d'emblée des invesrigariôns
dagnostques à ê recherche d'une étoogie organlque
E NOTES PERSONNELLES
164
PRESCRIPTIONS
Règlês hygiénodiététiques
165
Situâtions pàrticulières
SURVEILLANCE ::
NOTES PERSONNELLES
166
c
Contraception
intra-utérine
RAPPELS ],-
Objectifthérapeutique Empêcher a su ruen ue d'ù ne grcssesse, de
laÇon réversib e. Les d spôs tils iitrautérins lDlLl) onr uie acrion
contraceplveprincipaementparùneffetêitinldatores!r'eidômèrre
-Ê:
(réactiôn inflamîratoire non spéciIiqùe pour le DIU au cuivre, arroph e
pourle D Uêu lévonorgestrel ILNGI). LeD Uêu culvre a é9a emenrune
toxicitésûr es spematozoldes et inh be afécondaloô Le D Uau LNG
entraine éga emenl uie êltératlor de h g ête cervicale
NOTES PERSONNELLES
- -
168
Contrlcepriorintra.urÈr,re :,
PRESCRIPTIONS r:-
Ordonnance
Situations pârticulières
SURVEILLANCE ]-
. La pal eite doit être revue dans es iros mois après la pose pour
- "tl"r è .oe.ol. " .bod.,"o-
c nquegyiécôogiquepo!rvérifler a bonne posit ôn dù D U(vsua a
sation des {ls) Une échogGphe pevierne nre$ pas systémêlique
maisdevG être réalisée en cas de signe anorma Le suiv sera ensu te
NOTES PERSONNELLES
- -
174
c
Contraception
estroprogestative
RAPPELS
NOTES PERSONNELLES
- -
172
PRESCR|PT|ONS
Ordonnance
Rêcommandations
Situâtions particulières
113
Côntracêption cestroproqestative
SURVEILLANCE
. fobservance et
a to érênce de la contraceprion doivent être
éva uées 3 è 6 moisaprès l'nstê!râion puistous les ans.
- en cas de problème d'obseeafce, §e référe r à a f che p.écédenre
(( Situations part culières ,, p. 127);
e. cas d'appatition ou d'aggÊÿatian de migaiûes soùs canùacep-
tiôn æsûoprogestarivê, ll s'êgit d'une conrre ird cêtion àsa poureuire
. Un examen claniquè dôit être réa Èé entre 3 er 6 rnois âprès 'inttia
tion puis l ToÈ/an éva uant en padlc! ier
taille, po ds,ltüC, tensiôn adérielle;
exame. gyiécologlque et mêmira re.
. Un bilàn biologique: cho estérc tota, trgycérides, glycémie à
leundoltêtreréêlisé3à6moÈaprès'l.stêuratonde acôntrêcepron
æst@progestative, à renouveertous les 5 a.s si e blan est.ornrêler
en abserce de fêt c nique iouveau.
NOTES PERSONNELLES
- -
114
c
Contraception d'urgence
(hors DIU au cuivre)
RAPPELS
Objedif thé.ôpeùt:que
d- ,àppô. ,e.ü", e .", s (o, rr- "prio, " ,
' "ie .b ", (e ."
cô.traceptôi,accideitde préserati{(matpo§itionné, ruprure,éco!-
ement au monenr du retrair), expuk on ou mauva §e posiriôi de
-::
d"oh'ào," qrà, rrop rà d t. orôtioe ô.-ècep
or o.ate p oe ,
'71 'æs'oo,oqe,'.r..-ô., .- ptLsd"1. i
aLrrêr(oo.o9ê.è Io."..èopo dè,s,-. o-,p,-"dèrr o.-l
oL o,blide o I ôe - i p., o (o, ',o.ôôr o. o 19ê-(e,C., ,ep"., ê.
o."dàvrer'o- les .q." s.. q.6 q"ss." .o.ei,., "errore rê
a- ,' d"oÊ. da rê oL o- dppol ,
" o qLè
175
Contraception d'urgen.e(hors DIU au cuivre)
NOTES PERSONNELLES
- -
176
Contrâception d'urgence(hors DIU au cuivrê)
PRESCRIPTIONS
Recommândations
. Encasdevom$eire.tsùruenantdêns es3heuresaprèslaprse,
reprendre r-Ln compr mé.
11/
Contrâception d'urgence(hors DIU au cuivre)
Situâtions pârticulières
SURVEILLANCE :"
178
c
Convulsion fébrile
du nourrisson et de l'enfant
RAPPELS :]-
La suruen!e d'une cise coivu sive lore d'!ne poussée {ébrie est
fréquentedans'eifê.ce (2 à 5 % des eofarts). E leenhab tue ement
béf gne ma s néce$ite une expeftise clii que rigourelse etune infoÈ
matlon détaillée âuprès des pârenis.
Objedif thérapeutique
i Évter es récid ves entrêitant a f èvre (pêracétêmo ou bupro{ène)
. Rassurerles parents en cês de convu so. fébr esmpe.
. Pas d'indicatloi de tra tement a.tlconv! sivart préveitf continu
dans esconvu sons fébr essimp es
PRESCRIPTIONS
Ordonnance
. Ne prescr re qü'un seu médica meit afr pyrér que. fadministrê-
tion do têtre continue, au mo ns 48 heures, sans chercher à adaprer
lesprises au degré delempérature. Vérlfierque 'enfa.r n a pas déiè
reçu ui trêitemenr a.r pyréuque
. Le bénéf ce de I alternance de delx ûro écu es n'est pas érab .
Cette comblnaison peut néârmo ns ètre envsaqée si a {ièvre
persiste a! delà de 24 heùGs
. Le traitement étoogique de a fièvre est essentie or§qu,l esr
lvlesurês hygiénodiététiques
t8l
Convulsion fébrile du nourrisson et de l'enfânt
Situations particulières
. En cas de no!ÿelle convùlsiôn à domici/e : diazépam injectable
administré pàr voie re(tâle, 0,s mg/kg "o,
canu e dest née à cet ùsage (vente en pharmac e). Cette do§e peu!
ètre renouve ée uie fois si aûsepereÈteaprèsl0minutes.Une
éducatlonthérâpeutlque des parents est recommandée pour ef{ec
tuer coire.tement ce geste.
. L,"s caûÿùlsians fébùles complexes nécessileôt un bilân étiolo-
I que, une pr se en chargè spécifque el peuvent lust {ier d'un
traitement ant con!uls vant prévenl f
SURVEILLANCE ET PRONOSTIC I
Le risque priicipa est a récidve d'une convusion à l'occason d'un
-épsode {ébrile uhérieur(20%). Facleurs de isque
NOTES PERSONNELLES T
182
c
Crampes musculaires
RAPPELS
183
I PRÉCAUTIONS AVANT LE TRAITEIv]ENT
NOTES PERSONNELLES
- -
184
CrâmDês musc!lâires
PRESCRIPTIONS
Ordonnance
Règles hygiénodiététiques
185
Crampes musculaires
Situâtions particulières
. Che, Ie sportiri la préveition des crampes iécessitê un échau{
{erneit régu er des éltements systématiques après l'effoir, un
êpport comp émenta re de sel(NaC)en cas d'efion prôongé, ui
égime che en potâssium et en magnésium.
. üaûpe » de l'écùÿain n'esipas une crrmpe mais u.e dysiô
La «
n esegmenta re qu afiecte e membre supér eu. dominê nt er p u§
particu èrement es musces du po gnet et des dolgts Elle re ève
de myorelaxants, d'une rééducâtion et pêdois d'injections de
EI SURVEILLANCE '-
. Dêis u n premier temps, coitô ede apratique régo ièrc et correcte
desét renrents et du sulvides cons gnes dlétéuques.
. uie prescription de q!inine l
Après
§æsurer de i'âbsence de réêctions d hypersenslb lité: prurit,
éÿhème, purp!ra, photosensb satoi, malaÈe+aÉtlmmédêtet
défrit f:
- ne pas dépa$er la dose prescrite et évter esbossonsrlchesen
quiine (Schweppeso, Canada Dr)p, etc)l
Gcherche d'efiets indésirab es:êco!phènes, v-ê'riges, troubles de
ê vson, cépha ées, hypoacousier arÉt immédlat etdélii tifj
arêidlrirêitementen'absencedebénérceaprèsqùarresema nes.
NOTES PERSONNELLES
- -
186
c
Crohn
(maladie de)
RAPPËLS
187
Crohn (maladie d€)
E NOTES PERSONNELLES
188
crohn lmaladie de
PRËSCRIPTIONS
Règles hygiénodiététiquês
'd
' C1e- ro-r es pat:ens il-â r ob "1, " d, .b. q tr a99ra e
189
crohn (maladie de)
Situations particulièrês
SURVEILLANCE
II NOTES PERSONNELLES
191
crohn (mâladiê de)
192
c
Cure thermale
(prescription médicale)
RAPPELS
. Unec!rethermalecorcspondà aprseenchargemédlcaleglobale
et êùx thérâpeùtques spécfques appllquées durant un séjour da.s
- NEUrneumogel
PSY affect ons psychosomatiques l
TDE: troubles du déve oppement chez l'en{ant
AGENTS THERMAUX
. Essent ellemeit les eaux minérales :
fioides(8à ls"Cpôùr escuresdediurèse);
mésothermales {2s à 34 "C po'r es bêlns);
- ou /rype.thermlles (pour inha atons, douches, etc).
. Les caractèrcschimlques (m néra sêlion)de ces eêirx permettent de
leseauxsullurées,surtoutpourlesindcatiônsrespirêtôires;
les eauxsulfat-;es, suirout maladies urinaires et métabô iques l
les eaur chiorutées sodiques, surtout pour e déve ôppement de
TECHNIOUES THERMALES
, Hyd@théGpie iûtene:cùtes de boisson, vo re cures de d urèse.
, HydtathéGpie extehe:6a ns evou douches.
. ( de contêct»: i.ha êtions, aérosos, avages de sinus, etc.
-. Cures
Rééducariôn lonctio.nel/e e. pscine.
-
. Diverses nof spécifiques: k.ésthérape, draiiage postural, rééd!
caiion resp rato re, édLrcatlo. a iôentête, repos.
Cure thermale (prescription médicale)
I |ND|CAT|ONS DU THERMALTSME i
Les grandes indications concement les ma adies chrcniq!es, d évol!
tion lente et incompètement amé iorées -
par a prse èn charge
médcamenteùse cassiqle, er particu ier:
en rhumatoogie {man festat ons a hrosiques, ombagies
chron ques), divers essêlsont montré une réduction des douleurs, une
amélioratiôn des pedorrnances motrices etsurtout une réductloi de la
consômmatioi médicamenteuse, des ant n{lammalo res en paircu
MODALITÉS DE PRESCRIPTION
ET CONDITIONS DE REMBOURSEMENT
. CùÊ prcscite pat le nédecrn trai.ant qui cho sit une station e,r
Jonaon d une ndlcâtion (parfo s deux).
. Uô fatnulatre spécial de denahde de ptise en charye lcena
N" 11139'42 à denêndet à la Caisse au dispanhle sù Inteher) dait
être adressé è Ia C.,sse dAssura.ce maiadre avec ses deux vo ets :
195
Cure thermale (prescription médicêle)
NOTES PERSONNELLES
- -
c
Cystite aiguë
simple
RAPPELS
PRESCRIPTIONS
Ordonnance
3g POx l/j
400 h9 PO x 2/l
SURVEILLANCE
r98
c
Cystite aiguë
à risque de comPlication
RAPPELS ]--
B en d stlnquer a cyst te a gué simple et les cyst tes à risque de compli
.iriôô r.f i.h-Ê ( n{ection urinane de l'êduhe I qénéra tés r.
OiaEnostic O'lrfection ur nê re (LU), suNenant chez une {emn,e
ôré;ntant des {acteurs de risque dè complicatlon I anoma e orga
ê
'' io ô 'el I h.'t e reeÔ1. '"-"1' et'
o":roloq " d"o(i"' , 'su-i . 'ce rê' dlê sôvê'è
-, , .eI "i' pa"r 1,,è. 9o..essè !.eI oqè à.ô o-orodLe ô
PRESCRIPTIONS :§-
Ordonnance
100m9 PO : 3/i
ciprolorâcine 5rl0 mg Po
200 m9 PO
2m
Cystite aiguë à risque de complication
Situations particulières
rsPox3/i
l60mg)
NOTES PERSONNELLES
- -
201
Cystite aiguë à risque de complication
202
D
Dénutrition de l'adulte
RAPPELS ,
NOTES PERSONNELLES
- -
204
Dé,rutrition de l'ad!ltê
PRESCRIPTIONS
Ordonnance
Selon e degré de dénutrltion et la situatlon clinique, tros nileaux
de prise en charge peuventèt.e envsagés.
. En aûbulatoirc au en institùtion, deÿant une dénuttition hodé-
rée: une supplémentation alimentaire (évenrue eûrenr réa sée
avec l'ê de d'unlêl d ététlcienliel) vEe à augmenier es appo,ls
spoitanésenpiviégantlesêlimentsprotélquesetce!xêyanr!ne
{orte teneur calorque: altages, crèmes, beure, frômêSes, æu{s,
pâtes, desseds, etc. fobjedi{ esr d attelnd€ un appôrt ca orque
de 30 à 40 [ca /kg/j faut veiller è uie hydratâtion n:gulièrê er
suflsanre (l à 1,5 Ul).
f adjoncton de compléments nutritionnels oraux (Cl nurren@,
Fôrt mel@, Fresubin6, Renutryl@, etcl sous formè de ber ingors,
briqùettes, boîtesou bisc! ts apportêitsous ùn faib e volume uie
quantté mportante de ca ories et de prcté nesesrsôuvent néceÿ
sairc (mais rcnrboursement lm:té). s doivent êùe âdêptés à a
texture et êux goûts pré{érés d! patlent (saés, sucrés, pê unrs,
elc.) Prescrits 2 fo§/1, ils ne doivenl pas êt€ pris alanr ui repas
pourpréserver'appétit.
, Ën cas d'échec de l'alinentation orrle i une nutrition entéràlê
par sonde gâstrique doit êtrc d scutée. D verees prépararions
phamaceutlques hyperprôténo-éfer9étiques sonr disponibes
(Nutrisô.o, Reê DietÔ,Sondaliso, erc) Le plussouvenrdéburée en
ml eu hôsptaliercar!nesrrye ê.ce régu ièrc esr nécesa re, e e
est généralemeit ben tolérée, en dehoG de possibies épsodes
diarhéiques.Cônp cationgrave, apne!moparhied' nhaêriônpêr
ref!x du liqu de nutr tifdoit être prévenue par u,r {aible débir er le
mainten du sujeren posiiion dem assise, y compris a nu t
. En cas de nalabsorytion sévètê, d'inpassibilité ou d'échec de
1â nutrilion entérale j une nutrtion parentérale âssocia.t sérum
sucosécôiceibé,solutésd'acidesê]rrinésetémulsonslipdiques
205
Dénutrition de l'adulte
Règles hygiénodiététiques
ll.e êctvté physque régu ière doit être a$urée orsqu e e est
po$ibe r marche, esca ers, etc ou kinésithé,apie en cas d? ite,
Cas particuliers
SURVEILLANCE
2Ab
D
Dépression réactionnelle
RAPPELS :-
Le troub e déprcssl{ cêÉctéÈé est e troub e psychialrlque e plùs
fréqlent(pévaencesurlavleentière:970chez'hommee!16%chez
êfemme) multipliepêr 30 e risquesulcda re et l0 %despersonnes
dépr mées décèdeit par suiclde.
-.,
Diasnostic Devant un tabeau associant de manièÉ vâriabe u.e
hunreur dépressive (ttutesse, aihédonie, vGioi pessimistede 'avent
dé!a orisaton), !ne idéêtioi dépressive (cu pabilité, honte, resrets),
des troubes du coirportemenl (muiisme e1 êtlitude {gée, la enti§
semeôt moteur et déique ou au coitra re agltatioi et déaôb! êtioi,
lnsbmiie), uôe anxéié dfilse et parfois des idées sui.idaires.
Le tableau dô t èùe instêllé dep! s aù mô ns6 semê nes
ta recherche du cadre noso og que est importante. Repérer une étio
09 e iatrosène (co,ticothérap e et/ou nterféron)o! médica e sénéra e
(ésons cérébra es, dys{onctionnements thyroldens o! suréra ens,
ma êdles de système, hémopêthies, calc nonres)
207
Dépression réactionnelle
NOTES PERSONNELLES
- -
208
PRESCRIPTIONS
Ordonnance
Situation. pârticulières
. bpalaiÉ, éüter a prescriptiôn d'a nr dépres
En cas de trcuble
seurs qui maiorent
e rsque de cycles rapides divalp.oate de
sodium 500 m9, 1 cplj puls aùgmeiter très progressiveûrerr
jusqLr'à 1 000 vo rc 2 500 ârg/j(posôlôg e max ma e)ei deux pr ses
Surÿeillânce de a NFS, des tra nsa minêses, du b lan de coêg! ation
et du temps de sêlgnement à 15 jorrs pu s des traisaminases rous
249
Dépression réactionnelle
SURVEILLANCE
MESURES COMPLÉMENTAIRES I
. Psychothélapie de soutier, relaxatlor, adaptat on du rÿhme de vie
(utte coilre les {acteurs de isque), prse en charge d'un éventuel
-
lroube de ê personia té.
. Thérêpe cognltvo compôrtèmeitale:modiTier es schémas cogi -
tfs négat Is qui{avorisent les rechutes.
NOTES PERSONNELLES
- -
210
D
Dermatite atopique
RAPPELS
-:
Diagnostic Clin que devêit des ésiôns généra ement symétrtques
ei prurgineuses avec une xérose (peau sèche):
chez e nourisson: lés ors in{ammêro res suinranres avec une
évolution p usôu mo ns croûteuse,siégeanrpréférentte emenrsur es
zônes de convextés (yirage respect de ê région cenrro faciat,"-,
zones d'extens on des membres)i
chez l'enfant de plus de 2 ans et l'adoescenr : ésions ptus sèches,
slégeantauxp sdef erion(p sdu.oude,creùxpôp tés)erauxextré-
rnltés (po g.ets, mains, cheviles). La chéni{icaton (épôESSSemenrde
a peau) êppêraît progress vemenr
NOTES PERSONNELLES
- -
212
Dermatite atopique
PRESCRIPTIONS
Ordonnânce
Règle. hygiénodiététique§
Situâtions Particuliè.es
SURVEILLANCE
NOTES PERSONNELLES
- -
214
D
Dermâtophytie
de la peau glabre
RAPPELS :-
E NOTES PERSONNELLES
-
215
Dermatophytie dê la peêu glabre
a- : PRESCRIPTIONS ;al-
Ordonnance
Mesurê associée
SURVEILLANCE
-i
216
D
Dermatophytie
unguéale, plantaire,
interorteil, inguinale
RAPPELS
211
Derl,âtophytie !n9uéale, plantàirê, interortei, rgriir.r Ê
. -
En raison des elTets secondaires graves (excepttonnels) et d'!.e
efiicacté lnconstanle, le traitement par ierbi.afine par voe ora e .e
sera proposé qu'en cês de {acteurde risquè (a.técédents d'érysipè e,
diabète, ai(érlopathie des mernbres inférieu6) ou en cas de sène
mporlante pour e pat ent.
. Recherchet ùn anlécédent d'effeis secondaûes sous terbJnafine.
rechercheruieêioma edu bilan hépêiique et préven r epatieirqu'il
dolt arrèter i.r médlatement e tra teme,rt et cons! ter en cas de su rye
nue d'une érupton cutanée.
NOTES PERSONNELLES
- -
218
Dermatophytieunguéâle,plantâire,interorteil'in9uinale
]PRESCRIPTIONS
219
Dermatophytie unguéâle, plantaire, interorteil, inguinâl
Règles hygiénodiététique§
SURVEILLANCE
220
D
Dermatose du siège
chez le nourrisson
RAPPELS .-1-
Patho og es fréquentes etsouventtrênsirôires, es dermêroses du slège
corespondent à deùx stuêtions clinlques.
Oiâgnostic
! Dermatite des convextés des nait un « W,: l'éuo 09 e la plls
fréquente est ê derm atite d'idtation s tuée su r es zones de {rotternent
des lanqes à distênce des plis suryenant chez e no!ûsson entre 0 et
12 mois La peêu est vernissée, éry.thémâteuse, les oca satiors sont
les cuisses, es fesses, le scrotum o! les graides è!res. firrtatlon du
siège est directement liée aù tem ps de contacl de 'uine avec h peau.
. Dermatte des p s r
exÈte les dermites pérori{icie es (érythème
périana êu cours d'!ne dlarhée, etc)et les i.tertrlgos microbens ou
candidosq!es Au moiidre doute, des pré èvements dolveit ètre
'
1- PRESCRIPTIONS
ôrdonnance
Situâtions Pârticulière§
SURVEILLANCE
Dermite séborrhéique
de l'adulte
RAPPELS
223
De.mite séborrhéique de l'adulte
PRESCRIPTIONS ':-
Ordonnance
Règles hygiénodiététiques
Situâtions particulières
224
D
Diabète de type 2
RAPPELS
Le dlabète sucré est ùne ma ade chroniqoe dont a prévalence, qu
s'acc.oît avec l'âge, estd env ron 5% CaGctérisé pa r u ne hyperg ycé-
mie, I {avorise es in{ectlons et entraîne des complicatons
mlcrovasculanes (rétinopath e, réphropathie, neuropathie) et nrâcro-
-. -
!asculanes ( nïa rclus du myoca rde, AVC, êrtérlopêthies pér phériques),
respo.sêbes d uie mortêlité précoce. Le diabète de type 2, le p !s
fréquent (90 7d, §uruie.t générêlemert apès 40 êis chez des sujets
sédentêlres et en surpods lassocle une nsulnorésistance et un
défautd'lnsu nôsécétôn.
Diâgnostic Ébblipar r
une 9 ycém e supér eure à 1,26 9/L (7,0 mmol/L) après un jeû.e de
8 heures, conùôlée à deux repr ses;
- ou des syûrpiômes de d abète (po yurle, polydipsie, ama grissemeit)
associésàune glycénre >2 g/L(11,1 mn'ro/L).
Objêcti{ théràpeutique
. À terme, préven r les comp cations cardiovascu anes et rédute la
NOTES PERSONNELLES
- -
221
Diabète de type 2
228
Diabète de type 2 :,
Mesures hygiénodiététiques
Situâtions pârticulières
et cibles d'HbAlc recommandées
. Sùie:6 > /5 êns f?giles (lrmitat,ons Ionctronne/les motri.es er
cognitives)r cble < I % (et nême < 9 7o si dépendance erlou
poypatho og es). 5 les a.iidiôbétiques oraux ne peuvenr pas ètre
' ,ô' r.eco" ic.d-
'q"pi" "
tue à une n{trmière à domi.ile.
