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Apport de La normeIFRS3
Apport de La normeIFRS3
D’un pays à un autre les règles comptables diffèrent pour des raisons
historiques, par l’influence des usages, l’environnement culturel, économique et
social…
En ne considérant que les intérêts propres des entreprises, c’est à dire la gestion
à court et long terme de leurs actifs, la recherche de financements, la diminution de
poids des obligations purement extérieures à l’activité de la société, et
l’augmentation de la taille des marchés existants ou la recherche de nouveaux
marchés, il est intéressant de se demander si la normalisation comptable
internationale facilite le travail de gestion des entreprises ou si elle les place dans de
bonnes conditions pour optimiser leur gestion.
Problématique du mémoire :
Méthodologie du mémoire :
CHAPITRE PRELIMINAIRE :
LA MONDIALISATION COMPTABLE
SECTION 1 :
LES REFERENTIELS INTERNATIONAUX DE COMPTABILITE
I – PRESENTATION :…………………………………………………………………………..11
SECTION 3 :
LE MAROC FACE A LA REVOLUTION COMPTABLE
CHAPITRE 2 :
POURQUOI UNE NORME SUR LE REGROUPEMENT
D’ENTREPRISES :
BESOINS ET APPORTS POUR LE CONTEXTE
MAROCAIN
SECTION 1 :
L’ETAT DES LIEUX DU REGROUPEMENT D’ENTREPRISES AU
MAROC
1. Le Groupe : ………………………………………………………32
2. La Holding :……………………………………………………….35
A. Définition :…………………………………………………35
SECTION 2 :
APPORTS DE LA NORME IFRS 3 :
« REGROUPEMENTS D’ENTREPRISE »
SECTION 3 :
LES INCIDENCES DU CHANGEMENT DU REFERENTIEL
ET L’ADOPTION DE L’IFRS 3
2. La consolidation :…………………………………………………..78
Chapitre 3 :
La mise en place de la norme IFRS 3 :
« Regroupement d’entreprises »
B. Evaluation :……………………………………107
4. Le Goodwill :………………………………………………………..109
1. Comptabilisation :………………………………………………..117
SECTION 3 :
TRAITEMENT DES IMPOTS DIFFERES PAR L’IFRS 3
SECTION 4 :
DISPOSITIONS TRANSITOIRES ET INFORMATIONS A FOURNIR
CONCLUSION…………………………………………………………….130
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
CHAPITRE PRELIMINAIRE :
LA MONDIALISATION COMPTABLE
SECTION 1 :
LES REFERENTIELS INTERNATIONAUX DE COMPTABILITE
I – LE REFERENTIEL EUROPEEN :
De très nombreuses discussions ont été menées bien avant les années 1990
à effet de réduire le nombre d’options, voire de les supprimer. Mais quelle que
soit les solutions envisagées, elles nécessitaient la modification de l’une des deux
directives ou des deux à la fois. Les promoteurs des changements, pour parvenir
à leur fin, devaient lever beaucoup d’obstacles, parmi lesquels :
1
II – LES US GAAP :
L’analyse des événements ayant conduit à ce crash montra que l’une des
causes était le manque d’information des actionnaires, la crise financière a
notamment soulevé l’insuffisance de l’information sur les entreprises faisant
appel à l’épargne et sur son caractère trompeur.
Avant la crise 1929, aucune obligation réelle n’existait aux Etats-Unis ; des
pratiques comptables contestables mais tolérées avaient même pour effet de
masquer la situation réelle de certaines entreprises. Il n’existait pas de
réglementation nationale sur l’information financière. Chaque Etat avait sa
propre législation et la confusion en résultant n’était pas de nature à permettre
une bonne information des investisseurs.
Les pouvoirs publics ont crée en 1934 la SEC (Securities and exchange
commission), organisme fédéral de réglementation dont la mission consiste à
établir les règles de présentation de l’information comptable et financière à
respecter par toutes les entreprises faisant appel au marché financier.
2
normalisation et leur donner une autorité d’autant plus forte qu’elles se seraient
inscrites dans un cadre théorique officiel et reconnu.
C’est à partir de 1976 que cet effort de définition d’un cadre conceptuel va
prendre une autre ampleur : le FASB va commencer à publier une série d’études,
les « Statements of financial accounting concepts » (S.F.A.C) qui sont au nombre
de six.
3
3. Les principes des US GAAP :
4
Le principe de bonne information (full disclosure principle) : il s’agit de
fournir à l’utilisateur des états financiers l’ensemble des informations lui
permettant d’analyser et d’interpréter les comptes présentés ;
5
Un référentiel comptable reconnu nationalement est alors très limité
puisqu’il est nécessaire de raisonner à une échelle mondiale et pas seulement à
celle d’un pays.
6
2. Les différences comptables entre deux systèmes
émergeants :
Le système anglo-saxon et le système européen
7
comptable puisse être laissée à des intérêts privés mais confiées à un organisme
d’Etat.
B. Les objectifs de la comptabilité :
Principes comptables :
8
principe comptable. Il conduit à sous-évaluer les actifs, à surévaluer les dettes et
donc à sous-estimer la valeur de l’entreprise.
Relation Comptabilité-Fiscalité :
9
contribuable. Ceci affecte l’appréciation de l’endettement dans la mesure où les
amortissements et les provisions diminuent les fonds propres et où les provisions
sont considérées comme des dettes. Les ratios d’endettement des entreprises de
ces pays sont donc généralement supérieurs à ceux des pays anglo-saxons.
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SECTION 2 :
LES NORMES IAS/IFRS : UN NOUVEAU SOUFFLE, UNE
REVOLUTION
I – PRESENTATION :
L’IASC a modifié son nom en IASB (B pour Board) en avril 2001, à la suite
de la modification des ses structures qui donnent une importance et une
indépendance nettement plus importante au Board (qui, dans la traduction
française devient Conseil), car les membres du Board depuis 2001 ne sont plus
les représentants de leurs pays. L’appellation IFRS (International Financial
11
Reporting Standards) remplaçant l’appellation IAS va également dans le même
sens. L’accent n’est plus mis sur des standards comptables mais sur des
standards liés à l’information financière.
12
commitee), présidé par un membre du Board et associant en général entre 6 et 8
personnes (professionnels comptables, entreprises, analystes financiers,
observateurs).
Une période de consultation s’ouvre alors, dont la durée habituelle est de 6 mois
et qui permet à toute personne habituée d’exprimer son point de vue.
13
doivent présider à leur établissement. Il ne peut cependant supplanter une
norme. En cas de conflit, les dispositions de la norme prévalent sur celles du
cadre.
1. L’intelligibilité (understandability) :
L’IASC précise qu’une information ne peut être exclue des états financiers
au seul motif qu’elle serait trop difficile à comprendre par certains utilisateurs.
2. La pertinence (relevance) :
14
La pertinence d’une information est généralement fonction de son
importance. Une information est d’une importance significative (material) si son
omission ou une présentation erronée sont susceptibles d’avoir un effet sur les
décisions économiques des utilisateurs.
3. La fiabilité (reliability) :
Une information doit être fiable et elle l’est si elle n’est pas entachée
d’erreur ni de biais significatifs. Selon l’IASC, la fiabilité exige quatre qualités
supplémentaires.
Une autre qualité essentielle reliée à la fiabilité est la prudence. Celle-ci est
rendue nécessaire par le fait que la plupart des transactions et événements sont
entachés d’incertitudes. La prudence est définie comme la prise en compte d’un
certain degré de précaution dans l’exercice des jugements nécessaires aux
estimations afin d’éviter que les actifs ou les produits soient surévalués et les
passifs ou les charges sous-évalués. L’IASC fixe une limite à la prudence en
précisant qu’elle ne doit pas conduire à la création de réserves occultes ou de
provisions excessives. Des états financiers dans lesquels les actifs et les produits
seraient systématiquement sousévalués ou les passifs et les charges délibérément
surestimés ne seraient en effet pas neutres et donc pas fiables.
15
Enfin, l’information contenue dans les états financiers doit être exhaustive
(complete), dans la mesure permise par le souci de l’importance significative et
celui des coûts. Une omission peut rendre l’information fausse ou trompeuse et,
en conséquence, non fiable et insuffisamment pertinente.
