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98 33 ee é te! Ministére de |’ Equipement du Logement de |'Aménagement du Territoire ‘et des Transports Direction Direction oe ia Séeunts des: Routes et de la Circulation Fut METEOROLOGIE ET TERRASSEMENTS Recommandation =a TERRASSEMENTS LCPC METEOROLOGIE ET TERRASSEMENTS Recommandation pour - la préparation du projet - la rédaction du marché - lexécution et le contréle des travaux duin 1986 Document réalisé par 58, boulevard Lefebvre - 75732 PARIS CEDEX 15- FRANCE LCP Le LABORATOIRE CENTRAL DES PONTS ET CHAUSSEES. Tél : (1) 48.56.50.00 Le SERVICE D'ETUDES TECHNIQUES DES ROUTES ET AUTOROUTES INRA, 48, verve aristice brand .P. 100 90023 BAGNEUX FRANCE Teis(h 42.34.8191 Telacoplour: () #2.91.1.89. Telex 200760 SETRA BAGNX et diffusé par: La Division Chaussées Terrassements du SETRA MINISTERE DE L'EQUIPEMENT, DU LOGEMENT, DE L'AMENAGEMENT DU TERRITOIRE, ET DES TRANSPORTS r OB, TRA SERVICE D'ETUDES TECHNIQUES 0. G8 DES ROUTES ET AUTOROUTES 6G 8. FAUVEAU. BAGNEUX, le 30 juin 1986 DIRECTEUR OBJET : Météorologie et Terrassements Les conditions météorologiques représentent un paramétre important ayant une incidence directe sur le bon déroulement des travaux de terrassements. En effet, les constatations effec- tuées sur de nombreux chantiers, y compris des chantiers modestes, ont montré que de mau- vaises conditions météorologiques provoquaient, dans le cas de sols sensibles a l'eau, I'arrét des travaux en moyenne un jour ouvrable sur trois. Il apparait donc nécessaire de tenir compte de fa météorologie dans les études de terrassements, et de préférence, le plus en amont possible. Pour les chantiers présentant une certaine sensibilité aux intempéries, la circulaire du Ministére de I'Urbanisme, du Logement et des Transports du 2 janvier 1986, recommande d'étudier, au stade du projet de définition, deux solutions correspondant a des conditions climatiques différentes ; au niveau des prix, cette démarche permet de mieux cerner les varia- tions possibles des dépenses et de réduire les marges de tolérance du détail estimatif. Pour les chantiers particuliérement sensibles aux intempéries, il est méme préférable - bien que fa circulaire ne le mentionne pas - de faire ces études encore plus en amont, au stade de Vavant-projet, ce qui permet d'avoir dés ce stade des estimations et des marges de tolérance réalistes. De ce fait, i a paru opportun de réunir dans une recommandation les éléments nécessai- res une prise en compte optimale de l'incigence des phénoménes météorologiques au niveau de la préparation du projet, de la rédaction du marché et du suivi des travaux. Les deux premiers chapitres du document rappellent d'une part que les sols présentent selon leur nature et leur état une sensibilité variable aux phénoménes météorologiques, d’autre part que les caractéristiques du projet lui-méme ont une incidence directe sur cette sensibilité {proportion des sols sensibles, topographie et géométrie du projet, allotissement du projet, mouvement des terres, etc.) Les deux chapitres suivants précisent les modalités de recueil des données et la facon de les exploiter. Compte tenu du caractére aléatoire des données météorologiques, on appor- tera le plus grand soin au recueil des renseignements nécessaires 4 I’établissement du projet on notera en particulier qu'il convient d’obtenir des données sur la période la plus longue possible et pour une zone représentant bien les conditions du chantier, par exemple a partir des informations de plusieurs points dobservation situés le plus prés possible du site des travaux. La Météorologie Nationale dispose d'un grand nombre de stations et de postes clima- tologiques qu'il faut consulter dans chaque cas. 1! convient de noter I’excellente collaboration qui s‘est développée ces demiéres années entre les services de la Météorologie et ceux de l'Equipement, grice en particulier 4 I’action de la Commission « Routes et Génie Civil » au Conseil Supérieur de la Météorologie 2 L'exploitation des données dont le but est l’estimation du nombre de jours d’arrét de travail représente une opération toujours délicate ; elle peut étre faite de différentes facons selon les renseignements disponibles, le mode d’exploitation des résultats de chantiers ou le niveau de précision de I’étude. Les trois méthodes les plus utilisées en France sont citées dans le document. Le chapitre V récapitule les éléments nécessaires a Ia prise en compte de la météorologie pour la rédaction des marchés, notamment en ce qui concerne Ia fixation des délais et les variations de prix. A ce sujet, il est important de souligner la position adoptée dans le docu- ment 4 propos de la détermination du délai d'exécution contractuel : le marché doit fixer un nombre de journées d'intempéries prévisibles. Cette position, bien que discutable, a été retenue pour éviter les confusions que ne manquerait pas dengendrer une dérogation $‘appli- quant seulement aux travaux de terrassements. Enfin, le dernier chapitre qui présente un caractare pratique pour la prise en compte des phénoménes météorologiques sur le chantier, précise notamment les dispositions protec- trices prendre : réglages des plates-formes, aménagement d’exutoires, entretien des pistes de chantier, ete. Je vous invite & adresser toutes remarques ou suggestions éventuelles a la Division Chaussées et Terrassements du S.E.T.R.A. 00 a la Division Géotechnique-Géologie de I'Ingé- nieur Mécanique des Roches du L.C.P.C. L'Ingénieur en Chef des Ponts et Chaussées Directeur du S.£.T.R.A Be B. FAUVEAU SOMMAIRE Page Chapitre 1 - Sensibilité des sols aux phénomanes météorologiques 7 1.1, Action des phénoménes météorologiques sur les sols 1.2. Action de l'eau sur les sols sensibles & l'eau Chapitre II - Sensibilité du projet aux phénoménes météorologiques " 2.1, Proportion, nature et état des sols sensibles, Géométrie du projet Topographie du terrain naturel Conditions hydrogéologiques Allotissement du projet Mouvement des terres Couche de forme Naakon Chapitre III - Recueil des informations météorologiques pour Vétablissement du projet et du marché 13 3.1. Caractire aléatoire des données météorologiques 3.2. Données climatologiques principales 3.3. Autres ohénomenes importants 3.4. Les réseaux de prises de données 3.5. La forme des données, Chapitre IV - Exploitation des données météorologiques 7 4.1. Evaluation des jours d'arrét de chantier prévisibles 4.2. Etude du projet selon les hypothases d'exécution Etablissement du projet dans des hypotheses favorables Etablissement du projet dans des hypotheses défavorables Etablissement du projet dans des hypothéses défavorables aggravées par un démarrage des travaux on période non appropriée Chapitre V- Pri 5.1. Cahier des clauses administratives particuliéres (C.C.A.P.) 5.2. Cahier des clauses techniques particuliéres (C.C.T.P.) 5.3. Dossier météorologique en compte de la météorologie pour Ia rédaction du marché 25 Chapitre VI - Prise en compte de ta météorologie dans la conduite du chantier 27 6.1. Dispositions de protection vis-a-vis des phénomenes météorologiques 6.2. Le suivi météoralogique du chantier Annexes Annexe 1 : Réseau météorologique 30 ‘Annexe 2 : Exemples de données climatologiques 38 Annexe 3 : Exemple de fréquences moyennes de précipitations 39 ‘Annexe 4 : Exemple de feuille de fréquence de précipitations 40 Annexe 5 : Exemple de données informatisées 40 Bibliographic a CHAPITRE | SENSIBILITE DES SOLS AUX PHENOMENES METEOROLOGIQUES Ce sont surtout les sols sensibles 4 Ieau qui posent des problémes de terrassement en fonc- tion des conditions météorologiques. Pour ces sols, les variations de teneur en eau ont des effets sur la portance, le matelassage, la glissance et les possibilités de réutilisation. L’érosion pluviale est également un aspect important par ses conséquences possibles sur le déroulement des travaux et sur la qualité des ouvrages. 