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Licence : Sciences Economiques et Gestion (S3 Temps aménagé)

SYLLABUS DU COURS DE INTRODUCTION À L’ETUDE DU DROIT (SUITE)

Elaboré par Pr. Hassan ESSAGHIR


Préparé par:
M. Hassan ESSAGHIR
2020/2021
Chapitre 2 : Les caractères de la règle de droit

1- La règle de droit est générale;


2- Le caractère extérieur de la règle de droit
3- La règle de droit est abstraite;
4- La règle de droit est obligatoire;
5- la règle de droit est permanente;
6- La règle de droit a une finalité sociale.
1- La règle de droit est générale
Cela signifie qu’elle a vocation à s’appliquer à toutes les
personnes qui forment le corps social. Cela explique qu’elle
soit toujours formulée de manière générale et
impersonnelle.

On rencontre toujours les formules: «Quiconque… »; «


Toute personne… ».

La règle de droit dispose d’une particularité : elle


concerne chacun et ne vise personne en particulier.
1- La règle de droit est générale
Cette généralité n’est pas nécessairement absolue et se veut le
plus souvent relative.
Le Code de la route s’applique à tous les conducteurs, sans
distinction, titulaire du permis de conduire.
De cette manière, le Code de la route comporte des règles
générales et impersonnelles mais conserve une certaine
relativité car seuls les conducteurs sont visés par son
application.
La même logique s’applique pour la réglementation du travail :
seuls sont visés les employeurs et leurs salariés.
1- La règle de droit est générale

La règle est générale parce qu’elle a


vocation à s’appliquer à toute personne
appartenant à cette catégorie.
La règle de droit n’en est pas moins générale parce
qu’elle vise une catégorie de personne sans viser
personne en particulier.
La règle de droit est générale (suite)

En principe, ce caractère général de la règle de droit


est une garantie contre l’arbitraire, contre la
discrimination individuelle. Mais le caractère général
de la règle de droit ne signifie pas égalité.
La règle de droit est générale
La règle de droit peut être discriminatoire à l’égard d’un
groupe de personnes pour des motifs louables (accorder plus de
droits aux personnes âgées, plus de protection aux femmes
enceintes, aux enfants; être plus sévère à l’égard des
automobilistes qui créent un risque pour les non-conducteurs)
ou des motifs condamnables (race, sexe, religion, etc.…), la
généralité de la règle de droit est une protection nécessaire
mais insuffisante contre l’arbitraire.
La règle de droit est générale
Illustration 1 :
«Toute personne a droit à un procès équitable et un jugement
rendu dans un délai raisonnable.
Les droits de la défense sont garantis devant toutes les
juridictions ». (L’ article 120 de la Constitution Marocaine de
2011).
La règle de droit est générale
Illustration 2 :
«Tous les citoyennes et les citoyens doivent respecter la
constitution et doivent se conformer à la loi. » (Art. 37 de la
Constitution Marocaine de 2011).
Illustration 3 :
«Tous les citoyennes et les citoyens contribuent à la défense
de la Patrie et son intégrité territoriale contre toute
agression ou menace » (Art. 38 de la Constitution Marocaine de
2011).
La règle de droit est générale
Illustration 4 :
«Quiconque soustrait frauduleusement une chose appartenant à
autrui est coupable de vol est puni de l’emprisonnement d’un à
5 ans et d’une de 200 dirhams à 500 dirhams ».

Le caractère général de la règle de droit est une garantie contre


l’arbitraire et la discrimination individuelle et répond ainsi au principe
d’égalité des citoyens devant le droit.
2- Le caractère extérieur de la règle de droit
La règle de droit est considérée comme extérieure car sa
création ne relève pas de la seule volonté individuelle des
personnes.
La finalité sociale de la règle de droit permet de comprendre son
caractère extérieur : l’objectif étant d’organiser la vie en société,
il ne serait pas concevable que chacun décide, de son propre chef,
de les appliquer ou non.
Elle ne peut être une contrainte ou consigne que chacun s’impose
spontanément, de sa seule volonté.
2- Le caractère extérieur de la règle de droit
Le droit pénal ne peut être rédigé par les auteurs d’infractions eux-
mêmes car il y aurait un risque trop important d’impunité ( absence
de sanctions, modifications de la nature des infractions…) et, plus
généralement, une disparition de l’ordre public.
3- La règle juridique est une règle abstraite

Le caractère d’abstraction de la règle juridique est


intimement lié à son caractère de généralité, le premier
suppose nécessairement l’autre.

