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LE DÉVELOPPEMENT

D’UNE VIE ADULTE, À LA


SUITE D’UN PASSÉ
CRIMINEL
PSY1011 Développement de l'adulte

ARIANE BELZILE
SARAH DENONCOURT
GENEVIÈVE DION
MACARENA RODRIGUEZ
SABRINA SAUVAGEAU
Point de vue scientifique
 Qu'est-ce que la réintégration
sociale ?
La réintégration - Réfère à l'aide accordée aux ex-détenus à la suite de leur
sortie de prison
sociale - Couvre l'ensemble des interventions suivant l'arrestation

des délinquants et – mesures alternatives (justice réparatrice, thérapie, etc.)

la prévention du
 Les défis de la remise en liberté :
crime - Les délinquants doivent faire face à un grand nombre de
problèmes de nature sociale

- Un retour à la réalité : le retour à la vie en liberté

 Les facteurs de risques :


C.T. Griffiths, Y. Dandurand, D. Murdoch (2007). La réintégration sociale des - Ex-détenu exposé aux facteurs de risque – commettre
délinquants et la prévention du crime. Le Centre international pour la réforme
du droit criminel et la politique en matière de justice
nouveaux délits
pénale (CIRDC). https://www.securitepublique.gc.ca/cnt/rsrcs/pblctns/scl-
rntgrtn/index-fr.aspx?fbclid=IwAR3aBjLo7TDWLE9EOhjMgHGu7z6- - Certaines interventions n'atteignent pas leurs objectifs -
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volonté des délinquants – se soumettre au traitement
envisagé
La réintégration  Les objectifs des programmes de réinsertion :
sociale des - Trois principaux types de programmes :
délinquants et la
1) En milieu institutionnel : programmes de traitement relatifs
prévention du à l'abus de substances; Chez les détenus ayant complété ces programmes,

crime
ils ont constaté un taux de récidive jusqu’à 50% moins élevé que chez les autres
détenus

2) Transition basée sur la surveillance : programmes axés sur


la supervision des ex-détenus dans la communauté; quatre
modèles

3) Transition basée sur l'assistance : problèmes de santé


C.T. Griffiths, Y. Dandurand, D. Murdoch (2007). La réintégration sociale mentales; les multiples problèmes auxquels sont confrontés les délinquants
des délinquants et la prévention du crime. Le Centre international pour la souffrant de troubles mentaux requièrent la mise en place d’un modèle de traitement
réforme du droit criminel et la politique en matière de
justice pénale (CIRDC). https://www.securitepublique.gc.ca/cnt/rsrcs/pblctns en milieu communautaire leur fournissant des soins continus et tenant compte des
/scl-rntgrtn/index-fr.aspx?fbclid=IwAR3aBjLo7TDWLE9EOhjMgHGu7z6- risques, des besoins et des vulnérabilités qui les caractérisent.
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Les défis de la • Étude qualitative exploratoire
• Défis rencontrés par des hommes en maison de transition
réinsertion • 16 participants, hommes
sociale: La • clientèle fédérale (2 ans ou +) et provinciale (inférieur à 2
ans)
réalité vécue par • âgés entre 24 et 68 ans.

la clientèle en • Délinquance lucrative (criminalité de marché ou contre la


propriété)
maison de • Délinquance violente (voies de fait, vols qualifiés,
homicides)
transition • Délinquance sexuelle (production/distribution de
pornographie juvénile, voyeurisme, agressions sexuelles).

M.È. Dubois et F. Ouellet (2020). Les


défis de la réinsertion sociale.
Criminologie Enquêtes policières et
techniques d’enquête : un regard
scientifique.
6 catégories de défis
1. Multitudes de démarches à entreprendre.
Changement brusque du rythme de vie.

2. Inaccessibilité au chômage, coûts


2 d'hébergement, accès restreint à des services
1 3 financiers ou d'assurances.
Antécédents judiciaires et retour aux études.

3. Défis dans les relations familiales. Encore


plus vrai lors d'un crime de nature sexuelle
sur un membre de la famille. Activités limitées

4. Problématiques antécédentes à
l'incarcération (sexuelle, toxicomanie, gestion
des émotions/ de l'estime de soi) et stress.
4 6
5 5. Jugement, stigmatisation et rejet.
Distinctions chez les délinquants sexuels.

6. Règlements et obligations, impression d'un


«cadre exagéré».
Point de vue pratique: entrevue
 L’entrevue a été réalisée en collaboration avec une agente de probation, qui pratique cet emploi depuis 2 ans pour le
ministre de la Sécurité publique.

 Elle travaille dans la collectivité avec la clientèle de 18 à 110 ans. Ils sont en attente d’une sentence ou ils ont reçu une
sentence relative à un crime commis.