16
SECTION 3 :
LE MAROC FACE A LA REVOLUTION COMPTABLE
17
obligations comptables des commerçants et du Code Général de la
Normalisation Comptable (CGNC), entré en application à partir de 1994. Dans ce
même cadre, le Conseil National de la Comptabilité (CNC) a été institué en 1989
en tant qu’organe officiel de concertation interprofessionnel chargé d’édicter la
normalisation et la doctrine comptable et regroupant les représentants des
administrations, de la profession comptable, du monde des affaires et du secteur
de l’enseignement de la comptabilité. Depuis sa création, le CNC a enregistré à
son actif l’adoption d’un grand nombre de normes sectorielles (OPCVM
(Organismes de Placement Collectif en Valeurs Mobilières), coopératives,
établissements de crédit, entreprises d’assurance, titrisation des créances
hypothécaires…).
Par ailleurs, une étude conduite par la Banque Mondiale, achevée en 2002,
tout en relevant que le cadre légal marocain relatif aux normes de comptabilité et
d’audit a permis de grandes avancées depuis le début des années 90, met le doigt
sur un certain nombre d’insuffisances, notamment :
Le code de commerce :
19
La loi bancaire :
Continuité d’exploitation ;
Permanence des méthodes ;
Coût historique ;
Spécialisation des exercices ;
Prudence ;
Clarté ;
Importance significative.
20
3. Organes chargés de la réglementation comptable marocaine :
21
• le décret sur les mécanismes comptables de la titrisation
L’Ordre des experts comptables a été institué par la loi n° 15-89 qui
réglemente la profession d’expert comptable. Celle-ci attribue à l’OEC les
prérogatives de :
22
On constate donc que l’OEC n’a pas pour mission de définir et de fixer le
contenu de la doctrine comptable, néanmoins il peut être amener à émettre des
avis, commentaires et notes techniques. La question qui se poserait est de savoir
si ces avis constituent une source de droit.
23
d’information conformément au modèle type (annexe à la note 2 /95 arrêtant le
modèle type prévu à l’article 14) préconise, sans y faire toutefois référence de
manière explicite, de présenter des états de synthèse, des 3 derniers exercices,
conformes au CGNC. Ces états de synthèse doivent également être certifiés par
un commissaire aux comptes.
Par ailleurs dans le cadre de ses prérogatives, le CDVM peut être amené à
formuler des observations à des entreprises publiant des brochures et des
plaquettes dans le cadre d’émission, des positions comptables qui peuvent faire
jurisprudence compte tenu de l’autorité de leur auteur.
Notre CGNC, qui est l'outil de normalisation comptable de base, bien que
conforme aux dispositions internationales, comporte certaines divergences par
rapport aux normes internationales dont principalement :
24
conséquences qui en découlent notamment pour le traitement des
opérations de leasing ;
Le classement des charges par nature et non par fonctions ;
La non sectorialisation des ventes et des coûts ;
L'absence de notion de juste valeur.
25
vont pratiquement dans le sens de l'intégration des normes de l'IAS. Les normes
marocaines ont été pratiquement alignées sur les normes IAS dans les domaines
suivants :
Le projet de loi relatif aux comptes consolidés, adopté par le CNC en 1999,
qui introduit l'obligation d'établissement de ces comptes consolidés par les
groupes ;
Le plan comptable des établissements de crédit entré en vigueur à partir de
l'exercice 2000, qui prévoit également, l'obligation d'établissement de
comptes consolidés dans ce secteur ;
Les normes comptables concernant les OPCVM entrées en vigueur en 1995.
En outre, il faudrait noter que le projet de loi sur les comptes consolidés va
jusqu'à permettre aux sociétés dont les titres sont négociés sur un marché
réglementé d'adopter des normes internationales après avis favorable du CNC.
26
Pour une adoption des normes à compter des exercices ouverts au 1er
janvier 2005, IFRS1 «First-time adoption of international financial reporting
standards» impose la publication d'au moins une année de chiffres comparatifs
présentés en normes IAS/IFRS. En outre, pour les entreprises présentant trois
exercices, le premier exercice présenté n'a pas à être retraité en normes IAS/IFRS,
mais il doit être indiqué de façon très claire qu'il s'agit d'information présentée
sous un autre référentiel comptable.
De l'avis des spécialistes, ce chantier est bien plus lourd que le passage à
l'euro ou le fameux bug de l'an 2000. Dans les sociétés concernées, les équipes
sont mobilisées depuis plusieurs mois car du fait de la nécessité de publier une
information historique comparable en 2003 et 2004, le basculement doit s'opérer
dans les meilleurs délais.
Ce qui est sûr c'est que la majorité d'entre elles comme Méditelecom,
Valeo, Bouygues, BMCI, Lyonnaise des Eaux de Casablanca, Vivendi
Environnement, la Société Générale… ont déjà anticipé cette évolution. Pour des
besoins du reporting, ces sociétés reconfigurent leur «comptabilité marocaine»
aux standards IAS pour être en harmonie avec la maison mère. En plus de la
comptabilité aux normes marocaines, au plus tard fin janvier, elles procèdent à
un retraitement de l'intégralité de leurs états financiers pour les besoins du
reporting à la maison mère.
Bien souvent, les résultats sociaux réajustés sont plus restrictifs que ceux
présentés, selon les référentiels marocains. A côté, il y a toutes les entreprises
27
type ONA ou BMCE-Bank qui recourent au financement sur le marché
international et celles qui sont susceptibles d'intéresser les investisseurs
étrangers, soit en tant que clients, soit en qualité de fournisseurs ou partenaires
sans forcément être filiales.
28
Multiplier les référentiels :
29
D’autres voies alternatives mériteraient également d’être explorées, il
s’agirait notamment, dans le cadre de l’obligation prochaine faite aux groupes
marocains d’établir des comptes consolidés, d’imaginer la possibilité d’utiliser
dans leur intégralité des référentiels internationalement reconnus en lieu et place
des règles marocaines. Cette optique permettrait d’améliorait l’information
financière de la bourse de Casablanca et donc de donner de la crédibilité aux
comptes vis-à-vis des investisseurs.
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CHAPITRE 2 :
POURQUOI UNE NORME SUR LE REGROUPEMENT
D’ENTREPRISES :
BESOINS ET APPORTS POUR LE CONTEXTE
MAROCAIN
SECTION 1 :
L’ETAT DES LIEUX DU REGROUPEMENT D’ENTREPRISES AU
MAROC
31
Alors que ces opérations de fusions acquisitions ont connu un essor
considérable surtout aux Etats-Unis et en Europe, ce type d’opérations est resté
peu fréquent dans les pays en voie de développement.
Au Maroc, force est de constater que, depuis le début des années quatre-
vingt dix, il y’a eu un certain nombre de réformes législatives visant à
encourager ce type d’opérations qui ne peut qu’être profitable aux entreprises
marocaines ayant le souci de faire face à la concurrence internationale.
C’est ainsi que le droit des sociétés a fait l’objet d’une refonte totale, par la
promulgation de deux textes de lois :
I – LA NOTION DE GROUPE :
1. Le Groupe :
32
entreprises placées sous l’autorité économique et financière de l’une d’entre elles,
qui définit et contrôle la politique et la gestion de l’ensemble ».
« Deux sociétés ou plus forment un groupe si l’une d’elles (la société qui
coiffé l’ensemble du groupe) contrôle directement ou indirectement les
autres, ou si elles sont effectivement contrôlées par une même société mère
(société à participation commune). Dans ce dernier cas, si les sociétés du
groupe coiffées par une société mère contrôlent directement ou
indirectement d’autres sociétés, ces dernières sont membres du même
groupe.
- O.N.U. : rapport de la commission des sociétés transnationales
33
du gigantisme que pourrait connaître une seule entreprise intégrant des activités
diversifiées.
Par ailleurs, le groupe tout en ayant une unité de direction unique peut
être constitué sous une forme :
3 Verticale : il est dans ce cas composé d’une société mère et de sociétés
dépendantes placées sous sa direction unique.
3 Horizontale : le groupe est constitué par des sociétés non liées par une
relation de dépendance, soumises à une direction unique résultant, non
de la domination de l’une d’entre elles, mais de direction collégiale.
