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Raphaël Mathias 2°7

Biographie de Guy de Maupassant

Maupassant :
Maupassant est un des disciples de Gustave Flaubert, il se pensait poète car très attaché au Pays de Caux.
Il se fit connaître à Paris comme conteur et chroniqueur.
Maupassant et un auteur réaliste, proche du naturalisme de Zola malgré sont écart avec toute école
littéraire. Il réalise un chef-d’œuvre du fantastique : Le Horla, une œuvre abondante. Il écrit huit
romans, plus de 300 nouvelles et réalise plus de 300 chroniques, ainsi que trois récits de voyages, des
pièces de théâtre, des poèmes, tout ça composé en une douzaine d’années seulement. Il décrivit,
grâce à un œil photographique, les paysages et les milieux de son temps avec une lucidité proche du
pessimisme.

Une jeunesse Normande :


Guy de Maupassant naît au château de Miromesnil dans la commune de Tourville-sur-Arque, près de
Dieppe. Il est le fils de Gustave de Maupassant (1821-1900) et de Laure Le Poittevin (1821-1903), qui
appartient à une famille de cordiers normands.
Après son renvoi du pensionnat pour avoir écrit des vers licencieux, Maupassant devient interne au
lycée de Rouen, et rencontre le poète Louis Bouilhet (1824-1869), qu’il admire. C'est sous son égide
et celle de Flaubert qu’il apprend le métier d’écrire. En 1869 il quitte sa chère Normandie pour Paris,
où il s’inscrit à la faculté de Droit.

Du Ministère à « Boule de Suif » :


Après 1870, il connaît la débâcle des Français à Rouen, Maupassant quitte l’armée en 1871 pour
devenir employé bénévole au Ministère de la Marine et des Colonies. Ce n’est qu’en 1873 qu’il
obtient un emploi rémunéré. C'est aussi vers cette période qu’il commence son apprentissage
littéraire auprès de Flaubert, qui le conseille sur son style et l’encourage à écrire.
Il fréquente des écrivains célèbres : Daudet, Goncourt, Tourgueniev, Zola, rencontrés chez Flaubert.
En 1875, son premier conte « La Main d’écorché », inspiré de sa rencontre avec le poète anglais
Charles Swinburne. Il s’essaie à tous les genres : poésie, théâtre, articles journalistiques, contes.
En 1876, malgré des problèmes cardiaques, il fait paraître ses premières chroniques. Apprenant qu’il
est atteint de la syphilis, l’auteur fanfaronne auprès d’un ami : « Alléluia, j’ai la vérole, par
conséquent, je n’ai plus peur de l’attraper » (lettre du 2 mars 1877). Maupassant prend un congé du
ministère pour soigner ses troubles syphilitiques en Suisse. Il compose un drame historique en
vers La Trahison de la comtesse de Rhune, et établit le plan de son futur roman Une vie, sur lequel il
travaille dur pendant trois ans. En décembre, paraît le conte « Le Papa de Simon » dans La Réforme,
mais c'est la publication de « Boule de suif » dans Les Soirées de Médan, le 17 avril 1880, qui fait de
lui un maître.

Un grand succès :
L’histoire littéraire retient le 1er février 1880 comme date de naissance symbolique de l’auteur,
adoubé par Flaubert, qui écrit à son disciple : « je considère Boule de suif comme un chef-d’œuvre !
Oui ! jeune homme ! Ni plus, ni moins, cela est d’un maître. »
Fin mai 1880, il entre comme journaliste au Gaulois, puis voyage en Corse et est envoyé spécial en
Algérie pour Le Gaulois. Le 29 octobre 1881, débute sa collaboration au Gil Blas sous le pseudonyme
de Maufrigneuse. Durant dix ans, Maupassant publiera plus de trois cents contes et nouvelles,
rassemblés ou non dans quinze recueils (1881 : La Maison Tellier ; 1882 : Mademoiselle Fifi ; …)
Mais le genre qui intéresse Maupassant est le roman. En avril 1881, il publie Une vie, son premier
roman (Havard), qui est un succès. Suivront cinq autres romans : Bel-Ami (1885, Havard), ; Mont-
Oriol (1887, Havard) ; Pierre et Jean, précédé de « Le Roman » (1888, Ollendorff) ; Fort comme la
mort (1889, Ollendorff) et Notre cœur (1890, Ollendorff).
Raphaël Mathias 2°7

Le déclin et la mort :
Ayant contracté la syphilis aux alentours de 1875, Maupassant a été sujet à de nombreux troubles
physiques et psychiques. En décembre, rongé par la maladie, Maupassant n’arrive plus à écrire, il fait
alors son testament. Le 6 juillet, Guy de Maupassant meurt des suites d’une syphilis tertiaire. Il est
inhumé deux jours plus tard au cimetière du Montparnasse (Paris 14e). Si Émile Zola fit un très bel
éloge funèbre ce jour-là, le poète José Maria de Heredia prononça une prosopopée magnifique lors
de l’inauguration du buste de Maupassant à Rouen en 1900 : « Je suis entré dans la vie littéraire
comme un météore ; j’en sortirai par un coup de foudre. »

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