229
Diabète de typ€ 2
suRVÊILLANCE 'J
. lnltialement, s'assuÉrde amélioratior des gycémles àleùn et de
a bonne tolérance du tra tement par meilorm ne, essentie lement
troubles digestfs mais cetie molécule i'induit pas d'hypogvcérnie
radionction de sufamides expose à des épisodes hypog ycémique§
-
età une pÈede pods. fêcêrbôse nécessite le conlrôle des traisa m
Diarrhée aiguë
de l'adulte
RAPPELS I'-
La darthée corespond à 'émÈson quotid eine trop {réquenre de
selles trop abondanres, liquides o! pâteuses D'orlg ne bacté.ienne,
virale, médlcamenteûse, alinentalre vo re parêsrê re, une diatrhée
aisué régresse habitue emert en mo ns de 10 jôlrs mê s e le peur
erùaîner une atéGtion de état gé.ém chez des pêi eirs è Èque
(sljets â9és, mrn!nodépr més).
231
Diarrhée aiguê de l'adulte
- lopéramlde aminosdesperos;
ciprofoxac ne:AVK;top ques dlqesti{s l
azithrômyclne : clc ospor ne ;
NOTES PERSONNELLES
- -
232
Diarrhée aiguê de i'âdulte j,
PRESCRIPTIONS
Ordonnance
lvlesures hygiénodiététiques
. Amenrs recommêidés:
- fécu ents rafiinés (pain bianc, pâtes, izblanc, semou e), richesen
g ucides etpauvres ei Tib€s;
églrmes : carottes, betteraves, courgetres i
Iru ts:bananeset po res, de pé{é.ence cuires.
233
Diarrhée aiguê de l'adulte
5ituation. Particulières
. En câs de sprsmes inte§tinêlx doulorrelx: phloroglucinol
80 mg, 2 cp 2 à 3 fôls/24 h à ê demande pendant quelqueslours
. En pÉs€nce de siqnes et symptônes de g?ÿite et chezl% patien§
irisque{dont esporteuGduneprothèseendovascula.e) uitrate_
ment antibôtique dolt être adloint d'embée : ciprofloxàcine
500 m9, I cp 2loisl24 h au cours des repas pendant 2 à 3iôur.
.Chez la femme encelnte: azithromydne 250 mg, 2 cp/24 h ei
ure prlse penda.t 3iôurs.
. Si colite pseudomembraneuse : métronidâzole 500 mg'
)'p)al 4 - "p edcLo.- -oædudr'0è '.or'.
I-I. SURVEILLANCE
234
D
Diverticulose
et diverticulite coliques
RAPPELS
Làdive.ticulose cotrespoid à de petltes hemies muqueuses à rravers
escouchesmLscu eusesde la paro disestive E e êffecte le s qmôide
dans 80% des cas. Elle èst rrès fréqlente (> 30 70 après 70ans) ef
Occdentma s exceptionnellê da.s es popu atiônsdô.t a imentaron
-$.
Là dive.ticulite, -
ou infecton diverticu êne, est une comp cêtion de
gËv té variablè : dive.tlculite s mp e, êbcès diveiltcu a re, perforaron,
TÈtlle, e1 hémôûêg es parfols {alorisées pâr es antt infammatotes
Diâgnosti.
. Dvedi.u ose: diagnostc fôrtuit en co oscopie où sùr u. scanrer
235
Diverticulose et diverticulite coliques
23b
Diverticulose et diverticulitê colioues
PRESCRIPTIONS ."-
Le trê temeit d'une dlverticu ite simpe pelt se {a re à domicile
fhospitêlisêtio. est ind quée en cas de slgnes d'rritation pérto
néae,d' ntoérên.edigestve,d'absencedâmé oratonaprès48à
i2 he!res de tra temeit arnbulatoire, de te.rali frâgl sé, er/ou de
signes de grêvité scêiogrêphiques.
Rè9les hygiénodiététiques
231
Diverticulose et diverticulite coliques
Situâtions particulières
SURVEILLANCE
NOTES PERSONNELLES
- -
238
D
Douleur aiguê
RAPPELS '-
La dou eur est générée pa. tros mécanismes dist n.rs, qu pelvenr
toute{oÈ être ntr qués:
la douleur nociceptive, véatab e slgne d a arme concernanr l' nré
-l:
grité de orqên sme Son erpresson c inlque etson ntenstésontrrès
variabesse o.s. ocalisaton etsoô mécan sme esrnécessêned'éta
blir un d êgnostic étio ogque précis pour ne pas mêsqùer essgnes
d'!ne pathoogie potentie ement grave (êppend c te par exemp e)l
la douleur neurogène provient directenrenr du sysrème nerveux
(1éslon, lrau mat sme, etc). E le est gé.éc ement re$enr e sols {ormes
de brû ures, d'é êrcements ou de décharges éectrques dans leG)
territo.e(s) cof cerné(s), avec une évô !tion souvent chronlque (> 3 rnois)l
la douleur psychogène est É$eftle cômme u.esouffraice, parfôis
intense, e. ;bsence de ésoô idenrfabe. Généra ement chrônique
et peu se.sib e aux anta 9 ques, e e esr iée à a somatsar on de
prob èmes psychiques ou sôc aux et re è!e d'une prise en charge
244
Douleur aiguë
PRESCRIPTIONS
241
Douleu. aiguë
SURVEILLANCE ,r-
. De l'évo ution de ê douleur sur l'éche e EVA, quidotlairc adapter
a posôlôg e ôù lè nileêu d'antalgie
. De la to éÉ nce du traltement, en pa ir culler des op acés chez es
sujets âsés rnalsées, cépha ées, somro ence, con{uson, déprêsson
resp ratoire, rétention ur nairê.
. De po..,b
"§
coaporteae iB addi« ! è.ec le. " rè19 q.-s ôp ê -
. Envhager des traltements cômplémentâires parfois e$entie s :
242
D
Dysménorrhée
RAPPELS
243
Dysménorrhée
NOTES PERSONNELLES
- -
2U
Dysménorrhée
PRESCRIPTIONS
Ordonnance
Règles hygiénodiététiques
Situations particulièrês
245
Dysménorrhée
SURVEILLANCE
NOTES PERSONNELLES
- -
246
E
Eczéma de contact
RAPPELS
Diagnostic
. La {orme alguê, a p us {réquente, se mêii{este par des plâques
rouges et sèches à bords rrégu e6, pus l'apparitioi de vésic!les
rcmp es de quide car Ces dern ères se rompe.! spontênémert ou
sous l'efiet d! grattage ié alx démangeêsons mpodaites avec
{ôrmatlôi de doûtes qui laÈsent unepeau norma e sans c cêlr ce. Ces
lésions appêÉ sei! au .lveêu de la peau en contact alec 'a ergène
(blloux, cosmétiquès, vêtemeits, crèmes, produ ts profe$lonie s
lc ment, co es,te itures, engrêis, etc l), pu sdi{rusert, pouvant parlois
s'étendre sur tout le corps.
. La Iorme chrorique, souvent observée êu i veau des nralrs et des
pieds, est carâctérisée par une peau épêisse, craquelée, fissurée et
241
Eczéma de contact
Objectif théÉpeutlq ue
. Acoudterme, sou êger les symptômes, évlterla surin{ecrlon lôcale
ei faire dispa.aître l-.s lésons cutanées J u1iÈatior de dermôcorr-
NOTES PERSONNELLES
- -
248
PRESCRIPTIONS
Ordonnance
Mesures hYgiénodiététiqu€s
249
Situations particulières
En cas d'inpétiginisatian et après s'étre êssùré dê Iabsence d'in'
SURVEILLANCE
. De l'efficâcité du TziTenenr ramé iorêtion lap de, pu s dÈpartioi
des lésons en uie quinzaine delours
. De ]a tal-aohce des democodicoides: brû ures, derm te;atrôphiè
cutanéei vergetùre§, hype(richose en cas d emploi pro ongé ou
-
Attention: -
peuvent nd! re des se.sbilisauons.
es dermocorticoides
chezlespêtientsqulapp quenlde manière
Penser à cette éventualité
régu ière des corticoides top ques et dont les lésiôns ie sont pas
êméliorées, vo,re agg.avées
. De I'absence de conplicat,ons r généclÈatlon des és ôns avec
Iè!re et frssois (érythlodemie).
. Laécidive oulape3islance des /és@ns e. mrlieuprcIession.elpeut
condu re à envisêger une reconverslon professionne e {bou ênseu,
maçons, côi{feurs, et.).
250
E
RAPPELS :-
En France, l0 à 20% de a popu aton souffre de ma. festatlons a er
giques dve6es .hln te, conjonctivite, asthme, eczéma (Les acariens
de a pousslère de maÈon», Dermatophagoides ptero.yssrnus et
Demataphagaides faflnae, corstituent un facteur déc enchant ou
fêvorisêit dêns p us d-" 30% des cas et eur é mlnaton sogneuse
consltue lê base des rccommêndatlois d'hyglène chez ces patents.
nvÈiblesà æ nu,cesparasitescommuissenoutrissentdèssquames
rcd. o, -.1"..d" "l-.9ê,".'- "- ô,p
c pa èst dônc le lit : mate ês, som miêr ôrciller, dÉ ps, côlvertures,
couettes, etc p! s es môqlettes, estêp s, es canâpés et es pe uches.
.dpêè èdôi o... ".ê , d.p"."b"d.-.F, po ..
mle. es squames humalnes, ce qu explque 'mpor.ance de
251
Eliminâtion dês acariens
Objectif thérapeutique
. Réduire!o re suppr me.les mai festatiois aLlerg ques
. Amé orerla qua lé devie du pallent.
NOTES PERSONNELLES
- -
252
Elimination dês âcâriens
PRESCRIPTIONS
253
Élimination des a.ariens
Situations particulièreg
NOTES PERSONNELLES
-254 -
E
Embolie pulmonaire :
traitement curatif
RAPPELS
Diagnostic Clirlquedevantunedyspiéeeroù!nedouleurthoracque
avectachycârd e. Des ma a ses ou une syncope inexp iqués, ùne hémop-
tys e, ù.e fièvre peuvent également étre révélate!tsmas a mgrêtioi d!
ca ilot est pêrfo s sllenceuse La prise en compte du contexte permet
d'âab n !n scôre de prcbabllité diêgnost que (GENEVE rév sé)
âqe>65ans..... . .. . . .. . .. . .. . .. + l
d'EP........
AICD deTVP ou . .. .. . .. .... .... .... +3
chirurg eo! {racture de M < I mois. .. .. .... .... . .. .. .. ... .. . +2
- cancer (o! hémopathie) ad f ô! rém $iôn < I an +2
'- douleur un atéG e l\.4 .. . .. .. .......... ... . .. . +3
hémoptysle............. .+2
tachycarde>74lmn .+3
outêchycardie > 94lmli ................+5
dou eùr traiet vei.eux N4 et ædème !nilatéra .....................+4
255
Embolie pulmonaire : traitement curatif
NOTÊS PERSONNELLES
- -
257
Embolie putmonake : traitement c!rati{
PRESCRIPTIONS
. Tinzâpârine: 17s
U /kg/i en I njection sous cutênée (prudeice
sl po ds < 45 kg ou> I m kg, ct siiuatiois particu ères) .'y a pas
de suReillance blologique à réâLise. Ce traitemeôt doit être maiô
ienu jusqu'au reto!r à un équ ibrc hémôdynamiqùe sêtisfalsêni
p!s,lorsdureêEparAVK, jusqu'àceque'lNRsôit> 2à2reprses
(sè 7tourc).
. warfarine: 5 mg en prse unlque au repas du solr, à d-Âbuter
loGque 'éqüillbre hémôdyiêm que esllugé coiiect et Jiln'y a pas
d'examens nvasi{s à eivsager {endoscop es, biopsies, etc.). Ce
re aispar un anticoagu antora estàâdaptermg parmg e.{onctoi
del'lNRdo.tl'oblecti{estcomprisentre2et3.Lel' lNRpeut-Àtre
réalisé dès le lendemain de la premièrc prse êf n de tester une
éveituelle hypersensibillté alx AVK, pu s tôùs les 2jôùu Lôreqùe
' NR est compris à 2 rcprises entre 2 et3,'HBPÀ.4 est ntencmpue
et le co.trô e de lNR est espacé (2{ois/semaine pendant lsiours
puistous es l5jours, voiretous es mo s s il n'y a pas eu de modi
258
Embolie p!lmonaire : trâitement cr
Mêsures hygiénodiététiques
Situations particulières
SURVEILLANCE ET PRÉCAUTIONS
' .Sôus ênticoagu ants, sôni coôtre-ind quées tô!1es lnjecr ons er
-
ponctions intramuscu aires, ntrê-adculaûes, nrra êdére es -
. Surve ê.ce nitale rapprôchée: PA, FC, FR, sarurêtiô. d'O" LJne
e 'oo'op'i- èrooqrepe. ,- lêô.-eo àG.
tion ou d'une dysfoncton du VD.
259
Embolie pulmonaire : traitement curatif
NOTÉS PERSONNELLES
- -
264
E
Endocardite infectieuse 3
prévention
RAPPELS ..U
. l-endocardite infectieuse (El) est une maladie grave et sa prévention
est capitale. Les recommandations actuelles voient la place de l'anti-
bioprophylaxie se réduire compte tenu d'un certain nombre d'éléments :
261
Endocardite infectieuse : Prévention
262
Endocardite infectieuse : prévention
't
PRESCRIPTIONS
Ordonnance
. Amoxicilline :
r Clindamycine :
- chez l'adulte : 600 mg per os ou en perfusion de 30 min;
- chez l'enfant : 20 mg/kg per os ou en perfusion.
Ces recommandations ne se substituent pas à l'appréciation par
chaque praticien du risque individuel d'un sujet donné.
SURVEILLANCE
NOTES PERSONNELLES
- -
263
Endocardite infectieuse : prévention
264
E
_!
Endométriose
et adénomyose
RAPPELS
265
Êndonrerriose et adénornyose
NOTES PERSONNELLES
- -
266
Endométriose et adénomYose
PRESCRIPTIONS
267
Endometnose et ac,enomyose
Situations particulières
NOTES PERSONNELLES
- -
269
Endométriose et adénomYose
210
E '>
Énurésie
RAPPELS
'
- la forme polyurique avec capacité fonctionnelle vésicale normale (CV
normale en mL = 30 x fâge en années + 1]) et osmolarité urinaire basse
(< 800 mosm/L), liée en partie à une inversion du rythme nycthéméral
de la desmopressine ;
271
Énurésie
oÂ
- la forme à faible capactté vésicale définie par une réduction de70
de la capacité fonctionnelle évaluée sur un calendrier mictionnel de
48 heures.
NOTES PERSONNELLES
- -
272
Enureste
'>
PRESCRIPTIONS
Ordonnance
Un traitement médicamenteux doit être réservé aux enfants
> 6 ans après avoir éliminé une anomalie vésico-sphinctérienne.
En première intention
273
Enurésie
En deuxième intention
Situations particulières
SURVEILLANCE
o Un suivi du patient et de sa famille est recommandé pour évaluer
l'évolution après l'instauration des mesures hygiénodiététiques.
, La surveillance du poids suivant l'instauration du traitement de
desmopressine est importante car son augmentation rapide peut être
le signe d'une rétention hydrique. Un traitement sans diminution
parallèle de la prise liquidienne peut entraîner une intoxication par
l'eau avec hyponatrémie, avec ou sans survenue de symptômes
d'alarme tels que céphalées, nausées, vomissements, anorexie, prise
de poids rapide. En cas de symptômes, le traitement doit être inter-
rompu et un ionogramme sanguin réalisé pour mesurer la natrémie.
Si le traitement est repris, la restriction hydrique devra être plus
stricte.
274
Énurésie
NOTES PERSONNELLES
- -
275
Énurésie
276
E
Érysipèle
d'un membre inférieur
RAPPELS
217
Érysipèle d'un membre inférieur
PRESCRIPTIONS ',':ril
Le traitement en ambulatoire est possible, mais l'hospitalisation est
nécessaire en présence de signes généraux importants, de comor-
bidités pouvant se décompenser, ou d'évolution déiavorable après
3 jours complets de traitement bien conduit (posologie adaptée et
prise médicamenteuse effective).
. Traitement antalgique souvent nécessaire, si possible avec des
molécules non antipyrétiques pour ne pas masquer Ia persistance
d'une évolution fébrile : tramadol 50 mg, '1 prise toutes les 4 à
6 heures.
o Traitement local de la porte d'entrée (intertrigo) : hygiène cuta-
née soigneuse en séchant bien avant l'application d'un antifongique
à usage local tel que bifonazole 1 % crème ou omoconazole 1 %
crème, 1 application le soir sur les lésions pendant 4 semaines.
Éviter le contact avec les yeux.
o Antibiothérapie orale: plusieurs options sont envisageables
[tableau 1).
Antibiotiques Posologie
Clindamycine . A:600mg3fois/j
(ge à 300 mg) . E:4A mg/kglj en 3 prises
Mesures hygiénodiététiques
. Repos, utile à la phase initiale pour limiter les douleurs lors de
l'orth ostatisme.
278
Érysipèle d'un membre in{érieur ;-
'!
Situations particulières
SURVEILLANCE
I ET PRÉVENTION SECONDAI RE
o Contention
essentielle dès le premier épisode d'érysipèle en cas de
lymphædème ou d'un ædème de cause veineuse.
-
o Traitement efficace des intertrigos (cf. ci-avant).
279
Érysipèle d'un membre inférieur
NOTES PERSONNELLES
- -
280
E
'l
Érythème noueux
RAPPELS
NOTES PERSONNELLES
- -
282
Erythème noueux
'!
PRESCRIPTIONS
Ordonnance
Règles hygiénodiététiques
Situations particulières
SURVEILLANCE
NOTES PERSONNELLES
- -
284
F
'l
Fibrillation atriale
RAPPELS
c lnsuffisance cardiaque 1
H HTA 1
A > 75 ans 2
285
Fibrillation atriale
A 65-74 ans 1
D Diabète 1
5 Sexe féminin 1
H HTA 1
B Saignement 1
L INR instable 1
E > 65 ans 1
PRESCRIPTIONS
287
Fibrillation atriale
288
Fibrillation atriale
Règles hygiénodiététiques
Situations particulières
289
Fibrillation atriale
SURVEILLANCE
NOTES PERSONNELLES
- -
290
F
Fibromyalgie
RAPPELS
291
Fibromyalgie
Objectif thérapeutique
. sou/ager /es douieurs : médicaments antalgiques sauf opioides forts
(risque de dépendance). Des imipraminiques tricycliques ou des anti-
convulsivants sont également proposés hors AMM'
. Réduire Ie retentissement de cette maladie chronique: un soutien
psychologique et différentes techniques de relaxation peuvent être
bénéfiques.
t une prise en charge pluridisciplinaire (médecin généraliste, centre
antidouleur, psychologue ou psychiatre, kinésithérapeute, etc) est
recommandée.
292
Fibromyalgie
'I
PRESCRIPTIONS
Ordonnance
o AmitriPtyline 4 o/o gouttes : 15 gouttes le soir une demi-heure
avant le coucher, posologie à augmenter à 25 gouttes après
-
15 jours si effet insuffisant et en l'absence d'effets indésirables
significatifs.
. Paracétamol 1 OOO mg : 1 cp matin et soir pour calmer les
douleurs. 1cp matin, midi et soir si résultat insuffisant. Ne pas
dépasser 4 grammes/j.
. Si les dou/eurs restent mal calmées, prendre à la place du para-
cétamol : paracétamol 500 + codéine 30, 1 cp 2 ou 3 {ois/j Ne pas
dépasser 4 cp/j. Attention à la dépendance possible.
Prescription pour 3 mois avec réévaluation clinique à l'issue.
Règles hygiénodiététiques
L'exercice physique régulier est fortement recommandé en
première intention, significativement efficace contre la douleur et
le handicap fonctionnel. Un accompagnement spécialisé peut
initialement diminuer la tension physique et assurer un réentraîne-
ment à l'effort.
293
Fibromvalqie
Situations particulières
En cas d'évolution rebelle ou de rechute, une épreuve pharmaco-
logique par un anticonvulsivant est possible au prix d'effets
indésirables fréquents : prégabaline 150 mg, débuter par 1 cp/j au
repas du soir puis, après 7 jours, augmenter en fonction de la
réponse et de la tolérance à '1 cp matin et soir puis éventuellement
3 cp/j la semaine suivante, soit 450 mg/j (amélioration > 50 % chez
25 à 30 % des patients). Une posologie de 600 mg/j est possible
mais accroît nettement le risque d'intolérance.
SURVEILLANCE
NOTES PERSONNELLES
- -
294
F
RAPPELS
295
Fièvre chez I'enfant
Objectif thérapeutique
o Améliorer le confort de l'enfant(paracétamol etlou ibuprofène).
. Traiter la maladie causa/e s'il y a lieu et éviter les traitements antibio-
tiques par excès.
296
I-tevre
PRESCRIPTIONS
.':ffi-
Ordonnance
Mesures hygiénodiététiques
Situations particulières
297
Fièvre chez l'enfant
SURVEILLANCE
NOTES PERSONNELLES
- -
298
F
Furonculose
RAPPELS
NOTES PERSONNELLES
- -
300
Furor
PRESCRIPTIONS
Règles hygiénodiététiques
Situations particulières
301
Furonculose
SURVEILLANCE
NOTES PERSONNELLES
- -
302
G 'i
Gale
RAPPELS ;Iil
Infestation fréquente due à un acarien Sarcoptes scabiei hominis, trans-
mis par contact direct au sein d'un couple, d,une famille, d,une
institution, et entre soignant et soigné. Transmission indirecte possible
par des vêtements, la literie, les serviettes, en particulier dans ies gales
-§,
profuses et hyperkératosiques. lncubation de 15 à 20jours. Risque de
surinfection avec impétigo (tout impétigo doit faire rechercher une
gale sous-jacente) ou d'eczématisation secondaire.
NOTES PERSONNELLES
- -
304
Gale
PRESCRIPTIONS ,,
Ordonnance
305
Gale
306
-È
Règles hygiénodiététiques
Situations particulières
o La gale profuse (dont l'une des formes peut être hyperkérato-
sique) doit être identiflée pour adapter les modalités de prise en
charge devant une grande contagiosité. Elle a une définition
clinique et surtout parasitaire (charge parasitaire importante). Elle
se manifeste cliniquement par quelques atypies : sillons rouge vif,
multiples papules et vésicules, atteinte du dos. La forme hyper-
kératosique péut être localisée ou érythrodermique. La forme
profuse/hyperkératosique est liée notamment à un diagnostic
tardif, à une application de dermocorticoïde (errance diagnostique),
307
(.Iàle
SURVEILLANCE
NOTES PERSONNELLES
- -
308
G
'!
