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Faget Al pelt A il atl peal République Algérienne Démocratique et Populaire cba) Coal g plat! pala 55 Ministére de I’Enseignement Supérieur et de la Recherche scientifique = (pits Gt peal Leos Laalig, Université Mohammed Seddik Benyahia - Jijel Faculté des Sciences dea Natur del Vie ae ee Département des Sciences de la Terre et de Univers « MEMOIRE En vue de l’obtention du diplome : Master Académique en Géologie Option : Génie Géologique Théme Apports de la prospection électrique dans I’étude géotechnique des glissements de terrain : Application a la région de Texenna (NE Algérien) Membres de Jury Présenté par: Président : Mahdid.S SOUYAD Noura. Examinateur: Mme Illas.C BOUMSSID Meriem, Encadrant: Mile KHERROUBA HASSIBA. Année Universitaire 2014-2015 Numéro d’ordre (bibiotnéaue) REMERCIMENTS Ce modeste travail, a été réalisé dans des conditions velativement assez faworables. Creat pourquoi, naus remercions en premier lieu Utkal be taut puissant qui nous a danné ta force, ba vatonté, et be courage pour accomplir ce twavait. Tout d’abord nos vifs vemewiements et noo gratitudes vont tout droit & notre encadueur : Melle KHERROUBA Hassiba, de nous avoir fait confiance et accepté de diriger ce mémaine et qui, malgré ses multiples obligations, n'a jamais ménagé aucun effart pour suiure cette étude de prts pendant toute la durée du trawait. Neus tenons également & vemerier le personnel de CANRH et DUL de Jijel pour auair accepté de mettre i notve disposition les données nécessaines pour cette étude. Nous vemercions également tous les enseignants du département des Sciences de bla Sere et de VUnivers. Nous saurions oublion mes ties chers parents, de nous avoir peumis Waniiuer d ce otade de nos éducation Nes sinceves remenciements vont également & tous nos collegues de notre prometion master. Mes meilleurs vemerciements vant également aux personnes qui nous ant encouragé et aidé & ba réalisation de ce travail, et nous ont compris quand le maral était au plus bas. Merci enfin & tous ceux qui ont bu et lixent ce mémoire.... Merci pour Dieu de m avoir dévoilt lo chemin de la réussite et dis savoir. Le tidio co Medost travail: H-men chore pire: Abdecukah Ama chére mere: Newara. Ama scour: Linda. AH ma collegues de travail: Meriom. Mon encadreur : K ferrouba Hassiba Amos meilleurs amies: Manel, Salha ot Ahlan FEmos chéres amios (0s) ckacun de son nom Ames collegues dela promotion Master 2 Génie Géchgique, Master 2 Eau ot Enivrement et Master a Ressources Minérales et Géomatériaux FE tous qui men encouragé et aidé i Sa réalisation de ce travail Noura Dédicace Je dédie ce travail a: Mes tres chers parents pour leurs sacrifices, soutien et amour. Je leurs serai éternellement reconnaissante. Mes chers fréres et seeurs, qui ont toujours été la pour moi. Fouad, Alli, Hossine, Omer, Amina et Rachda. A ma collégues de travail: Noura. A mes amies et collegues : Imen, Sara, Rachida, Wahiba, Sara, Fatiha et Rahaf. A tous mes collegues de la promotion Master 2. A tous ce qui m’ont aidé de prés ou de loin dans la réalisation de ce travail, Meriem Introduction Générale... SOMMAIRE, SOMMAIRE PREMIERE PARTIE Chapitre 1 1.1 Situation géographique de la région étudiée. 1.2. Climat.. 13. Orograp! 1.4 Morphologie... 15 Végétation 16 Réseau hydrographique... Chapitre I Cadre géologique local IL1 — Caractéristiques lithologiques de la région étudiée.. a) Les formations du Quatemaire... b) Les formations Post-nappes.... eee ©) Les formations de I'Oligo-Miocéne Kabyle et les olistostromes ) Les formations de type flyschs... ) Les formations du complexe voleano-sédimentaire de Texenna. f) Le Trias. g) Les formations cristallophylliennes du socle Kabyle. 1.2 Géologie du site 11.3 Aspect structural 1.4 Latectonique. ILS Sismotectonique.. 11.5.1 Apergu sismique... 115.2 Régles parasismiques Algériennes (RPA). Chapitre 111 ‘Synthese hydroclimatologique et hydrogéologique M1 Introduction........- 11.2 Hydroclimatologie, Hydrologe et hydrogeolosique de la région d’étude. 11.2.1 Hydroclimatologie. M1L2.1.1 Apergu général sur le climat.. I11.2.1.2Analyse des paramétres climatiques. Etude du milieu physique Dawn 14 14 14 4 14 4 15 SOMMAIRE, 1. Variations mensuelles et annuelles: 2. Variations saisonniéres...... 3. Intensité des chutes de pluies. b) Précipitations solides.. 1. Neige. 2. Gréle 3. Gelée blanche... 1.2.1.2.2 Températures.. 11.2.1.2.3 Synthése climatique... 1.2.1.3 Bilan hydrologique selon la méthode de Thornthwaite M2131 Calcul de P’évapotranspirati 112.132 —_Ruissellements et infiltration... 2.1.3.3 Interprétation du bilan hydrologiqui 1112.3 Contexte hydrogéologique. M13 Conclusion... DEUXIEME PARTIE Chapitre IV Etude géophysique IV.1 Introduction. IV.L.1 Principe du sondage électrique ... IV.1.2 Appareillage utilisé. 1V.2__ Premier site... 1V.2.1 Présentation des résultats..... 1V.2.2 _ Réalisation des coupes ecosetriques 1V.2.3 Conclusion. IV.3 Deuxiéme site . IV3.1__ Présentation des résultats IV. 3.2 Interprétation des résultats. 