Rapport Ptut

PENNEC Ewan 2023-2024
BESSON Marin
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Aménagement de la rue de la Halle et de la place Lenoir

Commune de Fouras (17)
Projet incluant une Gestion Intégrée des Eaux Pluviales (GIEP) à des
fins de préservation de la qualité de la ressource en eau
N.Cavalli S.Reidenbach Projet Tutoré S1-S3 1

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Remerciement
Ce projet en collaboration entre première année et deuxième année de l’IUT Génie Civil
Construction Durable de La Rochelle s’est élaboré avec l'aide précieuse de nombreux intervenants que
nous tenions à remercier.
Dans un premier temps l’entreprise Colas et plus particulièrement Julien Vignaud le chef de
chantier qui a accepté que l’on étudie le chantier dont il est responsable et qui de plus a accepté de
nous fournir les documents utiles à nos études techniques. Nous remercions aussi les Eaux de
Rochefort pour les plans nécessaire au dimensionnement.
Nous remercions également Thibaud Raison alternant en deuxième année de BUT Génie Civil
qui nous a permis d’avoir les contacts pour ce chantier.
Mme. Cavalli ainsi que M. Reidenbach pour nous avoir suivis afin de mener à bien notre projet.

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I) Présentation générale......................................................................................................................4
A) Planification du chantier ..............................................................................................................5
B) Problématique du chantier ..........................................................................................................5
II) Suivi de chantier...............................................................................................................................6
A) 21 septembre ...............................................................................................................................6
B) 28 septembre ...............................................................................................................................6
C) 12 octobre ....................................................................................................................................8
D) 7 novembre ..................................................................................................................................9
E) 14 décembre ..............................................................................................................................10
III) Point technique..............................................................................................................................11
Etude technique : Dimensionnement d’eaux pluviales .........................................................................15
IV) Partie 1 : Dossier d’appui par Rochefort Océan et Maîtres Cubes ................................................15
A) CONTEXTE GENERAL ..................................................................................................................15
B) CONTEXTE PLUVIAL EAU ACTUEL ..............................................................................................15
C) Réalisation du projet GIEP .........................................................................................................18
1) Projet initial ............................................................................................................................18
2) Projet GIEP .............................................................................................................................19
3) Modalités de calcul de la GIEP ...............................................................................................19
D) De l’intersection de la rue Vauban à la place Lenoir .................................................................19
1) Nature et surfaces déraccordées : .........................................................................................20
2) Collecte des eaux et injection ....................................................................................................21
C) Place Charles Lenoir ...................................................................................................................23
V) Partie 2 : Notre dimensionnement du projet et comparaison avec le bureau d’étude ................26
Méthode superficielle ....................................................................................................................30
Méthode rationnelle ......................................................................................................................32
Conclusion..............................................................................................................................................34

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I) Présentation générale
Le chantier que nous avons suivi, concerne l’aménagement de la rue de la Halle et de la place
Lenoir sur la commune de Fouras (17). La rue de la Halle est une voie semi-piétonne commerçante du
centre-ville qui assure le lien entre le Fort Vauban et la Place Lenoir où se trouve la Mairie. Il s’agit
d’un chantier de 450 mètres linéaires incluant une gestion intégrée des eaux pluviales (GIEP) qui
permettra de déraccordé 5910 mètres carré du système de collecte des eaux pluviales de la ville de
Fouras. Il y aura également des travaux de renouvellement de divers réseaux (AEP, EU, EP et Gaz) et
enfin des pavés en calcaire flambé seront posés par l’entreprise Joker TP pour conserver le charme de
cette rue.
Objectif du projet
Aujourd’hui à Fouras la plupart des eaux de pluie sont conduites à l’océan par le réseau d’eaux
pluviales. Or cela entraine des débordements à différents endroits de la ville et un risque
bactériologique sur les plages de la ville qui sont particulièrement populaires en été.