1.1, Action des phénomenes météorologiques sur les sols Llaction des phénomeénes météorologiques se tra- duit, suivant les sols, par des modifications de leurs caractéristiques ou de leur état la pluie, fe soleil ot lo vent agissent directement sur la teneur en eau, mais c'est la neige fondante qui a le pouvoir de pénétration le plus important, -le gel accélére I'altération des matériaux évolutifs et peut provoquer des concentrations d’eau dans les sols geiifs - le vent et la pluie pouvent éroder de nombreux sols. En pratique ce sont surtout [os sols sensibles a l'eau (sols des classes A, B, C, ot certains sols E de la R.T.R., Recommendation pour los Terrassements Routiers. S.ET.R.A-LC.P.C, janvier 1976) qui posent des problémes de terrassement en fonction des variations des conditions météorologiques, d’ot Fintérét de disposer d'une étude géotechnique complete, Le tableau ci-aprés (fig. 1) établit une comparaison qualitative des comportements des sols, classés selon la classification R.T.R. face aux principaux effets des agents météorologiques, 1.2. Action de l'eau sur les sols sensibles a eau Pour les sols sensibles 8 l'eau, les variations de tenour en eau ont des effets sur fa portance, le mate lassage, le glissance, les possibilités de réutilisation pour assurer la stabilité generale ; de plus, I'érosion pluviale est un aspect important de [influence des conditions météorologiques sur les sols. 1.2.1. La portance La portance caractérise l'aptitude des sols & suppor- ter des charges statiques ou dynamiques. Une por- tance insuffisante est avant tout nétaste pour les conditions de circulation des engins de transport mais peut également induire des risques d’instabilité des remblais, Il s'agit d'une propriété qui est lige en définitive & la compacité du sol et & la cohésion de la fraction argileuse. La compacité varie assez peu: dans un rapport de 1.8 2 dans les cas extrémes de sols laches ou au contraire portés a lour densité maximum. La cohésion en revanche dépend de Ia teneur en eau de la fraction argileuse qui peut faire varier sa consistance de liquide ou molle 8 dure ou raide, co qui quantitativement peut représenter des résistances aU cisaillement de quelques grammes/cm? (cas d'un sol a sa limite de liquidité) & quelques kg/om? (cas dune argile plastique & l'état sec) soit dans un rapport de 181000. ‘On comprend done qu’en faisant varier plus ou moins rapidement la consistance de la fraction argi leuse d'un sol, les conditions météorologiques jouent tn réle capital sur les variations de portance des sols, sensibles a l'eau. Toutefois, contrairement & ce qu'on peut penser, la rapidité de variation de la consistance d'un sol n'est pas croiscante avec la proportion de la fraction argi Jause qu'il renferme. En effet, si un sol comporte une tres forte proportion d'argile et s'il se trouve dans son gisement & une teneur en eau faible ou moyenne, i Tui faut une grande quantité d'eau, que les conditions météoralogiques ne suffisent pas en général & lui apporter, pour faire changer notablement sa consis tance donc sa portance, Inversement, pour un sol comportant une faible fraction argileuse noyée dans tne fraction granulaire bien graduge - cas des graves, argileuses par exemple - il suffit de quelques heures voire quelques minutes d'exposition 4 une pluie méme légdre pour quo la consistance de cette fraction argilouse évolue tres rapidement et communique son comportement a l'ensemble du matériau, C'est ce qu’exprime le graphique de la figure 2 qui représente allure générale de la sensibilité & eau des différentes classes de sols de Ia classification R.TR. en fonction de la proportion d’éiéments = 80m, Sur ce graphique, on constate que la sensibilité & eau des sols varie de la maniére suivante Jusqu’a 5% d’éléments inférieurs & 80 microns, le sol est presque toujours insensibie & l'eau ; cela est certain si essai au bleu de méthyléne donne une valeur inférieure & 0,1 g pour 100 g de sol (>. [7/Ch. Sasi de mesure dos Inte J Atiburg ooo bleu ee mathyine : Recommendation our lea Tevasseriens Roviers (AT), ewe @ octabre 1887 Fig. 1 - Tableau comparatif des comportements des différentes classes de sols face aux effets des agents météorologiques Rapin relativg cu changement d at Eesses de | “provoqué per une aeneaa Sensibilité a Sensibilité & Sensibilité au gel asauvant | pitcipteton ouune | 2 reresion puvisle | Téosion golienne | igonflement| ‘import denne | Ax | wesarandearande | wis eibiea fabio | srosgrende grande | grande moyenne | tts grande grande grande b moyenne {sible & moveane forande & moyenne moyenne fable srende & moyenne Ag | moyenne ataibie | moyenne agrande | moyenne teitio | faibleatrstaile | moyenne table 4 | tibledtstainle | grande dubs grande | faible suas taibie | was taibied mule | fnible 8 tbs fate By | feibies wis aible | null wes gronde a grande | wis grande ‘nis faible moyenne 82 | wesgrande groade | wes toile és grande moyenne faible | moyenne a grande ciosse | 82 | westeiea faible | mute moyenne a faibie | feiblea ras faible | tre fale a fable Bla tea grande grande | is fibled cute | moyenne mayen dwt grande By | wescranderrande [restabioatabia | grandeamoyenne | filed es isle | moyenne dvs grande 85 | tsgrandea grande | table moyenne | moyonne faible | ts fabio moyenne rs grande Cx | tis grando a table) | wis fated moyenne (n] emoyenns bfsbie | nolled was aible | fabio ws grande) Case | © | | trzemmtnoeme [eestbtonate [ecstencsnate [rate ts faible b moyenne a | wesgandeamoyene |e tabtes mute | nute ute trite 3 moyenne ee grande wis grande | grande rs fable ale case | 02 | nuteavestenie [rule cule able rl fable D | 0, | nue mite oul ule le 04 | mute mutt ou ude sl cry] rutea estate [ute oul le stable moyenne Cane E, | chia] moyenne a grande | nite testable table | nue fabio grande) ch (21] grandes grndo | mile restates teisle | nue ‘moyeone & wis gra [eo ‘Autas roches Svolutves La sensing aux agents météoroagiqu épend de ts nature ot 6 Ia proportion éléments fins qui sont produits (8) Savant car de