Professional Documents
Culture Documents
RSG 241 0117
RSG 241 0117
La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les
limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la
© Direction et Gestion | Téléchargé le 28/03/2021 sur www.cairn.info (IP: 196.170.5.75)
Perception de la performance
par les dirigeants de petites entreprises en Afrique
par Bertrand Sogbossi Bocco
janvier-février 2010
Article disponible sur le site http://www.larsg-revue.com ou http://dx.doi.org/10.1051/larsg/2010004 Dossier
118 La Revue des Sciences de Gestion, Direction et Gestion n° 241 – Organisation
la performance, laissant place ainsi, à une mesure indirecte (L. nous conduit à trois dimensions essentielles : la performance
Ndangwa et al., 2007). En dehors donc des divergences relatives stratégique, la performance concurrentielle et la performance
au choix adéquat des critères de mesure, ce concept ne présente socio-économique. A ces trois dimensions, J. Brilman (2003)
pas les mêmes significations selon la taille des entreprises (J.-P ajoute l’approche moderne de la performance organisationnelle
Mamboundou, 2003). En outre, la perception de cette notion par la création de valeur partenariale.
Perception de la performance
janvier-février 2010
Dossier
La Revue des Sciences de Gestion, Direction et Gestion n° 241 – Organisation 119
concurrentielles liés à chacune de leurs activités, d’anticiper les performance est mesurée par des indicateurs quantitatifs tels
changements du jeu concurrentiel par la politique de différenciation, que la rentabilité des investissements et des ventes, la profita-
de construire si possible les règles du jeu qui prévaudront dans bilité, la productivité, le rendement des actifs, l’efficacité, etc.
l’avenir. L. Guéret-Talon et J. Lebraty (2006) font remarquer que Cet aspect économique et financier de la performance est resté
cette anticipation doit être permanente pour garantir la perfor- pendant longtemps, la référence en matière de performance et
Perception de la performance
mance durable de l’entreprise. d’évaluation d’entreprise. Même si elle facilite une lecture simple
du pilotage de l’entreprise, cette dimension financière à elle seule,
n’assure plus la compétitivité de l’entreprise.
1.2.3. La Performance socio-économique Enfin, la performance commerciale encore appelée performance
Elle regroupe la performance organisationnelle, la performance marketing est la performance qui est liée à la satisfaction des
sociale, la performance économique et financière, la performance clients de l’entreprise. Ainsi définie, il apparaît difficile de séparer
commerciale. nettement la performance commerciale des différents types de
La performance organisationnelle concerne la manière dont performance déjà développés. La raison est que ces différents
l’entreprise est organisée pour atteindre ses objectifs et la façon types de performance s’inscrivent d’une manière ou d’une autre
dont elle y parvient. M. Kalika (1988) soulignera qu’il s’agit d’une dans la raison d’être de toute entreprise, c’est-à-dire la satisfac-
performance portant directement sur l’efficacité de la structure tion des clients. Même si les priorités d’objectifs et d’actions
organisationnelle et non pas sur ses éventuelles conséquences diffèrent selon le type de performance privilégié, le but généra-
de nature sociale ou économique. Les facteurs qui permettent lement visé par toute entreprise, est de donner satisfaction aux
d’apprécier cette efficacité organisationnelle sont : le respect besoins des clients en vue d’en tirer des profits. La satisfaction
de la structure formelle, les relations entre les composantes doit être même une préoccupation permanente des dirigeants
de l’organisation, la qualité de la circulation de l’information, la du fait qu’elle constitue un pilier de la pérennité financière de
flexibilité de la structure. L. Kombou et J.-F. Ngokevina (2006) y l’entreprise (C. Bughin, 2006 ; P. Ngobo et A. Ramaroson, 2005 ;
ajoutent l’influence du pouvoir du dirigeant. Malgré l’intérêt de L. Sin et A. Tse, 2000). Cette performance peut être mesurée
ces facteurs pour l’efficacité structurelle, ils ne permettent pas par les critères quantitatifs tels que la part de marché, le profit,
une définition claire de la performance organisationnelle. le chiffre d’affaires ou qualitatifs tels que la capacité à innover
La performance sociale concerne l’état des relations sociales ou pour le client, la satisfaction des consommateurs, leur fidélité,
humaines dans l’entreprise et traduit la capacité d’attention de leur perception de la qualité et de la réputation de l’entreprise
l’entreprise au domaine social. Elle est un concept central de la (O. Furrer et D. Sudharshan, 2003). Pour que cette performance
recherche en éthique des affaires (J. Igalens et J.-P. Gond, 2003). commerciale soit durable, les entreprises doivent développer la
Facteur déterminant du bon fonctionnement des organisations qualité et les moyens mis en œuvre pour l’assurer, la satisfaction
modernes, cette performance est mesurée selon C. Marmuse des clients (A. Cardoso 2003), le service aux clients et les conseils
(1997) par la nature des relations sociales qui interagit sur la qui leur sont donnés (J. Bely et al., 2003 ; K. Appiah-Adu et S.
