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R.

Charaf-eddine Droit des Affaires S5


2022.2023

AXE 4.
LES DIFFICULTÉS DES
ENTREPRISES
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Le droit des difficultés de l’entreprise est régi par le


livre V du code de commerce sous l’appellation des
difficultés de l’entreprise.
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Il peut être défini comme étant:

« L’ensemble des règles ayant pour objet:

 de prévenir les difficultés de l’entreprise avant que


sa situation ne soit sérieusement compromise ;

 d’organiser judiciairement son redressement


lorsqu’elle est en situation de cessation de
paiement;

 et enfin de procéder à sa liquidation judiciaire


lorsque sa situation est irrémédiablement
compromise ».
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Ce droit s’applique à toute entreprise de droit privé.

Toutefois, le livre V du code de commerce ne


s’intéresse pas à toute entreprise, mais seulement à
celles précisées à l’article 560 du code de commerce ; à
savoir tout commerçant, toute organisation ou toute
société commerciale.
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Ainsi:

 Lorsqu'une entreprise n'est pas en cessation de


paiement, mais qu’elle se trouve en difficulté, la loi
prévoit un dispositif d'alerte tendant à appeler
l'attention des dirigeants sociaux sur la nécessité
pour eux de prendre des mesures en vue de
redresser cette situation. Ces mesures ont pour but
de prévenir les difficultés de l'entreprise.
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Ainsi:

 Lorsque l'entreprise est reconnue en cessation de


paiement, la loi prévoit une procédure de
traitement de ces difficultés. Elle entend la
maintenir en vie si possible en organisant son
redressement judiciaire.

 Lorsqu'aucune de ces deux solutions n'apparaît


possible, il est procédé à la liquidation judiciaire de
l'entreprise.
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Une entreprise est en cessation de paiement


lorsqu’elle est « dans l'impossibilité de faire face au
passif exigible avec son actif disponible ».
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I. LA GESTION DE L’ENTREPRISE
EN DIFFICULTÉ
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SECTION 1.

LA PRÉVENTION ET LE RÈGLEMENT AMIABLE


DE L’ENTREPRISE EN DIFFICULTÉ
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Le législateur marocain a prévu des mesures


relatives à la prévention et au règlement amiable des
difficultés de l'entreprise.

En vue d’assurer leur efficacité, les mesures de


prévention doivent respecter deux impératifs :
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La rapidité. Car la situation financière d'une


entreprise qui présente des signes révélateurs de
difficulté risque de se dégrader très vite. La loi doit
instaurer des mécanismes susceptibles d'être mises
en œuvre par toute personne y ayant intérêt.

La discrétion. La révélation d'une difficulté


temporaire ou mineure risque de porter atteinte au
crédit de l'entreprise et d'entraîner sa cessation de
paiement que l'on cherche à éviter. Les mesures de
prévention se doivent donc d'être confidentielles,
surtout au début.
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1. Prévention interne ou procédure d’alerte

Les entreprises sont tenues d’établir annuellement,


ou parfois trimestriellement, certains documents
d’information financière et prévisionnelle
déterminés par la loi.

Ces documents peuvent révéler, dans certains cas,


certains faits de nature à compromettre la continuité
de l’exploitation.
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Parmi les faits susceptibles de compromettre la continuité de
l’exploitation, on cite:
 des capitaux propres insuffisants et un endettement
important;
 un déficit important ;
 un retard de paiement des tiers (salariés, charges sociales,
impôts, fournisseurs) ;
 la déconfiture (l’insolvabilité) d’un débiteur important;
 le non dépôt des états de synthèse au greffe en vue d’éviter
la connaissance de la situation de la société par les associés
et les tiers;
 les conflits sociaux graves et répétés;
 une succession de pertes cumulées devenues significatives
;
 une mauvaise dynamique d’exploitation ;
 la dégradation importante des résultats ;
 départ d’Hommes indispensables;
 Etc.
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Selon l’article 546 du code de commerce:

« Le commissaire aux comptes, s’il en existe, ou tout


associé dans la société informe le chef de l’entreprise
des faits de nature à compromettre la continuité de
l’exploitation, et ce, dans un délai de 8 jours à
compter de la découverte des faits et par lettre
recommandée avec accusé de réception, l’invitant à
redresser la situation de l’entreprise. »
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Si, après un délai de 15 jours de la réception de


l’alerte, le chef d’entreprise n’entreprend pas de
mesures de correction, ou s’il n’arrive pas
personnellement ou après délibération du conseil
d’administration ou du conseil de surveillance, selon
le cas, à un résultat positif, la tenue d’une assemblée
générale devient obligatoire.