Gastrite
RAPPELS
Diagnostic
. Glstrite aiguë: l'examen endoscopique constate des lésions
multiples, érythémateuses, pétéchiales, érosives, exulcérées Les biop-
sies confirment le diagnostic.
o Gastrite chronique, les symptômes cliniques sont aspécifiques :
309
Gastrite
NOTES PERSONNELLES
- -
310
(lâstr '*.
PRESCRIPTIONS
Ordonnance
-
Ordonnance en présence d'Helicobacter pylori I
IPP + antibiothérapie
311
Gastrite
Règles hygiénodiététiques
r Arrêt du tabac qui augmente la sécrétion acide et retarde la
cicatrisation des ulcères duodénaux.
. Arrêt de l'alcool qui favorise les gastrites et les ulcères aigus.
o Éviter l'automédication, notamment à base d'AINS et d'aspirine.
Situations particulières
312
Gastrite
SURVEILLANCE .:,-:-
En cas de risque de cancel une surveillance endoscopique est indi-
NOTES PERSONNELLES
- -
313
Gastrlte
314
G
'i
Gastroentérite aiguë
infectieuse
RAPPELS
PRÉCAUTIONS
AVANT LETRAITEMENT
EN AMBULATOIRE
NOTES PERSONNELLES
- -
316
Gastroentérite aig
't
Ordonnance
Règles hYgiénodiététiques
r Exclusion des laitages (chez le nourrisson, alternance des tétées
et de solutions SRO). Boissons abondantes (salées et sucrées)' En
l'absence de SRO, le Coca-Cola" peut être utilisé'
. Régime à base de riz, carottes, bananes'
. La prévention repose essentiellement sur le renforcement des
."rri", d'hygiène des mains et des surfaces (lavage soigneux
des mains ,r.rrruon après passage aux toilettes, après avoir changé
les bébés et avant les rePas).
Situations Particulières
317
Gastroentérite aiquë infectieuse
SURVEILLANCE
NOTES PERSONNELLES
- -
318
G
Glossodynie
RAPPELS
Diagnostic
r Diagnosticclinique devant: 1)la localisation des douleurs à la pointe
et aux bords de la langue, mals également au palais et au sommet des
dents; 2) la sensation de brûlure (,, bouche en feu »), de gêne dépri-
mante et de picotements ; 3) l'évolution chronique de manifestations
diurnes atténuées durant les repas avec rebond ultérieur;4) l'associa-
tion fréquente à une xérostomie et à une dysgueusie ; 5) l'absence de
toute anomalie identifiée.
. Un examen clinique approfondi (état dentaire, muqueuse gingivale,
glandes salivaires, articulé dentaire, sensibillté du territoire trijumeau)
et d'éventuelles expertises complémentaires en fonction du terrain
(dentiste, orthopantomogramme, biologie) sont nécessaires pour
' rechercher une pathologte souslacente d'origine dysimmunitaire
(allergie de contact, glossite exfoliatrice marginée, aphtose récidi-
vante, lichen plan, pemphigus), in{ectieuse (herpès, candidose),
métabolique (diabète, déficit en vitamines 82, Bg,812, en fer ou en
zinc), tumorale (carcinome) ou traumatique (dent cassée, prothèse
319
inadaptée). Le reflux gastro-cesophagien chronique peut également
entraîner des brûlures.
Objectif thérapeutique
. Soulager /a patiente de douleurs chroniques et/ou récidivantes. Les
traitements antalgiques classiques sont souvent peu efficaces. Les
antidépresseurs tricycliques, introduits sur la base d'observations
empiriques de leur effet analgésique, ont été validés dans les douleurs
neuropathiques. En deuxième intention, le clonazépam (benzodiazé-
pine antiépileptique) peut être recommandé, mais sa prescription est
réservée aux neurologues.
. Améliorer /es éventue/s troubies associés: insomnie, anxiété,
dépression.
NOTES PERSONNELLES
- -
321
Glossodvnie
PRESCRIPTIONS .rxil
Ordonnance
. Amitriptyline 4 % gouttes (1 mg/goutte) : débuter par 10 gouttes
le soir Vz heure avant le coucher puis, si effet insuffisant, augmenter
de 5 gouttes le soir par paliers hebdomadaires jusqu'à la posologie
efficace (10 à 100 mg/jour) ou l'apparition d'effets indésirables.
. Note : prudence chez les conducteurs et uti/isateurs d'engins
(som n ol en ce possib/e).
Règles hygiénodiététiques
SURVEILLANCE :.-
. Une réévaluatton régulière doitêtre réalisée initialement pour juger :
NOTES PERSONNELLES
- -
323
Glossodynie
324
G
Gonococcie
RAPPELS ;il
lnfection sexuellement transmissible (lST) due à Neisseria gonor-
rhoeae, la gonococcie ou blennorragie (dite « chaude pisse ») est
{réquente (50 000 cas déclarés en France en 2016). Non diagnostiquée
et non correctement traitée, elle est susceptible d'entraîner des
complications 9énitales et générales.
Diagnostic
r Le diagnostic est clinlque.
- Chez l'homme, après une incubation de 2 à 5lours après le rapport
sexuel infectant, des brûlures mictionnelles intenses, un écoulement
purulent et une dysurie signent une urétrite aiguë. Une ano-rectite peut
être observée ainsi que des complications locales (orchi-épididymite,
prostatite). Des {ormes asymptomatiques sont possibles.
- Chez la femme, la majorité des cas sont asyrnptomatiques. Cepen-
dant, l'infection peut entraîner une cervico-vaginite avec leucorrhées,
souvent associée à une urétrite. Des comp ications locales sont possi-
bles:bartholinite, salpingite avec à moyen terme risque de douleurs
pelviennes chroniques, de sterilité tubaire et/ou de grossesse extra-
utérine.
. o En l'absence de traitement, des complications généraies sont
décrites : bactériémie, endocardite, péri-hépatite chez la femme,
atteintes ophtalmologiques, arthrites réactionnelles.
. La recherche.du gonocoque avec antibiograrnme est effectuée sur
un prélèvement urinaire chez l'homme et un auto-prélèvement vaginal
32s
Gonococcie
Objectif thérapeutique
. Soulager le patient.
. Éviter les complications et guérir 'infection.
o Prévenir les récidives.
o Éviter et/ou traiter la contamination du/des partenaires.
o Le traitement de référence est l'injection de ceftriaxone.
NOTES PERSONNELLES
- -
326
Gonococcie
PRESCRIPTIONS
Ordonnance
. Ceftriaxone : '1
000 mg en une injection lM unique, efficace sur
les Iocalisations génitales, anorectales et pharyngées.
o Mesures hygiénodiététiques et complémentaires :
SURVEILLANCE 'N-
o Si /es symptômes persistent au 3" jour, nécessité d'une consultation
pour l'adaptation éventuelle du traitement aux résultats de l'antibio-
9ramme.
o Consultation systématique à J7 pour vérifier la guérison clinique,
donner les résultats des sérologies complémentaires et des conseils de
prévention.
.- CONSEILS DE PRÉVENTION
. Le gonocoque n'entraîne pas d'immunité et les réinfections sont
fréquentes.
-
327
Gonococcie
NOTES PERSONNELLES
- -
328
G
Goutte
RAPPELS
Objectif thérapeutique
. À court terme : réduire l'inflammation et la douleur articulaires.
. À long terme : réduire les accès goutteux et éviter les complications,
notamment rénales.
329
Goutte
NOTES PERSONNELLES
- -
330
Goutte .;
PRESCRIPTIONS .r
--
Ordonnance de traitement de la crise aiguë de goutte
. Colchicine :
Règles hygiénodiététiques
o Régime sans alcool ni bière (le vin reste possible), pauvre en
purines (viandes, abats, crustacés).
o Régime hypocalorique pour réduire l'excès pondéral s'il existe et
correction des autres facteurs de risque cardlovasculaires'
331
Goutte
Situations particulières
o En cas d'insuffisance d'efficacîté du traitement c/assique de la
crise de goutte, il est possible de recourir à une ponction-infiltration
de l'articulation atteinte ou à une cure courte de corticoides per os :
prednisone, 30 mg/j en 1 prise matinale durant 5 à 7 jours.
o En cas de crise de goutte sévère etréfractaire,le recours en milieu
spécialisé à un anti-lL1 a souvent une efficacité spedaculaire.
o En cas d'inefficacité ou d'intolérance à l'allopurinof il est possible
de recourir à un autre inhibiteur de la synthèse purinique : fébuxostat,
80 mg/j en 1 prise (également associé à la colchicine pendant 6 mois.
o En cas d'inefficacité ou d'întolérance des inhibiteurs de l'urico-
synthèse. il est possible, s'il n'y a pas d'hyperuricurie, ni
d'insuffisance rénale, ni d'antécédent de lithiase urinaire urique, de
recourir aux uricosuriques : probénécide, 500 mg matin et soir.
o En cas d'hyperuricémie secondaire à la prise de diurétigues pour
hypertension artérielle, il est préférable de changer de traitement.
SURVEILLANCE
332
G
Grippe
RAPPELS
NOTES PERSONNELLES
- -
334
'!
PRESCRIPTIONS
Ordonnance
. Paracétamol :
- chez l'adulte : 1 9 3 fois/j (ne pas dépasser 4 g/j);
- chez l'enfant : 15 m9/k9/j 4fois/j.
Éviter l'aspirine chez l'enfant < 12 ans en raison du risque de surve-
nue d'un syndrome de Reye parfois mortel.
o Codéine camphosulfonate (chez l'adulte) : 3 à 4 cp/j ou 3 à
4 cuillères à soupe/j en cas de toux sèche invalidante avec insomnie
mais contre-indiqué en cas d'encombrement bronchique ou d'insuf-
fisance respiratoire.
o Dextrométhorphane bromhydrate (chez l'enfant) :
Règles hygiénodiététiques
. Hydratation abondante.
e Repos durant la phase fébrile.
335
r.rrlppe
ment étiologique doit être pris le plus tôt possible après le début
des symptômes et en pratique dans les 48 h maximum chez l'adulte
et 36 h chez l'enfant.
Oseltamivir:
- 75 mg 2 fois/j pendant 5 jours chez l'adulte et l'enfant > 40 kg;
- chez l'enfant > 1 an, utiliser la suspension buvable :
SURVEILLANCE
Hémochromatose
RAPPELS
1, Chez 5 à 10 % des malades, des mutations pius rares ou d'autres types d,hémato-
chromatoses génétiques peuvent être observés.
337
Hémochromatose
Objectif thérapeutique
t Stopper l'évolution chronique de la maladie pour éviter les compli-
cations (en particulier l'hépatocarcinome) ou améliorer leur contrôle.
. Réduire au plus vite la surcharge en ferpuis éviter sa récidive.
o Obtenir une réduction de la ferritinémie < 50 pg/1, objectif biolo-
gique qu'il faudra impérativement maintenir au long cours. C'est le
meilleur témoin du contrôle de la surcharge en fer.
338
Hemochromêtos
PRESCRIPTIONS
Ordonnance
Faire réaliser sous surveillance médicale chez un sujet allongé (le
plus souvent dans un centre spécialisé ou dans un centre de trans-
fusion) une saignée de 7 mUkg sans dépasser 550 mL. Le sang
retiré est éliminé comme déchet biologique. ll est préférable que
le patient ne soit pas à jeun pour améliorer la tolérance du
prélèvement.
o Pendant la phase de désaturation, la fréquence des saignées est
hebdomadaire jusqu'à l'obtention d'une ferritinémie < 50 pg/l.
Selon l'importance de la surcharge initiale, cette phase peut durer
de un à trois ans.
r Puis, durant la phase d'entretien, la fréquence des saignées est
de tous les 2 à 4 mols selon les patients pour maintenir une ferriti-
némie < 50 pg/1. Ce traitement d'entretien est définitif.
Règles hygiénodiététiques
o La consommation d'alcool doit être proscrite car elle constitue le
principal facteur de cirrhose hépatique et d'hépatocarcinome chez
les malades.
e La prise de médicaments potentiellement hépatotoxiques doit
être limitée au maximum.
. ll n'y a aucun régime alimentaire à suivre. La prise de thé est
recommandée car elle réduit l'absorption digestive du fer.
. Éviter de prendre de la vitamine C sous forme pharmaceutique
qui accroît l'absorption digestive du fer.
339
Hémochromatose
SURVEILLANCE i'liil
o De la tolérance des saignées, clinique (hypotension, asthénie) et
biologtque (hémoglobinémie < 120 9i L) -+ volume réduit +/- espace-
ment si nécessaire.
, De l'efficacité du traitement: en cas de forte surcharge, la baisse
progressive de la {erritinémie peut nécessiter plusieurs mois voire
plusieurs années en phase initiale. La phase de désaturation termlnée,
la ferritinémie doit rester < 50 Ug/L).
. Recherche etprise en charge de facteursde risque hépatiques asso-
ciés : sérologies HVB, HVC, alcoolisme, médicaments hépatotoxiques'
o Recherche annuelle d'une complication : diabète, cirrhose, hépato-
carcinome (en cas de cirrhose constituée initiale, un dépistage
bisannuel associe une échographie hépatique et le dosage des
o-fætoprotéines sa n gu ines).
r Une enquête familiale est indispensable pour dépister des parents
affectés par la maladie (fratrie dans laquelle le risque est le plus souvent
de 25 o ; parents, enfants).
340
H
Hémorroides
RAPPELS
341
Hémorro'iTes
NOTES PERSONNELLES
- -
342
PRESCRIPTIONS
Règles hygiénodiététiques
343
Hémorro'ides
SURVEILLANCE
NOTES PERSONNELLES
- -
344
H 'l
Herpès
cutanéomuqueux
RAPPELS
Objectif thérapeutique
o Pour la primo-infection, l'objectif est de réduire la durée d'évolution
de l'éruption, des signes généraux et de la douleur.
. Pour les récurrences'.
- l'oblecti{ du traitement intermittent (pris uniquement lors de la
. survenue de la récurrence) est de raccourcir la durée des symptômes
(il peut même éviter la survenue de la poussée s'il est donné dès les
premiers symptômes) ;
- l'objectif du traitement suppressif (traitement au ong cours) est de
réduire la fréquence des récurrences et de l'excrétion virale.
345
I PRÉCAUTIONS AVANT LE TRAITEMENT
-
o Recherche de contre-indications I insuffisance rénale impliquant une
adaptation des doses du traitement antiviral et une hydratation
suffisante.
o Recherche de terrains à risque ; patients immunodéprimés pour
lesquels l'évolution et le traitement peuvent être différents; femme
enceinte pour laquelle la survenue d'un herpès génital implique une
prise en charge spécifique compte tenu du risque potentiel d'herpes
néonatal.
NOTES PERSONNELLES
- -
346
Herpès cutânéomuqueux t-
PRESCRIPTIONS Jil
Règles hygiénodiététiques
?17
rierpes cutaneomuqueux
Situations particulières
. Chez l'enfant:
- de 6 à l2 ans : aciclovir 200 mg, 5 cp/j;
- de 2 à 6 ans: aciclovir suspension buvable 200 mg/5 mL,
5 doses de 5 mL (200 mg)/j, à prendre à intervalles réguliers.
o En cas de primo-infection orofaciale (gingivostomatite) empê-
chant l'alimentation ; aciclovir 250 mg poudre pour solution
injectable, 5 mg/kg en perfusion lV sur une heure toutes les
8 heures. Le produit doit être dilué dans 100 mL de NaCl isotonique
pour obtenir une concentration < 5 mg/mL.
SURVEILLANCE 'il
De la tolérance du traitement: rares réactions a llergiques ; surveillance
de la fonction rénale si insuffisance rénale préalable.
NOTES PERSONNELLES
- -
348
H
'!
Hirsutisme
RAPPELS
349
Hirsutisme
Objeæif thérapeutique
o Traiter une éventuelle pathologie sous-jacente,
o Réduire de façon durable l'hyperpilosité par des techniques locales
et, si nécessaire, par un traitement général.
3s0
- risque de thrombose veineuse : antécédent de thrombose veineuse
profonde ou d'embolie pulmonaire, thrombophilie biologique,
syndrome des antiphospholipides (SAPL) ;
- cancer hormono-dépendant ;
- autres: lupus, connectivites, affection hépatique récente.
. Recherche d'associations contre-indiquées ou déconseillées avec /es
æstroprogestatlfs ; lamotrigine (réduction des taux plasmatiques de
lamotrigine), inducteurs enzymatiques (réduction de l'efficacité des
cestroprogestatifs).
o Recherche d'une contre-indication à la spironolactone : insuffisance
rénale ou hépatique, prise de potassium ou de produits hyperkaliémi-
ants -+ dosage de la créatininémie et de la kaliémie.
NOTES PERSONNELLES
- -
351
Hirsutrsme
PRESCRIPTIONS
Ordonnance
-Ti
1) Un traitement cosmétique
ll est indispensable en première intention, mais il n'y a pas de
méthode épilatoire « de choix ». La meilleure solution doit être
trouvée par la patiente en fonction de la zone à épiler, des caractéris-
tiques de sa peau, de la tolérance au traitement :
Mesures hygiénodiététiques
352
lJrrsutrsme ';
Situations particulières
En cas de résultat insuffisant du traitement cosmétique dans l'hir-
sutisme idiopathique: traitement anti-androgénique:
spironolactone, débuter à 50 mg/jour, posologie portée à 100 mg
si nécessaire après 6 mois (délai d'efficacité). C'est un anti-andro-
gène pur qui doit être associé à une pilule contraceptive sous peine
d'irrégularités importantes du cycle.
SURVEILLANCE
Malgré une épilation dite définitive, une certaine repousse peut être
observée nécessitant une nouvelle séance d'épilation après 18 à
24 mois.
NOTES PERSONNELLES
- -
353
Hirsutisme
NOTES PERSONNELLES
- -
354
H
Hoquet persistant
chez l'adulte
RAPPELS
355
Hoquet persistant
NOTES PERSONNELLES
- -
356
Hoquet persistant
Ordonnance
357
ioouet oersistant
Ordonnance (suite)
SURVEILLANCE
NOTES PERSONNELLES
- -
3s8
H
Horton
(maladie de)
RAPPELS
359
Horton (maladie de)
NOTES PERSONNELLES
- -
360
Horton imaladie de) '*
PRESCRIPTIONS
Ordonnance
. Prednisone, en une seule prise au petit-déjeuner
-à..
:
Rè9les hygiénodiététiques
o Régime hyposodé standard (4 g de sel/j, soit 1 600 mg de sodium).
. Suppression des sucres d'absorption rapide (sucre pur, con{i-
tures, sodas, gâteaux).
o Régime riche en protéines et en calcium.
. Ne pas accroître I'apport calorique (risque de prise de poids).
o Activité physique régulière pour lutter contre le risque d'atrophie
musculaire.
Situations particulières
o En cas de manifestattons ophtalmologiques ou vasculaires subai-
guës, le traitement doit être débuté en urgence par voie injectable,
associé à un traitement antiagrégant et anticoagulant :
SURVEILLANCE
Hyperactivité vésical e
RAPPELS 'i-
Besoin soudain et irrépressible d'uriner (urgenturie) avec ou sans incon-
tinence, en général associé à une pollakiurie et à une nycturie. Ce
trouble qui concerne les deux sexes est important compte tenu de sa
forte prévalence et de ses répercussions sur la qualité de vie.
363
I PRÉCAUTIONS AVANT LE TRAITEMENT I
. Rechercher soigneusement une cause sous-;acente (cf ci-dessus)
. Rechercher un médicament favorisant: diurétiques, médicaments
nécessitant une hydratation abondante.
. Rechercher une contre-indication aux différents traitements:
- antispasmodiques anticholinergiques : glaucome par fermeture de
l'angle, risque de rétention urinaire sur obstacle urétro-prostatique,
myasthénie, atonie ou occlusion intestinale, colite ulcéreuse sévère,
insuffisance rénale et/ou hépatique sévère;
- antispasmodiques musculotropes: glaucome par {ermeture de
l'angle, obstacle digesti{, hémorragie gastro-intestinale ;
NOTES PERSONNELLES
- -
364
Hyperactivité vésicale i*
PRESCRIPTIONS ,rlil
Ordonnance
ou:
- mirabégron cp à 50 mg : un comprimé/j (sans croquer ni écraser).
Situations particulières
365
Hyperactivité vésicale
SURVEILLANCE iil
Les anticholinergiques sont responsables d'effets atropiniques
fréquents : bouche sèche, troubles de l'accommodation, risque de
rétention urinaire (surveillance d'un globe), tachycardie, glaucome,
troubles psychiques mais également de dyspepsie, douleurs abdomi-
nales, céphalées, manifestations allergiques. Aussi une surveillance
particulière est-elle nécessaire chez les su.lets â9és, les conducteurs de
voiture, les sujets affectés de troubles digesti{s.
NOTES PERSONNELLES
- -
366
H 't
Hypercholestérolémie
de l'adulte
re RAPPELS ,:É#E
La concentration du LDL-cholestérol (LDL-c) est corrélée positivement
avec le risque de décès cardiovasculaires mais l'interprétation des
chiffres et la nécessité d'un traitement doivent s'intégrer dans une
évaluation du risque cardiovasculaire global.
367
Hypercholestérolémie de l'adulte
lntervention lntervention
Objectif de première de deuxième
Niveau de risque cardiovasculaire de C-LDL
intention intention
,1
SCORE < % < 1,9 glL
Faible (4,9 mmol/L)
l\4odification
1%<scoRE<5% < '1,3
g/L du mode
Modification
(3,0 mmol/L) de vie
du mode +
de vie
Modéré Diabète de type 1 ou Traitement
2 < 40 ans sans facteur hypolipémiant
de RCV ni atteinte
d'organe cible
Diabète de type 1 ou 2
< 40 ans avec au moins
un facteur de RCV ou
atteinte d'organe cible
> 40 ans sans {acteur < '1,0 g/L
Élevé de RCV ni atteinte (2,6 mmol/L)
d'organe cible
Patient ayant
une insuffisance rénale Modification
Modiflcatlon
chronique modérée du mode
du mode
de vie
de vie
PA > 180/1 10 mmHg +
+
ldentification
SCORE > 1O % Trartement
du traitement
hypolipémiant
Diabète de type 1 hypolipémiant
ou 2 > 40 ans avec au
moins un facteur de RCV
ou atteinte d'organe cible
Très < 0,70 g/L
élevé Patient ayant une (1,8 mmol/L)
insuffisance rénale
chronique sévère
Maladie cardiovasculaire
documentée
(prévention secondaire)
368
Hypercholestérolémie de l'adulte
_!
369
Hypercholestérolémie de l'adulte
NOTES PERSONNELLES
- -
370
'l
PRESCRIPTTONS
Ordonnance
Atorvastatine 10 mg: débuter par 1 cp/j. Un bilan lipidique à
-hr,
3 mois permettra d'adapter éventuellement la posologie.
