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Ax=0: Mgi#0 et Vsa#0 Figure 1.15. Diagramme du moment et de I'effort tranchant La vérification de ces cas consiste a réduire le moment résistant plastique Mprag si: Vea > 0,5.Veuna (18) En dépassant la moitié de Vpres d’une section quelque soit sa classe, l’effort tranchant prend pour lui une quantité p de la résistance de I’ame (paroi y résistante). Réduction de Mpa 4 cause de Vsa Mypied | Mis Mer (Pour Vsa> 0,5.Vpisna) 11 faut done vérifier l’influence de 1a réduetion « p » sur la résistance plastique de caleul, car dansce cas pour toutes les classes de section (classe 1 ...classe 4), le moment ré stant plastique est caleulé avec la limite d'élasticité réduite (1- p). fy de 'acier constituant I’aire de cisaillement Ay. 2Ved 4) 2 G 1) La vérification d'une section de n’importe quelle classe (de 1 & 4) devient : Page 31 Ma S My,ra=Myra+ (Mpi.za— Mera) (1-p) (aver Mv,ra S Meira) ‘Myra : le moment résistant plastique des semelles seules = Pour les sections transversales a semelles égales (de 1 a4), fléchies suivant 1 axe de la forte inertie, on utilise directement : Pay fy Ay “Ymo Wo Msa < Myra Avec Ms Mua ( Pour toutes les classes de sections ). Page 32 2.2 Vé ication de la stabilité au déversement des poutres métalliques 2.2.1 Phénoménes dinstabilité des pidces métalliques Liétude des phénoménes dinstabilité est particuligrement importante en construction métallique, car ils sont trés fréquents du fait de l'utilisation des profilés minces et de grand élancement. Les zones compris ies des pidces métalliques (affectées par les grandes déformations) peuvent présenter trois types des phénoménes d'instabilité qui sont : * Le flambement : phénoméne trés dangereux, il affecte les poteaux simplement comprimés ainsi que les poteaux comprimés et fléchis, + Le déversement : moins dangereux, il affecte les semelles comprimées des poutres fléchies, FLAMBEMENT DEVERSEMENT VOILEMENT Le voilement : de moindre importance, il affecte les ames des poutres fléchies, ‘igure 2.1. Phénoménes d’instabilité Les poutres fléchies n'ayant aucune liaison qui s'oppose aux déformations latérales risquent de se déverser (Figure 2.2), bien que la flexion n'a pas atteint sa limite d'élasticité. Le déversement est un phénoméne diinstabilité latérale (une distorsion) qui se manifeste par le flambement des parties comprimées d'une section fléchie par rapport a son axe de forte inertic y-y. Cette instabilité latérale (par rapport 4 I'axe 2-2) fait que, les sections dont l'inertie faible par rapport a V'axe zz s*éloigne de celle de l'axe y-y (axe de flexion), tels que les profils en IPE, sont plus sensibles au déversement que celles dont ces inerties se rapprochent (comme les profils en HE ou les sections tubulaires). Page 33, Déversement ~s._]F Flexion) me 55: Déplacement sury. (ger deversemend) 8, : Deéplacement sur z. * ‘Gur flesin) § : Rotation de la section, (ar dévervemend) Figure 2.2. Déversement d'une poutre console fléchie Pour ce phénoméne, le réglement Algérien CCM97 (ou I'Eurocode3) a gardé la méme forme de vérification que pour le flambement (utilisation de I'élancement réduit 4). Les poutres dont I'élancement réduit du déversement dépassent ( A,r > 0,4) sont susceptibles de se déverser et suscitent de vérifier ce que leur limite d'élasticité n'est pas dépassée sous 'effet de la distorsion engendrée par leur instabilité latérale. 