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A) Planification du chantier
Ce chantier a demandé trois mois de dimensionnement et d’organisation en amont par le
conducteur de travaux. Il a ensuite été transmis au chef de chantier qui a préparé son chantier pendant
1 mois. Le chef de chantier a aussi réalisé pendant une semaine, les tracés des réseaux déjà existants.
La réalisation du chantier est estimée à 10 mois. Le chantier a pu débuter le 4 septembre. Pendant un
mois une équipe de chez Colas a pu réaliser le début des travaux de préparation. Elle a ensuite été
accompagnée d’une seconde équipe. En parallèle, à partir du 23 octobre la première équipe de poseurs
commence la pose de pavés et les joints. Il y aura jusqu’à six équipes de pose sur le chantier.
B) Problématique du chantier
Le chantier ayant lieu en plein cœur de la ville de Fouras, l’organisation du chantier se doit de
prendre en compte l’accessibilité des commerces de chaque côté de la rue. Ainsi les équipes travaillent
sur un coté de rue à la fois pour permettre les piétons de circuler.
Intervenant du chantier
Maître d’ouvrage
Communauté D’Agglomération de Rochefort
Bureau d’étude en charge du dossier

SAS MAITRES CUBES
Maître d’œuvre
COLAS

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Sous-traitant : pose de pavé

JOKER TP
Location de camions
LUBRANO
Location de pelles
PROPEL
II) Suivi de chantier
A) 21 septembre
Comme convenu avec Julien Vignaud le chef de chantier, notre première visite devait avoir
lieu le 21 septembre. Or à cause de la tempête ciaran cette visite a été annulée. En effet, les différentes
équipes ne travaillaient pas puisque sur un chantier lors d’une tempête les risques sont nombreux à
la fois pour les hommes et le matériel.
B) 28 septembre
Notre premier contact avec le chantier a donc eu lieu le 28 septembre. Lors de cette visite nous
avons pris connaissance des objectifs et enjeux de cet important chantier d’une valeur de 2 millions
d’euros. Le chef de chantier nous a également fait part de son parcours lui qui a fait un bac pro puis
un BTS et enfin une licence en génie civil.
A cette date les travaux avaient commencé récemment, malgré tout nous avons pu observer
sur la place Jeanne d’Arc le grave ciment prêt à accueillir les pavés. Dans le même temps nous avons
vu une équipe de pose de réseaux dans la première section du chantier, à l’angle avec le boulevard
des deux ports. Cette équipe était composée d’une pelle avec son chauffeur et de deux ouvriers dans

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la tranchée. La pelle chargée de creuser la tranchée pour accéder aux réseaux remplissait la benne
d’un dumper.
Nous nous sommes interrogés sur l’endroit où se trouvait le dépôt. Julien Vigneau nous a
répondu que la commune de Fouras prête à Colas un terrain pour les déblais à 30 minutes des travaux.
Il nous a également appris que le marché des travaux publics de Fouras< a été obtenu en 2022 par
Colas et qu’il a une durée de 4 ans, qui lie donc les deux parties jusqu’en 2026.
Dès notre arrivée sur les lieux nous avons été frappés par les difficultés de ce chantier dues à
sa localisation. En effet les camions et les engins doivent manœuvrer dans des espaces réduits. De
plus les travaux doivent être organisés de sorte que les piétons puissent toujours circuler et accéder
aux magasins. Pour cela, des réunions avec les commerçants ont eu lieu. Une des solutions pour que
les commerces puissent rester ouverts est de délimiter les tronçons pour que les magasins ayant deux
entrées aient toujours un accès de libre.

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C) 12 octobre
Nous sommes revenus sur le chantier le 12 octobre et nous avons constaté l’avancée des
travaux. En effet le tronçon sur lequel nous avons pu observer une équipe de pose de réseaux lors de
la première visite était désormais recouvert de grave ciment et était donc prêt à accueillir les pavés.
Plus loin dans la rue les ouvriers continuaient de poser les réseaux.
Lors de cette visite nous avons vu que les ouvriers et le chef de chantier ont dû faire face à un
imprévu de taille. Au niveau de la place Jeanne d’Arc une conduite d’eau de pluie posée par l’entreprise
Dubreuilh avait cédé. Ce défaut de réalisation a été remarqué par le débordement des grilles avaloires
et a été confirmé à la caméra. Il y avait donc une équipe de trois ouvriers chargés de réparer la fuite
sans prendre trop de retard sur le reste du chantier.
Pour réparer le tuyau les ouvriers ont creusé dans le grave ciment pour atteindre les réseaux
puis ils ont découpé la partie endommagée à la scie sabre. Pour raccorder les deux parties ils ont
ensuite coupé un tuyau aux bonnes dimensions et pour assurer l’étanchéité, ils l’ont fixé avec deux
manchons.
Cet incident peut être dû à un coup de pelle lors du remblai ou à une trop forte pression lors
de la compression du grave ciment.