sturavon des bloes de cri. Fig. 2 - Allure générale de la sonsibilité a l'eau des sols en fonction de leur pourcentage de fines et de indice de plasticité (1.P.) de ces fines «) z i 1 fale e0parex) ae a: a ae ar aT) ©, 2 eS Fourcentage de fines (<80 simi Tee 55.96 Siro, Sate San Sob so = Entre 6 et 35% de fines, la sensibilité @ l'eau aug- __Le_phénoméne de matelassage a plus de chance mente tres brutalement, passe par un maximum vers de se manifester intensémont si 10 & 15% de fines, puis diminue progressivement. Dans cet intervalle, la sensibilité 8 eau est d’autant le sol comporte & la fois une fraction grenue et une plus élevée que lindice de plasticité des fines est fraction fine peu plastique (par exemple : sols 82, plus élevé. Ce sont les matériaux sablo-argileux et __B4, B5, BG, C2, Ai), arevloargious qui sont los plus sorsbles B> &t Bd. ig degré de soturation ext levé (> 80%) = Audelé de 35% de fines, la sensibilité @ "eau Jes engins de transport et de compactage ont des continue & diminuer en fonction de la proportion de” Gharges par rou ot des dimensions de roues impor. fines et dautant plus rapidement que indice de tantes et ils circulent rapidement plasticité est éleve. Hormis les materiaux propres fos matériaux les moins sensibles sont donc les argh D’un point de vue pratique, les dispositions a pren- les plestiques classées en A3-A4. Pour voir une dre lorsque le phénomene apparalt, peuvent se résu- argile trés plastique changer de comportement il faut erainst pperen P faire varie? sa teneur en eau de fagon importante Cela signifie que si le matériau est dans un état 5% se produit en cours de montée d'un remblai "humid correct pour pouvair at mis en quvre, — arrter fe compactage qui est en général suffisant it tolerera des précipitations importantes avant de Gar le phéniomone ne pout apparaitre sur des sols dovenir inapte 4 la mise en remblai, cela d’autant peu denses, at dévier [a circulation des engins de plus que, par suite de sa faible perméabilité, 'eau — Feneoort 2 du mal a y pénétrer. A linverse il est bien évident, pour les mémes raisons, que si ce matériau est trop humide, il aura du mal a sassécher méme par temps sec et venteux. s'il se produit & la partie supérieure du remblai et otamment sous le couche de forme, il faut arréter le phénoméne soit par asséchement, soit par traite ‘ment & la chaux vive, soit en purgeant et remplagant par un matériau granulaire perméable. 1.2.2, Matelassage " II convient de dissocier le phénoméne du matelas- 1-2-4: La glissance sage de celui du manque de portance bien que leurs, effets sur les conditions de circulation, sur les possibi- _Certains sols, notamment les plus argileux (A3-A4), ligés de compacter les couches supérieures et sur les certaines marnes et les craies interdisent toute circule- risques d’instabilté des remblais, soient assez similsi- tion des engins a pneus, des l'apparition d'une pluie res. Le matelassage se caractérise par une déforma- par formation d'une pellicule superficiello de boue tion du sol quasi-élastique sous l'action des contrain- _trés glissante sans pour autant que la portance du sol tes dynamiques (charges roulantes notamment) ;il se dans sa masse ne soit altérée, forme ainsi 8 l'avant de la roue de l'engin de chantior tne sorte de vague de matériaux (« coussin de caout- _La_glissance n’influe pratiquement que sur les choue »), conditions de circulation des engins. [)Gh as de pasce de nin tring eu de wane Recommandon pour he Toosserena Raia UTR) face & wave TOOT 9 1.2.4. Possibilité de réutilisation pour assurer ta stabilité générale eau agit sur la résistance au cisaillement des sols sensibles, en modifiant leur cohésion, leur angle de frottement et éventuellement en induisant des pres- sions interstitielles lors de la mise en ceuvre. Ces variations de résistance au _cisaillement conditionnent les possibilités de réutilisation du maté- riau en modifiant la hauteur possible du remblai ou la pente admissible des talus de remblei. 1.2.5. Comportement des sols soumis # 'érosion pluviale Lérosion pluviale est _un aspect également important de influence des. conditions meétéorologiques par ses conséquences sur le déroule- ment des travaux de terrassement et sur la qualité dos ouvrages réalisés. Elle affecte principalement les talus de déblai et de remblai, mais également dans certains cas les plates-formes, notamment lorsque Jour pente est suffisante, Schématiquement, I'érosion pluviale résulte de la ‘combinaison de deux facteurs. - « Lérosivité » de la pluie: c'est la plus ou moins ‘grande potentialité d'une pluie provoquer le départ de la premiére particule de sol qui amorce le phéno- mane d’érosion. Ce facteur est étroitement lié & Fintensité de la pluie. En premidre approximation, ‘on distingue pour la France deux niveaux « d'érosivi- 16» des pluies: le premier applicable eu climat méditerranéen, plus important que le socond, appli- cable au reste du pays. -« Lérodabilité » du sol: C'est la plus ou moins grande susceptibilité d'un sol a s'éroder_ sous Faction d'une pluie « d'érosivité » donnée. « L'6ro- dabilité » d'un sol dépend principalement de sa nature (ef. tableau fig. 1). do sa compacits Un. sol est d’autant moins érodable que sa compacité est élevée (d’oti I'importance de bien compacter, en particulier, les talus de remblai, ot de prévoir aussi un engazonnement rapide} On pout remarquer que « I'érodabilité » des sols fest pas lige a leur sensibilité a l'eau au sens donné 2 cette notion dans les paragraphes précédents. 10 CHAPITRE II SENSIBILITE DU PROJET AUX PHENOMENES METEOROLOGIQUES La sensibilité d'un projet aux phénoménes météorologiques dépend de la nature, de l'état et de la proportion des différents sols; elle dépend également de la géométrie du projet, de la topographie et de la présence de nappes phréatiques. Cette sensibilité peut étre minimisée par un bon découpage du projet et par un mouvement des terres adapté; la présence d'une couche de forme est aussi de nature & diminuer la sensibilité d'un projet aux intempéries. Depuis sa conception, |élaboration d'un projet comporte plusieurs phases dont le précision croft progressivement. A chacune de ces phases il est nécessaire de tenis compte de la sensibilité aux phéno- ‘ménes météorologiques pour en prévoir les conséquencas sur les coats Au niveau de l'étude, cette sensibilité qui n'est pas mesurable est fonction’ d'un certain nombre de fac- tours qui interférent la proportion, la nature et état des sols sensibies, la géométrie du projet, la topographie du terrain naturel - les conditions hydrogéologiques, Vrallotissement des travaux, le mouvement des terres, - la couche de forme. 