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MILIEU DE L’ÂGE

ADULTE
ENVIRON 40 À 65 ANS
PSY1011 A23
Développement de l’adulte

Lyne Thomassin,
chargée de cours
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LE MILIEU DE L’ÂGE ADULTE

• Développement physique
• Développement cognitif
• Développement de la personnalité
• Développement affectif
• Développement social
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DÉVELOPPEMENT PHYSIQUE

Changements physiques :
• Vieillissement primaire de + en + évident après 40 ans, mais très
progressif. Accélération après 65 ans.
• Vieillissement secondaire (ex. augmentation du tour de taille)
• Perte de la rapidité
• De + en + vulnérable à la maladie (ex. problèmes circulatoires et
autres)

Attention : les études ne peuvent pas vraiment considérer l’état de


santé initial, avant de vieillir.
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DÉVELOPPEMENT PHYSIQUE

Changements sensoriels :
• Presbytie : épaississement et perte d’élasticité du cristallin. Peut
influencer la lecture, la conduite automobile. Port de lunettes,
verre de contact, intervention chirurgicale.
• Presbyacousie : perte de capacité à percevoir les sons à très haute
ou à très basse fréquence. Apparait plus tardivement que la
presbytie. Peut aussi être dû au vieillissement secondaire.
• Très faible % d’adulte d’âge moyen ont besoin de prothèses
auditives tandis que la majorité porte des lunettes.
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DÉVELOPPEMENT PHYSIQUE
Changements du système immunitaire :
• Thymus et moelle osseuse créent 2 types de globules blancs :
• Lymphocytes B : lutte menaces externes (anticorps contre les
organismes pathogènes (virus ou bactérie).
• Lymphocytes T : lutte menaces internes (tissu transplanté,
cellules cancéreuses, virus intérieur).
• Les lymphocytes T diminuent le plus en nombre et en efficacité
avec l’âge.
• Thymus : cellules reproductrices du thymus ne maintiennent
plus correctement le fonctionnement du système immunitaire
• Donc vulnérabilité accrue à la maladie, mais pas clair si
vieillissement primaire ou secondaire. Plusieurs études font le
lien entre maladies chroniques, style de vie, stress chronique et
perte d’efficacité du système immunitaire.
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DÉVELOPPEMENT PHYSIQUE

Changements du système osseux :


