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I Inégalité de Homan-Wielandt
I Inégalité de Homan-Wielandt
I Inégalité de Homan-Wielandt
I.A -
ainsi kA − Bk2F =
X 2
p2i,j (λi (A) − λj (B))
16i,j6n
I.B -
Ainsi Bn (R) est un bornée de Mn (R) (notion indépendante de la norme car Mn (R) est de dimension nie).
n n
Pour k et i ∈ [[1, n]], les applications ϕi : M 7→ mi,j , ϕ0i : M 7→ mj,i et ψi,k : M 7→ mi,k sont continues car ce sont
X X
j=1 j=1
des formes linéaire en dimension nie au départ or
−1
\ \ \ \ \
ϕ−1 (ϕ0i ) −1 +
Bn (R) = i ({1})
({1}) ψi,k R
16i6n 16i6n 16i,k6n
De plus {1} et R+ sont des fermés de R et l'image réciproque d'un fermé par une application continue est un fermé de
l'ensemble d'arrivée. De plus une intersection de fermés est un fermé
d'où Bn (R) est un fermé de Mn (R).
Ainsi Bn (R) est un fermé borné de Mn (R) qui est de dimension nie alors Bn (R) est un compact.
L'application f est une forme linéaire en dimension nie au départ elle est donc continue.
Ainsi selon le théorème des bornes atteintes, f admet un minimum sur Bn (R)
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Q 5. On a par linéarité f (M + xEii + xEjk − xEik − xEji ) − f (M) = x (f (Eii ) + f (Ejk ) − f (Eik ) − f (Eji )). Or
2 2 2 2
f (Eii ) − f (Eik ) + f (Ejk ) − f (Eji ) = (λi (A) − λi (B)) − (λi (A) − λk (B)) + (λj (A) − λk (B)) − (λj (A) − λi (B))
= (2λi (A) − λi (B) − λk (B)) (λk (B) − λi (B)) + (2λj (A) − λk (B) − λi (B)) (λi (B) − λk (B))
= (λk (B) − λi (B)) (2λi (A) − λi (B) − λk (B) − 2λj (A) + λk (B) + λi (B))
donc f (M + xEii + xEjk − xEik − xEji ) − f (M) = 2x (λi (A) − λj (A)) (λk (B) − λi (B)) 6 0
car λi (A) − λj (A) > 0 et λk (B) − λi (B) 6 0 car j > i et k > i
Q 6. Par l'absurde si on avait ∀k ∈ [[1, n]], mk,k = 1, on aurait ∀i 6= j ∈ [[1, n]], mi,j = 0 vu la positivité et les sommes 1 selon
les lignes (ou selon colonnes). D'où M = In ce qui est absurde.
Ainsi {k ∈ [[1, n]] | mk,k 6= 1 } =
6 ∅
Ceci justie l'existence de i minimum de la partie non vide de N : {k ∈ [[1, n]] | mk,ik 6= 1 }
On a alors ∀j ∈ [[1, i − 1]], mj,j = 1 (il se peut que i − 1 = 0)
n n
Comme ∀j ∈ [[1, n]], mj,k = 1 et que ∀k, j ∈ [[1, n]], mj,k > 0
X X
mk,j =
k=1 k=1
On a alors ∀j ∈ [[1, i − 1]], ∀k ∈ [[1, n]] \ {j}, mk,j = mj,k = 0
n n
Par l'absurde si on avait i = n, alors on aurait mn,n = mk,n = 1 et mn,n =
X X
mn,k = 1
k=1 k=1
On aurait alors M = In ce qui n'est pas
n n n n
Ainsi i < n et mj,i = 1 et
X X X X
mj,i = mi,k = mi,k = 1
j=1 j=i k=1 k=i
Comme mi,i 6= 1 ceci nous fournit j ∈ [[i, n]] et k ∈ [[i, n]] tels que mi,k > 0 et mj,i > 0.
Je pose x = min (mi,k , mj,i ) de sorte que la matrice M1 = M + xEii + xEjk − xEik − xEji a ses coecients
positifs
Cette matrice vérie les conditions de sommes égales à 1 sur les lignes et les colonnes donc M1 = mi,j ∈ Bn (R).
