You are on page 1of 6
République Tunisienne © -Ministdre de Enseignement Supérieur ‘ct de ta Recherche Seientifque a elt Concours Technologie Epreuve de Mathématiques Session 2021 Date :21/06/2021 | Heure: 8H Durée : 4 heures Lun qualite de la rédaction et de la présentation, la cart tla préeision des ralzonnements ontreront pour une part importante dans Tapprécia tion des copies. Lusage des eleulatrices n'est pas autorisé, Tout résultatfourni dans Yénoneé peut tre admis et utilisé per a suite, méme si a pas été démontré Probleme I Partie 1 (4,5 points) Dans cette partie, on va établir quelques propriétés des fonctions : bee 1 oom et Gixr [ Pett 1. (a) Montrer que Z est bien définie et continue sur |0,-+ce[. 1 (b) Soit x > 0. Justifier que la fonetion f+ 77 est intégrable sur [1, +-e0|, ot montrer que ry I ns (c) En déduire que Z(x) ~,2 2. (a) Montrer que la fonction t+ fe est intégrable sur ]0, +-00| si et seulement si x > —1. (b) Montrer que G est définie et continue sur |] ~ 1, +9 (©) Prouver que pour tout x > —1, G(x +1) = (x +1)G(x) (a) Justifier que 1 -+ e~" est intégrable sur [0,-+c0[, et montrer que G(—}) =2f e de? fy oe 1a fet - top) 3. On pose I ef dt,eton efinit f(x) = ff aril pour ve R. (a) Montrer que f est définie et continue sur R. (b) Montrer que f est de classe C! sur R}, et exprimer sa dérivée f’ en fonction de I. (©) En déduire Vx > 0, f(x) = 5 - ai [reat f (@ Montrer que ¥x > 0, |f(2)|< $e-™, et en déduire la limite de f en +00. Conclure que I Concours Technologic _ Eprouve de Mathématiques Page 2 eur Partie 2 (5,5 points) Pour tout réel f > 0, et pour tout n € IN‘, on définit f,(#) = (2n?#2 — 1) e-"?, 1. (a) Montrer que )> f, converge simplement sur IR}. at 49 On pose alors S(+) = }" f(t), pour tout f > 0, ct (b) Montrer que la série de fonctions )) fy, ne converge pas uniformément sur R’. Bt (©) Montrer que S est continue sur R‘.. Dans la suite, on admet que $ est bornée sur R4.. 2. (a) Montrer que pour tout IN’, f, est intégrable sur Ry. +00 242 (b) Montrer que pour tout A > 0, et pour tout n ¢ N*, [ fnll)dt = Ae“, Mn ee En déduire la valeur de [ fu(B)dt. eo (©) Montrer que > f |fu(t)|dt est divergente. Bt 3. (@) Verifier que Yu > 0, e# > u _ En déduire Vi > 1, IN‘, 0< fy(t) <4e~"2 <4e, 2 (b) Montrer alors que V#>1,0< S(t) <—2¢ ; tee (©) En déduire que Vx > —1, f+ S(t) est intégrable sur ]0,-+00|. e0 4. Pour tout x > —1, on pose (x) -f eS (t)dt Montrer que est continue sur | ~ 1, +o]. 2 boo 5. (a) Montrer que la fonction H:t++ J” est bien définie et continue sur R*.. $0 On pose alors K(t) = S(#)+ H(t) = Sarre", vi>0. aah 00 40 (b) Démontrer que ¥x>0, [~ EK()dt = Lans(2). c=] te a i On admet que on ade méme vx >0, ['"1H() t= Yaa o(*4)- ee 2 Z(x)G GS) Probleme IT (©) En déduire que Vx>0, ®(x) = 6. Conelure que [osoaa Soit un entier naturel > 2. Pour K = R ou C, on note Mn(ik) Pespace vectoriel des matrices car- rées dordre 1 & coefficients dans K, M,,1(K) celui des matrices a n lignes et une seule colonne a coefficients dans K, et Spy(A) "ensemble des valeurs propres dans K d'une matrice A € M, (IK). Concours Technologie “Eprouve de Mathématiques Page 3 sur 5 On rappelle que les racines n-iémes de l'unité sont les nombres complexes z vérifiant 2" = 1 et qu’elles s’écrivent sous la forme e avec 6, = et ke [1,n]. On identifie une matrice A €.M,(IR) A 'endomorphisme 1, canoniquement associé & A: wat Mna(R) — Mnya(R) X me AX Pour une matrice A € M,(R), on note par (P) la propriété suivante : (P): Les valeurs propres complexes de A sont les racines n-iémes de Uunité. Partie 1 (4 points) Dans cette partie, on s'intéresse au cas ot 1 = 2. 