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Avis MRAE
Avis MRAE
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Projet de création d'un parc photovoltaïque flottant sur la commune
de Cintegabelle (31)
lieux-dits « Grande pièce de Capvert » et« Mongendre »
déposé par la société Akuoenergy
N° saisine: 2018-007029
Avis émis : 18 février 2019
Pour tous les projets soumis à évaluation environnementale, une « autorité environnementale »
désignée par la réglementation doit donner son avis et le mettre à disposition du maître d’ouvrage, de
l’autorité décisionnelle et du public.
Cet avis ne porte pas sur l’opportunité du projet, mais sur la qualité de l’étude d’impact et la prise en
compte de l’environnement dans le projet.
Il n’est donc ni favorable, ni défavorable. Il vise à améliorer la conception du projet et à permettre la
participation du public à l’élaboration des décisions qui le concernent.
En date du 19 décembre 2018, l’autorité environnementale a été saisie par le préfet de la Haute-
Garonne pour avis sur le projet d’aménagement d’une centrale photovoltaïque, situé sur le
territoire de la commune de Cintegabelle (31). Les dossiers comprennent une étude d’impact et un
permis de construire datés de novembre 2018. L’avis est rendu dans un délai de 2 mois à compter
de la date de réception de la saisine et du dossier complet, soit au plus tard le 19 février 2019.
Par suite de la décision du Conseil d’État n°400 559 du 6 décembre 2017, venue annuler les
dispositions du décret n° 2016-519 du 28 avril 2016 en tant qu’elles maintenaient le préfet de
région comme autorité environnementale, le présent avis est adopté par la mission régionale
d’autorité environnementale de la région Occitanie (MRAe).
L’avis a été préparé par les agents de la direction régionale de l’environnement, de l’aménagement
et du logement de la région (DREAL) Occitanie apportant leur appui technique à la MRAe et
placés sous l’autorité fonctionnelle de son président. Conformément à l’article R.122-7 du code de
l’environnement, ont été consultés le préfet de département, au titre de ses attributions en matière
d’environnement, et l’agence régionale de santé Occitanie (ARS).
Conformément au règlement intérieur du CGEDD et aux règles de délégation interne à la MRAe
(délibération du 18 janvier 2018), cet avis a été adopté par le président de la MRAe, M. Philippe
Guillard, par délégation de la mission régionale. En application de l’article 9 du règlement intérieur
du CGEDD, ce dernier atteste qu’aucun intérêt particulier ou élément dans ses activités passées
ou présentes n’est de nature à mettre en cause son impartialité dans l’avis à donner.
Conformément à l’article R.122-9 du Code de l’environnement, l’avis devra être joint au dossier
d’enquête publique ou de la procédure équivalente de consultation du public. Il est également
publié sur le site Internet de la DREAL Occitanie (Système d’information du développement durable
et de l’environnement SIDE)1 et sur le site internet de la préfecture de Haute-Garonne, autorité
compétente pour autoriser le projet.
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http://www.side.developpement-durable.gouv.fr/EXPLOITATION/DRMIDP/autorite-environnementale.aspx
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Synthèse
Le projet de parc photovoltaïque flottant est localisé sur la commune de Cintegabelle. Le site du projet
comprend le plan d’eau artificiel d’une ancienne carrière et ses abords immédiats. Actuellement, le plan
d’eau existant a vocation de loisirs avec la fréquentation de promeneurs et de pêcheurs. La zone
d’implantation des panneaux photovoltaïques est limitrophe au sud par des plans d’eau liés au
réaménagement de la carrière et à l’ouest se localise une zone où un autre projet de centrale
photovoltaïque au sol (porté par Neoen) est envisagé. La MRAe a rendu un avis le 11/01/2019 pour le
projet porté par Neoen.
Les effets cumulés de ces deux projets n’ont pas été étudiés. Étant donné la similitude, la proximité
géographique et la concomitance temporelle de ces deux projets, la MRAe considère que les deux projets
limitrophes portés par Akunoénergie et Neoen sont constitutifs d’un projet d’aménagement global porté par
deux maîtres d’ouvrage différents et auraient dû à ce titre faire l’objet d’une étude d’impact unique portant sur
l’intégralité du périmètre des deux opérations. Au minimum, il est indispensable que la conception des deux
projets soit coordonnée, qu’ils fassent l’objet d’une analyse suffisante de leurs effets cumulés et que
l’ensemble des mesures soit défini de manière cohérente, concernant notamment la biodiversité et l’insertion
paysagère. La MRAe recommande également que soit intégré à cette analyse un troisième projet
photovoltaïque situé à 500 m au Sud, porté par Soleil du midi ainsi que le projet d’implantation de 5 éoliennes
portées par Engie Green à 7km au nord-est. Il serait souhaitable de disposer de photomontages présentant
l'ensemble des projets d'energie renouvelable envisagés sur la commune.