(1)
De plus selon Q5, on a f (M1 ) 6 f (M) et on remarque qu'un des coecients (d'indice (i, k) ou (j, i)) de M1 est nul.
En réitérant le procédé, on obtient ainsi une suite de matrices de Bn (R) telle que f (M) > f (M1 ) > · · · f (Mp )
Comme le nombre de coecients non nuls sur les rangées i décroit strictement, l'algorithme ni par s'arrêter sur une
matrice M0 ∈ Bn (R) dont le coecient en position (1, 1) vaut 1.
Il existe bien une matrice M0 = m0`,k ∈ Bn (R) telle que f (M0 ) 6 f (M) et m0j,j = 1 pour tout j ∈ [[1, i]]
16`,k6n
i=1
n
On en déduit que ∀(A, B) ∈ Sn (R)2 ,
X 2
(λi (A) − λi (B)) 6 kA − Bk2F
i=1
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22n qui est donc un majorant du cardinal de l'ensemble des mots bien parenthésés. Par conséquent : ∀n ∈ N∗ , Cn 6 22n
Comme la série entière 22k xk a un rayon de convergence de 1/4 (série géométrique),
P
11. Un mot bien parenthésé de longueur 2k est de la forme (m)m où m et m sont deux mots bien parenthésés de longueurs
0 0
Q
respectives 2i et 2k − 2i − 2 = 2(k − i − 1) avec 0 6 i 6 k − 1. Ainsi si i est choisi dans [[0, k − 1]], on a Ci Ck−i−1 choix
possibles (le cas de longueur 0 ne donnant qu'une seule possibilité).
k−1
Le nombre de mots bien parenthésés de longueur 2k est donc Ck =
X
Ci Ck−i−1
i=0
II.B -
Q 12. Le produit
de Cauchy de la série entière par elle même aura même rayon de convergence qui est > 1/4.
Soit x ∈ − 14 , 14 . On a alors
+∞ X
k
! +∞ k+1−1
! +∞
X X X X
2 k
F(x) = Ci Ck−i x = Ci Ck+1−1−i xk = Ck+1 xk
k=0 i=0 k=0 i=0 k=0
d'où en eectuant le changement d'indice en passant par les sommes partielles, on a :
+∞
X +∞
X
1 + x(F(x))2 = C0 + Ck+1 xk+1 = C0 + Ci x i
k=0 i=1
Alors 2xF(x) − 1 = 0 puis d'après la question précédente : F(x) = 1 + F(x)/2 donc F(x) = 2
Ainsi 4x − 1 = 0 donc x = 1/4. Absurde !
1 1
−4, 4 −→
Ainsi la fonction f : ne s'annule pas
R
x 7−→ 2xF(x) − 1
Q 14. Soit x ∈] − 14 , 14 [.
Si x = 0 : , d'après 12, on a F(0) = F(x) = 1.
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k−1
Y
(α − i)
D'après le cours, pour α ∈ R \ N, la fonction x 7→ (1 + x)α est somme de série entière xk de rayon de
X i=0
Q 15.
k!
k>0
convergence 1. Soit u ∈ ] − 1, 1[ . On a −u ∈ ] − 1, 1[ et donc
k−1 k−1
! k−1
!
Y Y Y
k
+∞
(1/2 − i) +∞
(−1) (2i − 1) (2i) +∞
√ X i=0 k
X i=0 i=1
X (−1) ((2k − 2)!)
1−u= (−u) = (−u)k = 1 + uk
2k · 2k−1 ((k − 1)!) k!
k−1
!
k!
k=0 k=0 k=1
Y
2k (2i) k!
i=1
+∞
√ (2k − 2)!
On a ainsi le développement en série entière uk de rayon de convergence 1
X
1−u=1−
22k−1 · (k − 1)! · k!
k=1
+∞ +∞
√ X 2 · ((2k − 2)!) k X 2 · ((2k − 2)!) k
1− 1 − 4x = u = x
4k · (k − 1)! · k! (k − 1)! · k!
k=1 k=1
√ +∞
1− 1 − 4x ((2k − 2)!) k−1
Si x 6= 0, alors on a F(x) =
X
= x
2x (k − 1)! · k!
k=1
Comme la somme d'une série entière est continue sur l'intervalle ouvert de convergence qui contient − 41 , 14 selon 10.