• Ostéoporose : diminution de la masse osseuse liée à l’âge.
Fragilisation et porosité des os. Débute vers 30 ans chez H et F,
mais s’accélère à la ménopause chez les F.
• Donc augmentation des fractures vers 50 ans F, plus tard pour H.
• Pour aider les F :
• Prise d’hormones après la ménopause
• Prise suffisante de calcium au début âge adulte
• Faire exercice régulièrement, entre autres pour développer la
masse musculaire (marche et musculation)
• Détecter l’ostéoporose le plus tôt possible
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SYSTÈME NERVEUX
• Volume de la substance blanche culmine à cet âge.
• Volume de la substance grise est en déclin dès l’enfance et se stabilise
vers 60 ans.
• En vieillissant, on perd plus de synapses qu’on en forme. Cette perte
est associée à un déclin cognitif.
• Choix comportementaux et santé mentale ont une influence sur le
cerveau adulte (ex. alcoolisme, stress négatif à long terme, dépression
et schizophrénie liés à des variations structurelles du cerveau). On ne
sait pas si cerveau différent avant le début des difficultés.
• Cerveau réagit plus lentement aux tâches cognitives. Ces tâches
activent une plus grande surface du tissu cérébral. Cerveau moins
sélectif. Garder l’attention semble plus difficile.
• Fonctionnement quotidien de la mémoire : pas de consensus.
Certains auteurs disent mieux que les jeunes (ex. meilleure conduite
automobile chez adulte moyen que jeune adulte).
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SYSTÈME REPRODUCTEUR
ANDROPAUSE
• Très graduel, diminution lente et progressive de la testostérone (environ 1 %
par année).
• Diminution de la quantité de sperme à partir de 40 ans.
• Grande variation d’un H à l’autre.
• Très peu d’inconfort à cet effet pour les H (2 % avec diagnostic)
• Impuissance (symptôme de l’andropause) moins étudiée que la ménopause
• Selon Huhtaniemi et Forti (2011), les rares symptômes associés à
l’andropause sont :
• Baisse de la libido, de l’appétit sexuel
• Érections matinales moins fréquentes
• Incapacité d’avoir une érection et de la maintenir correctement durant le
coït (impuissance)
• Ces symptômes sont aussi présents chez les jeunes hommes avec faible
taux de testostérone (hypogonadisme)
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SYSTÈME REPRODUCTEUR
MÉNOPAUSE (1 SUR 2)
• Pas un événement ponctuel, mais un processus sur plusieurs années
• Âge moyen de la ménopause : entre 48 et 52 ans, selon région
géographique (Schoenaker et coll, 2015)
• Facteurs d’influence : génétique, hormones incluant horloge biologique,
facteurs environnementaux (milieux socioéconomiques et habitudes de
vie)
• Ménopause induite ou secondaire : si ablation des ovaires pour raisons
médicales
• Trois phases :
• Préménopause (phase reproductive): fin 30e, début 40, taux œstrogène
commence à fluctuer
• Périménopause : taux œstrogène et progestérone fluctuent et
diminuent, cycles menstruels irréguliers, Bouffées de chaleur. Dure en
moyenne 4 ans
• Postménopause : si arrêt des menstruations depuis au moins 1 an.
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SYSTÈME REPRODUCTEUR
MÉNOPAUSE (2 SUR 2)
• Réaction différente selon la femme,
• Peu ou pas de symptômes chez certaines, mais changements corporels chez
toutes : pertes osseuses, augmentation de la graisse abdominale et risque accru
de problèmes cardiovasculaires
• Symptômes suite aux fluctuations hormonales :
• Cycles irréguliers
• Symptômes vasomoteurs (sueurs nocturnes et bouffées chaleur) (30 à 75%
selon les pays)
• Troubles du sommeil (apnée, insomnie) et fatigue (très fréquent)
• Sautes d’humeur et troubles de la régulation des émotions /humeur
• Modifications cognitives, troubles de la mémoire
• Douleurs articulaires
• Modification du désir sexuel, baisse libido
• Changements dans l’apparence et la texture de la peau
• Difficulté à contrôler la vessie, incontinence urinaire
• Sécheresse vaginale
• Traitement pouvant soulager : hormonothérapie (si désir : aller faire lecture)
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SANTÉ ET BIEN-ÊTRE

• Habitudes de vie : moment de la vie où les effets négatifs des


habitudes de vie commencent leur œuvre. Nos abus nous
rattrapent!!!
• Maladies chroniques et invalidantes apparaissent.
• Exercice physique lié à la longévité, lié au maintien des capacités
cognitives, lié à une bonne santé cardiovasculaire.
• Statistique 2001 : moitié des adultes de 40-65 ans :souffrent d’une
maladie ou d’un handicap diagnostiqués ou d’un trouble grave
non encore diagnostiqué.
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SANTÉ ET BIEN-ÊTRE
DIFFÉRENCE GENRE
• Différence espérance de vie : F plus grand que H
• Risque de santé différent selon H-F
• F plus de maladies, d’incapacité, décrivent leur santé comme
moins bonne et plus limitée dans leurs activités quotidiennes
• Femmes : insatisfaites de leur corps, plus touchées par l’arthrite,
moins de maladie cardiaque après la ménopause, recherche plus
d’aide
• Hommes : plus de troubles cardiaques et plus susceptibles d’en
mourir, convalescence et récupération plus longues.
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SANTÉ SEXUELLE

• Grande majorité demeure active, mais la fréquence des relations


sexuelles diminue.
• Explications (Association of Reproductive Health Professionals,
2000):
• peu probable que ce soit une chute des hormones sexuelles.
• Exigences des autres rôles très envahissantes et pressantes.
• Augmentation de maladies chroniques
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DÉVELOPPEMENT COGNITIF

• « Si on y travaille, toute habileté peut être améliorée, même à un


âge avancé » (Boyd et Bee, 2017). Ex. : améliorer la capacité
respiratoire. Mais la capacité décline avec l’âge.
• Optimisation sélective avec compensation : stratégie pour contrer
les pertes en analysant les gains et les pertes.
• Baisse de l’agilité physique et de la mémoire de travail
• Stratégie : choisir les tâches les plus performantes, optimiser les
compétences qu’on peut améliorer, réduire les perturbations de
l’environnement.
• Ex. lunette de lecture, stratégies d’organisation (Post-it, agenda,
etc.), réduire distractions
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FONCTIONNEMENT COGNITIF
ET SANTÉ PHYSIQUE
• Selon certaines études : si maladie coronarienne ou pression
artérielle élevée, diminution plus rapide et marquée des habiletés
intellectuelles. Prendre avec réserve, car il peut y avoir des facteurs
intermédiaires : si maladie, moins d’activité physique. Et comme il
y a un lien entre activité physique et habiletés cognitives,
particulièrement à l’âge adulte moyen!!!

