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INTRODUCTION

Depuis le VIIe siècle avant Jésus christ, les philosophes présocratiques ont découvert
l’idée même de philosophie en cherchant à comprendre de quoi étaient faites les choses. Leurs
pensées reposaient sur le principe et l’origine des choses ce qui les a valus le nom de phusikoi.
Apres ceux-ci qui cherchaient à comprendre le monde et qui ont d’ailleurs échoués à cause de
la fausseté de leurs physiques, les sophistes ont fait leur apparition, ils avaient pour but de
mettre l’homme au centre de la philosophie. Cependant ils ne recherchaient pas a atteindre le
but de la philosophie qui est la recherche de la vérité, ils recherchaient au contraire l’argent,
le pouvoir, le succès, les honneurs et ceci peut importe le contenue de leurs messages. C’est
dans le but de donner à la philosophie sa nature véritable celle de l’amour du savoir et la
rechercher de la vérité » que Socrate s’est démarqué en s’opposant à ceux-ci. Grand orateur à
l’affût de toute sorte de débat, Socrate a diffusé son savoir à de nombreux jeunes athéniens.
C’est principaux élèves et en même temps médiateurs de sa pensée car lui-même n’a pas écrit
sont Platon et Xénophon. Celui des deux qui nous intéresse est Platon qui est l’auteur de 35
dialogues de Socrate. De tous ses dialogues ce qui fera l’objet de nos recherches est Charmide
qui est un dialogue « aporétique » c’est-à-dire sans conclusion positive ; il appartient à la série
des « premiers dialogue », composés à une période où l’auteur était encore jeune. Ce texte est
un dialogue où Socrate essaie d’apporter une définition de la sagesse. Son auditoire est
composé de Charmide, Critias, Chéréphon et de plusieurs jeunes. Cependant quelle est le
contexte historique du Charmide ? Quelles sont les pensées des personnages par rapport au
problème soulevé ? Quelles sont les méthodes utilisées par l’auteur ? Quelles sont les limites
et les intérêts de cette œuvre ? Les réponses successives à ces questions meubleront notre
travail.

1
I. PRESENTATION GENERALE DE L’ŒUVRE
1. Biographie de l’auteur (Platon)

De son vrai nom Aristoclès, Platon est né à Athènes en Grèce en 427 avant Jésus
Christ ; fils d’Ariston et de Périctioné, il était Aristocrate de naissance. Philosophe Grec et
disciple de Socrate, il est souvent considéré comme un des premiers grands philosophes de la
philosophie occidentale. Neuve de Charmide et de Critias, Platon pensait sérieusement
s’engager dans la politique mais les luttes de pouvoir, les injustices qui se vivaient dans la cité
et surtout la condamnation de son maitre Socrate le poussèrent à se consacrer entièrement
dans la philosophie. Fondateur de l’école de philosophie « l’académie », il eut plusieurs
disciples à l’instar de Xénocrate, Speusippe, Aristote etc. l’ensemble de ses œuvres se
compose de 35 dialogues, de lettres, d’un livre de définition et de six dialogues apocryphes.
Sa philosophie connue sur le nom d’Idéalisme ou théorie des idéesest l’un des systèmes
philosophiques le plus vaste et le plus important de l’histoire de la philosophie. Platon a
tellement soulevé des questions philosophies au point où on a l’impression qu’il n’existe pas
de question philosophique qu’il n’ait essayé de traiter. Il a traité la philosophie morale et
politique, la théorie de la connaissance,la cosmologie, l’esthétique et bien d’autre problème.
2. Présentation des personnages

Socrate : né à Athènes en Grèce en 470 avant Jésus Christ d’un père sophronisque
(sculpteur) et d’une mère phénarètè (sage-femme) de qui il s’est inspiré au point où il disait
qu’il accouche les esprits comme sa mère accouche les corps. Marié a Xanthippe, il est père
de trois enfants dont deux étaient encore en bas âge a sa mort en 399 avant Jésus Christ.
Socrate acquiert son savoir littéraire auprès d’Anaxagore et ses connaissances dialectiques
auprès des sophistes. Il a passé la moitié de sa vie à diffuser son savoir aux jeunes Athéniens
particulièrement Platon et Xénophon qui produiront plus tard plusieurs écrits sur ses
enseignements. Militaire de l’armé d’Athènes Socrate est l’orateur principale du Charmide.

