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Dinguerie À MIAMI
Dinguerie À MIAMI
Résumé :
***ARMEL BEYNAUD
Je me rapproche de lui.
Il indexe Rico.
— Brad !
— Allons à l’hôtel. J’ai besoin de réfléchir.
— Allô, maman !
« — Il se passe quoi depuis et je n’ai pas de vos
nouvelles ? Vous avez retrouvé les filles ? »
— Pas encore, je réponds en me passant la main sur le
visage. Aux dernières nouvelles rapportées par la police,
Kylie serait avec un autre homme.
« — Un autre homme, tu dis ? »
— Oui, maman.
« — Mais ça ne lui ressemble pas. On sait tous que Kylie
n’aurait jamais trompé Brad. Elle est dingue de lui. »
— Je sais. Il y a certainement une autre explication. Je
vais essayer de discuter avec le Commissaire pour qu’il
me permette de voir la vidéo. On y verra certainement
mieux.
« — Oui, fais ça. Je vais me préparer et vous rejoindre. »
— Surtout pas. Si tu viens, Brad voudra à tout prix
assurer ta sécurité, d’autant plus que toute cette histoire
est étrange. Il est actuellement tendu et sur les nerfs. Je
crains qu’il ne puisse tout gérer à la fois. Je vais essayer
d’user de mon grade pour obtenir des faveurs. Je te ferai
signe si ta présence est nécessaire.
« — C’est compris ! Veille bien sur ton frère. Ne le perds
surtout pas de vue, ne serait-ce qu’une seconde. Tu sais
comment il est. On ne peut le saisir quand il s’y met. »
— Je sais.
« — Je te laisse donc. Appelle-moi toutes les fois que
vous aurez du nouveau. »
— Je n’y manquerai pas.
— Mec, tu es là ?
***ROMARIC ADELEKE
*Mona
*LYS
— Bébé !
— Bébé !
— À mon retour, je ne veux plus rien voir de toi chez
moi. Prends le matelas avec toi et tout ce qu’il y a dessus.
Je l’aimais, diantre !
— Non, mais…
Elle bugge.
***LARA FERGUSON
— Lara ?
Je tourne vivement la tête et je tombe sur cet imbécile et
l’autre conne accrochée à son bras. Elle se dégage dès
qu’elle me voit. Je fonce sur Sam et lui flanque une gifle
qu’il n’oubliera pas de sitôt. Mel me prend par le bras et
me conduit dehors. Je sais qu’il a horreur de se montrer
en spectacle, mais c’était plus fort que moi. Sam m’a dit
qu’il était couché dans son lit, tout brulant de fièvre alors
qu’il se la coulait douce dans cet hôtel de luxe. Je me
demande bien comme il a pu inviter cette fille à diner ici
alors qu’il glane çà et là pour joindre les deux bouts. Je
monte dans ma voiture toute furieuse et manque de
renverser quelqu’un en m’en allant. Je suis en colère
contre moi-même. Cette colère demeure, même quand
j’arrive chez ma petite sœur. Dès qu’elle m’ouvre la
porte, une larme perle sur ma joue.
— Bébé !
— Le Docteur a dit…
— Brad !
— Le Docteur a dit…
— MAIS JE M’EN FICHE DE CE QUE LE DOCTEUR
A BIEN PU DIRE, m’énervé-je subitement.
Il me regarde calmement.
— Tu as photographié de ce côté ?
— Oui ! Tiens, jettes-y un coup d’œil.
Darnell met son appareil sous mes yeux et fait défiler les
images. Tout est si magnifique. Mon frère a un vrai talent.
Il a ce don de sublimer tout et n’importe quoi. J’ai
embauché Darnell comme photographe personnel. Il
capture toutes mes créations et mon assistante s’occupe
de les publier sur notre page professionnelle. Si au début,
nous faisions plus dans la décoration intérieure,
aujourd’hui nous touchons à tout. Décoration
d’anniversaire, de mariage, de dot, de gala. Bref, tout
rassemblement qui nécessite un cadre féérique. Plus
aucun photographe ne pourra se foutre de moi. En
seulement quelques mois, Darnell et moi sommes
devenus tellement complices, comme si nous nous
connaissions depuis toujours. N’ayant pas une pléiade
d’amis, il a été facile de construire notre cercle à nous et
le fait d’avoir des amis en commun a facilité les choses.
*Mona
*LYS
Sans qu’il lui dise quoi que ce soit, elle sort à la hâte. Cet
homme a pour don d’intimider mes employés malgré que
la plupart le connaissent depuis longtemps. Moi, je
l’ignore carrément en continuant ce que je faisais. Il
contourne mon bureau, me prend la main et me relève. Je
garde la mine fermée. Il me fait asseoir sur mon bureau.
