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5.2. Groupe B : Dengue probable (ou confirmée) avec « signes d’alerte » ...........6
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VII. RECOMMANDATIONS POUR LA PRISE EN CHARGE CLINIQUE DE LA
DENGUE.......................................................................................................................12
IX. CONCLUSION.................................................................................................20
X. BIBLIOGRAPHIE ..................................................................................................21
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SIGLES ET ABREVIATIONS
CM : Centre médical
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PCR : Polymerase chain reaction (Réaction de polymérisation en
chaîne)
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I. INTRODUCTION
Elle est due à un virus ayant 4 sérotypes : DEN-1, DEN-2, DEN-3, DEN-
4. La guérison entraîne une immunité à vie contre le sérotype à l’origine
de l’infection.
Elle est bénigne et touche tous les âges de la vie. Cependant sa sévérité
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Des flambées de cas de dengue ont été enregistrées en 2014, 2016 et en
2017 ce qui a justifié le renforcement de la surveillance et la mise en place
de sites sentinelles en 2017 [3, 12, 13].
La plus grande flambée a été enregistrée en 2017 avec 15074 cas
suspects dont 8768 cas probables et 36 décès. La majorité des cas
probables (59,32%) et des décès enregistrés (89%) ont été notifié dans la
région du centre [13].
Les sérotypes DENV-1, DENV-2 et DENV-3 ont été incriminés lors de la
flambée de 2016 [14]. Au cours de la semaine 32 (du 7 au 13 août 2023),
des flambées de cas suspects ont été notifiés principalement dans les
régions sanitaires du Centre et des Hauts-Bassins avec 6 décès signalés
dans la région des Hauts-Bassins.
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- Des travaux de groupe
- Validation en plénière
III. ASPECTS CLINIQUES DE LA MALADIE
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Les signes d’alerte (résumés dans le tableau suivant) marquent le début
de la phase critique.
Signes d’alerte
Douleurs abdominales ou sensibilité à la palpation
Vomissements persistants
Léthargie ou agitation
Clinique Saignement des muqueuses (épistaxis,
gingivorragies……)
Hépatomégalie >2 cm ou foie hypertrophié sensible à la
palpation Accumulation clinique de liquides
Augmentation de l’hématocrite parallèlement à une baisse
Laboratoire
rapide de la numération plaquettaire
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3.4. Phase de convalescence
Lorsque le malade survit aux 24-48 heures que dure la phase critique, une
réabsorption progressive des liquides présents dans le milieu extravasculaire se
produit dans les 48-72 heures suivantes. Le bien-être général s’améliore, l’appétit
revient, les symptômes gastro-intestinaux régressent, l’état hémodynamique se
stabilise et on note une reprise de la diurèse.
• céphalées,
• douleur rétro-orbitale,
• myalgies, arthralgies,
• éruption cutanée,
• manifestations hémorragiques,
• syndrome de choc.
b. Cas probable
Il s’agit d’un cas suspect avec un test de diagnostic rapide (TDR) positif.
Un TDR dengue positif = sérologie positive des IgM et/ou des IgG et/ou
Ag NS1 positif.
c. Cas confirmé
Il s’agit de tout cas suspect ou probable confirmé par le laboratoire :
sérologie (ELISA) positive des IgM, augmentation des titres d’IgG ; la
détection du virus par la RT-PCR (Reverse Transcriptase Polymerase
Chain Reaction) ou isolement par culture.
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IV. CLASSIFICATION DES CAS DENGUE
• éruptions cutanées
• douleurs
• leucopénie
• Léthargie, anxiété
• Hépatomégalie> 2 cm
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• Elévation de l’hématocrite et diminution rapide de la
numération plaquettaire
- Etat de choc
Saignements sévères
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- Système nerveux central : altération de l’état de conscience
(agitation, somnolence, obnubilation, coma)
- Autres organes
Elle est présente dans le sérum des patients dès l’apparition des premiers
signes cliniques et permet ainsi un diagnostic précoce de l’infection.
Au cours d’une Dengue secondaire, les IgG sont détectables dès la phase aiguë
(1 à 2 jours après le début des signes cliniques). Leur titre est plus élevé que lors
d’une infection primaire et elles persisteront plus longtemps.
