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F PIVOT
F PIVOT
a τk : [0 ; 1] −→ Mn (R)
Démonstration : Si a1,1 6= 0, on fait Li ← Li − a i,1 L1 pour
1,1
i = 1, . . . , n. t 7−→ Tik ,jk (tλk ).
Sinon, on choisit le premier ai,1 6= 0 et on commence par C’est une application continue, reliant τk (0) = In à τk (1) =
changer L1 ← L1 + Li . Ensuite, on fait comme précédem- Tk .
ment. Le chemin
γ : [0 ; 1] −→ Mn (R)
LEMME 14.3
Soitα ∈ K
∗
. Des
transvections sur les lignes
t 7−→ Dn (1 − t + t∆−1 ) τp (t) · · · τ1 (t) · M
α ∗ 1 ∗
changent en . relie alors la matrice In à la matrice M, tout en restant
0 M 0 M′
dans GLn (R)+ puisque toutes les matrices de transvection
sont de déterminant 1, et que
1−α
Démonstration : L2 ← L2 + L1 , puis L1 ← L1 + L2 ∀t ∈ [0 ; 1] dét Dn (1 − t + t∆−1 ) = 1 − t + t∆−1 > 0.
α
puis enfin L2 ← L2 − αL1 .
Exer i e 14.2 Écrire la matrice (produit de trois trans- Exer i e 14.3 Montrer que GLn (C) est connexe par arcs.
vections) par laquelle on multiplie à gauche pour réaliser
l’opération précédente.
La répétition de ces opérations, plus l’astuce pour ré- COROLLAIRE 14.4.2 (Générateurs de SLn (K))
duire à 1 les termes diagonaux (sauf le dernier) établissent L’ensemble des matrices de transvections engendre
le résultat suivant : le groupe SLn (K).
L’ensemble des matrices de transvections et des matrices
THÉOREME 14.4 (Pivot pour une matri e inversible) de la forme diag(1, . . . , 1, λ) engendre GLn (K).
Soit A ∈ GLn (K) une matrice carrée inversible. Il existe
une suite d’opérations élémentaires de transvections sur COROLLAIRE 14.4.3 (Méthode de Jordan) Si l’on ap-
les lignes transformant A en plique à la matrice identité la suite des opérations
1 élémentaires sur les lignes (transvections, dilatations,
1 transpositions) permettant de transformer A en l’identité,
, alors on obtient A−1 .
..
.
∆
où ∆ = dét A. COROLLAIRE 14.4.4 Si A ∈ Mp,q (K) et si rg A = r, il
existe des matrices P ∈ GLp (K) et Q ∈ GLq (K) telles que
Démonstration : Un premier passage transforme A en A = PJr Q, où Jr est une matrice uni orde.
1
∗ ··· ∗
.. .
.. DÉFINITION 1 On appelle matri e uni orde une matrice
0
.
B= . (rectangulaire) de la forme
.. ..
. . 1 ∗
0 ··· 0 ∆ Ir 0r,q−r
Jr,p,q = .
0p−r,r 0p−r,q−r
Un second passage, en commençant par le bas, fait le reste.
Et finalement :
−1 −1 1
P−1 = Pass (V, E) = mat(E) = 0 0 1 .
V
2 1 −2