You are on page 1of 6

Géographie

1) Le delta du Gange est vulnérable au changement climatique de part son élévation minime par
rapport au niveau de l’Océan. De plus, d’après le document 1, si le niveau de l’Océan monte ne
serait-ce que de 1 mètre, plus d’1/3 du pays serait submergé.

2) Les inondations d’eau saline ont un impact majeur sur les ressources en eau dans une grande
partie du pays.
En effet, l’eau saline étant saisonnière, en hiver, les flux d’eau douce ne peuvent plus freiner
l’avancée de cette eau durant la saison sèche. Celle-ci est bien trop salé, elle ne peut pas être
consommée par la population.

Quels sont les effets du changement climatique sur les populations et les ressources du Delta du
Gange ?

Changement climatique : transformation durable du climat, en cours de réchauffement, résultant en


partie des activités humaines, plus particulièrement de l’utilisation massive des énergies fossiles.

Comment le Delta du Gange s’adapte aux effets du changement climatique ?

- Une rizière convertie en élevage de crevettes, cela permet de maintenir une activité économique
malgré les eaux salinisées (agriculture).
- Des écoles flottantes (éducation).
- L’action de solidarité internationale par l’ONG qui consiste à aider les agriculteurs à diversifier
leur productions (agriculture).
- Les ordinateurs dans les écoles alimentés grâce à des panneaux solaires (éducation).
Exercice : Salarié d’une ONG internationale, vous présentez à vos différents donateurs les actions
engagées dans le delta du Gange pour limiter les effets du changement climatique sur les
populations et les ressources.

Bonjour à tous , aujourd’hui je vais vous parler des aménagements réalisés grâce à vos dons en
faveur de la transition écologique du Delta du Gange.
Tout d’abord, je tenais à remercier les généreux donateurs qui ont contribué à la réalisation de ce
projet. Grâce à vous, nous avons pu aider les agriculteurs à diversifier leur productions au sein du
Delta du Gange.

En revanche, ces actions menées ne suffisent pas pour stopper les effets du changement climatique
sur les populations et les ressources.
C’est donc pour cela que nous avons réfléchi à plusieurs autres possibilités que nous pourrions
mener à bien si l’ont obtient votre aide :
- Notre premier projet serait de mettre en place des initiatives de sensibilisation à l'importance de la
protection de l'environnement au sein des communautés locales. Cela inclut des programmes
éducatifs, des ateliers de formation et des campagnes de sensibilisation pour encourager des
pratiques agricoles et de pêche durables, tout en mettant en avant l'adoption de technologies
respectueuses de l'environnement.
- Notre second projet serait le forage de puits d'eau potable pour garantir un accès fiable à une
source d'eau sécurisée et l’installation de systèmes de purification d’eau avancés qui permettraient
d’améliorer la qualité de l'eau et réduire les risques liés aux maladies hydriques.
- Enfin, notre dernier projet serait d’investir dans des systèmes d'alerte précoce et des abris anti-
cycloniques pour les populations dépendantes des ressources naturelles directement impactées par
le changement climatique.

Ces projets sont utiles au bien être de ces populations, c’est pourquoi nous vous encourageons à
maintenir votre engagement et à continuer de nous accompagner dans cette lutte vitale contre les
effets dévastateurs du changement climatique.

Merci beaucoup pour votre écoute.

I Les sociétés face aux risques

Comment les sociétés font-elles face aux risques ?