34
2. La Holding :
A. Définition :
On devra donc distinguer, d’une part, les entreprises qui sont sous le
contrôle de la société holding et, d’autre part, les entreprises dans lesquelles la
société holding dispose d’une participation minoritaire, à condition toutefois que
le contrôle ne soit pas obtenu par d’autres moyens : contrôle indirect, contrôle
par liaison personnelle (administrateurs communs), contrôle par relations
commerciales (accords de fournitures réciproques par exemple)…
B. Participations et filiales :
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le secteur financier, certain pays ont connu la transformation de leurs principales
banques en sociétés holdings financières, appelées One Bank Holding. Ce
procédé de la société holding propriétaire d’une seule banque commerciale
permet en effet aux entreprises bancaires de développer des activités dans des
secteurs financiers et non financiers intéressants pour les banques : sociétés
d’assurance, sociétés d’investissement à capital variable, sociétés de crédit-bail,
sociétés de service plus au moins éloignées des activités traditionnelles des
grands établissements de crédit.
36
Souvent, il s’agit d’une entreprise de taille moyenne plus ou moins
florissante. Son acquisition permet à l’acquéreur de se familiariser concrètement
avec le marché, avec les habitudes des consommateurs et des fournisseurs. Elle
constitue une base de départ pour la recherche d’un « créneau » qui ouvrira alors
des possibilités de production à grande échelle. La participation au capital
constitue une autre hypothèse. Elle peut être minoritaire ou majoritaire. La part
du capital social détenue détermine l’autorité de l’actionnaire dans la gestion de
la société.
37
Chaque filiale établit ses états financiers selon les règles locales, comme le
ferait une entreprise indépendante. Ces comptes sont ensuite retraités par les
services comptables du siège pour les rendre conformes aux principes adoptés en
consolidation. Cela suppose que les services centraux suivent l’évolution des
règles comptables dans les pays des principales filiales et que les informations
qui leur sont envoyées sont suffisamment détaillées pour leur permettre
d’effectuer les retraitements nécessaires.
Nous voulons attirer l’attention du lecteur que ce chapitre n’a pas pour
vocation l’étude proprement dite des retraitements ; ceux-ci seront notamment
traités au niveau de la seconde partie de ce mémoire mais essentiellement de
décrire comment le processus de consolidation des comptes est vécu au niveau
de la maison-mère et de la filiale et ceci sous l’aspect organisationnel, support
d’information etc…. .
A. Dispositions réglementaires :
- la loi 17-95, du 30 août 1996 relative aux sociétés anonymes, sans faire référence
aux notions de groupe et de comptes consolidés, précise dans l’article les
informations à publier par les sociétés possédant des filiales et des participations
tout en définissant ces notions ;
38
- en outre, le chapitre IV du CGNC prévoit la méthodologie relative à la
consolidation et à la présentation des états de synthèse consolidés néanmoins
sans prévoir les cas d’obligation de consolidation ;
B. Aspect organisationnel :
39
tenu des contraintes de publications spécifiques à chaque pays sont de plus en
plus réduits.
Les accountings guidelines sont contenus dans un manuel qui est diffusé à
l’ensemble des filiales du groupe. Ils doivent être distingués de ce que l’on
appelle le manuel de procédures (administratives) dont l’élaboration et la mise
en oeuvre sont généralement laissées à la discrétion du management local et ce, à
la différence du manuel comptable dont le respect est obligatoire à l’ensemble
des filiales du groupe.
40
- et d’autre part, la nécessité d’adapter ses principes comptables aux
spécificités de l’activité du groupe
Une seconde partie qui est généralement la plus consistante concerne les
principes comptables groupe. Tout d’abord, un rappel des bases légales est
mentionné; Il y est mentionné notamment tout ce qui est exigences légales en
matière de publication et d’informations financières spécifiques au pays
d’émission des états consolidés du groupe et également toutes les exigences
requises par les normes adoptées, IASC par exemple.
41
Les règles comptables groupe qui doivent être en conformité avec les
normes adoptées, notamment les IAS, sont détaillées par groupe comptable :
Enfin, le manuel doit également contenir des indications sur les modalités
de conversion des états financiers en devises étrangères qui doivent être en
conformité avec la norme internationale adoptée ainsi que les modalités de
rapprochement des comptes inter-company.
Pour ce dernier cas, les normes doivent définir des conventions que les
filiales sont tenues de suivre de manière impérative. A titre d’illustration, une
42
convention communément admise est celle pour la société acheteuse de s’aligner
automatiquement sur le solde communiqué par la société vendeuse ; la recherche
des écarts s’il y a, est opérée par la suite.
Système de reporting :
43
Concernant le second type de reporting, le destinataire de ce document est
généralement la Direction comptable du groupe dans la mesure où il répond à
une optique différente de celle du reporting mensuel. Sa vocation est notamment
:
- de permettre la consolidation
- et de permettre la publication (trimestrielle ou semestrielle selon les
pays) des résultats des sociétés cotés selon les normes internationales
Parmi les logiciels connus, on peut citer Safran, SAP ou J.D Edwards…. .
D’une manière générale, le choix d’un logiciel n’est pas fortuit, il doit répondre
notamment à des impératifs :
44
Le choix du fournisseur est également primordial : le fournisseur doit
avoir une taille suffisante qui puisse assurer la pérennité du choix du logiciel et
doit disposer d’une expérience importante dans la mise en oeuvre de systèmes
de consolidation et de reporting et disposer de références confirmées avec une
expérience des groupes internationaux. A titre d’illustration, le fournisseur de
Safran est Cartésis qui a équipé de grands groupes français (dont Thomson,
Rhone Poulenc, Matra Hachette, Sanofi, AXA, Danone, Schneider, Crédit
Lyonnais, Société Générale, BNP, GAN, Générale des eaux, ELF, PSA, Saint-
Gobain, etc.….
Système budgétaire :
45
Les comparaisons entre réalisations, notamment le reporting, et le budget
peut être riche d’enseignements et être d’une grande importance. En présence
d’écarts, les questions suivantes peuvent se poser :
Or, le domaine de l’acquisition d’entreprises est sans aucun doute celui qui
a le plus clairement détruit le mythe longtemps entretenu voulant que, avec de
bonnes connaissances générales de gestion, on puisse s’improviser du jour au
lendemain gestionnaire d’une entreprise sans bien connaître son domaine
d’activité, son environnement et sa culture. D’ailleurs, plusieurs grandes
entreprises de gestion, lorsqu’elles procèdent à une acquisition, annoncent
clairement leur volonté de ne pas s’immiscer dans la gestion de l’entreprise cible
si cette dernière remplit bien sa mission.
Une première difficulté se pose lorsqu’il s’agit d’une fusion qui fait
intervenir à la fois des sociétés de personnes et des sociétés de capitaux. Lorsqu’il
s’agit de passer d’une société de personnes à une société de capitaux, le problème
ne se pose pas pour les associés.
47
3. Difficultés d’ordre fiscal :
48
B-1. Le Régime spécial de fusion :
49
Dans le cas de retrait ou de cession d’éléments corporels ou incorporels de
l’actif immobilisé à l’occasion de la cessation de l’activité d’une société, le taux
des abattements applicables sur la plus-value nette globale résultant des retraits
ou le profit net global de cessions est de :
50
- Imposer les plus-values dégagées – qui vont pouvoir bénéficier des
abattements prévus par la loi pour les plus-values constatées et profits
réalisés en fin d’exploitation - ;
- Imposer le résultat des opérations de la fusion entre les mains de
l’absorbée.
La taxe sur la valeur ajoutée réglée au titre des valeurs d’exploitation est
transférée sur le nouvel établissement assujetti ou sur l’entreprise absorbante à
condition que lesdites valeurs soient inscrites dans l’acte de scission pour leurs
montants initiaux.
51
leur valeur actuelle, la différence qui correspond à la plus-value dégagée est
imposée. Les personnes physiques doivent également déclarer cette plus-value.