1V.3.3 Conclusion............. wapitre V Etude géotechnique et étude de stabilité V.1 Introduction . V1.1 Premier site V.1.1.1 Campagne de reconnaissance géotechnique .. V1.2 Essais in-situ... . a) Les sondages carottés V.1.1.3. Essais de laboratoire a) Paramétres physiques. b) Les limites d’Atterberg . ©) Les Analyses chimiques ... d) Les propriétés mécaniques 1 Essai de cisaillement rectiligne ..... 15 39 39 39 41 4 a2 42 44 44 SOMMAIRE 2 Essai de compressibilité a l’oedometre ... V1.2 deuxiéme site V.1.2.1 Campagne de reconnaissance géotechnique.. V.1.2.2. Essais in-situ ........ a) — Les sondages carottés. Essai de cisaillement rectiligne .. 2. Essai de compressibilité & ’oedomeétre V.1.3 Etude de Stabilité..... V. 1 Principaux facteurs des mouvements de terrai V.1.3.2 Analyse de stabilité.. V.1.3.2.1 Premier site: P.O.S NeO1.. a) Interprétation des résultats .. V.1.3.2. deuxiéme site: P.O.S No04.. a) Interprétation des résultats 3 Les solutions proposées contre les glissements de terrain dans la région étudiée. coe Conclusion et recommandations ..... Références bibliograp! Listes des figures Listes des figures Fig. I1: Situation géographique des sites étudiés, carte topographique de Texenna (125000), Fig. 1.2: Localisation du des sites étudiés sur le plan global des P.O.S de Texenna. . 1.3: carte des pentes. La: Réseau hydrographique du sous-bassin versant q’EI-Agrem... - ILL: Schéma structural de la petite kabylie occidental Fig. 11.2: Carte géologique de la région d’étude. - I.3: Carte sismique de I'Algérie selon le RPA ....... Fig. ITL1: Carte pluviométrique de la wilaya de Jijel.. ,. TIL.2: Distribution de la pluviométrie moyenne mensuelle Fig. III.3: Données des Températures moyennes mensuelles... Fig. IIT.4: Diagramme Ombrothérmique de la station de Texenna, lan hydrologique par la méthode de Thornthwaite. lation Amont -aval des systémes aquiféres du sous bassin versant d'El Agrem. ispositif de mesure de Schlumberger.......- ‘arte d'implantation des sondages électriques verticaux. Fig. IV.5: Coupe Géo-électrique CC”. i V.6 Coupe Gto-lectique DD proposés.. Carte d’implantation des essais de reconnaissance géotechnique.. coupes géotechnique.. wee Fig. V.4:Carte d’implantation des essais de reconnaissance géotechnique. Fig. V.5 : coupes géotechnique.... Fig. V.6: Désordres affectant le glissement | de P.O.S1.. Fig. V.7: Désordres affectant le glissement 2 de P.O.S1... Fig. V.8: Implantation des profiles de glissements proposésP.O.SN°1 Fig. V.9: Exemples de calcul par le logiciel Limit-State. 10: Schéma du masque drainant au niveau du glissement Fig, V.11: Schéma du masque drainant et de gabionnage au niveau du glissement 2. Fig. V.12: Schéma des solutions adoptées au ig- V.13: Implantation des profils de glissements proposésP.O.SN°4. Fig. V.14: Exemples de calcul par le logiciel Géoslope... BARARal Liste des photos Liste des photos Photo IL.1: Illustration de la superposition des conglomérats du Pliocéne et des mares miocénes au niveau de Rekkada Meteletine. Photo II.2: Illustration de la superposition normale des conglomérats du Pliocéne les mames miocénes au niveau du 14 Km au Sud-Est de la ville de Jijel.... Photo. 11.3: Photo illustrant un affleurement de Trias au niveau de Voued Djen- Djen. Photo. 11.4: Photo illustrant les plissements N-S visibles dans les formations du flysch Photo. ILS: Photo illustrant les plissements E-W visibles dans les formations du flysch massylien. Photo. 1.6: Photo illustrant les déformation cassantes visibles dans les formations du flysch massylien. Photo. IV.1: Appareillage utilisé. Photo. V.1: Déformation du gabionnage en amont de la route du P.O.S1.. Photo. V.2: Indices d’instabilité dans le site étudie de P.O.S4. uu 2 27 52 53 Résumé La région de Texenna connait actuellement de nombreuses zones instables associés a des mouvements de terrain trés importants. Ces mouvements de terrain ont causé de graves préjudices aux infrastructures de la région et constituent une menace permanente pour ces dernieres, Les travaux géologiques de terrain nous ont permis de relever plusieurs zones instables, notamment celles ou se sont déclarés en 2012 et 2013, les glissements de terrain de la région Texenna. L’objectif de notre travail est de contribuer A la connaissance de ces mouvements de terrain sur le plan géologique, géophysique et géotechnique. I! s’agit de définir les principales causes de ces instabilités : facteurs géologiques, géomorphologiques, hydrogéologiques et géotechniques. L’approche géophysique consiste traiter les données géophysique disponibles de résistivité électrique en exploitant ces données sous forme de cartes d’iso-résistivités engendrées par les logiciels SURFERI1 et COREL DRAW, et de coupes géo-électriques & Paide du logiciel QWSLEN. Cette approche géophysique a pour but de déterminer la nature lithologique, la profondeur de la nappe aquifére, et la profondeur de la rupture associge & certains glissements de terrain L’étude montre que la plupart des zones instables de cette région sont essentiellement liges 1) & la lithologie (schistes avec de limons), 2) aux pentes des talus trés raides 3) A une pluviométrie trés importante, ainsi que la couverture neigeuse en hiver, et 4) & la présence d'une nappe aquifere superficielle. Les travaux géologique (hydrogéologie, tectonique, cartographie lithologique de détail...etc), et les travaux géotechniques et géophysiques permettent de cartographier les zones potentiellement instables de cette région. Le bon diagnostic de ces mouvements permet l’adoption des solutions les plus appropriges. Mots clefs : Texenna, géophysiques, glissements de terrain, Surfer! 