un petit rappel donc comme on le sait tous notre organisme est fait par un système immunitaire qui nous défend contre des cellules anormales mais parfois pour des raisons génétiques ou environnementaux certaines cellules échappent de ce système et évoluent indépendamment plus au moins rapidement selon les cancers pour aboutir a une tumeur ,qui est un groupement de cellules anormales, qui peut dans certaines situations arriver a la circulation sanguine et être a l’origine des métastases Le cancer du poumon au Maroc : Alors le cancer du poumon est un cancer extrêmement fréquent il est classé en deuxième position après le cancer du sein en termes de fréquence mais en termes de mortalité c’est le cancer le plus meurtrier d’où l’intérêt du dépistage précoce dont plusieurs associations y assurent la sensibilisation Les dernières statistiques de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) sont inquiétantes. Le cancer du poumon est en augmentation constante au Maroc. C’est le deuxième cancer le plus fréquent avec 7.353 nouveaux cas par an, et constitue la principale cause de mortalité par cancer. Plus de 6.500 décès en 2020, principalement chez les hommes (88%) contre les femmes (12%). Les fumeurs sont les principales victimes du cancer du poumon masculin dû au tabac, soit 87% des cas. Selon l’OMS, le tabagisme a été à l’origine de 4.227 nouveaux cas de cancer du poumon en 2021. Les facteurs de risque et l’importance du dépistage : En ce qui concerne les facteurs de risque du cancer du poumon, le tabac est considéré comme le facteur numéro 1 de ce dernier d’un pourcentage de 80% mais pas que il y a aussi le tabagisme passif, la pollution, des expositions professionnelles notamment : l’amiante, le chrome, le nickel, les rayonnements ionisants et également des facteurs génétiques en relation avec des antécédents familiaux et personnels Mais parfois 40-50 % des cas sont retrouvées sans explication et la cause reste indéterminé Comme on l’avait mentionnée précédemment, aujourd’hui le dépistage est un moyen de prévention et de détection précoce de la maladie surtout pour certains groupes qui présentent des facteurs de risque élevé dont on vient de parler Comment dépister ? >> la méthode la plus couramment utilisée est la TDM a faible dose qui peut détecter des petites anomalies dans les poumons avant qu’elles ne deviennent symptomatiques ; or cet examen peut présenter des faux positifs et des risques liés à l’exposition aux radiations surtout si le dépistage est effectué fréquemment Cependant, la prise de décision de participer au programme de dépistage reste une décision qui doit être partager entre le patient et le professionnel de sante en tenant compte des avantages et des inconvénients Les symptômes et les signes inquiétants : Il faut noter que le cancer du poumon n’est pas toujours symptomatique ; Vue que les poumons sont des organes qui sont peu innervés, la douleur parfois n’est pas ressentie. Toutefois l’apparition de certains signes peuvent être suspects : - Une toux persistante qui est souvent le premier symptôme - Une douleur thoracique : qui peut s’aggraver lors la respiration profonde - Une hémoptysie - Des infections pulmonaires fréquentes - Un essoufflement : qui apparait même avec un effort minimal - Une fatigue anormale - Une perte d’appétit ou amaigrissement inexpliquée - Une modification ou extinction de la voix - Un sifflement a la respiration ou difficulté à avaler On peut noter aussi que parfois ça peut se manifester par des signes extra-respiratoires aussi : - Signe de métastases cérébrales : convulsions, hémiplégies… - Signe de métastases osseuses : douleur, fractures pathologiques … - Des douleurs abdominales - Des manifestations de syndrome paranéoplasiques du a des substances secrétées par les cellules cancéreuses ou une réaction immunologique : un hippocratisme digital ou un œdème douloureux des extrémités Conduite à tenir devant un cas suspect du cancer du poumon : Examen clinique : L’interrogatoire va rechercher systématiquement les facteurs de risque du cancer broncho- pulmonaire et une éventuelle altération de l’état générale L’absence de facteur de risque dont le tabagisme n’exclut pas l’existence d’un cancer du poumon L’examen physique recherche des éléments en faveur d’une extension locorégional et d’une localisation métastasique {le plus souvent cérébrale, osseuse, hépatique ou cutanée} ou ganglionnaire périphérique surtout sous- claviculaire Cette consultation va justement être l’occasion pour encourager le