2.1. Propor n, nature et état des sols sensibles Les factours prépandérants de la sensibilité du pro- jet aux phénoménes météorologiques sont la proportion de surface de plateforme constituse de sols sensibles, susceptibles de faire apparaitra des insuffisances de portance et des problémes de glissance (Cf. chapitre I), ia proportion en volume de ces sols sensibles devant tre réutlisés. A proportion égale il existe différents degrés de sen- sibilité du projet, selon la nature du sol, Un projet comportant des limons classés A1 est évidemment beaucoup plus sensible qu'un projet comportant des argiles classées A3. De mame, il est rappelé que la sensibilité du projet est fonction de l'aptitude des sols & changer d'état 2.2. Géométrie du projet D'une fagon générale, pour essayer de minimiser fa sensibilité du projet, sa géométrie doit dans tous les cas favoriser I'écoulement des eaux ou éloigner la plate-forme de l'eau sans pour autant fevoriser erosion Profil en long La pente du profil en long intervient de deux fagons - d'une part sur les conditions de circulation et le ren- dement des engins, d’autre part sur I'6coulement des eaux pour des pen: tes <1%, Enfin un profil en long rasant dans des sols sensi- bles l'eau risque de poser des problémes de por tance de Ia plate-forme ; il est donc nécessaire de chercher a léviter d’autant qu'il nécessite des chaus: ‘s6es épaisses et cotteuses Profil en travers La pante transversale minimale de l'arase terrasse- ment doit étre de 4% Dans le cas de la réalisation d'une seule chaussée sur une plate-forme prévue pour deux chaussées on ne doit pas, en général, réaliser la totalité des terrasse. ments de la demi - plateforme en attente , on peut arréter les terrassements & 50 cm de leur cote defini tive et les régler avec une pente transversale de 6% Par ailleurs, la réalisation de chaussées en encaisse- ment dans des sols sensibles a l'eau (méme si cete technique entraine une économie de matériaux) rond le projet tres vulnerable (Poetclln tes sondaaoe, stud gesechique dos permet Spine hytmue (EL § A101 Uy vata des enews en eon b 2.3. Topographie du terrain naturel La topographie du terrain naturel a une influence importante sur la collecte des eaux pluviales. Une zone ts plate pose des problemes d'évacuation des eaux pluviales et peut étve le siage d'inondations. Une zone a relief accentué peut étre le sidge de concentra- tions aboutissant 8 des écoulements localises impor- tants et dévastateurs (tout spécialement en climat méditerranéen). La topographie du terrain naturel @ également une influence sur les précipitations qui augmentent avec Vraltitude et sur les durées d'ensoleiliement qui sont tes variables selon l'orientation du versant. 2.4, Les conditions hydrogéologiques La présence d’une nappe phréatique dans un déblai conditionne la réutilisation des sols sensibles ainsi que la circulation et le rendement des engins. Elle déter- mine aussi, que ce soit dans un déblai ou sous un remblai, la conception des dispositifs de drainage, |W est important que l'étude hydrogéologique ait déterminé le niveau de la nappe en fonction des sai- sons et les possibilités de rabattement. Ul faut noter qu’en France Métropolitaine I'étiage des nappes se situe généralement en automne et le niveau maximal au printemps. 2.5. Allotissement du projet Un découpage du projet en lots peut fortement modifier la sensibilité de chaque lot par rapport & fa sensibilité globale du projet, et peut aussi avoir une incidence sur la passation du marché. Connaissant la sensibilité des matériaux tout au ong du projet il peut étre intéressant de prévoir des Tots comportant une proportion de sols insensibles qui peuvent étre travaillés en période climatique defavore: ble. L'allotissement du projet doit alors étre décidé aprés l'étude géotechniquo, et Stre pris en compte dans le dossier du projet de definition Dans le cas 00 des travaux de drainage préelable sont indispensables en débiais, il est préférable do prévoir ces travaux dans une phase préliminaire ; cola amélior® la stabilité des talus, la circulation des engins et la réutilisation des matériaux Si un lot de travaux comporte des arases terrasse: ments en sol sensible, il est recommandé de prévoir Ia mise en place de ia couche de forme, au fur et 12 & mesure do l'avancement des terrassements ; dans ce cas. il faut que la réalisation de la couche de forme soit incluse dans le marché terrassement Le mouvement des terres a pour objet la localisation dans I'espace et dans le temps des débiais et des rem. blais ; il doit tenir compte de la sensibilité des sols aux phénoménes métdorologiques. Il est donc recom: mandé que le projet (notamment au stade du projet de définition général ou plus en amont pour les pro: jots tras sonsibles) présente deux plans de mouve- ment des terres dans deux hypotheses météorologi- ques différentes (Cf. circulaire du 2 janvier 1986 du Ministére de 'Urbanisme, du Logement et des Trans. ports, relative aux modalités instruction des dossiers techniques concernant les opérations dinvestisse- ments routiers) Un certain nombre de dispositions sont envisagea bles au niveau du projet pour diminuer la sensibilité aux intempéries réalisation de pistes hors emprise du chantier, ‘emprunts en matériaux insensibles, = recours au traitement de sol, piste de chantier renforeée en matétiau de couche de forme sur une demi - plate-forme ou renforoée par un géotextile, ou par un traitement, = dépét provisoire de bons matériaux pour les utiliser en sommet de remblai ou pour faire des pistes de chantior, - nombre, répartition et qualité des accés au chantier, nombre, réparttion et sloignement des lieux de dépét, - purges plus ou moins grandes. 2.7. Couche de forme La présence d'une couche do forme est de nature 2 diminuer la sensibilité d'un projet aux intempéries en constituant une protection superficielle plus ou moins efficace vis-2-vis des infiltrations et du gel, en diminuant les effets des chutes de portance éven. tuelles de l'arase des terrassements, Le dimensionnement de la couche de forme doit tenir_ compte des contraintes engendrées par les tengins de chantier quand ils sont plus pénalisants que le trafic ultérieur (dans ce cas, il peut étre calculé par dos modéles mathématiques - exemple : Alizé) CHAPITRE III RECUEIL DES INFORMATIONS METEOROLOGIQUES POUR L'ETABLISSEMENT DU PROJET ET DU MARCHE En France, la météorologie nationale dispose d’un réseau dense de stations principales et de bureaux climatologiques régionaux que les maitres d’ceuvre doivent utiliser pour le recueil des données météorologiques nécessaires & I'établissement des projets de travaux de terrasse- ments. De plus, il existe divers organismes susceptibles de fournir aussi le chés (Services de l'Equipement, INRA, EDF ...) 3.1. Caractare aléatoire des données météorologiques En ragle générale ques sont sujets a deux types de dispersion le temps et dans I'espace. les _phénoménes météorologi- dans. Pour prendre en considération ia dispersion dans le temps, qui se traduit par une variation importante d'une année 2 l'autre, il faut recueillir les données sur la période ia plus longue possible. Pour prendre en considération Ia dispersion dans espace, il convient de recueilir les informations de plusieurs points observation, situés le plus pr8s pos: Sible du site des travaux; il faut se méfier des extra polations dans les zones a relief important ou dans des régions & micro-climats, Dans les cas difficles, iI est conseillé de solliciter Tavis des services compétents (Météorologie Nationale, Ministere de Agriculture ..) 