1, QWSLEN Abstract: Texenna area is currently experiencing many unstable areas associated to very significant ground movement. These landslides caused severe damage to infrastructure in the region and pose a continuing threat to them. Geological field work have allowed us to identify several unstable areas, especially those where occurred in 2012 and 2013, landslides in the region Texenna. The aimof our work is to contribute to the knowledge of these landslides geologically, geophysically and geotechnically. ‘The geophysical approach is to treat the geophysical data available electrical resistivity by exploiting these data as iso-resistivity SURFERI| generated by the software and Corel DRAW maps and geo-electric sections using QWSLEN software. This geophysical approach aims to determine the nature lithology, depth of the water table, and depth of the rupture associated with some landslides. The study shows that most volatile areas of this region are mainly related to: 1) lithology (shale with silt), 2) the slopes are very thin slope 3) to a very high rainfall and snow cover winter, and 4) the presence of a shallow aquifer. The geological work (hydrogeology, tectonic, lithological mapping detail ... ete), and geotechnical and geophysical designed to map potentially volatile areas of this region. The proper diagnosis of these movements allows the adoption of the most appropriate solutions. Key words: Texenna, Geophysics, Landslides, SURFERI1, QWSLEN oa Cans 6 yin AS Gila jl Ge Aas 5 flue ye Gholi Med Latta lagagS 5 Mabel 4a Al DG LI pal AGLI) LAL YI Fa pV CARY ji) Lee peed ob jf gat GLU Bae grants go glysall pilazall Jal! UI eau af Ba pace gh LeaLeal) ga Leal Ne Gye aaglly MiSs Midas 452013 52012 ple gd cad ill i gall 205 Jal oe i ally AU ja lly oo opal 5 sell gle GSU Cia 3) oa AS all 9 42 jab all an eal 9) ALAN pad as UDA) IAS. (ye Aaldal AGh yl Le glial 4 58 yell Lal @Dle ga sh 5 gall geil 3 SURFERI1 gel je Abas! yp Ws gh] ob ll Ay late a ple ails JS le GUL ob geil WSs Gy. QWSLEN aly plas Ast yeS ye able s COREL DRAW SEY 5 aes AS legal Gee y a al ola) Gee sll eg asad Sh jd yl ual Flas ya Lal ga Malai 93a 85 jill pat GLA place Gl Gl) desl ll ts eLbay Uae 513 (3 Cl janie ys dae (2 (Azaell y AAS pl 5 pave J sl Le (1 6 AISA pa sles s5ell) olsen Lal Ayala sll lal oye. y (4 Lill Lead pa aS pay ll pee pally ils wall aa yo(Qll., sally Lit pl) ay yg peal Cussh Sled Ll a AALS Calas iM) og! uneall Goll abil obs 45 final pe GLU! slat Aad Last) QWSLEN, SURFER 11, 4,81 BY 1 el jd yan iasts Introduction générale Introduction générale Le présent travail porte sur les mouvements de terrain affectant de la région de Texenna (P.O.SN001, P.O.SN#04). Ces mouvements de terrain déclenchés en plusieurs endroits ont causé de graves préjudices aux infrastructures routiéres notamment la RN 77 reliant Jijel a Mila, et aux habitations de cette région. A cet effet, et dans optique de contribuer & une étude géologique et géotechnique et de traiter des donnes géophysique I’étude de cette région nous a été confiée. A ce propos nous avons pensé de subdiviser notre manuscrit en deux grandes parties qui touchent différents aspects : © Une premiére partie Sera consacrée a "étude géologique de la région, elle traitera les traits relatifs a la géologie local. Celle-ci sera complétée par un apergu sismique de la région. Une analyse hydroclimatologique et hydrogéologique sera aussi abordée. © Une seconde partie Sera & son tour consacrée & I’étude géophysique et géotechnique du site étudie. L’approche ‘géophysique consiste a traiter les données géophysiques disponibles de la résistivité apparente, exploitation de ces données nous a permis de proposer six profils de sondages électriques et d'élaborer des cartes d’iso-valeurs de résistivités apparentes & l'aide des logiciels QWSELN, COREL DRAW et SURFERIIL. Cette approche géophysique a pour but de déterminer la nature lithologique, la profondeur de la nappe aquifére, et la profondeur de la rupture associge A certains glissements de terrain. L’étude géotechnique nous a permis de savoir le comportement mécanique du sol face & différentes sollicitations par le traitement des différents paramétres obtenus a partir des essais réalisés en place et en laboratoi L’Gtude de stabilité a été effectuée par un calcul de stabilité par les logiciels LIMIT - STATE et GEOSLOPE. Le calcul de stabilité a été effectué suivant des profils proposés sur site. rompiere partie 1. Etude du milieu physique. 