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Chapitre 1

QC M
Au moins l’une des réponses proposées est exacte.

1. Dans la famille d’activités 4. Un laboratoire de recherche :


numéro 9 du référentiel d’activités a. est uniquement un lieu aménagé pour
infirmier figurent les activités pratiquer la recherche.
suivantes : b. est un regroupement de chercheurs
a. les relations avec des réseaux profes- partageant les mêmes centres d’intérêt.
sionnels. c. se décline en équipes de chercheurs
b. la lecture de revues professionnelles et travaillant sur une même thématique.
de travaux de recherche en soins. d. se décline uniquement en locaux
c. la participation à des colloques profes- annexes selon l’équipe de chercheurs.
sionnels.
5. L’EBN :
d. la recherche sur les bases de données
existantes dans les domaines des soins a. est l’acronyme d’« evaluation-based
et de la santé. nursing ».
b. est un processus d’évaluation des résul-
2. Les compétences en lien avec la tats de recherches.
démarche de recherche sont : c. est une démarche d’aide à la prise de
a. des compétences dites « cœur de décision soignante.
métier » de l’infirmier(e). d. est un processus d’évaluation des pra-
b. des compétences transverses à la pro- tiques professionnelles hospitalières.
fession infirmière.
6. Le processus d’élection d’un projet
c. des compétences ressources pour et
de recherche au titre du PHRIP
dans l’activité de travail.
nécessite :
d. des compétences définitives.
a. une demande de dossier anonyme de
3. Globalement, l’activité d’un la part d’un professionnel infirmier ou
chercheur est décomposée en trois paramédical.
parties : b. le dépôt d’un dossier de projet de
a. recherche, enseignement, publications. recherche au niveau de la préfecture.
b. recherche, enseignement, participation à c. l’évaluation du dossier de présentation
des colloques ou congrès. du projet de recherche par deux experts
c. recherche, enseignement et jury. de la même unité de soins.
d. recherche, enseignement et rayonne- d. une estimation financière du projet de
ment. recherche.
e. une planification du projet sur 3 ans.

E NTRAÎN E M E NT
1. Vrai ou faux
Pour porter le nom de chercheur, il faut posséder un doctorat.

2. Quelles sont les trois dimensions du leadership infirmier ?

2
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Sg é s

COR R IG É S

QCM 5. b et c.
La réponse a est fausse. EBN signifie « evidence-
1. a, b et d. based nursing » ce qui correspond à la pratique
La réponse c est fausse. Ceci dit, il serait tout à infirmière fondée sur les preuves. La réponse d est
fait justifié d’incorporer cette activité dans la liste de fausse. L’EBN n’est pas focalisé sur l’évaluation
la famille numéro 9 qui s’intitule « Veille profession- des pratiques professionnelles mais sur la mise à
nelle et recherche ». Il était également envisageable disposition des soignants des meilleurs résultats
de proposer les activités suivantes : la réalisation des recherches scientifiques dans l’optique d’opti-
d’études et de travaux de recherche dans le do- miser les réponses aux demandes de soins et de
maine des soins, la rédaction de documents pro- santé. De même, l’EBN s’adresse à tous les pro-
fessionnels et de recherche, la réalisation de publi- fessionnels infirmiers, pas seulement à ceux qui
cations à l’usage des pairs, la veille professionnelle, exercent en milieu hospitalier.
etc. 6. d et e.
2. b et c. La réponse a est fausse. La demande de dossier
La réponse a est fausse. Une compétence dite PHRIP n’est pas anonyme mais est adressée par
« cœur de métier » est une compétence spéci- un établissement où exerce un professionnel infir-
fique à la profession infirmière. Les compétences mier ou paramédical. La réponse b est fausse. Le
en lien avec l’initiation à la démarche de recherche dépôt du dossier PHRIP se fait par envoi à la Direc-
sont des compétences transverses car elles ne tion générale de l’organisation de soins (DGOS) via
sont pas spécifiques à la profession infirmière mais la plateforme Innovarc. La réponse c est fausse.
communes à d’autres professions de santé et à L’évaluation des dossiers PHRIP se fait par deux
d’autres disciplines scientifiques. La réponse d est experts indépendants mandatés par un rapporteur
fausse. Une compétence par essence n’est que du PHRIP. Aucun expert n’a connaissance de celui
temporairement viable et se reconstruit à chaque qui évalue le même dossier que lui.
nouvelle situation de travail.
3. a, b et d.
La réponse c est fausse. Les chercheurs sont bien
ponctuellement amenés à être membres ou pré-
sidents de jury mais il ne s’agit pas d’une partie
majeure de leur activité. Les réponses a, b et d sont Entraînement
concordantes puisque le rayonnement correspond 1. Vrai ou faux
à l’ensemble des activités que le chercheur réalise
pour la communication et donc l’avancée de la Vrai. En effet, pour prétendre faire de la recherche, il
science. faut, selon les normes académiques, avoir concré-
tisé une thèse et faire partie d’un laboratoire de
4. b et c. recherche. Il faut les deux conditions. Avant cela,
Les réponses a et d sont fausses. Il est exact que un chercheur est toujours considéré comme un
le terme « laboratoire » peut désigner un lieu où se apprenti chercheur.
pratique la recherche mais pas uniquement. Faire
partie d’un laboratoire de recherche correspond 2. Les trois dimensions du leadership infirmier
aujourd’hui avant tout à faire partie d’une équipe sont : la réflexion critique, la représentation et l’in-
de chercheurs. tervention.

3
Chapitre 2
QC M
Au moins l’une des réponses proposées est exacte.

1. Le TFE : d. comporte un lien direct et explicite avec


a. est l’équivalent d’un travail de thèse. la profession infirmière.
b. est un exercice d’initiation à la démarche e. comporte uniquement des concepts
de recherche. issus des sciences infirmières.
c. vise l’initialisation d’une compréhen- 5. Lors de la recherche documentaire
sion et à terme d’une pratique de la de la problématique pratique,
recherche. l’apprenti chercheur cherche à :
d. vise, le plus souvent, la compréhension
a. repérer des documents qui vont lui
ou l’explication d’un questionnement à
permettre de cheminer dans la problé-
partir d’une situation professionnelle.
matisation.
2. Les étapes de construction d’une b. aborder la question de départ sous un
démarche de recherche : angle singulier.
a. répondent à un ordre chronologique. c. investiguer des concepts mis en évi-
b. sont au nombre de six. dence dans la formulation de la question
c. sont liées les unes aux autres. de départ.
d. commencent par la formulation de la d. investiguer des concepts mis en évi-
question centrale. dence dans la formulation de la question
de recherche.
3. Lors de la première étape de la
démarche de recherche, l’apprenti 6. En recherche, une question vive
chercheur : est :
a. commence par clarifier le questionne- a. une controverse professionnelle ou
ment initial. scientifique.
b. commence le plus souvent (selon le b. une question à éviter dans la probléma-
cahier des charges institutionnel) par tisation.
faire le récit d’une situation profession- c. un thème d’actualité qui met en
nelle. question les compétences profession-
c. commence par analyser la situation qui nelles.
le questionne. d. une question d’actualité à laquelle
d. commence par formuler une question les savoirs scientifiques peuvent
de départ. répondre.

4. La formulation de la question de 7. Un dispositif de recherche est :


départ : a. un dispositif inventé par l’apprenti cher-
a. correspond à une formule mathématique cheur pour répondre à une question de
présentant la relation entre la situation recherche.
exposée et les divers questionnements. b. un plan conçu pour conduire une
b. correspond à l’écriture de la question de recherche.
départ de la manière la plus précise et c. un design conçu pour conduire une
explicite possible. démarche de recherche.
c. correspond à la traduction de la pensée d. un dispositif construit chronologique-
de l’apprenti chercheur dans un registre ment par l’apprenti chercheur pour
sémantique faisant écho au lecteur. répondre à une question de recherche.

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8. La construction du dispositif de ment des savoirs scientifiques.


recherche comprend : c. se justifie uniquement si une améliora-
a. le but de la recherche, la question de tion des pratiques professionnelles est
recherche, la méthode de recherche, la envisageable.
population et l’échantillonnage. d. dépend du cahier des charges institu-
b. le ou les outil(s) de recueil des données, tionnel.
le ou les technique(s) de traitement des 10. En pratique, l’apprenti chercheur,
données, le traitement des données. au niveau éthique :
c. les considérations éthiques, les critères
de scientificité, les forces et limites du a. est autonome dans la mise en œuvre de
dispositif. son dispositif de recherche.
d. le but de la recherche, l’hypothèse de b. garantit aux sujets participant à la
recherche, la méthode de recherche, la recherche l’anonymat et la confidentia-
population et l’échantillonnage. lité.
c. réalise un listing nominatif de traçabilité
9. La définition d’un but de la lors de l’utilisation d’un questionnaire en
démarche de recherche : ligne.
a. n’est pas systématique et dépend de la d. sollicite la validation de son dispositif
formulation de la question de recherche. de recherche auprès du directeur de
b. s’inscrit dans une visée de développe- mémoire.

E NTRAÎN E M E NT
1. Vrai ou faux
Au commencement du travail de recherche, l’apprenti chercheur doit avoir une idée précise de
son questionnement.