A. Aléas, risques, enjeux

Le risque désigne un aléa susceptible de toucher une société : un tsunami est un aléa s’il s’abat sur
un littoral vide ; la probabilité qu’il frappe l’Indonésie ou le Japon en fait un risque. La gravité du
risque se mesure en termes d’enjeux humains et économiques. Selon l’ONU, c’est une
catastrophe lorsqu’il provoque au moins trente victimes et d’importants dégâts matériels. Les
risques naturels sont liés aux aléas naturels. On distingue les risques climatiques (cyclones,
inondations, sécheresses) et les risques telluriques (séismes, tsunamis, éruptions volcaniques). Liés
à l’action humaine, les risques technologiques peuvent être diffus, comme la pollution, ou
accidentels (explosion de site industriel, rupture de barrage, marée noire). B. Une exposition et une
vulnérabilité accrues L’exposition des sociétés aux risques s’accroît. Le développement rend
possible des catastrophes combinant risques naturels et technologiques (Fukushima, 2011). Les
enjeux augmentent avec l’intensification des activités humaines et des densités de population.
Le transport aérien, par exemple, peut entraîner la diffusion des épidémies. Les risques sont plus
dévastateurs dans les espaces de fortes densités (villes, grandes vallées, littoraux). Le changement
climatique accroît la fréquence et l’intensité des risques climatiques comme les cyclones, les
sécheresses et les canicules. C. Développement et vulnérabilité La vulnérabilité varie d’une
société à une autre : des séismes de magnitude 8 ont fait 8 700 morts au Népal en 2015 (PIB/hab. : 2
443 $), 200 au Mexique (PIB/hab. PPA : 17 336 $) en 2017. Plus une société est pauvre et
inégalitaire, plus elle est vulnérable. La méconnaissance du risque favorise les erreurs
d’aménagement (urbanisation des zones très exposées). L’insuffisance des politiques de prévention
et de gestion accroît la vulnérabilité et limite la résilience. Les pays faiblement développés sont
très vulnérables. Entre 1995 et 2014, ils ont subi un quart des catastrophes naturelles, mais totalisé
les 9/10es des pertes humaines. Les dégâts matériels y sont moindres, mais la catastrophe accentue
la pauvreté. En 2013, le typhon Haiyan plonge près d’un million de Philippins dans la pauvreté. Ces
pays sont très vulnérables face à l’accroissement des risques générés par le changement
climatique. L’industrialisation des pays émergents accroît les risques technologiques, du fait de
normes de protection moins strictes. Dans les pays riches, les dégâts matériels sont importants,
mais la population est souvent assurée. Des dispositifs efficaces de prévention et de gestion des
risques limitent le nombre des victimes et, associés aux assurances et à l’aide de l’État, accroissent
la résilience. Les pauvres de ces pays restent néanmoins plus vulnérables. Documents P37
Vocabulaire : Changement climatique : transformation durable du climat, en cours de
réchauffement, résultant en partie des activités humaines, plus particulièrement de l’utilisation
massive des énergies fossiles. Ressource : élément du milieu naturel qui présente une utilité pour
les sociétés humaines et qu’elles exploitent. Aléa : Évènement violent d’origine naturelle ou
humaine, présentant une probabilité plus ou moins forte de survenir. Risque : Évènement, d’origine
naturelle ou humaine (risque technologique par exemple), porteur de dangers pour la société qu’il
touche. Vulnérabilité : Fragilité des biens, des personnes ou d’un territoire. Elle dépend de leur
capacité de résistance à un risque. Résilience : Capacité d’un individu, d’une activité, d’une société
à s’adapter après une forte perturbation.

II Des ressources majeures sous pression : tension, gestion (l’eau et l’énergie)

Comment les sociétés gèrent-elles les ressources majeures ?

A) Des ressources indispensables Eau et énergie nous sont indispensables.

