You are on page 1of 4

Yildiz Omer

12/10/2018

Séance 2 : Grandes enquêtes en sciences sociales

Livre : Le Hobo, sociologie du sans-abri, Nels Anderson.

Nels Anderson est un sociologue qui fait partie de l’école de Chicago. C’est une analyse très
descriptive d’un type de travail extrêmement précaire et très mobile, le Hobo.

C’est des travailleurs saisonniers qui vivent en plusieurs temps, il travaille hors de Chicago mais aime
s’y retrouver. Ce qui intéresse Anderson c’est leur mode de vie. Il explique très précisément pur
permettre les autres spécialistes de comprendre au mieux le contexte. Ce qui rend le charme de
l’enquête c’est qu’Anderson était un Hobo lui-même avant de faire l’enquête, c’est une sociologie du
proche ce qui remet en question la distance par rapport à son terrain.

Il parle pas du tout de son problème de distance et parle pas de sa réflexivité. Ça l’a beaucoup aidé
de faire partie des Hobo avant de les analyser. Il a reconstruit les trajectoires de la vie des gens en
faisant des biographies très longues.

L’enquêteur enquête sur son milieu d’origine et produit des biographies.

Anderson part des lieux et nous décrit ou se retrouve les hobo dans Chicago avec tous les sans-abris.
Dans ces quartiers se regroupent la pauvreté et des gens marginaux. Ce quartier est structuré et c’est
des endroits ou les hobo trouve des activités différentes par exemple il y a un endroit où ils peuvent
trouver du travail, trouver du trafic de drogue, les mendiants etc…

Dans ce milieu il n’y a ni femme ni enfants.

Il y a des endroits ou les hobo peuvent dormir ou se détendre et d’autres ou les intellectuels hobo se
rassemblent et discutent entre eux de sujets et se politisent. C’est un endroit ou il fréquente aussi
d’autres personnes.

Ce quartier est intéressant car les sans-abris y habitent et il attire des gens et des grandes structures
comme des hôtels et des restos pas chères et aussi des bureaux d’aide sociale pour faire de la
charité. Elle attire aussi la Police qui cherche à virer les pauvres.

Les hobo vont dans ces quartiers pour chercher du travail mais vont aussi parfois avoir besoin de fuir
la ville qui est risquée pour eux et pendant l’Hiver également donc il se retrouve dans des
campements près des périphéries ou des chemins de fers. Ce quartier est un nœud ferroviaire ce qui
fait qu’ils peuvent monter dans le train pour aller travailler.

Ils vont se rassembler dans des endroits qu’ils appellent des jungles qui a une population qui change
beaucoup mais ou les gens passent leur temps à discuter ensemble (vie, travail, police, etc…) mais ils
parlent très peu de famille et de relations personnels. Il y a un ensemble de normes de vies
collectives qui peut varier des camps à un autre avec des principes communs ce qui permet de
distinguer une culture hobo.

Ce sont des normes pas écrites mais affirmer par les plus anciens.

Les interdits peuvent être :


- Faire du feu la nuit
- Cuisiner sans avoir ramasser du bois
- Nettoyer les marmites etc…

Il y a une attention particulière à la propreté et les objets n’appartiennent à personne donc il y a


beaucoup de partages.

Les infractions à ses règles sont punies : expulsion, travail ou châtiment corporel.

Il y a une culture hobo qui passent par des lois et des valeurs et on apprend à se comporter et un
certain argot et le novice apprend à avoir l’attitude du hobo. Pour Anderson il y a tout une
philosophie du travailleur saisonniers qui s’expliquent par des histoires et des chansons qui racontent
des histoires.

Il existe un certain groupe social qui se regroupent dans un lieu exclu d’une société dominante qui
cultive des valeurs en marge de la société dominante. On explique par le rapport à la police qu’il y a
des tentatives à contrôler le groupe or ce système de valeurs de groupes permet d’échapper aux
autorités.

Il essaye de savoir comment ses personnes survivent, ce n’est pas des solidarités car dans l’ouvrage
on voit qu’ils sont très seuls et egocentrique. Dans le quartier de Chicago il y a des lieux qui
s’intéressent directement au hobo mais il se structure autour d’eux et des sans-abris car ils mettent
des services pas chers à leur disposition par exemples les hôtels bas de gammes en Hiver.

Il y a aussi des asiles de nuit qui accueille des personnes pour dormir dans des endroits chauffés. Il y a
aussi des restaurants et des cafés très abordables pour les hobo. Il y a également des friperies pour
acheter des vêtements et en revendre.

Les cinémas et les cabarets s’adressent également au hobo car ils ont le droit de s’asseoir parfois
dans ces endroits et ce sont des lieux ou ils sont tolérés. Ils peuvent également s’arranger avec des
coiffeurs car ils payent moins chers les apprentis coiffeurs.

Il y a également des libraires souvent d’inspirations révolutionnaires.

Ces quartiers sont moins chers mais aussi délabrés et insalubres mais la police s’oppose aux
initiatives pour rendre leurs vies meilleures. Des choses sont créées pour rendre leur vie meilleure
mais ils sont limités.

Ces personnes vont arriver en hiver avec l’argent qu’ils ont gagné en printemps et en été donc
certains vont gérer leur argent malgré des revenus irréguliers mais la plupart ont du mal à
économiser et dépenses énormément leurs argents. Ils apprennent donc à vivre avec très peu et
certains disent qu’on arrive à vivre avec 1 dollar par jour et certains disent survivre avec moins.

Ils vont tout dépenser et puis aller travailler quand ils ont besoin. Ils ont la débrouille qui est
primordiale dans leur vie. Cette débrouille va passer pas des boulots précaires ou même du vol.

Les petits boulots sont les moyens de subsistance les plus connus (portiers, concierges, etc…).