sevrage tabagique qui peut diminuer le risque de la survenue des complications lors des traitements Examens biologiques Alors la biologie me confirme pas l’existence d’un cancer broncho-pulmonaire mais evalue plutôt le retentissement des signes que la patient a pu présenter lors de l’examen clinique sur le fonctionnement des autres orgams mais en general elle est plus utilisee après le diagnostic positif du cancer du poumon Des examens couramment effectués peuvent être demandés qui sont : - Hémogramme complet - Bilan sur la fonction hépatique - Ionogramme sanguin - Fonction thyroïdienne [TSHus, t4 et t3] - Bilan sur la fonction rénal avant le scanner injecté - Un bilan d’hémostase (TP, TCA et dosage des PL) pour faciliter la prise en charge ultérieure Ces examens aident a évaluer la fonction organique, a surveiller les complications qui peuvent apparaitre après avoir poser un diagnostic positif du cancer et sont souvent combines a des tests d’imagerie et d’autres tests pour une evaluation complete de la sante du patient En ce qui concerne les marqueurs tumoraux sériques, ils n’ont pas d’indication pour le cancer broncho-pulmonaire que ce soit pour le dépistage, pour le diagnostic ou pour le suivi Mais dans certains cas très rares : L’antigene carcino- embryonnaire ACE ,l’antigene spécifique de la prostate PSA peuvent être élevés Imagerie initiale : Devant une suspicion clinique du cancer broncho- pulmonaire, une imagerie doit être réalisée dans les meilleurs délais - Une radio du thorax {face et profil} est un examen de première intention, malgré ses performances limitées [par ex pour localiser une anomalie retro cardiaque ou de petite taille] son intérêt étant facilement accessible et permettant une première orientation rapide. Une image suspecte doit amener a la réalisation d’un scanner thoracique - Un scanner thoracique avec injection du produit de contraste doit compléter les investigations qui est l’examen de référence pour évaluer la tumeur primitive ainsi que pour détecter l’atteinte ganglionnaire ou des métastases a distance. En cas de forte suspicion, des coupes abdominales sup entrant dans le cadre du bilan d’extension seront réalisées Pour le TEP- scanner et l’IRM ne sont pas indiquées systématiquement. Elles peuvent être indiquées en deuxième intention chez les patients éligible à un traitement curatif ou pour le suivi post-diagnostic Pour le TEP- TDM ou encore appelée tomographie par émission de positrons associée à un scanner ; son intérêt est plus au niveau de la stadification de la maladie en évaluant l’extension du cancer dans le corps, elle peut être utile aussi pour évaluer la réponse au traitement et la détection d’une éventuelle récidive précoce Une des rares indications de l’IRM thoracique est les tumeurs retrouvées en niveau du sommet et étendues a la paroi qui risquent d’envahir les nerfs et également vérifier l’extension de la tumeur vers les vaisseaux cardiaques. Mais en général, l’IRM dans le cancer broncho-pulmonaire est plus utilisée pour la détection des métastases cérébrales Attention : Les examens d’imagerie même normaux n’élimine pas le diagnostic, une consultation spécialisée a visée diagnostique doit être organisée Confirmation du diagnostic : Examen anatomopathologique Le diagnostic positif du cancer broncho- pulmonaire repose sur l’examen anatomopathologique Les prélèvements sont réalisés à partir de la tumeur, des adénopathies associées, d’un site métastasique accessible ou encore d’un épanchement pleural Les principales techniques utilisées sont : - Bronchoscopie : un tube mince et flexible [bronchoscope] est inséré par le nez ou la bouche qui permet de visualiser directement les voies respiratoires. Elle est généralement utilisée pour les tumeurs centrales +Une nouvelle technique a été élaboré c’est la bronchoscopie par ultrasons endo bronchique « EBUS » où on intègre une sonde échographique a l’extrémité qui est utile pour la biopsie des ganglions lymphatiques médiastinaux et pour guider les biopsies des tumeurs périphériques - Biopsie transbronchique a l’aiguille fine : qui est inséré a travers la paroi bronchique pour prélever des échantillons de ganglions lymphatiques ou de tissus a proximité de la tumeur - Thoracoscopie : est une technique invasive qui porte sur une procédure chirurgicale dans laquelle un petit télescope est introduit a travers une petite incision dans la paroi. Elle est souvent utilisée lorsque d’autres méthodes ne sont pas concluantes - Mediastinoscopie : une méthode chirurgicale dans laquelle un endoscope est introduit a travers la fourchette sternale dans le médiastin - Ponction transpariétale : est réalisé pour les tumeurs périphériques sous contrôle scanographique plus rarement échographique par introduction d’une aiguille a travers la paroi thoracique Un arrêt d’anticoagulants oraux et un bilan d’hémostase peuvent être envisager avant le prélèvement