……
portant fusion des sociétés par action ou SARL que la fusion ait lieu par
absorption ou par la création d’une société nouvelle » (paragraphe 3)
52
Ainsi, l’ensemble des apports faits aux sociétés de capitaux ou aux SARL, à
titre pur et simple, lors de leur constitution ou lors d’une augmentation de leur
capital, sont soumis à un droit d’enregistrement de 0.50% à l’exclusion du passif
pris en charge et qui est assujetti aux droits de mutation.
Dans les cas spécifiques de fusions, l’actif net apporté est soumis aux droits
réduits de 0,5%.
53
SECTION 2 :
APPORTS DE LA NORME IFRS 3 :
« REGROUPEMENTS D’ENTREPRISE »
A. La notion de contrôle :
La définition du contrôle donnée par la norme IAS 27 est très proche des
textes français. Le contrôle est présumé s’il y a détention directe ou indirecte de
la majorité des droits de vote (contrôle de droit). Le contrôle peut également
exister en vertu de clauses contractuelles (contrôle contractuel) ou résulter de
faits (contrôle de fait).
54
autre actionnaire ne détenait une fraction supérieure. En normes IFRS, ce
contrôle résulte du seul fait de pouvoir désigner ou révoquer la majorité des
membres des organes de direction, ou de pouvoir disposer de la majorité des
votes aux réunions des organes de direction.
Plus loin, le règlement précise qu’une entité ad hoc est comprise dans le
périmètre de consolidation dès lors qu’une entreprise a en substance le contrôle
de l’entité ad hoc en vertu de contrats, d’accords ou de clauses statutaires. Ce
contrôle existe si deux des critères suivants sont atteints :
55
Cette modification récente des textes met notamment fin à des pratiques
qui étaient également impossibles en IFRS depuis l’interprétation SIC 12 de l’IAS
27.
56
II – APPORTS CONCERNANT LA COMPTABILISATION DES
REGROUPEMENTS :
57
3. Abandon de la réestimation partielle :
Cette évolution des IFRS est en ligne avec les projets en cours portant sur
la comptabilisation du “full goodwill”, à savoir la prise en compte de la part des
minoritaires dans le goodwill. Ce projet, mené conjointement avec le FASB,
devrait conduire à modifier les US GAAP dans lesquels, seule la réestimation
partielle est aujourd’hui admise.
58
III – APPORTS CONCERNANT L’AFFECTATION DU COUT D’ACQUISITION :
Cela n’est désormais possible que dans les cas où les critères de la norme
IAS 37 - principalement :
Afin d’éviter toute ambiguïté, la norme précise également que, même dans
le cas d’un plan de restructuration dont l’exécution serait conditionnée par
l’acquisition, aucun passif (ni même un passif éventuel) ne pourra être
comptabilisé dans le cadre de l’allocation du coût d’acquisition.
59
De plus, ces textes autorisent également la comptabilisation de provisions
au titre de la partie des programmes de restructuration qui concerne l’entreprise
consolidante et destinées à couvrir les coûts liés à une réduction de capacité
faisant double emploi du fait de l’acquisition.
Selon les règles comptables françaises, les passifs éventuels ne font pas
partie des passifs identifiables et ne sont pas comptabilisés au passif de la cible.
Les passifs éventuels existant à la date d’acquisition sont, le cas échéant,
ultérieurement comptabilisés en charge dès lors qu’ils remplissent les critères
d’un passif.
60
acquisition réalisée en tout début d’exercice. Passé ce délai, hormis le cas des
reprises de provisions pour risques ou de provisions pour restructuration, et sauf
cas exceptionnel d’erreur devant être traitée comme une modification rétroactive
de l’écart d’acquisition, les ajustements des valeurs d’entrée sont comptabilisés
en résultat.
61
2. La comptabilisation des écarts d’acquisition négatifs :
La norme IFRS 3 quant à elle n’impose pas, a priori, une telle restriction.
62
- ou, à défaut, sur d’autres méthodes faisant référence aux pratiques
du secteur concerné (le recours à l’évaluation par un expert
indépendant peut être nécessaire).
En revanche, le traitement des logiciels créés en interne est défini par les
textes français selon leur destination : usage interne ou usage commercial.
La norme IAS 38définit les critères d’activation applicables pour toutes les
immobilisations incorporelles générées de manière interne (étant toutefois
précisé que les fonds de commerce ou Goodwill, marques, titres de journaux et
de publication, fichiers clients créés et développés en interne ne pourront jamais
être comptabilisés à l’actif). Si ces critères sont remplis, l’activation est
obligatoire. Sont ainsi susceptibles d’être immobilisés les frais de développement
de :
Ainsi, selon la norme IAS 38, les frais de développement sont inscrits à
l’actif de façon obligatoire lorsqu’ils remplissent les conditions voulues.
Contrairement aux textes français, l’activation dans ce cas n’est donc pas
optionnelle.
64
• Existence d’un marché pour le produit ou utilité du nouveau
processus de production pour l’entreprise ;
• Disponibilité des moyens techniques, financiers ou autres,
nécessaires pour terminer le projet ;
• Existence d’outils de gestion fiables permettant de connaître les
coûts de développement engagés sur le projet.
Au plan des règles d’amortissement, les normes IFRS font une distinction
nouvelle et fondamentale entre les actifs incorporels à durée de vie finie et ceux à
durée de vie indéfinie.
Un actif incorporel est à durée de vie indéfinie (et non à durée de vie
infinie) si, après analyse de tous les éléments pertinents disponibles, il n’apparaît
pas de limite prévisible à la période sur laquelle cet actif va générer des flux de
revenus.
Les textes français ne font pas explicitement cette distinction même si, en
pratique, l’application des principes généraux par de nombreuses sociétés peut
65
implicitement conduire à des règles un peu similaires. Néanmoins, les normes
IFRS sont plus précises et laissent moins de place à l’interprétation.
Un actif incorporel à durée de vie finie doit être amorti sur cette durée. Si
l’IAS 38 rend obligatoire cet amortissement, elle ne fixe aucune limite quant à la
durée. La méthode d’amortissement retenue doit refléter la structure de
consommation des avantages économiques futurs.
Si cette structure ne peut pas être déterminée de façon fiable, la méthode
d’amortissement linéaire sera retenue.
66
Des dispositions équivalentes sur la valeur résiduelle sont prévues pour
les immobilisations corporelles par l’IAS 16 qui considère celle-ci comme souvent
non significative.
Les actifs incorporels à durée de vie indéfinie ne sont plus amortis. Ils
doivent en contrepartie faire l’objet d’un test de dépréciation annuel et à chaque
fois qu’un indice révèle qu’une perte de valeur a pu intervenir.
67
sa contrepartie dans les capitaux propres de l’entité concernée et doit être
pratiquée de façon régulière.
• Frais d’établissement,
• Frais de pré-ouverture,
• Frais de pré-exploitation.
VI – LE TEST DE DEPRECIATION :
1. Le cadre général :
68
Sur le plan des grands principes, en IFRS comme en règles françaises, la
valeur d’inventaire des actifs corporels et incorporels doit faire l’objet d’un suivi
à la clôture, conduisant, le cas échéant, à constater une dépréciation de la valeur
nette comptable pour la ramener à la valeur d’inventaire.
Sur le plan des modalités de mise en oeuvre, les textes français précités
restent sur des considérations très générales, ce qui a d’ailleurs conduit depuis
quelques années de nombreux groupes à utiliser les référentiels IFRS et
69
américain pour élaborer leur propre méthodologie de suivi de la valeur de leurs
actifs. Deux divergences ressortent néanmoins a priori :
70
Les actifs sont en principe testés individuellement. Toutefois, lorsque la
valeur recouvrable d’un actif ne peut être déterminée (cas le plus fréquent -
absence de marché actif ou de flux de trésorerie indépendants), la norme prévoit
de regrouper les actifs de manière à former une UGT.
L’UGT est définie comme le plus petit groupe identifiable d’actifs, qui
génère des flux de trésorerie (“cash flows”), fortement indépendants des flux de
trésorerie générés par les autres actifs ou groupes d’actifs.
• Existence ou non d’un marché actif pour les produits issus des actifs
testés (même si tout ou partie des “outputs” est utilisée en interne) ;
71
plus fin au niveau du découpage opérationnel et au plus large à un segment
d’information primaire ou secondaire tels que définis par la norme IAS 14,
relative à l’information sectorielle.
