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PROFFIT Xavier ; Baptiste

ASTRUC

BUT GCCD S3 SAÉ 3.2


Réseaux et gestion des eaux
COMPTE RENDU

Dans cette SAE, nous aurons l’occasion de réaliser l’étude d’assainissement des eaux pluviales
pour la création du lotissement « Le clos du verger » sur la commune de Bourgneuf en
Charente-Maritime

I- Synthèse des travaux à réaliser (CCTP)


• Installation de chantier
• Terrassements généraux. Les zones d’emprises publique seront décapées sur une
épaisseur moyenne de 30cm.
• Assainissement Eaux Pluviales : Confection de la structure drainante sous chaussée
et stationnement, mise en œuvre de drains, collecteurs, regards de visite équipé ou non de
siphon disconnecteur, réalisation de grilles avaloirs.
• Assainissement Eaux Usées : Confection du collecteur et des branchements, mises
en œuvre des regards de visites et de branchements.
• Tranchée commune pour la réalisation de l’eau potable par le concessionnaire.
• Construction des fondations des voiries et des stationnements.
• Tranchées communes
• Construction des fondations des trottoirs
• Réalisation des bordures
• Voirie, stationnements et trottoirs : Réalisation des revêtements de finitions,
• Mise à niveau des équipements réalisés par chacun des lots,
• Remise en place de terre végétale dans les espaces verts,
• Réalisation de la signalisation routière.

→ Types de revêtements
• Nous retrouvons plusieurs revêtements différents sur notre parcelle :
-Enrobé (béton bitumineux) dense noir de granulométrie 0/6 ou 0/10 dosé de 100 à 150
kg/m²
-Béton désactivé composé d’agrégats calcaires 10/20 de 16 cm
-Grave reconstituée humidifiée à calcaire
-Les marquages au sol se feront en résine issue de polyester

→ Bordures et caniveaux
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• Types de bordures et de caniveaux :


-Bordures préfabriquées
-Béton de classe 70-100 bars
-Bordures posées sur un lit de 15 cm de béton dosé à 250 kg
-Dalles de caniveaux en quinconce avec pente de 10% vers le fil d’eau
-Solin 0.15x0.15 derrière bordure
-Bordures coulées en place

→ Canalisations d’eaux pluviales


Tuyaux PVC de diamètre 125mm à 400mm de classe CR8 à CR16 ou alvéolé CR8 à CR16 en
éléments de 3ml.
Tuyaux en PP de diamètre 125mm à 400mm de classe SN 10 ou SN 12 en éléments de 3ml.
Tuyaux en fonte ductile en éléments de 6ml.
Tuyaux en béton armé centrifugé ou vibré, à joint caoutchouc incorporé ou non.
Ce type de tuyau sera utilisé pour les diamètres supérieurs à 400 mm.

→ Des grilles avaloirs, caniveaux à grilles et tampons hydraulique


-Regard préfabriqué à fût circulaire en polypropylène ou carré
-béton de gravillon dosé 300kg de ciment coulé en place
-grille en fonte classe de résistance C250 ou C400
-grille avaloir 40*40 mm

→ Structure de stockage enterrée


-pentes d’écoulement
-décompactage du fond de fouille
-réglage des fonds de forme et des parois
-évacuation en décharge autorisée
-géotextile peu perméable de classe 6
-géotextile très perméable de classe 6
- matériaux dioritique 20/40 ou 40/80 sur toute la section drainante
- matériaux dioritique 2/4 en couverture de feutre
-indice de vide au moins égal à 45 %

→ Structure alvéolaire ultra légère


Nous avons pour les structures alvéolaires ultra légère :
Des modules en polypropylène, casiers PP alvéolaires (0.6*0.6*1.2 m) enterrés
Un indice des vides (e) = 95%
Pour chaque module il y aura 2 canaux parallèles de diamètres 510 mm pour passage
matériel inspection/nettoyage
Des puits d’inspection de D = 600 mm et puits de ventilation
Une capacité nette d’un module = 410l
Des canalisations raccordées à la structure par des connecteurs pour l’entrée et la sortie
jusqu’à D = 250mm
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2 couches de géotextile peu perméable de classe 6 avec une géomembrane si nécessaire