Critias : oncle de Platon et tuteur de Charmide, critias naquit en 460 donc 10 ans après
Socrate et est un Aristocrate. Il est représenté dans le dialogue sur les traits d’un homme de
30 ans. Habile discoureur et auteur de plusieurs traités de morale, il deviendra le plus célèbre
des 30 tyrans laissant ainsi le souvenir d’un dirigeant cruel, cupide et sanguinaire. Il meurt

2
lors d’une banale bataille de rue contre les démocrates près du Pirée à Munichie en 403 avant
Jésus Christ. L’une des accusations portées contre Socrate vient de lui.

Charmide : Frère de périctionè la mère de Platon, Charmide est d’après l’auteur le jeune
homme le plus beau de sa génération suscitant ainsi l’admiration amoureuse de tous les
athéniens (vieux comme jeunes). Aimé et protégé par son cousin Critias, Charmide est
nommé préfet du Pirée où il mourra avec lui dans la même bataille de rue contre les
démocrates.

Chéréphon : Ami et admirateur de Socrate, chéréphon est celui à qui l’oracle de Delphes
a révélé que Socrate est l’homme le plus sage du monde. 1 Résolument démocrate, Chéréphon
va s’exiler pendant la période du règne des 30 tyrans. Revenu à Athènes il ne vivra pas assez
longtemps pour assister au procès de son ami Socrate. Dans ce dialogue, il ne joue qu’un rôle
secondaire.

3. Contexte historique de rédaction de l’ouvrage


Le Charmide est écrit en une époque où l’homosexualité est valorisée en Grèce.
L’amour est considéré comme étant une relation entre deux hommes plus précisément entre
un homme d’âge mur et un adolescent. A cette époque, les relations hétérosexuelle
renvoyaient à l’espace domestique privé car elles sont directement soumises à la procréation ;
alors que l’homosexualité quant à elle est une version pure de l’amour car totalement
libérédes contrainte matérielles de reproduction elle est l’expression pleine de la spiritualité
de l’homme.2 Le dialogue entre Charmide, Critias et Socrate se déroule en face du temple de
Basilè à la palestre de Tauréas3 à une date comprise entre 432 et 429 avant Jésus Christ car
Socrate lui-même dit au début de dialogue qu’il rentre du Potidée or le Potidée a été assiégé
par la Grèceà cette époquelà. Cependant remarquons que l’auteur n’était pas encore né quand
la discussion se tenait donc n’allons pas croire qu’il jouait le rôle de secrétaireau cours de ce
dialogue. La date de composition du dialogue remonte à une période qui se situe entre 399 et
388.
4. Résumé de l’œuvre
Le Charmide traite de la sagesse et s’attache à lui donner une définition précise mais ne
parvient pas. Il est constitué de six définitions de la sagesse proposé par charmide et critias et
est divisé en quatre parties à savoir : le prologue, les trois définitions de Charmide, les

1
Platon, Apologie de Socrate, Masseu, Paris, 2010, p. 11.
2
Platon, Le Banquet. Phédre, 180c-186e,Flammarion, Paris, p. 40-46.
3
Platon,Charmide. Lysis, 153a, Flammarion, Paris, 2004, p. 79.
3
définitions de Critias et la conclusion. En effet,Socrate de son retour à Athènes après plusieurs
années d’absence eut s’informer de l’état de la philosophie dans la cité et veut aussi savoir s’il
existe des jeunes gens se faisant remarquer par leur beauté, leur esprit ou les deux à la fois.
C’est alors que Critias plaide la cause de son cousin Charmide qui n’est qu’un adolescent en
disant de lui qu’il est le plus beau garçon de sa génération et qu’aucun athéniens ne résiste à
sa beauté. Après avoir fait sa connaissanceet confirmé qu’il est vraiment irrésistible, Socrate
voudrait savoir si son âme est de bonne qualité et s’engage à la déshabiller el à la contempler.
C’est ainsi que Critias fait appel à Charmide pour qu’il dialogue avec Socrate et ce dernier
après avoir soigné son corps souffrant du mal de tête s’engagea à soigner son esprit et c’est
ainsi qu’il lui pose une série de question au quel il répondra et où il sera bloqué, Critias
prendra la relève.

