Professional Documents
Culture Documents
ELASTICITE de Systeme Fiscal
ELASTICITE de Systeme Fiscal
EL MOKHTAR ZBAIR
Département de l'Enseignement
Supérieur, Ministère de l'Enseignement Supérieur, de la
Recherche Scientifique et de la Formation des Cadres, Rabat, Maroc
elm.zbair@gmail.com
RAJAE BALI
Doctorante
Ecole Nationale de Commerce et de Gestion d’Oujda
Université Mohammed Premier d'Oujda (UMP)
Laboratoire d’Etudes et de Recherche en Management Avancé-Maroc
b-rajae-i@hotmail.fr
Résumé :
La croissance est souvent perçue comme la condition sine qua non à l’augmentation des recettes
fiscales. Nous entendons par la croissance l’augmentation du PIB (produit intérieur brut ou
production nationale) sur une année. Dans cet article, nous allons essayer de tester
empiriquement la relation entre la croissance économique et les recettes fiscales durant la
période 1985-2022 en utilisant le modèle ARDL. Nos résultats montrent qu’il existe une
relation de cointégration positive entre les recettes fiscales et le PIB. En effet, l’élasticité des
recettes fiscales par rapport au PIB est faible à long terme et à court terme.
Mots clés : Croissance, recettes fiscales, élasticité, impôt sur les sociétés
110
Elasticité du système fiscal marocain
Abstract:
Growth is often seen as the sine qua non for increasing tax revenue. By growth, we mean the
increase in GDP (gross domestic product or national production) over a year. In this article, we
will try to test empirically the relationship between economic growth and tax revenue during
the period 1985-2022 using the ARDL model. Our results show that there is a positive
cointegration relationship between tax revenue and GDP. Indeed, the elasticity of tax revenue
to GDP is low in the long and short term.
Keywords: Growth, tax revenue, elasticity, corporate tax.
1. Introduction :
111
Elasticité du système fiscal marocain
112
Elasticité du système fiscal marocain
De même, pour le Maroc, les recettes fiscales sont considérées comme une ressource principale
du budget de l’Etat. En effet, le Maroc est un pays fortement endetté du fait que la part des
recettes fiscales dans le financement des dépenses du budget général de l’Etat sur la période
1980 – 2021 mesuré par le taux d’autosuffisance fiscale est d’environ 65%. Or, en dépit de la
tendance haussière des recettes fiscales, l’aggravation des déficits budgétaires persiste dans le
temps.
Depuis les réformes menées dans les années 80, l’architecture du système fiscal marocain
repose principalement sur trois grands impôts, à savoir la taxe sur la valeur ajoutée (TVA)
en 1986, l’Impôt sur les Sociétés (IS) en 1988 et l’Impôt Général sur le Revenu (IGR) en1990
devenu IR en 2006, en se basant sur des objectifs de l’efficacité et de l’équité.
Par ailleurs, le système fiscal marocain est un système déclaratif pour la plupart des impôts
(IS, TVA, Droits d’enregistrements, etc.) et repose sur la retenue à la source pour d’autres
impôts tels que l’IR salarial et les prélèvements sur les produits et profits des capitaux
mobiliers.
Il y a lieu de noter aussi que le système fiscal marocain constitue un instrument économique
d’incitation et d’encouragement du fait qu’il accorde une multitude d’avantages fiscaux sous
forme d’exonérations, d’abattements ou d’impositions à des taux réduits.
113
Elasticité du système fiscal marocain
272 milliards de Dhs, les recettes de l’IS quant à elles ont enregistré 56 milliards de Dhs.
L’IR a rapporté 48 MMDH. S’agissant de la TVA, les recettes globales représentent 39%
des recettes fiscales avec une prédominance de la TVA à l’importation soit 60% des recettes
de la TVA. D’où une part importante de la participation des ménages aux recettes fiscales.