2. Cadre Géologique local. 3. Synthése Hydroclimatologique et hydrogéologique. CHAPITRE 1 Etude du milieu physique 11 Situation géographique de la région étudiée La ville de Texenna, chef-lieu de la commune du méme nom a été créée lors du découpage administratif de 1984, Elle se situe 4 20 km au Sud-Est de la ville de Jijel sur la RN77 qui relie cette demniére a Sétif. Ses coordonnées Lambert sont : Y Longitude : 05°47'06"'-05°47'42"" Y Latitude : 36°39'45"'-36°40'30" La ville de Texenna est limitée administrativement par les communes suivantes: Au Nord par la commune de Kaous. ‘Au Sud par la commune d’Erraguéne et Benyadjis. A Est par la commune d’Oudjana et Emir Abdelkader. A l'Ouest par la commune d'EI Aouana et Selma Benziada. La région étudiée occupe la partie Sud-Ouest du village de Texenna et plus précisément le POS N°01 et le POS N°04. APOSNLPOSN'S) Qo A NG Ei Moundjar Fig. I.1: Situation géographique de la région étudiée, carte topographique de Texenna (1/2500). CHAPITRE | Etude du milieu physique Fig. 1.2: Localisation des sites étudiés sur le P.D.A.U de la ville de Texenna. 1.2 Climat La région d’étude est caractérisée par un climat méditerranéen subissant influence de la mer méditerranée au Nord, et des reliefs au Sud. Ces deux raisons font que le climat de la région est tempéré, avec des températures élevées en été et basses en Hiver. Les précipitations d’eau annuelles varient entre 900 et 1200 mm/an. Cette pluviométrie classe cette région parmi les zones les plus arrosées de I’Algérie. Cette demniére révéle un potentiel hydrique trés important, Ce potentiel hydrique se manifeste par I’émergence de nombreuses sources d’eau de trés bonne qualité. En plus d’une importante pluviométrie, la région d’étude est souvent recouverte par d’importantes quantités de neige. 1.3 Orographie Le relief dans la région de Texenna est le résultat de histoire géologique de la région, il est marqué par de grands contrastes topographiques. Les principales formes de reliefs qu'on rencontre sont: > Les montagnes : Ils se présentent en deux chainons, l'un se trouve I'Est et l'autre & !Ouest avec des altitudes qui peuvent dépasser les 1000 m (Djebel Sendouah). > Les dépressions : ‘Situées entre les chaines de montagne, ce sont des zones basses oii se concentrent la plupart des agglomérations et mechtats. Cette zone s'étend jusqu‘au limite de la commune de Kaous au Nord et la pente de ces terrains varie entre 0-12% et Valtitude de cette zone varie CHAPITRE 1 Etude du milieu physique entre 400 et 800 m. elle est composée de terres cultivables le long des oueds qui arrosent la zone et se dirigeant du Sud vers le Nord. 1.4 Morphologie L’examen de la carte topographique de la région étudiée, fait apparaitre que la commune de Texenna est caractérisée par des pentes fortes, car elle appartiene a la zone des montagnes au Sud de Jijel. Les observations des données topographiques relevées, montrent assez bien des changements brusques des pentes. La globalité du site présente une topographie iméguligre. Sur le terrain les observations de détail montrent assez. bien de brusques changements de pentes d'un endroit a l'autre permettant de diviser la région en quatre grandes zones (Fig. 13): Y Une premidre zone : pente faible de 0 a10°. Une deuxiéme zone : pente moyenne de 10 & 20°. Y Une troisidme zone : pente forte 20 & 30°. Y Une quatri¢me zone : pente trés forte >30°. Fig. 1.3: Carte des pentes de la région étudiée extrait de Ia carte Topo de Texenna (1/25000). Chapitre II Cadre géologique local CHAPITRE It Cadre géologique local ee IL1 Caractéristiques lithologiques de la région étudiée L’ensemble des travaux effectués auparavant par différents auteurs dans la région de Texenna (Durand Delga ,1955 et Djellt 1987) ont servi a préciser le cadre géologique local de la région. Les différents termes lithologiques de cette région et leurs dispositifs structuraux peuvent Gtre résumé comme suit (Fig. 11.1) : Les formations du Quaternaire. Les formations Post-nappes. La molasse olistostromique Aquitano-Serravallienne. les formations de I’Oligo-Miocéne Kabyle. Les formations de type flysch Albo-Aptien. Les formations du complexe volcano-sédimentaire de Texenna. Les formations évaporitiques du Trias. Les formations cristallophylliennes du socle Kabyle. KAKA KSA S tabi per M, Rowikha, 2014 a en monic 72 Ph mrt S comtenret + See amen HE 8: rctmnnten ee ‘Coupe séologique des unitésalpines de Petite Kabyhie Occidentale Région de jel - Fig. II.1: Schéma Structural de la Petite Kabylie occidentale (Rouikha, 2014). CHAPITRE I1 Cadre géologique local IL.1.1 Description des formations lithologiques de la région de Texenna @) Les formations du quaternaire En majorité, elles sont représentées par une tranche de terre végétale, parfois des argiles & blocs, galets ainsi que des éboulis des piémonts ou élluvions. b) Les formations Post-nappes + Les marnes Miocénes : Elles reposent en discordance a la fois sur le socle Kabyle et la molasse olistostrome. L’age Tortono-Messinien est attribué a ces formations. Le