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MULTIPLE CHOICE. Choose the one alternative that best completes the statement or answers the question.
2) What is the term for the quantities which consumers are willing and able to buy per period of time at
various prices?
A) Demand.
B) Desire.
C) Human wants.
D) Supply.
E) Market.
Answer: A
3) What is the term for a table that shows the various quantities demanded per period of time at
different prices?
A) Production possibilities table.
B) Schedule of equilibrium points.
C) Supply schedule.
D) Demand schedule.
E) Market schedule.
Answer: D
1
5) What is the most likely reason that your instructor does not have a demand for a top-of-the-line
BMW?
A) He or she cannot afford to own such an expensive car.
B) He or she does not wish to own such an expensive car.
C) He or she would prefer to own no car at all.
D) He or she does not want to own a German-made car.
Answer: A
7) What is the correct way to label the axis on a graph which illustrates a demand curve?
A) Price on horizontal axis and quantity on the vertical axis.
B) Income on the horizontal axis and price on the vertical axis.
C) Price on the horizontal axis and income on the vertical axis.
D) Quantity on horizontal axis and price on the vertical axis.
Answer: D
8) What is the term for income measured by the amount of goods and services which it will buy?
A) Net income.
B) Real income.
C) Nominal income.
D) Actual income.
E) Income effect.
Answer: B
9) What is the term for the total demand for a product by all consumers?
A) Schedule of wants.
B) Market Demand.
C) Market Supply.
D) Quota.
E) Product market.
Answer: B
2
11) What isthe income effect?
A) The effect of a change in income on the demand for a product.
B) The effect of a change in income on the demand for a substitute product.
C) The effect of a change in income on the demand for an inferior product.
D) The effect of a price change on real income and therefore on the quantity demanded of a
product.
Answer: D
13) What is the term for the substitution of one product for another as a result of a change in their
relative prices?
A) Substitution effect. B) Income effect.
C) Market effect. D) Law of demand.
Answer: A
15) What isthe term for the effect which a price change has on real income and therefore on the
quantity demanded of a product?
A) Market demand.
B) Change in the quantity demanded.
C) Substitution effect.
D) Income effect.
E) Opportunity cost.
Answer: D
16) Which of the following is explained by the combination of the substitution effect and the income
effect?
A) Ceteris paribus. B) Market demand.
C) Downward sloping demand curves. D) Equilibrium price.
Answer: C
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pantalon. C’est le costume andalou, et Andalous ils sont presque
tous.
L’Andalousie est réputée pour ses toreros. Les courses de Séville
passent pour les meilleures d’Espagne. Là fut fondée en 1830 une
fameuse école de tauromachie sous la direction des illustres maîtres
Candido et Pedro Romano. C’est à Séville que Joaquim Rodriguez
inventa, voici cent ans, un coup fameux, but des études de toutes
les espadas : frapper le taureau de telle sorte qu’aucune goutte de
sang ne rougisse sa peau et qu’il meure comme s’il demandait grâce
en tombant sur ses genoux.
Une autre école célèbre formait de bonnes épées dans la vieille
ville andalouse de Ronda.
C’est aussi en Andalousie, en pleins champs, au milieu de
grands troupeaux de taureaux, que s’apprend le dangereux art.
On joue de la cape comme dans les courses ordinaires et l’on fait
avec des baguettes le simulacre de planter les banderilles ; un bâton
remplace l’épée. Les propriétaires des troupeaux, leurs femmes,
leurs filles assistent à ces « entraînements » sur des estrades
improvisées ou derrière de fortes barrières, quelquefois à l’ombre,
sous l’arche d’un pont. Il y a toujours quelques coups de corne, un
peu de sang répandu, ce qui procure des émotions dont raffole toute
vraie fille d’Ève, qu’elle s’appelle Mary, Marie, Meriem ou Mariquita,
qu’elle ait les yeux bleus, verts ou noirs. Quand les élèves se
sentent assez forts, ils s’essayent dans les petites villes et
bourgades ; les courses ont lieu sur une place publique, à défaut
d’une Plaza de Toros, et ce ne sont pas les moins émouvantes.
On barricade de planches les rues adjacentes, on dresse des
estrades, et croisées, balcons, toitures se garnissent de spectateurs.
Puis ils donnent des courses de novillos, jeunes taureaux de quatre
à cinq ans, plus faciles à tuer que les autres.