Un lit de pose 10 cm
Des évents pour équilibrer les pressions

RAPPORT GEOTECHNIQUE /
Pour le dimensionnement de nos réseaux, il parait indispensable de réaliser une étude
géotechnique. Celle réaliser pour notre parcelle nous apporte les informations suivantes :

- Plusieurs catastrophes naturelles (inondations) se sont produites en 1982,


1993,1999, 2010
- Sol originel comportant remblai, calcaire et argile
- L’espace vert initial est en légère pente vers l’ouest
- Le sol ne présente pas de risque de retrait gonflement
- Zone sismique 3
- Sol perméable à très perméable
- Informations sur les coefficients de perméabilité selon les zones de sondage

Photo n°1 : Plan géotechnique


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II- Dimensionner le réseau d’assainissement d’eaux


pluviale

A - Solution Principale, Bassin d’infiltration


Avant de commencer les calculs nous devions au préalable, choisir l’emplacement du bassin
d’infiltration. Il nous paraissait évident de mettre celui-ci là où il y avait le plus d’espace vert
disponible.

Photo n°2 : emplacement du bassin d’infiltration


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→ Calcul du temps de concentration TC


Premièrement nous devions trouver la distance la plus grande pour une goutte d’eau pour
qu’elle puisse aller dans le bassin. Elle est dans note cas de 80m.

Photo n°3 : chemin hydraulique le plus long

A l’aide de la formule de la formule de bresson-Golossov et de kirpich nous calculons alors notre


temps de concentration :

• Formule de KIRPICH

L : Longueur la plus grande du bassin versant → 80m


I : Pente moyenne du bassin versant → 0,005 m/m
F : Coefficient correcteur. On prendra dans notre cas F = 1
Tc = 6.59 minutes

• Formule de Bresson-Golossov
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L : Longueur du chemin d’écoulement en m


V : Vitesse d’écoulement en m/s
V = 1+(I-1) / 9
I : Pente du cheminement en %

Tc = 1.41 minute

On s’aperçoit alors que les valeurs sont différentes car ce sont deux approches différentes

Nous utiliserons la valeur du temps de concentration de l’approche Kirpich. Etant plus longue, nous
prenons une marge de sécurité plus importante comparé à l’approche de Bresson-Golossov. Grâce à
celle-ci, nous pouvons désormais calculer le débit ainsi que les diamètres des canalisations.

→ Méthode rationnelle
Cette méthode est plus courte que la méthode superficielle. Elle s’appuie sur le calcul du débit Qp en
fonction de notre intensité maximum.

•Calcul du débit

Avant de pouvoir réaliser ce calcul, nous devons déterminer au préalable notre intensité.

Calcul de l’intensité max :

a : 2,974
b : 0,525
t = 6.58 min (correspond au temps de concentration)

I = 1.11 mm/min soit 66.32 mm / h


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Nous pouvons voir dans le tableau ci-dessous, les différentes surfaces ainsi que le coefficient de
ruissellement. Nous pouvons alors calculer, à l’aide d’une moyenne pondéré, le coefficient de
ruissellement moyen Cmoy = 0.72

Nous calculons ensuite noter Qp:

C : 0.72
A : 0.09ha
I : 66.32 mm / h
𝐶⋅𝐴⋅𝐼
𝑄𝑝 = = 0.013𝑚3 ⁄𝑠
360

• Dimensionnement des conduites


Plusieurs formules peuvent être utilisées. Depuis la formule de Chézy, jusqu’à aujourd’hui plus
couramment, les formules de Colebrook et de Manning-Strickler. Nous utiliserons cette dernière
On a :
2 1
𝑉 = 𝐾𝑠 ⋅ 𝑅ℎ3 ⋅ 𝑖 2 𝑄 =𝑉 ⋅𝑆

Nous pouvons alors obtenir :


2 1
𝑄 = 𝐾𝑠 ⋅ 𝑆 ⋅ 𝑅ℎ3 ⋅ 𝑖 2

Ayant déjà les valeurs, nous pouvons déterminer notre rayon hydraulique, donc notre diamètre de
canalisation

Nous avons alors un diamètre de canalisation de 200 mm


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• Dimensionnement du bassin d’Infiltration

Nous supposons une surface de bassin de 30m² et un coefficient de perméabilité de


1.52*10^-4 mm/s

→ Méthode des pluies en 5 étapes.