Tortono-Messinien est constitué de mames bleues 4 passées calcareuses discontinues souvent en nodules de couleur jaune ocre. L’épaisseur de ces mames Tortono-Messiniennes dans la région de Jijel est estimée de 200 m 4300 métres. Les mares Tortono-Messiniennes représentent le substratum des plaines cétiéres. Ces mames Miocénes affleurent largement au Nord de Rekkada Meteletine (Kherrouba, 2008). © Les formations détritiques du Pliocéne: Les formations du Pliocéne sont représentées par des dépéts conglomératiques comportant des blocs anguleux caillou, de galet, de gravier, et de sable, dans une matrice argileuse. Ces formations a éléments polygéniques et hétérométriques d’une épaisseur d’environ 30 a 50 métres reposent directement sur les mames du Miocéne supérieur. C’est la limite normale entre les dépéts continentaux (Pliocene), et les dépéts marins (Tortono-Messinien). La superposition de ces formations conglomératiques sur les mares Tortono-Messiniennes est bien illustrée par les deux planches (Photo. 11.1) et (Photo. 11.2) (Kherrouba, 2008). On peut remarquer que le Pliocéne ainsi le Miocéne qu’il surmonte, sont affectés tardivement par des failles de direction NE-SW ou ENE-WSW dans La région de Rekkada Meteletine (Djellit, 1987). Photo I.1: Ilustration de la superposition des conglomérats du Pliocene et des marnes Miocines au niveau de Rekkada Meteletine. (CHAPITRE I Cadre géologique local bE Ce Uo Photo 11.2: Mlustration de la superposition normale des conglomérats du Pliocene les ‘marnes Miocénes au niveau du 14 Km au Sud-Est de la ville de Jijel. ©) Les formations de Voligo-Miocéne Kabyle et les olistostromes © L’Oligo-Miocéne Kabyle : Les formations de I’Oligo-Miocéne-Kabyle sont représentées essentiellement par des grés en petits bancs, glauconieux et ferrugineux, alternant avec des argiles et des marnes vertes. Ces formations affleurent dans la localité Rekkada Meteletine (Djellit, 1987). * Les Olistostromes : Ils sont représentés par des unités tectono-sédimentaire de flyschs (grés Albien de Guerrouch, grés et argiles Numidiennes, flysch dissocié Albien- Eocéne dans une matrice argileuse de I'Oligo-Miocéne Kabyle. L”ége Aquitano-Serravallien probable est attribué a ces unités (Bouillin et Raoult, 1971). Ces formations affleurent largement dans la région. dd) Les formations de type flyschs + Les formations du flysch massylien : Ce type de flysch est d’age Albo-Aptien, il est caractérisé par une alternance des schistes, et des banes de grés quartzitiques décimétriques, parfois centimétriques, surmontées par des microbréches calcaires & ciment pélitique et des mames. I! contient par endroits & des phtanites de couleur noir (le long de la route vers l’oued Djen-Djen on remarque une importante barre de phtanites (Durand Delga, 1955). © Les formations du flysch maurétani Dans la région étudige, elles sont représentées par l'unité de Guerrouch, formé cessentiellement par des bancs de grés homométriques & cassure verdatre. L’age Eocéne supérieur-Oligocéne est attribué & ces formations. Ce type de flysch occupe largement la région de M’cid-Echta au Sud-Ouest de Texenna. CHAPITRE I Cadre géologique local e) Les formations du complexe voleano-sédimentaire de Texenna Ces formations reposent par un contact anormal sur les formations du flysch massylien. Pour Bouillin (1979) le complexe volcano-sédimentaire de Texenna représente le substratum Jurassique du flysch maurétanien. 1! comporte de bas en haut : * Un ensemble basal : une épaisseur allant de 200 m & 300 m, il est composé d’un ‘empilement de roches volcaniques a textures variables. Ces roches sont d’épaisseur métrique, foliées et s’organisent en niveaux paralléles entre eux. Cet ensemble débute localement par des Pillow-lava auxquels sont associées des radiolarites recristallisées. © Un ensemble sommital : D’une épaisseur de 200 m environ, il est divisé en deux termes : - Le premier terme est constitué d’une série volcano-sédimentaire (50m d’épaisseur) contenant des niveaux quartzo-pélitiques et des basaltes, passant a des dolérites, ou encore des parasinites, et des gabbros dioritiques 4 amphiboles brunes. - Le deuxiéme terme est essentiellement constitué d’une alternance de calcaires centimétriques & décimétriques. On rencontre cet ensemble éruptif & Djebel Sendouah de Texenna (Djellit 1987). PS) Le Trias Le long de loued Djen-Djen on rencontre parfois du Trias diapirique comportant du ‘gypse, des marnes gypsiféres, des argiles bariolées, et des argiles de couleur lie de vin (Photo. HIL3). Ces formations Triasiques chevauchent les formations Telliennes. Photo. 11.3: Photo illustrant un affleurement de Trias au niveau de V’oued Djen-Djen. 4g) Les formations cristallophylliennes du socle Kabyle Les formations cristallophylliennes du socle Kabyle sont représentées dans la région de Texenna par des gneiss oeillées, et des phyllades. Ils forment la plus basse unité géologique de la région. L’ége Précambrien probable est attribué a ces formations (Durand Delga, 1955). cHaprrRe it Cadre géologique local 1.2 Géologie du site La région étudiée appartient au domaine du complexe volcano-sédimentaire et les formations cristallophylliennes du socle Kabyle. 