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1 erCas

Mr. Sarr de nationalité française, belge et espagnole, s'installe à Marrakech, en


décidant après de s'engager dans une union conjugale avec Sara de nationalité
libanaise, domiciliée aussi à Marrakech.
Le cas en présence, objet de notre analyse, soulève des éléments étrangers à
savoir : nationalité française, belge et espagnole de Mr Sarr, ainsi la nationalité
libanaise de Sara. Donc l’existence d’un élément étranger, dit d’extranéité,
concernant des personnes physiques de droit privé, fait entrer en jeu des règles
particulières dont la recherche et l’application constituent l’objet du Droit
international privé.
Ce droit international privé est le droit qui règle les rapports juridiques de
personnes privées dans lesquels il y a un élément d’extranéité et qui va impliquer
en permanence la question de la qualification ainsi que la détermination de la loi
applicable.

Dans le but d’éviter d’appliquer plusieurs lois, dont leurs règles pouvant être
contradictoires, à une personne, concernant sa vie familiale ou individuelle , et en
réticence de solutions ou de méthodes prévues par la loi, la doctrine a mis en
place la méthode conflictuelle
La méthode conflictuelle est une méthode doctrinale mise en place pour résoudre
des questions de droit international privé avec un minimum de risques d’erreurs
au niveau de son application. Et, à cet effet cette méthode préconise un
enchainement de quatre étapes : qualification, rattachement, facteur de
rattachement et la détermination de la loi applicable

Dans le but de pouvoir qualifier notre cas et dégager ses particularités afin de
conclure l'institution concernée , deux procédés de qualification s’imposent :

On a la qualification de lege causa, qui est un procédé selon lequel la


qualification se fait par référence à l’ordre d’origine de l’institution en question
Comme on a aussi la qualification de la lege fori qui qualifie par référence à la loi
du for ou bien la législation nationale de l’autorité judiciaire chargée de trancher
les litiges.
En suivant donc la qualification de lege fori, car elle nous facilite la tâche
puisqu'elle nous permet de rapprocher la situation à l'institution la plus p roche en
Droit marocain, contrairement à la qualification de la lege causa qui peut
compliquer les choses en raison de l'impossibilité pour nous de connaître toutes
les lois étrangères, notre cas d’étude s’agit d’une institution de mariage

1- Donc quelle est la loi applicable au mariage de Mr Sarr et Sara ?


2- Et si Mr Sarr ou bien les deux parties ont, lors de leur séjour au Maroc, intégré la
religion musulmane ?
1- Donc, selon cette qualification, l’institution concernée, dite mariage, se rattache à la
catégorie de rattachement statut personnel.

Et en fonction de cette catégorie de rattachement, il va falloir faire appel à un


facteur ou critère de rattachement, alors qu’on est en face a deux : le domicile, et
la nationalité. Et bien sûr, en considération que, les lois retenues seront
nécessairement le reflet des mœurs, des traditions nationales , et d’une manière
plus générale, des faits sociaux. Ainsi que, l’application d’une loi nationale
permettra de promouvoir l’identité culturelle , on optera la nationalité comme
facteur de rattachement, donc le choix est en fonction de la présence de
différentes appartenances nationale.