L'égalité précédente est valable pour x = 0 puis en eectuant un changement d'indices sur les sommes partielles, on a :
+∞
1 1 X (2n)!
∀x ∈ − , , F(x) = xn
4 4 n=0
n! · (n + 1)!
(2n)!
Par unicité du développement en série entière, on peut conclure que pour tout entier naturel n, Cn =
(n + 1)!n!
2 2 ! 2
x2k+1 (4 − x2 )3/2 (4 − x2 )3/2
−1
Z Z
1 2k+1
2 1/2
m2k+2 = x −2x(4 − x ) dx = − (2k + 1)x2k dx
−2(2π) −2 4π 3/2 −2 −2 3/2
Z 2
2k + 1
Ainsi m2k+2 = (4x2k − x2k+2 )(4 − x2 )1/2 dx. d'où 3m2k+2 = 4(2k + 1)m2k − (2k + 1)m2k+2
6π −2
puis (2k + 4)m2k+2 = 4(2k + 1)m2k , ce qui permet de conclure que m2k+2 = 2(2k+1)
k+2 m2k
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si k est pair,
Ck/2
On a bien ∀k ∈ N, mk =
0 si k est impair
III.B -
n
donc tr Ak = ai1 i2 ai2 i3 · · · aik−1 ik aik i1 . Ainsi
X k X
A i1 i1 =
i1 =1 (i1 ,i2 ,...,ik )∈[[1,n]]k
X
tr Mkn =
Xi1 i2 Xi2 i3 · · · Xik−1 ik Xik i1
(i1 ,...,ik )∈[[1,n]]k
De plus les variables aléatoiresXXi1 i2 Xi2 i3 · · · Xik−1 ik Xik i1 sont bornées ainsi par linéarité on a existence des membres et
l'égalité : E tr Mkn = E Xi1 i2 Xi2 i3 · · · Xik−1 ik Xik i1 .
i=1
n
!
1X k 1 1 X
E tr Mkn
E Λ = = E Xi1 i2 Xi2 i3 · · · Xik−1 ik Xik i1 .
n i=1 i,n n 1+k/2 n1+k/2
(i1 ,...,ik )∈[[1,n]]k
Q 22. À chaque cycle ~ı = (i1 , i2 , . . . , ik , i1 ) de longueur k dans [[1, n]] passant par ` sommets distincts,
on peut associer la liste J(i) = (j1 , · · · , j` ) ∈ [[1, n]]` de ces ` sommets telle que (ji )16i6` est croissante et l'application
π(i) : α ∈ [[1, k]] 7→ π(i)(α) ∈ [[1, `]] telle que ∀α ∈ [[1, k]], iα = jπ(i)(α)
L'application i 7−→ (J(i), π(i)) est bien dénie sur l'ensemble cycles de longueur k dans [[1, n]] passant par ` sommets
distincts à valeurs dans [[1, n]]` × [[1, `]][[1,k]] . Elle est clairement injective et comme le cardinal de [[1, n]]` × [[1, `]][[1,k]] vaut
n` `k .
Ainsi le nombre de cycles de longueur k dans [[1, n]] passant par ` sommets distincts est inférieur ou égal à n` `k
Q 23. Toutes les variables aléatoires sont bornées et admettent des moments à tout ordre.
Soit ` ∈ N∗ tel que ` 6 (k + 1)/2. Soit ~ı ∈ [[1, n]]k tel que |~ı| = `.
