THEME A : UNE LONGUE HISTOIRE DE LA MATIERE 1ère Enseignement Scientifique

CHAPITRE 1 : UNE STRUCTURE COMPLEXE : UNE CELLULE VIVANT

EXERCICES D’APPLICATION

➢ EXERCICE 1 : NIVEAU D’ORGANISATON ET MICROSCOPIE

QUESTION : Compléter le schéma ci-dessous montrant l’observation du vivant à

différentes échelles. Indiquer :
- Dans les cases entourées de bleu, le niveau d’organisation du vivant
correspondant.
- Dans les cases entourées de rose, l’ordre de grandeur.
- Dans les cases entourées de vert, le type de microscope utilisé.

TITRE : OBSERVATION DU VIVANT A DIFFERENTES ECHELLES

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CHAPITRE 1 : UNE STRUCTURE COMPLEXE : UNE CELLULE VIVANT

CORRECTION

tissu

cm à mm
cellule
MO ou ME

Dizaines de micromètre
organite

MO ou ME
micromètre

MO ou ME (on les voit mieux

molécule MO ou ME
en ME)

nanomètre

atome
ME ou à effet tunnel

nanomètre

ME à effet tunnel

TITRE : OBSERVATION DU VIVANT A DIFFERENTES ECHELLES

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CHAPITRE 1 : UNE STRUCTURE COMPLEXE : UNE CELLULE VIVANT

➢ EXERCICE 2 : QCM.

QUESTION : Entourer la ou les bonne(s) réponse(s).

QUESTION 1 : La théorie cellulaire stipule que :

a. toute cellule naît d’une cellule préexistante.
b. La vie peut apparaître spontanément à partir de matière inerte.
c. toutes les cellules n’ont pas de noyau.
d. les cellules sont l’unité de base de tous êtres vivants.

QUESTION 2 : Replacez dans l’ordre chronologique : a. Invention du microscope

électronique ; b. Théorie cellulaire (Schwann et Schleiden) ; c. Découverte de la
cellule (Hooke) ; d. Réfutation de la génération spontanée (Pasteur) :
a. a – b – c – d.
b. b – a – c – d
c. b – c - d - a.
d. c – b – d – a.

QUESTION 3 : Les membranes cellulaires sont constituées de :

a. glucides et lipides uniquement.
b. lipides uniquement.
c. lipides, glucides et protéines.
d. protéines et lipides uniquement.

QUESTION 4 : Les lipides membranaires s’organisent en :

a. monocouche.
b. en bicouche.
c. différemment selon les cellules.

QUESTION 5 : La membrane plasmique :

a. contient du cholestérol.
b. a une épaisseur d’environ 1µm.
c. comporte plus de glucides que de protéines.
d. est composée de phospholipides majoritairement.

QUESTION 6 : Les cellules ont une taille de l’ordre de :

a. millimètre.
b. mètre.
c. micromètre.
d. nanomètre.

QUESTION 7 : L’invention du microscope :

a. date du XXème siècle.
b. a permis la découverte et la mise en place du terme « cellule » par Schwann.
c. a permis de mettre en évidence des points communs entre les tissus animaux et
végétaux.
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CHAPITRE 1 : UNE STRUCTURE COMPLEXE : UNE CELLULE VIVANT

QUESTION 8 : Le microscope optique a un pouvoir de résolution :

a. supérieur au microscope électronique.
b. inférieur au microscope électronique.
c. supérieur à l’œil nu.
d. égal au microscope électronique.

➢ EXERCICE 3 : FAIRE UN SCHEMA.

Réaliser un schéma de l’organisation de la membrane plasmique à partir des molécules

dont les parties hydrophiles/hydrophobes sont identifiées.
Parties hydrophobes en orange. Parties hydrophiles en bleu.

CORRECTION
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CHAPITRE 1 : UNE STRUCTURE COMPLEXE : UNE CELLULE VIVANT

➢ EXERCICE 4 : LES VIRUS SONT-ILS VIVANTS ?

QUESTIONS :
1. Rappelez par quoi une cellule est délimitéé et la composition chimique de cette limite.
2. Comparez cette structure avec celle d’un bactériophage.
3. Parmi les principes fondamentaux de la théorie cellulaire, le(s)quel(s) ne sont pas
respecté(s) par les virus ?
4. Précisez si les virus peuvent être quantifiés de vivants ou non.
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CHAPITRE 1 : UNE STRUCTURE COMPLEXE : UNE CELLULE VIVANT

CORRECTION

1. Une cellule est délimitée par une membrane plasmique. La membrane plasmique est
composée majoritairement de phospholipides qui ont la propriété d’être amphiphiles. En
effet, les phospholipides ont à la fois une tête polaire (ou hydrophile) et une queue
apolaire (ou hydrophobe ou lipophile). En plus des phospholipides, la membrane contient
également des protéines et des glucides ainsi que du cholestérol. Elle s’organise en
bicouche lipidique.

