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Je tiens à dédier ce mémoire à mes chers parents, à ceux là qui ont fait de moi ce que je suis
en ayant contribué à forger mon caractère et en permettant à mon avenir d’être radieux.
Merci à eux et que Dieu puisse me permettre encore longtemps de vivre à leur côtés.
Remerciements
J’aimerais tout d’abord commencer par remercier le corps professoral pour leur impact
positif sur mon parcours universitaire qui n’aurait très certainement pas été aussi productif
sans leur apport et leur compétence qui n’est plus à prouver.
Il me serait également impossible de débuter sans remercier convenablement et
sincèrement mon cher directeur de mémoire car son aide, ses remarques ainsi que ses
corrections étaient plus que pertinentes. Dire qu’il a été efficace serait, serait un
euphémisme.
Je tiens aussi particulièrement à remercier la promotion 2022 de la licence en finance et
comptabilité de l’université TECNO-LAB ISTA d’Adeken. Merci à eux, mes chers camarades de
classe, pour l’ambiance sereine et conviviale qui m’ont permis d’avoir une année sérieuse et
fructueuse.
Table des matières
- Résumé.
- Introduction.
- Première partie : Cas théorique.
- Chapitre 1 : Généralité sur l’audit et le contrôle interne.
i. Notion d’audit interne.
1. Contexte historique.
2. Définition de l’audit interne.
3. Portrait et description d’un auditeur interne.
ii. Notion du contrôle interne.
1. Contexte Historique.
2. Définition du contrôle interne.
3. Portrait et description d’un contrôle interne.
iii. Nuance entre l’Audit et le contrôle interne
1. Différence de par leur nature.
2. Différence de de par leur objectif.
3. Différence de par leur portée.
4. Différence de par leur finalité.
iv. Mise en avant de la complémentarité entre l’audit et le contrôle interne.
Les entreprises font déjà depuis plusieurs siècles, parties du paysage contemporain. Bien que leur
nombre ne cesse de croître, rare sont celles qui perdurent dans le temps car devant faire face à une
compétitivité toujours plus rude ou encore s’écroulent car reposant sur des fondations douteuses.
Quoi qu’il advienne, une entreprise n’est jamais à l’abri d’un potentiel déclin et pour éviter un funeste
destin, cette dernière doit constamment améliorer mais aussi surveiller sa gestion interne afin de
limiter les risques. Pour se faire, la mise en place la mise en place d’un processus d’amélioration est
vitale pour les entreprises évoluant dans un environnement concurrentiel et complexe où la
recherche constante de performances optimales constitue un enjeu majeur. Dans ce contexte, l’audit
et le contrôle interne émergent comme des outils essentiels pour améliorer les performances et
assurer la pérennité d’une entreprise. L’audit permet d’évaluer la santé financière de l’organisation et
de garantir l’intégrité de ses informations, tandis que le contrôle interne vise à minimiser les risques,
à renforcer la gouvernance et à améliorer ses processus opérationnels.
L’audit, en tant qu’examen approfondi et indépendant des activités de l’entreprise, offre une
évaluation objective des performances et contribue à la transparence financière. Il permet de
détecter d’éventuelles incohérences, erreurs ou fraudes dans les états financiers, et de fournir des
recommandations pour les corriger. Cette approche critique et impartiale de l’audit renforce la
crédibilité de l’entreprise vis-à-vis des actionnaires, des investisseurs et des partenaires commerciaux,
favorisant ainsi l’accès aux ressources financières nécessaires à son développement. De son côté, le
contrôle interne permet de maîtriser et de surveiller les activités de l’entreprise, en évaluant et en
améliorant l’efficacité de ses processus. Il s’agit d’un système de gestion interne qui vise à identifier,
prévenir et atténuer les risques opérationnels, financiers et comptables. En mettant en place des
procédures de contrôle rigoureuses, l’entreprise peut garantir la fiabilité et l’intégrité de ses
opérations, assurer la conformité aux normes et réglementations en vigueur, et renforcer la confiance
des parties prenantes. La mise en avant des avantages individuels de l’audit et le contrôle interne
s’inscrivent dans une logique de dissociation car étant deux notions étant bien trop souvent
confondues par les profanes. L’audit et le contrôle interne sont deux aspects différents d’une
entreprise et parvenir à clairement les dissocier sans les opposer, est le meilleur moyen de
comprendre leur nature complémentaire. C’est en coopérant étroitement, que ces deux mécanismes
permettent d’identifier les forces et les faiblesses de l’entreprise, de mettre en place des mesures
correctives ciblées, d’optimiser l’utilisation des ressources et d’assurer la réalisation des objectifs
stratégiques. Leur complémentarité offre ainsi une perspective optimiste sur les performances de
l’entreprise, favorisant une approche proactive de gestion basée sur des informations fiables.