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D) 7 novembre
Au cours de notre troisième visite nous avons pu voir les premiers pavés posés. Néanmoins le
chantier était au ralenti à cause des conditions météorologiques car la pluie ne permet pas la
réalisation des joints. Pour que le chantier ne soit pas à l’arrêt une équipe de pose de réseaux
continuait d’avancer. Ainsi lors de cette visite nous avons pris le temps de bien observer les réseaux.
Dans la tranchée il y avait des fourreaux rouges pour l’électricité, le réseau d’eau usé, l’eau
potable et des conduites de gaz noir et jaune. Un des objectifs de ce chantier était d’intégrer un drain
afin que l’eau de pluie pénètre dans le sol directement sous la route. Celui-ci se compose d’un tuyau
qui achemine l’eau de pluie autour duquel se trouve des gravats entourés par un géotextile capable
de retenir les hydrocarbures pour préserver la pureté de l’eau des nappes phréatiques. Les gravats
servent à diffuser l’eau dans le sol. Ce drain récolte l’eau de pluie qui tombe sur les toits par un réseau
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de gouttières et également l’eau de la chaussée par des grilles avaloires. Étant donné la grande densité
de réseaux sous la route le drain a dû être excentré.
Ce jour-là monsieur Vignaud nous a dit que la météo rendait les rendements très imprévisibles
mais que le chantier était toujours dans les temps.
E) 14 décembre
Durant notre dernière visite le premier tronçon était fini, joints compris. Nous avons donc pu
apprécier le rendu final. Ce jour-là beaucoup d’équipes s’affairaient sur le chantier. Six équipes de
poseurs de pavés étaient occupées soit au scellement des pavés soit à la réalisation de leurs joints. En
effet les joints qui devaient être faits tous les vendredis étaient finalement réalisés dès que le temps
le permettait afin d’améliorer le rendement du chantier. À ce rythme le rendement du chantier était
de 240 m2 par jour, ainsi le chef de chantier commandait 12 m3 de chape chaque jour.

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Une équipe de terrassement continuait à avancer vers la fin du chantier pour préparer la pose des
pavés.
III) Point technique
Pose de pavés et joint
Etant en première année, nous devions trouver un point technique intéressant à étudier sur
le chantier. Nous avons décidé de choisir une opération que nous ne connaissions pas. C’est pourquoi
nous nous sommes orientés vers la pose de pavés et la réalisation de son joint.
Le jeudi 7 novembre, nous avions pu commencer à voir cette opération. Mais cette dernière a vite été
stoppée en raison du temps. C’est pourquoi le jeudi 14 décembre, nous avons décidé de consacrer
l’après-midi à l'étude technique afin de voir plus en détail comment cela se passe. Après être arrivé,
vers 14h0, nous avons pu assister à la pose de pavé sur un portion de route. Puis plus loin sur une
autre portion, la réalisation des joints.

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Sur ce chantier, la pose de pavé et les joints sont sous-traitée. L’entreprise en charge de cette
opération est l’entreprise Joker TP. Ils ont un rendement de 120 mètres carré de pavé, joint compris,
par semaine et par équipe. Le joint réalisé ici entre les pavés, est de 1 à 2 cm. Comme nous avons pu
le voir le jeudi 7 novembre, la réalisation des joints est possible que par beau temps. La pluie empêche
l’avancée de la pose de pavé.
La particularité de ce chantier est qu’il y a des dalles au milieu de la portion de pavé pour délimiter les
trottoirs. Pour assurer une continuité visuelle la longueur d’une dalle est égale à la longueur de deux
pavés avec les joints. Pour la pose de la dalle, ils utilisent la même technique que pour les pavés.
Tout d’abord, il est important d’expliquer qu’il existe différent type de pavé. Les plus connu
et utilisé sont, le pavé en pierre naturelle, le pavé en béton, le pavé en pierre reconstituée, le pavé
drainant, le pavé autobloquant. Ici, le pavé choisi est le pavé calcaire flambé. Le flambage du pavé
permet de lui redonner de la rugosité remettant en valeur la texture naturelle de la pierre. Le choix
du type de pavé et de son colorie à ici pour but de conserver le charme de cette rue commerçante.
Pour commencer, la première étape est de préparer la pose en faisant des tracés au sol afin de
repérer l’emplacement de la zone à poser. Et donc faciliter le travail des ouvriers.
Plusieurs étapes sont à suivre pour une bonne pose de pavé, avec dans un premier temps :
- Mise en place du cordeau