1.3 Aspect structural Légende : 1-Nappe de Guerrouch 2-Numidien 3-molasse 4-Oligo- miocéne kabyle 5-Flysch massylien et maurétanien 6-unité volcano-sédimentaire 7-socle kabyle 8-plis N-S dans la nappe de Guerrouch. Fig. 11.2: Carte géologique de la région d’étude (Andrieux et Djellit, 1989) légerement modifiée. Lédifice structural de la région d’étude se présente comme suit : a) Le socle Kabyle Le socle Kabyle dans la région d’étude est composé d’un substratum gneissique, dun complexe phylladique, et d’un ensemble de psammites, et de calcaires. © Le substratum gneissique est d’age anté-Cambrien. Le complexe phylladique est d’age Cambro-Ordovicien. <10= CHAPITRE I Cadre géologique local © Les psammites et calcaires sont d’age Silurien 4 Dévonien inférieur 4 moyen. Le socle Kabyle chevauche vers le Sud les unités frontales schistosées. b) Sous le socle Kabyle Le complexe volcano-sédimentaire : débité en écailles, cet ensemble chevauche vers le Sud les formations du domaine externe telliennes. © Sur le socle Kabyle Un ensemble de nappes, comportant a la base un olistostrome d°age Aquitano-Seravallien surmonté par le flysch de Guerrouch. Ces nappes sont scellées par des dépdts du Miocéne terminal puis par le Pliocéne (Kherrouba, 2008). 114 Latectonique Au niveau de la région d’étude qui constitue la terminaison occidentale de la Petite Kabylie, plusieurs événements tectoniques qui ont conduit a la structure actuelle. Les différents aspects tectoniques régionaux sont le charriage, les déformations ductiles et les déformations cassantes. a. Les charriages Affectant les différentes nappes : flyschs, socle Kabyle, et le tellien. b. Déformations ductiles Elles sont matérialisées par les plissements N-S (Photo, IIL4), et E-W (Photo. IIIS) visibles dans les formations du socle Kabyle et les formations du flysch massylien, et celles de la couverture sédimentaire. Photo. ILA: Photo illustrant tes Photo. IIIS: Photo illustrant les plissements N-S visibles dans les plissements E-W visibles dans les ‘formations du flysch massylien. formations du flysch massylien. <1. CHAPITRE I C. Déformations cassantes Elles sont marquées par les rejets de grands accidents tectoniques d’ampleur régionale, animées par des déplacements faibles et horizontaux (décrochements), (Photo. I1L.6). Les directions dominantes de ces accidents sont : N-S, E-W, NE-SW, et NW-SE, et affectent aussi bien le socle Kabyle que les formations récentes. Ces accidents ont engendrés des dislocations et le broyage des formations affectées. Un intense réseau de fracturation & accompagné ces grands accidents tectoniques. Photo. I11.6: Photo illustrant les déformations cassantes visibles dans les formations du flysch massylien. IL5 Sismotectonique 11.5.4 Apergu sismique La région de Jijel est située dans une région sismique classée d’aprés Bockel (1999),comme région pouvant subir des secousses supérieures intensité 8, les Epicentres de la plupart des secousses ressenties sont localisées entre Béjaia et Sétif dans la zone des Bibans et des Babors. Cet axe sismique parait présenter une activité qui s’atténue vers l’Est, ot les structures en nappes viennent buter sur les contreforts du socle. Les données historiques relatives at la sismicité font état d’un événement majeur survenu le 21 Aokt 1856 au large de Jijel (Djedielli). Les autres foyers sismiques sont situées A plus de 50Km du cété Est du barrage d’El-Agrem. Le dernier séisme ressenti dans la région est celui de Kherrata 2006. Les études les plus récentes réalisées par Yelles et al (1999) montrent lexistence d’une faille supposée active dans la zone de la pente continentale au large de Jijel. CHAPITRE IL Cadre local 1.5.2 Régles parasismiques Algériennes (RPA) Selon RPA 99 (version, 2003) le territoire Algérien est divisé en quatre zones de sismicité décroissante de 0 a III (Fig. 11.3): La région de Jijel est classée dans la zone de moyenne sismicité (zone Ila). Cependant, la présence de grands accidents tectoniques dans la région de Jijel fait augmenter le risque sismique. En effet, des secousses peuvent étre engendrées par les réajustements tectoniques des grands accidents affectant la région (Kherrouba, 2008). Fig. 11.3 : Carte sismique de I’Algérie selon le RPA (version, 2003). -13- Chapitre III Synthése hydroclimatologique et hydrgéologique CHAPITR Il Synthése hydroclimatologique et hydrogéologique II1 —_ Introduction Létude hydroclimatologique est primordiale dans toute étude géologique, hydrogéologique et méme géotechnique puisqu’elle permet I’estimation quantitative des ressources en eau disponibles et donne des informations sur le régime hydrologique. L'importance du caractére hydrologique de la région d’étude conditionne Moccurrence et Vintensité des mouvements de terrain. L’éwde hydrologique passe principalement par un traitement de mesures hydroclimatologique permettant d’établir le bilan hydrologique et par conséquent de comprendre les mécanismes de la circulation et de I'infiltration des eaux induisant Vinstabilité des terrains. 