Face à notre cas, la nationalité Marocaine n’est pas impliquée. Mr Sarr dispose de
trois nationalités (française, belge et espagnole), il s’agit donc d’un conflit positif
de nationalités, ce qui nous amène à procéder à un choix entre les différentes
nationalités en présence, pour qu’on soit, par la suite, en mesure de rattacher le
cas à une loi nationale.
Article 5 de la convention de la Haye : (… Etat pourra sur son territoire, reconnaitre
exclusivement, parmi les nationalités que possède un individu, soit la nationalité
du pays dans lequel il a sa résidence habituelle et principale, soit la nationalité de
celui auquel, d’après les circonstances, il apparait comme se rattachant le plus en
fait).
L’article consacre donc la notion de nationalité effective dégagée par la
jurisprudence Nottebohm.
Ce principe a également été adopté au Maroc. En absence d’un texte qui apporte
une solution à la question, le juge, d’après la doctrine, devra rechercher
l’effectivité en se fondant sur des éléments concrets et réels
Par exemple, eu égard que Mr Sarr a quitté Paris, on peut déduire que la
nationalité française n’est plus désirée, alo rs qu’il nous reste que la nationalité
Belge de naissance et une nationalité espagnole acquise, on peut dire à ce propos
que, puisque Mr Sarr ne s’est pas contenté par sa nationalité Belge de naissance en
cherchant une autre qui est celle espagnole, la nat ionalité effective donc peut être
l’espagnole.
S’agissant Sara, celle-ci dispose qu’une seule nationalité, libanaise. Le problème de
conflit ne se pose pas, seule la nationalité libanaise est à prendre en considération.
Donc, dans le but de pouvoir choisir la loi applicable dans notre cas, et face à deux
nationalité étrangères libanaise de Sara et espagnole de Mr Sarr qui comptent se
réunir dans une union conjugale, et en se référant au droit international privé
Marocain, le Dahir sur la condition civile de s étrangers au Maroc, dans son article 8
prévoit que « Le droit de contracter mariage est réglé par la loi nationale de chacun
des futurs époux ». Donc, en bref la loi applicable sera soit, la loi libanaise de Sara,
soit la loi espagnole de Mr Sarr, selon la loi sur laquelle les deux parties mettent
d’accord, à moins qu'il n'y aura pas un problème de renvoi ou que les dispositions
de cette loi ne soient pas contraire à l'ordre public marocain.
2- si le mari seul est un musulman, bien ou les deux parties concernées par le
mariage sont musulmanes, la nationalité n’est plus le facteur de rattachement, le
rattachement repose donc sur l’appartenance religieuse, et donc, en considération
du privilège religieuse, Mr Sarr et Sara peuvent se marier au Maroc selon la loi
Marocaine, même s'ils disposent des nationales étrangères .

3 ème cas

Mr John de nationalité anglaise, il s’est installé à Rabat, il a acquis de nombreux


biens immeubles à Fès et Agadir. Puis après quelques ann ées il décède.
Le cas en présence, objet de notre analyse, soulève des éléments étrangers à
savoir : nationalité anglaise de Mr John. Donc l’existence d’un élément étranger,
dit d’extranéité, concernant des personnes physiques de droit privé, fait entrer en
jeu des règles particulières dont la recherche et l’application constituent l’objet
du Droit international privé.
Ce droit international privé est un droit qui rè gle les rapports juridiques de
personnes privées dans lesquels il y a un élément d’extranéité et qui va impliquer
en permanence la question de la qualification ainsi que la détermination de la loi
applicable.
Dans le but d’éviter d’appliquer plusieurs lois , dont leurs règles pouvant être
contradictoires, à une personne, concernant sa vie familiale ou individuelle, et en
réticence de solutions ou de méthodes prévues par la loi, la doctrine a mis en
place la méthode conflictuelle
La méthode conflictuelle est une méthode doctrinale mise en place pour résoudre
des questions de droit international privé avec un minimum de risques d’erreurs
au niveau de son application. Et, à cet effet cette méthode préconise un
enchainement de quatre étapes : qualification, rattachement, facteur de
rattachement et la détermination de la loi applicable

Dans le but de pouvoir qualifier notre cas et dégager ses particularités afin de
conclure l'institution concernée, deux procédés de qualification s’imposent :