— Tu auras ton week-end en amoureux, m’informe-t-il
en posant son front contre le mien. Tu iras avant moi et
je te rejoindrai le samedi dans l’après-midi. Ça te va ?
— Il est où papa ?
— À la cuisine, me répond Erwin.
Jess lance son bras vers son frère, mais il esquive le coup.
— La vie c’est un choix, chérie, lui dis-je en montant les
marches. Soit tu viens avec nous, soit tu restes.
***ÉTATS-UNIS, MIAMI***
— Papa m’a dit que vous seriez ici. J’ai tenu à vous faire
une surprise.
— Tu passeras donc le week-end avec nous ?
— Oui, m’man.
***BRAD
Je regarde Kylie qui s’efforce de ne pas me regarder. Je
sais qu’elle en brule d’envie, mais elle est beaucoup trop
en colère contre moi pour le faire. Je joue de ma langue
avec le pique à dent dans ma bouche. Je finis par me
rapprocher d’elle.
— Kylie !
Je lève les yeux vers Vicky qui m’a rejoint. Elle s’assied
près de moi.
— Kylie !
Je pousse un soupir.
— Ok, tu as gagné !
Elle se retourne vivement et sourit.
***EL JEFE
***KYLIE
Je soupire.
— Je t’aime !
****MIAMI***
***LORAINE
— Oui, m’man !
— Dépose ces dames à leur hôtel, s’il te plaît, et tu en
profiteras pour aller chercher ton père. Il s’est assez
reposé comme ça.
***TRISHA YOUL
Il mime un sourire.
— Joël ?
J’éclate de rire.
— T’es bête !
— Que fais-tu là maintenant ?
— Je me rendais à la grande place publique.
— Ça tombe bien, j’y retournais. Ma mère y tient un
stand pour ses créations.
— Allons-y donc que j’y jette un coup d’œil.
VENDREDI 19 HEURES
— Reste, Jean.
— Monsieur a dit que je ne devrais jamais vous perdre de
vue.
— Jean, je vais juste dans les toilettes de l’hôtel. Je crois
même que d’ici tu peux me voir y entrer. Je reviens.
***LORAINE
— Maman !
— Jess ! Jessica !
***KYLIE
« — À la plage. »
J’ai un tic.
« — Kylie, où es-tu ? »
— Dans une boîte de nuit, hurlé-je pour qu’elle puisse
m’entendre, mais aussi parce que je suis sur les nerfs ? Le
chauffeur, Miguel m’a dit que tu l’avais mandaté pour
m’y conduire. Et depuis je t’appelais en vain.
« — Je n’ai mandaté personne. J’avais égaré mon
portable. C’est le DJ qui me l’a rapporté. Je suis ici à
l’hôtel. Donne-moi le nom de la boîte de nuit, je viens te
chercher. »
— Laisse tomber, je vais rentrer.
— Ça va ?
— J’ai… j’ai la tête qui tourne.
— Viens que je te raccompagne.
***LARA
23 HEURES 30 MINUTES
— Je suis fichu !
— Gardons espoir. Elles se sont peut-être perdues en
chemin.
— On ne sait même pas si ma patronne est avec votre
femme. Le gérant de l’hôtel dit ne pas l’avoir aperçue.
— Mieux vaut donc aller à la police pour nous aider à les
retrouver.
— Je vous suis.
— Bah, tout est clair non ? Elles sont parties faire la fête.
— J’ai reçu ce message depuis minuit. Elles devraient
être rentrées depuis.
— Elles ont sans doute continué dans une autre fête. Il y
en a chaque heure et à chaque coin de rue.
— Mais…
— Monsieur, rentrez à votre hôtel et patientez. Un
homme a signalé la disparition de sa femme ce matin
pour ensuite la retrouver endormie dans les toilettes
d’une discothèque. Donc vos disparues reviendront.
— Otage 3, libéré.
— Oui, maman !
« — C’est Brad. Il vient de m’appeler. Il veut le jet pour
se rendre à Miami. Je crois que c’est sérieux. Ni Lara ni
Kylie ne sont joignables. La réceptionniste de leur hôtel
dit qu’elles ne sont pas rentrées depuis hier nuit qu’elles
sont sorties. »
— Vraiment ? C’est étrange.
« — Oui. Kylie est enceinte. Elle a peut-être eu un
malaise. Je veux que tu y ailles avec Brad. Dans son état
actuel, il risque de péter les plombs si jamais quelque
chose était arrivé à sa femme. »
— C’est compris, maman. J’y vais.
***MIAMI***
Nous arrivons à l’hôtel où sont censées séjourner Kylie
et Lara. Nous nous rendons à l’accueil. Brad se présente
et demande la clé de la chambre. La réceptionniste refuse
dans un premier temps puis abdique. Nous montons jeter
un coup d’œil. Brad dépêche ses pas en gardant ses
poings fermés. Dans la chambre, nous ne remarquons
rien de bizarre. Tout est propre et bien rangé. Brad lance
le numéro de Kylie et moi celui de Lara. Aucun ne passe.