3.2, Données atologiques principales La plupart des données sont intéressantes, mais dans un souci de simplification, on ne retient que les mieux adaptées aux problames des terrassements les précipitations (pluie, neige}, - Févaporation. 3.2.1. Données concernant les apports d'eau dans les sols Ces données concerment les précipitations, leur ampleur {hauteurs moyonnes, décadaires, mensuelles...) et leur fréquence (nombre de jours ol les précipita- tions ont dépassé un certain seuil, par mois ou’ par autre période). TW Ueesactanapiaton poninle oe wnt do ments recher- importance des dispersions relatives & ces don- 'nées fait qu'il est souhaitable de les racusillir sur une période de plusieurs décennies (si possible les 30 der- niéres années) 3.2.2, Données concerant le départ d'eau hors des sols Les données relatives au départ d'eau des sols lors des travaux de terrassements sont celles qui caractér sent le pouvoir évaporant de l'atmosphére; de ce point de vue. I'évapotranspiration potentille (E.T.P.) s'est révélée jusqu’a présont la mioux adaptéo méme sur sol nu (1), Les dispersions relatives @ ces données sont beau- coup plus faibles que celles relatives aux précipita- tions, et laur recueil sur une période de 10 ans est suffisamte. Ce sont des données disponibles dans la plupart des stations météorologiques principales. Dans le cas de projets de faible importance pour lesquels les délais d'études sont courts, on pout util ser directement les valeurs données dans le tableau de la figure 3 3.3. Autres phénomenes portants Les autres phénoménes a bien connaitre sont les suivants fe gel (fréquence et intensité) qui peut influencer le planning du chantior entravant ainsi d'autres corps de métier; il peut interdire en certaines périodes Fengazonnement et les plantations, et peut agir sur rétat des sols par pompage des eaux profondes: le vent qui, outre son action évaporante, peut géner ou interdire le traitement aux liants hydrauliques, la realisation de remblai en sable fin Fig. 3 - Valours moyennes de I'évaporation ‘ \ < ; 5 = 4 \\ AW MSS EVAPORATION | MENSUELE sow | pon | Mas | a | ma | aun | aun | Acie | Some fon | Now | Dee Zone 1 Gropersonsis =| 15 | 20 | as | 7 | a5 | 10 | 5 | os | os | as | 2 | is zone? CL] | t bamaonmanm | 15 | 25 | 55 | a | 10 | 130 | ao | us | 75 | 40 | 2 | 15 zone RSS| so | 4 | a | 110 | vo | 160 | 190 | 160 | 15 | os | a5 | 35 epoca oh -la neige qui a un pouvoir mouillant des sols, trés important fe brouillard qui entraine une insécurité et peut donc provoquer des arréts de chantier. -lles orages qui sont souvent la cause d’érosion ou de destruction d'ouvrages réalisés. 18 de données 3.4. Les réseaux de pr 3.4.1. Réseau de la météorologie nationale Ce réseau, le plus connu, comprend des stations météorologiques principales qui mesu- 11s nombreux phénoménes météorologiques ipitations, ensoleillement, température, hygro- métrie, vent...) En Fance métropolitaine il y a 132 stations de ce type. - des postes climatologiques au nombre de 3 300 qi mesurent au moins les précipitations et, pour cer- tains d’entre eux, la température, Pour recueillir l'information, le maitro d’cuvre a tout intérét @ se rapprocher du chef de la station météorologique la plus proche. En effet, ily a en général une station mét6orologique par département ft son responsable qui siége a la commission départ mentale de la météorologie est amené a bien connal tre la climatologie de son département sous différents aspects Les bureaux climatologiques régionaux, sont déten- teurs de toutes les données enregistrées dans leur région par le réseau de la météorologie nationale depuis de trés nombreuses années. Ces bureaux peu: vent done aussi fournir les renseignements désirés, ‘mais sont moins prés du terrain que les stations. On trouvera en annexe 1 [a liste et les adresses des principaux centres et stations de la météorologie nationale, 3.4.2, Autres réseaux 1 existe de nombreux autres réseaux. Les princi aux sont coux des services suivants - Directions Départementales de 'Equipement, - Centres d'Etudes Techniques de I'Equipement, Services Ruraux d’Aménagement des Eaux, Electricité de France, ~ Agences financidres de bassins fluviaux, - Services d’annonces des crues, Institut National de Recherche Agronomique, 18 -Centre National du Machinisme Agricole, du Génie Rural, des Eaux et des Foréts. Les réseaux de recueils étant multiples, la « cellule hydraulique » ou « cellule - Eaux » de la D.D.E. est la plus méme de renseigner le maitre d'muvre sur les services & contacter. Ces réseaux mesurent surtout los précipitations ot complétent le réseau de la météorologie nationale. Pour les autres phénomenes (température, ensoleille- ment) il est recommandé de bien analyser ce qui est mesuré et ce qui est calculé quand on veut utiliser les données de plusieurs réseaux. 3.5. La forme des données Pour l'étude d'un projet, le maitre d’couvre n’a généralement besoin que de données statistiques. Données pré-traitées disponibles Les services de la météorologie nationale ont exé- ccuté des traitements informatiques de leurs données. Ces traitements portent essentiellement sur les don- 1n6es enregistrées dans les stations principales. On peut y relever entre autres - lévaporation potentielle PENMAN. le nombre de jours oi cortains seuils ont 66 dépassés, les fréquences d‘apparition de certains phénoménes En annexes 3 et 4, on trouvera des exemples de feuilles de fréquences de précipitations. Traitements informatisés sur demandes Les stations principales de la météorologie dispo- sent de moyens informatiques et de fichiers permet- tant d'exécuter sur demande des traitements particu- Tiers. Aisi il est facile d’obtenir, par exemple, les nom: bres de jours de précipitations supérieures & un seuil pour les différents mois des demniéres années réperto- Fiées au fichier. Le risque est de ne pas recouvrir toute la période désirée (30 ans par exemple pour les précipitations) En annexe 5 figure un tel traitement. Recueil manuel Il est toujours possible de recueillir les données manuellement, a partir des documents de base que on peut consulter dans les services de la météorolo- gie nationale, CHAPITRE IV EXPLOITATION DES DONNEES METEOROLOGIQUES L’estimation de la durée des jours d‘arrét de travail pour intempéries est une donnée indispen- sable 4 I’établissement d'un projet de travaux de terrassements. Selon le cas, le maitre d'ceuvre peut évaluer cette durée 4 partir de la connaissance du bilan hydrique, de seuils de précipitations, de ratios établis a priori, 4 défaut d'autres méthodes. Les calculs doivent étre faits selon deux hypothéses favorable et défavorable, le projet étant établi lui-méme