L’assemblée générale statuera sur le rapport du


commissaire aux comptes, à ce sujet.
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Si l’assemblée générale ne délibère pas à ce sujet, ou


s’il a été constaté que malgré les décisions prises par
cette assemblée, la continuité de l’activité demeure
compromise, le président du tribunal dans ce cas, en
est informé par le commissaire aux comptes ou par le
chef d’entreprise.
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2. Prévention externe

Lorsqu’une entreprise éprouve des difficultés pour


régler ses créanciers, elle peut tenter de négocier avec
eux des accords pour obtenir des facilités de
paiement, ou encore elle peut s’adresser au juge pour
lui accorder le bénéfice du règlement amiable.

L’objectif du règlement amiable est de favoriser, par


la voie de la négociation, la conclusion d’un accord
amiable.
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Condition pour bénéficier du règlement amiable:

Le règlement amiable est ouvert à toute entreprise:

 éprouvent « une difficulté juridique, économique


ou financière ou des besoins ne pouvant être
couverts par un financement adapté aux
possibilités de l’entreprise»;

 à condition qu’elle ne soit pas en cessation de


paiement.
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3. Ouverture du règlement amiable (la conciliation)

S’il apparaît que les propositions du chef de


l’entreprise sont de nature à favoriser le redressement
de l’entreprise, le président du tribunal ouvre le
règlement amiable.

Il désigne un conciliateur pour une période


n’excédant pas trois mois mais qui peut être prorogée
d’un mois à la demande de ce dernier.
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• La conciliation consiste pour les parties à un litige


à se réunir devant un tiers (le conciliateur)
qu'elles ont choisi (conciliation conventionnelle)
ou qui est pré désigné (conciliation judiciaire)
afin de tenter de résoudre le contentieux.

• Le conciliateur s'efforce de suggérer à chacune


d'elles des orientations qui lui paraissent
susceptibles de transformer la situation litigieuse
en conciliation.
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a. Saisine du tribunal de commerce

Le Président du tribunal est saisi par une requête du


chef de l'entreprise, qui expose sa situation
financière, économique et sociale, les besoins de
financement ainsi que les moyens d'y faire face.
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• Le Président du tribunal peut même désigner un
expert pour qu'il établisse un rapport plus complet sur
la situation de l'entreprise.

• Il peut obtenir des renseignements auprès des tiers qui


ne peuvent opposer le secret professionnel.

• Le président peut refuser le bénéfice du règlement


amiable notamment lorsque l'entreprise est en
cessation de paiement.

• En outre, s'il considère que ce moyen permettra de faire


face aux difficultés, le président du tribunal nomme un
conciliateur chargé de chercher l'accord entre le
débiteur et ses créanciers.
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• Peuvent être désignés comme conciliateur toute


personne compétente dans le redressement
d'entreprise comme des administrateurs
judiciaires, les experts en diagnostic d'entreprise,
des experts comptables ou des juges consulaires.

• Toutefois, le conciliateur n'aura pas le statut de


mandataire de justice.
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b. Missions du conciliateur

• Cette mission est fixée par le Président du tribunal


pour une période de 3 mois renouvelable pour 1 mois.

• Son but est de favoriser le fonctionnement de


l'entreprise et non pas son redressement et de chercher
la conclusion d'un accord avec les créanciers.

• Cependant, le règlement amiable n'est pas opposable à


tous les créanciers. Il s'agit d'une mesure collective.

• Par conséquent ceux qui acceptent d'y participer se


voient opposer les mesures décidées.
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• Le conciliateur a la possibilité de demander au


président d'ordonner la suspension provisoire des
poursuites, s'il estime cette mesure de nature à faciliter
l'accord.