 Sa clientèle peut varier selon les types de crimes commis, mais ils doivent avoir une sentence de maximum 2 ans moins
1 jour.

 Les personnes judiciarisées démontrent parfois un manque d’engagement, puisqu’elles sont forcées à se présenter à leur
rendez-vous et que ce n’est pas sur une base volontaire. Pour elle, c’est difficile de départager leur implication, leur
motivation, leur conscientisation et leur responsabilité réelle.

 De plus, pour elle, c’est difficile de rester dans son mandat évaluatif et de ne pas rentrer dans l’intervention
psychosociale puisqu’elle doit toujours les référer à des ressources adaptées à la situation de chacun.

 Les actes criminels d’opportunité ou des crimes sur la personne sont ceux qui récidivent le plus, puisque la sentence est
moindre. Aussi, il n’y a pas beaucoup de ressources pour ces personnes ou les listes d’attentes peuvent être longues.

 Selon l’agente de probation, les jeunes récidivent plus que les adultes, car ils commencent une carrière dans le domaine
du crime. De plus, ils n’ont pas une sentence aussi sévère que les adultes.

 Le réseau social peut être négatif comme il peut être positif, car certains ont un réseau social criminalisé qui prône des
valeurs délinquantes. Il y a aussi la famille qui peut approuver la délinquance, alors c’est plus difficile de se réinsérer et
de changer les habitudes de vie quand l’environnement est le même.
 Certaines accusations peuvent nuire à la réintégration à la société, comme un crime à caractère sexuel puisque pour certains citoyens cela
joue un rôle important dans leurs valeurs. Dans certains cas, les familles vont repousser la personne.

 Dans certains cas, ils vivent longtemps en prison qu’au moment où ils sortent, ils n’ont pas un endroit pour habiter, certains sont en précarité
financière et ne peuvent pas avoir des prêts puisqu’ils ont la difficulté à garder un emploi.

 Certains emplois demandent une vérification des antécédents criminels, alors certains délinquants que l'on appelle « multi-récidivistes » ont
désappris comment la société fonctionnait. Ils vont préférer commettre un autre délit pour retourner dans leur zone de confort, qui est la
prison.

 Le fait d’intervenir avec les personnes qui sont TPL peut être difficile. Ces gens ont des relations instables, aussi ils peuvent arriver une
journée avec beaucoup de motivation puis dans 1 mois ils vont être en colère puisqu’ils se sont chicanés avec quelqu’un ou parce que le plan
d’intervention ne va pas vite pour eux.

 Les mécanismes de défenses, les plus vu par l’agente de probation sont la répression, la projection et le déni.

 Dans certains cas, les délinquants ne voudront pas prendre la responsabilité de leurs actes, alors ils vont se victimiser.

 Il y a plusieurs ressources pour les aider en Mauricie, comme la maison Radisson, L’accord Mauricie, centre le Havre, maison Carignan, etc..

 Il y a plusieurs plans d’interventions utilisés, comme le programme parcours qui contient 3 modules, c’est pour aider les personnes
délinquantes pour s’intégrer dans la société et pour prendre conscience de leur acte. Ensuite, l’évaluation RBAC, c’est un processus dévale des
risques et besoins pour que le juge puisse donner une sentence juste.

 Les approches les plus utilisées sont l’approche cognitivo-comportementale, pour qu’ils soient dans le moment présent, l’entretien de méfaits,
pour les aider avec leurs consommations. Il y a des délinquants qui ont la difficulté avec leurs émotions, alors ils vont les aider avec une
thérapie des émotions.
Constats psychologiques
Théorie des styles adaptatifs, Georges E.
Vaillant
Utilités des mécanismes de défense Chez les personnes contrevenantes

• L’adulte modifie son style adaptatif • Crimes commis, habitudes et


vers une plus grande maturité. conditions de vie délinquantes,
appartenance à un gang.
• Survivre à des conflits majeurs avec
lucidité. • Changement identitaire et
comportemental. Passer de
• Délais afin de maîtriser les contrevenant à se voir et se considérer
changements d’image de soi. comme une personne non judiciarisée
et se réintégrer dans la société.
• Le mécanisme de défense va
permettre de gérer ce qui est • La réhabilitation peut être un gros
ingérable et d’être toujours défi.
fonctionnel.
Niveau II : mécanismes immatures

• Déni

• Projection

Niveau III: mécanismes névrotiques

• Répression
Constats psychologiques
Théorie des styles adaptatifs, Georges E. Vaillant
Différences entre la théorie et le sujet

• Étude comportant seulement des hommes alors que population de contrevenants composée
d’hommes et de femmes de tous âges.

• Évolution des mécanismes de défense chez les personnes judiciarisées. L’adaptation et la


réintégration sociale est souvent plus difficile et vécue différemment chez chaque personne.