II. LES PENSEES DES PERSONNAGES


Au début du dialogue, après avoir fait connaissance avec Charmide, Socrate lui pose la
question de savoir son opinion de la sagesse puisqu’il l’a en lui. Après avoir hésité Charmide
va donner trois définitions de la sagesse qui seront successivement réfutées par Socrate.
1. Les définitions de Charmide
La première définition de la sagesse que Charmide suggère est la suivante : « Accomplir
toutes choses avec mesure et avec calme, aussi bien marcher dans la rue, discuter. »4 Après
avoir hésité, Charmide montre que la sagesse est la faculté de toujours agir avec calme et
modération. En remplaçant le concept de lenteur à celui de modération, Socrate réfute cette
hypothèse par une série d’exemples où la vitesse et la vivacité sont préférables à la lenteur :
d’une part la lecture, l’écriture ou la mémoire pour les choses de l’esprit, et d’autre part les
disciplines sportives pour les choses du corps.5

Déconcerté et renonçant à défendre sa première idée, Charmide émet alors l’hypothèse


que : « la sagesse nous fait éprouver la honte, elle rend l’homme sujet à la honte, la pudeur
est précisément ce en quoi elle consiste. »6 Cependant nous pouvons dire que puisque la
sagesse fait rougir de certaines choses, elle « n’est autre chose que la pudeur ».Là aussi
Socrate n’est pas satisfait. Il fait valoir qu’alors que la sagesse est toujours bonne, la pudeur
peut ne pas être souhaitable dans certaines circonstances, comme en témoigne un vers
d’Homère : « La honte n’est pas bonne pour l’indigent.7 »
4
Ibid., 159b, p. 87.
5
Id., 159e-159d.
6
Ibid.,160e, p. 89.
7
Homère, Odyssée, XVII, p. 347.
4
Pour se sortir d’embarras, Charmide a recours à une nouvelle définition, dont il la
tient de son tuteur Critias, qui assiste à l’entretien. « La sagesse consisterait à faire ses
propres affaires.8»Socrate, toujours peu convaincu, n’a aucun mal à faire valoir qu’une cité où
chacun confectionnerait ses propres chaussures ou laverait son propre linge ne serait à
l’évidence pas une cité sage.
Irrité de voir ses idées si mal défendues, Critias intervient alors dans le dialogue et, à
partir de là, se substitue à Charmide comme interlocuteur de Socrate.
2. Les définitions de Critias
Il opère tout d’abord une distinction entre l’idée de faire ses propres affaires et celle de
fabriquer des choses pour autrui. De fait, soutient-il, on peut tout à fait fabriquer des choses
pour autrui tout en étant sage.
La quatrième définition de la sagesse proposée par Critias est que : « la sagesse consiste
à faire le bien.9 » cette dernière peut êtrecomprise comme une reformulation de la troisième
définition. Jusqu’à là Socrate n’est pas satisfaitet opère certaines objections pour déstabiliser
cette définition de Critias.
Face à ces nouvelles objections de Socrate, Critias bat en retraite et formule l’idée
générale, répandue chez les Grecs, que la sagesse consiste en la « connaissance de soi-même,
comme l’indique le fronton du temple de Delphes.10 » La sagesse, ajoute t-il n’est pas une
science comme les autres, qui aurait un objet bien précis, comme la santé pour la médecine ou
le pair et l’impair pour le calcul.
La sagesse, affirme encore Critias après que Socrate ait réfuté la dernière
définition, « est à la fois la science d’elle-même et des autres sciences11. » c’est-à-dire que la
sagesse consiste « à savoir ce que l’on sait et ce que l’on ne sait pas.12 » Selon Socrate, il
semble impossible qu’une telle science existe, et il utilise pour le démontrer des analogies
complexes : « existe-il une vision qui n’est pas vision des objets sur lesquels portent les
autres visions, de même que des non-visions ; bien qu’elle soit une vision, elle ne voit aucune
couleur, mais elle se perçoit elle-même et les autres visions ?13 » Socrate renouvelle la
méthode avec l’ouïe et bien d’autres concepts, bien que son interlocuteur ait visiblement du
mal à le suivre.
Par la suite, et de façon toujours obscure, Socrate note que la science de la sagesse, telle
8
Platon,Op.cit, 161b, p. 90.
9
Ibid., 163e, p. 94.
10
Ibid., 164d, p. 95.
11
Ibid., 166e, p. 98.
12
Id., 167a.
13
Ibid., 167e-167d, p. 99.
5
que la conçoit Critias, serait non seulement inconcevable mais également inutile, puisqu’elle
ne pourrait pas faire connaître ce que nous savons et ce que nous ne savons pas, mais
seulement que nous savons et ne savons pas. Seule l’étude des sciences particulières peut nous
y faire parvenir, en partie.
Après avoir à mainte de reprise réfuté et démontré l’impossibilité des définitions de
Charmide et de Critias, Socrate propose à son tour une définition de la sagesse en se basant
des définitions des autres. Il la défini comme science du bien et du mal ; qui est la seul science
capable d’assurer le bonheur de celui qui le détient 14. Cependant, à l’étonnement de tous,
Socrate précise que la sagesse n’est pas non plus cette science du bien et du mal qu’il vient
d’évoquer, puisque la sagesse selon Critias est la science de la science et d’elle-même. Se
référer ainsi à une thèse qu’il vient de réfuter est un indice permettant de penser que Socrate,
comme il le fait dans d’autres dialogues, identifie bien en réalité sagesse et science du bien et
du mal.
Incapable en apparence de parvenir à une définition satisfaisante, Socrate s’accuse
d’avoir mal conduit l’entretien et d’être un mauvais chercheur de la vérité. Cet aveu
d’humilité ne refroidit pas Charmide, qui demande à devenir son disciple et à recevoir
l’incantation thrace censée le rendre plus sage15.
III. PORTEE PHILOSOPHIQUE ET HISTORIQUE