La règle juridique est abstraite en ce sens qu’elle est


impersonnelle et est susceptible de s’appliquer à toute
personne ou à toute institution qui réunit les conditions
objectives déterminées.
La règle juridique est une règle abstraite

Exemple : Les règles du droit de la fonction publique sont des


règles abstraites, car elle s’appliquent à toute personne qui a la
qualité de fonctionnaire sans prendre en considération certains
éléments subjectifs ou personnels.
2- La règle juridique est une règle abstraite

La règle juridique reste une règle abstraite même dans le cas


où elle régit une institution unique et précise.

Ainsi à titre d’exemple lorsque la Constitution organise la


situation du Chef du Gouvernement, elle le fait d’une manière
abstraite car elle est susceptible de s’appliquer à toute
personnalité qui est nommée ou sera nommée en cette
qualité.
3- La règle juridique est une règle abstraite
La règle de droit est abstraite et vise une situation spécifique définie
abstraitement.
Elle ne vise pas les personnes mais les situations dans lesquelles elles
se trouvent.
Illustration : L’art. 210 du Code de la Famille (CF) dispose que : «
Toute personne ayant atteint l’âge de la majorité jouit de la
pleine capacité pour exercer ses droits et assumer ses obligations
à moins qu’un motif quelconque établi ne lui limite ou ne lui
fasse perdre cette capacité ».
Cette règle ne vise personne en particulier et s’applique à tous ceux
qui ont atteint l’âge de la majorité fixé à 18 ans.
4- La règle juridique est une règle obligatoire

La question se pose de savoir d’où vient le caractère obligatoire


de la règle de droit. La réponse n’est pas uniforme. Elle dépend en
grande partie des époques et des pays.
La règle de droit est parfois édictée par l’Etat, par l’autorité
publique qui l’impose aux différentes personnes qui le composent.
On se trouve alors en présence d’une loi, en prenant ce terme dans
un sens large qui englobe aussi bien les dispositions votées par le
Parlement, que les décrets et les arrêtés.
Actuellement la loi est aujourd’hui et de beaucoup la source la plus
importante du droit.
3- La règle juridique est une règle obligatoire
C’est un caractère spécifique de la règle juridique. En effet,
la règle de droit n’est ni un conseil ni une prière, c’est une
règle coercitive qui s’impose à tous les membres de
la société impliquée par ses dispositions, qui doivent la
respecter sous peine de sanction par la contrainte de la
puissance publique.
La règle de droit vise à prévenir l’apparition d’infractions.
Elle joue un rôle de prévention et de dissuasion, au moyen de
sanctions, contre toute atteinte à la loi.
La règle de droit joue un rôle prophylactique illustré par
l’existence de règles impératives et supplétives.
3- La règle juridique est une règle obligatoire

Une règle qui n’est pas obligatoire ne serait pas une règle
de droit, et c’est ce caractère obligatoire qui nous permet de
distinguer les règles juridiques des autres règles de conduite
sociales telles que:

- Les règles de religion

Ces règles concernent essentiellement les rapports de

l’individu avec Dieu son créateur


Les règles de religion (suite)
et tendent au perfectionnement de l’être et à la paix de l’âme,
alors que les règles de droit concernent les rapports des hommes
entre eux.