2. Réalisez un tableau présentant les définitions des termes : concept, théorie et modèle.

3. Représentez et légendez (en indiquant notamment les différentes questions) le processus de


problématisation d’une démarche de recherche avec un schéma en entonnoir.

4. Expliquez la différence entre problémation et problématisation. Précisez l’utilité de la problé-


matisation pour l’apprenti chercheur.

5. Expliquez ce qu’est un dispositif de recherche ?

6. Lors de la rédaction de la partie « dispositif de recherche » du TFE, comment l’apprenti


chercheur justifie-t-il ses choix ?

7. Explicitez quatre pistes de définition du but de la démarche de recherche pouvant être


inspirées par les lectures réalisées au niveau de la recherche documentaire.

5
Chapitre 2

COR R IG É S

QCM 6. a, c et d.
La réponse b est fausse. Au contraire, une question
vive est d’un grand intérêt pour l’apprenti chercheur
1. b, c et d. puisqu’elle suscite le débat entre chercheurs ou
La réponse a est fausse. Le TFE est bien un mé- entre experts professionnels. L’apprenti chercheur,
moire d’initiation à la démarche de recherche mais par le processus de problématisation, va lui aussi
les exigences en matière de rigueur scientifique sont participer à ce débat.
moins élevées que lors d’une thèse doctorale. L’ini-
tiation à la démarche de recherche correspondant 7. b, c et d.
à la réalisation du TFE ne signifie pas que l’étudiant La réponse a est fausse. La construction du dis-
en soins infirmiers est un chercheur, c’est pour cela positif de recherche répond à des normes scienti-
que le terme d’apprenti chercheur est plus adapté. fiques, donc à un ordonnancement chronologique
attendu ne laissant pas de place à l’inventivité.
2. a et c.
La réponse b est fausse. Le nombre d’étapes n’est 8. a, c et d.
pas de six mais de huit. La réponse d est fausse. La réponse b est fausse. La construction du dispo-
En effet, la première étape d’une démarche de sitif de recherche comprend bien le choix du ou des
recherche, partant par exemple de l’exposé d’une outils(s) de recueil de données ainsi que de la ou
situation professionnelle, consiste à formuler une des techniques de traitement des données, mais ne
question de départ (ou question initiale). La ques- concerne pas le traitement des données (qui a lieu
tion centrale n’apparait qu’après la problématique après la mise en œuvre du dispositif de recherche).
pratique et correspond à la troisième étape de la Pour compléter les différentes propositions justes, il
construction de la démarche de recherche. est intéressant de se référer à l’ordonnancement de
la construction d’un dispositif de recherche.
3. a et b.
La réponse c est fausse. Dans le processus de cla- 9. b.
rification du questionnement initial, l’analyse de la La réponse a est fausse. Une démarche de re-
situation intervient après le récit de la situation pro- cherche comporte systématiquement, au sein du
fessionnelle et l’établissement de la liste des ques- dispositif de recherche, la définition du but de la
tions qui émergent de la situation. La réponse d est recherche. La réponse c est fausse. Le but d’une
fausse. C’est à l’issue du processus de clarification recherche professionnelle sous-tend bien une amé-
que la question de départ est formulée. lioration des pratiques professionnelles, mais pas
uniquement. Une démarche de recherche s’ins-
4. b, c et d. crit dans un champ disciplinaire et vise le déve-
La réponse a est fausse. Le terme « formuler » n’est loppement des savoirs disciplinaires. La réponse
pas en lien avec une formule mathématique mais d est fausse. Un cahier des charges institution-
avec une manière rigoureuse d’écrire la question de nel s’adosse aux normes méthodologiques de
départ. La réponse e est fausse. La question de recherche scientifique. Le but de recherche ne
départ doit effectivement comporter des concepts dépend donc pas d’un cahier des charges institu-
mais ceux-ci ne sont pas restreints aux sciences tionnel mais de normes académiques en vigueur.
infirmières mais s’étendent à l’ensemble des
concepts liés à l’activité professionnelle infirmière. 10. b et d.
Pour compléter les éléments de réponse, il faut La réponse a est fausse. L’apprenti chercheur dis-
ajouter que la question de départ doit également pose d’une certaine marge de manœuvre dans la ré-
comporter une direction ou piste de développe- alisation du TFE, mais il n’est pas question d’une au-
ment d’une problématisation. tonomie véritable puisque la démarche de recherche
s’inscrit dans une commande institutionnelle et dans
5. a et c. un cadre méthodologique académique. La réponse
La réponse b est fausse. L’apprenti chercheur, au c est fausse. Les données numériques obtenues lors
contraire, aborde sous divers angles la question de d’un recueil de données par questionnaire en ligne
départ. La réponse d est fausse. La question de doivent être systématiquement anonymes et confi-
recherche n’est formulée qu’après la problématique dentielles. L’apprenti chercheur va donc attribuer un
théorique. numéro d’identification à chaque répondant.

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Entraînement
1. Vrai ou faux
Faux. Au contraire, au commencement du travail de recherche, ce n’est pas un souci si le questionnement
est abondant, car c’est bien la nébuleuse entourant le questionnement, qui rend la démarche d’initiation à
la recherche intéressante.
2.

Terme Définition
Concept Représentation cognitive abstraite liée à la perception de la réalité.
Théorie Nombre restreint de propositions ou de concepts reliés logiquement entre eux par
des liens stables formant un réseau de généralisation reconnue par une communauté
scientifique. Une théorie a pour but de structurer les connaissances acquises sur une
réalité.
Modèle Représentation permettant de comprendre une certaine réalité complexe et facilitant
la réponse à des questions pratiques (réelles). Un modèle peut être un objet concret
(maquette, modèle réduit), une représentation imagée (schéma, logigramme, etc.), un
système d’équations, etc. Un modèle a pour but de proposer une façon utile d’aborder
une réalité.

3.

Question de départ

Recherche
documentaire

Enquête Problématique
exploratoire pratique

Question

centrale

Recherche Problématique
documentaire théorique

Question de recherche

Schéma en entonnoir du processus de problématisation dans la démarche de recherche

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7 h aL pe ist rtee c2h n i q u e s d e t r a i t e m e n t s t a t i s t i q u e d e s d o n n é e s
C

4. La problémation s’apparente à la démarche de résolution de problème. Il s’agit de l’art de construire un


problème résoluble en envisageant une solution pour le faire disparaître.
La problématisation s’inscrit dans la démarche de recherche professionnelle pour mettre en question un
problème (pas forcément solutionnable). Il s’agit de l’art du questionnement sensu lato.
L’activité de problématisation amène l’apprenti chercheur à faire résonance avec son parcours expérien-
tiel (formation en alternance). Il y a une double dynamique distanciation/implication. La problématisation
constitue une manière d’objectiver et d’actualiser en permanence le champ de compétences de l’apprenti
chercheur.
5. Un dispositif de recherche se définit comme un ensemble de moyens disposés dans l’optique d’une
intervention sur un terrain d’investigation et d’un but précis, répondre à une question de recherche.
6. Dans la rédaction du TFE, l’apprenti chercheur doit justifier à l’aide d’auteurs de références chacune des
orientations qu’il choisit dans la construction de son dispositif de recherche.
7. La définition du but de la démarche de recherche est en lien direct avec la recherche documentaire, en
particulier avec les publications de recherches antérieures. À partir de ses lectures, l’apprenti chercheur va
pouvoir :
– développer des aspects théoriques ;
– amplifier des recherches qui méritent une plus grande attention de la communauté scientifique ou profes-
sionnelle ;
– confirmer des recherches nécessitant une confirmation des résultats dans d’autres contextes ;
– appréhender de nouveaux aspects du phénomène déjà étudié, etc.

8
Chapitre 3
QC M
Au moins l’une des réponses proposées est exacte.

1. La recherche documentaire permet : b. est un ensemble de mots-clés qui


a. de travailler les problématiques. correspondent au cœur des thèmes
b. de construire des connaissances. abordés dans le document.
c. d’ouvrir de nouvelles pistes de réflexion. c. est le champ le plus pertinent pour faire
d. de choisir la méthode de recherche. une recherche documentaire.
d. correspond au champ résumé de
2. La littérature grise comprend : l’article.
a. des articles publiés dans des revues
6. Le thésaurus :
scientifiques.
b. des articles publiés dans des revues a. peut comporter des MeSH.
professionnelles. b. est un traducteur linguistique.
c. des études non publiées. c. est aussi appelé Controlled Index Terms.
d. des mémoires, des thèses. d. correspond à une liste de mots descrip-
teurs.
3. Les opérateurs booléens sont :
7. Les catalogues de bibliothèques
a. appelés également opérateurs logis-
présentent les caractéristiques
tiques.
suivantes :
b. au nombre de trois : PLUS, MOINS, ÉGAL.
c. utilisés afin de combiner les mots-clés. a. ils correspondent à l’inventaire complet
d. au nombre de trois : ET, OU, SAUF. des documents que possède une biblio-
thèque institutionnelle (par exemple IFSI
4. La troncature* est utilisée : ou université).
a. afin de permettre la recherche de tous b. ils se présentent uniquement sous forme
les termes possibles à partir d’une papier.
même racine. c. ils peuvent être collectifs.
b. afin de signifier qu’il s’agit d’un concept d. ils sont informatisés.
important.
8. CINAHL :
c. à la place de n’importe quelle lettre si on
a un doute sur l’orthographe. a. est un catalogue.
d. seulement lorsqu’il s’agit d’un mot-clé b. est une base de données spécialisée en
traduit en anglais. sciences infirmières.
c. signifie Cumulative Index to Nursing and
5. Le champ sujet : Allied Heath Literature.
a. peut avoir plusieurs dénominations. d. a un accès gratuit.