• « Si les adultes d’âge moyen peuvent réussir aussi bien ou mieux


que la moyenne des jeunes adultes dans les domaines où ils ont
régulièrement exercé leurs habiletés, le maintien de cette
performance élevée requiert de plus en plus d’effort avec l’âge ; tôt
ou tard, tout adulte atteint un point ou il n’y arrive plus, même
avec un effort optimal » (Boyd et Bee, 2017, p, 403)
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DÉVELOPPEMENT COGNITIF :
LA MÉMOIRE
• Manque d’exercice mental ---- corrélé avec le déclin de la mémoire, des
compétences cognitives, pas de déficit majeur avant 60-65 ans
• Problème des études : comparaison entre 20 ans et 60-70 ans, mais pas
avec adultes de 40-50 ans
• Expérience subjective de l’oubli augmente nettement avec l’âge
• Reconnaissance de mots/textes stable tout au long de l’âge adulte
• Mémoire à court terme reste stable tout au long de l’âge adulte, Ce
qui change est l’aptitude à l’utiliser :
• Mémoire sémantique : connaissances générales
• Mémoire épisodique : souvenirs d’événements/ faits personnels
• Différence 20-40 et 40-60 surtout sur la mémoire épisodique
• Âge moyen, comparé aux âgés, maintien d’un fort sentiment
d’efficacité personnelle
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DÉVELOPPEMENT COGNITIF :
HABILETÉS EXERCÉES OU NON
• Habiletés verbales augmentent avec l’âge
• Performance dans les tests de vocabulaire ne décline pas avant 65 ans
• Gens qui pratiquent activités exigeantes sur le plan cognitif
conservent de bonnes habiletés intellectuelles (Salthouse, 2004)
• Performance dans un domaine particulier compense le déficit. Ex. :
formation musicale, etc.
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DÉVELOPPEMENT COGNITIF
NOUVEAUX APPRENTISSAGES
• Adultes d’âge moyen surpassent les jeunes adultes dans les tâches
de compréhension et de mémoire
• Jeune adulte se font une représentation mot à mot du texte
• Adulte d’âge moyen accordent plus leur attention sur les thèmes
généraux plutôt que les détails.
• Donc, adulte d’âge moyen moins attentif aux détails de surface et
augmentation de la mémoire pour les thèmes et les significations
• Adulte d’âge moyen :
• Se sentent plus créatifs que lorsqu’ils étaient plus jeunes
• Se disent plus motivés par leurs exigences personnelles que par
les normes externes
• Disent que créativité vient des connaissances et de l’expérience
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DÉVELOPPEMENT DE LA
PERSONNALITÉ
• La crise du milieu de la vie : Mythe ou réalité?
• Crise de la quarantaine? Crise de la cinquantaine?
• « Temps écoulé depuis ma naissance » au « temps qui reste
jusqu’à ma mort » : sentiment d’urgence
• En 1980, on remet en question le concept de crise du milieu de
l’âge adulte : on ne peut pas trouver d’âge particulier pour une
crise de ce genre.
• Selon les recherches, tout le monde traverse des crises (ex. crises
d’Érikson), mais pas dans le même ordre et au même moment.