• Etape 1

Nous commençons par chercher le débit de fuite admissible Qf à l’aval en m3/s.

On obtient notre débit de fuite en faisant la surface du fond du bassin en m² x K le coefficient de


perméabilité du sol. Dans notre cas K= 1.52*10^-4 mm/s

Qf= s (m²) x k (m/s) donc Qf= 30 x 1.52*10^-4 mm/s = 0.00456 m3/s

• Etape 2

Ensuite nous avons calculé la surface active (en ha) avec la formule suivante :

Cmoyen= 0.72
Sbv = 0,097 ha

Donc Sa= 0.72 x 0.097 = 0.0694 ha

• Etape 3

L'étape 3 consistait à calculer la hauteur équivalente qs (en mm/h)

Nous avons utilisé la formule suivante

Qs =((3600∙Qf).10^3) / (Sa ∙10^4) = (360∙Qf) / Sa


Qs = 23.6376 mm/h

• Etape 4

Pour l’étape 4 nous avons créé un tableau des intensités de pluie suivant nos paramètres afin de
trouver la hauteur équivalente ha (en mm).

Exemple de calcul pour une durée de pluie de 6 min

On commence par calculer l’intensité de pluie avec la formule de montana.

𝐼 = 𝑎 ⋅ 𝑡 −𝑏 a= 3.67, b= 0.424 et t = 6 minutes


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Donc i = 1.72 mm/min

Ensuite nous calculons la hauteur d’eau précipitée Nous calculons en suivant la hauteur d’eau évacuée
𝐻𝑝𝑙𝑢𝑖𝑒 = 𝑖 ⋅ 𝑡 𝐻𝑓𝑢𝑖𝑡𝑒 = 𝑄𝑠 ⋅ 𝑡(ℎ)

Donc 𝐻𝑝𝑙𝑢𝑖𝑒 = 6*1.72 = 10.29 mm 𝐻𝑓𝑢𝑖𝑡𝑒 = 23.6376*0.1 = 2.3638 mm

Enfin nous calculons le ∆ℎ de la hauteur d’eau à stocker.

∆ℎ = 𝐻𝑝𝑙𝑢𝑖𝑒 − 𝐻𝑓𝑢𝑖𝑡𝑒
∆ℎ = 7.93mm

Notre objectif avec ce calcul est de trouver le delta h le plus élevé afin de pouvoir dimensionner
notre bassin en conséquence.

Grace à ce tableau nous avons pu relever la valeur du delta hmax qui correspond à la hauteur
équivalente ha.

• Etape 5

Pour finir nous avons calculé le volume utile (en m3) de stockage à débit constant avec un
coefficient de sécurité de 20 %.
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Nous avons utilisé la formule suivante :

𝑉 = 1.2 ⋅ 10 ⋅ ℎ𝑎 ⋅ 𝑆𝑎

1.2 correspond à la valeur du coefficient de sécurité à prendre pour dimensionner correctement les
bassins en prenant en compte des pluies exceptionnelles.

V= 1.2*10*0.0694*14.188 = 11.82 m

a) Bassin enterré

Nous avons pu déterminer la profondeur de notre bassin et de nos canalisations pour réaliser notre
chiffrage.

b) Bassin SAUL
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Nous avons pu déterminer la profondeur de notre bassin, de nos canalisations et du nombre de bloc
nécessaire pour réaliser notre chiffrage.

B - Solution mixte + noue


La solution mixte sera divisée en 2 parties :
- une noue collectant les eaux de la partie “gauche” du bassin versant
- le bassin d’infiltration SAUL collectant les eaux de la partie “droite” du bassin versant
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Photo n°4 : Partie Noue Photo n°5 : Partie Bassin

→ Partie Noue

Avec les mêmes méthodes vues auparavant, nous obtenons facilement les données de base, utile au
dimensionnement de la noue.