© Direction et Gestion | Téléchargé le 28/03/2021 sur www.cairn.info (IP: 196.170.5.75)
janvier-février 2010
Dossier
120 La Revue des Sciences de Gestion, Direction et Gestion n° 241 – Organisation
quelle que soit sa nature, la performance doit être durable, ce limentaire constituent la catégorie d’entreprises choisies. En
qui démontre la capacité de l’entreprise à renouveler sur une partant de la classification de C. Broutin et M. François (2003),
longue période des performances satisfaisantes en terme de nous avons retenu quatre branches d’activités dans le but de
croissance et de marge. respecter la diversité des entreprises du secteur agroalimentaire :
Au terme de cette revue des différentes approches de la perfor- Restaurants, Pâtisserie-Boulangerie, Transformation de produits
Perception de la performance
mance de l’entreprise, on note que ce concept est complexe et agricoles (production de jus de fruits, produits laitiers) et Produits
multiforme. Sa définition demeure difficile à cause des multiples de la pêche.
dimensions qui la caractérisent. Sa mesure reste chaque fois une Le choix du terrain d’application de la recherche a été fait en
oeuvre en cours de construction, en ce sens que les entreprises deux étapes. Le Bénin et le Sénégal ont été dans un premier
inventent chaque jour de nouvelles manières d’être compétitives temps retenus. Les résultats obtenus au niveau de ces deux
dans le milieu qui est le leur. Elle reste alors un élément qui se pays ont pratiquement mis en évidence les mêmes perceptions
construit dans la durée et qui se constate tous les jours. Pour de la notion de performance au niveau des dirigeants béninois et
mieux gérer les entreprises face à cette évolution des organisa- sénégalais de PE. Il nous a paru alors utile d’étendre la recherche
tions, une adaptation des systèmes de mesure de la performance à une autre zone linguistique à savoir le Ghana pour analyser les
paraît obligatoire. différences de perception selon deux zones sociolinguistiques, à
savoir francophone et anglophone. Par ailleurs, est considérée
comme PE dans le cadre de cette recherche, l’entreprise qui
1.3. Les facteurs explicatifs a un effectif de personnel variant entre 5 et 20 employés. Les
de la performance des entreprises promoteurs-dirigeants constituent l’unité de discussion.
janvier-février 2010
Dossier
La Revue des Sciences de Gestion, Direction et Gestion n° 241 – Organisation 121
significatifs de ces discours a ainsi permis de regrouper les phrases des flux de liquidité permettant à son promoteur de faire face à
et réponses jugées équivalentes selon des thèmes. Notons que ses besoins et de reconstituer les fonds investis.
l’analyse thématique a été faite dans un premier temps par pays.