C. Le périmètre de l’UGT :
Concrètement cela signifie que seules les UGT qui intègrent des Goodwills
ou des incorporels à durée de vie indéfinie seront systématiquement testées.
72
4. La valeur recouvrable d’un actif :
Elle est définie comme le montant qui peut être obtenu de la vente d’un
actif ou d’une UGT lors d’une transaction dans des conditions de concurrence
normale entre des parties bien informées et consentantes, minoré des frais de
cession.
B. La valeur d’usage :
Elle est définie comme la valeur actualisée de la somme des cash flows
futurs avant impôts et éléments financiers, provenant de l’utilisation continue
d’un actif (ou d’une UGT) et des cash flows dégagés lors de la sortie de l’actif.
L’estimation des cash flows futurs doit être fondée sur les budgets et
prévisions les plus récents du management, élaborés sur des bases raisonnables
et documentées.
L’actif doit être évalué dans son état actuel, sans tenir compte des flux de
trésorerie susceptibles d’être générés par des restructurations non encore
engagées, ou des investissements de performance et de capacité (en revanche, les
investissements de maintenance doivent être intégrés).
73
B-2. Les Cash flows générés lors de la sortie de l’actif :
Ils correspondent à la juste valeur nette des frais de cession telle que
définie ci-avant. La norme n’apporte aucune précision en ce qui concerne
l’évaluation des actifs à durée d’utilisation indéfinie. Dans ce contexte, la
pratique retient l’utilisation d’une valeur terminale.
Le taux d’actualisation est donc constitué du taux sans risque majoré d’une
prime de risque et éventuellement d’illiquidité. Conformément à la théorie
financière la norme précise que les risques dont il a été tenu compte dans les cash
flows (par exemple au travers de la construction et de la pondération de
différents scénarii) ne doivent pas être reflétés dans le taux d’actualisation.
Dans la mesure où :
74
5. La réduction de valeur :
En ce qui concerne les actifs qui ont été réévalués en application d’une
autre norme internationale, la réduction de valeur est imputée, à due
concurrence, sur l’écart de réévaluation et vient directement en minoration des
capitaux propres.
La reprise de provision est affectée sur les actifs autres que le Goodwill au
prorata de leur valeur nette comptable. En effet, la reprise de la perte de valeur
du Goodwill est interdite.
75
SECTION 3 :
LES INCIDENCES DU CHANGEMENT DU REFERENTIEL
ET L’ADOPTION DE L’IFRS 3
Nous définirons comme systèmes amont, les systèmes qui produisent les
informations élémentaires : les systèmes de gestion (gestion du personnel,
administration des ventes, gestion des immobilisations, gestion de la trésorerie…
et le système comptable). Par opposition, les systèmes aval ont en charge
l’analyse et le pilotage de l’activité : reporting de gestion, suivi budgétaire,
reporting réglementaire.
76
Dans ce cadre, il convient également de mettre en place les traitements
permettant d’assurer le rattachement des immobilisations à une Unité
Génératrice de Trésorerie pour la réalisation des tests d’impairment, et, le cas
échéant, le calcul des échéanciers d’impôts différés.
77
d’identifier et isoler les coûts de développement qui répondent aux
critères d’activation définis par la norme IAS 38, afin de fournir
l’information aux services financiers qui devront en assurer le
traitement comptable.
2. La consolidation :
Les trésoriers auront un rôle déterminant dans les choix, la mise en oeuvre
et la documentation des opérations de couverture ainsi que la valorisation
des instruments financiers qui s’y rapportent ;
79
B. Renforcer le rôle du contrôle de gestion dans l’élaboration des
états financiers :
80
Linguistique : pour accéder à l’information en temps réel et à sa source, la
maîtrise de la langue anglaise est incontournable.
Contrats portant sur des instruments dérivés qui devront être valorisés à la
juste valeur dans le bilan ;
81
• Les clauses particulières (garantie, covenants, …) ;
Les normes IFRS multiplient les données à collecter, que ce soit pour
établir des notes annexes plus détaillées, ou pour procéder aux évaluations
requises plus nombreuses et normées. Dans ce cadre, il est important de définir
les sources et les modalités de collecte de ces informations.
82
B. Deux cas illustratifs :
83
l’élément couvert et sur l’efficacité de la couverture (qui doit être
démontrée à la mise en place de l’opération de couverture et vérifiée
périodiquement) ;
Si l’on s’arrête, par exemple, quelques instants sur les conséquences d’un
recours accru à la notion de juste valeur, il est certain que les résultats publiés
aux normes IFRS vont être plus directement affectés par la volatilité des marchés
et pourraient eux-mêmes entraîner une volatilité accrue des cours de bourse.
Toutefois, dans ce contexte nouveau, il est également possible que les acteurs
changent leurs modes d’interprétation des données financières, cherchent à les
enrichir encore davantage par d’autres données économiques, et adoptent des
84
comportements nouveaux vis à vis d’une information financière à la signification
différente.
85
Chapitre 3 :
La mise en place de la norme IFRS 3 :
« Regroupement d’entreprises »
Excepté dans les cas décrits ci dessous, les entités doivent appliquer la
présente Norme lorsqu’elles comptabilisent des regroupements d’entreprises.
Ces exceptions correspondent :
1. Définitions de base :
86
activités, le rassemblement de ces entités n’est pas un regroupement
d’entreprises. Lorsqu’une entité acquiert un groupe d’actifs ou d’actifs nets qui
ne constitue pas une activité, elle doit répartir le coût du groupe entre les actifs et
les passifs individuels identifiables du groupe sur la base de leurs justes valeurs
relatives à la date d’acquisition.
87
2. La notion de contrôle commun :
Une entité peut être contrôlée par une personne, ou par un groupe de
personnes agissant ensemble selon un accord contractuel, et cette personne ou ce
groupe de personnes peut ne pas être assujetti aux dispositions des Normes en
matière d’information financière. Par conséquent, il n’est pas nécessaire que les
entités se regroupant soient incluses dans les mêmes états financiers consolidés
pour qu’un regroupement d’entreprises soit considéré comme un regroupement
impliquant des entités sous contrôle commun.
88
SECTION 1 :
COMPTABILISATION DES ACQUISITIONS : PASSAGE DU COUT A
LA VALEUR
I – L’IDENTIFICATION DE L’ACQUEREUR :
89
autre entité se regroupant lorsqu’elle acquiert plus de la moitié des droits de vote
de cette autre entité, sauf s’il peut être démontré que cette détention ne permet
pas le contrôle. Même si l’une des entités se regroupant n’acquiert pas plus de la
moitié des droits de vote d’une autre entité se regroupant, il se peut qu’elle ait
obtenu le contrôle de cette autre entité si, par suite du regroupement, elle obtient:
90
3. Cas particuliers :
91
II – LE COUT DE L’ACQUISITION :
des justes valeurs, à la date d’échange, des actifs remis, des passifs
encourus ou assumés, et des instruments de capitaux propres émis par
l’acquéreur, en échange du contrôle de l’entreprise acquise; plus
La Norme impose que les actifs remis et les passifs encourus ou assumés
par l’acquéreur en échange du contrôle de l’entreprise acquise soient évalués à
92
leur juste valeur respective à la date d’échange. Par conséquent, lorsque le
règlement de tout ou partie du coût d’un regroupement d’entreprises est différé,
la juste valeur de cette composante différée doit être déterminée en actualisant
les sommes à payer à leur valeur actualisée à la date d’échange, compte tenu de
toute surcote ou décote susceptible d’être encourue lors du règlement.
93
pertes futures ou autres coûts que l’on s’attend à encourir du fait d’un
regroupement ne sont pas des passifs encourus ou assumés par l’acquéreur en
échange du contrôle de l’entreprise acquise, et ne sont donc pas inclus dans le
coût du regroupement.
94
d’être révisée, le coût du regroupement d’entreprises doit être ajusté en
conséquence.
