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EXERCICES RESOLUS PHYSIQUE-CHIMIE JEAN-PIERRE DURANDEAU ROGER BAUTRANT PAUL BRAMAND REGIS MARTEGOUTES ROGER SAHUN GEORGES THOMASSIER Eee HACHETTE Hs Education Conception de la maquette intérieure : MEDIAMAX Couverture ; GRAPHIR Schémas : Rémi Picard Composition, mise en page : NDL Communication PREFACE Get ouvrage vous propose plus de 200 exercices corrigés. II répond a une double nécessité : — yous entrainer, car il est évident qu’une simple lecture du cours s’avére insuffi- sante pour apprendre une legon. La mise en @uvre des connaissances dans des situations-problémes constitue, 4 cet égard, une activité formatrice indispensable ; — vous permettre de vérifier votre compréhension des notions du programme. En confrontant votre solution a celle du corrigé, vous jugerez de la qualité de votre apprentissage. Ainsi, lorsque les résultats du corrigé coincideront avec votre propre solution, vous pourrez aborder sereinement de nouvelles acquisitions. Dans le cas contraire, yous pourrez remédier a la difficulté rencontrée en relisant I’énoncé, en particulier les hypothéses qui y figurent, et en comparant votre démarche a celle du corrigé. Eventuellement, vous reviendrez au manuel utilisé en classe. Chaque grand theme du programme fait l’objet d’un chapitre comportant les rubriques suivantes : @ Un résumé du cours, axé sur les notions fondamentales. @ Un large éventail d’ énoncés d’exercices progressifs, allant de l’exercice de simple restitution des conn: et des méthodes dans des situations plus complexes. La difficulté des exercices est signalée par des losanges placés en regard des énon- cés (aucun losange : exercice de base ; 4 : exercice nécessitant davantage de méthode et de réflexion ; $4 : exercice plus difficile), de fagon que chacun puisse évaluer son niveau. Le théme annoncé dans Ie titre d’un exercice vous permet de choisir les notions a approfondir sans étre obligé de traiter les questions déja assimilées. ssances au probléme de réinvestissement des savoirs B Des corrigés d’exercices détaillés et commentés, indiquant clairement les étapes de leur résolution. Vous disposez ainsi d’un outil dont nous espérons que vous saurez tirer le meilleur parti. Les auteurs. SOMMAIRE (LE MOUVEMENT 2 LA VITESSE 5 LA FORCE - LES INTERACTIONS @ PRINCIPE DE L’INERTIE ROTATION D’UN SOLIDE AUTOUR D’UN AXE FIXE * PRINCIPE DE CONSERVATION DE VENERGIE - TRANSFERTS D’ENERGIE 7 ENERGIE MECANIQUE D‘UN SYSTEME “9 BILAN ENERGETIQUE - TRAVAIL D’UNE FORCE @ LES MACHINES THERMIQUES /O BILAN ENERGETIQUE D’UN RECEPTEUR ELECTRIQUE 77 BILAN ENERGETIQUE D’UN GENERATEUR ELECTRIQUE /2 BILAN ENERGETIQUE D’UNE CHAINE ELECTRIQUE /S PRODUCTION ET TRANSPORT DE L’ENERGIE ELECTRIQUE 19 35 53 71 85 93 103 115 131 145 159 W77 Me RADIOACTIVITE - ENERGIE NUCLEAIRE /2 SOLUTIONS AQUEUSES /& NOTION DE COUPLE OXYDANT-REDUCTEUR 77 COUPLE H*/H, - CLASSIFICATION ELECTROCHIMIQUE 7S NOTION DE POTENTIEL D‘OXYDOREDUCTION / 7 NOMBRE D’OXYDATION 20 PILES, ACCUMULATEURS ET ELECTROLYSEURS 2/ CHALEUR DE REACTION 22 POLLUTION ATMOSPHERIQUE PAR LES OXYDES D’AZOTE ET DE SOUFRE 23 DISSOLUTION DES COMPOSES IONIQUES ET MOLECULAIRES DANS L’EAU 22 FONCTIONS ORGANIQUES OXYGENEES 25 OXYDATION DE COMPOSES ORGANIQUES 189 203 213 223 237 251 267 283 297 311 321 333 COURS. Meee one it Référentiels @ Un référentiel est un solide par rapport auquel on étudie le mouvement d°un objet. Le choix du référentiel est guidé par la nature des expériences a observer et & interpréter. A un référentiel, on associe un repére constitué par une origine et des axes fixes. B Le référentiel de Copernic est un solide imaginaire constitué par le centre* du systéme solaire et des étoiles lointaines. Si, au lieu de choisir le centre du systtme solaire, on choisit le centre du Soleil, le référentiel est dit héliocentrique. De tels référentiels sont utilisés pour I’étude des mouvements des planétes ou des sondes interplanétaires. BLe référentiel géocentrique est lié au centre de la Terre, les axes d'un repre géo- centrique restant paralléles A ceux d°un repere de Copernic. Un tel référentiel est utilisé pour I’étude des marées, le mouvement des satellites. Le référentiel terrestre est lié la Terre : on l'utilise pour étudier les mouvements effectués sur Terre. * Centre d’inertie. Trajectoire et mouvement Dans un référentiel donné, la trajectoire d'un point mobile est l'ensemble des posi- tions successivement occupées par ce point. La trajectoire d’un point mobile dépend du choix du référenticl. Bl Mouvement de translation d’un solide Au cours d’un mouvement de translation quelconque d’un solide, tout segment du solide reste paralléle & lui-méme, Les trajectoires des différents points sont super- posables, On distingue des translations rectilignes, circulaires, curviligne: @ Mouvement de rotation d’un solide autour d’un axe fixe Chaque point du solide décrit un cercle dans un plan perpendiculaire & l'axe et cen- tré sur I'axe de rotation, @ g @ Mouvement des corps célestes k mLa Terre : dans un repre héliocentrique, le centre de la Terre décrit, dans le plan de I’écliptique, une trajectoire quasi circulaire de période une année (365,25 jours). Dans un repére géocentrique, un point de la Terre est animé d’un mouvement de rotation uniforme autour de I’axe des p6les : c’est le mouvement propre de la Terre, de période 86 164s (jour sidéral). Linclinaison constante de l’axe de rotation propre de la Terre par rapport 2 la nor- male au plan de I’écliptique est responsable de I’inégalité des jours et des nuits. vers étoile « repre héliocentrique 2 £ Soleil vers 988 etoile y étoile a vers étoile B ate ‘ers géocentrique gtoile y, SY once Terre plan de I'écliptique vers étoile B Le mouvement du Soleil