Globalement, l’analyse sur la sensibilité et effets sur le paysage doit être complétée. La MRAe recommande
de compléter l’étude par des documents graphiques de type coupes, profils, plans réalistes, photomontages
depuis les espaces proches, aussi bien que depuis les espaces éloignés et plus particulièrement pour le site
classé du calvaire, pour permettre d’évaluer concrètement l’image façonnée par l’aménagement et
l’importance de son impact sur le grand paysage.
Le volet naturaliste permet d’appréhender correctement les enjeux et les impacts du projet. La pression
d’inventaire pour la faune et plus particulièrement pour l’avifaune aurait mérité d’être plus élevée, surtout
en ce qui concerne la période d’hivernage.
La MRAe rappelle que le bilan des suivis (écologiques et qualités des eaux) devra être transmis à l’Autorité
environnementale en vue d’un retour d’expérience pour ce type de projet innovant.
L’ensemble des recommandations sont détaillées dans les pages suivantes.
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Avis détaillé
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La maîtrise de la végétation se fera par le pâturage de moutons. Aucun produit phytosanitaire ne sera
utilisé pour l’entretien du couvert végétal. L’entretien des panneaux solaires sera réalisé uniquement à
l’eau.
Ce projet de développement de production électrique à partir d'énergie solaire photovoltaïque s'inscrit dans
le cadre de la politique énergétique nationale et des objectifs fixés par la directive européenne sur les
énergies renouvelables. La loi de transition énergétique pour la croissance verte fixe l'objectif de porter à
32 % la part des énergies renouvelables dans la consommation d’énergie à l’horizon 2030 et à 40 % de
production d'électricité. Pour la filière solaire, l'arrêté du 24 avril 2016 porte l'objectif de développement de
production d’ici 2018 à 10 200 MW de puissance installée.
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milieu naturel ou le paysage, il doit être appréhendé dans son ensemble, y compris en cas de
fractionnement dans le temps et dans l'espace et en cas de multiplicité de maîtres d'ouvrage, afin que ses
incidences sur l'environnement soient évaluées dans leur globalité", une étude d’impact doit porter sur une
opération d’aménagement dans son ensemble.
À ce titre, l’étude d’impact présentée prend bien en compte les installations principales (cellules
photovoltaïques), les installations annexes (clôture, pistes, postes de transformation et postes de livraison)
et le raccordement électrique du projet au réseau national.
S’agissant des effets cumulés, l’étude d’impact précise que seul un projet a fait l'objet d'un avis de
l'Autorité environnementale, dans un périmètre de 10 km autour du site, il s'agit de la construction d'une
canalisation DN 150 pour le renforcement de la desserte gazière d'Auterive. L'étude d'impact conclut en
l'absence d'effet cumulé entre ces deux projets.
La MRAe indique que plusieurs projets ont fait l'objet d'une évaluation environnementale et pour lequel un
avis de l’Autorité environnementale a été rendu public. En effet, la MRAe indique qu'elle a rendu un avis le
11/01/2019 pour le projet d'aménagément d'une centrale photovoltaïque au sol porté par Neoen sur la
partie terrestre de la gravière remblayée, à proximité immédiate, à l'ouest du plan d'eau où seront localisés
les modules du projet porté par Akuoénergie. Malgré sa proximité, ce projet n'est pas cité dans le dossier
d'étude d'impact.
La MRAe estime que ces deux projets de nature semblable à proximité immédiate l'un de l'autre
constituent un "projet global" en application de l'article L.122-1 du Code de l'environnement.
Carte avec la superposition approximative des deux projets photovoltaïques établie à partir des documents
fournis par les pétitionnaires
L’étude d’impact s’attache à évaluer exclusivement les impacts du projet porté et ne fait aucune mention
des autres projets envisagés à proximité, que ce soient des projets photovoltaïques (Neoen), le projet
d’implantation de 5 éoliennes portées par Engie Green à 7km au nord-est, les deux projets de centrales
photovoltaïques localisées sur les communes de Saverdun et Miremont respectivement à 7 et 8 km de
Cintegabelle ou le projet de centrale photovoltaïque porté par la société Soleil du midi 2 , localisé à 700 m au
sud des deux projets. La MRAe recommande que l’ensemble des projets «ENR » soit considéré dans
l’analyse des effets cumulés .