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CINQ CHEMINS DE VIE


WHITBOURNE (2009)
Étude longitudinale : jusqu’à la cinquantaine, les adultes
parcourent l’un des chemins suivants :
• Chemin sinueux : faible sens de l’identité, sentiment d’être perdu,
sans objectifs clairs
• Sentier étroit et rectiligne : prévisibilité et routine sont
primordiales, éviter le risque
• Pente vers le bas : bon début de vie, mais suite à quelques décisions
regrettables, prise d’un mauvais tournant
• Piste triomphale : début de vie difficile, mais grâce à une force
intérieure, surmonter les obstacles
• Route authentique : vie basée sur l’introspection et la
réorientation pour rester sur le bon chemin; fort désir de
satisfaction.
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DÉVELOPPEMENT DE LA
PERSONNALITÉ
Continuité et changements dans la personnalité :
• Les cinq facteurs de personnalité (Big Five) sont relativement
stables au cours de la vie adulte
• MAIS Observation de certains changements :
• Ouverture, extraversion et névrotisme diminuent avec l’âge
• Agréabilité et conscience augmentent jusqu’à 70 ans et
diminuent ensuite
• Corrélation de modérée à forte entre émotivité négative du jeune
adulte et adulte moyen, mais :
• Gens moins négatifs avec le temps, principalement les F
• Tolérance au risque et impulsivité diminuent
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DÉVELOPPEMENT AFFECTIF
STRESS
• Inquiétudes augmentent avec l’âge : liées aux limites de l’âge, composer
avec la mort ou la perte d’autonomie d’un des parents
• Période où les facteurs de stress durent un certain temps. L’arrivée de la
maladie et la présence de problème de santé mentale s’ajoutent.
• Une saine gestion du stress peut retarder le vieillissement pathologique
et limiter la gravité de la maladie.
• Stratégie d’adaptation centrée sur le problème : évaluation de la
situation, niveau de difficulté, actions à entreprendre
• Stratégie centrée sur les émotions : essayer de limiter la détresse,
apprendre la réduction de la colère
• Doit pouvoir agir sur les deux types de stratégie.
• Adultes moyens composent plus efficacement avec le stress, plus réalistes
sur leur capacité de faire des changements, meilleures anticipations des
stresseurs et meilleure préparation à les gérer.
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DÉVELOPPEMENT AFFECTIF
SANTÉ MENTALE
• Prévalence des troubles mentaux culmine vers la fin de la
trentaine, dans les deux décennies suivantes (40-50 et 50-60) puis,
ensuite, après 75 ans
• Beaucoup de personnes ne demandent pas d’aide
• Encore une forte stigmatisation et des préjugés
• DSM V
• Selon Gouvernement du Québec (2016), 4 mesures pour
maintenir une bonne santé mentale :
• Adopter de bonnes habitudes de vie
• Entretenir son réseau social
• Diminuer son niveau de stress
• Entretenir un climat positif au travail
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DÉVELOPPEMENT SOCIAL
RELATIONS FAMILIALES
• Vie familiale très présente : enfants, parents vieillissants
• Vie amoureuse :
• Mariage semble porter un sentiment de sécurité positif
• Intimité, fidélité et relations sexuelles satisfaisantes sont plus
importantes que les aspects matériels (partage des tâches, revenu
adéquat)
• Couple qui ne jugent pas le mariage très important pour leur
bonheur affichent des risques de rupture plus élevés (170 %) que
ceux qui pensent le contraire (Clark et Crompton, 2006)
• Autre facteur : attachement de chaque partenaire à sa famille
d’origine contribue à la construction d’un modèle de relation que
chacun apporte dans ses unions.
• Lien pas claire entre l’attachement du début de la vie et les relations
intimes à l’âge adulte
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DÉVELOPPEMENT SOCIAL
MARIAGE STABLE/DURABLE
Gootman (1994) :
• Couple validant :
• Partenaires ont des désaccords, mais tournent pas mal, respect
mutuel même si désaccord, écoute mutuelle
• Couple volatil :
• Disputes fréquentes, peu d’ententes et peu d’écoute quand il y a
une dispute, mais interactions plus positives que négatives, avec
rires et affection
• Couple évitant :
• Ne tentent pas de se convaincre mutuellement. D’accord pour
être en désaccord, sans rancune apparente, minimisent les
conflits en s’évitant
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DÉVELOPPEMENT SOCIAL
MARIAGE VOUÉ À L’ÉCHEC
Gootman (1994) :
• Couple hostile engagé :
• disputes fréquentes et rudes,
• aucune présence de l’humour ou de l’affection pour équilibrer

• Couple hostile détaché :


• Disputes régulières, mais conflits brefs
• Se regardent rarement
• Manque d’affection et de soutien