E NTRAÎN E M E NT
1. Vrai ou faux
La liste de références (APA 6th) comprend les références les plus importantes qui ont été citées
dans le corps de texte.

9
Chapitre 3

2. Associer, à l’aide de flèches, chaque citation (à gauche) à la norme bibliographique corres-


pondante (à droite).
MLA (7e édition) • • Cuisinier, B. (2008). Accroître le soin relationnel avec les
personnes désignées démentes séniles type Alzheimer :
le travail du vieillir, investir la prévention. Lyon : Chronique
sociale.
Vancouver • • Cuisinier, Bernadette. Accroître le soin relationnel avec les
personnes désignées démentes séniles type Alzheimer :
le travail du vieillir, investir la prévention. Lyon : Chronique
sociale, 2008.
APA 6th • • Cuisinier, B. Accroître le soin relationnel avec les per-
sonnes désignées démentes séniles type Alzheimer : le
travail du vieillir, investir la prévention. Lyon : Chronique
sociale ; 2008.
Chicago (15e édition) • • Cuisinier, Bernadette. 2008. Accroître le soin relationnel
avec les personnes désignées démentes séniles type
Alzheimer : le travail du vieillir, investir la prévention. Lyon :
Chronique sociale.

3. Définir ce qu’est un thésaurus et quel est l’intérêt de son utilisation.

10
Chapitre 3

COR R IG É S

QCM Ces champs sont distinctifs les uns des autres. Le


champ sujet peut avoir différentes dénominations
en français ou en anglais. Cela peut être « sub-
1. a, b et c. jects », « mots-clés », « keywords », « vedettes
La réponse d est fausse. À la suite de la synthèse matières », « subjects heading », « descripteurs »,
de la seconde recherche documentaire, au niveau « descriptors », « tags ». Sélectionner le champ
de la problématique théorique, l’apprenti cher- sujet permet à l’apprenti chercheur de repérer un
cheur peut cibler l’objet de recherche et formuler la document en lien avec son thème de recherche
question de recherche. C’est seulement après que dont le concept n’apparaît ni dans le titre ni dans
l’apprenti chercheur pourra choisir la méthode de le résumé, mais apparaît dans le corps de texte du
recherche. document.
2. c et d. 6. a et d.
Les réponses a et b sont fausses. En effet, la litté- La réponse b est fausse. En effet, le thésaurus
rature grise comprend la littérature non répertoriée correspond à une liste de mots descripteurs ; l’ap-
dans les catalogues officiels des éditeurs. Ainsi, tout prenti chercheur va sélectionner les descripteurs
article publié dans une revue ne peut être considéré qui ciblent au plus près le concept qu’il étudie. Pour
comme littérature grise. De fait, les mémoires, les traduire, un concept français en anglais, l’apprenti
thèses n’ayant pas fait l’objet de publications sont chercheur peut se rendre sur le Catalogue et Index
considérées comme littérature grise. des Sites Médicaux de langue Française (CISMeF)
3. c et d. et plus précisément au niveau du portail terminolo-
La réponse a est fausse car les opérateurs boo- gique de santé. La réponse c est fausse. En effet,
léens sont aussi appelés opérateurs logiques et non il ne faut pas confondre le terme « Controlled Index
opérateurs logistiques. La réponse b est fausse, en Terms » avec le terme « Controlled Terms » et éga-
effet, les opérateurs booléens sont ceux mention- lement « Index Terms » qui correspondent à deux
nés dans la réponse d, c’est-à-dire ET, OU, SAUF dénominations des descripteurs contenus dans un
et sont écrits en lettres majuscules. L’apprenti cher- thésaurus.
cheur utilisera les opérateurs booléens : AND, OR, 7. a, c et d.
NOT dans les moteurs de recherche en anglais. La réponse b est fausse. En effet, les catalogues de
Pour compléter la réponse c, il faut ajouter que les bibliothèques sont informatisés et s’apparentent à
opérateurs booléens sont également utilisés afin de un inventaire complet des documents disponibles
combiner les descripteurs. dans la bibliothèque précisant leur localisation afin
4. a. de pouvoir les consulter. Chaque bibliothèque pos-
Les réponses b, c et d sont fausses. La tronca- sède son catalogue. Un réseautage est possible
ture, notée *, est uniquement utilisée afin de pou- entre bibliothèques. Il existe également des cata-
voir chercher tous les mots possibles à partir de la logues dits collectifs tel le catalogue Sudoc qui est
même racine. Par exemple, en inscrivant comme une aide intéressante afin de localiser dans quelle
mot clé humani* le moteur de recherche va cher- bibliothèque française se trouve tel document. Il
cher tous les termes ayant la même racine : huma- existe aussi le catalogue WorldCat qui est le plus
nisme, humaniste, humanitaire, humanité, humani- grand catalogue bibliographique multilingue mon-
tude, etc. Ce qui explique la non recevabilité des dial.
réponses b, c et d. 8. b et c.
5. a, b et c. La réponse a est fausse. CINAHL n’est pas un
La réponse d est fausse. Dans la recherche avan- catalogue mais une base de données. La réponse
cée dans une base de données, l’apprenti cher- d est fausse, car il s’agit d’un accès payant, mais
cheur peut être amené à sélectionner un champ qui peut être accessible à l’apprenti chercheur si
particulier, comme le champ résumé, le champ la bibliothèque a souscrit un abonnement à cette
titre, le champ auteur ou encore le champ sujet. base de données.

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7 h aL pe ist rtee c3h n i q u e s d e t r a i t e m e n t s t a t i s t i q u e d e s d o n n é e s
C

Entraînement
1. Vrai ou faux
Faux. En effet, la liste de références ne comprend pas seulement les références les plus importantes mais
l’ensemble des documents utilisés dans la rédaction du TFE.
2.
MLA (7e édition) • • Cuisinier, B. (2008). Accroître le soin relationnel avec les per-
sonnes désignées démentes séniles type Alzheimer : le travail
du vieillir, investir la prévention. Lyon : Chronique sociale.
Vancouver • • Cuisinier, Bernadette. Accroître le soin relationnel avec les per-
sonnes désignées démentes séniles type Alzheimer : le travail
du vieillir, investir la prévention. Lyon : Chronique sociale, 2008.
APA 6th • • Cuisinier, B. Accroître le soin relationnel avec les personnes
désignées démentes séniles type Alzheimer : le travail du vieillir,
investir la prévention. Lyon : Chronique sociale ; 2008.
Chicago (15e édition) • • Cuisinier, Bernadette. 2008. Accroître le soin relationnel avec
les personnes désignées démentes séniles type Alzheimer : le
travail du vieillir, investir la prévention. Lyon : Chronique sociale.

3. Un thésaurus correspond à une liste prédéfinie qui comprend du vocabulaire contrôlé (appelé aussi des-
cripteurs, Controlled Terms, Index Terms, MeSH (Medical Subject Heading), subject, sujet, selon les bases
de données). Cette liste décrit les différents concepts contenus dans une base de données.
Le thésaurus est utilisé lors d’une recherche par sujet (recherche avancée) et permet à l’apprenti chercheur
d’identifier les descripteurs les plus représentatifs du ou des concepts du thème de recherche. En pratique,
l’apprenti chercheur va sélectionner des descripteurs puis utiliser les opérateurs booléens pour les com-
biner.

12
Chapitre 4
QC M
Au moins l’une des réponses proposées est exacte.

1. Un paradigme scientifique est : 4. La méthode de recherche


a. une certaine vision du monde fondée sur expérimentale a pour objectif :
des postulats mathématiques. a. la production de savoirs objectivés.
b. une certaine vision du monde fondée b. de comprendre des phénomènes pour
sur des postulats philosophiques. tendre à établir des principes, des
c. un guide permettant de développer telle théories ou des lois généralisables.
ou telle méthode de recherche. c. la production de savoirs contextualisés.
d. un guide permettant de développer tel d. d’expliquer des phénomènes pour
ou tel outil de recueil de données. tendre à établir des principes, des
théories ou des lois généralisables.
2. Les deux paradigmes scientifiques
dominants sont : 5. L’hypothèse est :
a. le paradigme mécaniste qui privilégie a. obligatoire en méthode expérimentale.
des approches de recherches b. une manière de poser la question de
quantitatives. recherche.
b. le paradigme biologique qui privilégie c. liée à la problématique théorique.
des approches de recherches d. une affirmation.
quantitatives.
6. Une variable contrôlée est :
c. le paradigme mécaniste qui privilégie
des approches de recherches a. utilisée en méthode expérimentale car
qualitatives. elle est mesurable.
d. le paradigme biologique qui privilégie b. une variable mesurable influençant le
des approches de recherches phénomène observé.
qualitatives. c. utilisée en méthode expérimentale car
elle est parasite.
3. Les 5 principales méthodes de d. une variable non mesurable influençant
recherche sont : le phénomène observé.
a. la méthode expérimentale, la méthode
7. En méthode de l’ethnos, l’apprenti
différentielle, la démarche clinique,
chercheur :
l’ethnologie, la méthode historique.
b. la méthode expérimentale, la méthode a. tient un journal de transmissions dans
différentielle, les méthodes cliniques, lequel il note ses observations.
les méthodes de l’ethnos, la méthode b. tient un journal de transmissions dans
historique. lequel il partage ses critiques avec les
c. la méthode expérimentale, la méthode personnes observées.
différentielle, la méthode clinique de c. tient un journal de bord dans lequel
l’activité, la méthode de l’ethnos, la il note des éléments concernant son
méthode historique. implication.
d. la méthode expérimentale, la méthode d. tient un journal de bord dans lequel il
différentielle, la recherche clinique, note ses observations.
la méthode de l’ethnos, la méthode
historique.