sur la base dune hypothése probable intermédiaire. Les constatations réalisées sur les chantiers de ter rassements en sols sensibies a I'eau ont montré que les conditions météorologiques provoquent en moyenne l'arrét des travaux un jour ouvrable sur trois ce qui est considérable. On a done intérét a tenir compte de la météorologie dans ls tudes de terasement et, de prefrence, le pus en amont possible. Pour les chantiers présentant une certaine sensbilite aux intempéries la cculare du. 2 janvier 1986 recommande Cétudier au stade du projet de definition - deux solutions correspondant 4 des conditions climatiques différentes, Au niveau des prix, cette emarce permel de mieux cere es rariatins posses des ddopenses et de rédure les marges de tolérance du detail estima- Ui, En effet, les marges de tolérance cy des prix de terrassements sont d'autant plus importantes qu'l subsiste des incertitudes sur Ja météoroogie, Pour tes chantins partiulérement senibles aux intempéries cy iL est meme preferable - bien que la circulaire ne le mentionne 2s - de faire ces études encore plus en amont, au stade de ‘avant-projet, ce qui permet d'avor des ce stade des esti: at des marges de tolerance réaistes. La prise en compte de la météorologie se fait en estimant la durée des jours d'arréts previsibies et en Etudiant les projets selon deux hypotheses de réalisa- tion | favorable et défavorable. 4.1, Evaluation des jours d'arréts de chantier prévisibles Il n’existe pas de méthode générale de calcul du nombre de jours d’arréts de chantier prévisibles, applicable & tous les cas. Mais une estimation, d'une Precision suffisante au niveau du projet, peut étre effectuée de différentes fagons selon es données météorologiques disponibles, le mode dexploitation des résultats de chantiers antérieurs, le niveau de préo- cision de l'étude. A défaut d'une autre méthode mieux adaptée, cette estimation peut ainsi se faire & partir du bilan hydrique das souils de précipitations, de ratios (évaluation grossiére), 11 est important de souligner que ces trois méthodes, dévelop- pées ciaprés, ne représentent que des bases indicatives qu'il est nécessaie de réajuster au plan régional, notamment pour les zones montagneuses ou a climat particulier (meéditerranéen, par exemple), en fonction de Fexpérience acquise sur des chan tiers antérieus et en fonction des terrains rencontrés Par ailurs, les méthodes d'estimation de la durée d'arrét de chantier fondées sur des résultats statistiques, loin de conduire 4 des données rigoureuses ne prétendent fournir que des ordres dde grandeur. Il n'est pas inutile en effet dinsister sur le fait ‘que les résuitats obtenus sont sujets & des dispersions importan- tes, puisqu'ls sont le reflet de phénoménes complexes et quils résutent de caleus sur des données éminemment aéatoires. 4.1.1. L’évaluation du nombre de jours d’arrét de chantier 4 Vaide du bilan hydrique Le bilan hycrique (B.H.) utilisé est obtenu par difé- rence entre les précipitations moyennes mensuelles (8) et 'évapotranspiration potentiolie | PENMAN {ET.P.) données qui ont été precisées au chapitre Ill §3.2 BH — ETP PENMAN (oxprimé en mm d'eau) La, durée_mensuslle d'intempéries (i) en_ jours ouvrés s'evalue e l'aide d'une fonction linéaire du bilan hydrigue. Pour le climat océanique, les constata: tons realisées conduisent a la formule BH +90 14 Cote formule est issue des graphiques de la figure 4 obterus apres dépouillementde nombreux chantiers Senables "aun, condivene meteorlog.ques, Cheque So avail Sa forme permet de le stuer dans 3 gran. des périodes (hiver," ste et période transioirey. Sa position est fonction du nombre de jours J intempe ties constatées dans fe moms et du bilan hydrique or. respondent. Les points du graphique 2. (avec initial Gato rpresenant ls Mayennes generates men Cos. graphiques laissent apparaitce une digpersion importante qui result Ge Tinfluence Ge nombre parametres “physiques et humains conditionnant arrét d'un chantier (cf. chapitre i): ils permettent néanmoins de constater qu’a_un bilan hydrique 2230 mm correspond une période estivale séche A contrac un bilan hydrique = 30 mm correspond tine penode hivernale humide: Enfin, @ un bilan hyde= que compris entre. 30 et +30 mm correspond tine penade de transition. On note toutefors que les Dériades pendant lesquelles on peut espero fate chur {ori foneur er eau inate dee sols. oy caine au Contra une augmentation, sont variables selon les Fégians, Ces indications sont utles pour Vorganisation Générale du chantier et [a détermination de Ta. date Sptimale de demarrage des travaux [ef exemple ce apres §.4.22) {2 Duta per example dee shaoton giograpngue do ware dos "7 ig.4 - Evolution mensuelle des jours d’arr8t de chantier en fonetion du bilan hydrique +140 420mm . +120 . +100 a “ 7 7 a to a le % +80 o * : om ae tak aaa ty 7 fc fo ta ES . ~, 8 teas a 5 a pee : ae Md te Dae PR], * “ a ae os 1 oye see < re 3 a Nbjim -20 2. . . Nombre de jours d'errét Bott . 5 chanter par mos 7 ¢ olenad pe tas ° ame ee 80 oe 7 “04% : 120 6 . Période d'hiver (Décembre & Mars) ‘Periods transtote Avr, Ma, Octobre, Novembre) -140 4 {Periods 6 un & Septmbrel Nombres de jours d’arrét mensuel pour chaque cchantier étudié en fonction du bilan hydrique B.H. enmm Wea 2H.) Bilan hydrique sau Intempéries= BH» 90 a ww 74 +100 +80 +00 +40 +20 + 2 Ee mh woh 20 rarer do NOM 3 ours t de chantir par mois 40 ce 60: A période a'hiver (Décembre & Mars) “0 G Periods transitoire (Avril, Mai, Octobre, Novembre) =100- OPeriode dete (Juin 8 Seotembre) 120 Graphique 2 - Nombres moyens de jours d’arrét mensuel 140 en fonction du bilan hydrique B.H. 18 4.1.2, L’évaluation du nombre de jours darrét de chanttier 4 partir de seuils de précipitations (On constate sur chantier que les hauteurs journalié- ros des précipitations entrainant la mise en intempé. fies dependent de nombreux parametres (sensibilité du sol, type d’atolier etc) et plus particulirement de la saison @ laquelle s’exécutent les travaux. On peut distinguer ainsi les trois grandes périodes évoqui précédemment la période hivernale, - la période estivale, = les périodes transitoires, qui se différencient par le hauteur de pluie provo- quant I'arrét de chantier. Leur durée et les seuils cor~ respondant varient selon les régions. A titre d'exemple - Pour le climat océanique et océanique plus ou moins altéré, on peut retenir les valeurs suivantes Période estivale (juin & septembre) seuil critique : 6 mm. Période hivernale (décembre & mars) seuil eritique : 1 mm. Période transitoire (avril et mai) seuil critique : 3 mm. Période transitoire (octobre et novembre) seuil critique : 3 mm, - Pour les zones de climat continental et de montagne, ‘on peut ne prendre en compte que deux périodes Période estivale (mai a octobre) souil critique : 8 mm Période hivernale (novembre & avril) seuil critique : 1 mm. Ainsi, en comptabilisant @ partir des moyennes fournies par les services de la Météorologie Nationa- le, le nombre de