dans le repére terrestre est appelé mouvement apparent. Dans ce repere, le Soleil se léve vers I’Est et se couche vers l'Ouest. a La Lune : le centre de la Lune est animé, dans le référentiel géocentrique, d'un mouvement circulaire uniforme autour du centre de la Terre. Le plan de sa trajec- toire est incliné de 6,5° par rapport au plan de I’écliptique. La durée d’une période est de 27,3 jours environ. Ce mouvement est responsable des phases de la Lune. 1. Le mouvement i 9 w Les planétes : elles sont au nombre de neuf, dont cing seulement sont visibles & Voeil nu (Mercure, Vénus, Mars, Jupiter et Saturne). Leur centre est animé, comme celui de la Terre, d'un mouvement circulaire uniforme autour du centre du Soleil. w Les étoiles : elles sont fixes dans le référentiel de Copernic. Dans le référenticl terrestre, les étoiles de ’hémisphtre Nord décrivent en un jour un cercle centré sur Pétoile polaire. Baraat cate ev eee REN IU a FARR RU RSE SAY GREY AEE ERM TOU ROSSER ‘ESTAR NDI RATA EARPIECE ERI BE A BH SES BEST MII 42 DES EXERCICES Ml Yv ENON Référentiel et relativité du mouvement 1.1 Choix du référentiel On considére trois référentiels : le référentiel géocentrique, le référentiel de Copernic, le référentiel terrestre. 1° Définir les référentiels cités. 2° Quel référentiel est-il préférable de choisir pour étudier : a) le mouvement du centre de la Terre autour du centre du Soleil 2 b) le mouvement d’un satellite autour de la Terre c) le mouvement d'un avion ? 1.2. Relativité du mouvement Sur un tapis roulant avancant 4 vitesse constante, Bernard est immobile. I] lance, verticalement et vers le haut, une balle. En dehors du tapis roulant, Paul, immobile, observe la balle. On a dessiné trois trajectoires possibles de la balle dans la phase de montée. endante verticale ee %e @ e e e b) sens de déplacement du tapis 1° Quelle est la trajectoire observée par Berard ? 2° Quelle est la trajectoire observée par Paul ? 3° Tracer approximativement les trajectoires observ: au cours de la descente de la balle. par Paul et Bernard Mouvement de solides 1.3. Reconnaitre un mouvement de translation Un tableau rectangulaire est suspendu par deux fils inextensibles et de méme longueur L , comme l’indique la figure de la page 12. (OO'=AB=a.) Il peut osciller dans le plan vertical, les fils restant tendus. 1. Le mouvement i 11 Enoncés - 1° Quelles sont les trajectoires des points A et B dans le référentiel terrestre ? 2° a) Monter que le vecteur AB reste cons- tant au cours du mouvement. b) En déduire le mouvement du tableau. 3° Dessiner le tableau dans deux autres positions. D 1.4 Reconnaitre un mouvement de rotation autour d’un axe Un miroir carré de c6té L est suspendu a l'aide de deux fils inextensibles de méme longueur L. II peut osciller dans le plan vertical, les fils restant toujours tendus. 1° Quelles sont les trajectoires de A et de B dans le référentiel terrestre ? Que peut-on en conclure ? 2° Dessiner le miroir dans deux autres posi- tions. 3° Quel est le mouvement du miroir ? 1.5 Chute libre d’un solide La figure ci-contre représente I’ enregistre- ment par Gtincelage de diverses positions du centre d’inertie A d'un solide tombant enchute libre. La période des étincelles (base de temps) est T=40 ms. 1° En prenant comme origine des dat Vinstant du départ du point A dans la pos tion Ag, indiquer les dates du passage de Aen A3, As, A7- 2° Quelle est la durée du déplacement du point A entre les positions A, et A7? 3° Quelle serait la date du passage du point A en Ag en prenant pour origine des dates l'instant du passage de A en A, ? oO lem] B Enoncés 5 os Repérage d’un point ————— ————— So Eee 1.6 Jeu de billes Au cours d’un jeu de billes se déroulant sur un terrain plat et horizontal, on veut repérer précisément la position de plusieurs billes. En O se trouve le trou, centre du jeu, et les distances sont mesurées en métre. On choisit un repére orthonormé (O ; i, 1° Les coordonnées de labille A étant x, =0,31 et yy, =0,5, représenter le repére et la position de la bille A Aléchelle 1/10. 2° Les positions des deux autres billes sont données par les relations : OB=051+05]; OC=05i+04j. Placer B et C sur le schéma. 3° a) Mesurer la distance de chacune des billes au trou. b) Quelle est la bille la plus proche du trou ? 4° Retrouver les distances précédentes par le calcul. Mouvement d’un point 1.7. Exploitation d’un oscillogramme Le document ci-dessous représente I’écran d’un oscilloscope. On resse la trajectoire du spot, et pour cela on areprésenté le repére (O ; i, 1° La tension visualisée sur I oscil- logramme est-elle : périodique ? sinusoidale ? constante ? 2° Le départ du spot a gauche de I’écran est pris comme origine des dates (¢= (0) . La base de temps. utilisée est | ms/DIV. A quel instant le spot atteint-il : a) la position P\ (—3 50)? b) la position P,(2;-1)? 3° En quelles positions P, et P;, se trouve le spot : a)Aladate t= 1 ms (position P,)? b)aladate r’=S5 ms (position P;,)? 4° a) Quelle durée s’écoule entre les passages du spot en P’(—1;2) et P” (332)? b) Comment se nomme cette durée ? 1. Le mouvement @ 13 Enoncés Astronomie an aE EERE REERRREIEREmRemmmmnmisemmeeemememmmee 1.8 Mouvements dela Terre 1° Quel est le mouvement du centre de la Terre : a) dans le référentiel héliocentrique ? b) dans le référentiel géocentrique ? 2° Quel est le mouvement de la Terre : a) dans le référentiel géocentrique ? b) dans le référentiel terrestre ? 3° Quelle est l’interprétation : a) des jours et des nuits ? b) des. ons ? 4° Quelle est la différence entre un jour solaire et un jour sidéral ? 1.9 Mouvements du centre de la Terre 1° Dans le repére héliocentrique : a) quelle est la trajectoire du centre de la Terre ? b) quelle est la période de ce mouvement ? 