***RICO
***NIGÉRIA***
Je l’entends renifler.
— Boss !
— On y va !
***MIAMI***
— Bonsoir, Boss !
— Où est ma femme ?
— Nous étions à la plage quand elle a émis le besoin de
se rendre dans les toilettes de l’hôtel pour se soulager.
J’ai voulu l’y accompagner, mais elle m’a ordonné de
rester sur place. Après, elle n’est plus revenue. Je…
***LORAINE
SAMEDI 19 HEURES
— Jessica !
— Jessica !
— Ma… man !
— Oui, ouvre les yeux, mon cœur !
***LARA
DIMANCHE 11 HEURES
Nous ne savons pas quelle heure il fait, ni quel jour nous
sommes, encore moins si nous sommes le jour ou la nuit.
Il fait sombre dans ce conteneur. Il n’y a qu’une petite
ampoule accrochée au milieu et qui nous éclaire
faiblement. Kylie dort dans mes bras. Certaines des filles
présentes ont également fini par s’assoupir. Mais lorsque
la porte s’ouvre de nouveau dans un grincement, toutes
nous sursautons. Les deux hommes qui étaient là un peu
plus tôt entrent avec des paquets en main. Ils nous
distribuent de la nourriture emballée dans des
Tupperwares à chacune. Certaines se pressent de manger,
quand d’autres le font avec peu d’enthousiasme. Je
déballe le plat de Kylie et le pose sur ses jambes. La
voyant, vraiment affamée à cause de son état, je lui donne
la moitié de mon plat. De toute façon j’ai l’appétit coupé.
— Il y a quelqu’un ?
La porte s’ouvre sur un homme armé.
— Quoi ?
— Il y a ma sœur qui veut uriner.
— Qu’elle se retienne.
— Elle ne peut pas. Elle est enceinte.
— Attendez, je reviens !
Enfin, je l’espère.
***TRISHA
Dire que j’ai peur est un euphémisme. Je suis morte de
trouille. Tout mon être entier tremble de frayeur. Mon
cœur est prêt à lâcher tellement il bat à tout rompre. J’en
ai même mal à la poitrine. Dans quoi sommes-nous
tombées ? C’était censé être un week-end festif, un week-
end que je devrais passer en amoureux avec mon homme.
Au lieu de ça, je suis enfermée ici pour ensuite être
vendue comme une prostituée. J’avais déjà entendu
parler de cette pratique, mais jamais au grand jamais je
n’aurai pensé un jour faire partie des victimes.
*Mona
*LYS
—Oh my God!
Nous lui prêtons toutes notre attention. Elle ouvre sa boot
et y sort un petit portable à clapet.
***ARMEL BEYNAUD
DIMANCHE 15 HEURES
— Brad !
— Non, Mel. Je commence sérieusement par perdre
patience. Si dans les deux heures qui suivent je ne vois
pas ma femme, je fais un malheur et quiconque se mettra
sur mon chemin me sentira passer. Flic ou pas flic.
Je me rapproche de lui.
Il indexe Rico.
— Brad !
— Allons à l’hôtel. J’ai besoin de réfléchir.
J’obéis sans rien ajouter. Nous montons dans la chambre
des filles. Brad part tout de suite s’enfermer dans les
toilettes. Je reçois aussitôt un appel de ma mère. Je me
rends sur le balcon pour discuter plus librement.
— Allô, maman !
« — Il se passe quoi depuis et je n’ai pas de vos
nouvelles ? Vous avez retrouvé les filles ? »
— Pas encore, je réponds en me passant la main sur le
visage. Aux dernières nouvelles rapportées par la police,
Kylie serait avec un autre homme.
« — Un autre homme, tu dis ? »
— Oui, maman.
« — Mais ça ne lui ressemble pas. On sait tous que Kylie
n’aurait jamais trompé Brad. Elle est dingue de lui. »
— Je sais. Il y a certainement une autre explication. Je
vais essayer de discuter avec le Commissaire pour qu’il
me permette de voir la vidéo. On y verra certainement
mieux.
« — Oui, fais ça. Je vais me préparer et vous rejoindre. »
— Surtout pas. Si tu viens, Brad voudra à tout prix
assurer ta sécurité, d’autant plus que toute cette histoire
est étrange. Il est actuellement tendu et sur les nerfs. Je
crains qu’il ne puisse tout gérer à la fois. Je vais essayer
d’user de mon grade pour obtenir des faveurs. Je te ferai
signe si ta présence est nécessaire.
« — C’est compris ! Veille bien sur ton frère. Ne le perds
surtout pas de vue, ne serait-ce qu’une seconde. Tu sais
comment il est. On ne peut le saisir quand il s’y met. »
— Je sais.