La fonction de l’audit et du contrôle interne étant au centre de notre problématique, nous avons
choisi de réaliser ce travail portant leur utilité à la performance d’une entreprise. C’est pourquoi, dans
le cadre de ce mémoire nous avons choisi de nous orienter sur ces derniers à l’aide de cas pratique,
fort de notre expérience stage au sein de la CMDT et des précieuses informations nous étant
prévenus de la part de Monsieur Bathily, contrôleur interne au sein de la SEMAF. Dans ce mémoire,
nous intéresserons à l’apport de l’audit et du contrôle interne dans l’amélioration des performances
d’une entreprise. Nous examinerons leur rôle clé dans la gestion des risques, l’amélioration des
procédures et la garantie de la fiabilité des informations. Nous aborderons également les défis et les
opportunités liés à la mise en place d’une démarche d’audit et de contrôle interne efficace, ainsi que
les bonnes pratiques à adopter pour maximiser leur impact sur les performances de l’entreprise.
Ce présent thème nous permettra de concrètement montrer comment, en quoi et pourquoi, l’audit et
le contrôle interne est utile à l’amélioration des performances d’une entreprise.
Pour ce faire, la problématique de notre sujet tournera autour des questions suivantes :
La première partie sera une généralité de nos connaissances théoriques sur l’audit et
le contrôle interne, elle aura pour but de présenter ces dernières de long en large,
tout en s’attardant sur leur spécificité et leur particularité avant de mettre en avant
leur complémentarité.
La seconde partie consistera en premier lieu à présenter les différentes entreprises où
nous obtenâmes nos informations mais également où furent effectuées le stage. Elle
rajoute du concret à notre travail grâce aux informations récoltées directement sur le
terrain et aux expériences vécues.
La troisième partie permettra de faire la part des choses et de nuancer le travail.
Ainsi, cela se fera notamment par une mise en lumière des obstacles et difficultés
rencontrés qu’importe la qualité de l’audit et du contrôle interne procurée en amont.
L’étape du travail sur le terrain dans l’audit interne représente la phase d’exécution concrète
de l’audit, au cours de laquelle les auditeurs internes rassemblent des informations,
effectuent des évaluations, et recueillent des preuves pour évaluer la performance et les
contrôles internes de l’organisation. Pendant cette étape, l’auditeur ou les auditeurs mènent
des enquêtes sur le terrain en interagissant directement avec les employés et en examinant
les opérations au sein de l’entité auditée. Cela implique généralement les activités
suivantes comme la collecte de Données et de Preuves consistant à ressembler des
informations pertinentes en examinant des documents tels que des rapports, des politiques,
des procédures, des relevés financiers, des contrats, et d’autres données. Ils cherchent des
preuves tangibles pour étayer leurs évaluations. L’auditeur mènera ensuite des entretiens
avec le personnel clé de l’organisation. Ces entretiens permettent de recueillir des
informations sur les processus, les pratiques, les contrôles internes, et de détecter
d’éventuelles lacunes ou inefficacités. De façon spontanée l’auditeur observe directement les
opérations et les activités sur le terrain. Cela peut inclure la vérification de la conformité aux
procédures, l’inspection des actifs physiques, ou la surveillance des flux de travail.
Ainsi, lors du travail sur le terrain, les auditeurs identifient les lacunes, les risques potentiels,
et les problèmes qui nécessitent une attention particulière. Ils comparent ce qu’ils observent
avec les normes, les objectifs et les attentes définis lors de la planification. Il garantit que
l’audit est basé sur des données concrètes et des preuves solides, ce qui renforce la fiabilité
des conclusions et des recommandations formulées dans le rapport d’audit.
L’étape du reporting en audit interne est le moment où les résultats de l’audit sont consignés
et communiqués de manière claire et concise aux parties prenantes concernées. Cette phase
est essentielle pour garantir que les constatations de l’audit sont partagées de manière
transparente, et que des mesures correctives appropriées peuvent être prises. Le rapport
d’audit constitue le produit final de cette étape cruciale. Il débute par une brève présentation
de l’objet de l’audit, les objectifs, la portée, les dates d’exécution et la ou les personnes
responsables responsable de l’audit. Puis vient le résumé exécutif fournissant une vue
d’ensemble des constatations clés de l’audit, des recommandations majeures et de l’impact
global sur l’entreprise. Par la suite, un récapitulatif des objectifs est nécessaire pour établir
une base claire quant à l’évaluation des résultats.