13
Chapitre 4

8. En méthode de l’ethnos, l’apprenti 9. Les objectifs de l’utilisation de la


chercheur peut focaliser ses méthode de recherche historique
recherches : peuvent être :
a. sur un groupe géographiquement a. d’expliquer un fait du passé.
localisé. b. de comprendre un fait du passé.
b. sur un individu géographiquement c. d’expliquer un fait du présent.
localisé. d. de comprendre un fait du présent.
c. sur plusieurs individus géographique- e. d’expliquer un fait du futur.
ment dispersés. f. de comprendre un fait du futur.
d. sur un groupe géographiquement
dispersé.

E NTRAÎN E M E NT
1. Vrai ou faux
a. En méthode de recherche différentielle, l’hypothèse est obligatoire avant de recueillir les don-
nées.
b. La méthode clinique de l’activité issue de la psychologie du travail s’intéresse à la mise en
lumière des intelligibilités dans les pratiques professionnelles.

2. Un apprenti chercheur se questionne sur la mise sous contention des personnes âgées dé-
pendantes en EHPAD (établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes). Il
souhaite mesurer l’influence de la contention par barrière au lit sur le niveau d’anxiété des per-
sonnes âgées. Quelle est la méthode de recherche utilisée, sur quelles règles faut-il construire
l’échantillon de population à étudier et quels seront les critères d’inclusion et d’exclusion ?

3. Quels sont les deux présupposés qui sous-tendent les recherches utilisant les méthodes de
l’ethnos ?

4. Les recherches en méthode historique sont-elles plutôt situées dans un paradigme mécaniste
ou biologique ?

14
Chapitre 4

COR R IG É S

QCM personnes ou communautés), utilisant l’une ou


l’autre des différentes méthodes de recherche.
1. b et c. 4. a et d.
La réponse a est fausse. En effet, bien que cer- La réponse b est fausse car la méthode expéri-
taines méthodes de recherches dites quantitatives mentale entend expliquer plutôt que comprendre
aient recours à des mesures et donc aux mathéma- un phénomène. Par exemple, si on regarde un
tiques, la notion de paradigme se situe à un niveau homme marcher. Si l’apprenti-chercheur cherche
philosophique et donc à une manière de concevoir à expliquer comment il marche, le chercheur va
la science face au monde. La réponse d est fausse. poser l’hypothèse qu’un biomécanisme mesurable
En fait, en théorie, il serait possible d’utiliser chacun permet une expérimentation permettant de géné-
des outils de recueil de données pour l’ensemble raliser des résultats expliquant comment l’homme
des méthodes de recherche. Cependant, en pra- marche. Si par contre l’apprenti-chercheur cherche
tique, l’apprenti-chercheur va choisir le ou les outils à comprendre pourquoi l’homme marche, la mé-
les plus adaptés à son but de recherche en termes thode expérimentale ne permettra pas d’explorer
de capacité à récolter les meilleures données et en la subjectivité du sujet qui marche (ses raisonne-
termes de faisabilité, c’est-à-dire en termes d’utili- ments, ses motivations, ses buts, etc.). La ré-
sation possible sur le terrain. ponse c est fausse. La méthode expérimentale au
2. a et d. contraire va produire des savoirs décontextualisés
Les réponses b et c sont fausses. En effet, le para- qui seront alors généralisables, donc applicables à
digme mécaniste (positiviste) est orienté vers l’ex- tous les contextes.
plication des phénomènes. Cette explication part le 5. a, c et d.
plus souvent d’une hypothèse que l’apprenti cher- La réponse b est fausse. L’hypothèse est en réalité
cheur va soumettre à expérimentation. Le phéno- non pas une question mais une affirmation. Elle a
mène étudié est alors envisagé comme mesurable un caractère prédictif et est donc formulée comme
ou quantifiable. Le paradigme biologique (construc- une proposition de réponse théorique à la question
tiviste) se fonde sur une compréhension des phé- de recherche. De fait, son contenu s’appuie sur la
nomènes, sur leur caractère subjectif. L’étude va problématique théorique.
davantage porter sur une collecte de données nar- 6. a et b.
ratives et donc de nature qualitative. La réponse c est fausse. Une variable parasite
3. b et c. présente des caractères opposés à une variable
La réponse c est juste mais incomplète car il existe contrôlée à savoir qu’elle n’est pas prévisible donc
en fait deux méthodes cliniques, la méthode clinique par essence non contrôlée et non mesurable. La
de l’activité mais aussi la méthode clinique des cas, réponse d est fausse. La méthode expérimentale
encore appelée casuistique. Dans la réponse a, étant fondée sur des mesures, l’apprenti-chercheur
deux propositions sont fausses. La démarche cli- utilise nécessairement des variables mesurables.
nique peut être confondue avec les méthodes cli- 7. c et d.
niques dans le sens où elle se fonde sur une métho- La réponse a est fausse. L’apprenti chercheur ne
dologie pour résoudre des problèmes liés aux soins tient pas un journal de transmission mais un jour-
infirmiers (jugement critique, analyse, etc.). Cepen- nal de bord. Ce journal de bord appartient à l’ap-
dant les méthodes de recherche scientifique n’ont prenti chercheur et les données consignées sont
pas pour objet de résoudre des problèmes mais de personnelles. L’objectif n’est pas de réaliser une
répondre à des questions de recherche. L’ethno- transmission des données mais de recueillir des
logie est la science de l’observation des peuples, données. La réponse b est fausse pour des rai-
des ethnies (« famille, clan, tribu »), des groupes so- sons identiques. L’apprenti chercheur n’interprète
ciaux, leur culture, leur histoire, etc. Cette science pas ses données in situ, il est dans une démarche
est effectivement contributive mais ne résume pas d’observation, de description. Pour compléter les
l’ensemble des méthodes de l’ethnos. La réponse deux réponses exactes, il est intéressant d’ajouter
d est fausse car la recherche clinique n’est pas une que le journal de bord sert également à l’apprenti
méthode. Il s’agit d’une recherche menée auprès chercheur pour consigner les questions qu’il se
de demandeurs de soins (personnes, groupe de pose durant ses observations.

15
7 h aL pe ist rtee c4h n i q u e s d e t r a i t e m e n t s t a t i s t i q u e d e s d o n n é e s
C

8. a et d. b. Vrai. Cette méthode s’intéresse à l’activité hu-


Les réponses b et c sont fausses car en méthode maine au travail, aux habiletés, à ce qui fait évé-
de l’ethnos les recherches ne sont pas axées sur nement.
les individus mais sur les groupes. Les recherches
en méthode de l’ethnos s’intéressent à la vie des 2. La méthode de recherche utilisée est la méthode
groupes, à leurs éléments de socialisation. L’ap- expérimentale. Le processus d’échantillonnage est
prenti chercheur, en s’immergeant dans le groupe, mené en trois étapes. L’apprenti chercheur pré-
va tenter de comprendre de l’intérieur quelles sont cise tout d’abord quelle est la population cible de
ses caractéristiques sociales. l’étude, ici les personnes âgées dépendantes. De
Un groupe peut être localisé, par exemple des là, il doit cerner quelle est la population accessible,
patients d’un même service de chirurgie, ou les en- celle qui concerne sa recherche, ici les personnes
fants d’une même école, etc. Un groupe peut éga- âgées dépendantes qui résident en EHPAD. Enfin il
lement être dispersé, par exemple le groupe social doit définir sur quel échantillon va porter son expé-
des adolescents diabétiques répond à des caracté- rimentation, c’est-à-dire les personnes âgées qui
ristiques groupales communes mais les membres participeront à l’étude. En pratique, dans le cas
du groupe ne partagent pas nécessairement une exposé, il serait indiqué de procéder par tirage au
vie commune. sort en respectant les caractéristiques importantes
de la population cible (répartition en âge, sexe,
9. a, b, c et d. catégorie sociale, GIR (Groupe Iso Ressource), pa-
Les réponses e et f sont fausses. Les recherches thologies chroniques prévalentes, etc.). Il faut que
en méthode historique ne portent pas sur le futur. dans le groupe expérimental et le groupe témoin
Intermédiaire entre le paradigme mécaniste et le se retrouvent statistiquement les mêmes caracté-
paradigme biologique, la méthode historique peut ristiques que dans la population cible. Les critères
porter sur l’explication ou la compréhension d’un d’inclusion peuvent être le GIR, une tranche d’âge
phénomène. L’apprenti chercheur peut alors s’inté- (exemple 70-90 ans), etc. Les critères d’exclusion
resser à un fait du passé en investiguant les fac- peuvent être une démence à un stade avancé ne
teurs qui l’ont constitué dans un temps limité, ou permettant pas de scorer le niveau d’anxiété, la
dans un processus d’évolution à travers le temps. Il prise d’anxiolytique, un GIR 1, etc.
peut également s’intéresser à un fait actuel en ten-
tant de relever les éléments qui ont contribué à son 3. Les deux présupposés sous-tendant les re-
élaboration. cherches utilisant les méthodes de l’ethnos sont
que l’individu inclus dans un groupe social doit pro-
gressivement s’intégrer à ce groupe, s’y tailler une
place et intérioriser la culture de ce groupe ; et que
le groupe à son tour doit ménager une place à cet
individu, l’intégrer, lui donner à exercer un rôle, une
Entraînement fonction ; lui transmettre sa culture, l’éduquer.
1. Vrai ou faux 4. Les recherches en méthode historique ne sont
a. Faux. L’hypothèse répond aux mêmes critères ni ancrées dans le paradigme mécaniste ni dans
que pour la méthode expérimentale mais n’est le paradigme biologique. Elles ont évolué d’une
pas obligatoire en première intention. Une ou plu- vision positiviste (paradigme mécaniste) vers une
sieurs hypothèses peuvent émerger au cours de la approche plus globale des phénomènes histo-
recherche et des corrélations observées. En effet, riques. Ces recherches se situent dans un para-
si par exemple de fortes corrélations apparaissent digme holistique où le contexte historique entre en
entre deux variables après le recueil des données, considération et où les résultats sont souvent plus
l’apprenti-chercheur peut alors formuler une hypo- qualitatifs que quantitatifs.
thèse.