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Projet qui a fait l’objet d’une déclaration préalable au titre du Code de l’urbanisme, bien que ce projet dont la puissance est inférieure à 250 kWc ne
soit pas soumis à étude d’impact (seuil défini par la rubrique 30 du tableau annexé à l’article R.122-2 du Code de l’environnement); il est localisé à
700 m au sud des deux projets sur les terrains communaux de Cintegabelle.
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Par ailleurs, l'étude réalisée du dossier de Néoen permet de mettre en évidence des incohérences entre
les deux projets limitrophes et leur étude d'impact (absence de mutualisation des structures: aucune
analyse des effets cumulés des deux porteurs de projets; le projet de Neoen préconise une zone tampon
de 20 m avec les berges du plan d'eau alors qu'Akuoernergie réalisera un ancrage des structures flottantes
par vis au niveau des berges; aucune prescription sur le phasage et la concordance des travaux...).
La MRAe considère que les deux projets limitrophes portés par Neoen et Akuonergy sont constitutifs
d’un projet d’aménagement global porté par deux maîtres d’ouvrage différents, et auraient dû à ce
titre faire l’objet d’une étude d’impact unique portant sur l’intégralité du périmètre des deux
opérations. Il est indispensable que la conception des deux projets soit coordonnée, qu’ils fassent
l’objet d’une analyse suffisante de leurs effets cumulés et que l’ensemble des mesures soit défini de
manière cohérente, ce qui n’est pas le cas à ce stade.
Par ailleurs, la MRAe est informée de plusieurs projets sur la commune de Cintegabelle qui ne sont
pas évoqués dans l’étude d’impact (projet de 5 éoliennes porté par Engie Green, projet de centrale
photovoltaïque porté par la société Soleil du midi). La MRAe recommande qu’il en soit tenu compte
dans l’analyse des effets cumulés .
L’absence évidente d’échanges entre les porteurs de projets ne permet pas d’envisager un
aménagement global cohérent. Il serait souhaitable de disposer de photomontages présentant
l’ensemble des projets ENR d’énergie renouvelable envisagés actuellement sur Cintegabelle, afin que
ces images de référence permettent d’éclairer la population et les décisionnaires sur la portée des
enjeux associés.
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Les enjeux paysagers locaux sont très variables et dépendent principalement des obstacles visuels que
sont la végétation et les zones urbanisées ainsi que de la distance du projet.
Deux édifices sont protégés au titre des Monuments historiques par classement et sont situés à proximité
mais hors périmètre du projet. Il s’agit :
• de l’église de la Nativité-de-la-Ste-Vierge, classement le 09/07/1984, dans le centre de
Cintegabelle, située à 1 km au nord ;
• de l’ancienne abbaye de Boulbonne, partiellement classée le 05/10/1981, à 1,6 km au nord-est .
Le clocher de l’église est visible depuis le projet cependant le clocher n’est pas ouvert au public. Aucune
co-visibilité n’est possible entre le site et les autres monuments historiques recensés ci-avant.
Un site classé dit « le Calvaire », inscription le 12/08/1914, possède une situation privilégiée en belvédère
qui offre une vue large sur le premier massif des Pyrénées. De ce point de vue, on découvre la plaine
agricole et les boisements présents à l’échelle rapprochée. Le projet situé à 910 m sera visible depuis ce
site classé.Ce site est très largement fréquenté par la population locale et touristique. Le projet constituera
une modification du cadre paysager essentiellement rural et bâti, perceptible depuis ce point de vue.
La MRAe relève que l’étude d’impact qualifie les effets du projet, sur ce site, comme « nul » mais n’évalue
pas la visibilité du projet depuis le site classé . L’analyse des enjeux depuis le site classé du « Calvaire »
doit être réalisée au regard de l’intérêt patrimonial du belvédère de ce site classé et des effets cumulés liés
au projet photovoltaïque porté par Neoen sur les terrains de l’ancienne carrière remblayée.
Si la description paysagère est relativement fine et correcte, en identifiant les ensembles paysagers liés au
relief, il n’est fait aucune mention d’un élément essentiel en arrière-plan, et visible sous des conditions
météorologiques favorables, à savoir les Pyrénées. La table d’orientation du site classé du Calvaire
l’intègre pourtant dans sa représentation graphique. L’absence de documents graphiques de type coupes,
profils, plans réalistes, photomontages depuis les espaces proches, aussi bien que depuis les espaces
éloignés (site du calvaire) ne permet pas d’évaluer concrètement l’image façonnée par l’aménagement et
l’importance de l’impact sur le territoire.
