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République

Algérienne Démocratique et Populaire


Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique
UNIVERSITE 20 AOUT 1955 – SKIKDA
Faculté de Technologie
Département de Pétrochimie et de Génie des Procédés

Filière : Industries Pétrochimiques

Spécialité : Génie Pétrochimique

Présenté par : Encadré par :


• Arbi maroua Dr. RAMDANE
Nassima
• Benbegda abed imad eddine
• Bougariche abdelrahim
• Benabbes abdelmounime
• Azeddine youcef nadir
SOMMAIRE

➢ La notion de risque.

➢ Substances et préparations dangereuses :


✓ Définition des substances et préparations (Étiquetage).
✓ Sécurité collective. Sécurité individuelle.
✓ transport des matières dangereuses, déchets.

➢ Risques liés à la pression.


➢ Risques liés à la température.
➢ Risques particuliers relatifs à l’exploitation des
fours.
➢ Risques liés à la présence d’hydrogène.
➢ Risques particuliers relatifs à la présence d’H2S.

➢ Aspects réglementaires
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La notion de risque :
Danger:
Situation, une condition ou une pratique qui comporte un
potentiel à causer des dommages aux personnes aux biens ou à
l’environnement.

Risque:
La
possibilité
de survenance
d’un
dommage
résultant
d’une
exposition
au danger la
composante
de deux
paramètres
gravité
Probabilité.
Un risque se caractérise selon deux paramètres :
Sa gravité : l’ampleur des dommages potentiels
Sa probabilité d’occurrence : « à quel point il est probable de subir
le dommage »

Substances et préparations dangereuses :


On entend par substances les produits purs, constitués de molécules
identiques. On entend par préparation, les mélanges ou solutions
composés de deux substances ou plus l’existence de risques chimiques
n’est signalée, au niveau des produits manipulés, par l’étiquetage et
les fiches de données de sécurité.
 L’étiquetage :
Les fournisseurs des laboratoires indiquent sur les étiquettes de leurs
produits les phrases de risque R et les consignes de sécurité S.
Exemple: R20 Nocif par inhalation, R36/38 Irritation pour les yeux et
la peau
S23 Ne pas respirer les vapeurs, S37/39 Porter des gants appropriés et
un appareil de protection des yeux et du visage.
 appareil de protection des yeux et du visage :
Les substances et préparations dangereuses sont classées en 15
catégories en fonction de la nature du risque auxquelles sont associés
des symboles ou pictogrammes au nombre de 6 (plus 1 pour
l’environnement). Ces pictogrammes sont des figures en noir sur fond
orangé, inscrites dans un carré, et qui figurent sur les étiquettes des
produits dangereux.
✓ Risques d’incendie-explosion
1) explosibles
2) comburantes
3) extrêmement inflammables
4) facilement inflammables
5) inflammables
✓ Risques d’intoxication
6) très toxiques

7) toxiques
8) nocives
9) Corrosives
10) irritante
11) sensibilisantes
13) mutagènes

14) toxiques pour la reproduction


l2) cancérogènes
15) dangereuses pour l’environnement

Le tableau suivant donne la liste de ces 15 familles, les pictogrammes


correspondant et quelques exemples de produits courants.
Tableau 1: Classification des produits dangereux en 15 catégories
et 10 symboles.

Étiquetage des substances chimiques dangereuses :


Figure 1: Deux exemples d’étiquettes d’une substance dangereuse.

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3

CE: numéro d’identification ou numéro-index, des substances et


préparations dangereuses
Figure 2: Étiquette pour
substances dangereuses

Étiquetage des
substances préparations
dangereuses :
Figure 3: Deux exemples
d’étiquettes d’une préparation dangereuse (mélange de
substances).

Figure 4: Étiquette pour préparations dangereuses

Les fiches de données de sécurité :


Les informations qui figurent sur ces fiches de sécurité, sont
groupées en 16 rubriques:

1. Identification du produit chimique (appellation commerciale, n° de


la déclaration, classification, nature de l’emballage) et l’identification
de la personne physique ou morale responsable de sa mise sur le
marché.

2. Informations sur les composants (composition du produit en


soulignant notamment la présence des produits dangereux et leurs
caractéristiques).

3. Identification des dangers (pour les travailleurs et l’environnement).

4. Description des premiers secours apportés en cas d’urgence (à la


suite d’un accident ou d’un incident).

5. Mesures de lutte contre l’incendie (règles de lutte, extincteurs,


formation de gaz toxiques).

6. Mesures à prendre en cas de dispersion accidentelle (fuites,


projections, émissions de gaz et de vapeurs, protection de
l’environnement, nettoyage des lieux après l’accident).

7. Précautions de stockage, d’emploi et de manipulation.

8. Procédures de contrôle de l’exposition des travailleurs et


caractéristiques des équipements de protection individuelle (procédure
de surveillance, protection individuelle).

