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REPUBLIQUE DE GUINEE

Travail-Justice-Solidarité
MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR DE LARECHERCHE

SCIENTIFIQUE ET DE L’INNOVATION
INSTITUT SUPERIEUR DES MINES ET GEOLOGIES DEBOKE

DEPARTEMENT DES SERVICES GEOLOGIQUES


DEVOIR D’HYGIENE SANTE ET SECURITE DU TRAVAIL
THEME :
Etude des vibrations dans les mines et carriè
carrières

GROUPE I
Niveau : Licence IV
Promotion : 59 ème
Membres du Groupe
N° NOM PRENOM OBSERVATION
1 SIMBIANO Ibrahima (chef)
2 GOUMOU Sineta
3 KOULIBALY Youssouf
4 KOULYBALY
YBALY Moussa
5 SOVOGUI Marcel Vaba
6 DIAWARA Karfala

PROFESSEUR CHARGE DU COURS: M.DIALLO Abdoulaye/ M. SOUMAORO Joseph

Année Universitaire 2023-2024


DEVOIR D’HYGIENE SANTE ET SECURITE 59ieme promotion/Géologie

SOMMAIRE
INTRODUCTION ...................................................................................................................... 3
LISTE DES ABREVIATIONS ET SIGLES ............................................................................. 4
1. VIBRATIONS ........................................................................................................................ 5
1.1. Définition ........................................................................................................................ 5
1.1.1. Vibrations transmises à l’ensemble du corps ........................................................... 5
1.1.2. Vibrations mains-bras .............................................................................................. 6
1.2. Textes règlementaires ...................................................................................................... 6
1.3. Valeurs seuils .................................................................................................................. 7
2. OBLIGATIONS DE L’EMPLOYEUR.................................................................................. 8
2.1. Évaluation des risques ..................................................................................................... 8
2.1.1. Identification des risques vibratoires........................................................................ 8
2.1.2. Évaluation de l’exposition aux vibrations ................................................................ 8
2.1.3. Modalités de mesurage ........................................................................................... 12
2.2. Mesures et moyens de prévention ................................................................................. 12
2.2.1. Prévention primaire ................................................................................................ 12
2.2.2. Prévention secondaire ............................................................................................ 13
2.2.3. Prévention tertiaire ................................................................................................. 16
3. SANTÉ ................................................................................................................................. 19
3.1. Risques pour la santé ..................................................................................................... 19
3.2. Système main-bras ........................................................................................................ 19
3.3. Vibration transmisses à l’ensemble du corps ................................................................ 20
CONCLUSION ........................................................................................................................ 21
BIBLIOGRAPHIE ................................................................................................................... 22
LISTE DES FIGURES
Fig. 2 : Moyens de transport amenant à l’exposition aux vibrations du système main-bras .............. 22
Fig. 2 : Appareil portatifs amenant à l’exposition aux vibrations du système main-bras .................... 22
Fig.3 : Valeur seuil (corps entier) .......................................................................................................... 22
Fig. 4 : Valeur seuil (main-bras) ............................................................................................................ 22
Fig.5 : Brise béton anti-vibrante ........................................................................................................... 22
Fig.6 : Réglages du siège ....................................................................................................................... 22
LISTE DES TABLEAUX
Tableau N°1 : Les valeurs limitent des vibrations ................................................................................. 22
Tableau N°2 : Les méthodes d’évaluation des vibrations ..................................................................... 22
Tableau N°3 : Gravité des conséquences potentielles des vibrations .................................................. 22

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INTRODUCTION

Dans de nombreux secteurs d’activités, les travailleurs peuvent être soumis au cours de
leur travail à des agresseurs de différentes natures. Certains peuvent être physiques, chimiques
et d’autres biologiques. Au nombre des agresseurs physiques figure en bonne place les
vibrations. Elles constituent un ensemble d’ondes mécaniques provenant soit d’outils tenus à
la main, de secousses transmisses par le siège pour les conducteurs ou encore de vibrations
transmisses lors de l’exécution des activités industrielles (telles que le battage de pieux, le
travail à l’explosif, les activités de forages et de décapage, etc.), susceptible d’affecter chez
eux le confort et la santé (notamment les troubles neurologiques et articulaires).

Dans la plupart des cas, ces expositions sont rapides mais souvent ré́ pétées au cours de la
journée avec des phénomènes d’impulsions, de chocs et d’impacts engendrant des effets
néfastes sur la santé et sur la productivité́ en favorisant l’absentéisme et l’augmentation du
turn-over. Cet agresseur est donc considéré comme Une nuisance et la prévention qui y est
associée occupe de nos jours une place de choix dans l’univers de l’évaluation des risques.