L’eau douce répond à des besoins quotidiens : boisson, cuisine, hygiène. Sans elle, l’agriculture est
impossible. Base majeure du développement économique et humain, l’énergie permet de cuisiner,
de se chauffer, de s’éclairer, de se déplacer. L’eau est abondante, mais inégalement répartie.
L’eau disponible dans le monde, 5 700 m3 par habitant et par an, couvre théoriquement nos
besoins. Mais sa répartition varie en fonction des climats. Très rare en milieu aride (Sahara), elle
abonde en climat équatorial (Amazonie). Sa disponibilité varie selon les saisons, les années. Le
changement climatique entraîne une augmentation des sécheresses et des inondations. Il y a pénurie
si la disponibilité est inférieure à 1 000 m3/hab./an, stress hydrique si elle est comprise entre 1 000
et 1 700 m3/hab./an. L’abondance et la répartition des ressources énergétiques sont variables.
Les énergies renouvelables sont abondantes, mais leur répartition dépend du climat. Les énergies
fossiles sont très inégalement réparties : certains pays en regorgent (pays du Golfe, Russie), d’autres
n’en ont pas du tout. B Pression accrue et tensions sur les ressources L’essor de la consommation
mondiale d’eau et d’énergie est lié à la croissance démographique et économique, à l’élévation
du niveau de vie et à l’évolution des modes de vie (mobilité). Depuis 1900, la demande d’énergie
a été multipliée par 13 ; depuis 1973, par 2. Cette pression entraîne un risque de pénurie et pose
le problème de l’accès aux ressources. L’exploitation de gisements de pétrole dans des conditions
difficiles, d’aquifères profonds, la diminution de la disponibilité en eau et sa pollution renchérissent
leur prix. Les tensions géopolitiques se multiplient pour l’accès aux gisements off-shore ou pour le
partage de l’eau des grands fleuves (Nil, Mékong, Euphrate). La pression sur les ressources
contribue à la dégradation de l’environnement. L’exploitation excessive des nappes d’eau
provoque leur salinisation (augmentation de leur teneur en sel). Le recours massif aux énergies
fossiles (85 % de la consommation) génère des risques à l’échelle locale (marée noire, pollution) et
globale (réchauffement climatique). C Ressources et diversité des sociétés L’accès aux ressources
est conditionné par le niveau de développement. Dans les pays en développement, résoudre les
difficultés d’accès à ces ressources est un enjeu majeur du développement, même dans des pays
bien pourvus. Au Nigeria, pays pétrolier, 40 % de la population n’a pas accès à l’électricité. Dans
les pays émergents et développés, les risques de pénurie existent en raison d’un niveau de
consommation en croissance ou très élevé, en eau comme en énergie. Source de tensions, la
dépendance énergétique entraîne l’augmentation des prix mondiaux, aux dépens des populations
pauvres. Document P43 Vocabulaire Aquifère : vaste nappe d’eau souterraine. Eau disponible :
quantité totale d’eau sur un territoire rapportée au nombre d’habitants. Énergies fossiles : énergies
non renouvelables produites à partir d’hydrocarbures (pétrole, gaz) ou de charbon stockés dans le
sous-sol Énergies non renouvelables : énergies issues de sources présentes en quantité limitée :
énergies fossiles et nucléaire Énergies renouvelables : énergies générées par des processus naturels
qui ne s’épuisent pas : énergies éolienne, solaire, hydroélectricité. Environnement : cadre de vie des
sociétés résultant des interactions entre la nature (le milieu) et les sociétés. Milieu : ensemble des
caractéristiques naturelles (climat, végétation, relief, sol) qui influencent les sociétés. Ressource :
élément du milieu naturel qui présente une utilité pour les sociétés humaines et qu’elles exploitent.

Échelle mondiale :
- Asie ( volcans, séismes, tsunamis, cyclones, inondations)
- Amérique du Nord (volcans, séismes, cyclones, inondations)
- Amérique du Sud (séisme, volcans)
- Afrique
- Europe
- Océanie

Échelle continentale :
- ASIE
- Volcan
- Séismes
- Tsunamis
- Cyclones
- Inondations

Échelle régionale :
- Delta du Japon
- Japon
- Jakarta (Indonésie)
- Chine (Vallées de Yangzi et Hang He)

Questions p.44 :