2° Ladistance Terre-Soleil est environ égale 4 150. 10°km. a) Quelle est, dans le repére héliocentrique, la longueur de la trajectoire décrite par le centre de la Terre au cours de cette période ? b) Quelle est, dans le repére héliocentrique, la longueur de la trajectoire décrite par le centre de la Terre en un jour ? - 1.10 Mouvements de la Lune 1° Quelle est la trajectoire du centre de la Lune dans le référentiel géocen- trique ? 2° Cette trajectoire est-elle celle que nous observons depuis la Terre ? § Pourquoi ? 3° La période du mouvement du centre de la Lune dans le référentiel géocentrique est de 27,3 jours . a) La distance moyenne de la Terre 4 la Lune étant de 400 000 km , quelle est la longueur de la trajectoire parcourue par le centre de la Lune au cours de cette durée ? b) La Lune, en se déplagant autour de la Terre, présente toujours la méme ‘ace ; que peut-on en conclure ? 2 DES EXERCICES ° ce ce So 0 1.1 1° Voir le « résumé du cours ». 2° a) le référentiel de Copernic ; b) le référentiel géocentrique ; c) le référentiel terrestre. 1.2. 1° Bernard est immobile dans le référentiel du tapis roulant ; le mou- yement de la balle lancée yerticalement dans ce référentiel est recti- ligne et vertical (c). 2° Paul est immobile dans le référentiel terrestre, donc, pour lui, le tapis roulant (et ce qu’il entraine) est mobile. Ainsi, pour Paul, la balle monte en avangant (a). Tout se passe pour Paul comme si, par rapport a la Terre, la balle avait été lancée vers le haut et vers l’avant. 3° Pour Paul, la balle va sembler descendre en ayangant (a’ ). Pour Bernard, la balle va sembler redescendre verticalement (b’ ). 1.3 1° Les fils restant tendus, les trajectoires de A et B sont des cercles de centres O et O’,derayon /. 2° a) Quelle que soit la position du tableau, le quadrilatére OO’BA qui garde ses cétés opposés égaux est un parallélogramme. Done AB = 00%. Comme QO’ est un vecteur constant, AB est un yecteur constant au cours du mouvement du tableau. b) ABCD &tantun rectangle, AB= DC, yecteur constant au cours du mouyve- ment. Le tableau est animé d’un mouvement de translation car tout segment reste paralléle 4 lui-méme. Ce mouvement de translation est cir- culaire car les trajectoires des diffé- rents points sont circulaires. 3° Cf la figure. 1. Le mouvement tm 15 1.4 1° Les distances OA et OB étant constantes et égales | , les deux points A et B décrivent un arc de cercle de centre O et derayon /. La distance AB restant constante, cette « corde » se déplace sur le cercle et ne reste donc pas paralléle a sa position d’ équilibre (horizontale). 2° Pour chaque position, on trace une corde A’B’ ou A”B” de longueur |; on trace, a partir de cette corde, le carré de c6té /, et on achéve en tragant les fils de suspension (OA’, OB’) et (OA”, OB”). 3° Lalongueur : OC=OD restant constante, les points C et D décri- vent un cercle de cen- tre O et de longueur OD. Tousles points du miroir décrivent des cercles decentre O. Le miroir est animé d’un mouvement de rota- tion autour de O. 1.5 1° L’intervalle de temps entre deux étincelles consécutives est cons- tantetégala tT. On obtient : n°d’étincelle | date | indice de la position um position A; , 4° étincelle, 1 0 0 date t3=37=120 ms; 7 lee 1 = position A; , 6° étincelle, = 3 3 20 2 date t;=57=200 ms; = position Az, 8° étincelle, date t7=77=280 ms. Cue) =ALe 2° La durée entre deux instants est égale a la différence des dates : At=t)—-t;=7T—T=67, donc At =67=240ms. 3° Lanouvelle origine des dates étant |’instant du passage, ona: men Aj: lanouvelle date 43 =0 au lieude t,=27; men A3: lanouvelle date 43 = 7 au lieu de t3=37; men Ag: lanouvelle date f4 sera donc obtenue en retranchant 27 a l’an- cienne date ft. Done t¢=16-2T=6t-2t=47, dot t}=47=160ms. Ce résultat correspond bien A la durée entre les passages en A, et Ag: At=te-tn=4T. Corrigés 1.6 IEchelle 1/10: Ay(m) a 10cm=0,1 m surle terrain, cor- respond | cm sur le graphique. Position de A: yoirle graphique. °-7 06 2° xp=0,5; yp=0,5. é Alife 05 i xc=05; yo=04. a Pot ° c 3° a) Avec une régle, mesurons les distances OA, OB et OC. 02 a d(OA)=5,8cm: labille A se 1 trouve & 58 em du trou. i x(m) rr > . d(0B)=7,1 cm: labille B se 0 010203040506 trouve a 71 em du trou. a d(OC)=6,4.em: labille C Staphique réalisé a Véchelle 1/2. par se trouve a 64m du trou. rapport ce qui vous est demandé b) Labille A tla plus proche du trou. 058m, soit 58cm. =0,71m, soit 71cm. 2=V05?+0.4?=0,64m, soit 64cm. 1.7. 1° La tension visualisée est en « dents de scie » ; elle est périodi- que. AP Pp" 2° Ce qui permet de trouver la date st l'abscisse, une division en abs- P; Ol e étant balayée en I ms. a) P, apourabscisse —3; P; se trouve & 2 DIV du bord gauche de V’écran, départ du spot ; done : 4;=2x1=2ms. b) Ps apour abs de l’écran ; done ¢ se 2 et se trouve donc’ 2+5=7DIV du bord gauche 7x1=7ms. 3°a)A 1=1ms, lespotse trouve en P, (ilaparcouru 1 DIV enabs b) A t=5ms,le spot se trouve en P,. 4° a) x,—xXy=3-(-1)=4DIV. Ils’écoule done 4x 1=4 ms. b) Cette durée correspond a la période. 1. Le mouvement i 17 Corrigés 1.8 1° a) Mouvement quasi circulaire uniforme, de période | an. b) Dans ce référentiel, le centre de la Terre est immobile. 2° a) Mouvement de rotation uniforme autour de |’axe des ples. b) Dans ce référentiel, la Terre est immobile. 3° a) L’existence des jours et des nuits s’explique par la rotation de la Terre autour de I’axe des pdles (rotation propre). b) lly ades saisons car l’axe de la Terre garde une direction fixe lorsque la Terre se déplace autour du Soleil. 4° Le jour sidéral est la période de révolution de la Terre dans le référentiel géocentrique : durée entre deux passages consécutifs d’une étoile lointaine au méridien d’un lieu (86 164s , soit 23h 56 min 4 s). Le jour solaire est la durée entre deux passages consécutifs du Soleil au méridien (24 h). La petite différence provient du fait que la Terre tourne autour du Soleil. 