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LISTE DES ABREVIATIONS ET SIGLES

CE : Conformité Européenne
CPAM : Caisses Primaires d’Assurance Maladie
CSE : Comité Social et Économique
EPI : Équipement de Protection
Individuelle HSE : Hygiène Sécurité
Environnement
INERIS : Institut National de l’Environnement industriel et des Risques
INRS : Institut National de Recherche et de Sécurité
OSEV : Outil Simplifié d’Evaluation de l’exposition aux Vibrations
TMS : Troubles Musculo-Squelettiques
VLEP : Valeur Limite d’Exposition Professionnelle

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1. VIBRATIONS

1.1. Définition
On entend par vibrations, une onde oscillatoire mécanique qui va se traduire par des
secousses. C’est donc l’oscillation d’un objet par rapport à un point fixe.
Elle peut être générée par tout objet effectuant des mouvements continus ou répétitifs
comme des outils, des engins roulants ou des machines tournantes. Elle se propage aux
personnes par tout point de contact, mais plus particulièrement par les mains, les pieds ou
l’assise.

Ces vibrations peuvent avoir des effets potentiels sur la santé, qui vont dépendre de quatre
facteurs :
- L’amplitude des vibrations ;
- Les fréquences d’exposition ;
- La durée d’exposition ;
- Le point d’entrée et la direction des vibrations dans le corps.

Plusieurs types de vibrations sont constatées comme celles transmises à l’ensemble du


Corps et celles impactant les membres supérieurs (système main-bras).
1.1.1. Vibrations transmises à l’ensemble du corps
On parle ici des vibrations qui sont transmises à l’ensemble du corps, qui se produisent
lorsque le corps humain est soutenu par une surface vibrante, par exemple lorsqu’un
travailleur est assis sur un siège vibrant.
Cette diffusion à l’ensemble du corps se rencontre principalement dans les moyens de
transport, du chauffeur de bus au conducteur d’engins de chantier et favorisera notamment
l’apparition de douleur au niveau du dos. Plusieurs facteurs, comme la posture, la
manutention et l’environnement viendront aggraver ces effets. Pour pallier à cela le Code du
Travail définit des valeurs seuils (Chap. 1.3) à ne pas dépasser.

Figure 1 : Moyens de transport amenant à l’exposition aux vibrations de l’ensemble


du corps (Source : INRS

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1.1.2. Vibrations mains-bras


On parlera aussi de vibrations main-bras qui vont être liées à l’utilisation de machines
portatives (par exemple le marteau-piqueur). Les effets de ces vibrations seront plus ciblés
au niveau des articulations des membres supérieurs. Le Code du Travail fixe également des
valeurs seuils (Chap. 1.3) à ne pas dépasser.
Les travailleurs les plus souvent concernés sont ceux provenant des secteurs du bâtiment, de
la construction mécanique ou encore de l’entretien des espaces verts. A noter que de
nombreuses mesures existent afin de limiter l’exposition, et ainsi réduire considérablement les
risques.

Figure 2 : Appareils portatifs amenant à l’exposition aux vibrations des membres


supérieurs (Source : INRS)

1.2. Textes règlementaires


Les textes règlementaires précisent les obligations de l’employeur dans le cadre de
l’exposition des travailleurs aux risques liés aux vibrations. Ils définissent une démarche
d’évaluation des risques d’exposition et une démarche de prévention des risques et de
protection des travailleurs. A ces fins, le législateur a établi deux types de valeurs seuils : une
valeur d’action dont le franchissement du seuil oblige l’employeur à mettre en œuvre des
mesures de prévention et une valeur limite d’exposition professionnelle (VLEP) qui constitue
un objectif de protection des travailleurs et dont le franchissement du seuil expose les
travailleurs à des risques certains pouvant porter atteinte à leur santé.

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1.3. Valeurs seuils

Pour les vibrations du corps entier (Fig. 3) des valeurs règlementaires journalières (pour
8 heures de travail journalières) sont à respecter selon le décret 2005-746 du 4 juillet 2005.

 La première valeur,, de 0,5 m/s2 correspond au déclenchement d’une action de


prévention. L’employeur doit alors faire en sorte de réduire l’exposition du travailleur.
 La seconde valeur, de 1,15 m/s2, correspond à la valeur limite d’exposition,
d’exposition cette limite
ne doit jamais être atteinte. En aucun cas les travailleurs doivent être exposés à cette
valeur. Au-delà,
delà, on considère que le risque pour le travailleur de développer une
pathologie est significativement plus fort que s’il n’était pas exposé aux vibrations.