« — Je te laisse donc. Appelle-moi toutes les fois que
vous aurez du nouveau. »
— Je n’y manquerai pas.
— Mec, tu es là ?
Toujours pas de réponse. Et le silence à l’intérieur
m’inquiète. J’ouvre la porte et avec surprise je constate
que la salle de bain est vide. La chambre ne comporte
aucune autre pièce pour qu’il puisse y être. Je reviens sur
mes pas en lançant son numéro et c’est là que je remarque
la disparition des clés de la voiture.
***BRAD
— Et vous êtes ?
***CARL
— Papa ?
— Je suis là !
— Que faites-vous là ?
— Quoi de neuf ?
— J’ai retrouvé ça derrière l’hôtel, lui dis-je en lui
montrant les objets sortis de ma poche.
— C’est quoi ?
— La chaine de ma femme et le portable de ma fille. Ils
étaient par terre.
Ils acquiescent.
— Que fait-on donc ?
***RICO
DIMANCHE 20 HEURES
— Quel pervers !
— Je l’ai trouvé.
— Vite, vite !
— Les gens que vous avez agressés dans la rue ont décidé
de ne pas porter plainte contre vous.
— Quoi ? grondons-nous tous en même temps.
— Je…
— C’est plutôt à nous de porter plainte contre eux, me
coupe Brad. Ces gens ont séquestré nos femmes et vous
ne dites que c’est nous les méchants ?
— Sur quoi vous basez-vous pour émettre de telles
accusations ? demande le commissaire.
Il souffle.
L’officier sort.
***BRAD
— MEL !
— Ils sont deux et pas très loin de nous. Les deux autres
sont sur Rico et Carl. Ils seront bientôt à court.
« — Écoutez… »
Son regard est détourné sur les hommes par terre. Il siffle.
Il avale sa salive.
— Oui, chef !
***COMMISSAIRE FRANKLIN
— Oui, chef !
— Je veux des informations sur les quatre hommes qui
étaient là tout à l’heure. Je les veux demain à la première
heure sur mon bureau.
— C’est compris, chef !
— Shit (Merde) !
« — Oui ! »
— Je viens de vous envoyer des photos. Je les veux morts
ou vifs.
« — Ok. »
DIMANCHE 23 HEURES 50
« — Yeah bro ! »
— Tu vas me le payer.
« — Tu me remercieras plus tard. »
— C’est ça ! Enfoiré !
Je raccroche en rouspétant.
***KYLIE
***ANGÉLAS DE LA VEGA
LUNDI 6 HEURES
LUNDI 9 HEURES
***TERRY YOUL
— Entre, Jean !
Jean entre.
— Bonjour, Boss.
— Quoi de neuf, Rico ? Pourquoi ce long silence ?
— Je ne veux pas vous mettre en danger. Il y a des
chances que je me fasse suivre ou que mon numéro soit
sur écoute. Je venais juste voir comment vous alliez. Jean
m’a parlé des tremblements de vos mains.
— Je vais bien, essayé-je de m’échapper en me massant
les mains.
— J’ai pris rendez-vous pour vous dans une clinique non
loin d’ici.
— Rico, je n’ai vraiment pas besoin de ça.
— Boss, je ne pourrai pas me concentrer sur ma mission
si vous ne vous portez pas bien. Ce sera juste un rendez-
vous de routine. Rien de plus. Votre femme doit vous
retrouver en pleine forme.
LUNDI 10 HEURES
***LARA
— Kylie !
***RICO
— Lara ? hurlé-je.
— Merde !
— Tu vas bien ?
Elle baisse la tête vers sa main posée sur son ventre. Elle
saigne.
— Viens, je t’emmène.
— Je dois impérativement parler à Mel et Brad. Kylie est
tenue prisonnière ainsi que d’autres femmes. Nous
devons…
— Espèce d’enfoiré !
Je jette un coup d’œil à Lara qui s’est heurtée quand j’ai
freiné.
— Ça va ? je lui demande.
— Oui, répond-elle douloureusement. Je crois que la
plaie s’est ouverte à nouveau.
— Désolé !
— Ce n’est rien.
— Mince !
— Repose-toi bien !
— Merci !
Nous tournons nos têtes vers elle. Son lit se trouve près
de celui de celui de Kylie.
— Non ! Laisse-la !
— Imbécile !
Il sourit.
***ANNA RODRIGUEZ
LUNDI 17 HEURES
***CARL
Le petit s’exécute.
***BRAD
***CARL
— MERDE, COUCHE-TOI !
Je pousse le petit derrière le divan et je cours en me
baissant en direction de la vieille dame qui sortait au
même moment de la cuisine. Je l’attrape et je nous fais
plonger au sol juste avant que les tirs ne se dirigent vers
elle. Elle se met à hurler.
***BRAD
Je la relève.
— Fais chier !