L’auditeur rédige alors un rapport expliquant comment l’audit a été mené, y compris les
méthodes, les procédures et les techniques utilisées. Ce rapport d’audit inclut des
recommandations spécifiques pour remédier aux lacunes, résoudre les problèmes identifiés,
et améliorer les processus et les contrôles. Ainsi le rapport d’audit interne est présenté aux
parties prenantes pertinentes, y compris la direction, le conseil d’administration, les
gestionnaires concernés et les équipes opérationnelles. La clarté, la précision et la pertinence
du rapport sont essentielles pour favoriser une compréhension complète des résultats et
pour encourager la prise de mesures correctives.
Finalement l’auditeur conclut en résumant l’impact global des constatations de l’audit sur
l’entreprise. Elles peuvent mettre en évidence les points forts et les points faibles, ainsi que
les risques ou les opportunités associés. Néanmoins même après la conclusion, il peut être
utile d’inclure un plan d’action détaillé qui précise comment les recommandations seront
mises en œuvre, qui sera responsable de chaque action, et quels seront les délais.
L’étape du suivi en audit interne est une phase continue et vitale qui s’étend au-delà de la
remise du rapport d’audit. Elle vise à assurer que les recommandations émises dans le
rapport sont effectivement mises en œuvre, que les problèmes identifiés sont résolus, et que
des améliorations significatives sont apportées aux processus et aux contrôles internes de
l’organisation. Elle consiste par le suivi des recommandations consistant à ce que l’auditeur
suive de près la mise en œuvre des recommandations formulées dans le rapport. Il est
essentiel de s’assurer que les actions correctives sont entreprises conformément aux délais
convenus. Il devrait communiquer quotidiennement avec les responsables des domaines
audités pour suivre les progrès, discuter des défis éventuels, et fournir des clarifications
supplémentaires si nécessaire. Une évaluation régulièrement des progrès réalisés en ce qui
concerne les recommandations sera également effectué par l’auditeur. Elle vérifie si les
actions correctives ont été entreprises et si elles ont eu l’impact attendu.
Ainsi des rapports intermédiaires peuvent être émis pour informer la direction et les parties
prenantes sur l’avancement de la mise en œuvre des recommandations. Si des obstacles ou
des changements imprévus se produisent, l’auditeur peut réviser les recommandations, les
délais ou les approches pour tenir compte de la réalité. Ce dernier vérifie les solutions mises
en place résolvent effectivement les problèmes identifiés lors de l’audit initial. Il s’assure que
les améliorations apportées sont durablement efficaces et que les actions correctives sont
alignées sur les besoins de l’organisation, qu’elles sont efficaces, et qu’elles contribuent à
l’amélioration continue des opérations. Il renforce également la responsabilité et la reddition
de comptes, en veillant à ce que les recommandations de l’audit ne restent pas lettre morte.
En fin de compte, l’étape du suivi en audit interne contribue à la pérennité de l’organisation
en veillant à ce que les problèmes identifiés soient résolus de manière appropriée, que les
risques soient gérés de manière adéquate, et que les processus opérationnels s’améliorent
continuellement.
Source : https://www.gereso.com/actualites/2019/01/30/controle-permanent/
Le contrôle périodique peut compléter le contrôle permanent au sein d’une organisation. Le
contrôle périodique complète le contrôle permanent en permettant une vue d’ensemble plus
large et en détectant des tendances ou des problèmes qui pourraient ne pas être
immédiatement apparents dans le cadre du contrôle permanent. Il offre également une
occasion d’effectuer des évaluations approfondies, de réaliser des vérifications de conformité
plus étendues, et de mettre en lumière des sujets qui nécessitent une attention particulière.
En somme, les deux types de contrôle sont importants pour une gestion efficace des risques
et une conformité continue. Ils se renforcent mutuellement en contribuant à la surveillance
en temps réel et à l’évaluation périodique de l’environnement de contrôle de l’organisation.
Ainsi pour une entreprise soucieuse de maximiser la baisse de risque, ne devrait penser à un
de ces contrôle sans penser à l’autre.