Dans un second temps, les données ont été regroupées pour la Tableau 2 : Critères discriminants de mesure de la performance par les dirigeants de
présentation des résultats. PE au Bénin, Sénégal et Ghana
Perception de la performance
3. Résultats de la recherche
L’analyse thématique des résultats des entretiens semi-directifs Effectif répondants par pays
Bénin Sénégal Ghana
Critères
fait apparaître que la plupart des dirigeants de PE définissent
principalement la performance en terme de réussite. Ces dirigeants Capacité à innover 05 02 17
mesurent ladite performance à travers différents indicateurs. Ces Croissance rapide des activités d’une 04 05 13
derniers sont regroupés en plusieurs dimensions (Tableau 1) sur année à une autre
la base de la classification théorique des critères dans telle ou Génération de flux croissant de liquidités 22 16 08
pour les besoins de la famille
telle dimension de la performance.
Nombre de dirigeants interviewés 24 23 21
Tableau 1 : Les principales dimensions de mesure de la performance Source : Résultats de l’étude, 2007
Dimensions Critères
Plusieurs facteurs expliquent le choix de ces critères essentiel-
Performance Réussir à satisfaire des clients (sur la qualité et
commerciale la disponibilité des produits) lement qualitatifs par lesdits dirigeants. En complément aux
Bénéficier de la croissance des ventes
résultats d’entretiens, les entretiens d’expert (le groupe de
responsables de structures d’encadrement de PME et le groupe
Etre toujours sur le marché
de responsables de structures de micro finance) mettent en
Etre capable d’innover évidence trois catégories de facteurs déterminant le choix des
Elargissement de la clientèle critères identifiés. Il s’agit des facteurs managériaux, sociocul-
Etre le meilleur dans sa catégorie en termes de turels et subjectifs. En effet, selon ces experts, le financement
qualité des produits des activités des entreprises de leur domaine d’activité est
Parvenir à une grande notoriété dans le domaine souvent lié à un contrat d’encadrement. Le suivi que permet ce
par le « bouche à oreille » contrat contraint lesdites entreprises à un effort d’organisation
Assurer la disponibilité permanente du produit comptable. Cependant, les petites entreprises ne parviennent pas
Recevoir peu de plaintes des clients à se conformer à cette exigence comptable. Pour cette raison, les
Performance Atteindre ses objectifs sans gaspillage de experts interrogés concluent qu’il est pratiquement impossible
stratégique ressources d’utiliser les informations comptables de ces entreprises pour
Atteindre ses objectifs et être capable d’en évaluer leur performance. Quant aux spécialistes des Institutions
© Direction et Gestion | Téléchargé le 28/03/2021 sur www.cairn.info (IP: 196.170.5.75)
janvier-février 2010
Dossier
122 La Revue des Sciences de Gestion, Direction et Gestion n° 241 – Organisation
de l’activité. Enfin, la gestion individuelle de la PE avec le rôle Ghana de même que les spécificités de sa mesure dans lesdites
prépondérant du chef d’entreprise conduit à une forte centralisa- entreprises.
tion des décisions de gestion. Ainsi, l’impossibilité de s’appuyer Les résultats issus de la méthodologie essentiellement qualitative
sur des données comptables de mesure de la performance ne adoptée, mettent en évidence quatre dimensions essentielles
signifie pas qu’elles sont complètement absentes. de la perception de la performance dans les entreprises, objet
Perception de la performance
Au niveau des facteurs socioculturels, nous pouvons citer la de l’étude. Ainsi, contrairement à l’idée que la performance est
culture du pouvoir faisant du dirigeant le seul à connaître la bonne essentiellement réduite dans les petites organisations à l’aspect
marche de ses activités, expliquant aussi le fait que les quelques financier, les résultats révèlent que les dirigeants de PE en Afrique
données qui existent se trouvent dans sa tête. Il y a également perçoivent eux aussi la performance dans sa dimension multiple.
le caractère opportuniste du démarrage des activités des PE Même si la plupart des critères cités par les dirigeants sont de
où le principal indicateur de référence d’étude de marché reste type qualitatif, ils portent sur plusieurs dimensions de la perfor-
généralement la fréquence de création de la même activité par mance : commerciale, stratégique, concurrentielle et financière.
d’autres personnes. En effet, cet indicateur qui résume pour les Par rapport aux résultats, la présente recherche comporte des
dirigeants d’entreprises de petite taille leur étude de marché (L. apports théoriques et managériaux.