On a Xi1 i2 Xi2 i3 · · · Xik−1 ik Xik i1 6 Kk donc E Xi1 i2 Xi2 i3 · · · Xik−1 ik Xik i1 6 Kk
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1
ainsi 0 6
X
6 Kk n`−1−k/2 `k
E Xi1 i2 Xi2 i3 · · · Xik−1 ik Xik i1
n1+k/2
~ı∈[[1,n]]k
|~ı|=`
or Kk n`−1−k/2 `k −n→+∞
−−−−→ 0 car ` − 1 − k/2 6 −1/2 < 0
1
donc −−−−−→ 0 selon les gendarmes
n→+∞
X
E Xi1 i2 Xi2 i3 · · · Xik−1 ik Xik i1
n1+k/2
~ı∈[[1,n]]k
|~ı|=`
16`6(k+1)/2
1
Ainsi −−−−−→ 0 (par somme nie)
n→+∞
X
E Xi1 i2 Xi2 i3 · · · Xik−1 ik Xik i1
n1+k/2
~ı∈[[1,n]]k
|~ı|6(k+1)/2
Q 27. Lorsque l'on parcourt les arêtes d'un cycles, une parenthèse ouvrante n'est refermées qu'après et exactement une seule fois
car le nombre d'occurrences de chaque arête est exactement deux. Ainsi on obtient bien un mot bien parenthésé de longueur k
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Selon Q23 et Q25, on a E Xi1 i2 Xi2 i3 · · · Xik−1 ik Xik i1 −−−−−→ 0 par théorème des gendarmes. Enn
X
n→+∞
~ı∈Ck
X X X
E Xi1 i2 Xi2 i3 · · · Xik−1 ik Xik i1 = E Xi1 i2 Xi2 i3 · · · Xik−1 ik Xik i1 + E Xi1 i2 Xi2 i3 · · · Xik−1 ik Xik i1
~ı∈Bk ~ı∈Bk ,|~ı|=k/2+1 ~ı∈Bk ,|~ı|6(k+1)/2
De plus pour ~ı ∈ Bk tel que |~ı| 6 (k + 1)/2, on peut regrouper les variables aléatoires deux par deux puis par indépendance
et lemme des coalitions, on a E Xi1 i2 Xi2 i3 · · · Xik−1 ik Xik i1 = 1k/2 = 1.
Ainsi selon Q28 et la partie II :
k/2
X Y
E Xi1 i2 Xi2 i3 · · · Xik−1 ik Xik i1 = 1 × |{~ı ∈ Bk |~ı| = k/2 + 1 }| = (n − i) Ck/2
~ı∈Bk ,|~ı|=k/2+1 i=0
donc
X
n1+k/2 Ck/2
E Xi1 i2 Xi2 i3 · · · Xik−1 ik Xik i1 ∼
n→+∞
~ı∈Bk ,|~ı|=k/2+1
1
donc
X
E Xi1 i2 Xi2 i3 · · · Xik−1 ik Xik i1 −−−−−→ Ck/2
n1+k/2 n→+∞
~ı∈Bk ,|~ı|=k/2+1
n
!
1X k
Par somme de limites et à l'aide de Q21, on a : lim E Λ = Ck/2
n→+∞ n i=1 i,n
III.C - !
n Z 2
1X k 1
Pour tout k ∈ N, on a selon Q21, Q20, Q26 et Q29 : lim E 4 − x2 dx.
p
Q 30. Λ = xk
n→+∞ n i=1 i,n 2π −2
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n
!
1 X 1
On a donc 0 6 E p
X 2(p+q)
Q 32. |Λi,n | 6
E |Λi,n |
n nAp+2q i=1
16i6n
|Λi,n |>A
n
! p+2q
1 Cp+q Cp+q 22(p+q) 2
Or d'après Q29, on a : (?) et selon Q10
X 2(p+q)
p+2q
E |Λi,n | −−−−−→ 6 = 2p
nA i=1
n→+∞ Ap+2q Ap+2q Ap+2q A
p+2q
2
Soit ε > 0. On a 2p −−−−−→ 0
A q→+∞
p+2q0
2 ε
Ceci nous fournit q0 ∈ N tel que 2p 6
A 2
n
!