L'étude propose des mesures d'évitement et d'intégration paysagère du projet afin de limiter les incidences
paysagères. Ces mesures présentées sont les suivantes :
• consultation pour un avis de l’Architecte des Bâtiments de France et de la commission
départementale des sites, perspectives et paysages pour une intégration du projet dans un
processus consensuel bien qu’il n’y ait pas d’obligation réglementaire (E3) ;
• limitation des zones de stockage des matériaux excédentaires (R5);
• plantation d’une haie arborée semblable au motif paysager local et protection des arbres
existants (R6) ;
• regroupement des postes avec une architecture générale qui sera de forme simple, rectangulaire
entouré de végétation locale afin d’atténuer leur visibilité pour les riverains (R7).
L’étude présente une cartographie des principales mesures paysagères (P63 de l’étude d’impact).
La MRAe recommande que l’analyse sur la sensibilité et effets sur le paysage soit complétée par
des documents graphiques de type coupes, profils, plans réalistes, photomontages depuis les
espaces proches, aussi bien que depuis les espaces éloignés (site du calvaire).
Malgré les effets négatifs du projet sur le paysage, notés explicitement dans l’étude d’impact, les
mesures de réduction (R5, R6 et R7) semblent très limitées et pas à la hauteur de l’enjeu. Mis à
part la plantation d’une haie sur une bande de terre, les autres mesures proposées sont limitées
en portée et en engagement. Par ailleurs, la MRAe recommande d’amplifier la plantation des haies
par exemple au sud de la gravière dans des zones dégradées.
Même si sur un plan réglementaire, le projet considéré n’est pas implanté sur des espaces
protégés, la covisibilité depuis le site classé du Calvaire et depuis l’ensemble du village historique
de Cintegabelle peuvent être un sujet d’interrogation majeure, modifiant définitivement les vues et
perspectives existantes. La MRAe recommande de compléter le volet paysager s’agissant de
l’impact du projet sur le site classé du « Calvaire » notamment avec une analyse de la sensibilité
de ce site et des photomontages intégrant les mesures paysagères envisagées.
La MRAe recommande aussi d’évaluer concrètement l’impact cumulé du projet actuel
d’Akuoenergy avec celui porté par Neoen, d’autant que les matériels, les technologies, les formes,
les orientations et les géométries de manière plus globale sont différentes. Il conviendrait ainsi
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d’évaluer les effets de cette concomitance sur la perception future du site, essentiellement pour
les riverains et usagers de ce territoire.
Le volet « habitats naturels, faune et flore » permet d’appréhender les principaux enjeux et
impacts du projet, toutefois ce volet appelle certains compléments.
La MRAe recommande de justifier le choix d’implantation de la plateforme de montage des
modules dans la mesure où sa localisation, au sud du plan d’eau est à proximité d’une zone
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naturelle. L’impact des aménagements sur cette zone nécessite d’être évalué et doit être mis en
parallèle avec les périodes de sensibilités des espèces. Bien qu’il soit indiqué dans la mesure
« R8- Adaptation des périodes de chantier » que le montage de la plateforme devra être évité entre
février et août, aucune recommandation pour la période de montage des modules n’est précisé. La
MRAe recommande d’éviter la période précisée pour le montage des modules.
Les périodes de chantier ne doivent pas être seulement préconisées, mais surtout leur respect doit
être imposé aux entreprises de travaux.
La MRAe juge favorablement la mise en place de mesures comme la lutte des espèces invasives et
la gestion écologique du site.
Par ailleurs, la MRAe recommande de localiser sur un document cartographique la flore
appartenant à la liste rouge de la flore vasculaire de Midi-Pyrénées et de mettre en défens les
stations potentiellement présentes dans l’emprise du projet et de la zone des travaux. Elle
recommande de mettre en defens toutes les zones à enjeux (autour du gîte à chiroptère en
particulier).
La MRAe recommande de localiser l’implantation du sentier écologique sur une carte et prévoir
des mesures pour encadrer le public sur ce sentier et éviter ainsi toute dégradation des secteurs
identifiées comme enjeux.
Enfin, la MRAe recommande de compléter l’étude d’impact par une analyse argumentée des effets
cumulés des deux parcs photovoltaïques et une mise en cohérence des informations relatives au
milieu naturel que comprennent les deux études d’impact.
Les inventaires mettent en évidence la présence de plusieurs espèces animales protégées. Même si
plusieurs mesures sont prises pour éviter ou réduire les impacts du projet sur les espèces, la MRAe
rappelle que si le projet est de nature à porter atteinte à des espèces ou habitats d’espèces faunistiques
protégées malgré les mesures mises en place, une demande de dérogation au titre des articles L.411-1 et 2
du Code de l’environnement doit être sollicitée.