D’une très belle construction formelle, le fond du Charmide se révèle cependant


assez décevant et superficiel. Le plus grand reproche vient de ce que le texte semble
contredire la doctrine socratique, qui consiste à identifier la sagesse à la connaissance de soi-
même, c’est-à-dire la science du bien et du mal. «Connais-toi toi-même et soi sage.» ; « je ne
sais qu’une chose, c’est que je ne sais rien. » telle est la doctrine philosophique de Socrate qui
est cependant réfuté par lui-même dans ce dialogue. Par ailleurs, la méthode utilisée par
Socrate pour réfuter les arguments de Charmide, puis de Critias, relève davantage du
sophisme que de la philosophie, et davantage également de la volonté de vaincre son
interlocuteur que de celle de découvrir la vérité. Substituant sans l’expliquer la lenteur au
calme dans la première définition, sans examiner ce que la déclaration de Charmide avait
pourtant de pertinent, il rejette ensuite la deuxième par le simple argument d’autorité qu’est
Homère.

On y voit le signe que Platon ne faisait que débuter dans sa quête philosophique, et

14
Ibid., 174b, p. 109.
15
Ibid., 176b-176d, P. 112.
6
qu’il était encore trop occupé à réfuter les diverses thèses existantes pour élaborer de façon
constructive son propre système.Par ailleurs, les historiens ont pu s’étonner que Platon,
habituellement sans concession avec la vérité des faits et des personnages, présente ses
parents Critias et Charmide sous des traits aussi élogieux, malgré le rôle trouble qui fut le leur
dans l’histoire athénienne. Au-delà de la volonté compréhensible de réhabiliter les membres
de sa famille, Platon voulait peut-être également disculper son maître à propos des relations
qu’il entretenait avec Critias, en montrant que Socrate avait toujours cherché à rendre meilleur
le futur tyran.

IV. METHODE DE L’AUTEUR


1. L’aporie chez Platon

Dans ses dialogues, Socrate pose des questions apparemment faciles à résoudre,
auxquelles on ne parvient pas à répondre. Il jette finalement ses interlocuteurs dans un état
d’aporie qui est l’embarras produit par l’ironie. Il y a en effet de l’aporie au sein du problème
car à un certain moment dans le dialogue, les fausses évidences se dégonflent, les vérités
initiales sont remises en question, les vieilles certitudes se rendent flou. « Torpille qui
engourdit16 » selon Ménon, Socrate apporte à ses interlocuteurs cette aporie proche des
difficultés ou énigmes internes au problème philosophique. Pendant le dialogue, les
hypothèses émises se mettent à tourner en rond et l’interlocuteur est pris de vertige. Dans le
Charmide, la question posée par Socrate est de savoir en quoi consiste la sagesse. Charmide
donne trois définitions à savoir : la sagesse c’est accomplir toutes choses avec mesure et avec
calme ; la sagesse c’est faire ses propres affaires ; la sagesse c’est la pudeur. Après lui,
Critias fournit aussi trois définitions : la sagesse c’est faire le bien ; c’est la connaissance de
soi ; c’est la science d’elle-même et des autres sciences. Toutes ces définitions sont rejetées
par Socrate qui incapable en apparence de parvenir à une définition satisfaisante, s’accuse
d’avoir mal conduit l’entretien et d’être un mauvais chercheur de la vérité.