1
Ainsi (?) nous fournit N ∈ N∗ , tel que ∀n > N,
X 2(p+q)
E |Λi,n | 6ε
nAp+2q0 i=1
On vient de montrer que
1 X p
∀ε > 0, ∃N ∈ N∗ , ∀n ∈ N∗ , n > N =⇒ E |Λi,n |
6ε
n
16i6n
|Λi,n |>A
1
On a bien montré que
X p
lim E |Λi,n |
=0
n→+∞ n
16i6n
|Λi,n |>A
|f (x) − P(x)|
De plus sur le segment [A, B], l'application x 7−→ est continue.
|x|p
Ainsi le théorème des bornes atteintes, nous fournit K2 > 0 tel que
∀x ∈ [A, B] , |f (x) − P(x)| 6 K2 |x|p
1
Le théorème des gendarmes et Q32 permettent de conclure que
X
lim E |f − P| (Λi,n )
=0
n→+∞ n
16i6n
|Λi,n |>A
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III.E -
et Z 2 Z 2 p
1 p 1
|f − P| (x) 4 − x2 dx 6 N 4 − x2 dx = Nm0 = N
2π −2 2π −2
n
! Z 2
1X 1
Ainsi E
p
f (Λi,n ) − f (x) 4 − x2 dx 6 · · ·
n i=1 2π −2
n
! Z 2
1 X 1X 1 p
2N + E |f − P| (Λi,n )
+ E P (Λi,n ) − P(x) 4 − x2 dx
n n i=1 2π −2
16i6n
|Λi,n |>A
On vient de montrer :
n
! Z 2
∗ ∗ 1X 1 p
∀ε > 0, ∃n0 ∈ N , ∀n ∈ N , n > n0 =⇒ E f (Λi,n ) − f (x) 4 − x2 dx 6 ε
n i=1 2π −2
n
! Z 2
1X 1
c'est à dire
p
lim E f (Λi,n ) = f (x) 4 − x2 dx
n→+∞ n i=1 2π −2
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Méthode 1 : Soit ε > 0. Comme X est d'espérance nie. On a par dénition des familles sommables :
( )
|x|P(X = x) | F ⊂ X(Ω), F ni
X X
+∞ > E (|X|) = |x|P(X = x) = sup
x∈X(Ω) x∈F
La caractérisation de la borne supérieure, nous fournit F ni tel que E (|X|) >
X
|x|P(X = x) > E (|X|) − ε
x∈F
Je pose M = max {|x| | x ∈ F } et on a : E (|X|) >
X
|x|P(X = x) > E (|X|) − ε
x∈X(Ω)
|x|6M
d'où par sommations par paquets : X
06 |x|P(X = x) 6 ε
x∈X(Ω)
|x|>M
Soit C > M. La variable aléatoire X1|X|6C admet une espérance car X1|X|6C 6 |X|.
Ainsi E X1|X|6C =
X X
xP(X = x) + 0P (|X| > C) = xP(X = x)
x∈X(Ω) x∈X(Ω)
|x|6C |x|6C
donc comme X1|X|6C − X = X1|X|>C 6 X1|X|>M , alors on a
X
E X1|X|6C − E(X) 6 E X1|X|>M = |x|P(X = x)
x∈X(Ω)
|x|>M
Méthode 2 : L'ensemble X(Ω) est ni ou dénombrable, on peut donc écrire X(Ω) = {xk | k ∈ N } où (xk ) est une suite injective si
X(Ω) est dénombrable et si X(Ω) est nie de cardinal c alors X(Ω) = {xk | k ∈ [[0, c − 1]] } et ∀k > c, xk = 0.
Ainsi par permutation sur une famille sommable puis lien avec une série absolument convergente, on a :
X X +∞
X
E(X) = xP(X = x) = xk P(X = xk ) = xk P(X = xk )
x∈X(Ω) k∈N k=0
si |xk | 6 t
(
xk P(X = xk )
Pour k ∈ N, je pose : gk : t ∈ R 7−→
0 sinon
+∞
De sorte que E X1|X|6C =
X
gk (C)
k=0
Et on a
∀C ∈ [0, +∞[ , ∀k ∈ N, |gk (C)| 6 |xk | P(X = xk )
or la série |xk | P(X = xk ) converge de somme E (|X|).
X
k>0
ainsi la série de fonctions gk converge normalement donc uniformément sur [0, +∞[ de somme C 7→ E X1|X|6C .