2.2.2- Vérification de la stabilité au déversement en flexion simple L'élancement réduit du déversement Ayy est le rapport de I'élancement géométrique de la poutre au déversement Ayr sur L'élancement élastique [3] : —— 5. dur Bo pr Jar = FEV Bw = @1) M,, : est le moment critique élastique de déversement (Voir Paragraphe 2.2.1). Le risque de déversement est & considérer si: Ar > 0,4 2.2) Dans ce cas on doit vérifier que : Msa< Mina = Xir- Bw: Wty 5 @3) Page 34 on Aur est le coefficient réducteur de déversement. 1 Xr <1 (24) Surt JObr— AEr Or =0,5 [1+ %r-(Air- 0.2) + Aur]. 25) zr : Facteur diimperfection (Tableau 2.1) ‘Tableau 2.1: Facteur @imperfection opr et courbe de flambement Type du profile Taming Soudé Xr 0.21 0.49 Courbe de flambement a € By =1 —— : Pour les sections transversales de classe 1, 2 By = “2%: Pour les sections transversales de classe 3 Wty By = <2 ; Pour les sections transversales de classe 4. 2.2.2.1- Caleul du moment critique élastique de déversement Pour une section transversale constante, le moment critique élastique de déversement est caleulé pour la section brute (y compris celle de classe 4). Il est essentiellement régi par le moment d’inertie latéral de la section I, relativement combiné avec ceux de la torsion Ty et hy Test comme suit = WE ly CDF Me (Co. - Cs.) C, , Cy et Cy : facteurs dépendant des conditions de charge et d’encastrement donnés dans les tableaux (Tableau 2.2) et (Tableau 2.3) Page 35, Tableau 2.2 Coefficients C1, C2 et C3 dans le cas de moments d'extrémité Chargement et conditions] Diagramme de moment |. ‘Coefficients @appuis de flexion GIGlG year | 40 | 1,000 1,000 | 2 | $900} = | tis 05 | 1:000 14 yess | 10 | Lal 0,998 J 07 | 1270] - | 1565 03 | 1305 2283 won | [ae] | [See M vm o Mmm | os | is {221 > Mimi | 2 |e | - | o7 | 1 7 | os | 1788 2235 ~ 1,0 | 1,879 0,939 l 07 | 2092 | - | 1473 os | 2150 2.150 1,0 | 2.281 0,855 ll o7 | 2s38| - | 1340 m— 0 (Figure3.3). Zq : Coordonnée du point d'application de la charge. Z, : Coordonnée du centre de cisaillement (Figure 2.5) ; Page 38 Z Ze Contre de cealloment a Hom Se aa i re de cisaillement —~¥ Contre de gravité (a) ‘Traction (b) Figure 2.5. Signe de Z; et Z, en fonction de Ia position du centre de gravité 2428) dA = pour les sections doublement symétriques Z, = 0. iy Pour les sections mono symétriques en I a semelles inégales (Figure 2.5 (b)), on peut utiliser les approximations du Tableau 3.4 pour caleuler Z; Page 39 Tableau 2.4. Caleul de Z; pour les sections mono-symiétriques en T T T, -—_ 3 45 Profils & i Pe h Semelles inégales 4-08 (2.r-1). h, Semele comprimée 1.(2.Br -1).0 + h avec bords tombés fh; la hauteur de la section transversale du profil. h, : distance entre les centres de cisaillement des semelles. ia hauteur des bords tombés (Voir figure). moment d’inertie de flexion de la semelle comprimée suivant I’axe de faible inertic de la section. Jy: moment d’inertie de flexion de la semelle tendue suivant I'axe de faible inertie de la section. E G+: module d'lasticté transversal, G = 5 = 80770 Nimm? I, : module d'inertie de torsion. Rappelons que, pour les parois oft: t; < a >t si mbit? Done pour un profilé reconstitué en I, H dont les épaisseurs des parois respectent 1a condition précédente : Iy 3a. t+2.b.t3) Pour les sections de elasse 4, linertic de torsion est 4 considérer nulle (I, = 0) I,, : module de gauchissement : ‘© Pour les sections doublement symétriques en I : nt? ta> be (G4) * Pour les sections mono symétriques en I A semelles inégales on peut utiliser : Tw = Bell - By Jey RP 1, : module diinertie dans le sens le plus faible. Ag spe» ye » By : (Woir Tableau 2.4). 