Règles hygiénodiététiques
. Conseils diététiques : alimentation riche en fibres, noix, fruits,
légumes, poissons. Éviter les acides gras trans (viennoiseries , pizzas,
quiches, margarines, barres chocolatées, plats cuisinés, etc.) et
réduire l'apport en sucres (lipogenèse et insulinorésistance induites
par le fructose).
. Absence d'exposition au tabac.
o Perte de poids si excès pondéral.
o Pratique d'une activité physique régulière (30 min/j).
Le traitement des autres facteurs de risque cardiovasculaires (hyper-
tension artérielle, diabète) doit être associé.
Situations particulières
c Chez ies sujets âgés > 75 ans où le niveau de preuve d'un béné-
fice thérapeutique est plus faible et en raison des polypathologies,
il est recommandé de ne pas utiliser un traitement à forte intensité.
. En cas d'intolérance aux statines, prescription d'un inhibiteur de
l'absorption du cholestérol : ezétimibe 10 mg, 1 cp/j pendant ou
hors d'un repas.
Surveillance des effets indésirables identique à celle des statines.
. En cas d'objectif thérapeutîque non atteint malgré une bonne
compli ance, prescription complémentaire d'un i nhibiteur d'absorp-
tion du cholestérol (cf ci-avant).
. En cas d'hyperlipidémie mîxte (hypercholestérolémie + hypertri-
glycéridémie), si les conseils diététiques et la prescription d'une
statine sont insuffisants à réduire une hypertriglycéridémie majeure,
l'adjonction d'un fibrate est possible mais au prix d'un risque accru
de rhabdomyolyse : bézafibrate 200 mg, 3 cp/j au cours des repas.
Surveillance des effets indésirables i à celle des statines.
371
Hypercholestérolémie de l'adulte
SURVEILLANCE
NOTES PERSONNELLES
- -
372
H
Hyperhidrose
RAPPELS
hépatique sévère ;
- ionophorèse : pacemakeç orthèses métalliques, plaies, grossesse ;
- toxine botulique : myasthénie, grossesse, allaitement.
314
Hyperhidrose
NOTES PERSONNELLES
- -
375
Hyperhidrose
PRESCRIPTIONS îis-
Ordonnance
Règles hygiénodiététiques
316
Hyperhidrose
Rè gl e s hy gi é no diététiques (suite)
Situations particulières
Dans /es formes sévères, une prise en charge spécialisée est néces-
saire :
SURVEILLANCE
De l'efficacité et de la tolérance :
- des antrperspirants qui peuvent entraîner une irritation locale. Cette
dernière peut être traitée par réduction de la fréquence d'application,
. -.
voire l'application d'un dermocorticoïde pendant une durée brève ;
- des anticholinergiques dont les effets indésirables sont dose-
dépendants : sécheresse buccale, troubles d'accommodation, consti-
pation, tachycardie, lipothymies ;
317
Hyperhidrose
NOTES PERSONNELLES
- -
378
H
RAPPELS
379
Hypertension artérielle essentielle de l'adulte
NOTES PERSONNELLES
- -
381
Hypertension artérielle essentielle de l'adulte
PRESCRIPTIONS-
Ordonnances
Règles hygiénodiététiques
Situations Particulières
.
Diabète et/ou néphropathie : IEC ou ARA2 sont préférables, en
particulier en cas de protéinurie.
.
Sujets âgés : diurétiques thiazidiques et inhibiteurs calciques
dihydropyridiniques sont préférables, en véri{iant l'absence
d'hypotension orthostatique et de troubles ioniques'
382
Hypertension artérielle esse
SURVEILLANCE
383
Hypertension artérielle essentielle de l'adulte
NOTES PERSONNELLES
- -
384
H
Hypotension orthostatique
RAPPELS
385
Hypotension orthostatique
Elle peut être liée à une dysautonomie, dans le cadre d'une affection
neurologique (Parkinson, amylose, Guillain-Barré, SEB etc.) ou systé-
mique (diabète, insuffisance rénale, infection, néoplasie, etc.). Dans ces
cas, l'accélération du pouls est moindre (< 20lmin) ou nulle.
386
Hypotension orthostatique
PRESCRIPTIONS
Ordonnance
Mesures hygiénodiététiques
387
Hypotension orthostatique
Cas Particuliers
I SURVEILLANCE ET PRÉCAUTIONS
NOTES PERSONNELLES
- -
388
H
Hypothyroidie périphériq ue
de l'adulte
EES: RAPPELS
Diagnostic
Évoqué devant des signes cliniques peu spécifiques: asthénie,
crampes, frilosité, sécheresse cutanée, prise de poids, constipation,
syndrome dépressif, gonflement de a thyroi'de, bradycardie. À un
stade plus évolué, infiltration des paupières et du visage, dépilation,
insuffisance coronarienne, ralentissement psychomoteur, hypothermie.
Dans les formes périphériques, de loin les plus fréquentes, la confirma-
tion est fournie par l'élévation de la TSH > 5 mUl/1, confirmée par un
2u dosage. La présence d'anticorps antithyroperoxydase (Ac anti-TPO)
signe une origine auto-immune. lnitialement, la T4 libre est encore
normale (forme fruste ne justifiant généralement qu'une surveil ance)
puis s'abaisse progressivement (forme patente).
Dans les formes centrales, la TSH est abaissée et d'autres déficits
endocriniens peuvent être associés, nécessitant un bilan et une prise
en charge spécialisés.
389
HypothyroiUie périphérique de l'adulte
NOTES PERSONNELLES
- -
390
HypothyroiUie périphérique de l'adulte 't
PRESCRIPTIONS
Ordonnance
Situations particulières
. En cas de grossesse, les besoins physiologiques augmentent,
nécessitant une optimisation thérapeutique dès le début de la
grossesse et une surveillance clinico-biologique tous les 2 mois.
o Chez /es patients à risque cardiaque, en milieu hospitalier, la
posologie initiale de lévothyroxine est réduite (12,5 pg/jour), l'aug-
mentation des doses est plus progressive (paliers de 15 jours), sous
surveillance ECG régulière et sous couverture de bêtabloquants.
SURVEILLANCE l§-
o De l'efficacité du traitement : lorsque l'équilibre thérapeutique est
atteint, après un premier contrôle à 6 mois, un contrôle annuel ultérieur
est suffisant (sauf traitements intercurrents ou symptômes inhabituels).
-,
En cas de modification posologique de la thyroxine, un contrô e de la
TSH ne doit être réalisé qu'après I semaines d'une posologie stable.
o Des effets indésirables qui sont ceux d'une hyperthyroidie: tachy-
cardie, insomnie, excitabilité, amaigrissement, diarrhée. lls témoignent
391
HypothyroiUie périphérique de l'adulte
d'une posologie excessive qui doit être réduite après quelques jours
d'interruption complète. La survenue de troubles du rythme cardiaque
ou d'une angine de poitrine nécessite une suspension thérapeutique
et une évaluation cardiologique.
. La lévothyroxine possédant une marge thérapeutique étroite, tout
changement de spécialité (princeps ou génériques) est susceptible de
perturber l'équilibre thérapeutique et une surveillance clinico-
biologique plus étroite est justifiée.
NOTES PERSONNELLES
- -
392
't
lmpétigo
RAPPELS
Diagnostic clinique
o Devant un impétigo croûteux de l'enfant de moins de 10 ans (strep-
tocoque) : lésion initiale vésiculobulleuse superficielle sur base
érythémateuse qui évolue vers la formation de croûtes mélicériques
(couleur miel). Ces lésions, souvent d'âges différents chez un même
patient, sont peu douloureuses et isolées (apyrexie habituelle).
o Devant un impétigo bulleux du nouveau-né et du nourrisson (staphy-
locoque doré) : présence de bulles mesurant de 1 à 2 cm laissant place
en quelques jours à de vastes érosions prédominant en zones péri-
orificielles. Le plus souvent, il n'existe pas de signes généraux.
Le diagnostic est confirmé par les résultats des prélèvements bactério-
logiques effectués à partir des bulles ou des lésions ulcérocroûteuses.
393
lmpétigo
PRESCRIPTIONS
Ordonnance
. Formes minimes à modérées (moins de 5 sites lésionnels actifs
- et absence d'extension rapide) :
Règles hygiénodiététiques
Situations particulières
394
lmpétigo 't
SURVEILLANCE
- -
395
lmpétigo
396
I
't
lmpuissance sexuelle
ou dysfonction érectile
RAPPELS I
398
lmpuissance sexuelle ou dysfonction érectile -_
PRESCRTPTIONS .:,.ffif
Ordonnance
o Sildénafil cp à 50 mg ou 100 mg : 50 à 100 m9, jeun de préfé-
-É.
rence, 30 60 minutes avant l'activité sexuelle. La durée
à
à
d'action est
de 4 à 5 heures. Recommandations : une seule prise/24 h et ne pas
dépasser'1 00 mg/prise.
OU:
o Vardénafil cp à '10 mg ou 20 mg : '10 à 20 mg, à jeun ou lors d,un
repas, 30 à 60 minutes avant l'activité sexuelle. La durée d'action est
de 6 à 10 heures. Recommandations : une seule prise/24 h et ne pas
dépasser 20 mg/prise.
Mesures hygiénodiététiques
o Conseils diététiques pour réduction pondérale en cas de surpoids.
o Sevrage tabagique et lutte contre les addictions.
r Encourager une activité physique régulière.
Situations particulières
-SURVE]LLANCE-
lmpuissance sexuelle ou dysfonction érectile
sexuel sous PDE5 est une contre-indication des dérivés nitrés (risque
de chute tensionnelle).
- prévenir le patient du risque d'hypotension brutale (surtout si asso-
ciations) et de priapisme (rare mais favorisé par les hémopathies et
nécessitant une consultation immédiate) ;
'il
faisant (> 75 %), moindre chez les patients diabétiques.
OUESTIONNAIRE IIEF 6
POUR OUANTIFIER
UNE DYSFONCTION ÉRECTIIE
Au cours des six derniers mois...
Question 1 - À quelle fréquence avez-vous pu avoir une érection, au
cours de vos activités sexuelles ?
NOTES PERSONNELLES
- -
401
lmpuissance sexuelle ou dysfonction érectile
402
I
lnfection génitale
à Chlamydia trachomatis
RAPPELS
Diagnostic
La majorité des sujets infectés ne présente aucun symptôme.
Lorsqu'ils surviennent, ils apparaissent 1 à 3 semaines après la conta-
mination.
. Chez l'homme, urétrite subaiguë avec douleurs mictionnelles et
écoulements (laiteux ou purulents), parfois gonflement et rougeurs au
méat urinaire. Une prostatite et/ou une épididymite peuvent survenir
avec un risque de stérilité ultérieure. Une rectite, une pharyngite ou
une conjonctivite peuvent également survenir.
. Chez la femme, les symptômes sont non spécifiques : douleurs
' abdomino-pelviennes, rapports sexuels douloureux +/- saignements,
brûlures mictionnelles, écoulements vaginaux, saignements inter-
menstruels. Des complications sont possibles: péri-hépatite à
Chlamydia, salpingite chronique, infertilité tubaire, grossesse extra-
utérine. Durant la grossesser l'infection peut favoriser un avortement,
403
lnfection génitale à Chlamydia trachomatis
Objectif thérapeutique
. Soulager Ie patient symptomatique.
r Prévenir les complications infectieuses et/ou obstétricales.
. Éviter et/ou traiter la contamination du/des partenaires.
DÉPISTAGE
o En France, la chlamydiose est une IST très répandue chez les jeunes
femmes, mais 60 à 70 % d'entre elles ne présentent aucun symptôme.
Aussi le dépistage est essentiel pour réduire la prévalence de l'infec-
tion et les complications.
. Les recomm andations HAS de 2018 préconisent :
404
lnfection génitale à Chlamydia trachomatis
't
I PRÉCAUTIONS
AVANT LE TRAITEMENT I
. Recherclrer des contre-indications et/ou précautions d'emploi
aux antibiotiques.
- Azithromycine
- Contre-indications : hypersensibilité aux macrolides ; association
avec alcaloides de l'ergot de seigle, cisapride, colchicine; insuffi-
sance hépatique sévère ; grossesse au 1"'trimestre.
- Précauttons d'emploi r associations avec atorvastatine, simvasta-
tine, ciclosporine, digoxine, AVK (risque hémorragique accru) ;
situations pouvant induire un risque d'arythmie ventriculaire:
allongement de l'intervalle OTc; hypokaliémie et/ou hypomag-
nésémie ; bradycardie ; arythmie cardiaque ; insuffisance cardiaque ;
traitements connus pour allonger l'intervalle OT (antiarythmiques de
classe lA Iquinidine, hydroquinidine, disopyramide], de classe lll
Iamiodarone, sotalol], antipsychotiques, antidépresseurs tricy-
cliques, certains antimicrobiens [saquinavir, sparfloxacine,
érythromycine lÿ pentamidine, antipaludiques en particulier halo-
fantrinel, certains antihistaminiques [mizolastine], cisapride).
- Doxycycline
- Contre-indtcations : grossesse, insuffisance hépatique. Associa-
tions contre-indiquées : rétinoldes.
- À utiliser avec précauttons: AVK, atovaquone, topiques gastro-in-
testinaux (prendre l'antibiotique 2 à 3 heures avant), inducteurs
enzymatiques.
- Ceftriaxone, contre-indication : allergie connue au produit ou réac-
tion sévère aux p-lactamines;allergie à la lidocaine contenue dans
les formes /M.
o Rechercher d'autres l5T associées chez le patient et son/ses
partenaires identifiés: VlH, VHB, VHC, syphilis, gonococcie, tricho-
monose, etc.
NOTES PERSONNELLES
- - 405
lnfection génitale à Chlamydia trachomatis
PRESCRIPTIONS '.A-
Ordonnance
Chez l'homme
. Urétrite aiguë: azithromycine monodose cp 250 mg, 4 cp en
dose unique (1 000 mg), ou doxycycline cp 100 mg, 100 mg 2 fois/j
pendant 1 0 jours.
c Urétrtte persistante : métronidazole cp 250 mg, 4 cp en dose
unique (2 000 m9), plus érythromycine cp ou sac 500 mg, 500 mg
4 fois/j pendant 10 jours.
. Épidîdymite; ceftriaxone 250 mg : une injection lM unique plus
doxycycline cp 100 mg, 100 m9 2 fois/j pendant 10 jours.
o lnfection rectale : doxycycline cp 100 mg, 100 mg 2 fois/j pendant
10 jours.
Chez la femme
Asymptomatique ou urétrite ou cervîcite: azithromycine mono-
dose cp 250 m9, 4 cp en dose unique (1 000 mg), ou doxycycline
cp 100 mg, '100 mg 2 fois/j pendant 7 jours.
406
lnfection génitale à Chlamydia trachomi 'I
eoo (suite)
Situations particulières
SURVEILLANCE
. Si ies symptômes persistent après une semaine, informer le malade
de la nécessité de reconsulter rapidement afin de réévaluer la situation
et la nécessité d'un nouveau traitement.
t Chez la femme, informer des risques d'infertilité, de fausses couches
ou de grossesse extra-utérines.
o Uimmunité conférée par l'infection est faible : informer le malade
des réinfections possibles.
NOTES PERSONNELLES
- -
lnfection génitale à Chlamydia trachomatis
408
.>
lnfection génitale
à mycoplasmes
RAPPELS
409
lnfection génitale à mycoplasmes
Objectif thérapeutique
. Soulager le patient.
o Prévenir les complications infectieuses etlou obstétricales.
. Éviter et/ou traiter la contamination du/des partenaires.
410
lnfection génitale à mycoplasmes '!
PRESCRIPTIONS
Ordonnance
-.omacrolides,le
En premtère intention en l'absence de résistance connue aux
traitement doit être débuté immédiatement: azithro-
mycine cp 250 mg; 500 mg le 1", jour, puis 250 mg/j de J2 à J5.
. En cas de résistance aux macrolides: moxifloxacine cp 400 mg;
400 mg/j pendant 7 à 10jours.
Mesures hygiénodiététiques
Abstinence sexuelle ou préservatifs jusqu'à la guérison.
Situations particulières
. En cas de formes persistantes après les deux traitements
ci-dessus, un traitement de 3" Iigne peut être proposé:
- doxycycline cp 100 mg: 100 mg 2 fois/j pendant 14 jours;
- ou pristinamycine cp 500 mg: 1 g4fois/j pendant 10 jours.
o En cas d'tnfections compliquées (métrites, salpingites, épididy-
mites) : moxifloxacine cp 400 mg ; 400 mg/j pendant 14 jours.
EË' SURVEILLANCE
411
lnfection génitale à mycoplasmes
NOTES PERSONNELLES
- -
412
'>
lnfestion urinaire
de l'adulte : généralités
RAPPELS
On distingue donc :
NOTES PERSONNELLES
- -
414
lnfection urinaire de l'adulte : généralités io
PRESCRIPTIONS ,1.3--
Ordonnance
Situations particulières
415
lnfection urinaire de l'adulte : généralités
NOTES PERSONNELLES
- -
416
lnsomnie
RAPPELS
Diagnostic Devant (au moins 3 fois par semaine et durant plus d'un
mois) une augmentatlon de la latence de l'endormissement (> 30 min)
et/ou une durée totale de sommeil < 6 h. Distinguer l'insomnie occa-
sionnelle et transitoire (30-40 %) de l'insomnie chronique.
417
lnsomnie
NOTES PERSONNELLES
- -
418
PRESCRIPTIONS
Ordonnance
Situations particulières
. En cas de grossesse : doxylamine 1S mg, 1 cp le soir au moment
du coucher.
o En cas de décalage horaire > 5 heures ; mélatonine 2 mg, 1 cp
le soir 30 minutes avant le coucher durant une semaine.
o En cas d'tnsom'nie résistante sans étiologie retrouvéer réalisation
d'un agenda du sommeil; réalisation d,une actimétrie (enregis-
trement des activités) et/ou d'une polysomnographie.
419
lnsomnie
SURVEILLANCE r;t§[
. De l'efficacité du traitement: récupération d'un sommeil de bonne
qualité.
. De la tolérance du traitement: recherche des effets secondaires sur
la qualité du sommeil (sommeil fractionné, cauchemars, somnambu-
lisme, hallucinations hypnagogiques et/ou confusion), amnésie
antérograde, troubles psychiques (agitation et anxiété paradoxales),
baisse de la vigilance, asthénie, éruption cutanée, douleurs musculaires.
o Du caractère transitoire de la prescription (dépendance possible).
MESURES COMPLÉMENTAIRES
NOTES PERSONNELLES
- -
420
'I
lnsuffisance cardiaque
chronique
RAPPELS
421
qsuffisance cardiaque chronique
NOTES PERSONNELLES
-
422
-
lnsuffisance cardiaque chronique i
PRESCRIPTIONS
Ordonnance
. Ramipril :1 ,25 mg matin et soir, posologie à augmenter progres-
sivement jusqu'à 5 mg matin et soir (une augmentation de 30 % de
la créatinine est tolérée).
r Bisoprolol :1,25 mg/j à introduire après stabilisation (dlsparition
des signes congestifs, absence de signe d'hypoperfusion tissulaire)
et à augmenter progressivement jusqu'à 10 mg/j si la tolérance est
correcte.
. Spironolactone : 25 à 50 mg/j le matin (surveiller la kaliémie en
association aux IEC).
o Furosémide : 20 mg matin et midi (posologie minimale efficace
à adapter aux signes de rétention hydrosodée).
Règles hygiénodiététiques
o Régime hyposodé standard (2 000 à 3 000 mg de sodium/j).
. Arrêt du tabac et de la consommation d'alcool.
o Activité physique régulière pour lutter contre le décondition-
nement et la fonte musculaire.
r Vaccination antigrippale annuelle et antipneumococcique tous
les 5 ans.
Situations particulières
. En Ças de décompensation aiguë, associé à l'oxygénothérapie
(masque à haute concentration ou par masque de Boussignac
ou ventilation non-invasive), le traitement doit être débuté en
urgence par voie injectable :
- furosémide : 80 mg toutes les 8 heures ou 250 à 1 000 mg/24 h
en seringue autopulsée (posologie à adapter'à la réponse diuré-
tique);
423
lnsuffisance cardiaque chronique
re. SURVEILLANCE
, De l'ef{icacité du traitement: signes congestifs, poidsl2L h, BNP
(ou NTpToBNP).
r Des effets indésirables; hypotension artérielle symptomatique,
bradycardie excessive, hyperkaliémie, insuffisance rénale aiguë, surdo-
sage en digoxine, dysthyroïdie sous amiodarone (TSH).
424
'>
lnsuffisance respiratoire
chronique
RAPPELS
425
lnsuffisance respiratoire chronique
PRESCRIPTIONS
Ordonnance
. Traitement étiologique de l'insuffisance respiratoire chronique
-ffi;: si
possible.
. Oxygénothérapie de longue durée (OLD) :
- toute prescription d'oxygénothérapie (oxygénothérapie de long
terme) au-delà de 3 mois doit être faite par un spécialiste. Loxygé-
nothérapie à court terme (< 3 mois) avec ou sans hypoxémie
(situations de fin de vie) peut être prescrite par tout médecin ;
- validée par deux mesures des gaz du sang artériel en air ambiant
à au moins trois semaines d'intervalle ayant montré une PaO, diurne
< 7,3 kPa (55 mmHg), à distance d'un épisode aigu, et sous réserve
d'un traitement optimal (arrêt du tabagisme, traitement broncho-
dilatateur et kinésithérapie) ;
- recommandée :
- pour une hypoxémie avec PaO, < 7,3 kPa (55 mmHg) chez les
patients BPCO,
- pour une hypoxémie avec PaO, < 7,8 kPa (60 mmHg) chez les
patients insuffisants respiratoires à l'exclusion des BPCO ;
- recommandée chez les patients présentant une hypoxémie avec
PaOr<7,3 kPa (55 mmHg);
- recommandée chez les patients avec une PaO, entre 7,4 et 7,8 kPa
(56 à 59 mmHg) uniquement en présence d'un ou plusieurs des
éléments suivants : hypertension artérielle pulmonaire (PAP moyenne
> 20 mmHg), désaturations nocturnes non apnéiques significatives,
polyglobulie (hématocrite > 55 %), signes cliniques de cceur pulmo-
naire chronique;
- les bénéfices de l'OLD sur la survie sont proportionnels à la durée
quotidienne d'administration et n'ont été démontrés que pour des
durées d'utilisation > 15 h par jour;
- le débit d'oxygène doit être ajusté en ionction des résultats des
gaz du sang et si possible d'une oxymétrie nocturne. Le but de l'OLD
est d'obtenir une PaO, > I kPa (60 mmHg) au repos et/ou une SaO,
d'au moins 90 % ;
426
lnsuffisance respiratoire chroniqu
Ordonnance (suite)
- modalités :
- ordonnance:
- nature de l'oxygène : concentrateur ou oxygène liquide,
- débit au repos,
- durée d'administration,
- si déambulation :
. la nature de Ia source mobile : oxygène liquide, concentra-
teur mobile, bouteille oxygène gazeux, compresseur pour le
remplissage oxygène,
. mode d'administration : pulsé ou continu,
. le débit (titration avec la source mobile).
o Ventilation non invasive (VNl) : intérêt en fonction de l,étiologie
de l'lRC. Une VNI au domicile peut être proposée en cas de sigries
cliniques d'hypoventilation alvéolaire nocturne, paCO, > 7,ikpa
(55 mmHg) et notion d'instabilité clinique traduite par une fréquence
élevée des hospitalisations pour décompensation.
