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AICHA

DOSSIER DE PRODUCTION
SCÉNARIO ET RÉALISATION
SANAA EL ALAOUI
SYNOPSIS.......................................................................................................................3
LA NOTE D’INTENTION DU PRODUCTEUR....................4
LA NOTE D’INTENTION DU RÉALISATRICE..................7
LA NOTE D’INTENTION DE L’IMAGE.........................................11
LA NOTE D’INTENTION DU SON......................................................13
LA LUMIÈRE...................................................................................................................16
LE VIOL..................................................................................................................................17
LA MUSIQUE.................................................................................................................18
POURQUOI AICHA?............................................................................................19
MOODBOARD................................................................................................................21
L’ESPACE FILMIC...................................................................................................25
LE TEMPS FILMIC..................................................................................................27
LE GENRE..............................................................................................................................28
LE CORPS FÉMININ.............................................................................................30
POURQUOI KANDICHA?....................................................................................31
LES CARACTÈRES.....................................................................................................33
BUDGET....................................................................................................................................35
CASTING..................................................................................................................................37
CONTACTEZ NOUS...................................................................................................43
SYNOPSIS
Au milieu d'une nuit d'orage, une mère donne naissance à sa petite fille,
Aicha, tandis que, dans la même soirée fatidique, le père d'Aicha aide une
brebis à mettre au monde son petit agneau dans la ferme familiale.
Cependant, le cours de la vie d'Aicha bascule dans une tragédie déchirante
dix-sept ans plus tard, lorsqu'elle est enlevée et agressée sexuellement par
un pêcheur alors qu'elle se baignait à la plage.
Rongée par la culpabilité et le chagrin face aux conséquences de ses actes,
qui ont finalement conduit au suicide d'Aicha, la mère se retrouve incapable
de supporter plus longtemps le poids de ses choix. Elle cherche donc le
réconfort dans une cérémonie mystique où d'anciens rituels convoquent les
esprits ; une cérémonie qui, selon la rumeur, possède le pouvoir de purifier
l'âme d'une personne. Les vies d'Aicha et de sa mère sont liées par six
événements marquants : la naissance d'Aicha et de l'agneau, le bain
(hammam) d'Aicha par sa mère, la baignade d'Aicha dans l'océan, le viol
tragique d'Aicha, le rituel de lavage du cadavre d’Aicha par sa mère et la
cérémonie spirituelle Gnawa.
Ces événements se dérouleront selon une chronologie non linéaire.
NOTE D’INTENTION DU PRODUCTEUR
"AICHA" n'est pas simplement un film ; c'est un appel vibrant à l'âme du Maroc, un reflet des réalités
parfois douloureuses que tant de femmes marocaines endurent. Ce projet, ancré dans la culture et les
statistiques alarmantes, vise à transcender le cinéma conventionnel pour devenir un rituel, une
expérience où le spectateur se connecte émotionnellement et intellectuellement à la vie complexe
d'Aicha et de sa mère.

Le film est une fenêtre vers l'universel à travers cette histoire. Ce projet aspire à transcender les
frontières culturelles pour toucher le cœur de toutes les femmes qui ont connu la douleur, la perte, et
l'espoir.
NOTE D’INTENTION DU PRODUCTEUR
Besoin de produire ce film

1. Révéler la Réalité Marocaine: À travers "Aicha", nous ouvrons une fenêtre sur la réalité marocaine
souvent dissimulée. Les statistiques glaçantes sur la violence physique, le suicide tabou, et les mariages
d'enfants révèlent des facettes de la société que le film s'engage à explorer sans concession.

2. Cinéma comme Rituel - Exploration Philosophique: "Aicha" n'est pas simplement un récit ; c'est un rituel
cinématographique qui transcende la simple narration. Il explore les profondeurs de la condition
humaine au Maroc, plongeant le public dans une atmosphère contemplative et philosophique où la vie et
la mort dansent ensemble.