1.9 1° a) C’est une ellipse trés voisine d’un cercle dont le centre serait pratiquement confondu avec le centre du Soleil. b) La période de ce mouvement est de une année. 2° a) La Terre parcourt une circonférence de longueur : L,=2.R=2nx 150. 10°=942.10%km, soit environ 1 milliard de kilométres ! b) Enun jour, le centre de la Terre décrira une portion de trajectoire 365,25 fois plus petite. 58.10%, soit L jou ~ 2,6 millions de kilometres , 1.10 1° Dans le référentiel géocentrique, le centre de la Lune décrit une trajectoire a peu pres circulaire. 2° Non, car l’observation de la Lune est effectuée dans un référentiel ter- restre et non géocentrique ; or la trajectoire dépend du référentiel cho’ 3° a) Le centre de la Lune décrit une circonférence de longueur: L=2n.R; done L=2nx400000=2512000, soit L=2,51.10%km. b) On peut affirmer que la Lune tourne sur elle-méme. En effet, si elle ne le faisait pas, de la Terre on verrait successivement des portions différentes de Ja surface lunaire (comme si nous lui tournions autour). Comme on observe toujours la méme face, on peut affirmer que la rotation de la Lune sur elle-méme (mouvement propre) a la méme période que le mouvement du centre de la Lune autour de la Terre (soit 27,3 jours). =2 az A VITESSE COUR: nenenavee La vitesse La vitesse moyenne d’un mobile est le quotient de la longueur L du chemin par- couru par la durée Ar du trajet : Unités : L en metre (m) ; At en seconde (s); v en metre par seconde (m.s~!). i La vitesse est relative au référentiel ; ainsi, un piéton qui marche sur un tapis roulant n’a pas la méme vitesse par rapport au tapis que par rapport au sol. La vitesse instantanée ese instantanée (1) d'un “ne Ss mobile M ala date ¢ correspond 2 Pt ei la vitesse moyenne de ce mobile ‘i calculée entre deux dates 1’ et 1” aussi proches que possible et encadrant la date f P’ et P” représentent les positions du mobile M respectivement aux dates ft” ett”. 19 @ Un compteur de vitesse indique & chaque instant 1, la vitesse instantanée v(1). Vecteur vitesse d’un point mobile i Définition : Le vecteur vitesse (1) d’un point mobile M a pour caractéristiques : + une direction : celle de la tangente & la trajectoire au point P , position occupée parle mobile M al'instant t ; un sens : celui du mouvement a cet instant ; la mesure de la vit WD) = v(2) ; +un point d’application : le point mobile M. + une yaleur (ou norme) : égale instantanée a cette date 1: Représentation : Le vecteur vitesse instantanée (1) est représenté par un longueur sera as emem.s7!). ment fléché dont la ociée a la valeur de la vitesse par une échelle (correspondance Wb) P(g) lem “1 }-1 représente 2m.s™ Lorsqu’il passe en Pz, le mobile M va moins vite que lorsqu’il passe en Py : y=6m.s"!; vy=4m.s7!, Différents types de mouvements Mouvement rectiligne uniforme : La trajectoire est une droite et la vitesse instantanée est constante. Alors : v.At H Mouvement rectiligne varié La trajectoire est une droite et la valeur de la vitesse instantanée change ; les distan- ces parcourues ne sont plus proportionnelles aux durées de parcours. @ Mouvement circulaire uniform La trajectoire est un cercle et la valeur de la vitesse instantanée reste constante ; alors, on peut écrire le chemin parcouru pendant la durée At sous la forme: L=v. Ar. a vitesse angulaire @(1) du point mobile & P(t") stant 7 est donnée par la relation : M P(r) Aa oO Unités : et @ enri @ en radian (rad) , 1 en seconde (s) ian par seconde (rad. !). aLvare P’ la relation : * décrit parle point mobile M entre les instants 1° et 1” est donné par P L=R.Aa@ : @ enradian (rad) et 27 (rad) = 360° . Unités wLa vitesse circonférencielle v et la vitesse angulaire @ sont liées par la relation : v=R.0 Unités : R en metre (m), @ en radian par seconde (rad. s~!) et v en metre par seconde (m.s”!). La période d’un mouvement circulaire uniforme est : 2 oO Unités : T en seconde (s) et @ en radian par seconde (rad mLa fréquence f est inverse de la période : {f Svexprime en hertz (Hz). Vitesse d’un solide @ Solide en translation : tous les points du solide ont, & chaque instant, laméme vitesse instantanée. IIs ont donc le méme vecteur vitesse U(1). @ Solide en rotation uniforme autour d’un axe fixe : * tous les points du solide ont, & chaque instant, la méme vitesse angulaire @(1) ; se v(t), les points les plus éloi- * tous les points du solide n’ont pas la méme vit anés de I’axe allant le plus vite : en effet, (1) =R.@(1). R étant la distance du point a l’axe de rotation. 2.Lo vitesse Mi 21 2 DES EXERCICES ll Vv S & Durée - Vitesse moyenne = | 2.1 Vitesse moyenne Calculer les vitesses moyennes exprimées en m.s~! et km.h~! dans les » cas suivants : 1° Au cours d’une course de sprint en athlétisme, un athlete effectue i un«60m>»en 7,58. 2° Un avion décolle de Paris 4 11h 00 et se pose & Séville, distante de 1700km,a 13h 15 (heure de Paris), 3° Une course cycliste se déroule sur un parcours de 132 km; les organisa- teurs ont fixé le départ a 13 h 30 et prévu l'arrivée ad 16h 50. 4° Déplacement horizontal du spot d’un oscilloscope utilisé en mode ‘ balayage avec une base de temps de 10 ms/DIV (1 division = I cm). 2.2 Voyage en train Exploitation de documen: & - Circulation {10 ] Km Origine . 0 is-St-Lazare 0.09 § 37 intes-La-Jol A 0.43 Mantes-la-Jolie 044 66 Ménerville 2 76 81 92 Boisset (Eure) 97 Le Val-David | 108 Eyreux-Embranchement A 121 reux-Embranchement 1.26 118 La Bonneville-sur-Iton 126 Conches 147 134 Romilly-la-Puthenaye 144 Beaumont-le-Roger 150 Serquigny 160 174 lol. t 239 22 Enoncés A partir du document précédent, extrait d’un indicateur SNCF et compor- tant les gares desservies, les positions (en km) et I’horaire de passage, rechercher les informations suivantes : 1° a) Quelle est la durée réelle de circulation du train n° 10 entre Paris- Saint-Lazare et Evreux ? b) Quelle est la vitesse moyenne de ce train ? 