Il existe 2 types histologiques :
- Cancer broncho-pulmonaire à petites cellules {CPPC} : présente environ 15% des cas et qui a tendance a se propager rapidement - Cancer broncho-pulmonaire non à petites cellules {CPNPC} : le plus fréquent environ 85% des cas et comprend 3 types : le carcinome épidermoïde, adénocarcinome et le carcinome a grandes cellules Bilan d’extension d’un cancer broncho- pulmonaire : Ce bilan d’extension doit préciser la taille et l’extension locorégionale de la tumeur, la présence de métastases ganglionnaires ou de métastases thoraciques ou extra-thoraciques et il doit dater de moins de 6 semaines avant l’initiation du traitement Alors le bilan d’extension va varier en fonction du type du cancer et en même temps en fonction de son accessibilité a un traitement locorégional ou pas >> Lire les diapos suivantes Stadification : Grace a la classification TNM, on peut stadifier le cancer du poumon qui concerne plus le cancer broncho-pulmonaire non à petites cellules pour évaluer l’étendue de la maladie afin d’orienter le traitement et déterminer le pronostic vital du patient - Stade 0 : Carcinome in situ. - Stade I : Tumeur de petite taille, sans atteinte des ganglions lymphatiques. - Stade II : Tumeur plus grande avec une possible atteinte des ganglions lymphatiques. - Stade III : Tumeur de taille variable avec atteinte des ganglions lymphatiques locaux et/ou invasion des structures voisines. - Stade IV : Maladie avancée avec métastases à distance. Pour le cancer broncho-pulmonaire a petites cellules, il est moins concerné par cette classification TNM. On distingue plus simplement 2 stades : - Stade limité lorsqu’un seul côté du thorax est atteint où on peut envisager un traitement par radio-chimiothérapie - Stade étendue ou avancé lorsque l’atteinte est bilatérale, une chimiothérapie est indiquée Pour la chirurgie elle est réservée a des cas très particuliers ainsi qu’une radiothérapie cérébrale peut être proposée lors de survenue de métastases cérébrales 1. Stade 0 (Carcinome in situ) : Traitement principal : La chirurgie est souvent le traitement de choix, généralement sous la forme d'une résection chirurgicale appelée lobectomie ou segmentectomie. 2. Stade I (Tumeur de petite taille sans atteinte des ganglions lymphatiques) : Traitement principal : La chirurgie est généralement recommandée. Une lobectomie ou une segmentectomie peut être effectuée. Traitement adjuvant : La chimiothérapie adjuvante peut être envisagée dans certains cas, en particulier si la tumeur est de grande taille. 3. Stade II (Tumeur plus grande avec une possible atteinte des ganglions lymphatiques) : Traitement principal : La chirurgie est souvent recommandée, mais la radiothérapie peut également être envisagée, surtout si la chirurgie n'est pas une option. Traitement adjuvant : La chimiothérapie ou la radiothérapie adjuvante peut être envisagée. 4. Stade III (Tumeur de taille variable avec atteinte des ganglions lymphatiques locaux et/ou invasion des structures voisines) : Traitement principal : La combinaison de la chirurgie, de la chimiothérapie et de la radiothérapie peut être envisagée en fonction de la faisabilité et des caractéristiques de la tumeur. Traitement néoadjuvant : La chimiothérapie ou la radiothérapie néoadjuvante peut être utilisée pour réduire la taille de la tumeur avant la chirurgie. 5. Stade IV (Maladie avancée avec métastases à distance) : Traitement principal : La chimiothérapie, l'immunothérapie, les thérapies ciblées ou une combinaison de ceux-ci sont souvent utilisées pour contrôler la maladie et améliorer la qualité de vie. Traitement palliatif : Le soulagement des symptômes et la prise en charge des complications sont essentiels. La chirurgie peut parfois être utilisée pour traiter des symptômes spécifiques. Il est important de noter que les avancées dans la recherche et le développement de nouvelles thérapies ont conduit à l'émergence de traitements plus spécifiques, tels que les inhibiteurs de points de contrôle immunitaire et les thérapies géniques, qui peuvent être utilisés dans différents stades du cancer du poumon. Les patients doivent