16
Chapitre 5
QC M
Au moins l’une des réponses proposées est exacte.

1. Les outils de recueil de données 5. Une question dichotomique :


couramment utilisés en recherche a. est une question fermée indiquant les
sont de 3 ordres : réponses oui, non et ne sait pas.
a. l’audit. b. est une question fermée offrant un choix
b. l’entretien. entre 2 réponses possibles.
c. le questionnaire. c. est une question ouverte offrant un choix
d. l’observation. entre 2 réponses possibles.
d. est une question ouverte permettant de
2. La fiabilité d’un outil de recueil
développer deux réponses différentes
de données correspond à :
sur un sujet.
a. sa capacité à proposer des questions
comprises de la même façon par les 6. En pratique, la durée de réponse à
tous les enquêtés. un questionnaire ne doit en aucun
b. sa capacité à recueillir des informations excéder :
exhaustives. a. 30 minutes.
c. sa capacité à obtenir des résultats b. 20 minutes.
complémentaires par des apprentis c. 10 minutes.
chercheurs différents l’utilisant dans les e. 40 minutes.
mêmes conditions.
7. Dans la grille d’observation,
d. sa capacité à obtenir des résultats
les éléments observables sont
comparables par des apprentis
distribués dans l’ordre suivant :
chercheurs différents l’utilisant dans les
mêmes conditions. a. classes, sous-classes, critères,
indicateurs et éléments.
3. L’entretien est par définition : b. catégories, sous-catégories, indicateurs,
a. une rencontre. indices et items.
b. un jeu cadré de questions/réponses c. contenus, sous-contenus, objets,
entre deux interlocuteurs. indices et items.
c. un outil permettant d’obtenir des d. objets, sous-objets, catégories, sous-
informations de la part de l’interviewé. catégories et indices.
d. un moment d’écoute plaçant l’interviewé
8. Quelles sont les tâches à réaliser en
en position d’objet de recherche.
amont du recueil des données sur
4. Dans l’entretien, il faut : le terrain à l’aide du ou des outils
a. s’intéresser à l’histoire de l’interviewé, retenus ?
à son récit. a. réaliser des entretiens préalables.
b. se focaliser sur un sujet précis. b. identifier les sources d’information :
c. recueillir un matériau conséquent. personnes et lieux ressources.
d. intervenir en induisant les réponses. c. réaliser une observation préalable.
d. tester le ou les outil(s) auprès d’un public
restreint.
e. construire le ou les outil(s).

17
7 h aL pe ist rtee c5h n i q u e s d e t r a i t e m e n t s t a t i s t i q u e d e s d o n n é e s
C

COR R IG É S

QCM 6. a.
Il est bien entendu envisageable de proposer des
1. b, c et d. questionnaires dont la durée de réponse est plus
La réponse a est fausse car l’audit n’est pas un courte que 30 minutes, c’est le cas par exemple
outil de recherche, il correspond à une évaluation, des questionnaires de satisfaction concernant le
en général réalisée par des experts indépendants, séjour des patients. Par contre une durée excédant
de l’efficacité d’une activité professionnelle. les 30 minutes pose le risque que le répondant se
lasse en cours de reponse ou soit interrompu par
2. a et d. une autre activité ou un événement parasite.
La réponse b est fausse. L’exhaustivité correspond
à un autre critère. La réponse c est fausse. La fiabi- 7. b.
lité ne consiste pas à obtenir des résultats complé- Le système de distribution utilisée dans une grille
mentaires mais des résultats comparables. d’observation permet de regrouper les éléments
observés selon des significations communes : les
3. a, b et c. catégories. Il est ensuite possible de décliner les
La réponse d est fausse car il ne faut pas confondre observations en éléments de plus en plus fins ou
l’objet de recherche et le sujet interviewé. La re- détaillés, qui sont attribués à des sous-catégories,
cherche en sciences infirmières s’inscrit dans les puis à des indicateurs, des indices et des items.
sciences humaines. Un humain n’est pas un objet Les autres réponses (a, c et d faux) n’utilisaient
mais un sujet vivant et pensant. L’un des buts de simplement pas la terminologie retenue dans le
l’apprenti chercheur est de se centrer sur le sujet, domaine de la recherche scientifique.
sur l’individu, sur sa singularité.
8. b, d et e.
4. a, b et c. Pour bien organiser les tâches préalables à l’utilisa-
En effet l’entretien est le lieu d’expression de l’inter- tion des outils de recueil de données, il est impor-
viewé. Dans le discours, les moments de silence tant que l’apprenti chercheur identifie 2 étapes. La
permettent au sujet de réfléchir et ainsi de pouvoir première étape, dans laquelle s’inscrivent les ré-
développer ou étayer une thématique. Les interven- ponses d et e, concerne la préparation de(s) outil(s)
tions de l’apprenti chercheur peuvent gêner cette de recueil de données. La seconde étape, dans
réflexion, voire modifier un point de vue ou une laquelle s’inscrit la réponse b, concerne la prise de
représentation, ce qui constitue un biais dans la contact avec le terrain de recherche. Ne pas oublier
recherche. la validation du ou des outil(s) par le directeur de
5. b. mémoire ainsi que l’autorisation hiérarchique d’ac-
La réponse a est fausse puisque trois réponses cès sur le terrain.
sont possibles. Il s’agit bien d’une question fermée Les réponses a et c sont fausses. Il serait illogique
mais non dichotomique. La question dichotomique d’utiliser des outils de recueil des données en pré-
est toujours une question fermée (c et d faux). Ce alable de leur propre utilisation en dehors du test
type de question présente l’avantage d’appeler des de l’outil !
réponses d’une grande précision, un codage et une
interprétation simples. Par contre il offre moins de
liberté au répondant par son caractère restrictif.

18
Chapitre 6
QC M
Au moins l’une des réponses proposées est exacte.

1. Les techniques de traitement dans le corpus de données textuelles.


textuelles des données peuvent être : b. porte sur l’évaluation des attitudes
a. l’analyse thématique. identifiées dans le corpus de données
b. l’analyse de contenu. textuelles.
c. l’analyse conversationnelle. c. porte sur l’évaluation des thèmes
d. l’analyse statistique. recensés dans le corpus de données
textuelles.
2. Quelle que soit la technique
d. porte sur l’évaluation des sujets ayant
d’analyse des données textuelles
participé à la constitution du corpus de
choisie par l’apprenti chercheur,
données textuelles.
celui-ci devra :
6. Pour l’apprenti chercheur,
a. conserver l’ensemble des unités
l’utilisation de l’analyse des
sémantiques qui ressortent des données
attitudes comporte un risque :
textuelles recueillies.
b. éliminer les unités sémantiques qui ne a. d’omission d’une donnée textuelle ou
se retrouvent pas dans le croisement d’un thème.
des discours. b. d’objectivation par rapport aux données
c. conserver uniquement les unités de textuelles.
sens qui permettent de répondre à sa c. de subjectivation par rapport aux don-
question de recherche. nées textuelles.
d. éliminer les unités de sens qui ne concor- d. de dégradation de la pensée de l’auteur.
dent pas avec l’objectif de la recherche. 7. La « co-présence » est :
3. Avec l’analyse des données textuelles, a. la présence de deux apprentis chercheurs
de manière générale, l’apprenti réalisant un croisement des données.
chercheur va s’attacher en première b. la présence de deux thèmes identiques
lecture du corpus de données à : dans des recueils de données différents.
a. identifier les thèmes émergeants. c. la présence de deux interlocuteurs se
b. identifier les sous-thèmes émergeants. rendant mutuellement intelligibles dans
c. identifier les termes récurrents. une conversation.
d. identifier les analogies. d. la présence aléatoire d’échanges de
paroles entre deux interlocuteurs.
4. Dans l’analyse thématique,
l’arborescence thématique se 8. Avec la technique d’analyse
décline selon les niveaux : quantitative, la fréquence se définit
comme :
a. données brutes-cadre thématique-
thèmes-sous-thèmes. a. le rapport entre l’effectif d’un thème et le
b. corpus de données textuelles-cadre nombre de fois où est énoncé le thème.
thématique-thèmes-sous-thèmes. b. le rapport entre l’effectif d’une valeur et le
c. données brutes-cadre théorique- nombre de fois où est énoncée cette valeur.
thèmes-sous-thèmes. c. le rapport entre l’effectif de sujets ayant
d. corpus de données textuelles-cadre participé à une recherche et le nombre
conceptuelle-thèmes-sous-thèmes. de fois où est énoncée une valeur.
d. le rapport entre l’effectif d’une valeur
5. L’analyse des attitudes : et le nombre de sujets ayant participé à une
a. porte sur l’évaluation des opinions émises recherche.