2° a) Quelle est la durée totale du voyage entre Paris-Saint-Lazare et Caen pour le train n° 11? b) Quelle est la durée totale des arréts dans les gares desservies ? c) Quelle est la vitesse moyenne du train n° 11 pendant les phases ott le train se déplace ? 3° a) Pour le train n° 11, la vitesse moyenne pendant les phases de déplace- mentest-elle la méme entre Paris et Mantes qu’ entre Mantes et Caen ? b) Quelle hypothése peut-on émettre pour expliquer les résultats précédents ? + 2.3 Etape du Tour de France 17° étape : Mardi 23 Juillet (125km) GAP - L’ALPE-D*'HUEZ Routes, = km — | Horaire cempruntées tingraires parcourus | probable Hautes-Alpes (05), Gap (départ 1328 Gap (départ réet) 0 1335 N85 Col Bayard 5 1343 «> Brutinel 12 | 13h56 «> La Fare-en-Champsaur 13h59 «> La Guinguette 14hi3 «> Chauffayer 14h20 «> Le Motty 1433 «> Istre (38) 14ha2 «> Quet-en-Beaumont 14h57 «> La Salle-en-Beaumont 15h0s « Les Egats| 1509 «> Les Terrasses 15h 12 <> La Mare N85/D 116/D 114 1523 Dia Carrefour D 114/D 26 15h27 D26 Roizon 1533 «>» Sievoz 15h37 «> Carrefour D 26/ D 526 15h43 D526 Valbonnais 15h50 «> Entraigues 15h55 «> Le Perier 16h07 «> Les Daurens 16h 12 | «> La Chalp-de-Chantelouve 16h 14 «>» Chantelouve 16h 18 «> Col d’Ornon 1oh24 «> Omon (Le Rivier) 16h30 «> Omon (Pont-des-Oulles) 16h34 «> La Pallud 16h 36 «> La Paute D526/N 91 16has NOL 16h49 ae Carrefour N 91/211 1650 Du 5 16h 56 «> 16h59 !. 12 = 8g, soit v=8m.s-!=28,8km.h-!. NETS: 2° At=13h 15-11 h=2h15=2,25h, Por y= = 0955.55, soit v = 756km.h-!=210m.s-!. At 2,25 3° At=16h50-13h30=3h 20=3,33h, = 39,64, soit v ~39,6km.h~'=11,0m.s~!. . soit v=1m.s7!=3,6km.h7!. 2.2 1° a) Pour laSNCF, Vindication X.Y signifie X heures ¥ minutes. Relevons la date de départ 0h 09 , et la date d’arrivée 1h 15. La durée du voyage estdonc: At=1h15—Oh09=1h06. Le train s'est arrété done, la durée de circulation est : At.=1h06-OhO1, soit At.=1h05 min. b) La vitesse moyenne est: ¥ ae a At, doin v= 8-99.69, soit v= 99,7km.h-!. 65/60 2° a) Calculons la durée totale du voyage: Ar, =3h 18-0h12=3h06. b) Calculons la durée totale des arréts en gar At,=1+5+1+1+1+1=10min, soit At,=10 minutes. c) La durée réelle de déplacement du train est Ar, =Art,—At,, @ot At,=3h06-Oh10, done At,=2h 56 = 176 min -2 h. | Calculons la vitesse moyenne : L299 __ 81.477, soit v=81,5km.h-. At 176/60 1 minute (0h 44—0h 43) en gare de Mantes-la-Jolie ; Corrigés 3° a) w Entre Paris et Mantes, 9, =“! => = 977, At, 35/60 soit ¥,=97,7km.h7!. = Entre Mantes et Caen, v2 = Lee At) 141/60 soit v2=77,5km.h7!, b) Pour expliquer que le train circule moins vite dans la deuxiéme portion, on peut penser que cela est di aux nombreux arréts qui empéchent de maintenir longtemps l’allure de croisiére (phase ralentissement). distance & 2.3 1° Vitesse moyenne probable =>. durée probable Distance: 122,5km; durée: 17h 11—13h35=3h36, @od v= 125 <34, soit v=34km.h7!. 216/60 2" | portion 0-5 | 5- 76,5 | 86,5 - 96 |96- 103] 110- 122.5 distance parcourue | 5 71,5 9,5 7 12,5 durée (min) Si aio ee? 12 2 vitesse (km.ho!) | 37,5| 33,8 33,5 35,0 34,1 3° Onconstate que la moyenne ne varie pas trop ; cependant : + elle est plus importante entre 96 et 103 (descente) ; + elle est plus faible en montée (86,5 - 96) et (110 - 122,5), sauf entre 0 et 5 (au départ, les coureurs sont sans doute plus frais !). 2.4 1° La vitesse est définie par v= - ; donc, le chemin parcouru peut s'écrire L=v.Ar=0,2x4=0,8, soit L=0,8m. 2° Ladurée de parcours s’exprime a partir de la longueur parcourue et de la 5, soit At=7,5s. 3° Reprenons l’expression du 1°: L=v.Ar, avec At=24x3600s, dot L=0,2x24x3 600= 17280, soit L=17300m. Un globule rouge parcourt donc, environ, 17 km par jour dans l'appareil circulatoire du corps humain. 2.La vitesse @ 29 Corrigés 30 2.5 1° Pour tracer la trajectoire, on relie les diverses positions inscrites par une ligne continue et réguliére : 2° Pour calculer la vitesse instantanée de passage en un point P;, on exprime : PeiPis i 1. 3 5 20 P;_\Piz; (mm)| 7 | 27 | 4 v; — (m.s~')| 0,088) 0,34 | 0,56 a 3° La trajectoire est courbe et la vitesse varie, le mouvement est donc curviligne varié (accéléré puisque v croit). 4° Nous tragons des segments fléchés, tangents a la trajectoire, orientés dans le sens du déplacement (de Po a P) et de longueurs calculées grace d Véchelle 1 m.s~!¢> 4m; donc: * L5,=4x 0,088 = 0,35 cm ; + L3,=4%0,34=1,4 em; ° Lg,=4 0,56 = 2,2 em. 2.6 1° a) Mouyement rectiligne uniforme. b) Les distances parcourues entre + rT $A deux marquages successifs sont Ao 420 constantes et égales 8 1 cm, et les tem points sont alignés. = c) La vitesse est constante et vaut : A AiAr gion a1) ya Sod A142 Goa: i c A in 10mm : "1 =0,5, A, 20 ms ? As soit v=0,5 mm/ms. ~ A : Vy mae? Avec 1cm pour 0,5m.s~", le As “We Ay vecteur aura pour longueur | cm. a) b) Corrigés 2° a) Le mouvement de la trajectoire b) correspond 4 un mouvement rectiligne varié (ralenti). b) Les points correspondant aux diverses positions sont alignés et de plus en plus rapprochés ; le mobile parcourt des distances décroissantes, pendant des intervalles de temps égaux, successifs. AoA _ 35mm S ot Y= 0,875, soit v= 0,875m.s7!. 2t 40ms Longueur du vecteur: Lj,= 282 =1,75cm. 3° a) Vitesse moyenne: v= Arist 3 t d (mm) AgA,=20 | A,A2=15 A3Ag=5 v(m.s~!) 