Donc ici, les échanges négatifs sont plus fréquents que les
échanges positifs, et spirale vers la dissolution.
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DÉVELOPPEMENT SOCIAL
COUPLES DE MÊME SEXE
Est-ce que les prédicteurs de stabilité et de satisfaction des couples
hétérosexuels s’appliquent aussi aux couples homosexuels (Cherlin,
2013)?
Similitude :
• Sécurité de l’attachement tout aussi important
• Couple homosexuel se disputent sur les mêmes sujets
• Relation meilleure lorsque les deux partenaires ont des antécédents
similaires et un même degré d’engagement (idem pour couple hétéro)
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DÉVELOPPEMENT SOCIAL
COUPLES DE MÊME SEXE
Différence :
• Partenaires du couple homosexuel plus dépendant l’un de l’autre au
niveau du soutien social
• Familles d’élection (comparable aux familles d’origine des
hétérosexuels):
• Le partenaire
• Cercle intime d’amis
• Couples avec partenaires de même sexe semblent plus égalitaires,
prescription de rôles moins spécifiques, partage plus égal des
responsabilités parentales
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DÉVELOPPEMENT SOCIAL
PARENTALITÉ & SATISFACTION
Avec l’arrivée du 1er enfant :
• baisse de la satisfaction conjugale (au moins au début)
• Demeure relativement stable tant que enfants à la maison
• Augmente lorsque les enfants quittent et quand partenaire prend
sa retraite
• Vrai même chez familles modernes et dans diverses cultures
• Mais déclin ni universel ni inévitable. Facteurs influençant
positivement la satisfaction conjugale malgré les enfants :
• Durée du couple avant les enfants
• Niveau d’instruction des partenaires
• Le nombre d’enfants
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DÉVELOPPEMENT SOCIAL
PARENTALITÉ & SATISFACTION
Autres facteurs en lien avec la parentalité et la satisfaction :
• Partage des tâches
• Présence ou absence de soutien des autres membres de la famille
• Capacité d’adaptation aux nouvelles exigences
• Bonnes habiletés de résolution de problème
• Qualité de l’attachement avec ses propres parents
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DÉVELOPPEMENT SOCIAL
PARENTALITÉ & SATISFACTION
Couple sans enfants:
• Satisfaction conjugale fluctue moins avec le temps
• Tout de même un certain déclin de la satisfaction dans les
premiers mois et les premières années de l’union (comme tous les
autres couples)
• Gr ss enfant ont une plus grande cohésion de leur union que ceux
avec enfants
• Influence sur les F : carrière à temps plein ininterrompue
• Mais taux de femmes ss enfants dans poste de direction pas plus
élevée (Tharenou, 1999)
• F ss enfant : risque d’être considérée comme différente des autres F
(Mueller et Yoder, 1999)
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DÉVELOPPEMENT SOCIAL
AIDANT

MULTIGÉNÉRATIONNEL
Responsabilité, voir fardeau modifie la vie des adultes d’âge
moyen
• S’occupe des jeunes adultes et des vieux parents : deux termes :
« génération sandwich » et « aidants multigénérationnels »
• Aussi responsable du maintien des liens d’attachement
• La ½ des aidants déclarent des difficultés et des défis à surmonter :
• Exigences émotionnelles
• Manque de temps pour soi et les proches
• Stress et fatigue
• Même 8 % disent que cela crée ou aggravent un trouble de
santé (Turner et Findlay, 2012)
• L’autre ½ disent bien composer avec la situation, que cela leur
procure une satisfaction personnelle, même du plaisir
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DÉVELOPPEMENT SOCIAL
AIDANT

MULTIGÉNÉRATIONNEL
Intensité des soins offerts par l’adulte d’âge moyen :
• Varie selon la gravité des incapacités des parents vieillissants
• La nature de la relation avec eux
• La quantité d’aide à donner à ses propres enfants
Ex. 1re situation : parents malades (troubles cognitifs) et jeune fille
qui revient vivre à la maison avec ses enfants, car rupture de
couple. 2e situation : aller faire l’épicerie occasionnellement pour
les parents et garder les petits enfants lors des congés
pédagogiques.