jours de pluie de hauteur égale ou supérieure aux seuils retenus selon les périodes pré: cédentes, on obtient la durée probable mensuelle d'arrét de chantier min mals dete cr cab) i cvcule du 2 pve 1986 rans omatiqus on etre deut soluons coneopondant dex condans cimatu 4.1.3, Ratios - Evaluation grossiére du nombre de jours d'arrét de travail Faute de pouvoir utiliser les méthodes précéden. tes, on peut estimer grossierement un nombre de jours d’arrét de chantier (ours ouvrés) en fonction es ratios suivants, lies aux périodes d-exécution et Sux grandes zones climatiques, par exemple Zone de climat océanique 1 jour_sur 10 en période estivale 3 jours sur 10 en période de transition 3 jours sur 10 en période hivernale = Zone de climat continental 1 jour sur 6 en période estivale plus d'1 jour sur 2 en période hivernale 4.2. Etude du projet selon les hypotheses d'exéeution 1) Bien que I'on envisage les travaux a la meilleure période climatique, les conditions météorologiques du Chantier peuvent varier dans des proportions impor- tantes. ‘Au stade du projet (ou de lavant-projet pour les chantiers. tres Sensibles), il est_ donc souhaitable drenvisager ceux hypotheses d'exécution, selon que Te chantier se déroule dans des conditions météorolo- giques favorables cu défavorables (2 4.2.1. Définition des conditions favorables et défavorables d’exécution Par convention, les conditions météorologiques favorables et defavorables définissent un intervalle @ Fintérieur duquel on a quatre chances sur cing de se situer. On admet que cette probabilité reste raisonna: ble au stade de I étude d'un projet, Des considérations statistiques montrent que les conditions meteorolagiques favorables s’établissent fen minorant les valeurs moyennes des précipitations et en majorant l'évapotranspiration _potenticlic Moyenne des pourcentages indiqués dans le tableau de la figure 5. Ces pourcentages dépendent de la durée du chantier. DUREE DU naan | COUEEE | woven PapaMeTnes DUREE 312 mos MéréonoLoGiaues Fitciptors moyernes verlee sow | a0% | 20% Beppe peo Bi movemes tse | row | 5% imerclen Prtciptatons asx | 20% | 15% Paar aox | 25% | 20% P>6 mm 0% | ao% | 20 Fig. 5 -Pourcentages _pormettant _d’obtenir_les valeurs de précipitations et 4’ évapotranspi rations potentielles pour des conditions meétéorologiques favorables et défavorables, roase 7 58 Tu Chet ds Projet de preva Vince Sree ale Ses a delage eras comoactage pur garantie oma, Les conditions météorologiques défavorables s'obtiennent inversement en majorant les précipita- tions moyennes et en minorant | évapotranspiration potentielle moyenne des mémes pourcentages Le principe de ta méthode de prise en compte de la météorologie est exposé ci-apres (8 4.2.2.) a l'aide d'un exemple simple pour un chantier de durée moyenne (3 12 mois) dans des sols sensibles aux conditions“ météorologiques. Cet exemple utilise. le Ainsi, le tableau de Is figure 6 précise, partir des coefficients précédents 2 appliquer aux valeurs moyennes mensuelles des précipitations et d’évapora. tion du lieu des travaux, le bilan hydrique dans des Conditions météorologiques favorables et détavorables, On en déduit ensuite pour chaque hypothase le nombre de jours ouvrés d'intempéries (|= P+ 90. bilan hydrique qui, pour une région déterminée, peut et le nombr de jours effectifs de travail 6 bilan fy i 2 et le nombre mensuel de jours effectifs de travail égel Gtre détini une fois pour toutes. 322 jours -I (non compris les conges éventuels} Jarv. Flr. Mars Avr. Mai Juin Jud, Ait Sept. Oct Nov. Dk (1) Priciptations moyennes a 0 © © ss © 6 5 M 2 w m8 JETP. moyannas 6 0 4 «7 9% 10 15 & 8B 3% mM ——conoitions meTEoROLOGIOUES FAVORABLES (3) Preciptations oy. x 0,70 so 2 6 2 »%» 2 4 © @ © @ 8 (JETP = ETP moy. % 1.10 vy 2p wo 7 1% 1m Ww mS mz &@ mW BR Gm) cea ete ee aclee feo few ole tees) oe ae Noe jours efocs do avait 2 (BH +90): 14 1s 4 Hw ‘CONDITIONS METEOROLOGIOUES DEFAVORABLES (5) Péciitations or ee =P moy. x 1.30 (6)ETP=ETP moy, x 0.90 woe 9 8 © © mm 6 © 2 w 4 8H) % 2 4% -3 -1 -% -2 -2 2 m@ 8 10 Nb do jours effects Beet H+e4 [fo 0 2 we 6 w 0 6 8 n 9 8B Fig. 6-Calcul des nombres de jours effectifs de travail _mensusl, pour un chantier de durée moyenne (3 & 12 mois), en fonction des valeurs de précipitations et d’évapotranspirations patentialles moyennes d'une région déterminée BH, Imm fan poe mete) = 28.4. Détevorabie 6 \ N wo Fig. 7- Représentation graphique de la variation an ‘nuelle du bilan hydrique pour les conditions météo: rologiques favorables et défavorables données dans le tableau de la figure 6: 20 4.2.2. Exemple d’établissement d'un projet L'exomple correspond a I'exécution de 170 000 m? de déblai et 180.000 m3 de remblai. Les sols sont classés A2 en état moyen « m » (selon ia classification R.T.R). Létude de laboratoire permet de fixer les hypothéses de réemploi 8 = 100% en période favorable (BH < — 30 mm) = 50% sans traitement, 25% avec traitement (@ 2% de chaux} et 25% en décharge en période transitoire (= 30 30 mm), Enfin dans cet exemple les rendements sont pris Sgaux 8 1.000, 2.000 et 3.000 m3/jour selon qué ron se situe respectivement en période hivernale, transitoire ou estivale. Etablissoment du projet avec des hypothéses favorables A Vaide des éléments précédents (BH favorable, nombre de jours de travail, conditions de réemploi, rende- ments ...), on peut établir le tableau suivant Jam, Fur. Mars fu, Mai Juin ull Root Sept, Oc Now. Be Bilan hydtique (8.H,) favorable a Périodes hivernale t H.>30 r S0=BA< +30 BH.<—30 Rendementsmiliersdem2yj) = 122 No de jours effects ae wavs Bo 6 mo wt Volume menue extrait lrtiers em 3s = of 0 ©] 6s © * 0 » 2» és posible sans watement (raters co - 4 6 | os wo 6] 6s 0 7 15 Traitement obligatoire (riers der) 2 7 sw f- - -|- - a 3 «4 4 Mise en dpe (riliers de) a se ne En supposant un dur do chansor 5 ie date nome fv par oe) Levolume extrait oumuld ext de fenmilors dem) 7 ow Dw Conclusion: Durbe du chantiar 3 mois Miso on dapot dos 10 000 rm’ oxcédontairos Exstonce d'une marge de sacurte Fig, 8 -Tableau donnant un exemple de rSalisation de chantier dans des conditions météorologiques favarables. 