Quelques exemples représentatifs :


Le seuil à la valeur d’action de 0,5 m/s2 équivaut à :
- 10 minutes de MotoCross ;
- 2 heures de tractesur ;
- 20 heures de voiture.

Concernant les vibrations transmises aux membres supérieurs (Fig.4), (Fig.4) deux valeurs
réglementaires sont également définies :
 La première valeur correspondant à la valeur d’action qui est de 2,5m/s2, à la suite de
Laquelle des mesures doivent être prise pour réduire l’exposition.
 La seconde valeur, de 5,0m/s2 ne doit jamais être dépassée.

De nos jours, plusieurs méthodes existent pour déterminer/mesurer les niveaux


d’expositions auxquels sont soumis les operateurs. Ces méthodes sont détaillées ci-après
ci
(Chap 2.1.2).

Quelques exemples représentatifs :


Le seuil à la valeur d’action de 2,5m/s2 équivaut à :
- 2 heures de débrousaillage ;
- 6 heures de manettes de jeux ;
- 8 heures de mixeurs.

Figure 3 : Valeurs seuils - corps


Figure 4 : Valeurs seuils – mains/bras - en fonction des
entier (Source : INERIS) outils (Source : INERIS)
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Tableau N° 1 : les valeurs limites des vibrations

Valeur d’exposition Système main-bras Ensemble du corps


journalière
Vibrations Vibrations Chocs

Valeur déclenchant une 2,5 m/s2 0,5 m/s2 9,1 m/s1,75


action de prévention

Valeur limite maximale à 5,0 m/s2 1,15 m/s2 21,0 m/s1,75


ne pas dépasser

NB : Plus l’accélération d’une vibration est élevée, plus le temps d’exposition doit être réduit.

Dans la plupart des cas, l’évaluation du risque d’exposition à la vibration passe par :

 La détermination de l’accélération (a) :

a = (2πf) ². D

D = Le déplacement
f = La fréquence

 Ou la détermination du niveau d’accélération (La) suivant la norme internationale 1683


(ISO, 1983) :
La = 20 log10 (a/a0),

 a : est l’accélération mesurée (en m/s² efficace) et
-6
 a0 : le niveau de référence de 10 m/s².

 La valeur de dose vibratoire (Vd ) peut être aussi considérée comme partie intégrante de
l’évaluation.
Elle est l’amplitude d’une vibration agissant durant une seconde et ayant une sévérité
équivalente à la vibration mesurée. Cette valeur de dose vibratoire fait intervenir le temps à la
quatrième puissance pour cumuler la sévérité des vibrations sur toute la durée de l’exposition,
depuis le transitoire le plus court jusqu’à une journée complète d’exposition (par exemple, BS
6841)

Valeur dose = [∫ ( )4dt]

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2. OBLIGATIONS DE L’EMPLOYEUR

2.1. Évaluation des risques


2.1.1. Identification des risques vibratoires
Afin d’identifier les risques liés aux vibrations, auxquels les travailleurs peuvent être
exposés, il est nécessaire de cibler précisément les activités des salariés. Notamment savoir
s’ils ressentent des secousses lorsqu’ils utilisent des véhicules ou des engins, s’ils se plaignent
de douleurs au dos ou au niveau des membres supérieurs. Aujourd’hui ces risques sont mal
connus des entreprises et ne sont donc pas ou peu pris en compte.

2.1.2. Évaluation de l’exposition aux vibrations


L’objectif de l’évaluation de l’exposition des risques liés aux vibrations, est de
permettre à l’employeur de mieux cibler les risques, et ainsi mettre en place les mesures
nécessaires face à l’exposition des vibrations. L’évaluation comprend différentes étapes :
 L’identification des risques ;
 L’évaluation de l’exposition vibratoire quotidienne.

A savoir, que lors de l’évaluation il faudra tenir compte des facteurs aggravants, comme
par exemple une posture contraignante, une position prolongée ou encore selon comment une
machine est utilisée réellement et entretenue.

Il existe un dispositif applicatif permettant d’évaluer les risques vibratoires auxquels sont
soumis les travailleurs. Cet outil, OSEV (Outil Simplifié d’Evaluation de l’exposition aux
Vibrations) permet d’estimer rapidement l’exposition vibratoire journalière sans avoir à
réaliser des mesures complexes ou posséder des connaissances détaillées sur l’évaluation des
expositions. Son utilisation est détaillée par la suite, pour les vibrations transmises à
l’ensemble du corps et les vibrations transmises aux membres supérieurs.