X
k>0
+∞ +∞
Ainsi selon le théorème de la double limite : E X1|X|6C −C→+∞
X X
−−−−→ lim gk (C) = xk P(X = xk )
C→+∞
k=0 k=0
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On a Xij 1|Xij |6C 6 X2ij donc Xij 1|Xij |6C admet un moment d'ordre 2 et on a selon la formule de König-Huygens :
2
Q 37.
2 2 2
− E Xij 1|Xij |6C = E X2ij 1|Xij |6C − E Xij 1|Xij |6C
V Xij 1|Xij |6C = E Xij 1|Xij |6C
Q 38. La limite précédente nous fournit un réel C0 > 0 tel que ∀C > C0 , σij (C) > 1/2 car 1/2 < 1.
Ainsi selon le cours, pour C > C0 , la variable X
b ij (C) est bien dénie et c'est la variable centrée réduite de X1|X|6C .
De plus pour ω ∈ Ω, on a Xij 1|Xij |6C (ω) 6 C.
2C
Donc E Xij 1|Xij |6C 6 C d'où X par inégalité triangulaire
b ij (C)(ω) 6
σij (C)
Ainsi pour C assez grand, les variables X
b ij (C) sont bien dénies, bornées, centrées, de variance 1
x1[−C,C] (x) − E Xij 1|Xij |6C
Pour 1 6 i 6 j , on pose ϕij : x 7−→ où 1[−C,C] est la fonction caractéristique du segment
σij (C)
b ij (C) = ϕij (Xij ).
[−C, C] ; de sorte que X
En appliquant le lemme des coalitions, on obtient
les variables aléatoires X
b ij (C) sont mutuellement indépendantes pour 1 6 i 6 j
Q 39. On a :
1
σij (C) Xij − Xij (C) − 1 −
b Xij = Xij − Xij 1|Xij |6C + E Xij 1|Xij |6C
σij (C)
= Xij 1|Xij |>C + E Xij 1|Xij |6C − E (Xij )
= Xij 1|Xij |>C − E Xij 1|Xij |>C
On a utilisé : 1|Xij |>C + 1|Xij |6C = 1Ω , E (Xij ) = 0 et la linéarité de l'espérance.
1 1
On a bien montré que Xij − X
b ij (C) = 1 − Xij + Xij 1|Xij |>C − E Xij 1|Xij |>C
σij (C) σij (C)
Je note A(C) = 1 − σij1(C) Xij et B(C) = 1
Q 40.
σij (C) Xij 1|Xij |>C − E Xij 1|Xij |>C
On montre facilement à l'aide de Q37 que
2
1 C→+∞
E A(C)2 =
1− −−−−−→ 0
σij (C)
V Xij 1|Xij |>C
Par ailleurs E(B(C)) = 0 donc E B(C) = V(B(C)) =
2
σij (C)2
2
or V Xij 1|Xij |>C = E Xij 1|Xij |>C 6 E X2ij 1|Xij |>C donc
2
− E Xij 1|Xij |>C
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IV.B -
Q 41.
Ainsi Mn − M
b n (C) est d'espérance nie.
F
n 2
1 1
De plus d'après Q8 appliquée à √ Mn et la matrice nulle, on a
X
Λ2i,n 6 √ Mn
n i=1
n F
n 2
kMn kF
comme ∀x ∈ R, |x| 6 1 + x2 , alors on a :
X
|Λi,n | 6 n +
i=1
n
puis comme f est K-lipschitzienne, on a ∀x ∈ R, |f (x)| 6 K|x| et donc :
n 2
1X K kMn kF
f (Λi,n ) 6 K +
n i=1 n2
!
2
kMn kF
Par linéarité la variable aléatoire K 1 + admet une espérance
n2
n n
1X 1 X b
donc la variable aléatoire f (Λi,n ) est d'espérance nie et il en est de même pour f Λi,n .
n i=1 n i=1
L'inégalité : On a, selon Cauchy-Schwarz et Q8 :
v
n n n u n ! n !