1,00 0,75 0,50 0,25 b) Cette vitesse moyenne entre deux marquages successifs varie réguliére- ment: elle décroit de 0,25m.s7! pour deux segments consécutifs. Dials a) Lacirconférence de la Terre est: C=270.Ry, dot C=2nx6400=40212, soit C=40212km. b) Un point de l’équateur fait un tour en un jour (86 164s) , _40212.10% ot = =466,7, 86 164 soit ¥,=466,7m.s~'=1680km.h-!. c) Au 45° paralléle, le rayon de la trajectoire circulaire est donné par + r=Ry.cos 45°. 2nm.r _ 2m.Ry.cos45 045 = = , i 86.164 86 164 {équateur TO | \ 045=330m.s"', Xe soit ¥y5~330m.s7!, SSeS ou v45~1190km.h-!. 2. lo vitesse Mi 31 Corrigés 32 2° a) La vitesse circonférencielle d’un point de la Terre dans le référentiel géocentrique est la plus grande a l’équateur. On tire profit de cette vitesse pour lancer les fusées spatiales. ) I faut lancer la fusée vers Vest, car la Terre tourne de l’ouest vers I’est. 2n.R_ 2x 150.10" lan 365,25 x24 x3 600 soit v~~30.108m.s7!~ 108.105 km.h7!. =2,99. 10+, 3° pps 2.8 1° a) Il faut, d'une part que la révolution du satellite se fasse autour du méme axe que celle de la Terre (mouvement propre), et d’autre part que la trajectoire du satellite soit centrée sur le centre de la Terre : il faut donc une trajectoire dans un plan équatorial de la Terre. b) Dans le méme sens que la Terre. o) le (quate IF trajectoir@a i / dusatellite oe 5) La vitesse angulaire @, du mouvement du satellite autour de la Terre doit étre la méme pour qu'il y ait immobilité relative : Q,= @7=72,9.10°° rad.s7!. 2: Si EN (hy tor At 86 164 od v,=(36 000 + 6 400). 10° x 72,9. 10-6 =3,091 . 103, .=3..km.s~'= 111.10? km.ho7!. 800 = —— =259, soit At~259s5~=4,3 minutes . v, 3,09 c) v, soit v. Corrigés 2.9 1° Remarquons que les courroies ne glissant pas sur les poulies, les poulies reliées par une courroie auront la méme vitesse circonférencielle, égale par ailleurs a la vitesse de la courroie. En revanche, les poulies soli- daires, telles que 2, 3 et 4, 5 auront la méme vitesse angulaire. uLa vitesse circonférencielle v; dela poulie 1 est donnée par : v,=@,.R,, avec Ry=— et @,=1440tr.-min~'. um Cette vitesse est la vitesse circonférencielle de la poulie 2 dont la vitesse angulaire @ est donnée par: ay & R V,=Vz=@-R2, od @,.R,=@>.Rz, soit @2=@,.—. uLapoulie 3 tourne avec la vitesse angulaire @ = @> ; sa vitesse circon- férencielle est donc égale a: R U3=@2-Ra= 01-5 )-Ra. um Cette vitesse est celle de la deuxiéme courroie, c’est--dire la vitesse cir- conférencielle de la poulie 4 qui va tourner avec la vitesse angulaire @,: i R é R,.R Dx=V4=04.Ry, Wot @,.—'.R3=4.Ry, soit @s=@,.— =. Ro RoR; = Cette vitesse angulaire est celle de la poulie 5 dont la vitesse circonfé- rencielle sera donnée par : Ry. Rs 2° RyRy RyRy + Rs, quiest la vite: Us=@- e v dutapis roulant : @, d).d3.ds5 v=Q\. \ 2 haneas uLediamétre d3 doit donc étre égal a: Application numérique : ‘et @,=1440tr.min-!, Nous avons v=1,5m.s 2 ees dire 10) (= ee sD rads 60 2x1,5x0,6x 0,3 150,8 x 0,1 x 0,35 =0,102m, soit d3=10,2cm. dot d; 2. La vitesse Mi 33 34 Corrigés 2° La vitesse de lacourroie C, estégalea v, : v,=@,-R,, done v,=150,8x0,05=7,5m.s7!. La vitesse de la courroie C, est égalea v3 : vi 0,051, 1920) ERs, Pot v3= 150,8x : , soit v3=1,28m.s~!. 3.6 Equilibre de deux livres superposés Deux livres assimilables 4 des parallélépipedes homogénes sont superposés sur une table horizontale. Ils sont en équilibre. Les centres de gravité G, et Gz sont sur la méme verticale. Le poids du livre de dessus est P2 = 18 N , celui du livre de dessous est P,=10N. 1° a) Faire un schéma comportant la table et les deux livres. b) Quelles sont les forces agissant sur chacun des livres ? 2° a) Calculer les valeurs des forces inconnues, en énongant les lois utili- sées pour y parvenir. b) Représenter, a 1’échelle 1 cm + 20N , les forces s’exergant sur chaque livre. 3° On considére, maintenant, le systéme {livre | - livre 2}. a) Effectuer I’ inventaire des forces extérieures au systéme. 5) Donner les valeurs de ces forces. c) Quelle est la valeur de la force exercée sur la table par le syst¢me {livre 1 - livre 2} ? Enoncés 44 3.7. Solide accroché a un ressort AVextrémité A d’un ressort (R) , on suspend un solide ($) de poids P=10N; autre extrémité B du ressort est retenue par une main (M). Le ressort est de poids négligeable. 1° On considére le systéme {ressort - solide} immobile. a) Faire un bilan des forces extérieures qui s’exercent sur ce syst@me. b) Enoncer la condition d’ équilibre du syst¢me. c) Déterminer et représenter les forces Fy. ct Frou 2° Le systéme considéré est maintenant le solide (S) immobile al’ équilibre. a) Déterminer et représenter les forces Frevs et Fee R- b) A Véquilibre, comparer Fees R et Fats R- c) Peut-on trouver directement la relation entre ces deux forces ? X 3° On bouge la main afin que le solide oscille verticalement. a) La valeur de la force Fp_.s est-elle toujours égale au poids ? Justifier votre affirmation. b) A-t-on encore l’égalité Fy_. p=-Fa— 3.8 Poussée d’Archiméde Complément nécessaire : la poussée d’Archiméde Tout corps plongé dans un liquide est soumis a des forces pre: - santes Equi- valant a une force unique 7 : + de droite d'action verticale ; * de sens dirigé vers le haut ; + de valeur égale au poids du volume déplacé (volume dont le solide a pris la place) : + de point d’application, le centre de poussée situé au centre de gravité du volume d'eau déplacé. Un cylindre en aluminium de hauteur h = 20 cm , de diamétre D =2 cm, est suspendu a un dynamomitre. La masse volumique de l’aluminium est 2,7 g.cm~*. On néglige la poussée d’ Archiméde due a lair. Le centre de gravité G du cylindre est son centre de symétrie. Donnée: g=9,81N.kg™!. 3. La force - Les interactions @ 41 Enoncés 1° A l’équilibre, qu’ indique le dynamomitre ? 