On a la qualification de lege causa, qui est un procédé selon lequel la


qualification se fait par référence à l’ordre d’origine de l’institution en question
Comme on a aussi la qualification de la lege for qui qualifie par référence à la loi
du for ou bien la législation nat ionale de l’autorité judiciaire chargée de trancher
les litiges.
En suivant donc la qualification de lege for, car elle nous facilite la tâche
puisqu'elle nous permet de rapprocher la situation à l'institution la plus proche en
Droit marocain, contraireme nt à la qualification de la lege causa qui peut
compliquer les choses en raison de l'impossibilité pour nous de connaître toutes
les lois étrangères, notre cas d’étude s’agit d’une institution de succession
1- Donc quelle est la loi applicable a succession de Mr John ?
2- Et si Mr John disposait d’une double nationalité ?
3- Et si Mr John, lors de leur séjour au Maroc, intégré la religion musulmane ?
1- Donc, selon cette qualification, l’institution concernée, dite succession, se
rattache à la catégorie de rattachement statut personnel.
Et en fonction de cette catégorie de rattachement, il va falloir faire appel à un
facteur ou critère de rattachement , qui est la nationalité du défunt , donc la loi
applicable est en fonction de son appartenance nationale. Dans notre cas, c’est la
loi anglaise qui sera appliquée à la succession de Mr John non musulman, à moins
qu'il n'y aura pas un problème de renvoi ou que les dispositions de cette loi ne
soient pas contraires à l'ordre public maroca in.

2- si Mr John disposait d’un double nationalit é, on est en face donc, d’un conflit
positif de nationalités, ce qui nous amène à procéder à un choix entre les
différentes nationalités en présence, pour qu’on soit, par la suite, en mesure de
rattacher le cas à une loi nationale.
Article 5 de la convention de la Haye : (… Etat pourra sur son territoire, reconnaitre
exclusivement, parmi les nationalités que possède un individu, soit la nationalité
du pays dans lequel il a sa résidence habituelle et principale, soit la nationalité de
celui auquel, d’après les circonstances, il ap parait comme se rattachant le plus en
fait).

L’article consacre donc la notion de nationalité effective dégagée par la


jurisprudence Nottebohm.
Ce principe a également été adopté au Maroc. En absence d’un texte qui apporte
une solution à la question, le juge, d’après la doctrine, devra rechercher
l’effectivité en se fondant sur des éléments concrets et réels , et la loi sera
appliquée en fonction de la nationalité effective retenue.
3- et si Mr John avait, lors de son séjour au Maroc, intégr é la religion musulmane,
la nationalité n’est plus le facteur de rattachement, le rattachement repose donc
sur l’appartenance religieuse, et donc, en considération du privilège religieuse, et
compte tenu que les biens immeubles de Mr John existent au Maroc, la loi
Marocaine est la loi applicable, à moins qu'il n'y aura pas un problème de renvoi ou
loi d’application immédiate.

4 ème cas

Mr. Pierre de nationalité Marocaine, française et espagnole, s'installe à Agadir, en


décidant après de s'engager dans une union conjugale avec Sara de nationalité
Algérienne, domiciliée à Marrakech.
Le cas en présence, objet de notre analyse, soulève des éléments étrangers à
savoir : nationalité française, espagnole de Mr Sarr, ainsi la nationalité algérienne
de Sara. Donc l’existence d’un élément étranger, dit d’extranéité, concernant des
personnes physiques de droit privé, fait entrer en jeu des règles particulières dont
la recherche et l’application constituent l’objet du Droit inte rnational privé.
Ce droit international privé est un droit qui règle les rapports juridiques de
personnes privées dans lesquels il y a un élément d’extranéité et qui va impliquer
en permanence la question de la qualification ainsi que la détermination de la loi
applicable.
Dans le but d’éviter d’appliquer plusieurs lois, dont leurs règles pouvant être
contradictoires, à une personne, concernant sa vie familiale ou individuelle, et en
réticence de solutions ou de méthodes prévues par la l oi, la doctrine a mis en
place la méthode conflictuelle
La méthode conflictuelle est une méthode doctrinale mise en place pour résoudre
des questions de droit international privé avec un minimum de risques d’erreurs
au niveau de son application. Et, à cet effet cette méthode préconise un
enchainement de quatre étapes : qualification, rattachement, facteur de
rattachement et la détermination de la loi applicable