***MEL
— On se sépare, dis-je aux autres en un seul signe.
***CARL
— Comment vas-tu ?
— Je… je n’en sais rien. Tout ça, c’est trop pour moi.
LUNDI 22 HEURES
***COMMISSAIRE FRANKLIN
— Habitué à tuer ?
— Tu as fait des recherches sur moi. Tu devrais le savoir.
Comme une fusée, je pointe mon arme sur lui et tire. Mais
je chancelle et tombe dans mon siège. L’enfoiré ! Il a vu
le coup venir et il m’a tiré dessus en premier. Il vient vers
moi.
BAM !
***MEL
— Un téléphone prépayé.
MARDI 00 HEURE
*Mona
*LYS
Il ricane.
Je souris.
10 HEURES
***TERRY YOUL
Il revient à moi.
« — Oui, Boss ! »
— C’est OK. Je suis invité à la soirée.
« — C’est une bonne nouvelle. J’ai envoyé à Jean
l’adresse d’un autre hôtel où vous devez séjourner. Ils
vont sans doute vous suivre. »
— Que fait-on de l’autre type ?
« — J’ai donné des instructions à Jean. Je l’attends dans
une voiture non loin. »
— Ok.
Je raccroche et quelques minutes après, Jean gare la
voiture. L’autre type sort et monte aussitôt dans une autre
voiture. Je rappelle Rico que j’ai reconnu au volant.
« — Oui, Boss. »
— C’est quoi la suite ?
« — Faîtes ce que vous avez à faire, Boss. On s’occupe
du reste. »
15
***MEL
Je souris à sa plaisanterie.
« — Vicky ! »
— As-tu vu Wilson aujourd’hui ? Il ne répond pas à son
portable.
« — Il avait entraînement avec Dwayne dans les bois. »
— Contacte donc Dwayne et demande-leur de venir de
toute urgence chez moi.
***DWAYNE
— Prêt ?
— Prêt !
— Bonsoir, April !
« — Salut ! Vicky vous demande de toute urgence chez
elle, Wilson et toi. »
— Nous arrivons.
Je raccroche et me lève.
— Vicky nous demande.
MERCREDI 8 HEURES
***LARA
MERCREDI 15 HEURES
***CARL
— Comment allez-vous ?
« — Erwin et Soraya ne font que vous réclamer, me
répond Joël. Comment ça se passe là-bas ? »
— Je ne peux pas t’en dire plus pour le moment. Mais, je
te fais la promesse de rentrer avec ta mère avant la fin de
cette semaine.
« — Vivement que ça se fasse. Je suis à deux doigts de
craquer. »
— Merci d’être resté avec tes frères. Mais, si tu as des
engagements avec ton club, tu peux les laisser chez votre
tante et t’en aller.
« — Comment veux-tu que j’arrive à aller jouer quand
ma mère est en danger ? »
— Excuse-moi ! C’est juste que je ne veux pas que tu
mettes ta vie en stand-by.
« — Sans l’amour de cette femme, ma vie n’aurait jamais
eu de sens. Je ne retournerai pas jouer tant qu’elle ne
sera pas rentrée. »
« — Allô, papa ? »
— Comment tu vas, champion ?
« — Pourquoi vous ne rentrez pas, maman et toi ? »
— Parce qu’elle a encore un peu de boulot. Là, en ce
moment elle y est.
« — Je veux maman. »
— On rentre bientôt. Toi, pendant ce temps, reste sage et
veille sur ta petite sœur. Compris ?
« — C’est compris, papa. »
— Maintenant, passe-moi ta sœur. »
***BRAD
*
— Viens, on danse !
— Non, je préfère rester assis.
— Brad !!! boude-t-elle. C’est notre mariage. Fais un
effort, s’il te plaît !
— Yo ! Ça va ? me demande Dwayne.
— Tout va parfaitement bien, je leur réponds le sourire
sur les lèvres sans m’arrêter.
— Oui !
— Et merde !
***LORAINE
MERCREDI 17 HEURES
— Tu as toujours mal ?
— Oui ! Depuis ce matin. Je ne sais pas ce que ces
enfants ont.
— Maman !
— Tout se passera bien.
Il sourit et se rapproche.
***EL JEFE
Je la vois craquer ses mâchoires et j’en souris. Je crois
que cette fois, je la tiens.
— J’ai entendu dire que celle qui est enceinte avait des
douleurs au ventre depuis ce matin.
— Oui, je viens de l’apprendre également, dis-je en
dressant mon smoking sur le lit.
— Tu tiens vraiment à garder le bébé ? S’occuper d’un
enfant, ça demande beaucoup d’implications. Nous avons
déjà énormément de choses à gérer. Tu devrais laisser
tomber cette idée.
MERCREDI 19 HEURES
***EL JEFE
Je l’attire et l’embrasse.