Pour prévenir les risques on se base sur les 9 principes de préventions, ci-après

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ÉVITER LES RISQUES


Supprimer ou limiter l'exposition aux vibrations.
Par exemple il s'agira de limiter le temps de travail à risque, utiliser du matériel récent et adapté.

ÉVALUER LES RISQUES


Apprécier la nature et l'importance du danger afin de déterminer les actions à mener pour assurer la sécurité et garantir la santé des
travailleurs.
Par exemple, il s'agira de cibler pour chacun des salariés son activité précise

COMBATTRE LES RISQUES A LA SOURCE


Intégrer la prévention le plus en amont possible notamment dès la conception des lieux de travail, des équipements ou des modes
opératoires.
C'est-à-dire prendre en compte le matériel utilisé ainsi que les conditions d'utilisations.

ADAPTER LE TRAVAIL A L'HOMME


Concevoir les postes de travail et choisir les équipements, les méthodes de travail et de production pour limiter
notamment le travail monotone, cadencé ou pénible

TENIR COMPTE DE L'ÉVOLUTION DE LA TECHNIQUE


Assurer une veille pour mettre en place des moyens de prévention en phase avec les évolutions techniques et
organisationnelles

REMPLACER CE QUI EST DANGEREUX PAR CE QUI L'EST MOINS


Eviter l'utilisation de procédés ou de matériels dangereux lorsqu'un même résultat peut être obtenu avec une
méthode présentant des dangers moindres

PLANIFIER LA PRÉVENTION
Intégrer dans un ensemble cohérent la technique, l'organisation du travail, les conditions de travail, les relations
sociales et l'environnement

DONNER LA PRIORITÉ AUX MESURES DE PROTECTION COLLECTIVE


L'employeur doit donner la priorité aux mesures de protection collective, l'utilisation des équipements de protection
individuelle intervient uniquement en complément des protections collectives si elles se révèlent insuffisantes

DONNER LES INSTRUCTIONS APPROPRIÉES AUX SALARIÉS


Former et informer les salariés à l'exécution de leurs tâches dans des conditions de sécurité optimales

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Les tableaux ci-après explicitent les deux types de vibrations avec les méthodes pour
les identifier, les évaluer et déterminer les durées d’expositions.
Tableau N°2 : Méthodes d’évaluations des vibrations
VIBRATIONS TRANSMISES A L’ENSEMBLE DU CORPS
Identification des risques
Dans cette étape il s’agira d’identifier les postes nécessitant l’utilisation d’engins fixes
(concasseur…) ou mobiles (engins de chantier, véhicules industriels et routiers…) exposant le
salarié aux vibrations.
L’employeur doit se poser différentes questions afin d’identifier ces risques. Par
exemple :
- Le fabricant de la machine met-il en garde contre un risque de vibrationstransmises ?
- Le siège fonctionne-t-il correctement et est-il réglé par le conducteur ?
- L’opérateur est-il exposé à des chocs/secousses ?
- Les machines circulent-elles sur des sols ou des terrains accidentés ?
- L’opérateur doit-il adopter des postures contraignantes ?

En fonction des réponses apportées aux différentes questions que doit se poser l’employeur, il
pourra déterminer si le salarié est exposé ou non et s’il y a des risques associés.

Évaluation de l’exposition quotidienne A(8)


EMISSION DES VIBRATIONS DURÉE RÉELLE QUOTIDIENNE (T)
Cette émission vibratoire sera caractérisée par la Ici on visera à s’intéresser au temps où le
valeur d’accélération équivalente aeq (m/s2). conducteur est soumis aux vibrations, c’est- à-
Pour déterminer cette valeur on s’intéressera aux dire uniquement lors de phases vibrantes, les
mesures relevées ou niveau de l’assise de phases d’attente (pause déjeuner) et phases non
l’engin et selon l’axe dominant. On pourra ainsi vibratoires ne sont pas à prendreen compte.
déterminer la valeur d’exposition journalière
A(8).

Il existe trois méthodes pour apprécier


l’émission vibratoire :
1. Mesures de vibrations dans les trois axes
au poste de travail permettent de
déterminer A(8).
2. Si on a aucune mesure vibratoire mais
que l’engin est référencé dans
l’application « OSEV ensemble du
corps
» (Cf. ANNEXE 1 p.23), on pourra
déterminer A(8) d’un conducteur en
fonction de l’engin et des conditions
d’utilisation.
3. Dans le cas où on ne dispose d’aucune
donnée, on pourra se baser sur des
valeurs fournies par la littérature

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(graphiques), des bases de données, des Figure 5 : Exposition de la durée réelle


valeurs déclarées par le fabricant ou d’exposition aux vibrations (source
encore se baser sur des engins qui sont INRS)
ressemblants.