S’agissant de la répartition des recettes fiscales selon la nature d’impôts, le graphique ci-
dessous fait ressortir que la TVA représente 26% suivi de l’IS et de l’IR qui représentent
respectivement 21% et 19%. Dans cette situation, le Maroc est semblable à de nombreux
pays en développement (PED) où la structure de la fiscalité est prédominée par les impôts
indirects.
114
Elasticité du système fiscal marocain
21%
34%
IS
IR
19%
TVA
26% Autres
70000
60000
50000
40000
IS
30000 IR
20000 TVA
10000
115
Elasticité du système fiscal marocain
3.2. Le poids des recettes fiscales dans le financement des dépenses du BGE
En dépit du progrès observé au niveau de l’évolution des recettes fiscales, le graphique ci-
dessous montre que l’indice de l’autosuffisance fiscale exprimé par la part en pourcentage
des recettes fiscales dans le financement des dépenses du budget général de l’Etat « BGE »
a enregistré au Maroc une baisse remarquable durant les dernières années.
85 79 82
70 66 62 62 62 65 64
60 59 58 59 53 55
1990 1995 2000 2005 2010 2013 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2010 2021 2022
Part des recettes fiscales Part des recettes non fiscales
116
Elasticité du système fiscal marocain
En outre, un rapport de l’OCDE portant sur les dépenses fiscales donne la définition suivante
: « les dépenses fiscales sont des provisions du droit fiscal, des réglementations ou des
pratiques réduisant ou reportant l’impôt dû pour une petite partie des contribuables par
rapport au système fiscal de référence »2.
En matière d’IS, le rapport de l’année 2021 sur les dépenses fiscales fait ressortir que 57
mesures spécifiques à cet impôt ont été recensées dont 48 évaluées, donnant lieu à un
montant de 4086 MDH, soit 14% du montant total des dépenses fiscales évaluées en
2021(29 501 MDH).
Tableau 2 : Evolution des dépenses fiscales pour l’IS (en Millions de Dhs)
Année 2005 2006 2010 2012 2015 2016 2017 2018 2019 2020
IS 3 745 3 921 6 016 9 843 5 750 5 150 4 757 4 662 4 990 5 076
Total 15 457 21 456 29 801 36 310 31 749 32 423 28 551 28 558 28 423 28 914
% 24% 18% 20% 27% 18% 16% 17% 16% 18% 18%
Source : Elaboré à partir des données des Rapports sur les Dépenses fiscales (MEF) 2015-2022.
1
MAURY, Suzanne. Les politiques publiques. La Documentation française, 2018, 291 p.
2 OCDE. Les dépenses fiscales dans les pays de l’OCDE, 2010, p.1.
117
Elasticité du système fiscal marocain
Pour l’année 2021, il ressort que les dépenses fiscales allouées par l’Etat ont atteint 28,9
milliards de Dhs, soit un ratio de 13,1% par rapport aux recettes fiscales. Selon le rapport
sur les dépenses fiscales publié par Ministère de l’Economie et des Finances, les dépenses
fiscales en matière de l’IS se sont élevées à 4990 MDH pour la même année et ont enregistré
une hausse significative en 2020 pour atteindre 5076 MDH.
118
Elasticité du système fiscal marocain
Ainsi, en moyenne, les entreprises ont pu faire l'objet de contrôles fiscaux tous les 168 ans
en 2013, mais le sont désormais tous les 65 ans. En 2020, le nombre de dossiers vérifiés est
faible par rapport aux années précédentes, cela est dû à l’effet de la pandémie Covid-19 qui
a restreint significativement les différentes vérifications fiscales.
d. La non-conformité fiscale
Le système fiscal marocain est un système déclaratif qui repose sur le dépôt de la déclaration
du contribuable pour la plupart des impôts : IS, TVA, IR, etc. La lecture de tableau ci-après
montre que le rendement de l’IS n’est pas corollaire à un résultat positif de l’entreprise, mais
il est constitué en grande partie par des recettes de la cotisation minimale qui n’a aucune
correspondance avec la rentabilité de l’entreprise.