Règles hygiénodiététiques
. Arrêt du tabagisme éventuel.
. Activité physique régulière.
o Vaccinations antigrippale annuelle et antipneumococcique.
427
lnsuffisance respiratoire chronique
SURVEILLANCE
NOTES PERSONNELLES
- -
428
lnsuffisance veineuse chronique
des membres inférieurs
RAPPELS
429
lnsuffisance veineuse chronique des membres inférieurs
,,r
Aucun des traitements médicamenteux dits « veinotoniques ou
vasculoprotecteurs » n'a démontré une efficacité clinique et il faut
souligner l'importance des règ/es hygiénodiététiques. Une sclérothé-
rapie échoguidée ou une chirurgie de varices peuvent être proposées
en cas d'incontinence saphène documentée et/ou de varices
importantes.
NOTES PERSONNELLES
- -
430
lnsuffisance veineuse chronique des
-i
Ordonnance
Règles hygiénodiététiques
Situations particulières
431
lnsuffisance veineuse chronique des membres inférieurs
SURVEILLANCE
NOTES PERSONNELLES
- -
432
L -t
Lichen plan
re RAPPELS
434
PRESCRIPTIONS
-31à50k9:2cp,
-51à65k9:3cp,
- 66à80k9:4cp,
-81à90k9:5cp,
- >90k9:6cp.
435
Lichen plan
Mesures hygiénodiététiques
436
Lichen plan
SURVEILLANCE
NOTES PERSONNELLES
- -
437
Lichen plan
438
L -i
Lichen scléreux
génital
RAPPELS
439
Lichen scléreux génital
NOTES PERSONNELLES
- -
440
Lichen scléreux qé
't
Situations particulières
441
Llchen scléreux génital
E NOTES PERSONNELLES
442
L ''
Lombalgie aiguë
RAPPELS
443
Lombalgie aiguë
NOTES PERSONNELLES
- -
444
Lombalgie aiguë
PRESCRIPTIONS
1'" ordonnance
2" ordonnance
Ordonnance de kinésithérapie
445
Lombalgie aiguë
Règles hygiénodiététiques
Situations particulières
446
Lombalgie aiguë +!
SURVEILLANCE
NOTES PERSONNELLES
- -
447
Lombalgie aiguê
448
L
't
Lombosciatique
d'origine discale
RAPPELS .'f,$I-
Douleurs rachidiennes lombaires avec irradiation (paresthésies et
douleurs) selon un trajet radiculaire complet L5 ou S1. En l'absence de
douleur lombaire, d'irradiation au-delà du creux poplité ou de pares-
thésies, on parle de sciatalgie (la plupart du temps non discale). Une
sciatique discale guérit avec le traitement médical en quelques
semaines (> 85 % des cas). Une complication neurologique ou un échec
du traitement médical font discuter une interventlon chirurgicale.
449
concordante à la clinique (15 ou S1) et la biologie recherche un
syndrome inflammatoire ou infectieux.
450
Lombosciatioue d'orioi ->
PRESCRIPTIONS
Ordonnance
451
Lombosciatique d'origine discale
Ordonnance de kinésithérapie
La kinésithérapie n'est habituellement pas recommandée dans la
phase aiguë de la lombosciatique. En cas de répétition des épisodes
douloureux ou en cas de facteurs de risque de chronicisation, la
prise en charge kinésithérapique est essentielle. Elle a pour objec-
tifs les étirements musculaires, les renforcements musculaires
paravertébraux, abdominaux et des membres inférieurs, du travail
d'éducation posturale et de proprioception, un reconditionnement
physique progressif (travail d'endurance aérobic), un enseignement
ergonomique. La kinésithérapie a surtout pour but l'éducation du
patient pour le convaincre de faire régulièrement, au moins 2 à
3 fois par semaine, des séances d'autorééducation.
452
Lombosciatique d'oriqine discale
Règles hygiénodiététiques
e La prévention des récidives est basée sur la kinésithérapie, I,auto-
rééducation, la lutte contre la kinésiophobie (appréhension du
mouvement) et contre les facteurs de risque.
o En cas de surcharge pondérale, il est indispensable de faire adhé-
rer le patient à un programme de perte de poids progressive grâce
à un régime alimentaire équilibré.
e Adaptation ergonomique professionnelle si nécessaire.
r Rassurer le patient sur la cause des lombosciatiques;ne pas
surmédicaliser; convaincre le patient de la nécessité d'une activité
physique régulière, après l'épisode aigu dans le but d'un recondi-
tionnement progressif à l'effort.
Situations particulières
o La survenue d'une comp/ication neurologique sévère (déficit
moteur récent inférieur à 3/5 ou syndrome de la queue-de-cheval)
constitue une urgence chirurgicale.
. En cas de /ornbosciatique présumée disca/e ne répondant pas au
traitement médical bîen conduit incluant infiltrations et élongations,
réalisées après une IRM confirmant la hernie discale, envisager avec
un chirurgien du.rachis l'exérèse de la hernie par microchirurgie.
453
Lombosciatique d'origine discale
SURVEILLANCE
NOTES PERSONNELLES
- -
454
L
'>
Lucite estivale
RAPPELS IHL
Photodermatose bénigne affectant jusqu'à 10 % de la population
adulte avec une prédominance féminine (80 %). Elle débute générale-
ment vers l'âge de '15-25 ans et résulte d'une sensibilité excessive aux
UV
NOTES PERSONNELLES
- -
456
Lucite estivale
';
Règles hygiénodiététiques
Situations particulières
. La lucite hivernale bénigne est une pathologie des sports d'hiver
apparaissant quelques heures après une exposition importante
457
l-ucite estivale
SURVEILLANCE
NOTES PERSONNELLES
- -
458
L
RAPPELS
PRESCRIPTIONS
461
Lyme (maladie de) - Morsure de tique
NOTES PERSONNELLES
462
L '>
Lymphædème
des membres inférieurs
RAPPELS
-:.
Diagnostic Clinique souvent après un traumatisme mineur, l'cedème
se développe, d'abord distal (orteils et dos du pied) et prédominant
d'un côté (stade 1), puis plus diffus avec un aspect de peau d'orange
ne prenant pas le godet et régressant peu durant la nuit (stade 2), Dans
les formes évoluées, une hyperkératose et une papillomatose sont
habituelles (stade 3).
l-écho-Doppler veineux des deux membres inférieurs est l'examen de
premier choix, non invasif et facilement accessible, pour exclure une
thrombose veineuse, un kyste poplité compressif et localiser la topo-
graphie sous-cutanée de l'ædème. Un lipcedème constitutionnel doit
également être évoqué (mais respect du pied et de la chevil e), de
même que la responsabilité d'un médicament (inhibiteurs
calciques, etc.). La lymphoscintigraphie isotopique permet le diagnos-
tic des cas difficiles.
Conséquence d'une hypoplasie congénitale des vaisseaux lympha-
tiques, le lymphcedème primitif doit être distingué des rares formes
héréditaires pouvant apparaître dès l'enfance et surtout des formes
secondaires, généralement plus tardives (> 40 ans), résultant d'une
compression tumorale, de séquelles traumatiques (chirurgie ou radio-
463
Lymphædème des membres inférieurs
NOTES PERSONNELLES
- -
464
Lymphædeme des membres
ï
Ordonnance
465
Lymphcedème des membres inférieurs
Situations particulières
SURVEILLANCE
466
L
Lymphedème du bras
RAPPELS
-ii
Diagnostic ll est clinique, dans un délai de quelques mois à plusieurs
années après la chirurgie et fréquemment à la suite d'un effort physique
:
ou d'un traumatisme augmentation de volume, d'abord du bras, puis
de l'avant-bras. lnitialement mou, prenant le godet et régressif la nuit,
l'cedème devient ferme et élastique. Le dos de la main présente un
aspect caractéristique bombé. l- ensemble va progressivement engen-
drer une gêne {onctionnelle importante qu'il y a lieu de prévenir par
une prise une charge précoce et des mesures de prévention dès le
geste chirurgical.
Les facteurs favorisants sont la taille de la tumeur, le type de chirurgie
(la mammectomie est plus pourvoyeuse qu'une tumorectomie), le
curage axillaire associé et la radiothérapie. Le surpoids et l'absence
d'activité physique sont également incriminés.
l-écho-Doppler veineux est l'examen initial nécessaire pour éliminer
une thrombose veineuse profonde et un obstacle compressif. La
' lymphoscintigraphie isotopique est réservée aux cas difficiles.
467
Lymphædème du bras
Objectif thérapeutique
- Réduire le volume du bras et la gêne fonctionnelle. ll n'y a pas de
traitement médical d'efficacité établie. La kinésithérapie et la conten-
tion sont essentielles.
- Réduire le risque de complication, notamment la lymphangite. Une
antibiothérapie est indiquée en cas de surinfection (érysipèle).
NOTES PERSONNELLES
- -
468
Lymphcedème du bras i*
PRESCRIPTIONS ::l
Ordonnance
Le traitement s'effectue en deux phases.
r Phase dite « intensive » qui a pour objectif de réduire au maxi-
mum le volume de l'ædème. En hospitalisation ou en ambulatoire,
elle consiste à réaliser des drainages lymphatiques manuels suivis
éventuellement de pressothérapie puis à appliquer des bandages
rnulticouches avec des bandes à allongement court (type Somos@,
24h/24 pendant 2 à 3 semaines (par kinésithérapeute ou infirmière
formés).
t Phase dite « d'entretien » qui repose sur le port quotidien durant
la journée d'un manchon sur mesure de classe ll, lll ou lV. Utiliser la
pression maximale tolérée. Un enfile-manchon (Easy S/ide@) est utile.
469
Lymphcedème du bras
... (suite)
Situations particulières
SURVEILLANCE
. Le port de la compression est impératif durant la journée. La diffi-
culté pour la poser ou l'enlever est fréquente, nécessitant une aide
(enfile-manchon ou passage d'une infirmière). Vérifier qu'il n'y a pas
d'effets délétères (frottements, extrémités froides, etc.),
. En raison du caractère chronique et invalidant de l'affection ainsi que
des contraintes quotidiennes, un programme d'éducation thérapeu-
tique peut être mis en place avec une équipe spécialisée.
o ll convient d'insister sur la prévention après chirurgie qui est
essentielle pour lutter contre l'apparition du lymphcedème :
NOTES PERSONNELLES
- -
470
M '>
Ménopause
(traitement hormonal)
RAPPELS
' rt Le THIVI n'est pas tndiqué chez les f emmes ménopausées en bonne
santé sans trouble du climatère et sans facteur de risque d'ostéopo-
rose, ni dans la prévention du rtsque fracturaire en première intention
(sauf en cas d'insuffisance ovarienne prématurée, cf. pages suivantes).
411
Ménopause (traitement hormonal)
NOTES PERSONNELLES
- -
472
Ménopause (traiten
Ordonnance
Règles hYgiénodiététiques
re..SURVEILLANCE :i-
o Surveillance clinique, mammaire et gynécologique annuelle,
mammographie bilatérale tous les deux ans, frottls cervicovaginai tous
les trois ans jusqu'à 65 ans et bilan métabolique tous les cinq ans.
. La posologie du traitement doit être adaptée en fonction de la
symptomatologie :
474
Ménopause (traitement hormonal) i*
NOTES PERSONNELLES
- -
475
Ménopause (traitement hormonal)
476
M
Migraine de l'adolescent
et de l'adulte
RAPPELS
Règles hygiénodiététiques
479
Migraine de l'adolescent et de l'adulte
Situations particulières
SURVEILLANCE
480
M
Molluscum contagiosum
RAPPELS
Objectif thérapeutique
. Rassurer les parents sur la bénignité de l'infection malgré l'aspect
incommodant et inesthétique.
o Exérèse précoce pour limiter l'extension si forme localisée'
. Fournir des conseils pour limiter la diffusion dans la famille et à
l'école.
481
I PRÉCAUTIONS AVANT LE TRAITEMENT I
o Écarter les autres causes d'éruption papuleuse dermo-épidermique :
verrues, impétigo, etc.
o Respecter Ie s contre-tndications de l'hydroxyde de potassium à 5 % :
enfants < 2 ans; muqueuses et contour de l'ceil ; plaies ouvertes ou
peau lésée ; eczéma atopique en phase aiguë ; déficit immunitaire.
NOTES PERSONNELLES
- -
482
Molluscum contagiosum 'I
PRESCRTPTIONS
i
Ordonnance
o 1) Si l'infection reste limitée : élimination des lésions par cure-
tage.
t 2) Si l'infection est plus étendue
-
- Une exérèse peut également être réalisée par curetage ou cryo-
thérapie mais pratique inconfortable.
Une crème anesthésique de surface peut être appliquée au préala-
ble (60 à 90 min) : Emla@ 5 % crème, tube de 5 9. Ne pas dépasser
10 g de I à 6ans, 2 g de 3 à'12 mois et 1 g avant3 mois.
- Une application d'hydroxyde de potassium à 5% (Molutrex
fflacon de 3 mL à 0,15 gl) : 1 à 2 applications par jour, matin et soir.
Eviter de déborder sur la peau saine. Ne pas rincer. Une irritation au
site d'applicatlon est possible.
Dès l'apparition d'une inflammation (2 à 10 jours), cesser l,applica-
tion. La disparition du Molluscum intervient habituellement entre
les 2 et 6 semaines qui suivent. Ne pas appliquer Ia solution sur une
même lésion au-delà de 14 jours.
Règles hygiénodiététiques
SURVEILLANCE .x-
Cette infection bénigne ne nécessite pas de surveillance particulière et
elle ne laisse pas de cicatrice mais une récidive par recontamination est
possible.
483
Molluscum contagiosum
NOTES PERSONNELLES
- -
484
M
Mononucléose infectieuse
(MNl)
RAPPELS
Objectif thérapeutique
. En l'absence de traitement antiviral efficace sur EBV l'objectif reste
symptomatique, visant à soulager Ie patient.
. Par ailleurs, l'administration d'aminopénicillines (volontiers utilisées
dans le traitement des angines) favorise la survenue d'allergie (exan-
thème morbilliforme) et doit être proscrite.
NOTES PERSONNELLES
- -
486
Mononucléose infectieuse (MNl)
'!
PRESCRIPTIONS
Ordonnance
o Pour la fièvre et les douleurs, paracétamol :
- adulte et enfant >15 ans: 500 à 1 000 mg, 1 à 4 fois/j, toutes les
6 heures, sans dépasser 4 g/j ;
- enfant < 15 ans: '15 mg/kg, '1 à 4 fois/1, toutes les 6 heures, sans
dépasser 60 ng/kg/j; .
o Pour Ia désînfeaion etl'antalgie /oca/e, digluconate de chlorhexi-
dine + chlorhydrate de tétracaihe (Drill Maux de gorge@, flacon
pressurisé de 40 mL) : 1 à 6 pulvérisations/j, espacées d'au moins
4 heures chez l'adulte et 1 à 3 pulvérisations chez l'enfant > 12 ans.
Mesures hygiénodiététiques
r Repos durant la période d'évolution aiguë.
r léviction scolaire n'est pas obligatoire.
o Aucune mesure prophylactique n'est à envisager pour d'éven-
tuels sujets contacts.
o ll n'existe pas à ce jour de vaccin préventif contre cette infection.
Situations particulières
Dans /es formes sévères ou compliquées, en mîlieu hospita/ier: une
corticothérapie est proposée (prednisone :1 mg/kg/)) sur consen-
sus professionnel.
,-I SURVEILLANCE
487
Mononucléose infectieuse (MNl)
NOTES PERSONNELLES
- -
488
M
->
Mycose vulvovaginale
RAPPELS i:
489
Mycose vulvovaginale
NOTES PERSONNELLES
- -
490
Mycose vulvovaq
PRESCRIPTTONS
Règles hygiénodiététiques
r Utilisation de savons ou d'un traitement local permettant de
diminuer l'acidité vaginale (savon à l'acide borique au pH alcalin,
bicarbonate de Na dilué dans l'eau, etc.).
o Associer un traitement local à action anti-inflammatoire et anti-
prurigineuse: benzydamine 0,1 o/o solution vaginale,
I administration matin et soir pendant 3 jours.
. Utilisation de probiotiques par voie orale ou vaginale (produits
de parapharmacie) pour restauration de la flore vaginale après la fin
du traitement.
. Éviter les endroits chauds et humides (piscine), préférer les
douches aux balns, sécher soigneusement (sèche-cheveux).
o Éviter les vêtements serrés et les sous-vêtements synthétiques.
Situations particulières
. Devant une réaction inflammatoire locale sévère, éviter les traite-
ments « minute » et préférer les traitements prolongés jusqu,à
disparition des signes cliniques.
491
Mycose vulvovaginale
Névralgie trigéminale
RAPPELS
493
Névralgie trigéminale
494
Névralgie trigéminale ,*
PRESCRIPTIONS j-
Ordonnance
NB:
- l'efficacité, dans > 70 % des cas, constitue un test diagnostique
(posologie médiane efficace:600 mg/j) mais > l0 % des malades
ne tolèrent pas ce médicament ;
- si les périodes douloureuses sont espacées, l'interruption du
traitement peut être envisagée.
Règles hygiénodiététiques
Situations particulières
. Toute atypte sémiologique (douleur moins intense, douleur dans
leterritoire du V1, persistance d'un fond douloureux entre les accès,
anomalies à l'exàmen clinique : hypoesthésie, V3 moteur, atteinte
d'autres nerfs crâniens) impose des examens complémentaires à la
recherche d'une pathologie sous-jacente.
495
Névralgie trigéminale
SURVEILLANCE
NOTES PERSONNELLES
- -
496
o
RAPPELS
NOTES PERSONNELLES
- -
498
Obesité non comolio
PRESCRIPTIONS
'.I-
Ordonnance
. Dans un premier temps, une restriction calorique, une activité
physique accrue et un soutien personnalisé doivent être mis en
place:
499
Obésité non compliquée de l'adulte
SURVEILLANCE
E NOTES PERSONNELLES
500
o '>
Orgelet et chalazion
RAPPELS
NOTES PERSONNELLES
- -
502
Orgelet et chalazion i
PRESCRTPTIONS
Ordonnance orgelet
Ordonnance chalazion
Règles hygiénodiététiques
Situations particulières
503
Orgelet et chalazion
SURVEILLANCE ,:il
Ces pathologies palpébrales sont bénignes mais sujettes à des
rechutes dont le patient doit être prévenu.
l-identification et la prise en charge de certains facteurs de risque
(diabète, port de lentilles, frottement répété des yeux, sécheresse
oculaire, certains maquillages) sont nécessaires.
NOTES PERSONNELLES
- -
504
o '>
Ostéomalacie
RAPPELS
NOTES PERSONNELLES
- -
506
Ostéomalacie
PRESCRIPTIONS .:âI
Ordonnance
. Cholécalciférol : 200 000 unltés par voie orale, en une seule
prise, à répéter 1 mois plus tard et 3 mois plus tard si nécessaire.
o Calcium : 1 g/j pendant 3 mois.
Règles hygiénodiét?tiques
480 mg/L).
o Recommander une activité physique régulière.
o Conseiller une exposition solaire modéréemais régulière, concer-
nant au moins le visage et les membres supérieurs.
Situations particulières
507
Ostéomalacie
SURVEILLANCE
NOTES PERSONNELLES
- -
s08
o '!
Ostéoporose
RAPPELS
NOTES PERSONNELLES
- -
510
Ostéoporose
'>
PRESCRIPTIONS'l.4[
Ordonnance
Règles hygiénodiététiques
Situations particulières
511
Ostéoporose
SURVEILLANCE
NOTES PERSONNELLES
- -
512
o
Otite externe
RAPPELS
NOTES PERSONNELLES
- -
514
Otite externê i*
PRESCRIPTIONS
Ordonnance
o Gouttes auriculaires associant polymyxine B + néomycine +
fluocinolone : 3 gouttes 2 fois/j pendant 5 à 7 jours. Le flacon de
'10
mL doit être préalablement tiédi dans la paume de la main pour
éviter une douleur induite par un contact froid.
. Paracétamol : 1 g toutes les 6 heures en cas de douleurs. Ne pas
dépasser 4 g/j.
Règles hygiénodiététiques
Situations particulières
515
Otite externe
SURVEILLANCE
s16
o
Otite moyenne
aiguë
RAPPELS ,*il
lnflammation aiguë d'origine infectieuse de la muqueuse de l'oreiile
moyenne. La contamination provient du rhinopharynx et des cavités
nasales par la trompe d'Eustache, souvent dans les suites d'une rhino-
pharyngite. Fréquemment rencontrée chez l'enfant (incidence
maximale entre 6 et 24 mois) et moins fréquente chez l'adu te, 'otite
moyenne aiguë (OIVA) a le même tableau clinique mais des formes
torpides peuvent se rencontrer chez le vieillard ou le diabétique. Deux
germes prédominent, ie pneumocoque et Haemophilus rnfluenzae.
D'autres germes sont rencontrés (Staphy/ococcus aureus, Moraxella
catarrhalis, etc.).
NOTES PERSONNELLES
- -
518
Otite moyenne aiguê ii
î
Ordonnance de traitement curatif
519
Otite moyenne aiguë
520
Otite moyenne aiguë
Situations particulières
SURVEILLANCE
NOTES PERSONNELLES
- -
521
Otite moyenne aiguë
Durée de
Antibiotiques Posologies
traitement
Bêtalactamines Amoxicilline . A:3 g/j en <2ans: 10 j
('l'" intention) 3 prises >2ans j
. E:50-100 mg/ sj
kg/j en 2 ou
3 prises
s22
o '>
Oxyurose
RAPPELS
Objectif thérapeutique
o Éradication du parasite.
'. Prévenir la réinfestation.
r Éviter la transmission à l'entourage.
523
Oxyurose
NOTES PERSONNELLES
- -
524
§xvurose ,,
PRESCRIPTIONS
Ordonnance
. Albendazole 400 mg : une prise unique de 1 cp pendant un
repas, à renouveler après 15jours.