19
Chapitre 6

E NTRAÎN E M E NT
1. Vrai ou faux
Dans l’analyse thématique, les thèmes identifiés correspondent à ceux attendus dans le cadre
théorique.

2. Remplir le tableau ci-dessous en indiquant les avantages et les limites des techniques d’ana-
lyse des données textuelles.

Avantages Limites

3. Nommez les deux critères de rigueur scientifique utilisés lors de l’analyse thématique et en
donner une définition.

4. Dans une retranscription d’entretiens semi-directifs, par rapport au thème de la maltraitance


des personnes âgées, un apprenti chercheur relève les extraits suivants :
« Il faut condamner à une peine de prison ferme les soignants qui sont maltraitants avec les per-
sonnes âgées » (Mr A, E1, l. 5) ; « Il faut être intransigeant avec les soignants maltraitants pour
que rapidement cesse ce type d’agissements, mais en même temps il est préférable d’essayer
d’écouter ces soignants pour comprendre pourquoi ils font cela » (Me B, E2, l. 6) ; « Je ne sais
pas quoi vous dire, il n’y a pas de maltraitance ici » (Me C, E3, l. 2).
À partir de ces extraits, proposez une analyse d’attitude par sujet répondant.

5. Présentez sous forme d’un tableau à double entrée les différents niveaux de filtration des
données textuelles lors de l’analyse quantitative axée sur les fréquences.

20
C h ac
poi tr
r er i6g é s

COR R IG É S

QCM problématique théorique, avec le cadre thématique


de l’analyse thématique qui comprend tout ou par-
1. a, b et c. tie des données textuelles portant sur l’objet de
La réponse d est fausse. Les techniques d’ana- recherche qui intéresse l’apprenti chercheur.
lyse des données textuelles se rapportent aux 5. b.
recherches qualitatives ne se prêtant pas à des La réponse a est fausse. Les opinions sont difficile-
analyses statistiques. Il existe cinq techniques ment évaluables alors que les attitudes sont carac-
d’analyse des données textuelles. Il manquait dans térisées par une composante affective évaluable.
les propositions l’analyse des attitudes ainsi que La réponse c est fausse. En effet, l’analyse des
l’analyse quantitative. Cette dernière ne doit pas attitudes ne porte pas directement sur un thème
être confondue avec l’analyse statistique des don- mais sur la position (attitude) d’un sujet par rapport
nées. Avec l’analyse quantitative, il s’agit simple- à ce thème. La réponse d est fausse. Ce n’est pas
ment de mettre en relief un thème prévalent à l’aide le sujet qui est évalué mais, avec l’attitude, la mani-
de fréquences et d’occurrences. festation extérieure de ses dispositions par rapport
2. c. à un thème.
La réponse a est fausse. L’apprenti chercheur base 6. c et d.
bien son analyse sur un corpus de données tex- La réponse a est fausse. L’analyse des attitudes
tuelles intégrales, mais le processus d’analyse vise ne porte pas sur l’identification des unités séman-
justement à mettre en évidence les unités séman- tiques mais sur la position d’un sujet (émetteur) par
tiques en lien avec sa recherche. Il va donc identifier rapport à un thème. La réponse b est fausse. En
puis sélectionner les données textuelles qui l’inté- effet, l’objectivité n’est pas un risque en recherche
ressent. La réponse b est fausse. Le croisement mais au contraire un critère de rigueur scientifique.
des discours permet de mettre en évidence des Le risque est bien lié à la subjectivation car c’est
cohérences ou incohérences, des points de vue l’apprenti chercheur qui réalise une évaluation de la
similaires ou des oppositions. Le but n’est donc direction et de l’intensité des attitudes relevées au
pas uniquement de trouver des unités séman- sein des données textuelles.
tiques identiques entre les discours, mais bien de
répondre à la question de recherche. La réponse d 7. c.
La réponse a est fausse. La « co-présence » est
est fausse. Il est évident que l’apprenti chercheur va
liée à deux ou plusieurs interlocuteurs qui sont en
conserver les unités de sens qui sont en lien avec
relation conversationnelle et ne correspond pas à
l’objectif de sa recherche.
un quelconque travail lié à la recherche. La réponse
3. c et d. b est fausse. La « co-présence » est liée aux in-
Les réponses a et b sont considérées fausses car la teractions verbales, donc à des êtres humains et
première lecture ne sert pas à identifier les thèmes non des thèmes issus d’un recueil de données. La
et encore moins les sous-thèmes, bien que le cher- réponse d est fausse. La « co-présence » est au
cheur puisse les appréhender dès la première lec- contraire basée sur l’idée que les interactions ver-
ture. En première lecture, l’apprenti chercheur va bales lors d’une relation conversationnelle ne sont
plutôt s’attacher à déceler les unités sémantiques pas aléatoires mais qu’elles sont ordonnées d’une
qui donnent du relief aux textes. En plus des propo- manière complexe selon un processus de tours de
sitions c et d, il est intéressant également de repérer parole.
au sein des données textuelles les cohérences ou
8. d.
incohérences au sein d’un même discours ou entre
Les réponses a, b et c sont fausses. La fréquence
discours, les oppositions, les contradictions, etc.
permet de quantifier le nombre de fois où une va-
4. a et b. leur (unité sémantique, thème, etc.) est identifiée
Les réponses a et b sont justes car le corpus de dans un recueil de données textuelles. Le calcul
données textuelles correspond bien aux données établit un rapport entre cet « effectif de valeur » et le
brutes dont dispose l’apprenti chercheur. Les ré- nombre de sujets qui ont effectivement participé à
ponses c et d sont fausses. Il ne faut pas confondre la recherche. La fréquence est plus objective que le
le cadre théorique ou cadre conceptuel, issu de la calcul de pourcentage.

21
7 h aL pe ist rtee c6h n i q u e s d e t r a i t e m e n t s t a t i s t i q u e d e s d o n n é e s
C

Entraînement
1. Vrai ou faux
Faux. L’apprenti chercheur dispose bien d’un cadre théorique issu de la problématique théorique. Cepen-
dant, l’analyse thématique fonctionne sur un mode inductif, donc les thèmes émergent des données sans
être imposées par le cadre théorique.
2.
Avantages Limites
– l’exploration des univers de sens des sujets, des – Techniques principalement descriptives ne
représentations sociales ; permettant pas une quantification pointue ;
– possibilité de plusieurs applications concomitantes : – Risque de subjectivité de l’apprenti
identification des thèmes, ± comparaison entre textes, chercheur dans l’interprétation des
± évaluation de la direction et de l’intensité des textes. données.

3. L’analyse thématique nécessite une rigueur scientifique de l’apprenti chercheur afin d’utiliser avec effi-
cience les données textuelles dont il dispose. Les critères de rigueur scientifique sont :
– L’exhaustivité, c’est-à-dire l’omission d’aucun des thèmes contenus dans le texte analysé ;
– La fidélité, c’est-à-dire la non-déformation de la pensée de l’émetteur du texte dans la reformulation par
l’apprenti chercheur.
4. L’analyse des attitudes permet d’évaluer la direction et l’intensité des attitudes. Ces deux modalités sont
appréciées à l’aide d’échelles. Trois extraits de discours correspondant à trois sujets différents sont expo-
sés. L’analyse va donc permettre de dégager pour chaque sujet une direction et une intensité de l’attitude
vis-à-vis du thème de la maltraitance des personnes âgées. Il faut bâtir deux types d’échelles, une bipolaire
pour l’évaluation de la direction et une à sept points pour l’évaluation de l’intensité. Par exemple :
répressif sans avis compréhensif

Échelle d’attitude bipolaire


Pense qu’il faut être répressif pense qu’il faut être compréhensif
Échelle d’attitude à sept points
En ce qui concerne Mr A. les attitudes sont évaluées ainsi :
répressif sans avis compréhensif

Échelle d’attitude bipolaire


La direction est donc défavorable si l’apprenti chercheur opte pour un cadre théorique d’une recherche
qualitative où il est question de comprendre pourquoi un soignant devient maltraitant.
Pense qu’il faut être répressif pense qu’il faut être compréhensif
L’intensité est évaluée comme très fortement marquée vers une dynamique répressive.
En ce qui concerne Me B. les attitudes sont évaluées ainsi :
répressif sans avis compréhensif

Échelle d’attitude bipolaire


La direction est donc favorable.
Pense qu’il faut être répressif pense qu’il faut être compréhensif
L’intensité est évaluée comme marquée modérément vers une dynamique compréhensive. En effet Me B.
affirme bien qu’il faut écouter les soignants maltraitants mais commence par évoquer la notion d’intransi-
geance qui peut être interprétée comme la possibilité d’une action répressive.