Tableau 6 : Evolution de la pression fiscale en matière d’IS
Année 2008 2009 2016 2017 2018 2019 2020
IS 46 290 42 395 42 962 50 368 49 664 48 853 48 778
688
732 440 1 013 200 1 063 400 1 108 500 1 151 200 973 204
PIB 840
Part IS/PIB 6,72% 5,79% 4,24% 4,74% 4,48% 4,24% 5,01%
Source : Tableau confectionné par nos soins sur la base des données : PIB : HCP et IS : DGI- (2021)
119
Elasticité du système fiscal marocain
Dans ce sens, et selon les données communiquées par la DGI, le taux de conformité fiscale
moyen qui correspond à la population assujettie ayant procédé au dépôt de la déclaration est
de 49% ; nous constatons que plus que la moitié des sociétés n’accomplit pas leurs
obligations fiscales.
Sur une population de 493 617 contribuables identifiées en matière de l’IS, il n'y a que 358
617 contribuables actifs. Cependant, cette population active ne respecte pas ses obligations
chaque année. Le nombre de contribuables qui ont soumis leurs déclarations au cours de
l'exercice précédent n'était que de 241 776, et la proportion de déclarations de bénéficiaires
n'était que d'environ 32 % des déclarations ci-dessus.
La figure ci-dessous donne un aperçu de l'érosion de l'assiette fiscale des personnes morales
(P.M) au regard de l'IS.
493 617
358 617
241 778
78 791
20 082
Population des P.M Population actives des P.M Population déclarante Population ayant déclaré un Population ayant déclaré un
résultat bénèficiaire résultat
bénèficiairesupérieur à 300
000 DH
Source : Cour des Comptes, Rapport sur l’exécution du Budget de l’Etat de l’année 2019
e. Le poids de l’informel
Le concept du secteur informel a été utilisé par Hart. K. dans « une étude portant sur le
Ghana et a été reprise ensuite par le BIT dans le rapport sur le Kenya de 1972, rapport qu’il
convient de considérer comme celui qui a posé les jalons d’une réflexion sur le secteur
informel » (R. Mejjati Alami, 2014).
Les enquêtes nationales (DS, 2000 ; HCP, 2010) définissent comme « unité de production
informelle toute organisation destinée à la production et/ou à la vente de biens ou à la
prestation de services et ne disposant pas de comptabilité complète décrivant son activité et
ce, conformément à la loi comptable en vigueur depuis 1994 ».
120
Elasticité du système fiscal marocain
La méthodologie adoptée se base dans un premier temps sur une revue de littérature des
travaux empiriques sur l’importance de la croissance économique pour l’amélioration des
recettes fiscales. A partir de cette revue de la littérature un modèle économétrique est établi
puis estimé pour le cas des données macroéconomiques du Maroc sur la période 1980-2021.
Les résultats d’estimation obtenus sont comparés aux résultats obtenus dans la littérature.
121
Elasticité du système fiscal marocain
Chaudhry N.N. (1979) a mené une étude estimant l'élasticité des recettes fiscales des (États-
Unis, au Royaume-Uni, Malaisie et Kenya). L'étude a fait ressortir une élasticité de 1,04
pour les États-Unis et de 1,24 pour le Royaume-Uni. Pour la Malaisie et le Kenya les
élasticités estimées sont plus élevées et sont de l’ordre de 1,57 pour la Malaisie et 1,32 pour
le Kenya. Donald, B. et al (2006) trouvent que la moyenne de l'élasticité-revenu à long terme
des assiettes de l'impôt sur le revenu des particuliers aux États est plus du double de celle de
la taxe sur les ventes (taxe calculée comme un pourcentage du prix final au consommateur
et se rajoute au prix appliqué aux Etats Unies et au Canada). Dudine, P. et al (2017) montrent
que pour les économies avancées, l’élasticité ou plus exactement la réactivité des recettes
fiscales en réponse à la croissance du PIB est proche de 1 à court et à long termes. Lafféter,
Q. et al (2015) estiment des élasticités de court et de long termes dépassant 1 pour les recettes
IR et TVA et proche de 1 pour l’IS. Belinga, V. et al (2014) montrent empiriquement la
réactivité des recettes fiscales à long terme dépasse 1 sur environ la moitié des pays de
l'OCDE. L’analyse par composante montre que l’IS est le plus élastique (élasticité estimée
à 1.26 à long terme et 1.96 à court terme.