95
L’acquéreur ne doit comptabiliser séparément les actifs, passifs et passifs
éventuels identifiables de l’entreprise acquise à la date d’acquisition que si, à
cette date, ils satisfont aux critères suivants:
dans le cas d’un passif autre qu’un passif éventuel, il est probable qu’une
sortie de ressources représentatives d’avantages économiques sera
nécessaire pour éteindre l’obligation, et sa juste valeur peut être évaluée de
façon fiable;
96
1. Les actifs et passifs identifiables :
A. Eléments constitutifs :
97
comptabiliser de passif au titre de ces plans de restructuration comme élément
de l’affectation du coût du regroupement.
Les actifs et les passifs identifiables incluent l’ensemble des actifs et des
passifs de l’entreprise acquise que l’acquéreur acquiert ou assume, y compris la
totalité de ses actifs financiers et de ses passifs financiers. Ils peuvent inclure
aussi des actifs et des passifs non comptabilisés auparavant dans les états
financiers de l’entreprise acquise, par exemple parce qu’ils ne remplissaient pas
les conditions de comptabilisation avant l’acquisition. Par exemple, un avantage
fiscal résultant de pertes fiscales de l’entreprise acquise, qui n’était pas
comptabilisé par l’entreprise acquise avant le regroupement d’entreprises,
remplit les conditions de comptabilisation en tant qu’actif identifiable s’il est
probable que l’acquéreur aura des bénéfices futurs imposables sur lesquels
l’avantage fiscal non comptabilisé pourra être imputé.
B. Le plan de restructuration :
Les passifs générés par des actions entreprises par l’acquéreur ne sont pas
des passifs de l’entreprise acquise à la date d’acquisition. Par conséquent, il n’est
pas pertinent de les prendre en compte dans l’affectation du coût d’acquisition.
La norme pose des conditions strictes destinées à s’assurer que les plans
faisaient partie intégrante de l’acquisition et que dans un délai court, — dans les
trois mois à compter de la date d’acquisition, ou si elle est antérieure, à la date
d’approbation des états financiers — l’acquéreur a élaboré les plans d’une
manière telle qu’elle impose à l’entreprise de comptabiliser une provision pour
restructuration selon IAS 37, Provisions, passifs éventuels et actifs éventuels.
98
la fermeture de sites d’activité dans un pays ou une région ou la
relocalisation d’activités d’un pays vers un autre ou d’une région
vers une autre;
a créé, chez les personnes concernées, une attente fondée qu’elle mettra
en oeuvre la restructuration soit en commençant à exécuter le plan soit en
leur annonçant ses principales caractéristiques.
99
Pour qu’un plan soit suffisant pour créer une obligation implicite lorsqu’il
est communiqué à toutes les personnes concernées, sa mise en oeuvre doit être
programmée pour démarrer le plus rapidement possible et s’achever dans un
délai rendant improbable toute modification importante du plan. Si l’on s’attend
à ce qu’un délai important s’écoule avant le début de la restructuration ou à ce
que celle-ci prenne un temps déraisonnablement long, il est peu probable que le
plan crée chez les tiers une attente fondée que l’entreprise est, à présent, engagée
à restructurer, car le délai est tel qu’il permet à l’entreprise de modifier ses plans.
Dans certains cas, une entreprise ne démarre la mise en oeuvre d’un plan
de restructuration ou n’annonce ses principales caractéristiques aux personnes
concernées qu’après la date de clôture. IAS 10, Événements postérieurs à la date
de clôture, peut imposer que des informations soient fournies si la
restructuration est d’une importance telle que le fait de ne pas la mentionner
aurait un impact sur la capacité des utilisateurs des états financiers à faire des
évaluations et à prendre des décisions appropriées.
Bien qu’une obligation implicite ne soit pas créée uniquement par une
décision de la direction, une obligation peut résulter d’autres événements
antérieurs pris conjointement avec cette décision. Par exemple, des négociations
avec les représentants du personnel pour le paiement d’indemnités de fin de
contrat de travail, ou avec les acheteurs pour la vente d’une activité, peuvent
avoir été conclues sous réserve uniquement de leur approbation par le Conseil
d’administration.
100
Il n’existe aucune obligation pour la vente d’une activité tant que
l’entreprise n’est pas engagée à vendre, c’est-à-dire par un accord de vente
irrévocable. Même lorsqu’une entreprise a pris la décision de vendre une activité
et l’a annoncé publiquement, elle ne peut être engagée à vendre tant qu’aucun
acheteur n’a été trouvé et tant qu’aucun accord de vente irrévocable n’a été
conclu. En effet, tant qu’aucun accord de vente irrévocable n’est conclu,
l’entreprise peut changer d’avis et de fait doit envisager un autre mode d’action
si elle ne trouve aucun acheteur à des conditions acceptables.
de marketing; ou
Les profits sur la sortie attendue d’actifs ne sont pas pris en compte dans
l’évaluation d’une provision pour restructuration même si la vente des actifs est
envisagée dans le cadre de la restructuration.
101
On impose également à une entreprise de reprendre ces provisions si le
plan n’est pas mis en oeuvre de la manière attendue ou dans le délai attendu à
l’origine et de fournir des informations sur ces provisions.
102
matières premières, l’acquéreur doit utiliser les coûts de
remplacement actuels.
(en l’absence d’un marché actif, sur une base reflétant le montant
que l’acquéreur aurait payé pour les actifs dans des transactions
entre parties consentantes et bien informées effectuées dans des
conditions de concurrence normale, en se fondant sur la meilleure
information disponible (pour des commentaires complémentaires
sur la détermination de la juste valeur d’immobilisations
incorporelles acquises lors de regroupements d’entreprises, voir IAS
38).
pour les actifs ou passifs nets liés aux avantages du personnel au titre des
régimes à prestations définies, l’acquéreur doit utiliser la valeur actualisée
de l’obligation au titre des prestations définies diminuée de la juste valeur
des actifs du régime. Toutefois, un actif n’est comptabilisé que dans la
mesure où il est probable que l’acquéreur pourra en disposer sous la forme
de remboursements du régime ou d’une diminution de ses cotisations
futures.
Un actif non monétaire sans substance physique doit être identifiable pour
satisfaire à la définition d’une immobilisation incorporelle. Selon IAS 38, un actif
104
satisfait au critère de caractère identifiable dans la définition d’une
immobilisation incorporelle uniquement:
s’il est séparable, c’est-à-dire s’il est susceptible d’être séparé ou dissocié
de l’entité et d’être vendu, cédé, concédé par licence, loué ou échangé, soit
individuellement, soit en même temps qu’un contrat, un actif ou un passif
liés; ou
s’il résulte de droits contractuels ou d’autres droits légaux, que ces droits
soient ou non cessibles ou séparables de l’entité ou d’autres droits et
obligations.
Donc, en récapitulation :
A. Définition et traitement :
106
uniquement si sa juste valeur peut être évaluée de façon fiable. Si sa juste valeur
ne peut pas être évaluée de façon fiable:
B. Evaluation :
Des passifs éventuels peuvent connaître une évolution qui n’était pas
prévue initialement. En conséquence, ils sont évalués de façon continue pour
déterminer si une sortie d’avantages économiques est devenue probable.
E x e mp l e :
Une entreprise vend des biens avec une garantie aux termes de laquelle les
clients sont couverts pour les coûts de réparation d’éventuels défauts de
fabrication constatés dans les six premiers mois suivant l’achat. Si des défauts
mineurs étaient détectés sur tous les produits vendus, le montant des réparations
qui en résulteraient serait de 1 million. Si des défauts majeurs étaient détectés sur
tous les produits vendus, le montant des réparations qui en résulteraient serait
de 4 millions. L’expérience passée de l’entreprise et ses attentes futures indiquent
que, pour l’année à venir, 75 % des produits vendus ne présenteront aucun
défaut, 20 % ne présenteront que des défauts mineurs et 5 % présenteront des
défauts majeurs.
108
Une entreprise évalue la probabilité d’une sortie au titre de l’ensemble de
ses obligations de garantie.
4. Le Goodwill :
A. Evaluation du Goodwill :
109
Le Goodwill résultant d’une acquisition représente un paiement effectué
par un acquéreur en prévision d’avantages économiques futurs. Ces avantages
économiques futurs peuvent résulter d’une synergie entre les actifs identifiables
acquis ou d’actifs qui, pris individuellement, ne remplissent pas les conditions
pour être comptabilisés dans les états financiers.