22
Chapitre 6

En ce qui concerne Me C. les attitudes sont évaluées ainsi :


répressif sans avis compréhensif

Échelle d’attitude bipolaire


La direction est donc neutre.
Pense qu’il faut être répressif pense qu’il faut être compréhensif
L’intensité est évaluée au centre de l’échelle, car Me C. ne se positionne pas.
5.
Analyse quantitative
Les différents niveaux de filtration des données textuelles dans l’analyse des fréquences
Analyse des fréquences au niveau du corpus de données textuelles (entretiens,
Niveau 1
observations, etc.) où apparaît un thème
Analyse de la fréquence de l’ensemble des énoncés d’un thème, d’une catégorie
Niveau 2
thématique ou sous-thématique
Analyse de la fréquence des expressions ou mots d’un même thème, d’une même
Niveau 3
catégorie thématique ou sous-thématique
Analyse de la fréquence des indices, marques, traits soulignant un même thème, une
Niveau 4
même catégorie thématique ou sous-thématique

23
Chapitre 8
QC M
Au moins l’une des réponses proposées est exacte.

1. Les résultats présentés dans une 5. Lors de l’exposé oral, l’apprenti


revue : chercheur :
a. devraient être appliqués quel que soit le a. fait part d’une auto-évaluation de son
contexte. travail d’initiation à la démarche de
b. devraient être appliqués uniquement si recherche.
les résultats proviennent d’une revue b. évite de regarder le jury afin de se
scientifique. concentrer sur son support écrit et son
c. devraient faire débat au sein d’une diaporama.
équipe concernée par le thème. c. peut demander à ce que le jury
d. devraient permettre de réactualiser les commence par des questions afin de
pratiques soignantes. terminer par sa présentation.
d. peut accélérer le débit de parole s’il
2. Dans les articles de recherche issus
constate qu’il est en retard dans sa
d’une revue scientifique :
présentation.
a. les concepts sont exposés de façon très
détaillée. 6. Lors du débat avec les membres du
b. la terminologie s’adresse aussi bien à jury :
des novices qu’à des experts. a. il faut répondre de façon très synthétique
c. la longueur est de dix à vingt-cinq par oui ou non.
pages. b. il est conseillé de noter les questions du
d. l’approche statistique déroute un jury.
lecteur n’ayant pas fait d’initiation à la c. il importe de répondre très rapidement
démarche de recherche. afin de montrer que le sujet est bien
maîtrisé.
3. Un résumé :
d. il ne faut pas reformuler une question
a. a une structuration prédéfinie. car cela est perçu systématiquement
b. accorde plus d’importance au nombre comme un point faible.
de mots qu’à la structure.
c. accorde plus d’importance à la structure 7. Les qualités d’une affiche sont :
qu’au nombre de mots. a. de comporter uniquement du texte.
d. est facultatif dans un article de re- b. d’être réalisée en noir et blanc et de
cherche. respecter la police d’écriture imposée.
c. d’être attrayante, esthétique.
4. La présentation d’un diaporama
d. d’être claire, riche et compréhensible.
lors de la soutenance requiert des
diapositives : 8. La réalisation d’une affiche
a. écrites en jaune car c’est lumineux. demande :
b. comprenant des phrases complètes afin a. des capacités rédactionnelles.
d’être exhaustif. b. des capacités méthodologiques.
c. qui peuvent être visionnées au rythme c. des capacités argumentatives.
d’une diapositive toutes les trente d. des capacités de synthèse.
secondes.
d. dont la numérotation fait référence au
nombre de diapositives totales.

24
Chapitre 8

E NTRAÎN E M E NT
1. Vrai ou faux
L’évaluation de l’UE 3.4 S4 consiste à faire une analyse critique d’un article de recherche puis
résumer l’ensemble de l’analyse critique.

2. Comment faciliter la lecture d’un article de recherche ?

3. L’apprenti chercheur souhaite partager avec ses pairs les résultats recueillis dans le cadre de
son travail d’initiation à la démarche de recherche. Expliquez les grandes lignes de la rédaction
d’un article ?

4. Quels peuvent être les critères d’évaluation concernant la forme de la soutenance ?

5. Quels peuvent être les critères d’évaluation concernant le fond de la soutenance ?

6. L’apprenti chercheur souhaite présenter son travail dans le cadre d’un salon professionnel. Il
fait le choix de réaliser une affiche. Quelles sont les questions qu’il doit se poser ?

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7 h aL pe ist rtee c8h n i q u e s d e t r a i t e m e n t s t a t i s t i q u e d e s d o n n é e s
C

COR R IG É S

QCM personnel infirmier puisse lire des articles scienti-


fiques et de fait mettre en pratique des résultats
1. c et d. d’une étude moyennant débat et partage au sein
La réponse a est fausse. En effet, des résultats ne de l’équipe.
doivent pas être appliqués sans tenir compte de 3. a.
plusieurs facteurs : Le contexte est-il le même ? Les réponses b et c sont fausses. En effet, le
La population est-elle la même ? Qu’en est-il des nombre de mots du résumé est aussi important que
critères de scientificité/validité de l’étude ? Quelles la structuration du résumé. Ne pas respecter l’un
sont les limites de l’étude ? La réponse b est fausse des deux critères rend le résumé non conforme. Il
pour les mêmes raisons. En effet, même si la revue convient de se référer au cahier des charges (re-
scientifique retient des articles scientifiques écrits commandations aux auteurs) de la revue, afin de
par des chercheurs, il n’en demeure pas moins que connaître la structuration attendue (même si elles
les résultats avant d’être appliqués doivent tenir sont très voisines) et le nombre de mots à respecter
compte des mêmes facteurs. Une méta-analyse rigoureusement. La réponse d est fausse car tout
qui intègre des résultats de plusieurs recherches article de recherche comporte un résumé.
quantitatives ou une méta-synthèse qui intègre
des résultats de plusieurs recherches qualitatives, 4. d.
publiées dans une revue scientifique, ont une puis- La réponse a est fausse. La police d’écriture en
sance scientifique plus élevée qui augmente l’uti- jaune sur fond blanc est difficile à lire à distance,
lisation des résultats. Les réponses c et d sont c’est donc une couleur à éviter. La réponse b est
justes ; en effet, avant d’appliquer des résultats fausse. Les diapositives doivent justement se diffé-
d’une recherche pouvant conduire à une réactuali- rencier du TFE et privilégier les mots-clés, les logi-
sation des pratiques, il convient d’en discuter avec grammes et diverses représentations graphiques.
l’ensemble de l’équipe afin qu’il y ait une harmoni- Le diaporama est un outil qui complète les dires. La
sation des soins. réponse c est fausse. En effet, la présentation orale
ne doit pas être une succession de diapositives à
2. c et d. un rythme soutenu. Il est souhaitable de visionner
La réponse a est fausse. En effet, la recherche étant une diapositive toutes les deux ou trois minutes
résumée en 10 à 25 pages, le chercheur synthétise mais pas plus. Il faut être vigilant au nombre de
la présentation des concepts. Par exemple, une
diapositives prévu par rapport au temps imparti.
thèse peut faire l’objet d’un article de recherche,
La réponse d est juste. Il est très appréciable de
et de fait les concepts seront moins détaillés
connaître l’avancée de la présentation de l’apprenti
dans l’article que dans la thèse, nombre de pages
chercheur et de fait, savoir que la moitié de la pré-
oblige ! Il n’en demeure pas moins que cela apporte
sentation a eu lieu car il s’agit de la diapositive 5/10.
des données synthétisées sur les concepts et des
L’autre avantage de la numérotation prend tout son
références qui permettent d’éclairer tous lecteurs
sens lors du débat. Il est possible qu’un membre
voulant approfondir les concepts. La réponse b est
du jury veuille revenir sur une diapositive ; celle-ci
fausse, car la terminologie s’adresse à des experts.
est d’autant plus accessible quand le numéro de la
C’est pour cela que, dans le cadre du TFE, il est
diapositive est connu.
demandé d’abord à l’apprenti chercheur de lire en
première intention des articles professionnels afin 5. a.
de se familiariser avec le thème et de développer La réponse b est fausse, en effet, il est fortement
des connaissances sur le thème (problématique recommandé à l’apprenti chercheur de regarder
pratique), puis de lire des articles scientifiques qui le jury/le public lors de sa présentation orale. D’où
sont essentiellement convoqués dans la problé- l’utilité d’un entraînement à la soutenance avant le
matique théorique du TFE, c’est-à-dire quand l’ap- jour J. La réponse c est fausse. En effet, d’une part
prenti chercheur a développé des connaissances ce n’est pas à l’apprenti chercheur de décider du
et n’est plus novice, même s’il n’est pas expert ! La déroulé de la soutenance mais aux membres du
réponse d est juste. Un lecteur non initié aux statis- jury, d’autre part la présentation orale a sa place
tiques va rencontrer des difficultés dans la lecture dès l’ouverture de la soutenance afin que l’échange
d’un article retraçant une recherche quantitative. avec les membres du jury puisse se baser entre
C’est pourquoi le traitement statistique des don- autres sur cette présentation orale. La réponse d
nées est présent en formation initiale, afin que tout est fausse. En effet, si l’apprenti chercheur constate

