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a a a a a ae a ae Te a wet w ! 3.~ Geologie du terrain et évolution das itwewObilam > isos eee cet eee cole 3.1 - Lit mobile 2. 6 6 see ee ee ee ee 4.2 - Evolution des lits mobiles . +... - 3.3 ~ Rappels sur les écoulements unhtotisamtesienn ecioicvake Wixe Gand 6 4. Estimation dé la protondeur d!érosion générale dans le lit de la Rivigre 1... - 4.1 - Estimation de la profondeur d'érosion dans un lit de riviére de dimension constante » 2.46 eee ee et ee a) Méthode de M. LARRAS(1968) . . . 6 b) Méthode de MM. LACY.SIMONS.ALBERTON ACKERS et LANGBBTN (de 1930 4 1964). c) Méthode de M. DUNN ( Va Bs Wake 4.2 ~ Estimation de la profondeur d!affouille- ent_gui_se produit dans Ja partie cie d Pile a sees 5.- Affourtlement local autour des piles de pont 5.1 ~ Estimation de la profondeur dtaftouille ment local autour de la pile du pont. 5.1.1.- Résultats d'essais «oe «eee a) Les essais de Chatou . 1. +s b) Formule de A.MAZA et J.L.SANCHEZ. c) Formule de M.CAMBEFORT. . 6 ss « d) Méthode de M. DUNN. .. 2. eee e) Méthode de M.J.LARRAS « «+ vs © 6.~- Résumé et Recapitulation des formules a WeADNOD- no eS Je ace a Wa vee 6 7.- Protection et conception des Fondations Ce eS eer y /- - III - ry 7.1- Protection et lutte contre l'affouillement . ; 7.2- Protection et conceptioudes fondations en cite affouillable (d'appés SETRA-FRANCE). ry ~ A- Fondations superficielles sur massif de ry gros béton. Fondations profondes Py - C- Fondations massives sur caisson ry ~ D- Fondation des culées en cite aquatique. i ANNEXE 1- Estimation du coefficient (K) dans la formule -Strickler. ry ANNEXE 2- Tabloau avec classification des sédiments, proposé par " American Geopiysica. Union "~ ANNEXE 3-. Claesificaticn des sédimenis# prope.¢s par " americun Geophysical Union ". ANNEXE 4- Exemplo. a a L L L L L - L L L L INTRODUCITION, Les grandes riviéres dans leurs parties basses n'ont as habituellement une grande pente longitudinale et une grande Aujourd'hu, le régime de ces riviéres est bien Mais au contraire les itesse de l'eau. connu avec tous les paramétres nécessaires+ etits cours d'eau qui ne sont pas suffisamment étudiés peuvent, rés ine crue, se transformer en riviére torrentielle qui détrait tout ce qui se trouve sur son passage. Pour ce type de Fiviére on n'a pas suffisamment de références ni de’ connaissances. Ce type de/riviare, avec une grande pente et une grande vitesse, est cour nu, rant particuliérement dans les endroits montagnenx, > sans imp~ lantation. L'energie de 1/eau qui se dissipe dans son long vo- yage, a un caractére destructif. Dans le cas d'un lit mobile,l'eau crue ne monte pas seulement-Parallélement d'une riviére pendant la A la montée, elle creuse le iit de 1l'oued en le mettant en mouve~ ment sur une profondeur trés importante dépendant des cas et des Le danger devient trés important pour tous les ouv~ circonstances. rages qui se trouvent dans le 1it de ltoued, particuliérement pour ung Fondation insuffisamment profonde des piles et des culées des ponts. Mais ce danger n'est pas toujours en rapport avec la gran- deur de l'ouvrage. I1 arrive souvent que les ouvrages traversant les petites riviares sont plus en danger A cause de 1'insuffisance des études et de Ja Convsissance du régime des oueds, de la géo~ logie et de 1a résistance du sol contre 1'affouillement d'une part et de 1'insuffisante profondeur de fondation d'autre part. fait partie d'un phénoméne plus général, le transport solide ail rassemble l'ensemble des problémes physiques ou mécaniques 1iés suspension, le transport, lq sédimentation, des_par un écoulement fluide, pouvant le dépét de matiéres solid. aller jusqu'a la destruction des obstacles vus (piles, culées, pem- Ltérosion du lit de l'oued, appelée affouillement ; érosion, la mise ¢ blais, protection des Lerges etcwes)- Tl existe deux formes d'érosion du lit de l'oued qui se manifestent sous le nom “ affouillement ~ affouillement général +. affouillement local autour d'un obstacle. a ee ee a iat eat ae eA AAA ADD DD =2- L'érosion dtun lit mobile de la riviére dépend de la