- Mise en place du mortier, composé de sable et de ciment, de 4 à 5 cm d’épaisseur
- Positionnement du pavé par rapport au cordeau
- Réglage de la position et de la hauteur à l’aide d’un maillet
- Réalisation d’une coupe si besoin, notamment pour les regards

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Une fois ces étapes réalisées, il va falloir réaliser le joint, afin d’éviter que le pavé bouge mais
aussi de combler les décalages des variations dimensionnelles des éléments. Pour finir, il assurera
l’effet visuel. Le joint utilisé ici, est un joint prise rapide Lankostone 715 fibres pierre.
Le joint est un matériau qui se durcit au contact de l’eau. C’est pour cela qu’il sera mélangé à
l’eau dans une bétonnière avant d’être appliqué à la surface de pavée. Pour jointer les pavés, il faut
humidifier la surface de pavé. Ensuite on va venir verser le joint mélangé à l’eau sur la surface de pavé.
Pour une grande surface comme celle-ci, on va faire un joint liquide afin de pouvoir l’étaler et de le
faire rentrer entre les pavée à l’aide d’une raclette. Pour une surface plus petite, ou une chainette
pavée, on appliquera et lissera le joint à l’aide d’une langue de chat. Lorsque le joint est appliqué à la
main, il est moins liquide.

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Une fois le joint appliqué, on viendra nettoyer la surface de pavée avec un tuyau d’arrosage
et une raclette. Ensuite, on fera les finitions avec une éponge. L’objectif de cette étape est de nettoyer
le pavé et d’enlever les résidus du joint comme la laitance qui apparait après la réalisation du joint.
Elle prend la forme de petites billes blanches à la surface du pavé. Lors de cette étape il est important
de faire attention à ne pas creuser les joints.

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Etude technique : Dimensionnement d’eaux pluviales
IV) Partie 1 : Dossier d’appui par Rochefort Océan et Maîtres

Cubes
A) CONTEXTE GENERAL
La Communauté d’Agglomération de Rochefort (CARO) dispose des compétences en matière
de gestion des eaux pluviales. Engagée depuis plusieurs années dans une gestion alternative, la
Collectivité est désormais fortement engagée dans la Gestion Intégrée des Eaux Pluviales. Par ailleurs,
dans le cadre des aménagements urbains réalisés au sein des communes de la CARO, la direction EAU-
ASSAINISSEMENT-GEMAPI de la collectivité est associée aux projets en ce sens où elle intervient en
tant que Maître d’Ouvrage de la gestion des eaux pluviales liée au projet.
B) CONTEXTE PLUVIAL EAU ACTUEL

Un schéma directeur des eaux pluviales a été réalisé en janvier 2012. Un découpage en bassins
versants a été réalisé. Un extrait est présenté ci-dessous et la carte, recale plus précisément le projet
dans son contexte. On relève que la rue de la Halle et la place Lenoir sont localisées au sein du même
bassin versant : Bassin versant 1 (BV1).

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Le fonctionnement actuel du réseau pluvial, au droit du projet, est décrit comme suit :
Bassin versant 1 : 41,05 ha (source SDGEP – UNIMA 2012)
Une conduite de Ø300 mm traverse la rue de la Halle avant de se connecter à une conduite
de Ø600 mm en provenance de l’amont du bassin versant n°1, au sud du Boulevard des Deux Ports.