2° On plonge le cylindre complétement dans de l'eau de masse volumique -3 Peau =1g-cm~>. a) Faire un schéma de I’expérience. b) Faire un bilan des forces extérieures qui s’exercent sur le cylindre & l’équilibre. c) Déterminer la valeur de la poussée d’ Archiméde ; en déduire la valeur de la force mesurée par le dynamomitre. d) Représenter les forces suivantes al’échelle | em ++ 0,5 N: *l’action du dynamométre sur le cylindre ; * la poussée d’ Archiméde ; *l’action du cylindre sur l'eau. Equilibre d’un solide soumis a trois forces + > 3.9. Equilibre d’un objet électrisé Un petit objet (S) de masse m , suspendu a l’extrémité d'un fil, est attiré par une régle de plexiglas électrisée. La force attractive exercée a distance par la régle sur l'objet (S) est horizontale. L’objet adopte alors une position d’équilibre telle que le fil fait un angle @ avec la verticale. 1° Faire le bilan des forces appliquées a I’objet (S). 2° Déterminer la valeur de l’angle @. 3° Calculer la tension du fil. F=3.10-°N; g=10N.kg Complément nécessaire Lorsqu’un solide soumis a trois forces est en équilibre, nécessairement : Données: m=0,5 2; * la somme vectorielle de ces forces est nulle ; * les supports de ces forces sont coplanaires et concourants. +2 DES EXERCICES © ce a So Vy 3.1 1° Le vecteur F aura pour A caractéristiques : * une direction faisant un angle @= 30° avec I’horizontale ; *un point d’ application au centre O de (S); * un sens vers la droite et vers le haut ; *une longueur: 10-2(N) 5.10-3(N.cm™') =2, soit Lf=2cm. 2° a) Représentons, a partir du centre O dela boule (S) , le systéme d’axes orthonormés (Ox, Oy) . Projetons, orthogonalement a ces axes, le vecteur F ; nous obtenons sur les axes deux projections, F, et Fy. b)*SurVaxe Ox : F,= F.cos @= 107? x cos 30° = 107? X 0,866, soit F,y~8,7.1073N. *Surl'axe Oy : F,=F.sin 9=10~?xsin30°=10-?x0,5, soit Fy=5.10-3N. 3.2 1° a) Sur chacune des direc- tions (des vecteurs Fy et Fy), eta partir de leur point d’intersection O , reportons au compas respective- mentles longueurs Lz, et L7,. Soient A et B les points obtenus par intersection avec les deux direc- tions. 10N rt A partir de A, tragons unare de cercle de rayon L7, = 1,5 cm , et a partir de B unarc de cercle de rayon L7, =2 cm; leur point d’intersection C déter- mine avec O, A et B unparallélogramme de diagonale OC. Le yecteur OC , représentant de F’, est lasomme de F, et Fp. b) En mesurant au rapporteur, on trouve : B=20°. En mesurant au double décimétre, on trouve: L#~3,35cm, soit F=67N. 3. La force - Les interactions ®& 43 Corrigés 44 2° a)e Fy= ‘ ia iy Js avec F\,=F,.cosa@ et Fiy=F).sina. F\=L7#,X10=4x 10=40N, Wot F,,=40x cos 35 ~ 32,765, soit F;,~33N ; et Fiy=40xsin 35=22,94, soit Fyy=23N ; a F)=L7,x10=3x 10=30N, dot Fy,=30xcos0=30, soit Fz,=30N. Fyy=30xsin0=0, soit Fxy=0N. 1+ hy= Fixit Fy d+ Fax. i+ Pay. i), soit F=F,.i+F,.j, avec Fy=Fiy+Foy ct Fy=Fiyt+ Foy, dot F,=33+30=63, soit Fy, =63N; dot F,=23+0=23, soit 23N. b) F=\F2+ F2 = 637+237=67, soit F=67N. F,_ 63 4 == =094, dod B=20°. cos 8 mer B 3.3 1°) et b): + Sur les trois parties du systéme, l’action de la pesanteur s’exerce (attrac- tion terrestre) : ce sont des actions réparties. + Sur I’are, les actions de la main gauche et de la main droite sont des actions localisées. + Sur la fléche, |’action de la main droite et les actions de contact avec I’arc sont des actions localisées. Sur l’archer, les actions de l’are sur chacune des mains et les actions du sol sur les pieds sont des actions localisées. c) Toutes les actions citées, 4 exception de I’ attraction terrestre, ont pour effet de déformer le systéme. 2° a) et b) Phase de lancement : la fléche est alors en contact avec la corde de l’are qui exerce une action mécanique localisée, représentable par une force localisée a l’extrémité de la fléche. La fléche est soumise a son poids de valeur négligeable. C’est une action répartie que |’on peut représenter par une force localisée au centre de gravité. Phase de vol : toujours soumise a son poids, la fléche est soumise a une action mécanique due aux frottements de I’air : cette action délocalisée peut étre représentée par une force de frottement. Corrigés Phase de contact avec la cible : la fléche est soumise a une force exercée par la cible dans laquelle elle pénétre : cette force est localisée sur la pointe de la fléche. 3.4 1°a) Cf. le schéma ci-contre. Projetons orthogonalement I’extré- mité du vecteur R sur chacun des deux axes Ox et Oy : nous obte- nons deux composantes R, et Ry telles que : R= col tRy.j- b) La composante R, s’oppose a Payancement de l’avion. : La composante R, s’oppose 4 la (relntive I'air) perte d’altitude de l’avion. c) Lacomposante R, est la trainée 7 qu’il faut vaincre pour avancer. Lacomposante R, estla portance F qui tend a maintenir l’avion en Pair. 2° a) Sur la figure, on retrouve l’angle @ entre Ret Oy (angles a cétés perpendiculaires) ; il s’ensuit que : R. =R.cosa@, dol F=R.cos a ; R,=T=R.sin@, doi T=R.sina. b) Avec @ (en radians) petit, nous obtenons : F=R.cosa@=R, dot F=R. T=R.sina=R.a, dot T=R.a@, avec a@(rad). 3° Avec R=2000N et @=8°, soit, en radian, a= *XE 01396, ona F=R=2000N, soit F=2000N, et T=R. a =2000X0,14=280, soit T=280N. 2000 714, soit f=7l- T 280 4° La« finesse » de cette aile vaut: f= 3.5 1° a) Inventaire des forces s’exercant sur le systéme {bille} : + Le poids P de la bille da a l’attraction terrestre ; c’est une action a dis- tance et répartie, représentée par une force unique P=m. appliquée au centre de gravité G dela bille. 