• En vieillissant, on augmente l’utilisation des mécanismes matures selon Vaillant: Dans la


population d’ex-détenus, il y a un vieillissement prématuré chez les détenus plus âgés, qui
s’explique entre autres par le stress, les mauvaises habitudes et conditions de vie et
l’absence de soins préventifs.
Intervention visant à améliorer le vécu
de ces personnes et leur bien-être
• Donner de l'information sur les groupes de soutien ou/et les maisons de transition
qui leurs sont disponibles afin de pouvoir parler et de pouvoir s'ouvrir sur les
difficultés qu'ils vivent concernant la réintégration sociale.
• Inciter les ex-détenus à pratiquer des activités culturelles et sportives afin de
réintégrer la société.
• Faire la promotion de l'enseignement et de l'importance de s'instruire et de se
cultiver pour mieux vivre en société.
• Aider l'ex-détenu à réinsérer la société en l'aidant à se trouver un travail adéquat
et répondant le plus possible à ses attentes.
• * ATTENTION: Certains crimes ne permettent pas de réaliser certaines activités
comme les activités sportives en présence de mineures dans le cas d'un délinquant
sexuel, par exemple! (gravité du crime)
Conclusion
 La réintégration représente l'aide accordée aux ex-détenus, les interventions suivant l'arrestation et
mesures alternatives, car la remise en liberté comporte plusieurs défis. La réinsertion dépend d'ailleurs de
plusieurs facteurs de risques.

 Nous avons vu 3 principaux types de programmes de réinsertion. (En milieu institutionnel : programmes
de traitement relatifs à l'abus de substances, transition basée sur la surveillance : programmes axés sur la
supervision des ex-détenus dans la communauté et transition basée sur l'assistance : problèmes de
santé mentales.)

 Étude qualitative portant sur 16 hommes (clientèle fédérale et provinciale) entre 24 et 68 ans concernant
des délinquances lucratives, des délinquances violentes et des délinquances sexuelles.

 Six catégories de défis de la réinsertion sociale.

 Entrevue avec une agente de probation de la Sécurité Publique. Clientèle majeure avec une sentence de
2ans – 1 jour. (Implication, motivation, responsabilité, engagement, récidives jeunes vs adultes, réseau
social, gravité du crime et conséquences, emploi, multirécidivistes et ressources d'aide en Mauricie.)

 Mécanismes de défense

 Lien avec Vaillant: En vieillissant: augmente mécanismes matures selon Vaillant: ex-détenus
= vieillissement prématuré chez les détenus plus âgés (stress, mauvaises habitudes et conditions de vie et
absence de soins préventifs).

 Intervention visant améliorer leur bien-être: Groupe de soutien, activités culturelles et sportives,
instruction)
Références
• M.È. Dubois et F. Ouellet (2020). Les défis de la réinsertion sociale. Criminologie
Enquêtes policières et techniques d’enquête : un regard scientifique.

• C.T. Griffiths, Y. Dandurand, D. Murdoch (2007). La réintégration sociale des


délinquants et la prévention du crime. Le Centre international pour la réforme du droit
criminel et la politique en matière de justice pénale (CIRDC).
Grille d’entrevue
1. Peux-tu me parler du milieu dans lequel tu travailles ainsi que la clientèle avec laquelle tu interagies? Elle travaille avec la clientèle
judiciarisée pour le ministre de la Sécurité publique. Les personnes doivent être âgées de 18 ans à 110 ans. Ces personnes sont
en attente d’une sentence ou ils ont reçu une sentence (2 ans moins 1 jour) relativement à un crime commis.

2. Depuis combien de temps pratiques-tu ce métier? Elle est travailleuse sociale depuis 2018, mais elle est agente de probation depuis janvier
2022.

3. Quel est ton plus grand défi dans ton domaine d’emploi? Pour elle, c’est difficile de travailler avec certaines personnes qui la consultent qui
n’ont aucune motivation ou implication dans leur plan d’intervention. Le fait que la rencontre avec elle soit obligatoire, peut faire en sorte que les
gens vont dire ce qu’elle veut entendre sans que ça soit véridique. De plus, le fait qu’elle ne peut pas intervenir avec une approche psychosociale
peut être un obstacle, mais elle va les référer à une ressource.

4. Quel type de délinquant a le plus tendance à récidiver? C’est difficile de dire quel type de délinquant va récidiver le plus, car ça dépend du sexe,
du niveau de consommation, de la gestion des émotions et il y a une liste d’attente dans certaines ressources. Elle voit que les crimes
d’opportunité et crimes contre la propriété récidivent un peu plus puisque la sentence est moindre.