1) Nous ne pouvons pas affirmer que la Chine est un pays riche en eau grâce au doc 1 qui montre
qu’une infime partie du pays est arrosée.
De plus, la moitié du pays consomme plus de 40% des ressources en eau disponibles ainsi que plus
de 100% dans certaines régions.
2) Depuis 2000, la consommation en eau pour l’usage domestique a augmenté de 4% (10% en 2000
à 14% en 2017), la consommation agricole de 5% (64% à 69% en 2017) et la consommation
industrielle de 1% (de 22 à 23). ,
3) La pollution de l'eau, la surexploitation des ressources en eau, et les problèmes
d'approvisionnement, peuvent contribuer à une utilisation moins efficace de l'eau, ce qui amplifie la
demande domestique.
4) La pollution constitue un facteur d’aggravation du problème de l’eau puisque 85% de l’eau des
fleuves n’est pas potable et 56% est impropre à tout usages.

SCHÉMA :

La crise de l’eau en
Chine

Doc 1 Doc 3 et 4

- Ressources inégalement - Sécheresse (manque de


répartie entre le Nord et le précipitations)
Sud - Pollution des fleuves
- Ressource faible par Conséquence : aggrave
rapport à la population la crise de l’eau
- Moitié Nord en stress
hydrique

Doc 2

- Augmentation
globale de la
consommation d’eau
- Forte consommation
de l’industrie, de
l’agriculture
Conséquence :
consommation
croissante des classes
moyennes.

Synthèse :
La Chine : crise de l’eau ressources limitées
18 % de la population mondiale pour 5,8 % de l’eau = ressources inégales
Moitié du pays en stress hydrique.
La Chines est un pays dit émergeant donc augmentation de la consommation d’eau ( ménages,
agriculture…)
Les États Unis sont-ils engagés dans la transition énergétique ?

USA engagé dans la transition USA non engagé dans la transition


Doc 1 : Doc 1 :
Extraction d’énergies renouvelables : Différents gisements : charbon, hydrocarbure,
- gisement énergies solaires (appalaches) gaz de schiste
- potentiel hydroélectrique (//) Doc 2 :
- potentiel géothermique (//) Énergies non renouvelables utilisées :
Doc 2 : - charbon
Énergies renouvelables utilisées : - pétrole
- Biomasse Doc 5 :
- Éolien E.U 1er producteur de pétrole en 2017
- Hydroélectricité
10 % en progressions (énergie solaire)
Doc 3 :
USA second producteur d’énergies
renouvelables
Doc 4 :
Les panneaux solaires exigés sur les nouveaux
bâtiments résidentiels en Californie (objectif 50
% d’énergie solaire)

Les États Unis représentent une nation à la fois engagé et non engagée dans la transition
énergétique.
En effet, les États Unis sont d’une part engagés dans la transition écologique puisqu’ils effectuent
plusieurs extractions d’énergie renouvelables comme le gisement d’énergie solaire, ils favorisent
aussi l’utilisation d’énergies renouvelables comme la biomasse, l’éolien et l’hydroélectricité. La
production d’énergie solaire et éolienne est d’ailleurs en hausse de 10 %. De plus, la Californie
exige des panneaux solaires sur les nouveaux bâtiments résidentiels. Cette action prouve
l’engagement des États Unis (2ème producteur d’énergie renouvelables) envers des énergies moins
polluantes et plus durables.
D’autre part, les États Unis ne sont pas engagés dans la transition écologique puisqu’ils effectuent
plusieurs gisements de charbon, d’hydrocarbure et de gaz de schiste. Ces gisements situés
principalement au Texas font des États Unis le 1er producteur de pétrole au monde mais il polluent
énormément !
S’ajoute à ceci leur utilisation d’énergies non renouvelables (charbon et pétrole).
Enfin, les États Unis ont retiré leurs accord de Paris afin d’avoir moins d’engagement en faveur des
énergies renouvelables.
En somme, les facteur étudiés témoignent donc d’une nuance entre l’engagement des États Unis sur
certains points leur non engagement sur d’autres.

You might also like