Règles hygiénodiététiques
Situations particulières
. Chez la femme encetnte, l'albendazole et le flubendazole sont
contre-indiqués au 1", trimestre. Préférer dans cette situation :
Pyrantel 125 mg, 10 à 12 m9/k9 (habituellement 6 comprimés en
une seule prise pour les adultes de moins de 75 kg et 8 comprimés
si poids > 75 kg), cure à renouveler après 15 jours.
525
Oxyurose
SURVEILLANCE
NOTES PERSONNELLES
- -
526
P _>
Paget
(maladie osseuse de)
J RAPPELS
527
Paget (maladie osseuse de)
NOTES PERSONNELLES
- -
528
Paget (maladie osseuse de)
'!
PRESCR|PT|ONS ,,il
1'" ordonnance
Situations particulières
529
Paget (maladie osseuse de)
SURVEILLANCE ..N'*T-fi-
. De l'efficacité du traitement : amélioration des symptômes cliniques
après quelques semaines; la normalisation des phosphatases alcalines
osseuses est un objectif thérapeutique atteignable chez 70 à 80 % des
patients. Il faut au minimum obtenir une baisse de 30 % du taux de
phosphatases alca ines osseuses.
o De la tolérance du traitement: recherche de troubles digestifs
(douleurs, régurgitations, dysphagie, ulcérations cesophagiennes -
favorisées par la position couchée lors de la prise), de douleurs
ostéomusculaires. Effectuer un bilan dentaire annuel.
o Un retraitement est indiqué en fonction de la symptomatologie
clinique etlou de la réascension du taux de phosphatases alcalines de
plus de 30 7o etlou de la progression radiographique.
NOTES PERSONNELLES
- -
s30
P '!
Pancréatite chronique
RAPPELS ''i!-
Fibrose pancréatique progressive avec perte du parenchyme exocrine
puis endocrine et léslons des canaux excréteurs aboutissant à une
pancréatite chronique calcifiante, une pancréatite obstructive ou une
fibrose diffuse. Essentiellement liée à l'alcoolisme chronique, il existe
par ailleurs quelques causes rares : hyperparathyroidie, radiothérapie
abdominale et génétiques (mucoviscidose, pancréatite chronique
hérédita ire).
NOTES PERSONNELLES
- -
tr2.)
Pancreât
PRESCRIPTIONS
Ordonnance
o Une assistance nutritive (entérale si possible, sinon parentérale)
peut être indiquée en fonction de l'état de dénutrition.
. En cas de stéatorrhée, extraits pancréatiques gastrorésistants à
prendre au milieu des trois repas à doses suffisantes + antalgique :
Règles hygiénodiététiques
Situations particulières
s33
Pancréatite chronique
SURVEILLANCE
NOTES PERSONNELLES
- -
\?4
P _>
RAPPELS
535
Parkinson (maladie de)
536
Parkinson (maladie de)
PRESCR|PTIONS r:i I
- 1 mg 3 fols/j la 4u semaine ;
dose optimale'
- pui{par paiiers de 0,5 mg/semaine, atteindre la(dose maximale
,uii.bl.'r.lon les sujets, de 3à 9 mg/j en moyenne :
24mglj).
Le suivi nécessite des consultations trimestrielles'
r Dès gue ce traitement s'avère insuffisant ou si des effets indési-
rables empêchent la progression posologique, le traitement sera
complété par de la L-Dopa en utilisant les doses minimales effi-
puis
caces : L-Dopa + benzérazide, 62,5 mgljour la 1'" semaine
poso-
augmenter par paliers de 62,5 mg chaque semaine jusqu'à la
logie optimale, de 4 {ois 125 mg/jour à 3 fois 250 mg/iour'
o Lorsgue le roptrinoleest administré en association à la lévodopa'
la posoiogie de cette dernière peut être réduite d'environ20%'
537
Parkinson (maladie de)
Situations particulières
SURVEILLANCE
538
Parkinson (maladie de) '!
NOTES PERSONNELLES
- -
539
Parkinson (maladie de)
NOTES PERSONNELLES
- -
540
P
_>
Pédiculose
du cuir chevelu
RAPPELS
Objectif thérapeutique
. Éradiquer le parasite et prévenir la transmission'
. soulager le prurit et prévenir l'impétiginisation des lésions de grattage.
NOTES PERSONNELLES
- -
542
Pédiculose du cuir chevelu j*
PRESCRIPTIONS
Ordonnance
Mesures d'hygiène
Situations particulières
543
Pédiculose du cuir chevelu
NOTES PERSONNELLES
- -
544
P
'>
Péricardite aiguë
RAPPELS N.-
lnflammation du péricarde potentiellement grave (risque de tampon-
nade, de constrictron péricardique et/ou de récidive), le plus souvent
idiopathique ou d'origine virale, survenant chez l'adulte ieune, ors de
pics saisonniers. La survenue d'une tamponnade fait redouter une
origine néoplasique ou hématologlque.
545
Péricardite aiguê
NOTES PERSONNELLES
- -
546
Péricardite aiguë --
PRESCRIPTIONS
Ordonnance
. Aspirine
-È*, :
Rè9les hygiénodiététiques
Situations particulières
. Dans /es formes hyperalgiques,le recours aux opioides forts peut
être nécessaire sur une période courte de 3 à 5 jours. Sur ordon-
nance sécurisée avec identification du médecin : sulfate de
morphine à libération prolongée, trente milligrammes matin et
soir pendant trois jours puis dix milligrammes matin et soir pendant
deux jours puis arrêter (la prescription doit être faite en toutes
547
Péricardite aiguë
SURVEILLANCE
NOTES PERSONNELLES
- -
548
P
'l
Perlèche
RAPPELS
Objectif thérapeutique
o Assurer la guérison de la lésion. Si l'atteinte est limitée, un traitement
local antibiotique ou anti{ongique est suffisant chez les patients immu-
nocompétents.
r Corriger un éventuel déficit métabolique sous-jacent.
NOTES PERSONNELLES
- -
550
Perlèche .:
]l
PRESCRIPTIONS
Ordonnance
-É
En cas de candidose
ll {aut associer :
Règles hygiénodiététiques
Situations particulières
551
Perlèche
SURVEILLANCE '.i.
-E;,
NOTES PERSONNELLES
- -
552
P
'!
Pityriasis versicolor
RAPPELS
553
Pityriasis versicolor
PRESCRIPTIONS ,ti-
Ordonnance
Règles hygiénodiététiques
Situations particulières
SURVEILLANCE "!l,.
Pneumopathie aiguë
communautaire de I'adulte
RAPPELS
c Confusion
R Fréquence respirato re > 30/min
0 critère :traitement ambulatoire
B PA systolique < 90 mmHg possible
> 'l critère : évaluation à l'hôPital
ou PA diasto ique < 60 mmHg
65 Âge* > 65 ans
* Pour les patients sans comorbidité, prendre en compte l'âge physiologique'
PRESCRIPTIONS
Premier choix
Diagnostic Privilégier le traitement Échec à 48 h
efficace sur S. pneumoniae
Sujet présumé
sain, sans signe
de gravité
Suspicion de Amoxicilline Macrolide ou FOAP
pneumocoque (1 évofloxaci ne)
(début brutal) ou pristinamycine
Hospitalisation
si 2" échec
Suspicion Macrolide Amoxicilline ou FQAP
de bactéries ( évofloxacine)
« atypiques » ou pristinamycine
Hospitalisation
si 2" échec
Doute entre Amoxicilline ou FOAP (lévofloxacine)
pneumocoque pristinamycine ou pristinamycine
et bactéries Hospitalisation
« atypiques » si 2" échec
557
Pneumopathie aiguê communautaire de l'adulte
Premier choix
Diagnostic Privilégier le traitement Échec à 48 h
efficace sur 5. pneumoniae
Amoxicilline-acide 1 g 3 fois/j
clavulanique PO
558
Pneumopathie aiguë communautaire de l'adulte _È
Tabieau 3 (suite)
Josamycine PO l g2toislj
Roxithromycine PO 150 mg 2 fois/j
SURVEILLANCE
559
Pneumopathie aiguë communautaire de l'adulte
NOTES PERSONNELLES
- -
560
P '!
Polyarthrite
rhumatoide
RAPPELS J$-
Rhumatisme inflammatoire chronique auto-immun.
Objectif thérapeutique
. À court terme : traiter la douleur et obtenir une rémission clinique.
. À long terme:prévenir les lésions articulaires pour assurer le main-
tien des fonctions articulaires et la qualité de vie.
NOTES PERSONNELLES
- -
562
Polyarthrite rhumatoïde -"
PRESCRIPTIONS
Ordonnance
o Paracétamol : 1 g matin, midi et soir (ne pas dépasser 4 gljour).
o Naproxène 550 mg : '1 cp le soir pendant le repas.
o Méthotrexate 2,5 mg : '10 mg per os (soit 4 cp) en 1 seule prise,
'1
seule fois/semaine un jour fixe qui doit être précisé (à augmenter
tous les mois de 5 mg/semaine si nécessaire, jusqu'à 20 mg/
semaine).
. Acide folique 5 mg : 1 ou 2 cp (la moitié de la dose de méthot-
rexate), à prendre 48 h après la prise de méthotrexate, I fois/semaine.
Situations particulières
SURVEILLANCE ',Ë-
o De l'efficacité du traitement : l'évaluation clinico-biologique de la pR
se fait avec un indice composite de type DAS 28. Lobjectif est l,obten-
, tion d'un score DAS 28 <2,6 synonyme de rémission, ou un DAS28
-,
< 3,2 synonyme d'activité faible de maladie. La surveillance de l,effica-
cité du traitement passe aussi par la détection de l'apparition de
lésions structurales avec des radiographies et échographies articu-
laires. Un « contrôle serré de la maladie » permet d'obtenir à moyen
et long terme des résultats bien supérieurs à ceux obtenus avec un suivi
563
Polyarthrite rhumatoïde
NOTES PERSONNELLES
- -
564
P
Prostatite aiguë
RAPPELS
NOTES PERSONNELLES
- -
566
Prostatite aiguë '!
PRESCRIPTIONS li
Ordonnance
567
Prostatite aiguê
SURVEILLANCE
NOTES PERSONNELLES
- -
568
P
';
Prurit
RAPPELS
569
Prurit
NOTES PERSONNELLES
- -
570
Prurit 'l
PRESCRIPTIONS î
Ordonnance
Règles hygiénodiététiques
Situations particulières
o Grossesse : penser à la cholestase gravidique de la grossesse
(prurit généralisé sévère sans lésions cutanées spécifiques, avec
augmentation des transaminases et/ou des phosphatases alcalines)
et aux dermatoses bulleuses auto-immunes spécifiques de la gros-
sesse (discuter la biopsie cutanée).
. Sujet âgé: « prurit sénile » fréquent, lié au vieillissement et à la
xérose.
o En cas de prurit nocturne et insomniant, un antihistaminique
sédatif peut être'utile le soir : hydroxyzine 25 mg,2 cp au coucher.
. Penser à la gale.
571
Prurit
NOTES PERSONNELLES
- -
572
P
'>
Pseudopolyarthrite
rhizomélique
RAPPELS
573
Pseudopolyarthrite rhizomélique
NOTES PERSONNELLES
- -
574
Pseudopolyarthrite rhizomélique '!
li
Ordonnance
o Prednisone, en une seule prise au petit déjeuner :
Rè9les hygiénodiététiques
575
Pseudopolvarthrite rhizomélique
5t6
P '>
Psoriasis
RAPPELS
577
Psoriasis
NOTES PERSONNELLES
- -
578
PRESCRIPTIONS
Rè9les hygiénodiététiques
. lnformer des effets aggravants du tabac, du stress, du grattage
ou du frottement des lésions.
o Utilisation d'une crème émolliente si nécessaire.
579
Psoriasis
SURVEILLANCE X-
o lnformer des règles d'utilisation des traitements et des effets indé-
sirables possibles : ne pas dépasser les quantités prescrites; appliquer
les traitements sur la peau lésée et non sur peau saine pour éviter irri-
tation et atrophie.
o En cas d'un échec au traitement bien conduit ou en cas de poussées
fréquentes, un avis dermatologique est souhaitable (alternatives aux
dermocorticoides, décision de traitement d'entretien, etc.).
NOTES PERSONNELLES
- -
580
P
'>
re1 RAPPELS
58'1
I PRÉCAUTIONS AVANT LE TRAITEMENT
. -
Rechercher une allergie aux céphalosporines et à la pénicilline :
l'allergie aux pénicillines étant croisée avec celle aux céphalosporines
dans 5 à 10 pour cent des cas, l'utilisation des céphalosporines doit
être extrêmement prudente chez les patients pénicillosensibles; une
surveillance médicale stricte est nécessaire dès la oremière
adm inistration.
o Rechercher une contre-indication aux fluoroquinolones; allergie
connue, ATCD de tendinopathie, déficit en G6PD, grossesse et allaite-
ment, croissance non terminée. Lexposition solaire ou aux UV est
cont'e-indiquée durari e traitenent.
NOTES PERSONNELLES
- -
582
Pyélonéphrite aiguê simpie i,
PRESCRIPTIONS rjr--
Ordonnance
583
Pyélonéphrite aiguê simPle
Ordonnance (suite)
Situations Particulières
SURVEILLANCE I'' I-
. En cas de PNA simp/e, il n'y a pas besoin de CBU de contrÔle sauf
en cas d'évolution dé{avorable, l'apyrexie devant être obtenu en 72 h'
. En cas de PNA à risque de complication, Ie suivi doit être clinique et
-F."
biologique. Un ECBU est réalisé en cas d'échec à72h ot't à l'arrêt du
traitement en cas de PNA sur lithiase.
NOTES PERSONNELLES
- -
584
R
'>
Raynaud
(phénomène de)
RAPPELS 'TH-
des
Crise vasomotrice caractérisée par une ischémie paroxystique
jeune
extrémités. Le plus souvent idiopathique, en particulier chez une
femme, le phénomène de Raynaud peut être la premrère manifestation
d'une vascularite, d'une connectivite, d'une artériopathie oblitérante
ou d'un traumatisme localisé généralement professionnel'
58s
Raynaud (phénomène de)
NOTES PERSONNELLES
- -
586
l{â
PRESCRIPTIONS
Ordonnance
Nifédipine LP 20 mg : 1 comprimé 1 à2{ois/jaux repas de novembre
à avril.
-
Règles hygiénodiététiques
o Protection soigneuse contre le froid et l'humidité : vêtements
chauds et port de gants de soie et de moufles; possibilité de gants
ou de semelles chauffants.
. Interruption du tabac, qui constitue un facteur déclenchant et
aggravant, et d'autres substances illicites qui possèdent souvent un
effet vasoconstricteu r.
5ituations particulières
. En cas de formes graves avec ischémie sévère et/ou troubles
trophiques, le patient doit être hospitalisé pour renouveler le bilan
étiologique à la recherche d'une sclérodermie, d'une vascularite,
d'une pathologie auto-lmmune ou d'un athérome sévère et Ia mise
en place d'une perfusion continue d'iloprost 6 h/j pendant 7 à
28 jours :on débute la perfusion à une dose de 0,5 ng/kg/min pendant
30 minutes. Ensuite, on augmente la dose toutes les 30 minutes, par
paliers de 0,5 ng/kg/min jusqu'à un maximum de 2,0 ng/kg/min.
Surveillance étroite de la tension artérielle et de la tolérance clinique
(céphalées, flush, érythème, agitation, tachycardie, crise d'angor,
nausées, etc.) qui nécessitent souvent une réduction des doses.
. En cas de sclérodermie et d'ulcères digitaux évolutifs,l'adminis-
tration d'un antagoniste de l'endothéline est susceptible de réduire
l'apparition de nouveaux ulcères : bosentan, initialement 62,5 mg
2 fois/j pendant 4 semaines puis la posologie est augmentée
jusqu'à la posologie d'entretien de 125 ng2fois/j.
587
Raynaud (phénomène de)
NOTES PERSONNELLES
- -
588
R
'!
Rectite radique
RAPPELS ','à'ËI
La physiopathologie des lésions radiques est complexe. Elle falt inter-
venrr une artérite oblitérante progresslve et la constitution d'une
fibrose interstitielle atteignant toute l'épaisseur de la paroi rectale Les
lésions ischémiques induites sont chroniques et irréversibles. EJles
affectentjusqu'à 20 % des patients, en général entre 6 et 24 mois après
la radiothérapie, mais parfois au-delà de 10 ans.
NOTES PERSONNELLES
- -
590
Rectite radique
PRESCRIPTIONS lr
Ordonnance
o l-abstention thérapeutiqueest justifiée en cas de rectite radique
hémorragique minime avec saignements rares et intermittents, sans
-
retentissement hématologique (NFS et ferritinémie à surveiller).
o Dans les formes plus symptomatiques : hydrocortisone en
mousse rectale, 1 application/j pendant 2 à 3 semaines, puis éven-
tuellement'1 application 1 jour sur 2. IValade couché sur le côté. Ne
jamais introduire directement le poussoir du boîtier dans l'anus.
Règles hygiénodiététiques
Situations particulières
SURVEILLANCE
NOTES PERSONNELLES
- -
592
R
'>
Reflux
gastro-æsophagien
RAPPELS
s93
Reflux gastro-cesophagien
NOTES PERSONNELLES
- -
594
Reflux gastro-cesophagien r.,
i
Ordonnance
-PREscRlPTloNs-
Le traitement peut-être renouvelé pour de courtes périodes à la
demande. Certains patients répondent à la dose de 10 mg/j et par
conséquent, la posologie peut être ajustée individuellement.
Si les symptômes ne sont pas contrôlés après 4 semaines de traite-
ment, une cesogastroscopie est nécessaire si elle n'a pas été
réalisée initialement.
Règles hygiénodiététiques
Situations particulières
. En cas de symptômes modérés survenant de façon espacée ou
par poussées peu fréquentes :traitement par IPP intermittent ou à
la demande.
o 5i /es symptômes récidtvent à l'arrêt du traitement: traitement
par IPP continu, à demi-dose si possible après avolr recherché la
présence d'une infection par Helicobacter pylori.
o Si résistance thérapeutique d'emblée ou rechute rapide à l'arrêt
du traitement chez un patient de plus de 50 ans -+ æsogastroscopie
indispensable pour rechercher des complications (muqueuse de
Barrett, sténose peptique, cancer) avec biopsies æsophagiennes
595
Reflux gastro-æsophagien
SURVEILLANCE
NOTES PERSONNELLES
- -
596
R
'!
Rhinite aiguë
et rhinopharyngite
RAPPELS
Diagnostic Devant une atteinte des fosses nasales avec prurit, éter-
nuement, rhinorrhée, larmoiements et/ou du rhinopharynx qui est
érythémateux. uobstruction nasale est unie ou biLatérale ou à bascule
uu.. ,n écoulement parfois abondant, propre. ll s'y associe des cépha-
lées frontales et une sensation de plénitude de la face et souvent des
oreilles. Cette dissémination douloureuse s'oppose à la douleur loca-
lisée d'une sinusite maxillaire. lly a peu ou pas de fièvre, au maximum
38 "C. La durée de l'évolution d'une rhinite aiguë est de 8 à 20iours
avec une durée et une intensité variables selon les sujets' La répétition
des crises peut évoquer une participation allergique'
NOTES PERSONNELLES
- -
598
Rhinite aiguë et rhinopharyngite ;
Ordonnance
Règles hygiénodiététiques
599
Rhinite aiguê et rhinopharyngite
SURVEILLANCE
NOTES PERSONNELLES
- -
600
R
.>
Rhinite chronique
RAPPELS '':.§-
Ensemble de manifestations fonctionnelles nasales évoluant de façon
perannuelle avec des paroxysmes, correspondant à des pathologies
variées principalement d'origine allergique ou vasomotrlce, dont la
-
fréquence est croissante (5 % de la population adulte).
601
thinite chronioue
Objectif thérapeutique
o Réduire les symptômes incommodants.
o Contrôler au mieux les mécanismes physiopathologiques sous-
jacents.
NOTES PERSONNELLES
- -
603
Rhinite chronique
PRESCRIPTIONS ri:iilI
1 2 ans).
o En cas rhinorhée invalidante, un vasoconstricteur peut être
de
associé durant quelques jours :oxymétazoline + benzalkonium en
flacon pressurisé, 1 pulvérisation 2 à 3 fois/i (limité à 5 jours et chez
l'enfant à partir de 15 ans).
604
Rhinite chronique
Règles hYgiénodiététiques
Situations Particulières
605
Rhinite chronique
SURVEILLANCE ;T-
ll s'agit par définition de pathologies chroniques évoluant au long
cours avec des exacerbations.
. Après la première mise en place du traitement, une surveillance
entre 2 et 4 semaines permettra d'identifier d'éventuels e#ets indési-
rables : irritation rhinopharyngée, sécheresse nasale, céphalées,
manifestations anticholinergiques (palpitations, troubles de l'accom-
modation, troubles urinaires, constipation, etc.) et d'adapter les
prescriptions.
o Au long cours, les sujets connaissent le traitement. ll{aut s'attacher
à éviter une dépendance médicamenteuse excessive et à identifier les
facteurs déclenchants (réalisation d'un calendrier de surveillance des
poussées). Dans les formes handicapantes, une prise en charge pluri-
disciplinaire (ORL, allergologue) est nécessaire.
NOTES PERSONNELLES
- -
606
R '!
Rosacée
RAPPELS
.
I PRÉCAUTIONS AVANT LE TRAITEMENT I
. Éliminer un diagnostic différenttel : rosacée cortico-induite (applica-
tion locale mais également générale), à rechercher devant des lésions
cutanées atypiques par leurs localisations (périorificielles) ; lupus
607
Rosacée
NOTES PERSONNELLES
- -
608
Rosacée
't
PRESCRIPTIONS
Règles hygiénodiététiques
o Toilette à l'eau tiède puis application d'émollient. Éviter les
topiques gras et les fonds de teint occlusifs.
. Pas de dermocorticoïde.
o En raison des risques de photosensibilisation avec les tétracy-
clines, éviter toute exposition directe au soleil et aux UV. lJapparition
d'un érythème doit falre suspendre le traitement.
Situations particulières
o Rosacée télangiectasique; réalisation par un spécialiste de laser
vasculaire ou d'électrocoagulation.
, Rosacée hypertrophique (rhinophyma): réalisation par un spécia-
liste de laser CO, ou indication chirurgicale.
o Rosacée oculaire pouvant précéder ou succéder à une forme
cutanée: à évoquer devant un syndrome sec, des conjonctivites,
blépharites, ulcères sclérocornéens et kératites évoluant par pous-
sées. Un avis spécialisé est recommandé.
609
Rosacée
SURVEILLANCE .
NOTES PERSONNELLES
- -
6'10
5
'>
Schizophrénie
RAPPELS
NOTES PERSONNELLES
- -
612
Schizophrénie
'!