***TERRY YOUL
***MEL
— Nous en avons un, dit l’un des six dans son talkie-
walkie.
***KYLIE
22 HEURES
***TRISHA
Elle sourit.
— Terry ! chuchoté-je.
***LORAINE
— Nettoyez-la ! m’ordonne-t-il.
— Pardon ?
— Vous êtes une femme alors vous êtes la mieux placée
pour le faire.
22 HEURES 30 MINUTES
***BRAD
— Mel ?
« — Fais chier ! Brad, les armes sont… »
— Mel ! Mel !
— Merde !
23 HEURES
***EL JEFE
***MEL
Je suis Brad qui est déjà sorti sans attendre nos réactions.
Il a raison. Nous n’avons plus de temps à perdre dans les
plans. Nous devons aller droit au but sans tergiverser.
— BRAD !!!
***BRAD
Je tourne la tête vers Mel qui visiblement me demande de
trouver un plan. Je ramasse une pierre et la lance. La
réaction des gardes est celle que j’attendais. J’en vois
quelques-uns se retourner vers le bruit. Je sors de ma
cachette et fonce sur eux. Le bruit de mes pas les fait
revenir vers moi. Je cible d’abord deux et je lance mes
deux petites haches qui se logent droit dans leurs têtes. Je
sors la troisième que j’avais fourrée dans l’une de mes
poches et la lance droit dans l’œil d’un autre garde. Un
autre se tourne vivement vers moi avec son arme. Je
glisse sur mes genoux, ramasse l’arme d’un garde mort
et crible son ventre de balles. Je termine les minutions sur
un autre qui tirait en direction de Mel. Il y en a encore qui
arrivent.
***CARL
***ANGÉLAS
***TERRY YOUL
23 HEURES 30 MINUTES
***BRAD
— Dwayne ?
— Alors, on fait la fête sans nous ?
***TERRY YOUL
— Trisha ! Venez !
***ANGÉLAS
***ANNA RODRIGUEZ
***LORAINE
***TERRY YOUL
« — Tournez à votre gauche, il y a un garde qui vient
dans votre direction. »
MERCREDI 00 HEURE
***EL JEFE
— Bingo !
***CARL
— La vache ! dit-elle.
— Et Jess ?
— Elle est hors de danger. Viens que je te conduise
dehors.
— Non, nous devons retrouver Kylie. Elle va accoucher.
— Je te ramène dehors et je reviens la chercher. Les
autres gars pourront également la retrouver.
— Non, je veux la retrouver moi-même. Carl, elle est tout
apeurée.
***ANGÉLAS
— Les gars, il n’y a plus de garde vers vous. Vous pouvez
donc circuler sans rien craindre.
— María ! chuchoté-je.
— NON !
« — C’était quoi ce coup de feu ? » demande Brad avec
anxiété.
— Cet enfoiré de flic a tiré sur ma sœur, dis-je la voix
tremblante.
— María !
— Angélas, m’appelle-t-elle faiblement. Tu m’as
trouvée ?
— Oui, María, je réponds en laissant mes larmes couler.
Abuela est impatiente de te serrer dans ses bras. Tu dois
rester forte, pour l’amour de notre Sainte Vierge. Tiens
bon.
Nous courons tous les trois vers la sortie. Dès que nous
franchissons la porte, nous voyons arriver des voitures de
police et des ambulances. Certains hommes présents pour
la soirée sortent du bâtiment, pensant ne pas se faire voir.
La police leur intime l’ordre de se mettre à genou. Carl
se dirige vers l’une des ambulances dans laquelle María
est vite prise en charge. Je monte avec elle.
— Tiens bon, petit, me fortifie Carl. Elle s’en sortira.
— Merci !
***CARL
***BRAD
***LORAINE
Il ne m’écoute plus.
00 HEURE 30 MINUTES
***TERRY YOUL
— Terry YOUL !
— Comme on se retrouve, très cher ami.
— Je suis vraiment désolé pour la dernière fois. J’avais
la corde au cou. Ces gens me tiennent. Mais je te promets
de t’aider à mettre fin aux actions de cette mafia si tu me
fais sortir de là sans que la police me voie.
— Je t’avais demandé de l’aide et tu me l’as refusée.
— Je suis désolé. Il n’est pas encore tard pour agir. Je
t’en supplie !
— Ok. Monte !
***KYLIE
***MEL
— Wilson ? Wilson ?
« — Chut, Mel ! J’ai une cible en vue. »
— Tu dois…
***BRAD
La femme monte.
***DWAYNE
— Merde !
***LARA
01 HEURE
***ANGÉLAS
***BRAD
— Brad !
***MEL
2 HEURES 30 MINUTES
***RICO
MERCREDI 06 HEURES
***ANGÉLAS
***LORAINE
Je renifle.
— Maman !
— Mon grand !