11.2 _ Hydroclimatologie, Hydrologie et hydrogéologie de la région 11.2.1 Hydroclimatologie III.2.1.1 Apergu général sur le climat Le climat Algérien est caractéris¢ par la variation de la répartition des précipitations et des températures. Cette variation est due & I’influence de la mer méditerranée ainsi qu’a la morphologie zénérale du pays. La région de Jijel fait partie du littoral Est-Algérien, elle est caractérisée par un climat méditerranéen, doux et humide en hiver, chaud et sec en été. IIl.2.1.2 Analyse des paramétres climatiques 11L.2.1.2.1 Précipitations Cette étude s'intéresse aux précipitations liquides (Fig. 111) (pluies), qui constituent le facteur principal dans le comportement hydrologique de la région. Elles sont relativement moins importantes, variables et irréguliéres. Cependant le changement de température ou pression provoqueront des précipitations solides (neige, gréle, gelée blanche). La région de Texenna est considérée parmi les régions qui regoivent les précipitations les plus importantes en Algérie. L’étude de ces précipitations sert 4 évaluer la quantité d'eau tombée qui a une influence directe sur le niveau des eaux souterraines et superficielles dans la région étudiée. ve CHAPITR IIL Synthise hydroclimatologique et hydrogéologique Tableau I11.2: Moyenne mensuelle des précipitations (station Barrage El-Agrem, 2004,2014) (A.N.R.H.2015). Station de Barrage El-Agrem [2004-2014] Precipitations Mois (mum) s,o,]N|]>]4 /[F[M|[A|[M]4]3],A Mensuelle | 81,84 | 114,33 | 169,61 | 177,51 | 150,56 | 160.8 | 131,23 | 90,42 | 42,13 | 12,96 | 1,15 | 12,29 ‘Annuelle 114483 (On remarque que: '* Décembre est le mois le plus pluvieux (177,51mm). * Juillet et le mois le moins pluvieux (1,15mm). [Pluviométrie moyenne mensuelle| SONDIFMAMIJA Fig. IIL2: Distribution de la pluviométrie moyenne mensuelle de la station de Barrage El-Agrem (Période 2004,2014). 2. Variations saisonniéres Le Tableau 111.3 montre la réparation saisonniére des précipitations concernant la station d’El- ‘Agrem pour la période (2004,2014). Tableau 111.3: Taux de participations saisonnieres (2004,2014). fion Station de Barrage El Saison ‘Agrem (%) Hiver 42,70% ‘Automne 395% Printemps 23,04% Ee 231% Total 100% A partir de ce tableau on constate que Y_ L¢hiver reste la saison la plus pluvieuse avec des taux 42,70%. V L’été reste la saison la moins pluvieuse avec des taux de 2,31 %. -16- ‘HAPITR II Syrthise hydroclimaiotogique et hydroséologique 3. Intensité des chutes de pluies Selon les hydrologues, laverse torrentielle s‘identifie aux averses qui donnent une hauteur d'eau de 30 mm ou plus en 24 heures. Ce caractére est relatif car il exprime I"intensité moyenne en 24 heures. Tableau 111.4: Nombres de jours des pluies "torrentielles" (P-Seltzer, 1913,1938). Répartition Anmscite tous s[o[sx[o[s[r[ulal[m]s[a[a] fuomore tox piston | az | a7 | a0] ss | a | 2 | 26] a1] 2: | s | o | 2 | 340 Répariition des intensite (man 734m) 30-50 | 50-70 (cum) ‘Nombre des plates torrentielles ca Fiawteur a cum Dans Tableau IIL.4 montre que : ¥ les mois de Décembre et Janvier étant les plus pluvieux de la région dont les fréquences les plus hautes de pluies torrentielles coincident avec ces deux mois. Y les mois de sécheresse (Juin, Juillet, Aotit) connus dans la région, coincident eux aussi avec les plus basses fiéquences des pluies torrentielles. Y la classe d’intensité la plus représentative des pluies torrentielles dans notre région est entre 30 et 50 mm, avec un nombre de 231 pluies. v la hauteur maximale observée en 24 heures est de ordre de 133 mm. b) Précipitations solides 1. Neige L’enneigement se fait seulement au début de l’hiver sur les hautes altitudes de Texenna (800 m). Lialtitude exerce done une influence prépondérante sur les chutes de neige. Ainsi, nous avons apres P Seltzer le tableau suivant : Tableau II1.5: Répartition de la neige (P.Seltzer, 1946). Enneigement Nombre de jours oi ila neigé. | Nombre de jours Neige d'enneigement. Texenna 3 2 Jusqu’a 1500 métres d’altitude, la neige commence a fondre aussit6t tombée (P. Seltzer , 1946). Sur les sommets, la fusion est retardée ou interrompue momentanément par la gelée. L'imbibition des matériaux est lige & la vitesse de la fusion. Une fusion lente, permet une infiltration importante qui alimenterait les réservoirs & perméabilité en grand. -17- CHAPITR IIT ‘Synthese hydroclimatologique et hydrogéologique ————E—EEE———— 2. Gréle La gréle se forme dans les orages particuligrement forts lorsque 'air est trés humide et que les courants ascendants sont puissants. On constate que les épisodes de gréle les plus fréquents sont connus en hiver. 