VIBRATIONS TRANSMISES AUX MEMBRES SUPÉRIEURS


Identification des risques
Dans cette étape il s’agira d’identifier les postes nécessitant l’utilisation de machines tenues
ou guidées à la main (meuleuses, burineurs…) ou de pièces tenues à la main (touretà meuler…)
L’employeur doit se poser différentes questions afin d’identifier ces risques. Par
exemple :
- Le fabricant de la machine met-il en garde contre un risque de vibrationstransmises ?
- De quelle façon est utilisée la machine ?
- La machine est-elle bien entretenue ?

En fonction des réponses apportées aux différentes questions que doit se poser l’employeur, il
pourra déterminer si le salarié est exposé ou non et s’il y a des risques associés.

Évaluation de l’exposition quotidienne A(8)


EMISSION DES VIBRATIONS DURÉE RÉELLE QUOTIDIENNE (T)
Cette émission vibratoire sera caractérisée par la Ici on visera à s’intéresser au temps où le
valeur d’accélération totale ahv(m/s2). travailleur est soumis aux vibrations, c’est-à- dire
Pour déterminer cette valeur on s’intéressera aux uniquement lors de phases vibrantes, les phases
mesures relevées ou niveau de l’assise de d’attente (pause déjeuner) et phases non
l’engin et selon l’axe dominant. On pourra ainsi vibratoires ne sont pas à prendreen compte.
déterminer la valeur d’exposition journalière
A(8).

Il existe trois méthodes pour apprécier


l’émission vibratoire :
1. Mesures de vibrations dans les trois axes
au poste de travail permettent de
déterminer l’accélération totale.
2. Si on a aucune mesure vibratoire mais
que l’engin est référencé dans
l’application « OSEV main bras» (Cf.
ANNEXE 2 p.23), on pourra déterminer
A(8) d’un conducteur en fonction de
l’engin et des conditions d’utilisation.
3. Dans le cas où on ne dispose d’aucune
données, on pourra se baser sur des

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valeurs fournies par la littérature


(graphiques), des bases de données, des
valeurs déclarées par le fabricant ou
encore se baser sur des engins qui sont
ressemblants.

2.1.3. Modalités de mesurage


Afin d’évaluer le risque vibratoire sur une machine, les appareils de mesure sont le
vibromètre et le dosimètre. Ils vont permettre de mesurer selon trois directions simultanées
sur les zones de préhension par le biais de capteurs accélérométriques tri-axaux et peu
encombrants vis-à-vis de l’opérateur.
La norme NF EN ISO 5349-2 indique qu’il faut fixer le capteur rigidement sur la surface
de préhension, au plus près des mains de l’opérateur sans le gêner. Le capteur doit être fixé sur
un support, lui-même fixé sur la surface à mesurer par le biais d’un collier de serrage en acier.
La liaison peut également être assurée par un collage avec un ciment colle approprié qui
permettra la rigidité et la pérennité.
Avant de regarder les résultats obtenus suite à la mesure, il faut s’assurer que le dispositif
installé ne s’est pas desserré.
Pour les cas de burineurs ou dérouilleurs, il faut réaliser un support afin que le filtre soit
dans l’axe de frappe de la machine ou bien faire le choix d’utiliser un capteur équipé d’un filtre
mécanique sur chacun des trois accéléromètres.

Les campagnes de mesurages restant difficiles à mettre en œuvre, il est fortement


conseillé de faire appel à une personne compétente en la matière.
2.2. Mesures et moyens de prévention

La prévention incombe à l’employeur de supprimer le risque auquel est exposé le salarié,


et le réduire en cas d’incapacité à le supprimer. Des moyens de prévention sont mis en œuvre
afin de pallier ce risque vibratoire.

On retrouve trois types de prévention :


 La prévention primaire qui consiste en la suppression des vibrations ;
 La prévention secondaire qui, elle, va chercher à réduire l’exposition aux
vibrations en agissant sur l’intensité et la durée de celles-ci ;
 La prévention tertiaire qui est une réduction des dommages issus de
L’exposition.

2.2.1. Prévention primaire : la suppression des vibrations


La suppression des vibrations consiste à supprimer le risque à la source, cela constitue
une action préventive majeure, elle pourra être mise en œuvre au travers d’un changement
organisationnel en remplaçant par exemple la tâche à effectuer ou en changeant d’outils. Il est
par exemple conseillé de remplacer l’utilisation de machines mobiles pour le transport de
matériels par l’utilisation de matériel télécommandé. La commande à distance est aussi un
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Moyen de supprimer les vibrations car cela implique la sortie de l’opérateur qui n’est plus
Exposé.