• S'il accepte de la prononcer, les initiatives individuelles,


qu'il s'agisse d'actions en paiement ou de mesures
d'exécution sont paralysées.

• De son côté, le débiteur ne peut plus payer ses


créanciers sauf autorisation du président.

• Toutefois, cette mesure fait l'objet d'une publicité au


registre du commerce et met donc fin à la
confidentialité de la procédure.
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c. Les effets de la conciliation

• Les effets du règlement amiable sont liés à la


nature de l'accord conclu entre le débiteur et ses
créanciers.

• L'accord, selon article 557 du code de commerce


marocain doit être signé et daté par les parties et le
conciliateur.

• Ce document est déposé au greffe du tribunal.


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• A l'égard des parties qui ont participé à l'accord, la


force obligatoire du contrat s'impose.

• Chacun doit respecter ses engagements.

• Toutes les poursuites individuelles, portant aussi


bien sur les meubles que sur les immeubles du
débiteur et ayant pour but d'obtenir le paiement
des créances, sont suspendues pendant la durée de
l'exécution de l'accord.
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• A l'égard des tiers, le principe de l'effet relatif des


contrats s'impose.

• Les créanciers qui n'ont pas participé à l'accord ne


peuvent se voir opposer le règlement amiable.

• Leur droit de poursuite n'est pas suspendu, ce qui


explique souvent l'échec de la procédure.

• Toutefois, le Président peut accorder au débiteur


des délais de paiement pour les créances non
incluses dans l'accord.
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• En principe le caractère confidentiel de ces


négociations oblige tout créancier contacté, même
s'il refuse de traiter avec le chef d'entreprise, à être
lié par le secret professionnel sous peine de
sanction pénale.

• En cas de non-respect de l'accord, une procédure de


redressement judiciaire peut être ouverte, même si
l'entreprise n'est pas véritablement en cessation de
paiement.

• Les créanciers signataires retrouvent alors leurs


droits existants antérieurement à l'accord.
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• Une procédure de redressement judiciaire peut


être ouverte, ce qui entraine la résolution du
règlement amiable.

• Cependant, dans les faits, lorsque l'entreprise


débitrice est dans l'impossibilité d'exécuter ses
engagements découlant de l'accord, il faut en
conclure qu'elle se trouve en état de cessation de
paiement et dans ce cas une véritable procédure
collective est inévitable.
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SECTION 2.

L’OUVERTURE ET L’OBSERVATION DE
L’ENTREPRISE EN VUE DU CHOIX DE LA
PROCÉDURE
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La cessation de paiement marque le passage entre les


techniques amiables et les procédures plus lourdes
de redressement ou de liquidation judiciaire.

Le terme de faillite a laissé progressivement place à


celui de liquidation.
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Ainsi le législateur marocain donne la priorité à la


survie de l'entreprise.

Il a institué trois procédures : Le redressement


judiciaire, la cession de l’entreprise et la liquidation
judiciaire.

Parallèlement, il institue des mécanismes destinés à


sauvegarder l'emploi et à assurer l'apurement du
passif.
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L'ouverture de toute procédure collective suppose le


respect de conditions de fond et de forme.

Une fois la procédure ouverte, le sort de l'entreprise


n'intervient qu'à l'issue d'une période d'observation
qui entraine des changements tant à l'égard de
l'entreprise qu'à l'égard de ses partenaires.
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L'issue de la procédure dépend de la situation de


l'entreprise.

Le tribunal saisi peut soit prononcer sa continuation,


soit sa liquidation.

Parallèlement, des sanctions peuvent être


prononcées à l'encontre de ses dirigeants.
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La période d’observation est la période qui s’étend du


jugement d’ouverture au jugement statuant sur l’issue
à donner à la procédure.

C’est cette période qui détermine si l’entreprise en


difficultés est apte à être redressée ou si elle doit être
liquidée.
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La période d’observation permet au débiteur, avec


l’aide des organes désignés par le tribunal, d’avoir une
marge de temps pour pouvoir restructurer son
entreprise, tout en arrêtant toute poursuite des
créanciers de celui-ci.
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II. LE SORT DES ENTREPRISES EN


DIFFICULTÉ
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Après la période d’observation, le tribunal peut


décider soit la continuation de l’activité de
l’entreprise, soit sa liquidation.