La meilleure époque est le printemps, quand l’animal est dans
toute sa fougue. Les courses, d’après ce que m’ont dit les toreros
eux-mêmes, seraient aussi intéressantes si l’on ne tuait pas, mais il
faut satisfaire la férocité du bas peuple. Quand on se laisse
surprendre par la nuit, on ne tue pas le taureau, l’effet serait
manqué ; on l’emmène par le procédé ordinaire et on l’égorge dans
le toril.
Les taureaux coûtent de 9000 à 10 000 réaux (2500 francs), les
novillos de 6 à 7000. Les chevaux sont fournis par un entrepreneur
qui reçoit de 15 000 à 20 000 réaux par course. Il doit en fournir
autant qu’il est nécessaire. C’est pourquoi il est de son intérêt de
faire resservir les blessés qui peuvent encore se tenir debout.
Après la course, il faut faire une visite au desolladero ; c’est là
qu’on écorche, et l’on procède rapidement à la besogne. La chair est
donnée aux hôpitaux ou aux troupes, à moins qu’un torero n’ait été
blessé ; alors elle lui appartient comme juste dédommagement.
XIX
L’ESCORIAL
JUPON
« Quand la Reine du ciel posa le pied sur le sol, c’est sur cette
pierre qu’elle le posa. » Il faut croire qu’elle était fatiguée du voyage,
car elle pesa lourdement.
Comme bien vous le supposez, les Tolédains furent
excessivement flattés de cette bonne visite. Mais dans l’impossibilité
de la lui rendre ils ont tenu à lui prouver leur gratitude, et par de
petits cadeaux entretenir cette amitié distinguée.
Dans une chapelle belle comme un rêve des Mille et une Nuits,
ils parèrent leur Vierge comme jamais sultan amoureux ne para
l’odalisque chérie. Ils lui achetèrent les plus riches écrins, la plus
somptueuse des garde-robes. Certaines de ces jupes sont chargées
de pierreries d’une valeur de plusieurs millions de réaux. A chaque
fête de l’année, on renouvelle sa toilette, on lui change de robe, de
diadème, de boucles d’oreilles, de bagues, de collier.
Le grand luxe des dames espagnoles consistant principalement
en bagues, il est tout naturel que la Dame du Paradis en soit
chargée.
Vous avouerez avec moi que les bons Tolédains ne pouvaient
mieux faire les choses et montrer plus décemment combien ils
étaient sensibles aux excellents procédés de la Mère de Dieu.
En m’extasiant devant cette splendide toilette, l’idée me vint de
demander si le trousseau était complet, si enfin en lui changeant de
robe on lui changeait aussi de chemise.
Le sacristain que j’interrogeai timidement me répliqua, indigné de
mon doute :
« Une chemise ! certainement elle a une chemise, et toute brodée
de fleurs d’argent.
— Ah !
— Oui, monsieur, et je vous prie de croire qu’elle est aussi propre
que le reste. »
Le reste ! quel reste ? Le fonctionnaire avait une mine si
rébarbativement dévote que je n’osai pousser plus loin mes
investigations.
A côté d’une aussi somptueuse Vierge, le pauvre Jésus fait triste
figure, sur sa vieille croix de bois, affublé de son jupon qu’on
change, j’espère, aussi quelquefois.
Que n’est-il venu rendre visite, comme sa mère, à la cathédrale
de Tolède !
Devant cet inconvenant jupon, je me suis remémoré le mot de
Diderot : « L’indécent n’est pas le nu, mais le troussé, » car il me
semble placé là tout exprès pour donner une furieuse envie aux
curieuses petites Espagnoles de le trousser pour voir ce qu’il y a
dessous.
Ce jupon, dont on affuble non seulement Jésus, mais les deux
larrons qui le flanquent, est un obstacle sérieux à l’investigation que
citait Fra Gabriele de Barletta, l’une des lumières de la chaire au
quinzième siècle, et dans les sermons macaroniques duquel la
Fontaine tira, dit-on, sa fable des Animaux malades de la peste.
Prêchant à Naples pendant un carême, il raconta aux dévotes
extasiées que la belle Samaritaine reconnut Jésus-Christ à trois
choses : son vêtement râpé, sa barbe blonde et sa circoncision.
Voilà qui était pousser un peu loin l’examen !
XXIII
LES BONNES LAMES DE TOLÈDE