discuter de leurs options avec leur équipe médicale pour déterminer le plan de traitement le plus approprié à leur situation. Les traitements disponibles : Comment est fait le choix du traitement ? : Vous êtes pris en charge par une équipe spécialisée où plusieurs médecins de spécialités différentes {oncologue, pneumologue, chirurgien thoracique, radiothérapeute, psychologue, assistant social…} se réunissent lors d’une réunion appelée réunion de concertation pluridisciplinaire RCP pour traiter votre dossier et élaborer un programme personnalise de soins qui vous sera proposée par votre médecin traitant tout en vous expliquant les éventuelles avantages et inconvénients du traitement choisi . Il peut également vous être proposer de participer à un essai clinique A quoi servent les traitements proposés ? - Guérir du cancer en cherchant à détruire la tumeur et les autres cellules cancéreuses au niv du corps - Contenir l’évolution de la maladie - Traiter les symptômes pour assurer une meilleure qualité de vie possible Avant de prendre la décision du traitement un bilan pré thérapeutique doit être indiqué qui va évaluer la faisabilité de ce dernier. Ce bilan comprend systématiquement : - Une évaluation nutritionnelle comprenant le calcule de l’IMC (l’indice ce masse corporelle pdt les 3 mois précédents - Un test de la fonction respiratoire pour évaluer la capacite pulmonaire du patient surtout si une chirurgie est envisagée - Evaluation de la fonction cardiaque si une chimiothérapie ou immunothérapie sont indiquées - Analyse sanguine pour évaluer la fct hépatique, rénale et hématologique - Evaluer ainsi l’état émotionnel et psychologique
La chirurgie : est indiquée en particulier dans
les stades précoces de la maladie où la tumeur n’a pas encore métastasé en enlevant la tumeur primitive ainsi que les tissus environnants pour réduire le risque de récidive et nécessite une bonne fonction pulmonaire pour tolérer la chirurgie et la récupération post-opératoire Les différents types existants sont : - Lobectomie = enlève un lobe entier du poumon affecté - Pneumonectomie = enlève tout le poumon - Segmentectomie = enlève un segment atteint - Résection en coin = enlève une petite partie du lobe - Chirurgie de réduction tumorale = parfois utiliser pour réduire la taille de la tumeur avant une chirurgie plus extensive Elle peut être réalisée par thoracotomie {ouverture de la cage thoracique} ou par thoracoscopie >La chirurgie peut être précédée [néoadjuvante] ou suivi [adjuvante] d’une chimiothérapie ou d’une radiothérapie pour améliorer les résultats +Les complications : - Les infections [comme une pneumonie ; elles peuvent être traiter par antibiotiques mais peuvent prolonger la récupération] - Les saignements [qui nécessitent parfois une réintervention pour contrôler l’hémorragie] - Une embolie pulmonaire - Les problèmes respiratoires [augmentation du travail respiratoire, syndrome restrictif, hypoxémie, dysfonction des muscles resp, pneumothorax post-opératoire] - Les complications cardiaques [telles que l’arythmie, IDM, ou une insuffisance cardiaque en particulier chez des patients avec une maladie cardiovasculaire préexistante - Des fistules entre les bronches, l’œsophage ou d’autres structures peuvent se former entrainant donc une fuite d’aire ou de liquide et des infections - Des lésions nerveuses entrainant des symptômes tels que la douleur thoracique, la paralysie diaphragmatique ou la voix enrouée + Un suivi post opératoire est donc primordial pour surveiller la récupération, évaluer la nécessité de thérapies adjuvantes {chimio ou radio} La radiothérapie : Un traitement loco-régional qui utilise des radiations ionisantes pour endommager l’ADN des cellules cancéreuses ;elle peut également être combiner a d’autres traitements notamment la chirurgie ou la chimiothérapie pour maximiser l’efficacité du traitement >L’irradiation est généralement légère mais quotidienne pratiquer pdt 2 à 8 sem Il existe 2 types de radiothérapie : Externe « la forme la plus courante où des faisceaux de rayonnement sont diriges vers la tumeur a partir d’une source externe »/ Interne « Des sources de rayonnement sont placées a l’intérieur du corps près de la tumeur pour donner une dose précise » Avant de commencer la radiothérapie, une imagerie telles que la TDM ou la TEP-scanner sont utilisées pour localiser la tumeur et planifier le traitement personnalisé +Les effets secondaires peuvent inclure la fatigue, les troubles gastro-intestinaux, la toux, l’irritation cutanée, la