4.2. Les résultats d’estimation de l’élasticité PIB non agricole-recettes fiscales
La revue de la littérature nous a permis de déterminer les variables suivantes pour notre
étude:
▪ Les recettes fiscales en matière de l’IS : Variable endogène.
▪ Le PIB non agricole : Variable exogène.
Les données sont issues des statistiques communiquées par les rapports d’activité de la
Direction Générales des Impôts en matière de recettes fiscales globales, de recettes IS, de
TVA et d’IR pendant la période 1980-2021 et les données chiffrées en PIB non agricole ont
été collectées auprès des rapports publiés par Bank al Maghreb pour la même période.
L’objectif de cette partie serait d’évaluer l’élasticité recettes fiscales-PIB. Selon les travaux
cités antérieurement, le modèle à estimer est le suivant :
𝑙𝑛 (𝑅𝐹𝑡 ) = 𝛼 + 𝛽𝑙𝑛(𝑃𝐼𝐵𝑡 ) + 𝛾𝑥𝑡 + 𝑒𝑡 (∗)
Où :
RF est le total des recettes fiscales et PIB le produit intérieur brut non agricole, regroupe des
variables utilisées pour tenir en compte les dérogations fiscales et 𝑒𝑡 le terme d’erreur.
122
Elasticité du système fiscal marocain
Les variables 𝑥𝑡 regroupent un ensemble de variables binaires pour tenir en compte des
réformes fiscales et des chocs : la crise financière 2008 et la crise Covid19 2020.
L’objectif de ce qui suit, est d’estimer cette équation. Les données utilisées s’étalent sur la
période 1980-2021.
Les tests de la stationnarité des séries étudiées (PIB et RF), récapitulés dans le tableau ci-
dessous, montrent que les séries sont intégrées d’ordre 1.
Tableau 10 : Tests de stationnarité
D’après le tableau, il semble que les séries étudiées sont intégrées d’ordre 1. Dans ce travail,
nous allons utiliser le modèle ARDL pour estimer notre modèle. Ce choix de modèle est
basé sur ses propriétés inférentielles. En effet, Pesaran et Shin (1999) soulignent que le test
de cointégration basée sur l'ARDL est capable de produire des estimateurs de coefficients à
long terme cohérents, même sur de petits échantillons.
Le modèle 𝐴𝑅𝐷𝐿(𝑝, 𝑞) sous forme d’un modèle à correction d’erreur s’écrit comme suit:
𝑝 𝑞
Le test de Pesaran 𝐹 = 7.68 > 5.73 (la valeur critique du test), montre l’existence de
Cointégration entre les deux séries lnRF et ln PIB et par suite le bienfondé de l’équation(∗).
Le tableau ci-dessous récapitule l’estimation de l’élasticité de courts et longs termes des
recettes fiscales –PIB.
123
Elasticité du système fiscal marocain
En se référant aux résultats obtenus dans la littérature, Belinga et al ont estimé l’élasticité
des recettes fiscales à l’activité pour un panel de 34 pays de l’OCDE pour la période de
1965-2012. Ils obtiennent une élasticité moyenne de 1,03. Toutefois, dans un nombre
important de pays les recettes fiscales sur-réagissent à l’activité : les élasticités sont
significativement supérieures à 1.
En effet, Dudine, P. et Jales, J. T. (2017) estiment les élasticités par catégories de pays (Pays
développés, Pays émergeants et Pays sous-développés). Ils obtiennent, entre autres, des
élasticités à long terme de l’ordre de 7,792 pour la Nouvelle Zélande, 3,872 pour la Norvège,
1.211 pour l’Algérie et 1.176 pour la Turquie.