3. Résonance Culturelle et Personnelle: En tant que cinéaste marocaine, cette histoire revêt une
signification personnelle profonde. Le titre lui-même, "Aicha : Ana-Aycha," reflète le paradoxe de la vie
d'Aicha, de sa naissance à sa tragique destinée. La violence, les tabous et les mariages forcés,
représentent des réalités auxquelles beaucoup sont confrontés, et ce film aspire à être leur voix.

4. Cinéma comme Moyen de Sensibilisation et d'Éveil: Avec une toile de fond culturelle aussi riche et
complexe, "Aicha" se veut plus qu'un simple film. C'est un moyen de sensibilisation, une invitation à
réfléchir sur les problèmes sociaux et une incitation à briser le silence autour de sujets difficiles.
NOTE D’INTENTION DU PRODUCTEUR
En soutenant "Aicha", tout collaborateur embrasse une opportunité unique de participer à la création
d'un chef-d'œuvre cinématographique ancré dans la réalité marocaine. Ce n'est pas simplement un
investissement dans un film, mais dans la voix de milliers de femmes. Nous aspirons à créer un dialogue
émotionnel et à susciter des changements, à transformer le cinéma en un rituel de compréhension.
NOTE D’INTENTION DU REALISATRICE
Dans ce film j’utilise les caractéristiques analytiques et esthétiques de l’image
cinématographique pour traiter cette histoire de différents angles.

Le film traite directement le problème du viol et de marriage de miners dans la société


marocaine. En effet, ce fléau continue de faire des victimes l’objet de honte. Elles se sentent
toujours coupables surtout en l’absence du soutien psychologique de la part de la société.
Ainsi malgré la modification de l’article 475 permettant aux violeurs d’éviter les poursuites
judiciaires par le mariage avec les victimes, néanmoins Aicha n’a pas pu fuir ces croyances
rétrogrades qui l’ont conduit à sa mort.
Aicha symbolise tous les mineurs victimes de viol et de marriage forcee. C’est la voix qui
résonne du silence de million d’enfants à travers le monde entier.
NOTE D’INTENTION DU REALISATRICE
Ainsi à l’image d’un archéologue qui utilise sa pelle pour sonder l’histoire humaine et sa culture
matérielle, j’utiliserai ma caméra d’une part pour mettre en valeur l’identité marocaine à
travers ses composantes arabe, amazigh et africaine et d’autre part dévoiler l’oppression de la
femme dans une société patriarchale.

Dans le film j’ai fait référence à la violence symbolique de Pierre Bourdieu pendant la scène du
bain pour signifier que la violence n’est pas seulement corporelle mais aussi culturelle et
symbolique qui fait de la femme l’autre faible et manipulable. De même, l’identité marocaine et
ses composantes amazigh et africaine sont victimes d’une violence symbolique.
NOTE D’INTENTION DU REALISATRICE
Comme toutes les filles marocaines j’ai toujours senti cette honte d’avoir des cheveux crépus,
mais j’ai compris aussi assez tôt que cela vient de cette violence symbolique très incrustée en
Afrique. Dans ce sens et étant victime de violence symbolique, la mère propose à sa fille de
lisser ses cheveux. Elle n’arrête pas aussi de lui demander avec insistance de continuer ses
études à l’étranger. Cependant Aicha accepte sa condition de fille marocaine et exprime sa
volonté de rester au pays bien aimé.
La mère et sa fille évoquent deux générations : la mère représente la soumission à l’autorité de
l’homme ; la fille est libre, rebelle et militante.

De plus, j’ai utilisé le sens connotatif de « la vérité sacrée » de Mohammed Argoun pour créer
un parallélisme entre le sort de Aicha et celui du mouton qui sera égorgé pour célébrer la nuit
des Gnaouas. Aicha sera aussi sacrifiée par son père à l’image d’Abraham qui a voulu sacrifier
son fils Ismaël.

