La spectrométrie
longueur de trajet a travers la cellule (/) doit &tre connue avec précision (10,00 + 0,01 mm)
pour pouvoir déterminer des concentrations via la loi de Beer-Lambert. Des cellules de
0,5 & 50 mm de trajet optique sont d'utilisation courante. On utilise aussi des cellules
«'épaisseur variable a vis micrométrique.
En tout état de cause, comme les faces du monochromateur, les cellules doivent étre
faites d'un matériau transparent a la longueur d’onde a utiliser (UV = quartz, visible =
verre ou plastic). Leurs faces doivent étre optiquement planes.
Dans le méme ordre d'idée, deux crittres importants sont a considérer lorsqu’on
choisi le solvant de I’échantillon
- Transparence : dans le domaine spectrale intéressant pour absorption du soluté.
- Interactions éventuelles solvant-solut
: un solvant polaire, comme T'eau, les
alcools, etc. peut modifier fortement le spectre d'absorption d'un soluté par effets
bathochromique et hypsochromique, comme nous lavons vu. En général, une
substance dissoute dans hexane donne un spectre se rapprochant plus de celui de
la vapeur (structure fine) que le spectre obtenu dans un solvant polaire, D'autre part
la variation du pH des solutions aqueuses ou hydroalcooliques peut conduire &
apparition d'espéces ioniques ou moléculaires distinctes dont le spectre
d'absorption est différent. C'est le cas notamment des indicateurs colorés dont la
forme acide Hin et basique Inv ont des couleurs différentes. En fait, la proportion de
chacune des formes en fonction du pH, peut étre déterminée par mesure de
absorbance au maximum de chaque bande caractéristique et débouche sur la
valeur de pK de l'indicateur.
Détecteurs
Photomultiplicateur : Outre les détecteurs de type photodiode ou CCD, que nous avons
déja décrits précédemment, les spectrométres d'absorption moléculaire utilisent parfois
des photomultiplicateurs. Ce dernier joint a |’émission électronique de la
photocathode, sous limpact d'un photon, un processus d’amplification par une
émission d’électrons secondaires par des dynodes successives placées a des
potentiels positifs de 'ordre de 100 V lune par rapport a l'autre. Ces dynodes, ou anodes
secondaires, sont recouvertes d'un dépét de nature voisine a celle de la photocathode,
mais mieux adapté a I'émission secondaire d’électrons sous l'impact d’électrons
incidents. Chaque photoélectron expulsé de la photocathode est accéléré et focalisé sur
la dynode d, et de celle-ci, s'en expulsent en moyenne 2 @ 6 électrons qui viennent
frapper d, et ainsi de suite, Aprés la demiére dynode, les électrons sont collectés sur
Gillet Steve, D.Sc. -27-