— J’ai eu tellement peur, maman !
— C’est fini ! Je suis là maintenant.
Je lui attrape les joues et lui nettoie les larmes des yeux.
Ça m’émeut qu’il pleure ainsi.
***MEL
— Maman !
— Comment as-tu pu me cacher une chose aussi
importante ? Mais surtout aussi sérieuse et dangereuse ?
Vos vies et celles des filles étaient en danger et tu as
préféré te taire que de nous appeler à l’aide ?
— Je ne voulais pas mettre également vos vies en danger.
— Et qui es-tu, toi, pour décider de si nous voulons
mettre nos vies en danger ou pas ?
***EL JEFE
***KYLIE
— Ma puce !
— Regarde-moi !
***ANGÉLAS
Elle se rassoit.
Elle avance vers Mel et le prend dans ses bras sans qu’il
s’y attende.
***LARA
Couchée près de Kylie, dans son lit, nous papotons,
rigolons, nous faisons des câlins. Je suis tellement
heureuse de l’avoir de nouveau près de moi. Cette
aventure a été folle, mais elle a renforcé encore plus nos
liens.
Il se retourne.
Je le récupère en souriant.
— Tu sais que ça fait le deuxième portable que tu
m’offres ?
— Je sais. Je crois que pour cette fois, c’est toi qui as une
dette envers moi. Tu t’en acquitteras comme tu le…
— Waouh ! lâche-t-il.
— Je t’appelle !
CÔTE D’IVOIRE***ABIDJAN
***TRISHA
CÔTE D’IVOIRE***ABIDJAN
***RICO
— Bonsoir, chéri !
— À quoi joues-tu ? lui demandé-je, pince-sans-rire.
— Bébé !
— Tu penses que c’est en venant avec le petit que tu vas
m’attendrir ? J’ai dit que c’est fini, alors tu restes loin de
moi.
— Mais et Ben dans tout ça ? Tu es son père.
— Tu sais bien que je ne le suis pas. Je jouais ce rôle
uniquement à cause de nos liens qui n’existent plus
dorénavant. Je ne vois pas de raison de continuer. Tu
aurais dû penser à tout ça avant d’organiser une partouze
dans ma maison.
— Je…
— Je ne veux plus t’entendre. Je t’enverrai de l’argent
pour l’anniversaire du petit, mais retiens bien que c’est la
dernière fois. Et si je te revois encore rôder autour de moi,
tu ne me reconnaîtras pas.
J’obéis.
Il se gratte la barbe.
— Allô, Boss !
« — Allô ? Euh, c’est moi, Lara ! »
— Lara ?
***LARA
Mel gare devant une grande boutique qui est censée être
celle de Loraine selon ce qu’il y a de marqué sur sa carte
de visite. À la seconde même où nous pénétrons à
l’intérieur du bâtiment, quelqu’un hurle le nom de Kylie.
Nous nous tournons tous vers Loraine qui vient vers
nous, toute joyeuse.
***RICO
Je souffle d’exaspération.
— À demain !
*Mona
*LYS
***LARA
La main de Rico est continuellement posée sur la chute
de mes reins, ce qui nourrit un brasier en moi. Il ne cesse
de me tenir par la taille en m’aidant à jouer. Là
maintenant, il veut m’aider à marquer des paniers au
basket. Il se place derrière moi, puis quand je me baisse
pour ramasser une balle, mes fesses se frottent à son
entre-jambes. Je retiens mon souffle face à l’excitation
qui me frappe au bas-ventre. J’avais déjà envie de lui
depuis ce matin que je l’ai vu et maintenant c’est pire. Je
le vois mentalement me faire l’amour. Mince ! Je dois
reprendre mes esprits. Je me concentre sur le jeu et
entame les lancers francs. Je termine la journée avec des
bouffées de chaleur. Main dans la main, nous retournons
à sa voiture.
Il me regarde et sourit.
— Je t’attends au salon.
J’écris un message à Kylie pour l’informer que je passerai
la nuit ici. Ensuite, je fonce prendre une bonne douche et
je retourne au salon avec son tee-shirt sur moi. J’entends
depuis ma position, Rico discuter au téléphone. Je trouve
un homme super sexy avec le torse nu et l’élastique de
son boxer qui dépasse légèrement son jean attire tout de
suite les regards sur son postérieur. Je glisse mon regard
sur lui en me mordillant l’intérieur de la lèvre. Il termine
son appel et se tourne vers moi.
— Ah, tu es là !
— Oui. C’était ton boss ? Tu dois aller travailler ?
— Non ! Il me demandait juste un truc concernant un de
ses rendez-vous de la semaine. Tu veux qu’on se regarde
un film ?
— Euh, non ! Je suis plutôt attirée par la piscine sur la
terrasse. Je peux ?
— Bien sûr. Je ne l’ai jamais utilisée de toute façon.