PRESCRIPTIONS
Ordonnance
Règles hYgiénodiététiques
Situations Particulières
613
Schizophrénie
SURVEILLANCE
MESURES COMPLEMENTAIRES
NOTES PERSONNELLES
- -
615
Schizoph16nie
616
S6cheresse buccale
ou x6rostomie
RAPPELS G'r: I
617
I PRECAUTIONS AVANT LE TRAITEMENT I
. Rechercher un medicament responsab/e par ses propri6t6s anticho-
linergiques ou sympathomim6tiques: atropine, scopolamine,
antid6presseurs tricycliques, antihistaminiques, benzodiazepines,
b6tabloquants, neuroleptiques, antiparkinsoniens, cod6ine, anti-
spasmodiques, antidiarrh6iques, antihypertenseurs, etc.
. Rechercher une contre-indicatton aux parasympathomim6tiques :
asthme mal contr6l6, glaucome par {ermeture de l'angle (examen
ophtalmologique pr6alable au traitement), iridocyclite, grossesse
(risque de contractions) et allaitement.
o Recherche de terrains d risques qu'il faudra surveiller : patients
d6shydrat6s, bronchopneumopathie chronique (accroissement des
s6cr6tions bronchiques), affections cardiovasculaires (bradycardie,
ralentissement de la conduction, troubles du rythme), ulcdre peptique
(acidit6 gastrique), lithiase biliaire, insuffisance r6nale ou h6patique,
troubles psychiatriques ou cogniti{s (excitation), conducteurs et utilisa-
teurs de machines (96ne visuelle).
. Recherche d'associatlons is prendre en compte: anticholinergiques
(antagonisme), medicaments bradycardisants ou favorisant les torsades
de pointe (antiarythmiques en particulier b6tabloquants, neuro-
leptiques en particulier ph6nothiazines).
c L'uttltsation d'antifongiques azol6s engendre une inhibition enzyma-
tique qui accroit les taux circulants de m6dicaments co-prescrits -,
risque de surdosage en cas de marge 6troite :AVK, ciclosporine, n6vi-
rapine, phenytojne, sulfamides hypoglyc6miants, rifabutine, tacrolimus.
NOTES PERSONNELLES
- -
618
)echer(
PRESCRIPTIONS
Ordonnance
. Pilocarpine orale 5 mg : d6buter par 1 cp d 5 mg d prendre avec
un verre d'eau au moment des repas. Cette dose peut 6tre augmen-
t6e progressivement jusqu'd l'obtention d'une posologie efficace
(posologie maximale : 1 cp 4fois/jour).
En l'absence d'am6lioration aprds 3 mois, le traitement sera inter-
rompu.
. Artisial@ flacon de 100 mL: 1 pulv6risation buccale 4 d 8 fois/
jour.
Rdgles hygi6nodi6t6tiques
e Ne pas dormir dans une chambre surchauff6e et utiliser un humi-
dificateur.
r M6cher des gommes sans sucre qui stimulent la production de
salive.
. Eviter la consommation d'aliments 6pic6s, de caf6ine, d'alcool et
de tabac.
. Assurer une hydratation suffisante (1 500 mL d'urines/24 h).
Situations particulidres
. Dans /es x6rostomies post-radioth6rapiques, la posologie de
pilocarpine peut 6tre port6e i 10 mg 3 fois/jour aprds plusieurs
semaines si la tol6rance est bonne.
o En cas de surinfection candidosique: fungizone suspension
buvable 10 o/o, l cuilldre d cafe (500 mg) 3 i 4 fois/j en dehors des
repas. Effectuer un bain de bouche avec la solution qui sera ensuite
d6glutie. NB : le traitement doit 6tre poursuivi pendant 3 semaines
pour assurer l'6radication du champignon (m6me si l'am6lioration
est plus raplde).
619
l € j:f: i a * nt $ tl i-:.:,;.i I,,1 i-l 1 e i'c !:il l'j-i i c'
- -
620
S6cheresse cutan6e
ou x6rose
RAPPELS
Objectif th6rapeutique
e Am6liorer voire normaliser l'aspect cutan6 en appliquant une crdme
6molliente associant composants hydratants et humectants.
o Am6liorer le confort avec une peau plus souple et non prurigineuse.
o Pr6venir ou traiter les complications: d6mangeaisons, ecz6ma, sur-
infection favorisee par le grattage.
621
. ., t:..
16nale.
. ldentifierdes phototypes favorisants: peaux rousses ou trds claires.
. Rechercher des facteurs favorisants externes: chaleur ou
froid
exposition solaire prolong6e, douches o-u bains excessifs'
intense,
pro{es-
pr6parations cutan6es ass6chantes. savons agressifs, produits
sionnels caustiques (restauration, batiment, coiffure) qui conduisent i
des mesures de pr6vention sp6cifiques'
NOTES PERSONNELLES I-
622
-:,:.. : if ;, :r: i: .". i.: t_.J i r ir,r,: ..,.t i,.;: a t.:t r
PRESCRIPTIONS
Ordonnance
r Toilette d l'eau tidde matin et soir avec un savon sans savon: pain
ou gel dermatologique ou syndet (synthetic detergent).
o Suivie d'un massage doux avec un 6mollient associant un compo- -
sant hydratant surgras comme la vaseline, Ia paraffine ou la lanoline,
qui augmente la teneur en eau de la peau, et une substance hygro-
scopique (humectant) comme le glyc6rol ou le sorbitol, qui lie l'eau
i la couche corn6e. Diff6rents c6rats, baumes ou crdmes sont
propos6s, par exemple:
- crdme 6molliente associant: glyc6rol d 15% + vaseline ) 8%
+ paraffine liquide ) 2o/o (Dexatopia@ tube 250 g);
OU
Situations particulidres
o La x6rose s6ni/e est trds fr6quente (> 55% aprds 65 ans) avec un
risque de prurit et d'ecz6ma. Elle n6cessite des soins d'hygidne les
623
S6cheresse cutan6e ou x6rose
NOTES PERSONNELLES
- -
A)t
S6cheresse oculaire
RAPPELS
Objectif th6rapeutique
o Soulager la g6ne fonctionnelle par des u larmes artificielles > et/ou
de la pilocarpine stimulant la s6cr6tion, voire la mise en place d'un
bouchon lacrymal.
o Pr6venir et/ou traiter une k6ratoconjonctive sdche voire un ulcdre de
corn6e.
o Corriger si possible les causes sous-jacentes.
Lintensit6 du traitement et la n6cessit6 d'une prise en charge sp6cia-
lis6e d6pendent de la s6v6rit6 des troubles.
NOTES PERSONNELLES
- -
626
't
!r
Situations particulidres
-
Th6alose@: '1 goutte 3 it 6fois/24 h (prescription par un ophtal-
mologiste aprds diagnostic de k6ratite ou de k6ratocon.jonctivite
sdche, notamment par un test colorim6trique r6alis6 d la lampe
) fente);
- vitamine A pommade OPH: 2 ) 3 applications/24 h;
- en cas de crise, courte cure de corticoides locaux: d6xam6tha-
sone collyre, 1 goutte 3 ) 6 fois/24 h;
627
Secheresse oculaire
SURVEILLANCE
NOTES PERSONNELLES
- -
628
S5cheresse vaginale
RAPPELS
Affectant prds d'une {emme sur six, la s6cheresse vaginale peut surve-
nir ) tout moment de la vie, mais p us fr6quemment aprds la m6nopause
ou la pr6valence peut atteindre 50 %, en cons6quence de l'hypoestro-
96nie. Cette dernidre entra'ine, en plus de la baisse du {lux sanguin
vaginal et de la s6cheresse vaginale, un amincissement de l'6pith6lium,
une baisse de l'6lasticit6, une 6l6vation du pH et une perturbation de
la flore vaginale. D'autres situations d'hypoestrog6nie peuvent 6tre en
cause, comme l'allaitement, les traitements entrainant une insuffisance
ovarienne transitoire ou d6finitive (chimioth6rapies, etc.), les traite-
ments hormonaux hypoestrog6niants.
629
'.r
'r':a-:"''::'.: r..:-: l .::i:
NOTES PERSONNELLES
- -
630
PRESCRIPTIONS ;iAH- i
Ordonnance
Rdgles hygi6nodi6t6tiques
Situations particulidres
632
Sevrage alcoolique
RAPPELS
633
rt...:. :jti.::t: .: ::i:i:rlla:.:r:
NOTES PERSONNELLES
- -
634
PRESCRIPTIONS
Ordonnance
Situations particulidres
635
Sevrage alcoolique
MESURES COMPLEMENTAIRES
APRES SEVRAGE
-
-omatiser
Entretiens motivationnels pour maintenir l'abstinence (ne pas stig-
les rechutes).
. Th6rapie cognitivocomportementale centr6e autour de la pr6ven-
tion du craving (envie irr6pressible de consommer) et de la gestion du
stress.
636
)(:'." ]ljli r:: -';r;r ' .
NOTES PERSONNELLES
- -
637
Sevrage alcoolique
638
Sevrage d'une d6pendance
aux opiac6s
RAPPELS
639
t.
NOTES PERSONNELLES
- -
640
PRESCRIPTIONS 'iE-
Ordonnance
- J5 et J6 : 1 cp (soit 2 mg);
- J7 et suivants : 2 cp (soit 4 mg).
. Ces posologies sont donn6es e titre indicatif et doivent 6tre
adapt6es au patient. La forme bupr6norphine (Subutex@) 8 mg
sera utilis6e pour les posologies sup6rieures.
o Lorsque l'6tat est stabilis6, la posologie des traitements de
substitution doit 6tre diminu6e jusqu'i l'arr6t du traitement.
641
age d e dependance
Situations Particulidres
NOTES PERSONNELLES
- -
643
Sevrage d'une d6pendance aux opiaces
644
Sevrage tabagique
RAPPELS
R6sultats :
Ordonnance
o Nicotrne percutanie :
- patchs 21 mg ; 1 parch/24 h pendant 2 semaines;
-PRESCRIPTIONS-
puis
- patchs 14 mg : 1 patch/24 h pendant 2 semaines;
puis
- patchs 7 mg : 1 patch/24 h pendant 2 semaines.
La dur6e totale du traitement substitutif est de 6 ) 8 semaines.
ou
o Nicotine perlinguale j gommes 4 mg, 1 gomme d mastiquer
i
lentement lors d'une envie de fumer, soit 3 12 gommes/j (maxi-
mum 15/j).
La dur6e totale du traitement substitutif est de 6 ) 8 semaines.
Ne pas laisser ces pr6sentations de nicotine i port6e des enfants.
Ne pas d6passer les doses prescrites et 6viter une intoxication
tabagique conjointe.
Situations particulidres
647
5evrage tabagique
SURVEILLANCE
MESURES COMPLEMENTAIRES
-
o Th6rapies aversives. -
o Technique de r6duction des apports (peu efficace pour un sevrage
complet mais int6r6t si sevrage impossible).
648
Sinusite aiguE
RAPPELS
649
.f i ;1:',ir " :':1', '
{rontale, sph6noidale ou
- des formes cliniques plus rares de sinusite
ethmoidale (le plus souvent chez l'enfant) (Tableau 1);
PRESCRIPTIONS
-ft'
Le traitement repose sur une antlbioth6raple ciblant les principales
bact6ries impliqu6es dans les sinusites flableau 2), une cortico-
th6rapie en cure courte, des antalgiques/antipyr6tiques. Les
anti-inflammatoires non st6rordiens n'ont pas d'indication et les anti-
biotiques locaux de m6me que les a6rosols ne sont pas recommand6s.
o Amoxicilline : 1 g 3fois/j durantT i'l0jours.
. Prednisone : 0,80 mg/kg/j en 1 prise le matin pendant 3 jours.
o Parac6tamol : 1 g 3 fois/j durant la phase douloureuse (dose
max:4 g/1).
651
Sinusite aigu6
Dur6e de
Antibiotiques Posologies
traitement
p-lactamines Amoxicilline A: 3 g/j 7 d 10 jours
en 3 prises
E : 100 mg/kg/j
en2ou3prises
Amoxicilline- A:3 g/j 7 ) 10 jours
acide en 3 prises
clavu la n ique
652
Situations particulidres
NOTES PERSONNELLES
- -
653
Sinusite aigu6
654
Spl6nectomie :
pr6vention des infections
[------------- RAPPELS
655
PRESCRIPTIONS r,'i4E
Vaccination
Antibioprophylaxie
o P6nicilline V :
- adultes :2MUl/j;
- enfants < 40 kg : 50 000 Ul/kglj;
* nourrissons < 10 kg : 100 000 Ul/kglj;
en 2 prises/j.
. En cas d'allergie vraie aux p5nicillines, roxithromycine 150 mg :
656
Spl6nectomie : pr6vention des infections
Sch6ma de vaccination
657
NOTES PERSONNELLES {-
658
Spondylarthrite
ankylosante
I :,i"J.;L RAPPELS
659
Objectif th6rapeutique
o A court terme : soulagement de la douleur et am6lioration de la
raideur clinique ressentie.
PRESCRIPTIONS ',;til
Ordonnance
. Naproxbne 550 mg : 1 cp matin et soir au repas.
. Exercices quotidiens de postures rachidiennes et d'6tirement du
rachis et des membres inf6rieurs, comme appris en s6ances de
kin6sith6rapie.
Ordonnance de kin6sith6raPie
Faire r6aliser 20 s6ances de kin6sith6rapie pour r66ducation
globale d'une spondyloarthrite : travail postural rachidien et articu-
laire, exercices d'autoagrandissement, exercices d'6tirement et
d'assouplissement du rachis et des membres, renforcement isom6-
trique des muscles paravert6braux et abdominaux, travail de
l'ampliation thoracique avec renforcement des muscles respiratoires.
Rdgles hygi6nodi6t6tiques
r Activit6 physique 169ulidre en privil69iant les activit6s de type
v6lo, natation, aquagym.
o Programme r6gulier d'autor66ducation :travail de postures rachi-
dlennes et articulaires, entretien musculaire, selon les techniques
apprises en kin6sith6rapie.
Situations particulibres
En cas d'6volutLon s6vdre (douleur et ankylose, apparition de signes
radiographiques notamment des syndesmophytes), recours aux
bioth6rapies de type anti-TNF alpha. La prescription d'un anti-TNF
est effectu6e sur une < ordonnance de m6dicament d'exception >
et par un sp6cialiste (prescription initiale hospitalidre) : adalimumab
stylo auto-injectable i 40 mg, 1 injection sous-cutanrle toutes les
2 semaines.
661
i [{]nI f ;:r j'ii :1!t! ;l"'}ky;0$rtlte
SURVEILLANCE
NOTES PERSONNELLES
- -
662
Surdit6 brutale
unilat6rale
RAPPELS
NOTES PERSONNELLES
- -
664
\I iIfr:T
PRESCRIPTIONS
Ordonnance
Rdgles hygi6nodi6t6tiques
Situations particuliEres
SURVEILLANCE
665
5urdite brutaie unilat6rale
NOTES PERSONNELLES
- -
Syphilis primaire
RAPPELS
- une phase pr6coce (moins d'1 an) qui est contagieuse avec une
p6riode primaire associant chancre et ad6nopathie indolore puis une
p6riode secondaire associant l6sions cutan6omuqueuses diss6min6es
et ad6nopathies;
- une phase tardive (plus d'1 an) non contagieuse avec une p6riode
de latence et une p6riode tertiaire inconstante caract6ris6e par des
manifestations plus diss6min6es en particulier neuroiogiques, vascu-
laires, etc.
667
i,.,, : :. ii :: r.:i i :.: t::,,.;
NOTES PERSONNELLES
- -
668
Esl , PRESCRIPTIONS ,'-
Ordonnance
Situations particuliEres
. En cas d'allergie i
la p6nicilline, on peut utiliser : doxycycline,
200 mg/j en 1 prise quotidienne pendant '14 jours.
o Le risque de photosensibilisation avec les t6tracyclines doit faire
6viter I'exposition solaire et aux UV durant le traitement.
SURVEILLANCE .,-
o Les sujets contacts doivent 6tre examin6s et trait6s.
. La surveillance biologique de l'efficacit6 du traitement s'effectue par
le VDRL quantitatif : 3 mois aprds le traitement, division du titre par 4,
et 6 mois apres le traitement, division du titre par 16. En l'absence de
d6croissance, le traitement doit 6tre renouvel6. Une recontamination
entraine une remont6e du titre (la syphilis n'est pas immunisante).
NOTES PERSONNELLES
- -
669
Syphiiis prirnaire
NOTES PERSONNELLES
- -
670
Tachyca rd ies jonctionnel les
ou rlrthmes r6ciproques
RAPPELS
671
Tachyca rdies joncti on nelles ou rythmes r6ci
proques
ventriculaire l) :
Objectif th6raPeutique
. lnterrompre la crise pour soulager le patient en bloquant
la conduc-
- ad6nosine : asthme ;
hypo-
- v6rapamil, b6tabloquants : insuffisance cardiaque'
dit,iur..,
tension art6rielle, grossesse et allaitement'
672
J()ngirGnne,res ou
PRESCRIPTIONS
Dans tous les cas, le patient doit 6tre allong6 car une brdve pause
ventriculaire peut survenir i l'arr6t de la tachycardie.
o Stimulation vagale par le patient lui-m6me : maneuvre de
Valsalva (expiration forc6e d glotte ferm6e pendant 15 secondes),
r6flexes naus6eux, ingestion d'eau glac6e (= 20 % de retour en
rythme sinusal en 'l minute).
o Stimulation vagale par le m6decin : massage du sinus caroti-
dien ou manceuvre de Valsalva modifi6e -+ sur6l6vation des jambes
d 45" pendant 15 secondes aprds l'expiration ) glotte ferm6e
(- 40-50 % de retour en 1 minute).
673
lachycardies jonctionnelles ou rythmes r6ciproques
Situations particulibres
674
lachycardies jonctionnelles ou rythmes rticiproques -i
NOTES PERSONNELLES
- -
675
Tachycardies jonctionnelles ou rythmes r6ciproques
676
Taeniasis
RAPPELS
677
.' _:i,'',r.
NOTES PERSONNELLES
- -
678
PRESCRIPTIONS
Rdgles hygi6nodi6t6tiques
. Nettoyer la cuvette des toilettes ) l'eau de Javel.
. Pour la pr6vention des r6cidives, 6viter de manger la viande crue
ou peu cuite, en particulier dans les pays tropicaux et sub-tropicaux
dans lesquels les contr6les sanitaires de la viande sont insuffisants.
Situations particulidres
Chezla femme enceinte,le niclosamide peut 6tre utilis6 d'aprds le
centre de r6f6rence sur les agents t6ratogdnes. L'utilisation de
graines de courge dans de la confiture est une alternative efficace.
Le ver est alors 6limin6 entier, il faut pr6venir la patiente.
679
iaentaStS
-SURVEILLANCE-
NOTES PERSONNELLES
- -
680
Thrombose veineuse profonde :
traitement curatif
RAPPELS
li
Ordonnance selon
un sch6ma classique :
-PRESCRIPTIONS-
HBPM puis AVK
683
Thrombose veineuse profonde : traitement curatif
Mesures hygi6nodi6t6tiques
Situations particuliEres
. Sous HBPM, en cas d'insuffisance r6nale mod6r6e (ClCr 30 d
.100
60 mUmin), de poids extr6mes (< 45 kg ou > k9) ou d'h6mor-
ragies inexpliqu6es, une d6termination de l'activit6 anti-Xa peut
6tre utile : la moyenne observ6e i la 4" heure pour la tinzaparine d
la dose de 175 Ul/kg en 1 injection/j est de 0,87 Ul t 0,15.
. Sous anti-Xa oral, en cas d'insuffisance rtinale mod6r6e et chez
les sujets 696s, r6ductlon de la dose : rivaroxaban, 15 mg/j.
SURVEILLANCE ET PRECAUTIONS
NOTES PERSONNELLES
- -
685
Thrombose veineuse profonde : traitement curatif
686
Thrombose veineuse
superficielle
RAPPELS
687
i1 1;,1-:i,':r:,i ,r tirrr... - : .l ', .' : i-- , I
thie oblit6rante s6vdre des membres inf6rieurs (lPS < 0,6), microangiopathie
diab6tique.
NOTES PERSONNELLES
- -
688
I hrombose velneuse superrlclelre
;
Ordonnance
Rdgles hYgi6nodi6t6tiques
Situations particuli6res
689
fhrombose veineuse superficielle
-SURVEILLANCE-
NOTES PERSONNELLES
690
Toux de l'adulte
RAPPELS
691
: ,-' .'a ''
r PRECAUTTONS AVANTIHRAITEMENT r
{
NOTES PERSONNELLES
- -
692
e l'adulte .>
li
traitement 6tiologique doit toujours 6tre privil6gi6 :
693
)
loux de l'adulte
o De la tol6rance du traitement:
- en cas de mucolytiques, s'assurer de l'absence d'inondation bron-
chique (dyspn6e, aggravation de la toux);
- en cas d'antitussifs : somnolence, constlpation, naus6es, sensations
vertigineuses, 16action allergique cutan6e;
-SURVEILLANCE-l
- chez la femme enceinte, l'utilisation d'opiac6s en fin de grossesse
et/ou pendant le travail peut induire une d6pression respiratoire
n6onatale (surveillance particulidre).
o De la r6gression de la toux dont la persistance inhabituelle aprds
3 semaines doit conduire d un bilan 6tiologique'
694
Tremblement essentiel
de l'adulte
RAPPELS
695
.l
NOTES PERSONNELLES
- -
696
PRESCRIPTIONS
Ordonnance
R66ducation fonctionnelle
Situations particulidres
. En deuxidme intention, primidone 250, cp s6cable : debuter i
125 mg 2 fois/j puis augmenter trds progressivement la posologie
jusqu'd 750 mg/j si n6cessaire et si la tol6rance est correcte (somno-
lence, sensations vertigineuses).
r Ualprazolam, cp s6cable 0,50 mg, peut 6tre 6galement propos6
ir raison de 0,75 i 1,50 mg/j en 2 prises.
o fornes trds s6ydres peuvent 6tre trait6es en centres sp6ciali-
Les
s6s par la toxine botulinique ou une approche neurochirurgicale
(thalamotomie ou stimulation profonde du thalamus).
697
l.-':-::t', a -:lr- f. ;llirrl'l: 11: ,)11 : ,.::.1; r'r.
SURVEILLANCE,!-
o Le plus souvent, aucune surveillance n'est n6cessaire et le patient
doit 6tre rassu16 sur l'absence d'autre l6sion neurologique.
o Les formes 6volu6es invalidantes peuvent 6tre prises en charge au
titre d'une affection longue dur6e (ALD) a 100 %.
-
NOTES PERSONNELLES
- -
698
Trichomonose
RAPPELS
699
, ';t:', t,'u.t i::-':t,l
Objectif th6rapeutique
o Soulager le patient symptomatique.
o Pr6venir les complications infectieuses.