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Les eaux pluviales du bassin versant en question sont rejetées sur la plage Nord. Des secteurs
de débordement ont été identifiés par le SDGEP et par la commune lors d’événements pluvieux
importants qui déclasse la qualité des eaux de baignade sur les paramètres bactériologiques.
Cette gestion « classique » des eaux pluviales montre toutes les limites de ce système avec un
risque débordement et de pollution du milieu récepteur. A noter, l’ensemble des eaux pluviales de la
ville de Fouras est rejeté en mer.
En conclusion, la situation actuelle, basée sur le principe d’une collecte des eaux et d’une
gestion en un point de rejet unique posent des problèmes à la fois quantitatifs et qualitatifs.
En effet, la commune de Fouras étant localisée sur le littoral charentais, aucun traitement des
eaux pluviales n’est réalisé avant son rejet en mer. Les eaux polluées rejoignent directement la plage
et les zones de baignade et contribuent à la pollution du milieu naturel.
En conséquence, la concentration des eaux de ruissellement avec point de rejet unique doit
être abandonné au profit d’une gestion intégrée des eaux pluviales avec des techniques d’infiltration
réparties sur l’ensemble du projet.
C) Réalisation du projet GIEP
1) Projet initial

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Le projet initial porté par la commune de Fouras-Les-Bains est l’aménagement de la Rue de la

Halle et de la Place Charles Lenoir avec des travaux de renouvellement de divers réseaux (AEP, EU, EP
et Gaz).
Concernant le réseau d’eaux pluviales, la CARO a fait réaliser une ITV (Inspection Télévisuelle).
Ces inspections permettent de démontrer que le réseau est vétuste et doit être renouvelé. Comme
évoqué précédemment, le SDGEP et la commune ont confirmé la survenue d’épisodes d’inondation
par le passé Exerçant sa compétence en matière pluviale, la CARO a souhaité étudier le dossier selon
deux approches pour la gestion des eaux pluviales :
• Solution 1 : Gestion intégrée des eaux pluviales (GIEP) avec la création d’une tranchée d’infiltration,
• Solution 2 : Renouvellement du réseau par des canalisations allant du diamètre Ø300 à Ø1000
(Solution préconisée par le SDGEP).
Des plans d’ensemble des infrastructures des deux solutions sont présentés aux pages suivantes. La
CARO a opté pour le projet GIEP.
2) Projet GIEP
Sur la base du travail d’aménagement du de la Rue de la Halle et de la Place Lenoir, élaboré

par Profils Etudes et validé par la commune de Fouras, la CARO assistée par le bureau d’études Maîtres
Cubes, a étudié un projet d’une gestion intégrée des eaux pluviales à l’échelle de l’ensemble de
l’aménagement de la Rue de la Halle et de la Place Lenoir. Le projet GIEP est décomposé en 2 parties,
présentées ci-après.
3) Modalités de calcul de la GIEP
Dans le cadre de ce projet, les calculs de dimensionnement de la GIEP sont basés au minimum
sur une pluie de retour mensuelle soit 19 mm/24h. Concernant la capacité des sols à l’infiltration des
eaux pluviales, il n’a pas été réalisé de tests d’infiltration. Ces tests ne sont pas nécessaires. En effet,
les valeurs mesurées sont généralement sous dimensionnées et fortement influencées par des
artéfacts de mesures liées aux difficultés des méthodes de mesures, des profondeurs mesurées, des
conditions d’excavations etc.
Il a été retenu une valeur moyenne au sein des sables et calcaires Fouras de 1.10-5 m/s soit
36 mm/h. Cette valeur est certainement sous-estimée. Cela constitue une marge de sécurité dans le
calcul de dimensionnement des capacités de stockage des outils de GIEP.
D) De l’intersection de la rue Vauban à la place Lenoir

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Ce premier secteur (bassins élémentaires B1 à B30) s’attache à gérer l’ensemble des eaux de
pluie de la rue de la Halle, partant de l’intersection de la rue Vauban et de la place Lenoir. La rue ne
présentant qu’une très faible dénivelée, le projet prévoit de créer une tranchée d’infiltration sous la
voirie. Le positionnement de cette tranchée a été optimisé en fonction des réseaux secs et humides
en place. Une connexion hydraulique est établie avec le réseau EP existant du Boulevard des Deux
Ports pour pouvoir envoyer le surplus d’eau de la rue de la Halle.
1) Nature et surfaces déraccordées :
Cette tranchée sous voirie, d’une emprise de 350 m², permet de collecter :
- 2400 m² de voirie circulée et de trottoir
- 2810 m² de toiture actuellement raccordés sur le réseau pluvial.
Un plan de l’ensemble des bassins élémentaires et des surfaces d’apports est présenté page suivante.
Détails de l’outil de GIEP mobilisé :