Lessassy, 2002), constitue un important moyen d’appréciation
des activités à succès sur le marché. C’est ainsi qu’on note une Au plan théorique, nous notons trois types d’apport. D’abord,
tendance des promoteurs à imiter ce que d’autres ont fait sans dans un contexte caractérisé par la rareté des travaux empiriques
une connaissance exacte des raisons du succès de ceux qu’ils sur les entreprises de petite taille, cette recherche contribue au
prennent comme référence. En dehors de ce moyen, G. Desaunay plan théorique à une meilleure connaissance des particularités
(1982) souligne que le promoteur de la petite taille s’appuie sur de gestion des PE en Afrique. Précisément, en l’absence d’indica-
le caractère souvent collectif et informel du processus de décision teurs quantitatifs fiables dans les PE, il est généralement admis
en Afrique pour se référer généralement à un groupe social, à que la performance y est perçue dans une vision plus restreinte.
une personne extérieure (aîné, chef religieux, devin, etc.). Cette Ainsi, les dimensions perceptuelles mises en évidence dans cette
démarche minimise ses erreurs de décision et constitue pour recherche de même que les différences perceptuelles observées
lui une garantie de sécurité et une occasion d’appréhender les entre les zones francophone et anglophone apportent bien un
contours de la décision qu’il veut prendre. éclairage sur le caractère multidimensionnel de la performance
Quant aux facteurs subjectifs donc individuels, le faible niveau dans les petites entreprises. Ensuite, les résultats relatifs aux
d’étude générale d’un grand nombre de promoteurs, l’absence indicateurs qualitatifs spécifiques de la mesure de la performance
d’une formation en gestion, ne leur permettent pas souvent dans ces entreprises de petite taille complètent bien la littérature
d’approcher la réussite de leurs activités dans toute sa complexité sur l’évaluation de la performance des organisations largement
et sur des bases trop quantitatives. Nous notons aussi l’absence axée sur des critères quantitatifs. Enfin, dans les perspectives
de volonté de certains dirigeants à communiquer leurs résultats, de recherche liées à de nombreux travaux, il est généralement
© Direction et Gestion | Téléchargé le 28/03/2021 sur www.cairn.info (IP: 196.170.5.75)
janvier-février 2010
Dossier
La Revue des Sciences de Gestion, Direction et Gestion n° 241 – Organisation 123
Bibliographie Josserand Emmanuel. Le pilotage des réseaux, fondement des capacités dynamiques
de l’entreprise. Revue Française de Gestion, 2007, n° 170/1, p. 95-102
Kalika Michel. Structures d’entreprises - Réalités, déterminants, performances.
Appiah-Adu Kwaku and Singh Satyendra. Marketing Culture and Performance in
Economica, Paris, 1988, 428 p.
UK Service Firms. Service Industries Journal, 1999, vol.19 Issue 1, p. 152-170.
Karande Kiran ; Rao Cris and Singhapakdi Anusorn. Moral philosophies of marketing
Azan Wilfrid. Développement chez F. Perroux et performance par le changement
managers : A comparison of American, Australian, and Malaysian cultures. European
organisationnel. Revue Française de gestion, 2007, n° 171/2, p. 15-30.
Journal of Marketing, 2002, vol.36 Issue 7/8, p. 768-791.
Barette Jacques et Bérard Jocelyn. Gestion de la performance. Lier la stratégie aux
Perception de la performance
Kombou Lucien et Feudjo Jules Roger. Les déterminants de la rentabilité : une étude
opérations. Revue Internationale de Gestion, 2000, vol 24, n° 4, Hiver, p. 12-19.
appliquée aux valeurs culturelles ambiantes dans les industries manufacturières
Barillot Pascal. Pilotage de la performance et stratégie d’entreprise : l’exemple du
au Cameroun. La Revue des Sciences de Gestion, Direction et Gestion, 2007,
tableau de bord prospectif. Revue Gestion 2000, 2001, janvier-février, p. 135-151.
n° 228, p. 45-56.