vitesse de l'eau, de_sa profondeur, de la mobilité des matériaux solides constituant le lit, de la forme et de la grandeur des ob- stacles se trouvant dans le lit de la riviére. Le danger de 1'érosion du lit mobile peut étre aussi trés important si le débouché superficiel d'écoulement n'est pa suffisant. Dans ce cas, la vitesse dans cette section de la ri- vidre, augmente rapidement et le danger d'érosion augmente 4 la m@me, échelle avec 1'augmentation de la profondeur de l'eau. En i Hollande, le danger d'affouillement consécutif aux formations de | chapelets de tourbillon est depuis longtemps connu. Pendant les i constructions des digues de fermeture par avancement les Hollanda af ont constaté que le rétrécissement de 1'ultime passe de l'eau donr ne lieu.A la formation de rouleaux et de chapelets de tourbillons Les affouillements~causés par ces séries de tourbillons au fond, sonfen général plus graves que ceux qui résultent des courants dits " purement bi-dimensionnels". Ce type d‘affouillement arrive sou~ Went lorsque: 1!ouvrage (pont) n'est pas suffisamment déterminé, mais ce n'est pas une raison pour prévoir un long ouvrage pour un large lit : Quelque fois c'est dangereux, particuliérement dans les riviéres qui chgngent de lit. Pour cette raison, l'ouvrage serait fondé trés profondément sur toute sa largeur, ce qui donne une 50- lution trop chére. is Le débouché linéaire doit étre suffisamment grand, _m gularisa- pas trop. Sur ce principe, on résoud les problémes de r tion du lit des oueds En Génie Civil, (6), on ne cherche pas mrticuliérement a éviter les affouillements mais plutét A adapter des dispositions constructives (dimensionnement des fondations) propres 4 assurer en toutes circonstances la stabilité de ces fondations. & partir d'une approche théorique du phénoméne et des résultats expérimentaux récents, on se propose de définir une méthode donnant approgimativement la profondeur d'affouillement & prendre en compte. Il ne peut pas exister de formule mathématique univers selle qui peut tenir compte de tous les phénoménes cités cirdes~ sus pour chaque cas particulier. I1 est connu aue chaque formule ae Avant d'aborder les affouillements proprement dits, il est indispensable de connaitre les évolutions possibles du lit d'une riviére, en connaissant bien les paramétres suivants : - les crues et hauteurs d'eau - les obstacles - ltemplacement ,des pyvrages par rapport au courant dteau. CRUES ET ECOULEMENT DES EAUX On appelle crue (1) 1'élévation de niveau d'un cours d'eau, provoquée par_les pluies ou par la fonte des neiges, qui submerge ou qui risque de submerger les propriétés voi- sines. La plupart des crues sont cause de morts par noyade,de dégats et de destructions. Gtest une charge trop lourde pour l'économie générale du pays. On se contente alors de mettre les personnes et les biens A l'abri des crues qui ne dépassent pas un certain seuil. Cette crue limite,on L'appelle généralement la crue de projet. Donc, on appelle la crue de projet le seuil, plus ou moins explicite, au-delA duquel on estime les crues_su~ ffisamment peu probables pour qu'on puisse se dispenser d'eo tenir compte dans 1'établissement du projet d'un ouvrage douné sur_un cours d'eau donné. : Le choix de la crue de projet s'avére particuliércment délicat et l'ingénieur n'a pas de trop des méthodes de préde~ termination des crués, ni des méthodes de rationalisation des choix budgétaires, pour l'aider a prendre une décision qui en-~ gage aussi gravement sa responsabilité. On adopte souvent < ~ les crues décennales pour les ouvrages i" assainisse- ment dans les 2dnes urbaines et petits 0.A routiers. ~ les _crues_cinquante! jaires - les crues cen ales pour Les ouvrages d'Art imposants. - les crues millénaires pour les barrages. En ce qui concerne les crues de projet, certains pays peu riches, d'aprés MR.LARRAS, s'accommodent de risques supé- rieurs. Mais la France tend A prendre, A l'inverse, les crues penta ou déca-millénaires comme crues de projet dés qu'il y a danger d'atteinte A des agglomérations.

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