241 Etablissement du projet avec des hypothases défavorables Dans des conditions défavorables, les prévisions deviennent les suivantes Jan. Flv. Mare Av. Mal Juin Ju AaGt— Sap, Ot, Naw. le, Bilan byavique iH dtovorable 85-72 y= 3-18, 3942p 12 2-1 8B 100 Periods ehiveralo i nn overstate 7? L i ' BO a= +90 nT ecole oy bH<~20 Rendementsinilesdem/) = 11 Novo urs eects de ovat 9 1 2 ww ww wis 1 8 8 triers de 9 1 2 fa a o sr] 2% "1 9 8 fouciston possible triers drm) - - = Jw ew « sf - - - ‘Freemont obese (enters em) 11 2 te 6 - - feo 1 1 3 Mise on dance (miter e) es 9 0 ls 2 - - |e 65 0 «8 7 En suppesan un dbut de chansor wears raat wl par ee fon miliors com) s2 eas [oo Conclusion : Durée du chantier: 4 mois Déblaisrutiisables sane traitement : 128.000 mi" Deblais rutisables apes traitement Miso un dap "Necessits dotowwer 6 000 m!d'emprut 16000m | 170000 188088 Fig. 9 - Tableau donnant un exemple de réalisation de chantier dans des conditions météarologiques détavorables. Les colts étant caleulés dans les deux hypothéses extrémes, on retiendra la valeur probable pour (estimation de base, la marge de tolerance étant déterminge en faisant les rapports des valeurs extrémes & la valeur probable. Ls valeur probable des coats correspond généralement a Ia valeur moyenne calculée & partir des deux hypothases, sat! pour les chantiers présentant des conditions météorologiques locales particuliéres (chantier as ensoleillé ou al'ombre -) Etablissement du projet avec des hypothases défavorables aggravées par un démarrage des travaux en période non appropriee. Bion qu'ayent envisagé pour des hypothéses météorologiques favorables et défavorables un démarrage des travaut a Io melleure période (ave). exemple donne e-dessus conduit 4 des differences non négiijeables de conditions de realisation et do cours ais ies important de souiqner quun démarage des travaue 4 une pode mons apronrie (septembre par exemple) entraine des differences encore plus importantes, comme le montre le tableau de la figure 10 >. Dans ce cas, il est dalleurs souvent souhaitable de reporter les travaux a année suivante .,,Pout [estimation des coits, dans des hypothéses favarables et défavorables, on ne doit retenir que les aléas dis aux conditions météorologiques, et non ceux relatifs &la période de realisation des travaux qui sont trés pénalisans, Remarque La méthode exposée ici, volontairement détaillée pour les besoins de la Recommandation, peut laisser au lecteur une impression de complexité. En fait, il faut garder a |esprit que la méthode est basée sur les cadences de chantier et sur l'estimation du nombre de jours effectifs de travail @ partir du bilan hydrique. Cos données peuvent étre calculées a I'avance une fois pour toutes pour une région, co qui simplifie considéra- blement la méthode et ia rend accessible aux petits chantiors. 22 (aiquiaidas) saudoidde wou opoued uo xnenen sop oBesiewi9p un sed sogreBBe s3iq e20n¢j9p sonbiBojou0gi9w SuON/PUCD sep SUEp s2UEYO ep UONESIIe9! op ajdioxa UN JUeUUOP NeOIqeL - OL “BL 81000081 swoooort e008 79 e400 v2 si 008 62 oosse | Sucoose 8000021 ze_cr-! e-_6e~ (cise vines OES) imate s La Nepuuy Nopuy 23 Fig, 11 - Tableau récapitulatif des résultats pour les trois hypotheses 1 2 3 Démarrage du chantior 8 Démerage & Ta meileure perode une période non ‘manque ppropeée Conditions Conditions Conditions métgorologigues météoralogiques inétéorolngiques favors “favorable: ‘detavorablos Volume 8 exrairo (dobiasy 170.000 m3 170.000 m3 170000 m3 Miso en rembloi des ‘debs cans traitement 160.000 m3 138000 m2 166.000 m3 Mise on rembla dos débiais apres treltoment - 16000 m3 29 500 m2 és & matron dps 10000 m3 16.000.m3 74 500m? Empruns ndcessaires pour réliser les emblais manqusnts - | 6000m3 64.500 m? Durée du chanior 3 mole Amois 9 mois application de prix moyens entraine pour le cae 2 un sureodt per rapport la ‘ere nypotnce de 20% pourtecas a3 ‘0% 24 CHAPITRE V PRISE EN COMPTE DE LA METEOROLOGIE POUR LA REDACTION DU MARCHE Les conditions météorologiques sont prises en compte dans les marchés au niveau du C.C.A.P. et du C.C.T-P. Dans le C.C.A.P., le rédacteur du marché doit préciser ies délais en tenant compte des journées d'arrét de chantier relatives aux intempéries ou a leurs conséquences ; i doit aussi préciser les modalités d'application des prix. Dans le C.C.T.P., le rédacteur doit préciser le choix des stratégies fondamentales d'utilisation des sols par rapport & la météorolo- gie, ce choix ayant une incidence directe sur le cout des travaux. Un dossier météorologique regroupant tous les renseignements disponibles est joint au dossier de consultation des entreprises. Les conditions météorologiques doivent étre considérées sous le double aspect des prévisions et dles constatations. Les prévisions coneement essentiel- lement la conduite du chantier et les choix techniques. Les constatations ont une finalité essentiellement administrative et financiére, Avant de rédiger un marché, il faut considérer les conditions météorologiques constatées par le passé, les matériaux qui seront « travaillés » (ceux qui seront extraits, ceux qui seront mis en cauvre mais aussi ceux sur iesquels on roulera), - le bilan des matériaux (nécossité de réemplat ..), -la période prévisible pour le déroulement du chantier. 5.1. Cahier des clauses administratives particuliéres (CCAP) Dans le C.C.A.P., les conditions météorologiques sont & considérer d'une part vis-a-vis des délais d'exé- ution et d’autre part vis-dvis des prix (proto STRAY o af oye fepdon a chaser ices 5.1.1. Délais Pour ce qui concerne les délais, le C.C.A.P. so r6fre Bux dispositions de l'article 19-22 du cahier des clauses administratives générales (C.C.A.G. Mar- chés Publics de Travaux) consacre a la prolongation du délai d'exécution pour cause d’intempéries. Le promior alinéa de cot article vise les journées d'intempéries considérées au sens des dispositions legislatives (les intempéries rendent le travail dange reux ou impossible) ou régiementaires (les intempé. Fes justifient des périodes d’arrét saisonnier). Il s'agit d'intempéries qui font obligation do faire cesser le tra vail du personnel sur le chantier et qui, par voie de conséquence, entrainent un arrét de tout ou partie du chantier. Si le nombre de jours d’arrét de travail est supérieur au nombre de jours d’intempéries prévisibles indiqué au C.C.A.P., le délai d'exécution doit étre prolongé. La prolongation est notifige & l'entrepreneur par un ordre de service qui en précise la durée, laquolio est égale au nombre de jours d’arrét réollement constates du fait des intemperies, en défalquant le nombre de jours d‘intempéries prévisibles indiqué au C.C.A.P. Le nombre de jours d'intempéries réputé prévisibie est déterminé en fonction des moyennes statistiques do la météorologie et en tenant compte de la consistance et de la nature des travaux ainsi que de la nature du terrain (cf. chapitre IV). Le délei d'exécution indiqué 8 l'acte d'engagement integre ce nombre de jours d'arrét prévisionnel En cas de mauvaise organisation de I'entrepreneur pouvant conduire sous effet des intampéries, a des afréts de chantier normalement évitables, le maitre d'ceuvte signifie a l'entrepreneur la mauvaise organi- sation de ses travaux ; ces arrdts de chantier éventuels ne sont alors pas pris en considération pour ia prolon- gation du délai, Si les arréts de chantier ne sont pas Evitables mais $e trouvent allongés du fait de fa mau- vaise organisation de I entrepreneur, lallongement dé délai qui peut étre accordé reste limité ‘pour tenir compte de sa responsabilité Le second alinéa de Warticle 19-22 du C.C.A.G. vise les conséquences d’intempéries (celles-ci ayant cessé) et d'autres phénoménes naturels entravant l'exécu- tion des travaux (1. 28

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