3. Gelée blanche En plus des anciennes données de P.Seltzer (1946), nous avons pour les stations de Taher (port et aéroport Fethat Abbés) une série des données plus récente. Nous donnons dans le Tableau HIL6, (extrait des travaux réalisés par Tekkouk (2005) toutes les données relatives a la gelée blanche a la station de Texenna. La gelée est fréquente dans notre région d’étude. On remarque qu’elle s’aceroit avec I’altitude, Elle vaut 2,1 a 5,95 a Jijel, et atteint 9 jours par an a Texenna, Tableau I11.6: Nombre moyen des jours de la gelée blanche (P.Seltzer, 1913,1938). Données de P.Seltzer 1913/1938 Moyenne Annuelle Ce tableau montre que la gelée blanche est plus importante pendant les mois de décembre, janvier et février. Durant cette période, elle peut présenter un apport d’eau supplémentaire la pluie. H.2.1.2.2. Températures La température est un facteur ayant une grande influence sur I’évapotranspiration et de ce fait elle joue un rdle important dans le comportement des sols vis-a-vis des eaux météoriques. Le tableau ci-dessous donne a répartition mensuelle de la température pour la période récente (2004, 2014). CHAPITR IIL ‘Synthese hydroclimatologique et hydrogéologique —— OE —Températures(e’) — Précipitations(emm) JFMAMJJASOND mols Fig. IIL4: Diagramme Ombrothérmique de la station de Barrage El-Agrem (Période 2004,2014). 1.2.1.3. Bilan hydrologique selon la méthode de Thornthwaite L’établissement du bilan hydrologique selon Thornthwaite est primordial pour I’évaluation des réserves d’eau transmises ou emmagasinées dans une région. II est exprimé par la formule suivante : P=ETR+R+ Wa sesssssssesessersssssees QD) Avec : Précipitations moyennes annuelles en mm. Evapotranspiration réelle en mm. Ruissellement en mm. Infiltration moyenne en mm. Variation des réserves (terme souvent négligeable). 111.2.1.3.1 Calcul de Vévapotranspiration L’évapotranspiration est un transfert de eau de la terre vers I'atmosphére par évaporation des eaux de surface et du sol et par transpiration de la végétation. 4) Calcul de Vévapotranspiration potentielle (ETP) : C’est la quantité d’eau nécessaire a la transpiration non ralentie d’un tapis végétal couvrant entigrement et alimenté réguligrement en eau. La formule générale utilisée pour le calcul d’ETP selon Thornthwaite est la formule suivante : ‘ ETP = 16 (Fm ETP corrigée= 16 a Oa: T : Température moyenne mensuelle exprimé en °C. -20- CHAPITR UL Synthese hydroclimatologique et hydrogéologique Facteur de correction mensuelle. 1: Indice thermique annuel égal a= i avec : i= (T/5)'"* Indice thermique mensuelle. i = 1. a: Exposant climatique défini ainsi : a= 0,016(1) + 0,5 ETPc = ETP.K.. raveemneseee() ETPc: Evaporation potentielle mensuelle corrigée. > On trouve que : a= 1,9184 Tableau IIT 9: Résultats de calcul de V’évapotranspiration potentielle (station Barrage El-Agrem, 2004,2014) (A.N.RH.2015). ‘Station de Barrage EF-Agrem, (2004-20114) Mois] SEP | OCT | NOV] DEC | JAN] FEV] MAR] AVR] MAI | JUI | JUIL | AOUT PC] 33,75 | 21,18 | 15,84 | 13,66 | 11,7 | 1143 | 13,55 | 1644 | 19,3 | 33,58 | 2648 | 27,07 T Tose | 889 | 575 | 408 | 362 | 349 | 452 | 606 | 7.72 | 104s | 1247 | 1289 | 9048 ETP non Corrigé | 104,80 | 83,85 | 47,61 | 30,77 | 26,39 | 25,22 | 35,13 | 51,19 | 69,96 | 103,00 | 129,54 | 135,22 | 842,68. (mm) K 103 [097 | 086 | 084 | 087 [085 [103 | Ti | 121] 122 | 124 | 116 ETP Corrigé | 107,94 | 81,32 | 40,94 | 25,84 | 22,95 | 21,43 | 36,18 | 56,30 | 84,65 | 125,66 | 160,62 | 156,85 | 920,68, (mm) +) Calcul de Vévapotranspiration réelle (ETR) : L’Evapotranspiration réelle désigne la quantité d'eau réellement perdue sous forme de vapeur eau par le couvert végétal. L'ETR traduit l'ensemble des interactions: sol, plante, climat. © Calcul de VETR : Pour calculer 'E.T.R on utilise la méthode de Thornthwaite : 1) Siles précipitations du mois (P) sont supérieures & I’évapotranspi L’évapotranspiration réelle est égale a l’évapotranspiration potentielle. 2) Si les précipitations du mois (P) sont inférieures 4 I’évapotranspiration potentielle on a deux cas: tion potentielle : a) SiP+RU>ETP = — ETR=ETP b) SiP+RU30 alluvions % Cc +150| +120 | +80 | +40 | +6 | -20 | -30 | -80 Dans notre région d’étude, nous avons estimé que les alluvions et le quaternaire présentent environ | a 2%. Cela implique que la formule qui sera utilisée dans notre cas pour estimer le lement est la suivante : 026P +120 => — R=0,26* 1144,83 + 120 417,65 mm/an => Done :36,48% des précipitations. 5) La lame infiltrée (1) : La lame infiltrée Représente la quantité d'eau absorbée par le sol et le sous-sol, pour constituer eau de rétention, des eaux souterraines et des écoulements souterrains, et reconstitution des réserves souterraines. A partir de la formule du bilan hydrologique : ETR+R+1 ~(ETR + R) = 1 = 1144, 83 ~ (444, 33 + 417, 65) 282, 85 mm. Done : 24,70 % des précipitations. I11.2.1.3.3 Interprétation du bilan hydrologique L’observation des données du tableau hydrologique précédent (Tableau IIL10) et les résultats de la courbe du bilan hydrologique (Fig. 111.5) permet d’en déduire les résultats suivants : © Les précipitations atteignent leurs maximums au mois de Décembre (177,51 mm), Période durant laquelle |’évapotranspiration potentielle (E7?c) atteint son minimum au mois de Février (21,43mm). =23-

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