- Outil de GIEP : Tranchée d’infiltration (en 20 unités)
- Dimensions : Longueur : 350 m
- Largeur : 1 m
- Emprise au sol : 350 m²
- Volume utile de stockage d’eau pluviale : 29,6 m3
- Composition : Diorite 20 / 80 mm
– Indice de vide 30 % Epaisseur 0,35 m
- Géotextile sur le pourtour de la tranchée
- Drain de type SN8 de 200 mm de diamètre pour relier les grilles avaloirs à la tranchée d’infiltration

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2) Collecte des eaux et injection
- Rue de la Halle : Caniveau pavé de type CC1,
- Système d’injection : Grille avaloir comprenant un volume de rétention non étanche (perméable aux
eaux pluviales) et un dispositif en T qui sert de voile siphoïde avec une surverse sur le dessus si le bas
du T se trouvait être bouché par des feuilles ou autres flottants.

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C) Place Charles Lenoir
Cette deuxième partie du projet (bassins élémentaires B31) concerne la gestion des eaux de
pluie de la place Lenoir. En cas de trop plein, une connexion hydraulique est établie avec le réseau EP
existant. L’outil de GIEP mobilisé est une structure d’infiltration et de stockage sous la place Charles
Lenoir (Cf. Illustration page suivante)
Nature et surfaces déraccordées :

- Place Charles Lenoir : 500 m²
- Toitures actuellement raccordées sur le réseau pluvial : 200 m²
Détails de l’outil de GIEP mobilisé :

- Outil de GIEP : Structure d’infiltration et de stockage (casiers de rétention et d’infiltration = structures
alvéolaires),
- Dimensions : Longueur : 6 m - Largeur : 4 m
- Emprise au sol : 23 m² - Volume utile de stockage d’eau pluviale : 12 m3
- Composition : casiers avec 90% de vide.
Collecte des eaux et injection

- Place Charles Lenoir : Caniveau type CC1,
- Système d’injection : Grille avaloir

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BILAN HYDROLOGIQUE DE LA GIEP

Surfaces déraccordées du système de collecte pluvial
Le total des surfaces déraccordées du système de collecte des eaux pluviales de la ville de Fouras
s’élève à 5 910 m².
Une synthèse est reprise dans le tableau ci-dessous :

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Pluies gérées et infiltrées par la tranchée d’infiltration

Le système de tranchée d’infiltration gère au minimum une pluie avec une période de retour
mensuelle soit 19 mm/24h. Les résultats obtenus sur l’ensemble des bassins élémentaires montrent
une capacité de gestion allant de la pluie mensuelle à la pluie centennale. Une cartographie
représentant la capacité d’infiltration de chaque bassin élémentaire figure page suivante
Bilan global
Au final 5 910 m² de surfaces actives ne sont plus connectées au réseau pluvial pour des pluies
de retour mensuelle soit 19 mm/24 heures au minimum. Ce bilan est très positif à l’échelle de ce
projet. Il permettra de limiter les ruissellements et de s’affranchir des pollutions diffuses de la nappe.

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V) Partie 2 : Notre dimensionnement du projet et comparaison

avec le bureau d’étude
Dans un premier temps, notre approche consistait à diviser notre projet en quatre bassins versants.
Cela nous a permis de réunir toutes les données des bassins versant. En rassemblent dans un premier
temps les surfaces de toitures et voirie, nous permettant ainsi d’obtenir l’air en hectare de chaque
bassin versant.

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En se servant du cours nous avons pu retrouver les coefficients correspondant aux voiries et toitures.
L'utilisation du logiciel Géoportail a facilité le calcul de la pente de chaque bassin versant.

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Enfin, grâce à AutoCad, nous avons mesuré la longueur de chacun des bassins versants,
permettant ainsi de rassembler l'ensemble des données dans des tableaux.

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En second temps, nous avons utilisé la méthode des pluies avec une période de retour de 20 ans. On
détermine les valeurs du coefficient de montana avec le tableau des durées de pluie ci-dessous.