26
Chapitre 8

du retard, il ne s’agit pas d’accélérer le débit, ce tatives sont nécessaires pour la présentation de
qui diminue la qualité de l’exposé, mais il convient l’affiche et l’échange avec l’auditoire.
d’aborder alors les points les plus importants et de
synthétiser ce qu’il reste à dire afin de respecter le
temps imparti (qui est un critère d’évaluation). Là
encore, un entraînement en amont permet de repé- Entraînement
rer les éléments incontournables qui doivent être 1. Vrai ou faux
dits en quelques mots si la gestion du temps est
défaillante. Il est évident qu’une excellente prépa- Vrai.
ration en amont atténue massivement ce genre de 2. La lecture d’un article scientifique peut dérouter
problèmes. un lecteur non initié. En effet, le niveau de lecture
La réponse a est juste. Une autoévaluation du tra- est élevé et ce type d’article s’adresse à des per-
vail de l’apprenti chercheur est bienvenue, cela per- sonnes expérimentées tant au niveau des concepts
met de mesurer les capacités d’auto-évaluation de mobilisés qu’au niveau de la méthodologie. Ces
l’apprenti chercheur. Or être soignant, c’est savoir articles sont très riches, c’est pourquoi il importe
s’autoévaluer afin de réajuster sa pratique. pour l’apprenti chercheur de les lire pour en saisir la
substantifique moelle ! Il convient alors de faire une
6. b.
première lecture de l’article dans sa totalité même si
La réponse a est fausse. Le jury attend que l’apprenti
plusieurs passages paraissent obscurs. Puis, l’ap-
chercheur soit capable d’argumenter ses réponses
prenti chercheur procède à une lecture dite active, il
et qu’il puisse également les étayer en faisant réfé-
relit l’article, passage par passage et n’hésite pas à
rence à des auteurs. La réponse c est fausse. Il est
faire des aller-retours sur chaque passage obscur.
conseillé de prendre le temps de réfléchir afin de
En même temps, l’apprenti chercheur surligne les
bien structurer la réponse. Évidemment, le temps
passages qui lui paraissent très importants et inscrit
de réflexion ne doit pas être trop long non plus ! La
des annotations dans la marge. Le contenu de l’UE
réponse d est fausse. La reformulation d’une ques-
3.4, notamment les enseignements concernant les
tion est autorisée afin de vérifier la bonne compré-
statistiques, donne les outils nécessaires à la com-
hension, plutôt que faire du « hors sujet ». Il ne faut
préhension d’un article de recherche.
pas abuser non plus des reformulations systéma-
tiquement. Reformuler peut également permettre 3. Tout d’abord, le titre doit donner des indica-
un temps de réflexion supplémentaire, ceci est à tions claires, explicites et précises sur l’objet de re-
utiliser avec modération ! La réponse b est juste. En cherche, la population et la méthode de recherche.
effet, il arrive qu’un membre du jury pose plusieurs Ensuite, l’apprenti chercheur insère le résumé et les
questions d’un coup, il est préférable de les noter mots-clés. Afin d’écrire le corps de texte de l’ar-
afin de répondre à l’ensemble des questions et de ticle, l’apprenti chercheur va s’inspirer du modèle
ne pas en omettre. IMRI (Introduction Méthodologie Résultat Inter-
prétation). Ainsi, la rédaction de l’introduction va
7. c et d. présenter le thème de recherche et son contexte,
La réponse a est fausse. En effet, une affiche doit l’intérêt de l’étude, les concepts convoqués, le but
être attrayante et esthétique, c’est pour cela que de recherche avec la question de recherche voire
des images et des représentations graphiques la ou les hypothèses si l’approche est quantitative.
peuvent être présentes. De plus, la visualisation Les concepts sont donc évoqués dans l’introduc-
de schémas peut être aidante à la compréhension. tion, mais l’apprenti chercheur peut également faire
La réponse b est fausse. Les couleurs sont auto- le choix de rédiger une introduction plus courte et
risées car l’intérêt d’une affiche est d’attirer l’œil d’écrire une partie en lien avec l’état de l’art (pro-
du public. La créativité permet d’atteindre ce but, blématique théorique – cadre de référence). Puis
donc le choix et la couleur de police est à l’initia- l’apprenti chercheur rédige la partie méthodologie
tive de l’auteur, il importe que cela soit visible et qui comprend le choix de la méthode de recherche,
lisible à distance. Les réponses c et d sont justes. l’échantillon, le ou les outils de recueils de données
Comme autres critères de qualité d’une affiche, il y et le ou les techniques de traitement des données.
a l’originalité, la facilité dans le sens de la lecture, le La partie résultats vient ensuite et fait référence aux
caractère aéré et certainement pas une surcharge résultats principaux provenant du traitement des
de texte. données. Enfin, l’apprenti chercheur rédige la partie
8. a, b, c et d. interprétation où seront mentionnées la signification
Toutes les réponses sont justes. En effet, des capa- des résultats obtenus, l’utilisation de ces résultats
cités rédactionnelles, méthodologiques et de syn- dans la pratique ainsi que les limites de l’étude.
thèse sont requises notamment pour la conception Ensuite il ne reste plus qu’à rédiger une conclusion
de l’affiche. Les capacités de synthèse et argumen- soulignant la pertinence de ce travail d’initiation à

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7 h aL pe ist rtee c8h n i q u e s d e t r a i t e m e n t s t a t i s t i q u e d e s d o n n é e s
C

la démarche de recherche et ses conséquences. de recherche, argumentation de l’échantillonnage,


Éventuellement, l’apprenti chercheur rédige les re- du choix de ou des outils de recueil de données et
merciements. Il finit par la bibliographie ou liste de de ou des techniques de traitement des données,
références selon le terme utilisé dans le cahier des etc.) Il est attendu de la rigueur scientifique tout au
charges de la revue. Tout article rédigé nécessite long de la démarche de recherche, tant dans la for-
plusieurs relectures. Il est souhaitable de faire relire mulation des questions, dans la recherche docu-
l’article par des personnes ressources. mentaire, dans la présentation des résultats que
4. Chaque institut de formation propose sa grille dans l’écriture de la liste de références. Des critères
d’évaluation. Néanmoins, certains critères sont d’évaluation portent également sur la richesse du
communs à l’ensemble des grilles avec des for- vocabulaire employé (concepts et vocabulaire en
mulations voisines. Les grilles d’évaluation peuvent lien avec la recherche), sur les capacités d’argu-
être transmises aux apprentis chercheurs afin mentation et d’auto évaluation en pointant notam-
de connaître les attentes du jury et de se prépa- ment les forces et les limites de l’étude ainsi qu’en
rer en priorisant les critères attendus. Concernant proposant une critique constructive du travail effec-
la forme, il importe que le support utilisé soit clair, tué. Il est également attendu une honnêteté intel-
lisible à distance (si diaporama, affiche, etc.), que lectuelle, c’est pourquoi tout plagiat est sévèrement
les diapositives soient numérotées, qu’elles com- sanctionné car irrecevable.
portent des mots-clés, des schématisations et gra-
phiques pour illustrer l’exposé oral. La qualité de 6. L’apprenti chercheur qui fait le choix de réaliser
l’expression orale est également évaluée que ce une affiche dans le cadre de la présentation de
soit lors de l’exposé oral ou lors de l’échange avec son travail, que ce soit lors d’un salon et pourquoi
le jury (débat). Être soignant, c’est savoir s’expri- pas dans le cadre de la soutenance de son TFE
mer clairement, être audible et compréhensible tout (demander en amont si cela est possible !), doit
en étant agréable (un sourire authentique peut être se poser des questions tant sur le fond que sur la
bienvenu, sans hypocrisie bien sûr !). L’interaction forme. En effet, il doit savoir répondre aux questions
avec le jury est également évaluée ainsi que la ges- suivantes avant de se lancer dans la conception de
tion du stress et la gestion du temps. Autant de l’affiche : Quel message veut-il véhiculer ? Quels
critères attendus dans la pratique soignante. sont les destinataires ? Quels sont les moyens dont
il dispose pour réaliser cette affiche pour qu’elle
5. Comme pour la réponse à la question 4, certains soit de qualité ? Quel contenu insérer dans l’affiche
critères d’évaluation du fond de la soutenance sont (sachant que cela reprend les rubriques d’un article
communs à l’ensemble des grilles avec des formu- scientifique) ?
lations similaires. Il importe que l’apprenti chercheur
mette en lumière l’acquisition de connaissances et Ensuite il s’interroge sur la forme de l’affiche : Com-
les modifications de ses représentations par rapport ment la rendre attrayante, claire et lisible ? Com-
au thème de recherche travaillé, ses capacités en ment faire ressortir nettement les résultats ? Quels
termes de recherche documentaire et d’appropria- types de représentations graphiques insérer ? Une
tion d’un dispositif de recherche (pertinence dans image illustrerait-elle le thème de recherche, ou
le choix de la méthode par rapport à la question bien certains concepts ou bien la conclusion ?

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