9. Propriétés physico-chimiques (aspect, odeur, pH, densité, solubilité,


etc.).

10. Stabilité du produit et réactivité (réactions à chaud, avec l’eau,


etc.).

11. Informations toxicologiques (effets dangereux sur la santé et les


symptômes éventuels, effets immédiats ou chroniques).

12. Informations éco toxicologiques (dégradable, bioaccumulation,


effets sur la faune et la flore).
13. Informations sur les possibilités d’élimination des déchets
(incinération, recyclage, mise en décharge).

14. Informations relatives au transport.

15. Informations réglementaires.

16. Autres informations.

Sécurité collective:
La prévention collective propose des solutions susceptibles de protéger
non seulement les opérateurs aux postes de travail, mais l’ensemble des
personnes présentes dans les locaux, en intervenant au niveau du risque
lui-même. Elle tend à supprimer la cause même du risque.
La prévention collective procède selon quatre axes différents :
– limiter l’emploi des produits dangereux;
– remplacer le produit dangereux par un autre peu ou pas dangereux;
– isoler et confiner la source de pollution en emprisonnant le produit
dangereux dans un volume déterminé

Sécurité individuelle:
La protection individuelle consiste à protéger chaque individu des
risques auxquels ils sont exposés et ce, au moyen d’équipements
appelés équipements de protection individuelle (EPI).

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Ces équipements viennent uniquement en complément de la protection
collective, lorsque cette dernière s’avère peu efficace ou très coûteuse
ou encore lorsque le risque n’est pas permanent (opération épisodique
de courte durée).
Les EPI peuvent être groupées en quatre familles :
– protection de la tête (casques de protection rigides, généralement
en matières plastiques) et du visage (écrans faciaux ou des masques
type soudage, lunettes de sécurité) ,Y compris les voies respiratoires
(Appareils filtrants: masques filtrant jetable, casques ou cagoules plus
enveloppants, avec filtres, filtres pour arrêter les aérosols, cartouches
qui absorbent les gaz et les vapeurs + Appareils isolants: Certains sont
alimentés par de l’air au moyen d’une pompe, des appareils autonomes
à bouteilles d’air comprimé ou d’air oxygéné).
– protection du corps : essentiellement les vêtements de travail (de
préférence en coton) et les tabliers (en cuir si possible);
– protection des membres supérieurs (gants);
– protection des membres inférieurs (chaussures et les bottes de
sécurité).

Transport des matières dangereuses:


- Le marquage des réservoirs et autres containers identifiant les
produits transportés et les risques au moyen de pictogrammes.
- Le bon état et la révision des véhicules et réservoirs
conformément aux règlements Des charges et marchandises
correctement arrimées et bâchées.
- Éviter la traversée ou la proximité des agglomérations dans la
mesure du possible.
Remarque:
Chaque mode de transport nécessite des mesures de prévention
spécifiques, adaptées à ses propres risques.

Mesures spécifiques au transport routier :


La législation internationale impose le marquage des véhicules,
remorques, conteneurs et caisses mobiles:
✓ Un panneau rectangulaire orange comportant des codes chiffrés
indiquant les dangers et le code produit donné par l’ONU.
✓ L’étiquette de danger avec pictogrammes en forme de losange
carré (Figure 6.4).

✓ 7
✓ Le tableau 6.2 montre les 13 codes dangers et classes et le
tableau 6.3. donne les critères d’identification des matières
dangereuses dans le transport routier.
Toute matière dangereuse transportée par la route doit comporter les
indications suivantes :
Numéro d’identification ONU /Dénomination (nom du produit)
/Classe de la matière /Code de classification /Groupe d’emballage
/Étiquette de danger (pictogramme dans un losange.
Mesures spécifiques au transport par canalisations souterraines:
Transport réservé essentiellement au gaz naturel et aux carburants les
mesures préventives sont :
✓ Conception et construction correcte de la canalisation notamment au
niveau des soudures qui nécessitent des contrôles avant utilisation.
✓ Identification des canalisations enterrées tout au long du parcours
par marquage au sol ou par tout autre moyen visible.
✓ Interdiction de travaux de bâtiment et travaux publics dont les
creusements à proximité des canalisations, sans avoir consulté son
responsable qui doit détenir le plan du site.

Les déchets:

Définition (selon la loi du 15 juillet 1975) :


«Tout résidu d’un processus de production, de transformation ou
d’utilisation, toute substance, matériau, produit ou plus généralement
tout bien meuble abandonné ou que son détenteur destine à l’abandon».