2. L’ironie Socratique

Ironie selon SOCRATE veut dire voiler son savoir, c’est à partir de cela qu’il met en
lumière sa fameuse pensée lorsqu’il dit « je ne sais qu’une chose c’est que je ne sais rien ».
Pour SOCRATE, l’ironie doit être l’expression du philosophe, caractéristique de l’humilité et
de la modestie. L’ironie socratique cherche donc à soumettre les hommes à l’ensemble de

16
Platon,Mémon, 80a, Budé-Belles lettres, Paris, p. 248.
7
leurs idées et de les pousser à prendre conscience de l’incohérence de leurs pensées et de leur
ignorance. L’ironie socratique sert donc à « rendre consciente une ignorance inconsciente ».

3. La maïeutique socratique

Etymologiquement, ce terme désigne en grec « interrogation », mais il se rapproche


plus à la technique socratique à accoucher les esprits. Par ce moyen Socrate n’apporte pas la
vérité à son interlocuteur, car, comment le pourrait-il ? Puisqu’il déclare ne rien savoir, mais
aide plutôt ce dernier à découvrir la vérité enfouie dans son être, c’est-à-dire amener son
disciple à découvrir la vérité qu’il connaissait déjà sans le savoir. La maïeutique sert donc à
« rendre conscient un savoir inconscient ».

4. Evaluation
Jusqu’à nos jours, la question de savoir qu’est-ce que la sagesse reste ambigüe. Seules
les religions se proposent pour apporter une définition à ce terme. Pour le Catholicisme, la
sagesse est un don de Dieu ; pour eux elle est auprès de lui depuis la création du monde et le
monde a été créé par elle. D’après ceux-ci, la sagesse réside dans la connaissance de Dieu, de
ses volontés, de ses lois et de ce qui Lui plait. Pour l’Islam, La sagesse signifie parvenir à la
vérité avec la science et la raison, mettre la chose à sa place précise et exacte ; elle est donc en
ce qui concerne l'opinion : la justesse ; en ce qui concerne la parole : la pertinence ; et en ce
qui concerne l'acte : la droiture ; et la personne qui possède toutes ces significations, aura la
réussite et sera heureux dans ce monde et dans l'au-delà, comme Allah a dit
CONCLUSION

En définitive il était question pour nous de faire un compte rendu de lecture de


l’ouvrage de Platon intitulée le Chamide. Après analyse il en ressort que le Charmide est un
dialogue aporétique c’est-à-dire sans conclusion positive. Celui-ci présente Socrate en
dialogue avec Charmide et Critias à propos de la sagesse. Les différentes pensées des
personnages se résument en six définitions précises qui sont : le calme, la pudeur, faire ses
propres affaires, faire le bien, la connaissance de soi et la science d’elle-même et des autres.
L’auteur utilise l’aporie, l’ironie et la maïeutique socratique pour nous faire comprendre que
la sagesse est un très grand bien que personne ne peut définir ou encore dire en quoi elle
consiste. Nous avons bien remarqué Socrate aller contre son propre système philosophique
pour faire comprendre à son auditoire que nul ne peut donner une définition à la sagesse et
qu’il doit se contenter de la posséder.

8
BIBLIOGRAPHIE
 Homère, Odyssée, XVII
 Platon, Apologie de Socrate, 21a, Masseu, Paris, 2010, 127p.
 Platon, Charmide. Lysis, 159b, Flammarion, Paris,2004, 316p.
 Platon, Le Banquet. Phédre, 180c-186e,Flamarion, Paris, 1964, 187p.
 Platon,Mémon, 80a, Budé-Belles lettres, Paris, .

9
Sommaire
INTRODUCTION..................................................................................................................................1

I. PRESENTATION GENERALE DE L’ŒUVRE...........................................................................2

1. Biographie de l’auteur (Platon)...................................................................................................2

2. Présentation des personnages......................................................................................................2

3. Contexte historique de rédaction de l’ouvrage...........................................................................3

4. Résumé de l’œuvre.......................................................................................................................3

II. LES PENSEES DES PERSONNAGES...................................................................................4

1. Les définitions de Charmide........................................................................................................4

2. Les définitions de Critias.............................................................................................................5

III. PORTEE PHILOSOPHIQUE ET HISTORIQUE................................................................6

IV. METHODE DE L’AUTEUR...................................................................................................7

1. L’aporie chez Platon.....................................................................................................................7

2. L’ironie Socratique.......................................................................................................................7

3. La maïeutique socratique.............................................................................................................8

4. Evaluation.....................................................................................................................................8

CONCLUSION......................................................................................................................................8

BIBLIOGRAPHIE.................................................................................................................................9

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