En outre, dans notre imaginaire populaire marocain, il y a une relation étroite entre le sacré et
la violence. Effectivement l’automutilation par le feu ou par des objets tranchants ou même
sacrifier un animal sont considérés comme des actes sacrés. Cela n’empêche de relever une
certaine contradiction qui considère le sang d’un mouton sacrifié comme étant pur et le sang
du cycle menstruel comme étant impur.
NOTE D’INTENTION DU REALISATRICE
Je m’efforcerai aussi de mettre en valeur l’esthétique de la culture et l’identité marocaines à
travers le bain traditionnel marocain, la musique gnaoui et l’architecture représentée par
l’éclectisme de la mosaïque marocaine.
NOTE D’INTENTION DE L’IMAGE
Dans les cinq premières scènes je commence par un plan long pour lier de manière souple la mise à bas
du chevreau et la naissance de Aicha. Si je n’arrive pas à le faire du point de vue technique je vais
essayer de lier les plans comme dans le film Rope de Hitchcock, c’est à dire de manière implicite et
souple.

Pour les plans de la mère et de Aicha au bain j’utiliserai les plans rapprochés sur le visage de Aicha et sa
mère pour traduire la souffrance de Aicha de son vide existentiel, et montrer aussi la douleur de la mère
due au comportement violent et tyrannique de son mari. D’un autre côté le plan rapproché crée une
atmosphère d’amour et d’intimité entre la mère et sa fille. J’utiliserai aussi des plans moyens pour
montrer le rapprochement corporel et spirituel entre la mère et sa fille. Au moment des ablutions
funèbres j’utiliserai des plans fixes pour mettre en valeur la fin et l’immobilisme du cadavre et de la mort.
NOTE D’INTENTION DE L’IMAGE
Pour la scène du viol de Aicha elle sera prise en premier lieu en drone pour encadrer Aicha et son violeur
au sein de l’océan. Puis, j’utiliserai un traveling pour montrer l’impossibilité pour Aicha d’échapper à son
destin ; il s’agit aussi de mettre en valeur la crise de panique sous le filet de la jeune fille. Ainsi, la caméra
tremblante insiste sur le réalisme du viol. Pour les scènes de la nage, elles seront prises par un plan
moyen.

En ce qui concerne les scènes des rites de gnaouas j’utiliserai la caméra en mouvement pour montrer, et
le réalisme de la présence des esprits avec nous ; surtout quand la mère de Aicha atteint la jouissance,
et la terreur dans le film.

Pour les dernières scènes j’utiliserai des prises de vue en plongée pour le rite des gnaouas. Ainsi, je
cernerai le corps de la mère de Aicha et le mouton sacrifié. C’est la même prise de vue qui sera investi
pour montrer Aicha et le mouton sacrifié ; et de même pour montrer Aicha après le viol sur la plage en
position du fœtus dans l’attente d’être secourue.
NOTE D’INTENTION DU SON
En tant qu’ingénieur du son d’Aicha, je suis enthousiaste à l'idée de me plonger dans les subtilités des
sons diégétiques, non diégétiques et ambiants afin d'améliorer l'expérience cinématographique et de
parfaire la narration visuelle dans chaque univers.

Dans l'univers de la naissance, les sons diégétiques occuperont une place centrale. Les faibles échos
des battements de cœur, le doux bruissement des tissus et les sons délicats des premiers cris du bébé
seront mis en évidence, plongeant l'auditoire dans les détails intimes de ce moment. La musique non
diégétique sera minime, voire inexistante, ce qui permettra aux sons diégétiques de véhiculer le poids
émotionnel et la profondeur de la scène. Les sons d'ambiance, tels que les chants d'oiseaux lointains ou
le doux bruissement des feuilles, contribueront à l'atmosphère naturelle et sereine, renforçant le
sentiment de connexion entre l'auditoire et le déroulement de la narration.
NOTE D’INTENTION DU SON
En passant à l'univers du hammam, les sons diégétiques domineront lorsque les personnages
dialogueront dans la la salle de bain. Le clapotis de l'eau, le tintement des seaux et le murmure des
conversations créeront une riche tapisserie sonore qui complétera de manière authentique les
éléments visuels. La musique non diégétique peut souligner subtilement la scène, ajoutant une couche
de résonance émotionnelle sans dominer le paysage sonore naturel. Les sons ambiants, tels que le
bourdonnement lointain de la vie urbaine à l'extérieur du hammam, serviront à ancrer la scène dans son
contexte plus large.
NOTE D’INTENTION DU SON
En ce qui concerne la scène de déchiquetage du cadavre d'Aicha, les sons diégétiques seront
délibérément réduits au minimum afin d'intensifier la gravité de l'instant. Le silence entourant l'acte
viscéral sera ponctué uniquement par les sons nécessaires à la scène elle-même, créant ainsi une
atmosphère sinistre et troublante. La musique non diégétique restera absente pour préserver l'obscurité
du silence. Les sons ambiants, par exemple le hurlement lointain du vent ou le grincement d'une porte,
contribueront subtilement à l'ambiance inquiétante, en augmentant la tension.