5. Dans quelles situations/accusations la réintégration dans la société est la plus difficile? Les crimes à caractère sexuel peuvent être difficiles pour
la personne pour se réintégrer dans la société. La société a des valeurs qui peuvent être contre cet acte de violence, alors pour l’agresseur c’est
difficile de faire face à des jugements. De plus, le fait de devoir trouver un emploi est difficile puisque la plupart du temps ils ont des conditions à
respecter, comme ne pas pouvoir travailler avec ou en présence de jeunes, ne pas pouvoir avoir de réseaux sociaux selon leur infraction. Ceux qui
n’ont pas une maison ou qui n’ont pas d’argent ne peuvent pas demander des prêts, alors ils préfèrent retourner en prison.

6. Est-ce qu’il y a une tranche d’âge dans laquelle la réinsertion semble plus difficile? Pour les personnes qui ont un vieillissement prématuré, ça
semble être plus difficile. Il y a du stress de sortir de prison et devoir commencer une nouvelle vie. De fois, les personnes plus âgées vont avoir la
difficulté à trouve un emploi ou pour eux c’est un tabou, le fait d’avoir été un ancien prisonnier.

7. Peux-tu me donner un exemple d’un cas qui a été touchant pour toi? Un monsieur âgé qui conduisait en état d’ébriété à plusieurs reprises, alors
elle a eu le dossier. Le monsieur sortait de prison, mais le fait d’avoir été en prison à son âge (80 ans) c’était gênant, alors il s’est suicidé quelques
jours après sa libération.
8. Peux-tu me donner un exemple d’un cas de réinsertion qui a été particulièrement difficile? La plupart du temps les délinquants ayant un TPL et qui
sont santé mentale sont difficiles au moment de la réinsertion. Elle dit, que ces personnes particulièrement, arrivent avec une motivation énorme,
mais ils peuvent tout à coup l’appeler la même journée, en colère. Ils n’aiment pas le plan d’intervention ou ils ont eu des chicanes avec un
employeur et ils retournent la plupart du temps avec leur réseau sociale qui peut leur nuire. De plus, il n’y a pas assez de ressources pour ces
personnes, ceux ayant un TPL doivent prendre une thérapie et la thérapie prend beaucoup de temps.
9. Quelles sont les approches/ programmes de soutien auxquels tu te réfères pour aider les personnes judiciarisées? L’approche la plus utilisée est
l’approche cognitive-comportementale pour les aider avec (Perceptions-pensées-comportements). Aussi, ils essayent de les aider avec l’expression
des émotions. Dans certains dossiers, les délinquants ont des problèmes de consommation, alors ils vont les référer à une ressource spécifique. Il y a
la Maison Radisson, la Maison Carignan, Accord Mauricie pour les hommes violents, etc...
10.Quels sont tes procédures d’intervention pour accompagner/aider les délinquants à mieux s’intégrer au sein de la société et éviter la
récidive? Il faut un processus qui se mesure par la cessation des comportements. Il faut que le délinquant change pour se conformer aux normes de la
société, mais aussi il faut que la société accepte la réintégration de la personne. Le programme Parcours est le plus utilisé au Québec, c’est pour bien
évaluer la personne et répondre à ses besoins. Aussi, il y a l’évaluation RBAC, pour évaluer plus le risque de récidive et le potentiel de réinsertion
sociale. Ensuite, le rapport pré sentenciel, lui est important pour le juge puisqu’il indique toute l’information sur le délinquant.
11.Quels sont les rôles de la famille dans le processus de réinsertion? Très important cette partie, mais cela peut être aussi nuisible pour les personnes
judiciarisées. Si la famille est d’accord avec la criminalité, ces personnes ne vont malheureusement pas changer, car il reste dans le même milieu de
vie. Il y a des délinquants que commettre un délit puis pour la famille c’est contre leurs valeurs, alors ils vont s’éloigner d’eux puis la personne va se
sentir anxieux ou coupable.
12.Comment les clients perçoivent leurs actes et comment ils perçoivent leur réinsertion? Comment ils se sentent par rapport à cela? Il y a des
délinquants qui vont être motivés pour le résultat et ils veulent s’en sortir pour devenir une meilleure personne pour la société. Alors qu’il peut aussi
avoir ceux qui pensent qu’avec le temps leurs problèmes vont se régler seuls. De plus, ceux qui ne sont pas conscients de leurs actes vont plus se
victimiser, alors ils ne veulent pas avancer pour se réinsérer dans la société. De fois, ils sont en mode survie.
13.Quel mécanisme de défense tu notes le plus qui est utilisé ? Il y a 3 mécanismes qui ressortent le plus. La projection, ils vont dire qu’il n’y a personne
pour eux ou dépendamment du crime ils accusent la victime. Le déni est utilisé un peu plus par ceux qui pensent que leurs crimes sont moins graves,
comme voler au dépanner. La régression puisque les délinquants vont avoir tendance avoir une faible estime de soi, alors ils vont avoir un manque
d’intérêt envers la société. Ils sont plus immatures dans leurs crimes commis.

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