La règle de règle tend à assurer la sécurité des individus et de


l’Etat, la stabilité des situations et l’ordre social.
3- La règle juridique est une règle obligatoire

Par conséquent, la sanction juridique est appliquée par


les tribunaux ou les pouvoirs publics;

Alors que la sanction religieuse est l’œuvre de Dieu et


est généralement pour l’au-delà.
Réception de principes religieux dans
le droit
 Le principe : art. 1er de la Constitution de 2011 « Le
Maroc est une monarchie constitutionnelle,
démocratique, parlementaire et sociale. », art. 3 de la
constitution prévoit: «L’islam est la religion de l’Etat,
qui garantit à tous le libre exerce des cultes».
 Mais protection de la liberté de culte : art. 10 de la
déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 26
août 1789 : « Nul ne doit être inquiété pour ses opinions,
même religieuses… »
 Mais, parfois, volonté délibérée d’intégrer les règles
religieuses dans la loi (la loi sur les banques
participative)
Règle juridique et règle de morale

Ce sont des règles de conduite qui s’intéressent aux devoirs de


l’homme à l’égard des autres hommes et à l’égard de
lui-même. En ce sens la morale est généralement plus
exigeante que le droit car elle tend à la perfection.
Toutefois, les violations des règles morales sont sanctionnées au
niveau de la conscience seulement, il faut remarquer que de
très nombreuses règles de droit sont empruntées à la morale.
Règle juridique et les règles de bienséance

Les règles de bienséance ou de pure convenance (telles que


l’échange de visite, la présentation des vœux, etc.).

A l’instar des règles de morale et des règles de religion jouent


un rôle important dans l’harmonie des rapports sociaux en
assurant une certaine solidarité et une sympathie entre les
membres de la société.
La règle de droit et les autres règles (distinction
entre la règle juridique et la règle morale ou
religieuse)
1- La source de la règle
Source de la règle de droit = autorité qui s’est vue
reconnaître le pouvoir de légiférer.

Source de la règle religieuse = révélation divine.

Source de la règle morale = conscience individuelle ou


collective.
La règle de droit et les autres règles (distinction
entre la règle juridique et la règle morale ou
religieuse)
2- Le contenu de la règle
La règle morale ou religieuse vise un idéal de conduite

La règle juridique est moins exigeante (ex. une mauvaise


pensée non suivie d’effet n’est pas sanctionnée sur un plan
juridique)

Mais les règles peuvent parfois être les mêmes (ex.: tu ne


tueras point) ou s’opposer (divorce, port de la burqa)
La règle de droit et les autres règles (distinction
entre la règle juridique et la règle morale ou
religieuse)
3 - La sanction de la règle

La règle morale reçoit une sanction intérieure.

La règle religieuse reçoit une sanction divine.

La règle juridique reçoit une sanction extérieure, par


l’autorité publique.
Sanction de la règle de droit (suite)

Par ailleurs, la contrainte, qui caractérise la règle de droit peut


prendre plusieurs formes, en d’autres termes, les sanctions
juridiques sont très variées.Toutefois on peut distinguer entre:

- Les sanctions pénales;

- Les sanctions civiles;

- Les sanctions administratives.


Sanction de la règle de droit (suite)
L’inobservation de la règle de droit expose son auteur à une
sanction qui peut être civile, pénale ou administrative.

a- Les sanctions civiles :

On distingue plusieurs sanctions civiles qui peuvent parfois se


cumuler :
Les sanctions civiles

La nullité de l’acte :

Lorsqu’un acte juridique (contrat) a été conclu sans respecter


les règles relatives à sa conclusion, la meilleure manière de
réparer ce non-respect est d’anéantir ce contrat et le déclarer
nul et de nul effet par le jeu de la déclaration de nullité.
Les sanctions civiles
Illustration :

L’article 149 du code de la famille dispose que :

«L’adoption (Attabani) est juridiquement nulle et n’entraine


aucun des effets de la filiation parentale légitime. ».
Les sanctions civiles
L’article 360 du code du travail (CT) prévoit : «Est nul de plein
droit tout accord individuel ou collectif tendant à abaisser le
salaire au dessous du salaire minimum légal. ».

Le versement de dommages intérêts

Toute personne qui occasionne par son comportement un dommage à


autrui engage sa responsabilité.
Les sanctions civiles
La réparation du préjudice subi par la victime consiste précisément
à lui attribuer une somme d’argent ou des dommages-intérêts.