2.2.2.2 Cas particuliers du moment critique élastique du déversement : Pour une poutre constante et doublement symétrique, l'€quation du moment critique élastique de déversement peut se réduire dans les cas suivants : * Pour une section transversale constante et doublement symétrique, puisque zj = 0 ou pour une poutre console Cz = 0: Page 40 (KP GIy Ely + (2-25) ae we} s C2= 0, oun * Si en plus des cas précédents, on a un chargement par moments d’extrémi chargement appliqué au centre de cisaillement z, wel, K Meme, Bee (Ey Ee * Sous les cas précédents, s'il n'y a pas d’encastrement aux extrémités vis-a-vis le déversement Ky =K=1 et, [iy , Gh ot Jet an} 2.2.2.3 Caleul pratique du déversement } Selon le cas d'encastrement et de chargement prendre les valeurs des coefficients C1, Cp et Cy du Tableau 2.2 ou du Tableau 2.3. > Selon la position de chargement dans la section transversale, calculer la coordonnée (igure 2.4) > Déterminer la coordonné z) (En tenant compte de la géométrie de la section transversale (Figure 2.5) > On détermine les valeurs de L, K et Ky - (L : est la longueur du déversement désignée par «Lr» dans la Figure 2.6. > Calcul du moment élastique critique Mer > Oncalcule l'élancement réduit de déversement Ay > On désigne la courbe d'imperfection qu'on doit utiliser, * Les profils laminés <> Courbe de flambement a. * Les profils soudés € —Courbe de flambement ¢. > aur est caleulé, Il peut, également, étre obtenu par interpolation & partir du tableau, qui donne le coefficient de réduction du flambement , en fonction de I'élancement réduit du déversement Jar. > Calcul du moment ultime de déversement My, eq pour la vérification avec Msq Page 41 Organigramme 2.1: Vérification de la stabilité au déversement en flexion simple 14.5) 0,4) la vérification sera faite avec Mp,aa 2.2.3.1- Pour les sections de classe Let 2 : (Si Yyo = yy; = 1.1 on obtient Mpizra ) bes et «tes en 2.2.3.2- Pour les sections de classe 3: (Si Yo = Ywi =I.1 on obtient Meza) rm e=|+ Mesa Mona] [Patel 2.2.3.3- Pour les sections de classe 4 : (Si Y yo =Yyqq =I-1 on obtient Mery z,ea) ta [resem faaseren tl yo [ Masur | sere Moa Werra fy/¥ms. (ur W ep p-yfy/ Yas, Wea fyl tsa Page 42 Organigramme 2.2: Vérification de bilité au déversement en flexion déviée Faxon dice (ou taste) ‘50Ul8 (*7= 0) cu compete (We 6) cor n= He [Ha=2er Be Mest Cc cn o ow soel fat Sexleclel= | 2.4- Disposition constructives pour emp@cher le déversement Le maintien latéral de 1a semelle comprimée d’une poutre (Figure 2.6) rend cette demiére peu sensible au déversement ; du fait qu'il constitue un blocage de la rotation et qu'il réduit la longueur de déversement (entre 2 maintiens successifs) ( ure2.7). Page 43, by Foutres cranwersales atexhéer presde Vaile ex comprenion 4 Contreventereent de trvillie sonal pie de maintin vinnie) Saicenslasrver sx ape depute Figure 2.6. Exemples de maintien latéral d'une poutre fléchie Conereventoment rigile Contreventement sevple (Weiler, neyau > (dlagenales) Ayy= Le Ly LI. Sete nom Lee eres Me — Powtre werent Seles ise ate Gingenaer Figure 2.7. Longueurs de déversement Lzr d'une poutre comportant des solives En outre, les profilés creux circulaires ou carrés, laminés ou soudés, ne sont également pas sensibles au déversement (leurs Iz, It sont éléves = Mer élevés). Page 44 3. Calcul des fermes 3.1- Introduction : Les fermes sont les poutres