110
comparer ensuite la valeur recouvrable de l’unité génératrice de trésorerie
plus grande à sa valeur comptable (y compris la valeur comptable du
Goodwill affecté) et comptabiliser toute perte de valeur.
en premier lieu, toute perte de valeur qui existe pour l’unité génératrice
de trésorerie, sans tenir compte du Goodwill;
puis toute perte de valeur qui existe pour le Goodwill. Du fait qu’une
entreprise applique en premier le test «ascendant» à tous les actifs qui
ont pu perdre de la valeur, toute perte de valeur identifiée pour l’unité
génératrice de trésorerie plus grande dans le test «descendant», concerne
uniquement le Goodwill affecté à l’unité plus grande.
B. Comptabilisation du Goodwill :
Une perte de valeur doit être comptabilisée pour une unité génératrice de
trésorerie si, et seulement si, sa valeur recouvrable est inférieure à sa valeur
comptable. La perte de valeur doit être répartie, afin de réduire la valeur
comptable des actifs de l’unité, dans l’ordre suivant:
111
Ces réductions des valeurs comptables doivent être traitées comme les
pertes de valeurs des actifs pris individuellement.
Lors de la répartition d’une perte de valeur selon le paragraphe 88, la valeur
comptable d’un actif ne doit pas être ramenée en dessous du plus élevé de:
112
une disposition dans une norme comptable imposant d’évaluer les
actifs nets identifiables acquis à un montant qui n’est pas la juste
valeur, mais qui est traité comme étant la juste valeur pour les
besoins de l’affectation du coût du regroupement. Par exemple, les
commentaires dans l’Annexe B sur la détermination de la juste
valeur des actifs et des passifs identifiables de l’entreprise acquise
imposent que le montant affecté aux actifs et passifs d’impôt ne soit
pas actualisé.
Goodwill positif :
113
Goodwill négatif :
1. La comptabilisation initiale :
114
le Goodwill ou tout profit comptabilisé doit être ajusté à
compter de la date d’acquisition, d’un montant égal à
l’ajustement apporté à la juste valeur à la date d’acquisition
de l’actif, du passif ou du passif éventuel identifiables en
cours de comptabilisation ou d’ajustement.
115
SECTION 2 :
CAS PARTICULIERS DE REGROUPEMENT
116
II – LES ACQUISITIONS INVERSEES :
1. Comptabilisation :
2. Coût du regroupement :
117
l’acquisition inversée. La juste valeur du nombre d’instruments de capitaux
propres ainsi calculée doit être considérée comme étant le coût du regroupement.
Du fait que de tels états financiers consolidés représentent la suite des états
financiers de la filiale sur le plan juridique:
les actifs et les passifs de la filiale sur le plan juridique doivent être
comptabilisés et évalués dans ces états financiers consolidés à leur
valeur comptable préalable au regroupement.
Toutefois, la structure des capitaux propres qui figure dans ces états
financiers consolidés (c’est-à-dire le nombre et le type d’instruments de capitaux
propres émis) doit refléter la structure des capitaux propres de la société mère
sur le plan juridique, y compris les instruments de capitaux propres émis par la
société mère sur le plan juridique pour effectuer le regroupement.
118
La comptabilité d’acquisition inversée ne s’applique qu’aux états financiers
consolidés. Par conséquent, dans les états financiers individuels de la société
mère sur le plan juridique, s’il y a lieu, la participation dans la filiale sur le plan
juridique est comptabilisée selon les dispositions de IAS 27 États financiers
consolidés et individuels relatives à la comptabilisation des participations dans
les états financiers individuels d’un investisseur.
4. Intérêt minoritaire :
Cela tient au fait que les détenteurs de la filiale sur le plan juridique qui
n’échangent pas leurs instruments de capitaux propres contre des instruments de
capitaux propres de la société mère sur le plan juridique n’ont une part d’intérêt
que dans le résultat et l’actif net de la filiale sur le plan juridique, et non dans le
résultat et l’actif net de l’entité regroupée. Inversement, bien que la société mère
sur le plan juridique soit considérée comme l’entreprise acquise, tous les
détenteurs de la société mère sur le plan juridique ont une part d’intérêt dans le
résultat et l’actif net de l’entité regroupée.
Les actifs et les passifs de la filiale sur le plan juridique étant comptabilisés
et évalués dans les états financiers consolidés à leur valeur comptable préalable
au regroupement, l’intérêt minoritaire doit refléter la quote-part d’intérêt des
119
actionnaires minoritaires dans les valeurs comptables préalables au
regroupement des actifs nets de la filiale sur le plan juridique.
Comme déjà indiqué, la structure des capitaux propres qui figure dans les
états financiers consolidés préparés à la suite d’une acquisition inversée reflète la
structure des capitaux propres de la société mère sur le plan juridique, y compris
les instruments de capitaux propres émis par celle-ci pour effectuer le
regroupement d’entreprises.
Le calcul du résultat par action doit être ajusté de manière appropriée pour
prendre en compte l’effet d’une variation du nombre d’actions ordinaires émises
par la filiale sur le plan juridique au cours de ces périodes.
120
SECTION 3 :
TRAITEMENT FISCAL PROPOSE PAR LES NORMES IAS / IFRS
POUR LE REGROUPEMENT D’ENTREPRISES
Dans le cas d’un regroupement d’entreprise qui est une acquisition, le coût
de l’acquisition est affecté aux actifs et aux passifs identifiables acquis par
référence à leur juste valeur à la date de l’opération d’échange. Des différences
temporelles se produisent lorsque la base fiscale des actifs et passifs identifiables
acquis n’est pas modifiée par le regroupement d’entreprises ou est modifiée
différemment. Ainsi, lorsque la valeur comptable d’un actif est majorée pour
atteindre sa juste valeur mais que la base fiscale de cet actif demeure égale au
coût chez le précédent propriétaire, il en résulte une différence temporelle
taxable qui donne lieu à un passif d’impôt différé. Le passif d’impôt différé
correspondant affecte le Goodwill..
121
2. Actif d’impôt différé :
E x e mp l e :
Une entreprise a acquis une filiale qui avait des différences temporelles
déductibles de 300. À la date d’acquisition le taux de l’impôt était de 30 %. L’actif
d’impôt différé résultant de 90 n’a pas été comptabilisé en tant qu’actif
identifiable à l’occasion de la détermination du Goodwill de 500 résultant de
l’acquisition. Le Goodwill est amorti sur 20 ans.
123
SECTION 4 :
DISPOSITIONS TRANSITOIRES ET INFORMATIONS A FOURNIR
Par conséquent, une entité doit inclure cet excédent en tant que résultat dans la
détermination de sa quote part dans le résultat de l’entreprise détenue pendant
la période au cours de laquelle la participation est acquise.
124
Concernant les participations comptabilisées en appliquant la méthode de la
mise en équivalence, et acquises avant le 31 mars 2004:
Par conséquent, à compter de cette date, une entité doit cesser d’inclure
l’amortissement de ce Goodwill dans la détermination de sa quote-part dans le
résultat de l’entreprise détenue.
(b) une entité doit décomptabiliser tout Goodwill négatif inclus dans
la valeur comptable de cette participation au début de la première
période annuelle ouverte à compter du 31 mars 2004, avec un
ajustement correspondant du solde d’ouverture des résultats non
distribués.
que l’entité applique aussi IAS 36 (telle que révisée en 2004) et IAS
38 (telle que révisée en 2004) de manière prospective à compter de
cette même date, et que les évaluations et autres informations
nécessaires pour appliquer ces Normes à compter de cette date aient
été précédemment obtenues par l’entité, de sorte qu’il ne soit pas
nécessaire de déterminer des estimations qui auraient dû avoir été
faites à une date antérieure.
125
pendant la période.
la date d’acquisition.
une description des facteurs qui ont contribué à un coût qui aboutit à la
comptabilisation d’un Goodwill – une description de chaque
immobilisation incorporelle qui n’a pas été comptabilisée séparément du
Goodwill et une explication de la raison pour laquelle la juste valeur de
l’immobilisation incorporelle n’a pas pu être évaluée de façon fiable – ou
une description de la nature de tout excédent comptabilisé en résultat.