Illustration : L’automobiliste qui, par excès de vitesse, renverse et


blesse un piéton doit réparer les conséquences de son acte en versant à
la victime une compensation pécuniaire (argent).
Les sanctions civiles
 L’exécution par contrainte

Il faut distinguer suivant que la contrainte provoquées est directe ou


indirecte.

a. Certaines exercent une contrainte directe sur la personne elle-même.


Ainsi, la personne qui occupe un local sans pouvoir justifier d’un
contrat, écrit ou verbal, de location risque de faire l’objet d’une
mesure d’expulsion.
Les sanctions civiles
b. D’autres sanctions civiles produisent seulement une contrainte
indirecte. Dans cette hypothèse, la sanction s’exerce, non contre la
personne elle-même, mais contre ses biens. Si un débiteur refuse de
payer ses dettes, il sera possible, à la suite d’un jugement de
condamnation, de procéder à la saisie de ses biens.

Il s’agit d’une vente forcée aux enchères publiques, en vue de


désintéresser les créanciers avec le produit de la vente.
Les sanctions pénales
2- Les sanctions pénales :
La sanction pénale consiste en des condamnations corporelles
privatives de liberté ou pécuniaires et qui sont prévues par le code
pénal et qui ont pour objet essentiel le traitement ou la resocialisation
du délinquant. Le code pénal qui procède à la classification des peines
principales en distinguant entre :
Les sanctions pénales (suite)
- Les peines criminelles ;
- Les peines délictuelles ;
- Les peines contraventionnelles ;
- Les peines criminelles principales sont :
 La condamnation à mort, ou peine dite capitale;
 La réclusion perpétuelle (à vie);
 Le réclusion temporaire de 5 à 30 ans;
 L’assignation à résidence (minimum 5 ans);
 La dégradation civique.
Les sanctions pénales (suite)
Les peines délictuelles principales sont :
- L’emprisonnement ;
- L’amende de plus de 1200 dirhams.

Les peines contraventionnelles principales sont :

- La détention de moins d’un mois


- L’amende de 30 à 1200 dirhams.
Les sanctions administratives
3- Les sanctions administratives
Ce sont des sanctions administratives prises par les autorités
administratives et qui puisent leurs sources en droit administratif,
notamment dans le cadre de la police administrative c.-à-d. l’activité
de l’administration visant à assurer la sécurité et la salubrité publique
ou l’ordre public en général. On peut citer à titre d’exemple le retrait
d’agréments.
Les sanctions administratives
 Dans le cadre des sanctions administratives, il existe une multitude

des sanctions à caractère disciplinaire prévues par le nouveau Statut


Général de la Fonction Publique, notamment l’article 66 dudit
statut qui dispose que : «Les sanctions disciplinaires applicables aux
fonctionnaires comprennent par ordre croissant de gravité :
les sanctions administratives
• L’avertissement ;

• Le blâme;

• La radiation du tableau;

• L’abaissement d’échelon;

• La rétrogradation;

• La révocation sans suspension des droits à pension;

• La révocation avec suspension des droits à pension.


5- La règle de droit est permanente

 On dit que la règle de droit est permanente parce

qu’elle une application constante pendant son existence.


Elle a vocation à régir l’avenir, à durer un certain temps.
Cela ne signifie pas que le règle de droit est éternelle:
elle un début et une fin. Cependant pendant le temps où
elle est en vigueur, elle a vocation à s’appliquer.
5- La règle de droit est permanente
Un juge ne pourrait pas écarter l’application d’une loi parce qu’elle ne
lui paraît pas opportune. Si les conditions prévues par la règle sont
réunies, la règle a vocation à s’appliquer.
5- La règle de droit est permanente

La règle de droit est permanente parce qu’une fois née, la règle


de droit s’applique avec constance et de façon uniforme à toutes
les situations qu’elle réglemente jusqu’à ce qu’elle soit abrogé
par l’autorité compétente (en principe la même que celle qui l’a
fait naître).
6- la règle de droit a une finalité sociale

Le droit a pour ambition de régler les relations extérieures


des hommes entre eux pour y faire régner une certaine paix
sociale.