Il y a même des gens qui vont garder ces petits boulots et refuser les grands boulots réguliers car ils
ne veulent pas se confronter à l’autre monde, dans la rue ils ne sont pas jugés.

Il y a également le colportage qui consiste à vendre des petits objets volés ou récupérés qui passent
par un permis de colportage, c’est une manière de mendier tout en étant protéger de la police. Ce
n’est pas vraiment une vente car ils espèrent plus en faisant pitié au client. Ils en parlent comme un
travail. Cette débrouille est aussi associée à des règles car certains estiment que les seules qui otn le
droit de faire du colportage sont les infirmes donc une personne en bonne santé qui fait du
colportage est mal vu par certains hobo. Ils auront aussi une autorité dans la rue face aux autres
hobo et vont aussi se placer dans des endroits stratégiques (usines, églises etc…).

Il y a aussi le boniment qui est le fait de faire d’inventer des histoires pour vendre des objets et
obtenir de l’argent.

Les hobo utilisaient également les maladies (exemple : Syphilis d’un hobo avec mot du médecin) et ils
font semblants d’êtres sourd et muets et Anderson les a observés pendant longtemps et a remarqué
la supercherie.

Il y a aussi la méthode de faire passer un chapeau en attirant l’attention des gens. Ils peuvent aussi
s’associer à des enfants pour récupérer de l’argent.

Il y a aussi la technique de prendre de l’argent de sa famille qui l’a souvent viré. Il y en a d’autres qui
utilisent des structures comme les syndicats et les organisations.

Ils peuvent aussi directement emprunter ou demander.

Ils essayent d’éviter la mendicité car ce n’est pas valorisant et ils évitent de demander l’aumône car
c’est éprouvant. Ils mendient quand ils sont bourrés et arrêtent lorsqu’ils sont sobres.il y a les
tapeurs qui demandent clairement sans même utiliser la pitié, et il y a les mendigots qui utilisent la
pitié pour la charité et eux ils sont plutôt méprisés.

Ils vont devoir voler pour se débrouiller, des petits vols et non pas du grand banditisme. Ils vont aussi
détrousser les autres, c’est mal vu mais ils sont tous obliger de le faire un jour ou l’autre car ils ont
tendances à pas faire gaffe et laisser leur argent sans surveillance donc les uns volent les autres entre
hobo.

En Hiver il faut trouver un endroit ou dormir et ils sont plus nombreux dans le quartier donc les gens
prennent peur et c’est moins facile de récolter de l’argent et la police essaye de les virer après des
plaintes. Il y a des lieux publics qu’ils fréquentent pour dormir mais ils ont peur du regard des gens
« normaux » dans les lieux publics. Ils vont collecter des vêtements pour l’Hiver. À force il y a une
compétition entre sans abris.

La débrouille devient à force une sorte de jeu ou ils arrivent à trouver une satisfaction, celle de s’en
sortir. Ils vont se juger les uns les autres par rapport aux capacités qu’ils ont à se débrouiller.

Ils ne veulent pas forcément aller dans des organisations qu’ils les aident car ils ne veulent pas
admettre qu’ils arrivent plus à se débrouiller mais c’est inévitable et ils finissent par être assister de
manière permanente.

Ces manières de vies nous donnent l’impression qu’ils sont uniformes mais ce n’est pas le cas. Il va
nous montrer plusieurs formes de vies, ils sont sédentaires et vont avoir différentes trajectoires. Pour
certains Hobo est un état provisoire et pour l’autre majorité ils y restent. Quelle est la raison pour
laquelle le hobo devient hobo ?

C’est qu’il y a beaucoup de chômage et de travail saisonniers. Certaines personnes sont inadaptées à
l’industrie et aux endroits ou ils vont travailler parce que le travail est dangereux et ils vont essayer
de fuir ces travaux dangereux et certains vont être cassés par ces endroits dangereux et vont finir
mendiants dans le quartier car ils ne pourront plus travailler. Dans ces inadaptés il y a des personnes
instables avec les drogués et les alcooliques.
Ça peut être des personnes qui ont des problèmes familiaux et d’honneur familiale qui finissent hobo
et fuient les soucis du monde dominant.

Cela peut aussi venir de discrimination raciale ou nationale de la société dominante. Il parle aussi de
personnes qui choisissent ce type de vie pour avoir une sorte de liberté sociale qui libèrent de la
société dominante. C’est aussi une expérience pour entrer dans la vie.

On est tenté de dire qu’un évènement à déclencher tout ça mais il y a plusieurs choses qui ont fait
leur condition. C’est une reconstitution aposteriorisé de l’histoire qui veut tout expliquer par une
cause.

La plupart du temps ils font du travail saisonnier dans l’agriculture avec des récoltes de fruits. Ils vont
pouvoir rester loin de la ville en enchainant les récoltes. Ils travaillent aussi dans le bâtiment avec la
construction des voix ferrés pour aller vers l’Ouest mais en Hiver ils arrêtent donc ils retournent en
ville.

Ces personnes vont aussi travailler sur des chantiers temporaires comme des reconstructions après
un incendie. Le fait que le travail est saisonnier il y a une concurrence dans l’emploi par exemple
entre les travailleurs mobiles et les autres.

Ce travail n’a aucun positionnement théorique cependant il essaye de montrer que cette situation
que ces qualifications ne sont pas des pathologies et ne sont pas des conséquences psychologiques
mais plutôt expliqués par la structure de l’emploi et de la société de l’époque.

Il montre les ambiguïtés de leurs situations sans les juger que ce soit en bien ou en mal. Il évite le
misérabilisme et expliquent leurs difficultés et leurs ressources pour s’en sortir. Cette manière de pas
être misérabiliste c’est le fait de venir de ce milieu.

You might also like