S’il est impraticable de fournir ces informations, ce fait doit être indiqué,
ainsi qu’une explication de la raison pour laquelle tel est le cas.
est lié aux actifs acquis ou aux passifs ou passifs éventuels assumés
identifiables lors d’un regroupement d’entreprises qui a été effectué
pendant la période courante ou une période antérieure; et
est d’une taille, nature ou incidence telle que les informations
fournies sont pertinentes pour la compréhension de la performance
financière de l’entité regroupée.
Une entité doit fournir les informations qui permettent aux utilisateurs de
ses états financiers d’évaluer les variations de la valeur comptable du Goodwill
pendant la période.
128
le Goodwill supplémentaire comptabilisé au cours de la période sauf le
Goodwill inclus dans un groupe destiné à être cédé qui, lors de
l’acquisition, satisfait aux critères lui permettant d’être classé comme étant
détenu en vue de la vente selon IFRS 5;
le Goodwill inclus dans un groupe destiné à être cédé, classé comme étant
détenu en vue de la vente selon IFRS 5, et le Goodwill décomptabilisé
pendant la période sans avoir été inclus auparavant dans un groupe
destiné à être cédé, classé comme étant détenu en vue de la vente;
129
CONCLUSION :
Les problèmes et les contraintes qu’il entraîne sont inévitables, mais ainsi
que le souligne JL Mullenbach, président délégué de l’Observatoire de la qualité
comptable, il ne faut cependant pas exagérer la complexité du phénomène.
L’essentiel est de s’attacher à comprendre les normes et les faire comprendre
autour de soi. Il y a toujours un temps nécessaire pour se les approprier.
130
« Passage aux IAS : entre opportunité et complexité »
131
Sceptiques quant aux capacités du nouveau référentiel à améliorer la
transparence des comptes, les entreprises non cotées préfèrent concentrer leurs
efforts sur la réorganisation interne. Les moyens limités dont elles disposent et le
faible impact, pour elles, de la publication de leurs comptes selon les nouvelles
normes expliquent leur position de retrait par rapport aux sociétés cotées.
N’ont pas encore comparé les normes IAS avec leur référentiel actuel 40 %
Ont pris l’initiative d’une simulation de leurs comptes en normes IAS 32 %
Les normes auront des effets bénéfiques sur la transparence et la fiabilité des
comptes des entreprises cotées.
Estiment que les normes IAS apporteront une meilleure lisibilité des
comptes 73 %
Pensent que les normes vont contribuer à rendre plus fiable l'information
financière 79 %
Soulignent les risques d'interprétation possibles 38 %
Pensent que ces normes vont favoriser l'émergence d'un marché financier
européen 75 %
132
Les entreprises non cotées européennes :
La majorité des entreprises non cotées souhaitent appliquer les normes IAS-
IFRS :
Les entreprises non cotées se montrent plus réservées sur les améliorations en
matière de fiabilité et de comparabilité de l'information financière :
Pensent que les états financiers seront plus comparables et plus transparents
64 %
La communication sur les nouvelles normes n'est pas considérée comme une
priorité 51 %
Sur la lumière de ces résultats, il nous parait évident que l’application des
Normes IAS / IFRS dans le contexte économique et financier marocain serait une
question de temps, mais le processus de mise en place serait assez rude pour les
entreprises nationales, qui doivent faire preuve de flexibilité, mais surtout de
détermination et de transparence.
133
Ouvrages :
Robert OBERT
Editions DUNOD
DECF – DESCF
C.MAILLET et A. Le MANH
Editions FOUCHER
Adresses Internet :
www.europa.eu.int
www.iasc.org.uk
www.infocert.org
www.expert-comptable.fr
www.apdc-france.com
www.salustro-reydel.fr
http://solutions.journaldunet.com
www.mazars.com
www.kpmgconsulting.fr
Annexe 1 :
Le modèle de présentation des IFRS
Regroupement d’entreprises et consolidation
Annexe 2 :
Définitions
Date d’acquisition La date à laquelle l’acquéreur obtient effectivement le contrôle de l’entreprise acquise.
Date de l’accord La date à laquelle les parties se regroupant parviennent à un accord sur le fond et, dans le cas
d’entités cotées en bourse, la date de l’annonce au public. Dans le cas d’une prise de contrôle hostile, la
première date à laquelle les parties se regroupant parviennent à un accord sur le fond est celle à laquelle un
nombre suffisant de détenteurs de l’entreprise acquise ont accepté l’offre de l’acquéreur permettant à celui-ci
d’obtenir le contrôle de l’entreprise acquise.
Activité Un ensemble intégré d’activités et d’actifs conduit et géré dans le but de fournir:
(a) un rendement aux investisseurs; ou
(b) des coûts inférieurs ou d’autres avantages économiques directement et proportionnellement aux assurés ou
aux participants.
Une activité comprend en règle générale des inputs, des processus appliqués à ces inputs, et des outputs
correspondants qui sont, ou seront utilisés pour générer des produits. Si du Goodwill est présent dans un
ensemble d’activités et d’actifs transférés, l’ensemble transféré sera présumé être une activité.
Regroupement d’entreprises impliquant des entités ou des activités sous contrôle commun
Un regroupement d’entreprises dans lequel la totalité des entités ou des activités se regroupant sont
contrôlées in fine par la même partie ou les mêmes parties tant avant qu’après le regroupement, et ce contrôle
n’est pas temporaire.
Passif éventuel Passif éventuel a la signification qui lui est donnée dans IAS 37 Provisions, passifs éventuels et
actifs éventuels, c’est-à-dire:
(a) une obligation potentielle résultant d’événements passés et dont l’existence ne sera confirmée que par la
survenance (ou non) d’un ou plusieurs événements futurs incertains qui ne sont pas totalement sous le contrôle
de l’entité; ou
(b) une obligation actuelle résultant d’événements passés mais qui n’est pas comptabilisée car:
(i) il n’est pas probable qu’une sortie de ressources représentatives d’avantages économiques soit nécessaire
pour éteindre l’obligation; ou
(ii) le montant de l’obligation ne peut être évalué avec une fiabilité suffisante.
Contrôle Le pouvoir de diriger les politiques financières et opérationnelles d’une entité ou d’une activité pour
obtenir des avantages de ses opérations.
Date d’échange Lorsqu’un regroupement d’entreprises est réalisé en une seule transaction d’échange, la date
d’échange est la date d’acquisition. Lorsqu’un regroupementd’entreprises implique plusieurs transactions
d’échange, par exemple lorsqu’il est réalisé par étapes par des achats successifs d’actions, la date d’échange est
la date à laquelle chaque participation individuelle est comptabilisée dans les états financiers de l’acquéreur.
Juste valeur Le montant pour lequel un actif pourrait être échangé, ou un passif éteint, entre des parties bien
informées et consentantes dans le cadre d’une transaction effectuée dans des conditions de concurrence normale.
Goodwill Avantages économiques futurs générés par des actifs qui ne peuvent être individuellement identifiés
et comptabilisés séparément.
Immobilisation incorporelle Immobilisation incorporelle a le sens qui lui est conféré dans IAS 38
Immobilisations incorporelles, c’est-à-dire un actif non-monétaire, identifiable, sans substance physique.
Coentreprise Coentreprise a le sens qui lui est conféré dans IAS 31 Participations dans des coentreprises,
c’est-à-dire un accord contractuel par lequel deux ou plusieurs parties entreprennent une activité économique
qui est soumise à un contrôle conjoint.
Intérêt minoritaire La quote-part du résultat et de l’actif net d’une filiale, attribuable aux parts dans les
capitaux propres, qui ne sont pas détenues, directement ou indirectement par l’intermédiaire de filiales, par la
société mère.
Entreprise mutuelle Une entité autre qu’une entité détenue par des investisseurs, telle qu’une entreprise
mutuelle d’assurance ou une entreprise coopérative et mutuelle, qui fournit des avantages à coûts inférieurs ou
d’autres avantages économiques directement ou proportionnellement à ses assurés ou ses participants.
Filiale Une entité, y compris une entité sans personnalité juridique telle qu’une société de personnes, contrôlée
par une autre entité (appelée la société mère).
Annexe 3 : Panorama des IAS / IFRS