X X X u X X 2 √ 1 1 b
f (Λi,n ) − f Λi,n 6 K
b Λi,n − Λi,n 6 K
b t 1 Λi,n − Λi,n
b 6 K n √ Mn − √ M n (C)
i=1 i=1 i=1 i=1 i=1
n n F
n n
1X 1 X b K
donc f (Λi,n ) − f Λi,n 6 Mn − M
b n (C)
n i=1 n i=1 n F
Avec la croissance et la linéarité de l'espérance et en utilisant pour X admettant une espérance que |E(X)| 6 E (|X|)
n
! n
!
1X 1 X b K
On obtient E f (Λi,n ) − E f Λi,n 6 E Mn − M
b n (C)
n i=1 n i=1 n F
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s 2
X
Q 42. On a Mn − M
b n (C) = Xij − X
b ij (C)
F
16i,j6n
Par calcul dans [0, +∞] avec des variables positives, on a selon Cauchy-Schwarz :
s
2
E Mn − M
b n (C) 6 E(1)E Mn − M
b n (C)
F F
n
! n
!
1X 1 X b 2
E f (Λi,n ) − E f Λi,n 6K·E X11 − X
b 11 (C)
n i=1 n i=1
Par conséquent :
n
! Z 2 n
!
2 Z 2
1X 1 p 1 X b 1 p
E f (Λi,n ) − f (x) 4 − x2 dx 6 K·E X11 − X
b 11 (C) +E f Λi,n − f (x) 4 − x2 dx
n i=1 2π −2 n i=1 2π −2
2
Soit ε > 0. La question Q40 nous fournit C1 tel que ∀C > C1 , K · E X11 − X
b 11 (C) 6 ε/2.
2C
Je xe désormais C = max(C0 , C1 ). on remarque que ∀i, j ∈ [[1, n]], ∀ω ∈ Ω, X
b ij (C)(ω) 6 6 4C car σij (C) > 1/2.
σij (C)
Ainsi les variables aléatoires X
b ij (C) (i 6 j dans N∗ ) sont centrées, réduites, uniformément bornées, de même loi et
mutuellement indépendantes.
On peut donc appliquer la partie III :
n
! Z 2
1 X b n→+∞ 1 p
E f Λi,n −−−−−→ f (x) 4 − x2 dx
n i=1 2π −2
n
! Z 2
1 X b 1
Ce qui nous fournit N ∈ N tel que ∀n > N, E
p
f Λi,n − f (x) 4 − x2 dx 6 ε/2
n i=1 2π −2
n
! Z 2
1 1
d'où ∀n > N, E
X p
f (Λi,n ) − f (x) 4 − x2 dx 6 ε
n i=1
2π −2
n
! Z 2
1X 1
On vient de montrer que E n→+∞
p
f (Λi,n ) −−−−−→ f (x) 4 − x2 dx
n i=1 2π −2
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IV.C -
La fonction g étant de classe C 1 sur le segment [−3, 3], elle y est à dérivée bornée selon le théorème des bornes atteintes
donc lipschitzienne sur [−3, 3] d'après les accroissements nis.
Ainsi la fonction g est lipschitzienne sur R et on montre facilement qu'elle est bornée.
Je pose h = f − g qui est continue et bornée sur R par combinaison
linéaire.
∀x ∈ [−2, 2], H(x) = ε
∀x ∈ [3, +∞[ , H(x) = sup |h| + ε
Je considère également la fonction H : R −→ R telle que R
∀x ∈ ] − ∞, −3], H(x) = sup |h| + ε
R
H ane et continue sur [−3, −2] et [2, 3]
Z 2 Z 2
1 1
Or
p p
2
f (x) 4 − x dx − g(x) 4 − x2 dx 6 ε
2π −2 2π −2
Z 2
1
et H(x) 4 − x2 dx 6 ε car m0 = 1 de plus
p
2π −2
n
! n
!
1X 1X
E h (Λi,n ) 6 E H (Λi,n )
n i=1 n i=1
donc !
n Z 2
∗ 1X 1 p
∀n ∈ N , n > n0 =⇒ E f (Λi,n ) − f (x) 4 − x2 dx 6 4ε
n i=1 2π −2
• • • FIN • • •
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