— C’est vrai ? Pourquoi ça ?
— Bof, comme ça.
— Je peux y aller avec ton tee-shirt ? Je n’ai pas apporté
de maillot.
— Oui, vas-y !
Son portable sonne de nouveau.
Il éclate de rire.
Il rigole à nouveau.
— Tu en es certaine ?
— Ouais !
— Redis-moi ça !
— Tu ne me fais pas de l’effet.
— Vraiment ?
— Vraiment !
— Rico, attends !
— Je t’ai fait mal ?
— Non ! C’est jusque…
— Tu es vierge ?
— Comment ?
« — C’est facile de reconnaître une fille vierge, dit-il le
sourire dans la voix. Tu sursautais à chaque fois qu’il y
avait un frottement entre nous. Et… tu glousses beaucoup
quand tu me vois. Mais j’avais un peu de doute à cause
de ta grande gueule. »
— Arrête ! souffle-t-il.
— Lara !
— J’ai envie de toi.
— Arrête tes conneries.
— Pas là-bas.
— Pourquoi ? Toi tu as pourtant accès à mon corps.
— Lara, si tu veux rester vierge, ne t’aventure pas dans
cette zone.
— Il y a un serpent dedans ? plaisanté-je.
— Un dragon qui se met très vite en colère et qui crache
le feu. Maintenant ça suffit. Terminons la série. Madame,
la vierge des temps modernes.
ÉTATS-UNIS***NEW YORK
***APRIL
— A… Apr… pril !
— April ?
***APRIL
— April !
— Hum ? fais-je en lui portant la genouillère.
— Pourquoi es-tu restée à mon chevet tout ce temps ?
Je le regarde, perplexe.
— Parce que… tu fais partie de ma famille. Et aussi pour
d’autres raisons qui n’ont pas grand importance.
— Tu n’étais pas obligée.
— Je sais.
— Veux-tu m’épouser ?
Je me baisse et l’embrasse.
— Ça dit quoi ?
— Tu es sûr de vouloir savoir ? je lui demande, le sourire
en coin.
— Beurk, non !
Je rigole face à sa mine dégoûtée. Il devient sérieux, me
prend le bouquet des mains qu’il pose sur la petite table
et il me prend les mains.
— Lara !
Il me bloque les hanches de ses mains pour m’empêcher
de continuer.
— Lara ?
— Hum !
— Si toi et moi, ça devenait plus sérieux. Je veux dire, si
nous devions envisager de nous marier…
Je souris.
***ANNA RODRIGUEZ
— Mes… jambes.
— Votre colonnes vertébrale a également été touchée.
Vous ne pourrez plus jamais marcher.
***ANGÉLAS
Il sourit.
***KYLIE
— Alors ?
— Je n’ai pas encore fini.
— Mais ça fait un bon bout de temps. Combien d’heures
te faut-il pour faire pipi ?
— Brad, arrête ! Tu me stresses.
— Alors ?
Je le regarde.
— Kylie !
— C’est positif.
— Positif. Ça veut dire ?
— Je suis enceinte.
— Pour de vrai ?
Je tourne le test vers lui. Il approche et jette un coup
d’œil. Un sourire se dessine sur ses lèvres. Il me soulève
du cabinet et me pose sur le lavabo en m’embrassant à
pleine bouche.
— Brad !!!
— Ça va ? s’enquiert-il.
— Oui ! Je ne t’ai pas senti te libérer. Tu en veux encore ?
— Non ! Aujourd’hui, c’est toi qui es à l’honneur. Te
connaissant, je sais que tu voudras prendre ta revanche.
Je pouffe de rire.
Il me fait face.
Il sourit.
***LORAINE
ÉTATS-UNIS***MIAMI
***LARA
— Rico !
— Je t’avais prévenue. Je suis imprévisible.
— Je t’aime, Lara.
— Moi aussi je t’aime.
— Que… veux-tu… Oh !
— Ça va ! Je suis là !
Je me reprends doucement.
— Tu as mal ?
— J’ai eu un tout petit peu mal, mais je crois que c’est
passé.
— C’est parce que tu es beaucoup mouillée et excitée
sourit-il. Je peux continuer ?
— Oui !
— Rico !
— Vas-y ! Lâche-toi.
*Mona
*LYS
— Non !!!
— Si !!!
Elle me serre dans ses bras. Je sais que c’est une décision
difficile, mais je veux construire mon monde sans être
dans les jupes de mes parents qui me voient toujours
comme un bébé. Je me sens prête à vivre de nouvelles
aventures.
~~~FIN
CÔTE D’IVOIRE***ABIDJAN
***RICO
— Salut toi !
« — Alors, comment ça va là-bas ? »
— Plutôt bien. J’ai enfin terminé les rangements.
Regarde si ça te convient.
~~~À SUIVRE…
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Mona LYS, 2022