2.2.2. Prévention secondaire : la réduction de l’exposition et des vibrations


Il existe un grand nombre de mesures de prévention quant à la réduction du risque
vibratoire. D’une part, on pourra agir sur l’exposition en elle-même et d’autre part
directement sur les vibrations.

Premièrement, le choix des équipements est très important. L’employeur se doit de


fournir à ses salariés, des équipements adaptés aux tâches demandées. Si l’équipement est
inadéquat, le travailleur ne pourra pas effectuer correctement la tâche exigée ce qui donnera
lieu à un temps de travail plus important afin de mener à bien l’activité et par conséquent une
exposition plus importante aux vibrations. La mise en place de moyens permettant un confort
maximal du conducteur de la machine peut se caractériser par un agencement de la cabine et
des commandes avec des marches, une assise tournante ou des poignées sur le côté du
véhicule. Ces mesures limiteront le risque de pathologie dorsale lors de la montée et descente
fréquente du véhicule. Le choix des pneumatiques, s’il est bien effectué, permettra d’absorber
une partie des vibrations rencontrées sur un sol irrégulier. Les irrégularités majeures d’un sol
telles que les nids de poule ou les grosses bosses ne seront cependant pas absorbées par le
pneumatique. Il faudra alors veiller au bon entretien de l’état de la chaussée sur laquelle les
déplacements avec les machines sont effectués.

Il existe des machines dotées de dispositifs antivibratiles (Cf. Figure 7) permettant de


réduire considérablement le niveau vibratoire.

Figure 5 : Brise-béton antivibratile (Source : Hygiène et sécurité du travail)

Deuxièmement, il est nécessaire de s’assurer que le matériel commandé respecte la


directive « Machines » 2006/42/CE matérialisée par le marquage CE ainsi que la déclaration
de conformité. Cette directive instaure le fait que les machines doivent être conçues et
construites de manière à ce que le risque vibratoire émis par les machines soit restreint au

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Niveau le plus faible. Une notice d’instruction doit comprendre un ensemble de points
Informatifs sur les risques présentés par la machine :

 Valeurs d’émissions vibratoires ;


 Conditions d’évaluation ;
 Conditions dans lesquelles la machine se verra exposer l’utilisateur à des vibrations
supérieures à la valeur d’action ou la VLEP ;
 Informations pour restreindre les expositions aux vibrations, données aux conducteurs
ainsi qu’à l’équipe de maintenance ;
 Opérations de maintenance pour le bon état perpétuel de la machine ;
 Informations témoignant de la réduction au plus faible niveau de l’exposition
vibratoire via le siège du véhicule ;
 Options afin de maîtriser les vibrations (sièges à suspension…).

Troisièmement, le siège à suspension doit être choisi en fonction du véhicule. En effet, il


existe des normes de code d’essais de siège que le fabricant se doit de respecter. Si les
suspensions ne sont pas adaptées, cela donnera lieu à une augmentation de l’exposition aux
vibrations. Des adaptations doivent également être réalisées de la part des utilisateurs avec
l’ajustement de la suspension du siège en fonction du poids de la personne (Cf. Figure 8).

La position du conducteur est un point essentiel afin d’éviter tout risque de pathologie du
dos. Les points à respecter permettant d’obtenir une position là moins contraignante possible
sont :
 Amélioration de la visibilité du conducteur depuis la cabine permettant d’éviter les
torsions/flexions dorsales ;
 Prise en compte des commandes de la machine ;
 Choix d’un siège ergonomique, adapté à la tâche demandée, à assise tournante afin de
faciliter la montée/descente du véhicule ainsi que les déplacements en marche arrière ;
 Utilisation de la ceinture de sécurité qui permet le maintien de la personne au fond du
siège.

Figure 6 : Réglages de la suspension du siège (Source : INRS)

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Quatrièmement, les opérateurs utilisant des machines percutantes doivent être dotés
d’EPI. En cas de froid ou d’humidité, ils doivent être protégés avec des gants afin de prévenir
le phénomène de doigts blancs. Les gants peuvent tout de même s’utiliser en toutes
circonstances afin d’éviter les blessures aux mains. Il est tout de même important de noter que
les gants dits “antivibratiles“ sont inefficaces pour réduire les vibrations engendrées par les
machines avec des fréquences inférieures à 200 Hz.