Barraud-Didier Valérie, Guerrero Sylvie. et Igalens Jacques. L’effet des pratiques de
Kombou Lucien et Ngokevina Jean-François. L’influence du pouvoir du dirigeant sur
GRH sur la performance des entreprises : le cas des pratiques de mobilisation. Revue
la structure de l’entreprise : une étude à partir des entreprises camerounaises.
de Gestion des Ressources Humaines, 2003, n° 47, janvier-février-mars, p. 2-56.
La Revue des Sciences de Gestion, Direction et Gestion, 2006, n° 219, p. 89-98.
Bely Jacques, Boulnois Jean.-Luc et Rao Jay. Aligner action et stratégie grâce à la
Lee Sungho ; Yoon Sung-Joon ; Kim Sanguk and Kang Jong-Whan. The integrated
supra-mesure. L’expansion Management Review, 2003, n° 111, Décembre, p. 90-96.
effects of market oriented culture and marketing strategy on firm performance.
Bourguignon Annick. Représentations de la performance : le contrôle de gestion Journal of Strategic Marketing, 2006, vol.14 Issue 3, p. 245-261.
ne suffit pas, in Congrès Performance et Comptabilité, XIXè siècle, Association
L’Heriteau François. Comment appuyer le développement des Petites et Micro
Française de Comptabilité, 1998, Nantes, p. 537-553, V2.
entreprises ? Revue Techniques financières & Développement, 1995, n° 37,
Boyer Michel. La performance des PMI dans l’attaque des marchés internationaux : décembre-janvier, p. 18-22.
Une étude de cas dans un contexte d’île périphérique de la CEE. Revue Internationale
Lehu Jean-Marc. Les sources de la performance marketing chez Procter & Gamble.
P.M.E., 1999, vol. 12, n° 3, p. 59 – 80.
Revue Décisions Marketing, 2005, n° 40, Octobre-Décembre 2005, p. 17-30.
Brilman Jean. Les meilleures pratiques du management. Editions d’Organisation,
Lejeune Albert., Préfontaine Lise. et Ricard Line. Les chemins vers la performance :
Nouvelle édition, Paris, 2003, 544 p.
L’approche relationnelle et la transformation des entreprises. Revue Internationale
Broutin Christophe & François Michel. (2003) : « Micro et petites entreprises agroali- de Gestion, 2001, vol. 26, n° 3, Automne, p. 45-51.
mentaires : Innovations pour l’approvisionnement alimentaire des villes africaines »,
Lessassy Leopold. Evaluation des recherches sur le marketing : Variables méconnues
Groupe de recherche et d’échanges technologiques (GRET), 12 p.
et perspectives ou marketing informel et perspectives pour les PME en Afrique,
Bughin Christiane. Les mesures non financières réflètent-elles la performance Revue des Sciences de Gestion, Direction et Gestion, 2002, n° 194, p. 73-87.
financière future de l’entreprise ? Le pouvoir prédictif de la satisfaction du client.
Lorino Paul. Méthodes et pratiques de la performance. Les Editions d’organisation,
Revue Gestion 2000, 2006, n° 2, mars-avril, p. 111-132.
Paris, 1997, 512 p.
Calori Roland., Livian Yves-François. et Sarnin Paul. Pour une théorie des relations
Makunza Edgard Kéké. La performance des entreprises africaines : Problèmes et
entre culture d’entreprise et performance économique. Revue Française de Gestion,
stratégies des PME en République Démocratique du Congo. Les presses de l’Uni-
1989, juin-juillet-août, p. 39-48.
versité Laval, Canada, 2001, 151 p.