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On s’est ensuite penché sur la Formule de Caquot permettant de déterminer le débit Q corrigé en
m3/s.
Des canalisations PVC K = 120
Méthode superficielle
Pour obtenir un débit corrigé (Q corrigé), nous devons d'abord calculer le coefficient de
correction (m). Cependant, avant de pouvoir déterminer ce coefficient, nous devons d'abord calculer
le coefficient d'allongement. Pour effectuer ce calcul, nous avons simplement besoin de deux données
: la longueur en mètres des bassins et leur surface en mètres carrés.
𝐿
𝑀=
√𝐴
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Une fois le coefficient d'allongement obtenu, nous pourrons ensuite utiliser m pour corriger le débit.
𝑀 {0,84⋅𝑏(𝐹)
𝑚= 1 + 0,287 ⋅ 𝑏(𝐹)
2
Pour trouver le diamètre de canalisations de chaque bassin versant nous avons utilisé la
formule suivante
2
23⋅𝑄
𝐷= 3
(𝐾⋅𝜋⋅𝑃𝑒𝑛𝑡𝑒 0,5 )8
Une fois tous les calculs effectués, nous obtenons un diamètre de canalisation de 300 mm
pour chaque bassins versants.
Assemblage
Une fois que les diamètres de bassin sont dimensionnés indépendamment des uns des autres
nous devons créer un assemblage, en effet la quantité d’eau présente dans le bassin versant n°1 se
retrouvera dans le bassin versant n°2 et ainsi de suite.
Pour cela nous avons ajoutés tous nos bassins versant afin d’avoir un diamètre de tuyaux
nécessaire. Toutes nos canalisations sont en série On arrive avec un diamètre final de 400mm.

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Nous allons maintenant comparer avec la méthode rationnelle et comparer avec les résultats
de diamètre que nous avons pu voir sur les plans.
Méthode rationnelle
Grace a la méthode rationnelle, on intègre le coefficient C moyen, ce qui la différencie de la

méthode superficielle qui ne le fait pas. De plus, ici, l'ensemble des aires des bassins est agrégé sans
distinction entre eux. Pour finir, cette méthode prend en considération l'intensité de la pluie (i) pour
le calcul du débit d'entrée, ce qui la distingue clairement de la méthode superficielle.
𝐴1 ⋅ 𝐶1 + 𝐴2 ⋅ 𝐶2 + 𝐴𝑛 ⋅ 𝐶𝑛
𝐶𝑚𝑜𝑦 =
Σ𝐴
Etant donné que nous sommes en ville, notre Cmoy est très élevé à cause du manque de
végétation et d’espaces vert, en effet nous n’avons que des toitures et de la chaussée pavée.
Ensuite nous avons calculer le temps de concentration TC a l’aide de la méthode de Kirpish car
c’est la plus pertinente pour notre projet et la plus utilisée. Nous prenons la somme des longueurs de
nos bassins versant et nous calculons leur pente équivalente. Le calcul de Tc est
0,77
𝐿
𝑇𝑐 = 0,0195 ⋅ 𝐹 ⋅ ( )
𝑃𝑒𝑛𝑡𝑒 𝑒𝑞
Nous trouvons ici un tc de 11,32 min

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Pour trouver notre intensité de pluie nous avons utilisé le tableau des durées de pluies et nous
avons utilisé la formule de l’intensité :
𝐼 = 𝐴(𝐹) ⋅ 𝑇𝑐 𝐵(𝐹)
Ensuite, nous avons calculer Qp qui est notre débit,
𝐶𝑚𝑜𝑦 ⋅ 𝑆𝑏 ⋅ 𝐼
𝑄𝑝 =
360

BESSON Marin
DANET BAO
CHAUVET Clément
BEIGNON Maxence
Nous trouvons un diamètre de 338mm ce qui nous donne un diamètre standard en PVC de
400m mais nous faisons l’hypothèse que la canalisation du bassin versant 1 est réalisé avec un tuyau
de 300 pour limiter les couts. Le problème de la ville de Fourras est que les eaux pluviales sont
déversées directement dans la mer sans traitement de l’eau ce qui, à long therme pollue les eaux de
la mer et les plages.
Conclusion
Pour conclure, ce projet commun, entre étudiants de première et deuxième année, a été très
enrichissant pour tout le groupe. En effet, pour les étudiants de S1, ce fût l’occasion de se familiariser
avec l’univers des travaux publics (les différents acteurs, l’organisation, les aspects professionnels, les
aspects techniques...) et d’étudier plus particulièrement une méthode de construction qu’ils
rencontreront énormément. Quant aux étudiants de S3, d’appliquer les connaissances qu’ils ont
accumulées jusqu’à maintenant dans le but de proposer un travail se rapprochant le plus possible des
attendus professionnels. De plus, travailler avec des personnes que l’on ne connaît pas initialement,
comme cela se passe dans le monde professionnel, peut susciter un peu d’appréhension, mais
finalement chacun a contribué à l’aboutissement du projet et les échanges sont devenus rapidement
naturels voire amicaux.