difficulté a avaler et les troubles respiratoires ; Ces effets sont généralement temporaires et disparaissent après la fin du traitement Un suivi doit être régulier pendant et après le traitement pour surveiller les effets et détecter une récidive précoce La chimiothérapie : consiste a administrer un ou plusieurs médicaments toxiques pour les cellules cancéreuses par voie intraveineuse parfois par voie orale ; c’est un traitement pour les lésions tumorales qu’elles soient visibles ou pas sur l’imagerie médicale Les principales molécules utilisées sont les sels de platine, la vinerolbine, l’etoposide, la gemcitabine… Les séances de chimiothérapie ont lieu de façon hebdomadaire ou toutes les 3-4 semaines avec une période de repos entre chaque cycle. Le traitement s’étend généralement de 3-4 mois minimum mais ça reste variable La chimiothérapie détruit les cellules cancéreuses mais aussi les cellules saines qui se multiplient rapidement notamment les cellules sanguines, des cheveux ou du tube digestif ; c’est la raison pour laquelle les chimiothérapies sont souvent associées a des effets sec : la perte de cheveux, une moindre résistance aux infections, une perte d’appétit, une modification du gout, des nausées et vomissements, une fatigue intense >> Des traitements de soulagement peuvent être proposés après l’arrêt du traitement ces effets régressent Les thérapies ciblées : sont des traitements médicamenteux qui s’attaquent plus spécifiquement aux cellules cancéreuses. Elles sont généralement utilisées pour des cancers avec des métastases ; elles ne permettent pas la guérison mais plutôt un contrôle a long terme L’erlotinib, l’afatinib, l’osimertinib et le gefitinib sont des thérapies ciblées qui inhibent l’action de l’EGFR [une protéine qui envoie un signal de division a la cellule tumorale] et d’autres sont utilisées lorsque c’est une anomalie du gène ALK , il existe également des molécules anti- angiogeniques >En cas de récidive ou si la thérapie ciblée proposée reste sans effet, on réalise parfois une nouvelle biopsie pour dresser un nouveau profil moléculaire de la tumeur >En ce qui concerne les effets de ce traitement : il existe peu de chute de cheveux, peu de toxicité hématologique plutôt des éruptions cutanées, des diarrhées ou des troubles de la vision L’immunothérapie : est une stratégie en plein essor qui consiste a utiliser les défenses naturelles du patient pour lutter contre la tumeur en stimulant le syst. immunitaire pour reconnaitre les cellules cancéreuses . Sans qu’on puisse l’expliquer a ce jour, cette stratégie thérapeutique n’est efficace que chez un nbr limité de patients. Les molécules d’immunothérapie sont délivrées par une injection intra-veineuse Dans certaines situations, il pourrait ainsi devenir envisageable de recourir à l’immunothérapie en 1er intention avant la chimiothérapie >De façon générale, l’immunothérapie présente moins d’effets secondaires que la chimiothérapie notamment : une fatigue, des réactions cutanées, des réactions au site d’injection, problèmes gastro-intestinaux, pneumonie, réactions auto- immunes… ; pour certains patients, elle entraine une hyperprogression de la maladie cad un développement rapide de la tumeur A l’heure d’aujourd’hui, les médecins n’ont pas pu encore déterminer les patients pour lesquelles l’immunothérapie présentera ces effets indésirables Le suivi du cancer broncho-pulmonaire : Pour le cancer broncho-pulmonaire, le suivi est à vie, il est indiqué pour détecter les récidives locales ou a distance, pour organiser les soins de support, veiller à la qualité de vie, détecter les effets indésirables, lutter contre le tabagisme et détecter précocement un second cancer et permettre un accompagnement social En cas d’insuffisance respiratoire, d’une BPCO ou après une pneumonectomie, la vaccination antigrippale et antipneumococcique est préconisée en plus d’un suivi pneumologique spécialisé Le suivi dépend du patient, du stade de la maladie au moment du ttt et de la prise en charge initiale Le suivi repose sur l’examen clinique et l’imagerie En cas d’anomalie découverte sur le scanner thoracique de suivi, un bilan diagnostique similaire au bilan initial est réalisé Conclusion : Pour en finir, la lutte contre le cancer du poumon nécessite une approche multidisciplinaire et collaborative impliquant des efforts de recherche, de sensibilisation, de prévention et de soins cliniques pour faire progresser la prise en charge de cette maladie et offrir de l’espoir aux patients et a leurs proches