L’information et la formation des travailleurs doit aussi être un point essentiel dans la
prévention des risques. Les opérateurs doivent être à minima informés sur :
 Les risques sur la santé qu’ils encourent en s’exposant aux vibrations ;
 La possibilité de bénéficier d’un suivi médical ;
 Les VLEP et valeurs d’actions ;
 Les résultats (si disponible) suite à l’évaluation des risques vibratoires et aux mesures ;
 Les moyens de prévention déjà mis en œuvre afin de pallier le risque vibratoire ;
 Les bonnes pratiques de travail afin de restreindre l’exposition ;
 Les réglages à effectuer sur l’assise ;
 L’utilité de l’entretien et du maintien en bon état de fonctionnement.

Les travailleurs exposés principalement aux vibrations « corps entier » doivent également
assister à des formations sur les techniques de conduite permettant de minimiser l’exposition
afin qu’ils soient conscients qu’une vitesse trop important, ou qu’un mauvais réglage du siège
pourrait augmenter le niveau vibratoire (Cf. Figure 9).
Les travailleurs exposés principalement aux vibrations « membres supérieurs » doivent
également être formés sur par exemple la notion de couplage avec la machine. En effet, plus le
couplage est faible, moins les vibrations seront importantes (l’opérateur devant uniquement
guider et maintenir la machine qui est censée travailler seule).

Pour aller plus loin :

Une solution à cela serait d’aménager les postes de travail stationnaires avec des
équilibreurs de poids ou des bras articulés.

Figure 7: Réglages du siège (Source : INRS)

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2.2.3. Prévention tertiaire : la réduction des dommages issus de l’exposition


Suite à une exposition aux vibrations, le maintien au poste de travail peut devenir
problématique si le traitement n’est pas efficace ou que les symptômes persistent.
L’employeur se devra donc de modifier les habitudes, les méthodes de travail du salarié ou
même de le changer de poste de travail afin qu’il ne soit plus du tout exposé aux vibrations.

Des mesures d’organisation individuelle de travail peuvent être mises en place afin de
réduire les dommages. Une adaptation des temps de travail et de repos s’avère essentielle pour
cela. L’organisation du travail peut agir sur la réduction du risque.

De plus, le suivi médical du salarié, ou la suppression de certaines tâches, peuvent être


mises en place afin d’éviter que le salarié soit déclaré inapte à son poste de travail et que son
employeur soit contraint de le reclasser.

Le médecin du travail possède différents rôles dans la réduction du risque vibratoire. Il


peut constater l’inaptitude médicale du travail à son poste de travail. Il conseille l’employeur
dans l’adaptation des postes de travail, la recherche de poste pour le reclassement des salariés
déclarés inaptes et peut également préconiser certains aménagements comme le temps de
repos, la limitation du temps de conduite ou bien le changement d’outil.

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3. SANTÉ
3.1. Risques pour la santé

Suite à une exposition répétée aux vibrations, qu’elles soient transmises à l’ensemble du
corps ou aux membres supérieurs, des risques pour la santé et la sécurité des travailleurs
peuvent êtres rencontrés.
En effet, les effets des vibrations dépendent de différents facteurs, notamment leur niveau
d’accélération, leur fréquence, la durée d’exposition et la partie du corps qui est exposée. Si
on cible les douleurs lombaires, elles pourront provenir d’une exposition du corps entier, c’est-
à-dire que le corps sera exposé à des vibrations de manière répétée. Ainsi à long terme des
douleurs lombaires ou lombalgies, des hernies discales, une dégénérescence de la colonne
vertébrale ou encore des douleurs aux épaules ou au cou pourront être observées.
Pour les syndrômes vibratoires main-bras ou TMS, il faut noter que l’utilisation de
machines portatives vibrantes peut provoquer des troubles au niveau des articulations, du
système nerveux et de la circulation sanguine dans les doigts.

A titre indicatif le tableau de cotation de la gravité suivant peut être utilisé dans le cadre
D’une évaluation des risques.
Tableau N° 3 : Evaluation des risques potentiels de vibrations
Niveau Gravité des conséquences potentielles
Valeur d’exposition* < Valeur d’action
1
→ Pas de lésion
Valeur d’action ≤ Valeur d’exposition* < Valeur
2
seuil
→ Possible apparition de lésion
Valeur d’exposition* ≥ Valeur seuil
3
→ Apparition de MP entraînant des séquelles

* Valeur déterminée soit par campagne de mesurage, soit par les outils Excel ou formules,
soit prise directement sur la documentation constructrice (si disponible). (cf. ANNEXE 3
p.25)