. Eviter et/ou traiter la contamination du/des partenaires.
NOTES PERSONNELLES
- -
700
PRESCRIPTION
Ordonnance
Rdgles hygi6nodi6t6tiques
Situations particulidres
701
Trichomonose
SURVEILLANCE
e Pr6venir de la possibilitl de mantfestations ind6sirab/es : vertiges,
confusion, hallucinations. Eviter l'utilisation de v6hicules ou de
machines en cas de troubles.
o Revoir le patient aprds l0jours pour s'assurer de la gu6rison et
renouveler les conseils g6n6raux vis-)-vis des IST : rapports prot6g6s,
vaccination contre VHB.
NOTES PERSONNELLES
- -
702
Trouble anxieux aigu
et attaque de panique
t- RAPPELS ffi
NOTES PERSONNELLES
- -
704
K arou et a
r-r, PRESCRIPTTONS
Ordonnance
Rbgles hygi6nodi6t6tiques
Situations particuliEres
705
Trouble anxieux aigu et attaque de panique
SURVEILLANCE
MESURES COMPLEMENTAIRES
NOTES PERSONNELLES
- -
706
Trouble anxieux
chronique
RAPPELS
Diagnostic
o Dtagnostic d'un trouble anxteux g6ndralis6 (TAG) devant un tableau
d'anxi6t6 chronique de fond avec ruminations permanentes. Trouble d
l'origine de nombreuses consultations en m6decine g6n6rale ou d'ur-
gence. Comorbidit6s addictives d rechercher syst6matiquement.
o Diagnostic d'un trouble obsessionne/ compulstf [OC) devant un
tableau associant des obsessions : id6ations r6p6titives au caractdre
parfois absurde contre lesquelles le sujet lutte par des compulsions
(actions r6p6titives). Les rituels constituent l'ensemble des comporte-
ments r6p6titifs (dont les compulsions).
o Dtagnostic d'un trouble panique devant la survenue r6pet6e d'6pi-
sodes anxieux aigus (ou attaque de panique).
NOTES PERSONNELLES
- -
708
PRESCRIPTIONS
Ordonnance
o Parox6tine 20 mg : 1 cp Ie matin.
Le traitement est prescrit jusqu'd obtention d'une am6lioration
stable des troubles avec p6riode de consolidation d'au moins
3 mois. Le sevrage doit 6tre progressif.
Rdgles hygi6nodi6t6tiques
Situations par.ticuliEres
709
Trouble anxieux chronique
SURVEILLANCE
MESURES COMPLEMENTAIRES
Th6rapie cognitivocomportementale :
- dans le TAG : lutte contre les ruminations r6p6titives et les compor-
- -
tements d'6vitement;
- dans le TOC: prise de conscience des id6es obs6dantes, modifica-
tion des id6es automatiques, suppression progressive des rituels.
NOTES PERSONNELLES
- -
710
Trouble bipolaire
RAPPELS
Trouble cyclique de l'humeur qui atteint l'adulte jeune (25-35 ans mais
formes pr6coces ou tardives possibles) et qui concerne 1 ie 2% de la
population g6n6rale.
NOTES PERSONNELLES
- -
712
PRESCRIPTIONS
Ordonnance
Rdgles hygi6nodi6t6tiques
Situations particulidres
. En cas de contre-indication du lithium: divalproate de sodium
500 mg, mg/j en deux prises avec une augmentation
1 000 a 2 500
trds progressive de la posologie et une surveillance de la num6ra-
tion globulaire, des transaminases, du bilan de coagulation et du
temps de saignement ) J 1 5; puis des transaminases tous les 6 mois.
. En cas de syr-npt6mes d6pressifs pr6dominants: qu6tiapine LP
i
(cp 50 et 300 mg) ) posologies progressives, d6buter ) 50 mg/j
i
pour atteindre 300 600 mg/j en 1 prise le soir avant le repas.
713
Irouble bipolaire
1 prise;
ou
- aripiprazole :20n1/j en 1 prise.
o En cas d'urgence ou de symptomatologie incontr6l6e: 6lectro-
convu lsivoth6rapie.
SURVEILLANCE
714
l)" : '
E MESURES COMPLEMENTAIRES
NOTES PERSONNELLES
- -
715
Trouble bipolaire
716
Troubles du comportement
alimentaire
RAPPELS
Diagnostic
. Anorexie mentale devant une restriction alimentaire avec sensation
de faim, un amaigrissement recherch6 avec d6ni de la maigreur, une
am6norrh6e prolong6e.
o Boulimie devant des 6pisodes de gavage alimentaire anarchique
pr6c6d6s de prodromes (anxi6t6, dysphorie) et associ6s d des strat6-
gies de cont16le du poids (vomissements, restrictions, etc.), ces
6pisodes 6tant v6cus avec culpabilit6.
Tous les troubles du comportement alimentaires peuvent s'accompa-
gner de vomissements (destin6s ) contrOler le poids) et de prises de
laxatifs et/ou de diur6tiques.
717
I PRECAUTIONS AVANT LE TRAITEMENT I
o Bilan pr6th6rapeutique: IMC (poids [kg]/taille2 [m2], NFS, iono-
gramme sanguin, VS, glyc6mie, phosphor6mie, calc6mie, bilan
h6patique, nutritionnel et de coagulation, ECG, radio de thorax, et si
IMC < 13 -+ ost6odensitom6trie.
. Recherche de complications : d6nutrition et carences, ost6oporose,
pancytop6nies, insuffisance r6nale, arythmies par troubles 6lectroly-
tiques, dermatologiques, neurologiques.
. Recherche de terrains d risque n6cessitant une hospita/isation : IMC
< 13, < 6tat de mal boulimique >, complications multivisc6rales, 6chec
du traitement ambulatoire, con{lits familiaux srivdres, syndrome
d6pressif avec risque suicidaire.
o Rep6rer un diagnostic diff6rentiel: tumeur c6r6brale, h6mopathies,
dysthyrordie, maladie de Crohn, insuffisance hypophysaire, diabdte,
syndrome de Kleine-Levin (hypersomnie/hyperphagie), syndrome de
Kluver-Bucy (troub es neuropsychiques/boulimie/hypersexualit6),
pathologies psychiatriques (m6lancolie, trouble psychotique, phobie
alimentaire, trouble anxieux s6vdre).
o Recherche d'associations contre-indiqu6es avec les inhibiteurs de la
recapture de la s6rotonine: IMAO, lin6zolide, triptans, pimozide,
m6toprolol, m6dicaments allongeant l'espace OT.
. Recherche d'associations d6conseriides : a ntidtipresseurs i m ipra mi-
niques, m6thadone, antipsychotiques, diur6tiques, millepertuis,
lithium, AVK, tramadol, carbamaz6pine.
NOTES PERSONNELLES
- -
t18
)uoles ou comporten
PRESCRIPTIONS
Ordonnance
-R"ii
o Escitalopram'10 mg: 1 cp le midi.
ou
. Parox6tine 20 mg : 1 cp le matin.
Le traitement est prescrit jusqu'd obtention d'une am6lioration
stable des troubles avec p6riode de consolidation d'au moins
3 mois. Le sevrage doit 6tre progressif.
Rdgles hygi6nodi6t6tiques
Situations particulidres
. En cas de d6pression, de troubles anxieux et/ou de TOC asso-
ci6s : cf. chapitres correspondants.
. Si terrarn d risque ou demande de la patiente: hospitalisation
avec contrat de reprise de poids, renutrition et diversification
progressive (reprise de 1,5 kg/semaine au maximum pour 6viter
l'hypervol6mie), suppl6mentation en phosphore, sonde nasogas-
trique si IMC < 12.
SURVEILLANCE
MESURES COMPLEMENTAIRES
NOTES PERSONNELLES
- -
720
Troubles fonctionnels
digestifs
RAPPELS
NOTES PERSONNELLES
- -
.r
antis6cr6toires
Elle vise ) neutraliser la s6cr6tion acide.
o Phosphate d'aluminium : 1 cuilldre ) soupe 60 minutes aprds
chaque repas et, si am6lioration insuffisante,
o Om6prazole 20 mg : 1 cp le matin pendant 3 semaines.
123
Troubles fonctionnels di gestifs
REgles hygi6nodi6t6tiques
Situations particuliEres
SURVEILLANCE i',i.-
o De l'apparition de sympt6mes devant faire revoir 1e diagnostic et
16aliser des explorations compl6mentaires.
. A l'inverse, savoir refuser la 16alisation de nouveaux examens
compl6mentaires et l'expliquer au patient.
NOTES PERSONNELLES
- -
724
Ulcdre gastrique
et ulcBre duod6nal
RAPPELS .*fiil
R6sultant d'un d6sequilibre entre des facteurs d'agression muqueuse
(s6cr6tions acide et peptique) et des facteurs de d6fense (mucus'
6pith6lium de surface, vascularisation, contr6le de la r6trodiffusion des
ions acides et des prostaglandines), il est admis que dans l'ulcdre
duod6nal, l'agression chlorhydropeptique est dominante alors que
dans l'ulcdre gastrique, l'alt6ration muqueuse est dominante Ce d6se-
quilibre r6sulte de diff6rents facteurs g6n6tiques et d'environnement :
NOTES PERSONNELLES
- -
726
ulcere gastflqur
PRESCRIPTIONS
-
Ordonnance en cas d'ulcdre gastrique
Om6prazole 20 mg : 1 96l./1, pendant 6 semaines.
727
e qastnq
RBgles hygi6nodi6t6tiques
Situations particulidres
, En cas d'infection d Helicobacter pylori, un contr6le syst6matique
de l'6radication est n6cessaire 4 semaines aprds le traitement, par
un test respiratoire. R6aliser 2 ordonnances :
- l'une pour l'achat du test en pharmacie : Helicobacter Test INFAI@;
- et l'autre pour sa 16alisation en laboratoire.
. En cas d'ulcdre compliqu6 (h6morragie, perforation, st6nose,
cancer), une prise hospitalidre et multidisciplinaire est n6cessaire.
RAPPELS
NOTES PERSONNELLES
- -
730
Llleere del
PRESCRIPTIONS
Ordonnance
Faire r6aliser par un infirmier dipl6m6 d'Etat des soins locaux quoti-
diens, week-ends et jours f6ri6s compris, jusqu'd cicatrisation :
- nettoyage au s6rum physiologique et si n6cessaire d6bridement
) la curette aprds application d'un anesth6sique topique (crdme d
5 % associant prilocaine et lidocar'ne);
- phase de d6tersion : pansements alginates (par ex : Algost6ril@,
Sorbalgon@, Urgosorb@), ) humidifier au s6rum physiologique;
- phase de bourgeonnement et d'6pidermisation : pansements
interface (par ex : Hydrotul@, lnterface S@, Suprasorb@).
Rdgles hygi6nodi6t6tiques
Situations particulidres
731
rnteneurs
SURVEILLANCE
- -
,ri
Ur6trite aiguE
chez l'homme
I ,.,r'iL RAPPELS
- Mycoplasma genitalium ;
- Ureaplasma urealyticum ;
- Mycoplasma hominis;
- Trichomonas vagtnalis ;
- Herpes simp/ex virus (HSV 2);
- autres : streptocoques, etc.
NOTES PERSONNELLES
- -
134
i.tr6.11i"..t,iel1iC:tl.::ii:,7;''-ta !
PRESCRIPTIONS i
Ordonnance
. En cas d'6coulement purulent ou de leucocyturie, a fortiori si le
patient est symptomatique, un traitement probabiliste d la fois pour
-
Chlamydia trachomatis et Neisseria gonorrhoea est justifi6. Le trai-
tement n6cessite une double antibioth6rapie en monodose s'il n'y
a pas d'allergie : ceftriaxone lM et azithromycine PO.
o Le traitement de l'ur6trite ie Chlamydia trachomatis repose en
premier choix sur l'azithromycine ou la doxycycline. La prise unique
d'azithromycine favorise certainement l'observance th6rapeutique :
Situations particuliEres
En cas d'ur6trite r6cidivante, il faut 6voquer une absence d'obser-
vance th6rapeutique mais surtout une possible r6infection avec un
partenaire. ll faut 6galement rechercher une r6sistance aux antibio-
tiques pour Ne isseria gonorrhoea (l'antibiogramme est discriminant)
et rechercher des pathogdnes moins fr6quents (herpds, trichomo-
nasvagtnalis, etc.). Danstous les cas, ilfaudra traiter le(s) partenaire(s)
pour 6viter l'effet < ping-pong >.
73s
, . :i: , .'.) i': '..i|.:j. I:lIl, .
NOTES PERSONNELLES
- -
736
Urticaire aiguE
RAPPELS I*ri.i I
NOTES PERSONNELLES
- -
738
Ordonnance
o Antihistamique H'l de 2" g6n6ration :
- desloratadine : 5 mg/j
-PRESCRIPTIONS- ;
ou
- l6voc6tirizine : 5 mg/j ;
ou
- c6tirizine:
'1
10 mg/j en une prise vesp6rale de 1 cp pendant
3 semaines d mois selon la s6v6rit6 de l'6ruption.
. Eviction du facteur d6clenchant, s'il est identifi6.
Situations particulidres
- appeler le SAMU;
- adr6naline injectable 0,25 mg/1 mL :
- chez l'adulte : 1 mL, soit 250 mg, par voie sous-cutan6e ou lM.
I-amelioration apparait 96n6ralement dans les 3 d 5 minutes
suivant l'injection sous-cutan6e. Une seconde injection de 1 mL
de la solution peut 6tre faite l0 ) 15 minutes plus tard si n6ces-
^-:-^
5dIe,
739
Urticaire aigu6
- i
chez l'enfant < 2 ans (usqu'd 12 kg) : 0,20 0,40 mL, soit 50 )
100 m9,
- cheil'enfant de 2 i 6 ans (12 d 18 kg) :0,60 mL, soit 150 mg'
i
- chez l'enfant de 6 12 ans (18 d 33 kg) :0,80 mL, soit 200 mg'
lJrticaire chronique: en cas d'6chec et en l'absence d'orientation
6tiologique, n6cessit6 d'un bilan compl6mentaire sp6cialis6 ) la
,ech"[h" d'une pathologie auto-immune ou syst6mique, d'une
urticaire physique ou d'origine alimentaire.
NOTES PERSONNELLES
- -
740
Vaginose bact6rienne
I ',afl RAPPELS
NOTES PERSONNELLES
- -
742
PRESCRIPTIONS
Ordonnance
Rbgles hygi6nodi6t6tiques
Situations particulidres
743
Vaginose bact6rienne
SURVEILLANCE
o ll n'est
pas n6cessaire, en dehors de la grossesse, de contr6ler le
p16ldvement vaginal aprds traitement.
o Les 6checs de traitement ou les r6cidives ne sont pas rares et l'op-
portunit6 d'un nouveau traitement se fera en fonction de la g6ne
ressentie par la patiente. Un traitement probiotique par voie orale ou
par voie vaginale devra alors 6tre associ6.
NOTES PERSONNELLES
- -
744
Varicelle
RAPPELS
745
,r::l::.r.:i:'
NOTES PERSONNELLES
- -
746
PRESCRIPTIONS
Ordonnance
r D6sinfection des l6sions cutan6es par chlorhexidine 0,2 o/o,
REgles hygi6nodi6t6tiques
147
y'aricelle
.., (st)ite)
Situations particulidres
SURVEILLANCE
NOTES PERSONNELLES
- -
748
Verrues cutan6es
RAPPELS
plante du pied.
Les verrues peuvent 6tre volumineuses et/ou profuses chez les patients
immunod6prim6s.
A- PRESCRIPTIONS--
Ordonnance
r6pande.
< peau
Renouveler l'op6ration tous les soirs aprds avoir gratt6 la
morte ) avec une lime d ongles.
d'irritation importante, interrompre le trai-
En cas de douleur ou
jusqu')
tement pendant quelques iours. Poursuivre les applications
disparition de la verrue.
Situations Particulidres
750
Vertige positionnel
paroxystique b6nin
RAPPELS
751
a:I'i
752
PRESCRIPTIONS
SURVEILLANCE
NOTES PERSONNELLES
- -
753
q
NOTES PERSONNELLES
- -
754
Vitiligo
RAPPELS Ei, I
755
I PRECAUTIONS AVANT LE TRAITEMENT I
. Rechercher des contre-rndications :
- dermocorticoides : infections cutan6es bact6riennes, virales, myco-
siques ou parasitaires (gale), l6sions ulc6r6es;
- immunosuppresseurs topiques : sujets immunod6prim6s, de faEon
cong6nitale ou acquise.
o Recherche de terrains) risques : phototh6rapie chez su jets lupiques
ou prenant des m6dicaments photosensibilisants (amiodarone, sul{a-
mides, cerlains antibiotiques, neuroleptiques et diur6tiques)'
. Recherche de ma/adies auto-immunes associ6es : thyroidiennes
(TSH), h6matologiques (NFS), diabete.
NOTES PERSONNELLES
- -
756
/ttrltgo
PRESCRIPTIONS
Ordonnance
SURVEILLANCE
t5l
"::r:ir.,
MESURES COMPLEMENTAIRES
NOTES PERSONNELLES
- -
758
Vomissements et naus6es
chimio-induits
| {;il RAPPELS il
NOTES PERSONNELLES
- -
760
PRESCRIPTIONS i
Ordonnance
Rdgles hygi6nodi6t6tiques
o i
La nuit qui pr6cdde la chimioth6rapie, veiller bien dormir au
besoin d l'aide d'un somnifdre. Prendre une collation vers 21 heures.
o Le matin de la chimioth6rapie, il est nricessaire de d6jeuner. Juste
avant la chimioth6rapie, prendre un peu de liquide (bouillon ou
consomm6, eau, th6, eau gazeuse). Ne pas consommer de lait.
. Avant et pendant la perfusion de chimioth6rapie, pratiquer des
exercices de relaxation (respiration ample et profonde, les yeux
ferm6s), regarder la t6l6vision, 6couter la radio ou de la musique,
jouer d des jeux de soci6t6, lire, discuter, etc.
o Alimentation l6gdre avant et aprils le traitement. Prendre des
repas plus petits et plus fr6quents (collation d 10 h et 16 h avec
entremet, flanc, crdme, riz au lait). Privil6gier les aliments froids ou
tiddes qui sont moins odorants. Eviter les aliments lourds, frits, gras,
6pic6s, acides (vin, tomates, cornichons, cSpres, citrons, pample-
mousse), amers (remplacement des viandes rouges par des viandes
blanches, des poissons, des laitages, fromages). Eviter de boire
761
-
Vomissements et naus6es chimio-induits
Situations particulibres
762
Vomissements et naus6es chimio-induits
SURVEILLANCE
Traitements de secours :
NOTES PERSONNELLES
- -
763
Vomissements et nausries chimio-induits
764
Zona
RAPPELS
i
lnfection due Varice//a-Zoster Virus (VZV) qui possdde un tropisme
neurocutan6. ll s'agit d'une r6activation virale dans un territoire radicu-
laire i partir d'un r6servolr situ6 dans les racines des ganglions sensitifs
chez un sujet qui a d6jA d6velopp6 une varicelle lors de la primo-infec-
tion d \rZV L6ge, le diabdte, l'infection VlH, le cancer et les traitements
immunosuppresseurs (dont les corticor'des) constituent des facteurs de
risque de survenue d'un zona. Un vaccin antizona est recommand6
i
chez les adultes de 65 74 ans (contre-indiqu6 en cas d'immunodefi-
cience primaire ou acquise).
NOTES PERSONNELLES
- -
766
Zona
PRESCRIPTIONS
Situations particuliEres
767
lrli-);
SURVEILL,ANCE
NOTES PERSONNELLES
- -
768
lndex
E F
Eaux minerales Facteurs de risque cardiovasculaire
- alcalines 332 19
773
..
.,i i,
- bronchiques 692 H
- mucolytiques 692 Ha em ophi I us i nf I u e nza e 657
Flumaz6nil 636 Hal ucinations 61 1
775
li:r.:ii:1
Maldigestion intestinale
267
- vulvovaginale 489
M6drogestone 267 N
Melatonine 419 t\altrexone 6Jl
M6n6trier (maladie de) 313 Naproxdne 93, 331,451, 563,661
rvrentnqocoque L 65/ Netilmicine 415
M6nopause 471,629 Nevralgie trigeminaJe 493
- traitement hormonal 632 Niclosamide 618,679
Metformine 226, 228, 229 Nicotine 647
M6thadone 642 Nif6dipine 184, 587
M6thotrexate 561, 563 Nitrofuranes 200,232
776
:, : l!,:...
Gsophagite 593 P
Ropirinole537Spondylarthriteankylosante659 I
Rosac6e 607 Squames du cuir chevelu 223
Roxithromycine 558, 559,656 St6noses carotidiennes 24
Stress 480,495
S Stup6fiants (prescription de) 12
Saign6e 339 Substituts nicotiniques 89
Salbutamol 109 Subutex@ 641
Salpingite 403 Sucral{ate 312
savon sans savon 623 Sulfadiazine argentique '130
Schizophrenie 61 1 Sulfam6thoxazole-trim6thoprime
Score 19,522,583
- CHA2DS2-Vasc 285 Sulfamide(s) 18
- HAS-BLED 286 - hypoglyc6miants 226
- IPSS (lnternational Prostate Score Sulfate de morphine 241,452
Symptom) 46 - i lib6ration prolong6e 446
- de Mac lsaac 74 Sumatriptan 479
- PESI : Pulmonary Embolism Surcharge en fer 337
Severity Index 256 Surconsommation m6dicamenteuse
S6cheresse 322
- buccale ou x6rostomie 617 Surdit6 25
- cutan6e ou x6rose 621 Surdit6 brutale unilaterale 663
- oculaire 160,161,625 Surpoids 35
- vaginale 629 Sympathectomie thoracique 377
Serenoa repens@ 44 Syndet 31,224
S6rum physiologique 519,599 Syndrome
- i usage nasal 604 - dyspeptique 721
Sevrage - deGougerot-Sjogren 160,617
- alcoolique 633 - d'iris flasque perop5ratoire 45
- aux opiac6s 639 - parkinsonien 536
- tabagique 645 Synergistine 559
Sildenafil 399 Syphilis primaire 667
Sinusite aigue 649
Solution de 16hydratation orale 233, T
. 317 Tabagisme 645
Son de ble ou d'orge 165,723 Tachycardiesjonctionnelles 671
Sotalol288 Tacrolimus pommade 757
Spiramycine 559 Taeniasis 677
Spironolactone101,353,423 T6langiectasies5B9
Splenectomie 655 T6nesme 231,58q
779
:::i,:i::.
780
Vitiligo 755 X
Vomissements 231 X6rose 21 1, 571
- et naus6es chimio-indults 759
Vulvo-vaginite 699 Z
Zolpidem 419
W Zona 765
Warfarine 258,281 ,683 Zopiclone 419
Wolf-Parkinson-White 671
781