Ce dimensionnement se fera en seulement deux parties :


- Calcul du temps de remplissage
- Calcul du volume utile

Nous pourrons, après cela, adapter la forme de notre noue en fonction de l’espace que l’on peut
avoir.
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• Temps de remplissage

1
−𝑏
(60000 ⋅ 𝑄𝑓)
𝑇 =( )
𝑆𝑎 ⋅ 𝑎 ⋅ (1 − 𝑏)

Avec 𝑄𝑓 = 𝑆 ⋅ 𝑄𝑎𝑠 = 0.209 m/minute


𝑆𝑎 = 𝑆𝑏𝑣 ⋅ 𝐶𝑚𝑜𝑦 = 288m²

Nous étudierons notre temps de remplissage entre 6 minutes d’averse et 1440 minutes. Notre T qui
correspond à notre durée d’averse changera logiquement, et les valeurs des coefficients de montana
s’adapterons en fonction de celui-ci.
Nous pouvons alors dresser un tableau regroupant toutes nos valeurs

La seule valeur de temps de remplissage qui est comprise dans son intervalle de durée de pluie est
lapremière. Effectivement, 6 minutes < 12.39minutes < 30 minutes. Nous prendrons alors cette
valeur pour le dimensionnement de notre volume de noue, les deux autres n’étant pas
dimensionnante.

• Calcul du volume de la noue


(𝑖 ⋅ 𝑡)
𝑉 = 𝑆𝑎 ⋅ ⋅ 60 − 𝑄𝑓 ⋅ 𝑡
1000
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Connaissant le temps de remplissage de la noue, nous pouvons calculer notre intensité de pluie en
fonction de celui-ci. Nous prendrons les coefficients de montana suivant a = 3.663 et b = 0.424
𝐼 = 𝑎 ⋅ 𝑡 −𝑏
𝐼 = 1.26 𝑚𝑚⁄min

Etant donnée que nous avons calculé toutes les données nécessaires à la réalisation de ce calcul,
nous pouvons ainsi obtenir notre volume de noue.

𝑉 = 1.9 𝑚3

• Dimensionnement de notre noue


Ce dimensionnement nous permettra de trouver les dimensions réelles de notre noue, en prenons en
compte la pente. De plus nous prenons une marge de sécurité. Notre but principal est que la noue ne
puisse pas déborder. Nous allons donc rajouter 20 cm de hauteur a notre noue pour être sûr que cela
ne puisse pas arriver.
Nous supposons une pente de noue de 1m/1m. Du fait que notre noue a une largeur de 1m, nous
obtenons une profondeur de noue de 0.5m. Mais, comme énoncé auparavant, nous prendrons une
hauteur de 0.3 m lors du calcul afin d’appliquer les 20cm de sécurité.

𝑙 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑛𝑜𝑢𝑒⋅𝑝𝑒𝑛𝑡𝑒
• Profondeur de la noue = 2

• Hauteur hydraulique = Profondeur de la noue – 0.2m de sécurité

Nous obtenons au final un volume de noue de 3.25 m3.

→ Comparaison de deux solutions


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Nous voulons alors comparer la solution mixte avec la solution bassin SAUL. Nous avons pour cela
réalisé un chiffrage des deux solutions. Nous avons rendu le détail des deux chiffrages dans le rendu
prévu pour.

Nous obtenons alors 7451.92 € pour la solution mixte et 10963.30€ pour la solution bassin SAUL.

Après avoir étudié les différentes solutions, on se rend alors compte des avantages et inconvénients
des différente solutions
En résumé, une noue est généralement une solution plus simple et de plus petite échelle pour la
gestion des eaux pluviales mais présente des avantages économiques et écologiques. Un bassin
d'infiltration de type SAUL quant à lui, est une installation plus élaborée, conçue pour gérer des
volumes plus importants d'eau de pluie et favoriser une infiltration contrôlée dans le sol.
La solution mixte permet alors de de profiter des avantages des noues et des bassin SAUL et c’est
cette solution que l’on privilégiera pour ce projet.
Nous avons aussi découvert une dernière solution qui est la chaussé drainantes. Elles permettent
une évacuation rapide de l’eau et permet de réduire considérablement l’espace utilisé.

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