Les taux d’IgM sont plus faibles qu’en cas d’infection primaire (voir indétectables
dans certains cas). La détermination du ratio IgM/IgG peut être utilisée pour
distinguer une dengue secondaire d’une dengue primaire.
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Figure 3 : Cinétique du virus et des anticorps de type IgM et IgG au cours d’une
Dengue secondaire
NB : La dengue primaire est définie par une première infection par l’un des
sérotypes. La dengue secondaire est une réinfection par un autre sérotype.
NB : Réactiver les sites sentinelles (CMA de DO, CMA Pouytenga, CMA de Nongr-
Massom, CHU-YO, CSPS de Marcoussi (DS Sig-noghin), CHR-Dori, CMU de
Koudougou) et en rajouter d’autres afin d’avoir une meilleure couverture. En
attendant, les échantillons seront directement acheminés au LNR/FHV
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VI. RECOMMANDATIONS POUR LA PRISE EN CHARGE
CLINIQUE DE LA DENGUE
l’absence de saignements).
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6.2. Étape II – Diagnostic, évaluation de la phase et de la gravité
de la maladie.
En se basant sur l’évaluation des antécédents, l’examen physique et/ou
la numération-formule sanguine, l’hématocrite, le bilan rénal
(créatininémie) et hépatique (ASAT/ALAT), les prestataires de soins
devront déterminer si la maladie évaluée est la dengue, dans quelle phase
elle se trouve (phase fébrile, critique ou de convalescence), si le malade
présente des signes d’alerte, son état hémodynamique et d’hydratation,
et s’il faut l’hospitaliser.
Conseiller :
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• De prendre du paracétamol au besoin, (au maximum 4
grammes par jour pour les adultes, posologie à adapter pour
les enfants)
• D’éviter l’automédication moderne et/ou traditionnelle
• De dormir sous une moustiquaire
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- S’il ne tolère pas les liquides par voie orale, commencer la perfusion,
intraveineuse d’une solution saline à 0,9% ou de lactate de Ringer à
un débit d’entretien ;
- Déterminer un hématocrite de référence ;
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NB : éviter la voie intramusculaire en cas de thrombopénie sévère (taux
de plaquette ‹ 50 000/mm3)
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• Administrer un soluté de cristalloïdes/ colloïdes à un débit de
10ml/kg/h sur 1 heure, puis réduire progressivement le débit
comme ci-dessus.
• Faire une transfusion de concentré de globule rouge (CGR) si
le taux d’hémoglobine est inférieur à 7g/dl.
Si l’état du patient reste instable
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- En cas d’indisponibilité de concentré plaquettaire ou érythrocytaire,
administrer du de sang total frais(10-20ml/kg).
d. Traitement adjuvant
- Prodiguer une alimentation hypercalorique, hyperprotidique, consommation des
fruits et légumes ;
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▪ l’assainissement de l’environnement (désherbage, nettoyage
▪ la pulvérisation spatiale ;
VIII. CONCLUSION
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IX. BIBLIOGRAPHIE
[Dengue in
Burkina Faso (ex-Upper Volta): seasonal epidemics in the urban area of
Ouagadougou]. Bull Soc Pathol Exot Filiales. 1985;78(1):7-14.
French.PubMed PMID: 3886182.
2. Etude prospective de l’épidémiologie et de la transmission de la dengue
travail ;
Janvier 2011. Haut conseil de la santé. Ministère du travail de l’emploi et
de la sante.
FRANCE
2014 http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs117/fr/index.html
21
9 : Robert V, Lhuillier M, Meunier D, Sarthou JL, Monteny N, Digoutte JP,
Cornet M, Germain M, Cordellier R. Yellow fever virus, dengue 2 and
other arboviruses isolated from mosquitos, in Burkina Faso, from 1983
to 1986. Entomological and epidemiological considerations. Bull Soc
Pathol Exot. 1993;86(2):90-100. French.
PubMed PMID: 8102567
https://www.who.int
12: Tanagda Z, Cisse A, Bicaba BW, Diabouga S, Sagna T, Ilboudo AK, Tiala
D, Lingani M, Sondo KA, Yougbaré I, Yameogo I, Sow HE, Sakande J,
Sangaré L, Greco R, Muscatello DJ. Dengue fever in Burkina Faso, 2016.
Emerg infect Dis. 2018; https://doi.org/10.3201/eid2401.170973 Google
Scholar
13: Service de surveillance de la DPSP
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