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PENNEC Ewan 2023-2024

Aménagement de la rue de la Halle et de la place Lenoir

N.Cavalli S.Reidenbach Projet Tutoré S1-S3 1

N.Cavalli S.Reidenbach Projet Tutoré S1-S3 2

N.Cavalli S.Reidenbach Projet Tutoré S1-S3 3

N.Cavalli S.Reidenbach Projet Tutoré S1-S3 4

Bureau d’étude en charge du dossier

N.Cavalli S.Reidenbach Projet Tutoré S1-S3 5

Sous-traitant : pose de pavé

II) Suivi de chantier

N.Cavalli S.Reidenbach Projet Tutoré S1-S3 6

N.Cavalli S.Reidenbach Projet Tutoré S1-S3 7

N.Cavalli S.Reidenbach Projet Tutoré S1-S3 8

N.Cavalli S.Reidenbach Projet Tutoré S1-S3 10

III) Point technique

Pose de pavés et joint

N.Cavalli S.Reidenbach Projet Tutoré S1-S3 11

- Mise en place du cordeau

N.Cavalli S.Reidenbach Projet Tutoré S1-S3 12

N.Cavalli S.Reidenbach Projet Tutoré S1-S3 13

N.Cavalli S.Reidenbach Projet Tutoré S1-S3 14

Etude technique : Dimensionnement d’eaux pluviales

IV) Partie 1 : Dossier d’appui par Rochefort Océan et Maîtres

B) CONTEXTE PLUVIAL EAU ACTUEL

N.Cavalli S.Reidenbach Projet Tutoré S1-S3 15

N.Cavalli S.Reidenbach Projet Tutoré S1-S3 16

Bassin versant 1 : 41,05 ha (source SDGEP – UNIMA 2012)

N.Cavalli S.Reidenbach Projet Tutoré S1-S3 17

C) Réalisation du projet GIEP

N.Cavalli S.Reidenbach Projet Tutoré S1-S3 18

Le projet initial porté par la commune de Fouras-Les-Bains est l’aménagement de la Rue de la

Sur la base du travail d’aménagement du de la Rue de la Halle et de la Place Lenoir, élaboré

3) Modalités de calcul de la GIEP

D) De l’intersection de la rue Vauban à la place Lenoir

N.Cavalli S.Reidenbach Projet Tutoré S1-S3 19

1) Nature et surfaces déraccordées :

- 2400 m² de voirie circulée et de trottoir

- 2810 m² de toiture actuellement raccordés sur le réseau pluvial.

Détails de l’outil de GIEP mobilisé :

- Dimensions : Longueur : 350 m

- Emprise au sol : 350 m²

- Volume utile de stockage d’eau pluviale : 29,6 m3

– Indice de vide 30 % Epaisseur 0,35 m

- Géotextile sur le pourtour de la tranchée

N.Cavalli S.Reidenbach Projet Tutoré S1-S3 20

2) Collecte des eaux et injection

- Rue de la Halle : Caniveau pavé de type CC1,

N.Cavalli S.Reidenbach Projet Tutoré S1-S3 21

N.Cavalli S.Reidenbach Projet Tutoré S1-S3 22

C) Place Charles Lenoir

Nature et surfaces déraccordées :

- Toitures actuellement raccordées sur le réseau pluvial : 200 m²

Détails de l’outil de GIEP mobilisé :

- Dimensions : Longueur : 6 m - Largeur : 4 m

- Emprise au sol : 23 m² - Volume utile de stockage d’eau pluviale : 12 m3

- Composition : casiers avec 90% de vide.

Collecte des eaux et injection

- Système d’injection : Grille avaloir

N.Cavalli S.Reidenbach Projet Tutoré S1-S3 23

BILAN HYDROLOGIQUE DE LA GIEP

Une synthèse est reprise dans le tableau ci-dessous :

N.Cavalli S.Reidenbach Projet Tutoré S1-S3 24

Pluies gérées et infiltrées par la tranchée d’infiltration