A propos la cérémonie Gnawa, les sons diégétiques et non diégétiques joueront un rôle crucial. La danse
cathartique sera accompagnée par des sons diégétiques tels que des battements de pieds, des
claquements de mains et la respiration collective des participants, créant ainsi une expérience viscérale et
immersive. Une musique électronique effrayante, non diégétique, servira de toile de fond à l'autre monde,
renforçant la nature rituelle et surréaliste de la cérémonie. Des sons ambiants, tels que le chant lointain de
voix invisibles, contribueront à l'atmosphère sinistre, enveloppant le public dans le monde surréaliste et
intense de la cérémonie.

Mon intention est d'équilibrer minutieusement les sons diégétiques, non diégétiques et ambiants dans
chaque univers, en veillant à ce que l'expérience auditive complète parfaitement la narration visuelle.
LA LUMIERE
Dans les cinq premiers plans une lumière douce sera investie
pour donner un aspect romantique aux deux naissances, celle
de Aicha et du chevreau. Même lumière sera utilisée dans la
scène du bain de Aicha et sa mère pour mettre en valeur
l’intimité de la mère et de sa fille.
Au moment des ablutions funèbres on utilisera une lumière
assez forte surtout quand les rayons solaires coulent à
travers la fenêtre pour signifier l’élévation de l’âme de Aicha.
Une lumière naturelle sera utilisée pour les scènes de
gnaouas et celle de la nage.
LE VIOL
En collaboration avec Kushal Mazumdar, l'artiste indien comme un «
professeur karmique », qui donne vie à ses créations visionnaires à
travers la photographie, l'art numérique, les peintures à l'huile et les
dessins à la plume, mon objectif est de transformer la séquence de
viol en une séquence animée afin d'atténuer le choc du viol. De plus,
j'ai l'intention d'insuffler des éléments de réalisme magique dans le
style distinctif de Mazumdar.
En associant l'action en direct au réalisme magique, mon intention est de
créer un troisième espace d'expression indigène unique et immersif.
Cette approche me permettra également de proposer des réflexions
allégoriques sur le viol d'Aicha et sa relation avec le viol de l'identité
indigène.
LA MUSIQUE
Le film mêle des instruments Gnaoua à la musique électronique influencée par la techno industrielle et
le post-punk. La collaboration avec le célèbre compositeur Marocain Othman Charradi, connu pour
intégrer dans ses œuvres les traditions musicales locales induisant la transe, nous permet de
fusionner harmonieusement des instruments historiques avec des sons contemporains. Cette
approche unique enrichit non seulement l'expérience auditive, mais garantit également que le cinéma
du tiers monde soit original et distinctif dans sa présentation audiovisuelle.
POURQUOI AICHA?
CODE DE LA FAMILLE - LA MUDAWANA
L’article 19 du Code de la famille fixe l’âge du mariage à 18 ans, cependant,
l’article 20 permet au juge d’autoriser le mariage de mineurs sous certaines
conditions et dans des cas exceptionnels dans lesquels l’intérêt supérieur de
l’enfant est pris en compte.