La continuation de l’activité se fera à travers son


redressement judiciaire ou sa cession.
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1. Le redressement judiciaire

Le redressement judiciaire est une procédure de


prévention des difficultés de l’entreprise.

Il s’agit d’une procédure ouverte à toute entreprise en


état de cessation de paiement ayant pour objectif de
permettre :

 la sauvegarde de l’entreprise;

 le maintien de l’emploi;

 l’apurement du passif.
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Le redressement judiciaire est fait à l’initiative soit :

 de l’entreprise qui est tenue de procéder par elle-


même à travers la prévention interne des
difficultés, au redressement permettant la
continuité de l’exploitation.

 du président du tribunal de commerce si


l’entreprise ne le fait pas à travers la prévention
externe.
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La procédure de redressement judiciaire comporte deux


étapes :

 La gestion de l’entreprise : au cours de cette étape,


l’entreprise est gérée par le syndic désigné par le juge en
collaboration avec le chef d’entreprise.

 Le choix de la solution : au cours de la gestion de


l’entreprise, le syndic s’informe de la situation effective
de l’entreprise. Le juge écoute le syndic et le chef
d’entreprise et c’est ce rapport qui décidera du sort final
de l’entreprise.

Le traitement de l’entreprise intervient à travers le


redressement judiciaire par la mise en place d’un plan de
la continuation ou d’un plan de cession.
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Si le redressement judiciaire ne parvient pas à


sauvegarder l’entreprise, maintenir les emplois et
apurer le passif, la liquidation judiciaire est
inévitable.
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2. La liquidation judiciaire

La liquidation judiciaire est l’issue de l’échec du


redressement judiciaire.

Elle est ouverte lorsque la situation de l'entreprise est


irrémédiablement compromise.

C’est la solution que retient le tribunal lorsqu’il


n’existe plus pour l’entreprise de chance sérieuse de
survie.
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Le tribunal prononce à ce moment la liquidation et le


juge commissaire s’occupe de la liquidation des biens
du débiteur de concert avec le syndic qui agit au nom
et dans l’intérêt des créanciers.

La liquidation judiciaire dessaisit de plein droit le


débiteur de l'administration et de la disposition de
ses biens tant que la liquidation judiciaire n'est pas
clôturée.

Le juge nomme le syndic qui s’occupe de la procédure


de liquidation judiciaire sous la surveillance du juge
commissaire.
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La liquidation judiciaire se fait en deux étapes :

 La réalisation de l’actif : il s’agit de la vente du


patrimoine du débiteur.
Le juge commissaire fixe les prix pour la vente aux
enchères.

 L’apurement du passif: il comporte le règlement des


créanciers et la clôture des opérations de liquidation.

Le syndic désintéresse les créanciers avec l’argent obtenu


des ventes aux enchères.

Les créances contractées par l’entreprise pendant la


période de redressement judiciaire sont prioritaires.
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Le juge-commissaire

C’est un magistrat du Tribunal de Commerce nommé


dans le jugement d´ouverture d’une procédure collective.

Il est désigné par le tribunal lors du jugement


d'ouverture de la procédure.

Il est chargé de veiller au déroulement rapide de la


procédure et à la protection des intérêts en présence
(article 638 du Code de commerce).

Il statue par ordonnance sur les demandes,


contestations et revendications formulées contre les actes
du syndic.
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Le syndic
Il est désigné par le président du tribunal lors de
l'ouverture de la procédure.
La fonction du syndic est exercée par le greffier.
Le syndic est chargé de mener les opérations de
redressement et de liquidation judiciaire à compter du
jugement d'ouverture jusqu'à la clôture de la procédure.
- Il surveille l'exécution du plan de continuation ou de
cession ;
- Il vérifie les créances sous le contrôle du juge
commissaire.
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Les contrôleurs
Le juge-commissaire désigne un à trois contrôleurs
parmi les créanciers qui lui en font la demande.
Les contrôleurs peuvent être des personnes
physiques ou morales.
Ils assistent le syndic dans ses fonctions et le juge-
commissaire dans sa mission de surveillance de
l'administration de l'entreprise.

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