Cardoso Aldo. Nouvelles régulations et performance durable : Des garde-fous contre
Mamboundou Jean-Paul. Profil du Propriétaire-dirigeant et performance de la PME
l’anarchie libérale. L’expansion Management Review, 2003, n° 111, Décembre,
africaine : Une illustration à travers le cas gabonais. Revue Gestion 2000, 2003,
p. 66-73.
mai-juin, p. 35-54.
Carriere Jean-Bernard. La vision stratégique en contexte de PME : cadre théorique
Marchesnay Michel. La mercatique de la petite entreprise. Revue Internationale
et étude empirique ». Revue Internationale de PME, 1999, p. 301-325.
PME, 1988, vol.1, n° 3-4, p. 259-276.
Depoers Florence, Reynaud Emmanuelle & Maunoury Grégory. Comment mesurer la
Marchesnay Michel. Petite entreprise et entrepreneur, in SIMON Y. & JOFFRE P. (sous
performance durable des entreprises ? Proposition d’une grille d’indicateurs, Revue
la direction de) : Encyclopédie de Gestion, Tome 2, 2è éd, 1997, Ed Economica,
Gestion 2000, 2003, mars-avril, p. 13-29.
p. 2209-2219.
Desaunay Guy. Gestion et différences culturelles. Revue Française d’Administration
Marchesnay Michel. La petite entreprise : sortir de l’ignorance. Revue Française de
Publique, 1982, n° 24, octobre/décembre, p. 721-728.
Gestion, 2003, Vol 29, N° 144, mai-juin, p. 107-118.
Dixon Robb, Nanni Alfred and Vollmann Thomas. The New Performance Challenge.
Marmuse Christian. Performance in SIMON Y. & JOFFRE P. (sous la direction de) :
Measuring Operations for World-Class Competition. Business One Irwin/APICS Series
Encyclopédie de Gestion, Tome 2, 2è éd, Ed Economica, 1997, p. 2194-2207.
© Direction et Gestion | Téléchargé le 28/03/2021 sur www.cairn.info (IP: 196.170.5.75)
janvier-février 2010
Dossier
124 La Revue des Sciences de Gestion, Direction et Gestion n° 241 – Organisation
Rea Maureen Benson et Wilson Heather. Quels réseaux, pour quelle performance ? Sin Leo and Tse Alan. How does marketing effectiveness mediate the effect of
Revue Business Digest, 2005, n° 150, mars, p. 32-33. organizational culture on business performance ? The case of services firms. Journal
Robles Guillermo, Negny Stéphane et Le Lann Jean-Marc. Management de l’inno- of Services Marketing, 2000, vol.14 Issue 4/5, p. 295-309.
vation et gestion des connaissances : Aspects conceptuels de la synergie. Revue Slywotzky Adrian et Wise Robert. Croissance, mode d’emploi. L’expansion Management
Française de Gestion Industrielle, 2005, vol. 24, n° 1, p. 32-44. Review, 2003, n° 108, mars, p. 13-21.
Saporta Bertrand. Stratégie des petites et moyennes entreprises. In Simon Y. et Sogbossi Bocco Bertrand. Les déterminants socioculturels du comportement
commercial performant des Petites Entreprises en Afrique. Thèse unique de doctorat
Perception de la performance
Annexe
Guide d’entretien (Promoteurs-dirigeants de Petites entreprises)
Entretiens d’experts
Au Bénin : Entretiens avec sept experts (deux cadres de structure d’encadrement de PME, un consultant en
assistance des PE, deux responsables d’institution de micro-finance, un cadre de la chambre du commerce
et d’industrie, un ingénieur agronome de l’équipe de recherche de l’Institut International d’Agronomie
Tropicale).
Au Sénégal : Entretiens avec cinq experts (deux responsables du Bureau National de contrôle des entre-
© Direction et Gestion | Téléchargé le 28/03/2021 sur www.cairn.info (IP: 196.170.5.75)
janvier-février 2010
Dossier