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Risques liés à la pression :
1/ Risques dus aux travaux sous pression
Définition: Travaux effectués dans des milieux où la pression de l’air
est supérieure à la pression atmosphérique normale (hyperbare).
Effets:
- Ces risques sont à l’origine de différentes atteintes osseuses et
articulaires, des atteintes de l’oreille (otites, lésions ochulaires), Ces
atteintes se traduisent par des maladies professionnelles correspondant

au tableau n°29 créé en 1949, qui figure sur le tableau 4.12.


2/ Risques dus aux travaux en atmosphère dépressurisée
Définition: Travaux effectués dans des atmosphères où la pression est
inférieure à la pression atmosphérique.
Effets:
- Risques au niveau des oreilles (otites, lésions de l’oreille interne),
surtout lorsque les travailleurs sont soumis à des variations fréquentes
de pression. C’est notamment le cas du personnel navigant dans les
aéronefs (avions) qui, lors des vols et des escales, est soumis à de
fréquentes variations de la pression. Ces salariés présentent
fréquemment des otites barotraumatiques douloureuses. Ces douleurs
sont surtout observées auprès des personnes qui travaillent (pilotes,
stewards, hôtesses de l’air) sur des vols moyens et courts courriers, et
effectuent plusieurs vols et escales par jour.
- Ces atteintes se traduisent par des maladies professionnelles
correspondant au tableau n°83 qui figure sur le tableau 4.12.

Risques liés à la température :


Effets:
- Crampes musculaires et oligurie (baisse des urines) concernent
exclusivement les mineurs travaillant dans les mines de potasse. Le
tableau de maladies professionnelles n° 58 concerne les salariés qui
travaillent dans les mines où la température ambiante est élevée,
supérieure ou égale à 28 °C.
- Une autre maladie professionnelle reconnue est le nystagmus
professionnel des mineurs; le tableau n°23 a été créé en 1945. Cette
maladie, se manifeste sous forme de mouvements saccadés rapides des
yeux qui s’arrêtent pendant le sommeil. Elle est due à des lésions des
centres nerveux.

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Risques liés à la présence d’H2S :
► Formule brute : H2S
► Masse Molaire : 34,08 g mol-1
Origines : métabolisation par les micro-organismes de composés
organiques soufrés (égouts, station d'épuration...) Production endogène
chez l'Homme (intestin, cerveau...). Constituant des gaz naturels
pétrole, charbon...
Usages : matières premières d'autres produits soufrés (soufre…)
réactif chimique (précipitation des métaux…)
► synthèse de colorants, pesticides, médicaments.
Aspects réglementaires :
Directives européennes :
Plusieurs accidents majeurs, ayant fait des dégâts humains et
matériels considérables, surtout l’accident de Seveso en 1976, ont
conduit l’Union européenne à établir une directive dite Seveso
préconisant des mesures communes à mettre en place pour la
prévention des accidents industriels majeurs.
Directive Seveso I
La première directive appelée Seveso I (82/501/CE) date du 24 juin
1982, elle distingue :
– les installations dangereuses habituelles pour lesquelles des mesures
doivent être mises en place.
– les installations les plus dangereuses à hauts risques appelées
installations Seveso qui non seulement doivent respecter certaines
conditions imposées, mais également seront soumises à des contrôles
périodiques permanents.
Directive Seveso II
La directive 96/82/CE du 9 décembre 1996 dite directive Seveso II
remplace la précédente et reste en vigueur actuellement ; elle a été
modifiée en partie par la directive 2003/105/CE du 16 décembre 2003,
à la suite d’autres accidents majeurs dont celui d’AZF à Toulouse en
2001. Cette directive se distingue de la précédente par une protection
de l’environnement plus importante et une meilleure gestion de la
sécurité, du contrôle et de l’information.
Législation française
✓ L’essentiel des mesures législatives applicables en France est
consigné dans le Code de l’environnement, Livre V, Titres I et II.
✓ Toute la législation de la prévention des risques industriels majeurs
s’articule autour de la notion, déjà ancienne, d’installations classées.
Il existe trois types d’installations
10 classées :
➢ Installations classées soumises à autorisation A :
Ce sont les installations qui présentent de graves dangers pour
l’environnement (risques d’incendie-explosion et d’émanation de
produits toxiques d’une certaine importance).
➢ Installations soumises à autorisation donnant lieu à des
servitudes d’utilité publique AS ou S
Ce sont les installations les plus dangereuses appelées installations
Seveso (installations pétrochimiques tel que raffineries, usines de
Fabrication, de stockage, des installations pyrotechniques et de
Fabrication d’explosifs et de toutes les installations comportant des
stocks importants de produits dangereux, inflammables, explosifs ou
toxiques.
➢ Installations classées soumises à déclaration D
Ce sont les installations qui présentent moins de risques graves, mais
qui sont néanmoins susceptibles de présenter des risques pour le
voisinage et l’environnement.

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