2. Le document 3 nous présente la structure moléculaire d’un bactériophage, le virus

des bactéries. On observe que la capside des bactériophages est constituée de
protéines. Or les membranes plasmiques des cellules sont composées majoritairement de
phospholipides. On en déduit que la composition membranaire des cellules et la capside
des bactériophages ne sont pas similaires.

3. Il existe 3 principes fondamentaux de la théorie cellulaire qui sont les suivants : tout
être vivant est composé de cellules, toute cellule provient d’une cellule préexistante, la
cellule est l’unité structurale et fonctionnelle de base de tous les êtres vivants. Le
document 1 et le document 2 sont deux documents qui nous présentent des
photographies prises au microscope nous expliquant comment un virus peut se
développer. On y apprend qu’un virus ne peut se développer de façon autonome. En effet,
il doit parasiter une cellule-hôte en lui injectant son matériel génétique pour qu’il puisse
se multiplier. Les virus ne respectent donc pas le principe fondamental de la théorie
cellulaire suivant : toute cellule provient d’une cellule préexistante car ils sont
incapables de se multiplier tout seul sans cellule-hôte.

4. Grand débat sur ce sujet dans la communauté scientifique. On peut ne pas considérer
les virus comme des êtres vivants car ils ne possèdent pas de cellules à proprement
parlé. En effet il ne possède qu’une capside riche en protéines qui protège le matériel
génétique. De plus, cette structure est incapable de se multiplier par lui-même
contrairement aux cellules animales, végétales ou aux bactéries par exemple.
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➢ EXERCICE 5 : LES DOMAINES TRANSMEMBRANAIRES D’UNE PROTEINE

QUESTIONS :
1. Rappeler en quoi les propriétés chimiques des lipides membranaires expliquent la
formation de bicouches.
2. En faisant le lien avec les propriétés chimiques de la membrane, préciser en quoi la
méthode présentée permet de prédire qu’un domaine protéique sera transmembranaire.

CORRECTION

1. La membrane plasmique qui délimite une cellule ou un organite est composée

majoritairement de lipides membranaires appelés phospholipides. Ces lipides sont
constitués d’une queue apolaire (qui n’aime pas l’eau) et d’une tête polaire (qui aime l’eau).
Les phospholipides sont des molécules amphiphiles. Les queues apolaires ne doivent
jamais être en contact avec l’eau, le seul moyen est de créer la bicouche lipidique : les
têtes vers l’extérieur et les queues vers l’intérieur.

2. Le document 1 présente un graphique montrant le score d’hydrophobicité en fonction

de la position des acides aminés, les constituants des protéines.
- A la position 0 à 60 des acides aminés, le score d’hydrophobicité est en moyenne
de -100. Il est négatif. Cela signifie que les acides aminés présents à cette
position ne sont pas hydrophobes.
- En revanche, à la position 60-80 des acides aminés de la protéine, le taux
d’hydrophobicité est élevé et dépasse le score de 100 : l’hydrophobicité est à
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200. Ce score élevé signifie qu’il existe à cette position un enchaînement de

plusieurs acides aminés tous hydrophobes.
- A la position 80 à 120 : diminution du score d’hydrophobicité qui redevient
négatif autour de -100. Ces acides aminés ne sont donc pas hydrophobes à cette
position.
On observe alors que la première partie des acides aminés sont hydrophiles puis une
partie hydrophobe puis hydrophile : il s’agit d’une protéine membranaire donc la seule
possibilité est d’insérer la partie hydrophobe dans la membrane : c’est donc bien une
protéine transmembranaire. Les deux autres parties étant hydrophiles elles peuvent
être en contact du milieu extérieur et du cytoplasme de la cellule.

➢ EXERCICE 6 : LA FLUIDITE MEMBRANAIRE

QUESTION : A partir de vos connaissances et de l’expérience, expliquer pourquoi la

membrane cellulaire est qualifiée de « mosaïque fluide ». Illustrer la réponse par trois
schémas de membrane : avant, pendant et 2 minutes après le photoblanchiment.

CORRECTION

La membrane plasmique délimite le milieu intracellulaire du milieu extracellulaire. La

membrane plasmique est une mosaïque fluide de phospholipides parsemée de protéines
et de glucides. Ces molécules peuvent être marquées par un produit fluorescent de
couleur verte.
Avant le photoblanchiment (c’est-à-dire avant la destruction de la fluorescence), on
observe que la fluorescence est partout. Au temps t=0min, on fait le photoblanchiment,
on observe que la fluorescence a été détruite à l’aide d’un laser dans la zone arrondie qui
devient sombre. A t=2min, on observe que la fluorescence est revenue dans la zone
traitée au laser. On en déduit que des molécules (phospholipides et protéines)
fluorescentes se sont donc déplacées dans la zone traitée qui redevient fluorescente.
Plus le temps passe, plus la zone redevient fluorescente. Les molécules ne sont donc pas
statiques dans la membrane plasmique. Les phospholipides et protéines bougent les unes
par rapport aux autres ce qui explique un rééquilibrage de la fluorescence dans la zone
traitée. On parle donc de mosaïque fluide.
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SCHEMA MONTRANT LA MEMBRANE

PLASMQUE COMME UNE MOSAÏQUE
FLUIDE