• Soins de haute densité (vs faible densité) demandent plus de


temps, des dépenses supplémentaires, des absences du travail et
moins bonne qualité de vie (vacances annulées, activités sociales
réduites et moins de temps pour la famille).
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DÉVELOPPEMENT SOCIAL
GRANDS-PARENTS
• Nouveau rôle : beaux-parents, grands-parents
• La moitié des grands-parents nord-américains ont un 1er petit enfant avant
50 ans (Goyer, 2012; Milan et Hamm, 2003)
• 92 % tirent grande satisfaction de ce rôle : visite aux deux semaines,
relations chaleureuses et aimantes
• Aussi attitude positive des parents devant la présence des grands-parents.
• Trois types de grands-parents : par ordre de présence
1. Relation d’accompagnement : le plus courant: contacts fréquents et
interaction chaleureuse
2. Relation à distance : ne voient pas souvent les petits enfants, possible à
cause de l’éloignement
3. Relation engagée : engagés directement dans les soins quotidiens ou
liens émotionnels étroits avec eux
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DÉVELOPPEMENT SOCIAL
RELATION AVEC LES PAIRS
• Amitié moins centrale dans cette période. Nb amis élevé dans la 20e , puis
diminue et se stabilise au milieu âge adulte. Même cheminement pour la
fréquence des rencontres.
• Semble se contenter des amitiés existantes; moins de nouvelles initiatives
pour de nouvelles amitiés.
• Cercle d’amis réduit à l’âge moyen mais amitiés deviennent plus intimes
avec le temps, pour H et F; amitiés plus solides même si fréquence réduite.
• Réseau social semble se réduire lorsque les gens vieillissent.
• Les conflits de rôle et les tensions de rôle diminuent
• Le besoin de soutien émotionnel en provenance du réseau social hors de
la famille semble diminuer
• Soutien social sous plusieurs formes : soutien affectif, matériel,
professionnel, pratique (prise en charge), etc.
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DÉVELOPPEMENT SOCIAL
RELATION AVEC LE TRAVAIL
• Satisfaction au travail:
• De 40-65 ans : pour les H : emploi n’est plus la principale
source de satisfaction, forme de désengagement. Pas vrai pour
les F : période d’avancement.
• S’adaptent mieux aux situations déplaisantes
• Productivité au travail :
• Reste élevée durant cette période dans la plupart des emplois
sauf si force physique ou réactions rapides. Pareil cas : retraite
ou compenser les pertes (voir développement cognitif0
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DÉVELOPPEMENT SOCIAL
RELATION AVEC LE TRAVAIL
• Chômage et transitions professionnelles :
• Changement de travail fréquent
• Organisation tendent à croire que ce groupe d’âge peut moins
apprendre des nouvelles tâches
• Si changement de travail : stéréotypes au sujet de l’âge.
• Changement involontaire : raisons externes
• Perte d’emploi, car compétences obsolètes, fermeture de l'entreprise,
conditions économiques, etc.
• Risque accru de maladie physique, de dépression dans les mois qui
suivent la perte du travail
• Nouvel emploi aide beaucoup à restaurer la santé, la stabilité
émotionnelle et le bien-être
• Séparation et divorce plus fréquents
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DÉVELOPPEMENT SOCIAL
RELATION AVEC LE TRAVAIL
• Changement volontaire : raisons internes
• Croyance que le prochain travail sera plus satisfaisant
• Raison possible : ne plus vouloir d’avancement
• Certaines études parlent de base génétique pour expliquer la
tendance à changer d’emploi (McCall et coll., 1997)
• Effet secondaire de la personnalité :
• Tolérance supérieure au risque
• Chercher et changer de travail n’est pas si stressant
• Mais certaines personnes chroniquement insatisfaites
• Sentiment de contrôler sa situation
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DÉVELOPPEMENT SOCIAL
RELATION AVEC LE TRAVAIL
• Préparation à la retraite :
• Beaucoup commence à se préparer, souvent 15 ans avant la date
• Réduction graduelle de la tâche,
• Travail moins central dans la vie (pt de vue matériel et
psychologique), NB heures diminuent
• Satisfaction professionnelle moins percutante sur le bonheur et
le bien-être
• Avant : l’affaire des H; Aujourd’hui : aussi les F
• Prévoir les besoins financiers et de soins, car plusieurs années à
la retraire avant de décéder.
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BIBLIOGRAPHIE

Boyd, D. & Bee, H. (2017). Les âges de la vie. Montréal : ERPI


Sciences humaines.

Papalia, D. E., & Feldman, R. D. (2014). Psychologie du


développement humain. Montréal : Chenelière Éducation.

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