La règle juridique est un facteur d’ordre, un régulateur de la


vie sociale.
Néanmoins, il ne s’agit pas là de la seule finalité du droit.

Le droit fournit un certain nombre de règles de conduite


destinées à faire régner, tout à la fois, le droit et la justice.
Chapitre 3: Classification des règles juridiques

1- La distinction entre les règles juridiques écrites et


les règles juridiques non écrites.

2- La distinction entre les règles de fond et les règles


de forme.

3- La distinction entre les règles impératives et les


règles supplétives.
Règles juridiques écrites et règles juridiques non
écrites

Les règles juridiques écrites sont des règles qui


apparaissent sous forme écrite.

Elles prennent la forme d’un texte écrit qui


comprend les différentes dispositions de ces
règles.
Les règles juridiques non écrites

Les règles juridiques non écrites sont des règles qui ont
les mêmes caractères que les règles écrites.

Ces règles n’apparaissent pas à l’origine sous forme écrite.


C’est le cas notamment des règles de coutume qui sont à la base
des usages, des comportements qui deviennent obligatoires.
Règles de fond et règle de forme

Les règles de fond sont des règles qui régissent


une matière donnée d’une manière substantielle en
déterminant notamment les droits et les obligations
des différentes parties.
Règle de fond (suite)

Les règles du droit pénal sont des règles de fond en ce


sens qu’elles organisent la matière pénale en précisant les
différentes infractions pénales et les sanctions qui leurs
correspondent.

Les règles de droit civil qui déterminent notamment les


sources des obligations et précisant les conditions de leur
validité.
Les règles de forme

Les règles de forme ou de procédure sont, en


revanche, des règles qui se limitent à prévoir les moyens,
voies et procédures à suivre

En vue d’appliquer les règles de fond ou en vue de


revendiquer des droits déterminés.
Les règles de forme
A titre d’exemple les règles de la procédure civile ou les
règles de la procédure pénale sont des règles de forme dans la
mesure où elles indiquent les moyens et formalités à suivre en vue
de demander l’application du droit civil et du droit pénal (comme
intenter une action civile ou pénale, rechercher la juridiction
compétente, utiliser les voies de recours contre les jugements,
etc.).
3-La distinction entre les règles impératives et les
règles supplétives

Les règles juridiques impératives ou les règles


juridiques prohibitives sont des règles dont l’application
s’impose à tous les membres de la société qui ne peuvent
en aucun cas déroger à leurs dispositions.

Ce sont en général des règles fondées sur l’ordre public.


Les règles impératives

A Propos des lois impératives, les auteurs parlent également


et même plus souvent, de règles d’ordre public.

Il ne s’agit pas nécessairement de règles destinées à


sauvegarder la paix publique
Les règles impératives (suite)
Il faut plutôt comprendre par ces termes qu’il s’agit de
dispositions qui traduisent des principes fondamentaux ou des
valeurs sacrées de notre société.

C’est pourquoi elles s’imposent de façon absolue, les particuliers


n’étant pas admis à en écarter l’application.
Les règles impératives (suite)
Ainsi à titre d’exemple les règles du droit pénal sont des règles
impératives et prohibitives dans la mesure où les infractions pénales
sont considérées comme des atteintes à l’ordre public. Mais le
caractère impératif ne se limite pas au droit pénal, il concerne la
plupart des règles de droit public et une grande partie du droit privé.
Les règles impératives et les règles supplétives

Les règles juridiques supplétives ou interprétatives sont


des règles obligatoires en principe à l’instar des règles
impératives, mais leur application peut être écartée par les
parties dans le cadre contractuel, à condition qu’elles
expriment leur volonté dans ce sens.
Les règles impératives et les règles supplétives

Les intéressés peuvent alors choisir des solutions autres que


celles prévues par les règles supplétives, des solutions qui peut
être, conviennent mieux à leurs intérêts.

Les règles supplétives sont donc celles auxquelles il peut être


dérogé.

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