maitresses d’un comble. Elles sont constituées le plus souvent, par un systéme triangulé dont la membrure supérieure appelée arbalétrier, est située sous la surface extérieure du comble. Les extrémités de cette membrure sont reli¢es a la membrure inférieure, appelée entrait, par les goussets de retombée. Les deux membrures sont réunies par un systéme a treillis comprenant montants et diagonales. Les fermes prennent appui, soit sur des poteaux, soit sur des murs, et parfois sur des sabliéres. On considére dans le présent chapitre les fermes légéres 4 Ame simple destinées & supporter la couverture, dites de toiture. 3.2- Types de fermes de toiture : Les fermes de toiture servent & supporter les éléments de la couverture et encaisser les charges et surcharges exercées sur celle-ci. Le réle fondamental de la toiture consiste 4 protéger le local contre les intempéries (neige, vent, pluie, etc.). Dans 1a plupart des cas les fermes prennent appui sur des poteaux en acier ou en béton armé. Les fermes les plus courantes sont les suivantes : © Fermes & membrures paralléles ou «poutre a treillis » Page 45 © Fermes a simple versant : * Fermes trapézoidales : © Fermes triangulées : Diagonale Membrure supérieure (Arbalétrier) Montant Membfure inférieure (Entrait) 3.3- Les assemblages dans les fermes : Les fermes sont généralement constituées par des corniéres assemblées par des goussets. Les barres de triangulation doivent, autant que possible, concourir 4 Vaxe neutre des profils constitutifs. Il est cependant d’usage courant, dans la construction rivée, de faire concourir les lignes de trusquinages (c’est a dire les lignes des rivées d’attache). Cette méthode facilite le tragage en atelier. On n’a pas les mémes raisons d’opérer ainsi dans les fermes soudées, ot il est préférable de faire concourir les axes neutres. On diminue ainsi les efforts secondaires. Page 46 Les barres sont done reliées entre elles par les extrémités : ces joints de liaison sont appelés nceuds. Remarque : Généralement les membrures de fermes sont élancées et supportent trés mal les charges latérales : pour cette rais m, les charges doivent étre appliquées aux noeuds seulement et non aux membrures elles-mémes. Dans le cas oi il existe de charges entre les noeuds des membrures (présence de monorail etc.), les barres travaillent a la flexion composée, et seront réalisées en. J[ ou en I afin de renforcer leurs rigidités. ‘Membrure supérieure m Lignes de trusquinages Gousset Diagonale Montant Newud dune ferme 3.4- Calcul des charges et surcharges agissantes sur la ferme : a- Charge permanentes La ferme supporte en plus de son poids propre, le poids de la couverture, des accessoires de pose, des pannes et celui des contreventements de toiture. Page 47 b- Surcharges climatique b1- Surcharge du vent : (perpendiculaire au versant) La surcharge du vent est généralement perpendiculaire au versant. Elle est déterminée par les réglements en vigueurs tels que: NV65 (voir CHI), et RNV99. Remarque : Le vent pouvant tourner autour de la construction, il est possible dans de nombreux cas de se limiter pour les toitures aux seules valeurs maximales des actions sur les versants. Mais les deux valeurs (versant au vent, versant sous le vent) doivent étre envisagées dans les structures (par exemple : fermes triangulées, etc.) pour lesquelles 1a combinaison d’actions différentes sur les deux versants de la toiture conduirait 4 des résultats plus défavorables dans certains éléments (treillis de ferme.....). b2- Surcharge de neige : La surcharge de neige est donnée par projection horizontale. Elle est calculée par les réglements en vigueurs NV65 , N84, RNV99. 