3.2. Système main-bras

Une exposition régulière et fréquente à un outil de travail hautement vibrant expose les
mains et les bras des salariés à des troubles chroniques connus sous le nom de « syndrome des
vibrations ». Les symptômes se traduisent souvent par une douleur et une gêne fonctionnelle
de la main et/ou des articulations du bras. La gêne fonctionnelle de la main et/ou du bras
constitue un facteur de risque supplémentaire dans l’apparition des accidents du travail.
Les Effets possibles sur la santé à court terme
 Engourdissement des doigts
 Diminution de la dextérité
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Symptômes
 Troubles ostéoarticulaires : douleurs des mains et/ou des bras, limitations des
mouvements
 Troubles vasculaires : phénomène du doigt blanc (syndrome de Raynaud) ; apparait
lors d’activités dans une ambiance froide
 Troubles neurologiques : moindre sensation du toucher et de la perception du chaud
et du froid, picotements, engourdissements, perte de la dextérité
Effets possibles sur la santé à long terme
La pathologie dépend des fréquences des vibrations des machines utilisées : Machines
engendrant des vibrations basses fréquences (< 60 Hz)
 Troubles ostéoarticulaires (arthrose) des épaules, coudes et poignets
 Maladie de Kienböck ou de Kohler : arthrose/nécrose du poignet Machines
engendrant des vibrations moyennes fréquences (60-200 Hz)
 Syndrome de Raynaud : blanchissement des doigts
 Machines engendrant des vibrations hautes fréquences (> 200 Hz)
 Troubles neurologiques des mains : paresthésies, picotements, engourdissements,
perte de sensibilité tactile et thermique.

3.4 Vibrations transmisses à l’ensemble du corps

Les études montrent que les salariés soumis à des vibrations du corps entier
(essentiellement les conducteurs) souffrent plus de douleurs lombaires et de
sciatiques que les autres salariés.
Une exposition régulière et fréquente aux vibrations à des niveaux importants sur plusieurs
mois ou années peut occasionner des lésions aux vertèbres et aux disques de la
colonne vertébrale.
Le risque de souffrir du dos augmente avec la durée d’exposition à des niveaux élevés de
vibrations. Si une personne commence à souffrir du dos, l’exposition aux vibrations
accentue la douleur.
Effets possibles sur la santé à court terme
 Inconfort
 Diminution/perte de la coordination oculo-manuelle (dextérité) Fatigue visuelle
Symptômes
 Gênes dans l’exécution du travail Problèmes lombaires
 Douleurs aux cervicales et épaules Désordres digestifs
 Stress
Effets possibles sur la santé à long terme
 Hernies discales (surtout chez les conducteurs)
 Problèmes ostéoarticulaires au niveau de la colonne lombaire Problèmes gastro-
intestinaux

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CONCLUSION

Pour finir, il faut retenir que les vibrations sont des ondes mécaniques dont la source
est généralement liée aux différentes activités que les travailleurs effectues dans les différents
secteurs (miniers, BTP, industriels, etc.) à l’aide des objets ou équipements effectuant des
mouvements continus ou répétitifs.
D’une manière générale, La prévention de cet agresseur physique passe toujours par
l’identification des postes de travail potentiellement sensibles, l’évaluation avec un système de
cotation des risques hiérarchisés. Dans le cadre des expositions aux vibrations, les valeurs
d’actions sont de 0,5 m/s² pour le système main-bras et 2,5 m/s² pour le système corps entier
et les seuils (à ne pas dépasser) sont de 1,15 m/s² pour le système main-bras et 5,0 m/s² pour le
système corps entier devront servir de guide aux études d’évaluation des risques.

Les résultats de ces évaluations permettent d’établir les plans d’actions à mener
(changement d’organisation/méthode, changement d’outils, roulement sur les postes,
maintenance régulière, formation et sensibilisation). Un risque bien évalué pourra s’inscrire
dans un cercle vertueux qui pourra mêler actions préventives et curatives à un coût
économiquement acceptable, diminuant les risques de développer une maladie
professionnelle.

De nos jours, même si la prévention liée au risque vibratoire tend à prendre de


l’ampleur, il reste encore du chemin à parcourir en termes de prise de conscience et ce
notamment dès la conception des engins et machines-outils.

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BIBLIOGRAPHIE

1) Hygiène et sécurité du travail – n°231 – Juin 2013


2) INRS 2010 – Livre des risques – Fondamentaux de la prévention Légifrance – Code du Travail
Quatrième Partie – Livre IV – Titre IV INERIS – Guide Technique Vibrations
3) Guide consultatif des bonnes pratiques en vue de l’application de la Directive 2002/44/EC
relative aux exigences minimales d’hygiène et sécurité pour l’exposition des employés aux
risques résultant d’agents physiques (vibrations)

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