1. Soit B. = (¢:,¢2) la base canonique de R?, et soient v; = (1,2) et v2 = (1,3) éléments de R2, (a) Verifier que 8 = (01,02) est une base de R?. (b) Soit s la symétrie vectorielle par rapport a la droite vectorielle Ro; et parallélement & la droite vectorielle IRv2, cest-a-dire : V(a,B) EIR, s(avy + Bog) = avy — Bor. Eerire la matrice M de s relativement & la base B. (©) Trouver une matrice inversible P € M2(R) et une matrice diagonale D telles que M= PDP", ab 2. Soit A= € Ma2(R). c d (a) Montrer que A vérifie la propriété (P) si et seulement sid = —a et a? + be =1. (b) Montrer que A vérifie la propriété (P) si et seulement si A est la matrice d'une symétrie vectorielle. 3. On considére un réel p <]0,1[, Soient X1, Xz et X3 des variables aléatoires mutuellement indépendantes, définies sur un espace probabilisé (,A,P) et suivant une méme loi de Bernoulli de paramétre p. On rappelle qu'une variable aléatoire Y qui suit la loi de Bernoulli de paramétre p vérifie Y(Q) = {0,1}, P(Y =1) = pet P(y =0) =1-p. Si w €O, on introduit la matrice de M2(R) A(w) = Xi(w) Xa(w) X%(w) —Xi(w) Soit la variable aléatoire U définie par U(w) =Tr('A(w) A(w)), Vw € 0. Concours Technologic Eprouve de Mathématiques Page 4 sae 5 (a) Montrer que U =2X; + Xo + Xs. (b) Donner U(A) et calculer Pespérance E(U) et la variance V(U). (©) On considere Pévénement S = {w € , A(w) vérifie la propriété (P)} Montrer que S = (U € {2,3}) et calculer la probabilité de S. (@) Soit > V3. Montrer que P(|U —4p| >a) <}. Partie 2 (6 points) Dans cette partie, on considére le cas ot 1 > 3. 1. Soient M et N deux matrices de .1,iR) semblables dans M,(C), cest-a-dire qu'il existe une matrice P de GL,,(C) telle que M = PNP~!. On écrit P= Q + iR 08 Q,REM,(R). (a) Montrer que, pour tout z € C, M(Q+2R) =(Q+2R)N. On admet que T(X) = det(Q+ XR) est un polynéme de R[X| (b) Montrer que le polynéme T est différent du polynéme nul. (©) Montrer qu'il existe 2 R tel que det(Q + 2R) #0. (d) En déduire que M et N sont semblables dans M,(R). Dans toute la suite, soit A une matrice de M,,(R) vérifiant la propriété (P). 2, Determiner le polynéme caractéristique de A et montrer que la matrice A est diagonalisable dans M,,(C). = ‘Montrer que Tr(A) = 0 et caleuler det(A) selon la parité de lentier n. Soit A € Sp¢(A). Donner la valeur de dimE,(A). Etablir que A" = |, ane Soit Ay = e'% € C \ IR une valeur propre non réelle de A et V = V; + iV; un vecteur propre associé a Ay, 08 V1,V2 © My,1(IR). (a) Montrer que V = V; ~ iV est un vecteur propre associé & la valeur propre A; de A Dans la suite, on admet que Ker(A — Agln) Oker(A ~ Xyly) = ker(A? — 2cos (0) A + In)» (b) Montrer que (Vj, V2) est une base de ker(A? — 2cos(@,)A + In). (© Caleuler AV; et AV2 en fonetion de Vi, V2 et 6. (d) Dans cette question, on cherche & montrer que A est semblable dans M,(R) a une matriee orthogonale B. i. On suppose n = 2p +1. Etablir que A semblable dans /M1,,(IR) a la matrice diago- nale par blocs Concours Technologic Epreuve de Mathématiques Page 5 sur 5 1 0 0 0 cos@; —sin®; 0 sin®, cos (0) (0) cosy sind, siné, cosy ii, Montrer que B est une matrice orthogonale. iii, Dans le cas oi: 1 est un entier pair, montrer de méme que A est semblable dans Mn(IR) & une matrice orthogonale B a préciser. 7. On considére la matrice C de My(IR) suivante 0 0 1 1 (0) 0 (0) 1 0 (a) Calculer le polynéme caractéristique de C. (b) En déduire que les matrices B et C sont semblables dans M,,(IR). (B étant 1a matrice définie dans 6.(d)) (©) On note Aj,...,Ay les valeurs propres de A et soit V;,..., Vj, des vecteurs propres associés respectivement aux valeurs propres. Soit W= Vj +--+ Vy A‘ IW en fonction des (Aj)icicn et des (Vi)

You might also like