3.5- Choix de la section 4 donner aux éléments d’une ferme : Les barres de fermes sont considérées comme articulées leurs extrémités et de ce fait elles travaillent soit 4 la compression simple, soit a traction, 3.5.1- Etapes de dimensionnement des éléments comprimés 1. Calcul deslongueurs de flambements J, et /,et déduire /,, max(l,,I.) 2. Calcul du moment d’inertie nécessaire pour résister a la charge critique @Euler : 3 1, > NsMlnss) ae 2A Page 48 3. Trouver dans le tableau des profilés la section minimale nécessaire ayant 12 Din 4. Faire la vérification de la section choisie a la résistance et au flambement. Nsa S Nene Neng = MiD(N ps. p45No.26) Af, y, ensionnement des éléments tendus: 3.5.2- Etape de 1, Calcul de la section brute 4 2. Faire la vérification de la section choisic 4 la résistance. Ng SN, min(N gas na) Af, Nowa = Résistance plastique de la section brute. Page 49 0.9 Apa fy te Résistance ultime de la section nette au droit des trous de fixations. Cas de corniéres assemblées par une seule aile. he "po ed ey | es LLL ry 1 @) vue de cote @ 1 bouton | a aS es eri Pt ! eri Pr iP ® 2 boutons © 2boulons Pour une attache avec un seul boulon, _ Ae, -0.5d,)f, “ Yue N, Pour une attache avec deux boulons, Padua Tua Pour une attache avec trois boulons ou plus, BrAnats Yue Ou f, B, sont des coefficients minorateurs donnés dans le tableau 1 en fonction de l’entraxe p, des trous. Une interpolation linéaire est 4 effectuer pour des valeurs intermédiaires de p, Page 50 Tableau 1 - Coefficients minorateurs B, et By Entraxe py <= 25d, = 50d, (2 boulons) o4 o7 (3 boutons ou plus) Bg Oe o7 Pour les autres sections assemblées par des parties en consoles comme les T ou les U, une approche similaire a celle définie pour les comniéres peut étre utilisée. 3.6- Calcul des longueurs de flambement : 3.6.1- Longueur de flambement des barres comprimées : * Flambement dans le plan de la ferme : Les barres & treillis (montants et diagonales) : /, = /, = 0.8), Les membrures (membrures supérieures et inférieures) : + Flambement dans le plan au plan de la ferme : Pour toute les barres de la ferme : 1, =/, =, 3.6.2- Longueur de flambement des barres tendues: Pour toute les barres tendues : Avec |, : longueur théorique de la barre (distance entre axe des naeuds) 3.6.3- Elancement limite Aim des éléments comprimés et tendus : Eléments Barres comprimées | Barres tendues Membrue des fermes : 120 400 (supérieures et inférieures) Montants et diagonales 150 450 Barres de contreventements 200 450 3.6.4- Les plus petites dimensions des corniéres utilisées dans la ferme sont : 45x45x5 mm pour les fermes soudées. Page $1 3.6.5- Poids spécifique approximatifs des éléments de la charpente dun bAtiment industriel : En kg d’acier pour 1.0 m’ horizontal du batiment. Eléments de charpente Halle Légére [Moyenne Lourdes Ferme 16 4 25 [18 4 30 [20 a 40 Sabligre 0a6 [4a7 8 a 20 Panne 10a 12/12 a 18 [12 a 18 Lanterneau oatofsai2 [8a 2 Contreventement 3a4 /3a5 8a 15 Total 26 4 40 [45 4 70 [50 A 80 Poteaux avec 10 a 18 [18 8 40 [70 a 120 contreventements et passerelles Poutre de roulement avec 0 a 14/14 a 40 50 a 150 poutre - freins et passerelle de visite Pan de fer 0a3 5a 14 12 a 20 Total 35 a 80|75 4 170 |200 4 400 Page 52

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