Pour le Maroc, et selon les résultats obtenus dans notre recherche, l’élasticité des recettes
fiscales par rapport au PIB à court terme est égale à 0.73, alors que l’élasticité à long terme
est de 1,02. Cette faible élasticité des recettes fiscales à la croissance du PIB parait due
notamment au manque à gagner en matière des dépenses fiscales, par le pourcentage
important des sociétés déclarant un résultat déficitaire et par la persistance de l’informel. De
manière chiffrée, ce résultat se traduit par le fait que 82% des recettes de l’I.S proviennent
de la performance de 2% des sociétés et 50 entreprises seulement payent la moitié de l’IS,
ainsi que 10% d’entreprises paient 25% de l’IS et 70% des entreprises déclarent des déficits
une année sur l’autre.
5. Conclusion :
En guise de conclusion, la réforme fiscale ne se réduit pas à une question des taux
d’imposition, mais plus au niveau de prélèvement fiscal par rapport au PIB. Il est à rappeler
que les recettes fiscales ont connu une augmentation soutenue sur la période étudiée. En
effet, les résultats du test empirique de la relation entre la croissance économique et les
recettes fiscales en utilisant un modèle de type ARDL montrent qu’il existe une relation de
cointégration positive entre les recettes fiscales et le PIB. En effet, l’élasticité des recettes
fiscales par rapport au PIB à court terme est égale à 0.73 alors que l’élasticité à long terme
est de 1,02. De 2008 à 2021, les recettes fiscales ont augmenté de 5% alors que le produit
intérieur brut (PIB) augmentait à un taux nominal de 41%. La faible élasticité des recettes
fiscales à la croissance du PIB parait due essentiellement aux généreuses exonérations
124
Elasticité du système fiscal marocain
fiscales souvent accordées sous la pression de certains des groupes d’intérêts. En outre, le
système fiscal est déclaratif mais les redressements opérés par les services des impôts ne
concernent qu’un petit nombre de déclarations frauduleuses. Il en résulte l’existence d’un
évitement fiscal sous forme de la fraude et l’évasion fiscale, qui provoque un manque à
gagner très important pour les recettes du budget de l’Etat. Par ailleurs, la pénalisation de la
fraude n’est pas effective, ce qui en limite le pouvoir dissuasif de l’impôt. Un autre facteur
de grande importance, il s’agit de la faible adhésion à l’impôt du fait du taux de conformité
est de 47% ainsi qu’à la gouvernance du système fiscal qui souffre de la cohérence, de la
stabilité et la lisibilité les règles fiscales. Face aux multiples limites présentées, nous
assistons à une forte concentration de l’assiette, soit 2% des entreprises assurent 80% de la
recette.
BIBLIOGRAPHIE
- Belinga Vincent, Dora Benedek, Ruud de Mooij and John Norregaard (2014). Tax
Buoyancy in OECD Countries, IMF Working Paper
- Bruce Donald, William F. Fox, M. H. Tuttle (2006). Tax Base Elasticities: A Multi-
State Analysis of Long-Run and Short-Run Dynamics, Southern Economic Journal,
Vol. 73, No. 2 (Oct., 2006), pp. 315-341
- Choudhry, N.N. (1979). Measuring the Elasticity of Tax Revenue: A Divisia Index
Approach, IMF Staff Paper, vol.26
- Dudine Paolo and Joao Tovar Jalles (2017). How Buoyant is the Tax System? New
Evidence from a Large Heterogeneous Panel, IMF working paper
- Keynes, J.M. (1936), Théorie générale de l’emploi de l’intérêt et de la monnaie,
petite bibliothèque payot, Edition de mars 1982.Rapports
- LAFFÉTER Quentin et Mathilde PAK (2015). Élasticités des recettes fiscales au
cycle économique : étude de trois impôts sur la période 1979-2013 en France, Série
des documents de travail, INSEE
- MAURY, Suzanne. Les politiques publiques. La Documentation française, 2018,
291 p.
- Mejjati Alami R. (2014), Le secteur informel au Maroc ; Ed El Maârif al Jadida
125
Elasticité du système fiscal marocain
RAPPORTS
126
Elasticité du système fiscal marocain
127