En dépit de cette disposition, la mise en œuvre pratique des mariages


nécessitant l'autorisation d'un juge après un examen médical est limitée. Seuls
12,42% des mineurs mariés passent par l'enquête d'un travailleur social ou un
examen médical, tandis que 87,56% sont uniquement entendus par un juge,
qui fonde souvent son autorisation sur "l'apparence physique" de la jeune fille
pour déterminer sa capacité à assumer des "responsabilités matrimoniales".
Les raisons invoquées par les juges pour approuver les mariages de mineurs
sont souvent "la préservation de l'honneur de la famille, la prévention du
scandale, la protection de la chasteté de la jeune fille et la prévention de la
débauche".
POURQUOI AICHA?
Abus sexuels sur enfants:
9 cas signalés chaque jour
en 2022 au Maroc
Le chiffre est probablement plus élevé si l’on tient compte
des cas non signalés
MOODBOARD
MOODBOARD
MOODBOARD
MOODBOARD
L’ESPACE FILMIC
"Aicha est piégée dans un cycle de mort"

Le cimetière de Sidi Benachir dans la ville de Sale


C'est dans ce même cimetière que les quatre jeunes hommes se sont infiltrés
en Mai 2010 pour extraire le corps d'une jeune fille le jour de ses funérailles
pour la violer brutalement.

Le film défie les stéréotypes orientalistes en présentant divers paysages


Marocains au-delà du Sahara. Mettant en valeur la nature côtière du Maroc, il
s'efforce de révéler la richesse de différents lieux, chacun ayant une
signification culturelle et historique intégrée de manière complexe au scénario.
L’ESPACE FILMIC
Malheureusement, les artisans spécialisés dans le zellige au Maroc
manifestent leur inquiétude face à la baisse de la demande pour leur
profession dans le pays. Les Marocains sont de plus en plus nombreux à
préférer les styles architecturaux modernes aux mosaïques traditionnelles
dans leurs maisons.
Par conséquent, dans ce projet, les détails culturels de l'architecture
Marocaine seront présentés et intégrés d'une manière cinématographique et
esthétique afin d'éduquer le monde sur l'esthétique et les symboles de
l'architecture Marocaine, qui comporte des motifs et des formes géométriques
considérés comme un pont vers le monde spirituel et un outil de purification de
l'esprit et de l'âme.
LE TEMPS FILMIC

Ce film associe forme et contenu, libérant le temps de la linéarité pour créer


une expérience unique—CIRCULAIRE, invitant l'auditoire à entreprendre un voyage au-delà du
conventionnel.
Le film évoque un sentiment d’horreur omniprésent dès le début,
en donnant un ton de suspense qui laisse présager un danger imminent;
la peur de l’inconnu
LE GENRE
Ce film vous plongera dans un
voyage contemplatif où tradition
et rébellion se heurtent dans une
relation mère-fille.
Piégé dans un cercle oscillant
entre la vie et la mort, ce film
explore une odyssée profonde et
philosophique !
Le Corps Féminin
Les corps d'Aicha et de sa mère servent comme des
narrateurs silencieux et de catalyseurs d'expression.
Le corps d'Aicha oscille entre le soin de soi et
l'automutilation, tandis que celui de sa mère oscille entre
la vie et la mort.
POURQUOI KANIDCHA?
Folklore, contes, mythes et Gnawa
Aicha s'inspire du nom d'une légende et d'un esprit Marocains, Aicha Kandicha,
qui a toujours été un mystère troublant pour les Marocains. Entre vérité et fiction,
elle est représentée soit comme une belle jeune femme qui séduit les hommes
pour les tuer, habitant souvent les océans, les vallées et les puits, soit comme
une vieille sorcière terrifiante qui effraie les femmes, les hommes et les enfants
la nuit.

Contrairement à la croyance populaire, Kandicha est souvent méconnue comme


la "comtesse" qui a résisté aux forces coloniales après la mort de son mari. La
grande peur qu'elle inspirait aux soldats a conduit les habitants locaux à
attribuer des pouvoirs surnaturels à cette figure énigmatique.