Dans le but de pouvoir qualifier notre cas et dégager ses particularités afin de
conclure l'institution concernée, deux procédés de qualification s’imposent :
On a la qualification de lege causa, qui est un procédé selon lequel la
qualification se fait par référence à l’ordre d’origine de l’institution en question

Comme on a aussi la qualification de la lege for qui qualifie par référence à la loi
du for ou bien la législation nationale de l’autorité judiciaire chargée de trancher
les litiges.
En suivant donc la qualification de leg e for, car elle nous facilite la tâche
puisqu'elle nous permet de rapprocher la situation à l'institution la plus proche en
Droit marocain, contrairement à la qualification de la lege causa qui peut
compliquer les choses en raison de l'impossibilité pour nous de connaître toutes
les lois étrangères, notre cas d’étude s’a git d’une institution de mariage

1- Donc quelle est la loi applicable au mariage de Mr Pierre et Sara ?


2- Et si la loi applicable est la loi Marocaine, quelle est juridiction compétente celle de
Agadir ou de Marrakech ?
1- Donc, selon cette qualification, l’institution concernée, dite mariage, se rattache à la
catégorie de rattachement statut personnel.

Et en fonction de cette catégorie de rattachement, il va falloir faire appel à un


facteur ou critère de rattachement, alors qu’on est en face a deux : le domicile, et
la nationalité. Et bien sûr, en considération que, les lois retenues seront
nécessairement le reflet des mœurs, des traditions nationales, et d’une manière
plus générale, des faits sociaux. Ainsi que, l’application d’une loi nationale
permettra de promouvoir l’identité culturelle, on optera la nationalité comme
facteur de rattachement, donc le choix est en fonction de la présence de
différentes appartenances nationale.
Face à notre cas, Mr Pierre dispose de trois nationalités (française, Marocaine et
espagnole), il s’agit donc d’un conflit positif de nationalités, ce qui nous amène à
procéder à un choix entre les différentes nationalités en présence, pour qu’on soit,
par la suite, en mesure de rattacher le cas à une loi nationa le.
Article 5 de la convention de la Haye : (… Etat pourra sur son territoire, reconnaitre
exclusivement, parmi les nationalités que possède un individu, soit la nationalité
du pays dans lequel il a sa résidence habituelle et principale, soit la nationalit é de
celui auquel, d’après les circonstances, il apparait comme se rattachant le plus en
fait).
L’article consacre donc la notion de nationalité effective dégagée par la
jurisprudence Nottebohm.
Ce principe a également été adopté au Maroc. En absence d’un texte qui apporte
une solution à la question, le juge, d’après la doctrine, devra rechercher
l’effectivité en se fondant sur des éléments concrets et réels

Par exemple, eu égard que Mr Pierre a quitté Paris, on peut déduire que la
nationalité française n’est plus désirée, alors qu’il nous reste que la nationalité
Marocaine de naissance et une nationalité espagnole acquise, on peut dire à ce
propos que, puisque Mr Pierre a choisi de résider au Maroc, la nationalité effective
donc peut être la nationalité Marocaine.
Et donc dans notre cas ou Mr Pierre est un Marocain résidant au Maroc, la loi
Marocaine prévaut et bien sûr, c’est celle qui sera appliqu ée peu importe son
appartenance religieuse, mais si il est musulman, dans ce cas, le rattachement n’est
plus la nationalité car le facteur religieux intervient et, en considération du
privilège religieuse, sans nul doute la loi Marocaine sera ainsi appliquée , à moins
qu'il n'y aura pas un problème de renvoi ou loi d’application immédiate.
2- face à deux personnes qui comptent à se marier et relevant de deux ressorts
juridictionnels différents, Mr Pierre domicilié à Agadir, et Sara à Marrakech , on est
donc face à un conflit de juridiction (organisation judiciaire), on doit faire appel
donc au droit marocain interne à savoir l’organisation judiciaire marocaine
.

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