3. La force - Les interactions i 45 Corrigés 46 +Latension 7 du fil de suspension, qui représente une action localisée au point d’attache : force de contact. b) Un corps soumis a deux forces est en équilibre lorsque la somme de ces deux forces est nulle: P +7 =(0, et lorsque ces deux forces ont un méme support. Les forces P et T sont opposées : P=-T, c) Le poids est donné parla relation P=m ee Or g=9,8N.kg en France, donc le poids vaut: P=m.g=0,29,8= 1,96, soit P=2,0N. De l’équilibre, nous déduisons P=-T, d’ot T=P, soit T=2,0N. d) Adoptons |’échelle de représentation des vecteurs force: 05cm 1N. Chaque vecteur aura méme longueur : cy Lp=Ly=0,5 emx 1,96=1em. La tension sera représentée par un vecteur T vertical, - ascendant, appliqué au point de contact A entre le fil Tr et la bille. A = 2 G 2° a) Le dynamomitre placé entre le crochet (C) et i Vextrémité supérieure du fil mesure la valeur de la IN force exercée par le fil sur le crochet (C) : 7 .¢ 4 Le fil étant de masse négligeable, cette force représente la tension du fil, la méme en tout point du fil. L’indication du dynamomitre est donc de 1,96N . b) Le dynamométre mesure la valeur de la tension du fil qui est maintenant égalea T=2,2N. Inventaire des forces : *le poids P vertical ; * la force magnétique F verticale puisque le fil demeure vertical ; *latension F verticale. La bille étant en équilibre: T+P+F=0, dot T=-(P+F). La yaleur de la tension 7 ayant aug- nté, la force F est dirigée vers : LN menté, la force: est dirigée vers le G = bas, comme P. Corrigés Done T=P+F, car P et F ont méme direction et meme sens ; dot F=T—P=2,2-20, soit F=0,2N. Représentation des vecteurs force : T : vecteur vertical dirigé vers le haut, de longueur 1,1 em; P : vecteur vertical dirigé vers le bas, de longueur 1,0 em; ie ecteur vertical dirigé vers le bas, de longueur 0,1 em. 3.6 1° a) Voirl’ensemble {table - livres} des figures ci-dessous. b)w Sur le livre L; s’exergent : * son propre poids P, (dG a l’attraction terrestre) ; -l’action de contact due au livre L>: Fy yee + action de contact due la table: Ry, - mSurle livre L> s’exergent: *son propre poids P, (d@ a l’attraction terrestre) ; *Paction de contact due au livre L, : Fi, ai = - systeme : Resi, Pity livre 2 system livre 1 2° a) Considérons d’abord le systéme {livre L>} : il est en équilibre sous l’action de deux forces ; la somme de ces deux forces est donc nulle : P, + Fi Sie =0, etelles ont méme support. Dod Fy,—1,=P2=18N, soit Fy,~1,=18N. u Considérons le systéme {livre L,} : il est en équilibre sous l’action de trois forces, dont deux verticales descendantes, P, et Fie —L, > pouvant tre ramenées a une seule, P, . Le principe d’interaction entre {L,} et {L} permet d’écrire: Fy oue Fits soit Fra o1,=P2=18N. 3. La force - Les interactions Wi 47 Corrigés 48 La force verticale descendante P,=P,+F,,~,,=18+ 10, soit Pp=28N. Le systéme {L,} étanten équilibre, P,+Ry_.,=0, dot Rp_,,=-P, et Rr1,=P1=28, soit Ry.1,=28N. b) Utilisons I’échelle de représentation : 1 cm ++ 20N: * longueur de P, : A i0=0.5em= 20 slongueurde P, : + .18=0,9em; 20 es 1 *longueurde Fy, —1, : Se 18=0,9cm; *longueurde Ry, THe 5 x28=1,4cm. On en déduit les représentations des forces s’exergant sur chaque livre (cf la figure du 1° b). 3° a) Inventaire des forces extérieures s’exercant sur le systéme {livre 1 - livre 2} : + attraction terrestre : poids total P, 5 + action dela table sur lelivre Ly: Ry—1,- b) P.=P\ +P, soit Py=28N et, d’apresle2°a): Ry.1,=28N. c) D’aprés le principe d’ interaction : Rypo1y=-Ry,—1, soit Rp. =R1,-7=28N. 3.7 1° a) Bilan des forces extérieures s’exergant sur le systéme {ressort - solide} (cf: la figure ci-contre) : + poids du solide: P; action exercée en B parla main (M): Rane b) Le systéme soumis a deux forces est en équilibre lorsque la somme des forces est nulle : Pi Fy p=0- c) * Dela relation précédente, il vient : =10N. + Le principe d’interaction appliqué au point B per- met d’écrire : Fyr=-P, soit Fur= Fyu—r=—Fr—m, soit Fry —r=10N. Corrigés 2° a) Le solide {S} est soumis a deux forces ; son poids P et I’action du ressorten A, Epes Le systéme étant en équilibre, Fp.g=P=10N. D’aprés le principe d’interaction appliqué au point A: Fy_p=—Fr—s, soit Fsp=P=10N. b) Onconstate qu’al’équilibre, Fs_.p=-Fy—r- c) Ceci résulte de l’équilibre du systeéme {R} dont le poids est négligeable. 3° a) La valeur de la force Fas differe du poids car le solide (S) n’est plus en équilibre : * Fr.s>P sileressortest plus allongé ; * Fras

, (25L0s)a 4 dot P=2700xnx x0,2x9,81=1,66, soit P=1,66N. 2° a) Cf la figure ci-contre. b) Etudions le systéme {cylindre} ; il est soumis : *2 son poids P,, vertical descendant ; +A la poussée d’Archimide 7, verticale ascendante ; *Alaforce T exercée par le ressort, verticale ascen- dante. ©) T= Peas V8 SOit T= Pog. ——-heg, 4 aVeC Peay=10°kg.m™4, dot 2z=0,616, soit 7=0,62N. 3 3. La force - Les interactions Ml 49 Corrigés 50 A l’équilibre, l’ensemble des deux forces Pad - — r s’identifie 4 une force unique P, , verticale et diri- gée vers le bas, car P > 7, de valeur Py=P—z. m Lacondition d’ équilibre du cylindre s’écrit : a P+T=0, soit F: aD dot T=P,=P-z. G Done T=1,66—0,62=1,04, soit T=1,04N. = d) i représente I’ action du dynamométre sur le cylindre : T=104N, dot Lp=1,04x2=2,1cm. i représente la poussée d’ Archimede : m=0,62N, dot L,=0,62x2=1,25cm. —F représente l’action du cylindre sur l’eau , d’o L_,=1,25em. 3.9 1° L’objet est soumis a trois forces : * son poids P, *latension T du fil (dirigée comme le fil tendu), *laforce F, horizontale, exercée a distance par la régle électrisée. Ces forces sont toutes trois loca! Vobjet, de petite dimension, est matériel. imilé & un point 2° APéquilibre, P+T+F=0. Adoptons un repére orthonormé (S ; i, j) du plan contenant les trois forces. + P=P,.i+P,.j=-P.j. * T=T,.i4+Ty.j * B= P,.it Fy: -T.sin@.i+T.cosa.j. Pai. Sila somme vectorielle est nulle, la somme algébrique des coordonnées : *surl’axe (y'y) est nulle: P,+T,+F,=0-T.sina+F=0; (1) ¢surl’axe (x’x) est nulle: Py+Ty+Fy=—P+T.cosa+0=0. (2) Les relations (1) et (2) donnent: T.sin@=F; (1’) T.cos@=P. (2’)

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