Dans ce film, les spectateurs découvrira Kandicha par l'intermédiaire de la


protagoniste, Aicha, qui l'admire, célèbre son courage et l'adopte comme une
icône, malgré les craintes de sa mère.
POURQUOI KANIDCHA?
La cérémonie des Gnaoua
Souvent organisé en honneur de Lalla Aicha Kandicha, un esprit recherché par
les femmes, les hommes et les adolescents pour la force spirituelle, la guérison
physique et spirituelle, les bénédictions, la richesse, le mariage et les sentiments
cathartiques. Dans ce film, la mère cherche le réconfort auprès de Kandicha pour
purger ses sentiments de la culpabilité.

En tant que Marocaine ayant assisté à des cérémonies Gnawa, j'ai toujours eu le
sentiment que ces cérémonies étaient le seul endroit où les Marocains, en
particulier les femmes, se sentaient libres ; où elles atteignaient des moments de
catharsis qui les libéraient de leurs répressions. Par ailleurs, mon respect pour
cet art vient de sa signification historique, lorsque les esclaves d'Afrique ont
transformé leurs chaînes en instruments Gnawa, les "Qraqeb". C'est pourquoi les
"qraqeb" (un grand instrument de musique en fer ressemblant à une castagnette,
principalement utilisé comme aspect rythmique de la musique Gnawa)
atteindront leur apogée acoustique lors de la scène du viol, car ils mettront en
exergue le viol d'Aicha directement, et le viol de l'identité Africaine indirectement.
01 Aicha - Une adolescente de 17 ans, un corps svelte et des cheveux rêches. Elle
passe par une période de dépression. Une personnalité profonde, complexe et
intelligente, malgré un sentiment de vacuité. Elle aime son pays et ses origines.
Elle a une vision particulière de la réalité. Rebelle mais silencieuse, elle sait tout
LES CARACTERES
mais ne dit rien. Elle se suicide pour ne pas épouser son violeur.

La mère -Une femme dans les quarantaines, elle est belle et grande de taille.
02 Elle est aussi soumise à son mari qui la violente et soumise surtout aux
traditions rétrogrades. Elle croit que l’avenir de sa fille Aicha est à l’étranger.
Malgré les critiques qu’elle adresse à sa fille, elle prend soin d’elle car elle
l’aime tant. Mais par soumission à son mari elle ne s’oppose pas au mariage de
sa fille avec son violeur. Pour cela elle des a remords et devient une femme
rebelle.

03
Ahmed le père - Il est le model du mari et du père autoritaire. Il est violent
envers sa femme. Il oblige sa fille de se marier avec son violeur. Malgré son
absence son autorité est présente à travers le film.
LES CARACTERES
04
La femme responsable des ablutions funèbres (thanotractrice) - C’est une
femme religieuse et stricte. Elle refuse que la mère de Aicha écoute la radio au
moment des ablutions funèbres de sa fille.

05
Le pêcheur - Il est âgé d’une trentaine d’années, des traits terrifiants, une barbe
noire. Il est surtout égocentrique. Sa personnalité cache des problèmes
psychiques.
BUDGET
TOTAL: 23000$

PRE-PRODUCTION
13%
POST-PRODUCTION
26.1%

PRE-PRODUCTION: 3000$

PRODUCTION: 14000$

POST-PRODUCTION: 6000$

PRODUCTION
60.9%
BUDGET
TOTAL: 23000$

Améliorations et Initiatives Spéciales: + $


Si nous dépassons notre montant cible, chaque centime ira vers un marketing amélioré,
soumissions aux festivals, matériel de tournage amélioré, animation et étalonnage des
couleurs avancé, un meilleur paiement pour l'équipe, des lieux de tournage variés, et
l'organisation de projections spéciales auprès d'ONG et d'organisations œuvrant pour les
droits de l'homme et la femme, contre le mariage des enfants, et la protection de
l'enfance.
CASTING
AICHA
NADA HADDAOUI
CASTING
LA MERE
FATIMA ATIF
CASTING
SAGE-FEMME
FATIMA HARANDI "RAOUIA"
CASTING
LE PERE
TAOUFIK CHARAF EDDINE
CASTING
LE PECHEUR
SAID BAY
CASTING
LA FEMME RESPONSABLE DES
ABLUTIONS FENEBRES
SALIMA BEN MOUMEN
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