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Dédicace

Je tiens à dédier ce mémoire à mes chers parents, à ceux là qui ont fait de moi ce que je suis
en ayant contribué à forger mon caractère et en permettant à mon avenir d’être radieux.
Merci à eux et que Dieu puisse me permettre encore longtemps de vivre à leur côtés.
Remerciements

J’aimerais tout d’abord commencer par remercier le corps professoral pour leur impact
positif sur mon parcours universitaire qui n’aurait très certainement pas été aussi productif
sans leur apport et leur compétence qui n’est plus à prouver.
Il me serait également impossible de débuter sans remercier convenablement et
sincèrement mon cher directeur de mémoire car son aide, ses remarques ainsi que ses
corrections étaient plus que pertinentes. Dire qu’il a été efficace serait, serait un
euphémisme.
Je tiens aussi particulièrement à remercier la promotion 2022 de la licence en finance et
comptabilité de l’université TECNO-LAB ISTA d’Adeken. Merci à eux, mes chers camarades de
classe, pour l’ambiance sereine et conviviale qui m’ont permis d’avoir une année sérieuse et
fructueuse.
Table des matières

- Résumé.
- Introduction.
- Première partie : Cas théorique.
- Chapitre 1 : Généralité sur l’audit et le contrôle interne.
i. Notion d’audit interne.
1. Contexte historique.
2. Définition de l’audit interne.
3. Portrait et description d’un auditeur interne.
ii. Notion du contrôle interne.
1. Contexte Historique.
2. Définition du contrôle interne.
3. Portrait et description d’un contrôle interne.
iii. Nuance entre l’Audit et le contrôle interne
1. Différence de par leur nature.
2. Différence de de par leur objectif.
3. Différence de par leur portée.
4. Différence de par leur finalité.
iv. Mise en avant de la complémentarité entre l’audit et le contrôle interne.

- Chapitre 2 : Analyse de la contribution de l’audit et du contrôle interne à la


performance d’une entreprise.
i. Notion de performance.
ii. Procédure et rôle de l’audit interne.
iii. Procédure et rôle du contrôle interne.
1. Contrôle interne permanent.
2. Contrôle interne périodique.
3. Complémentarité des deux contrôles.

- Deuxième partie : Cas pratique.


- Chapitre 1 : présentation de la CMDT.
i. Historique de la CMDT.
ii. Fonctionnement de la CMDT.

- Chapitre 2 : Démarche de la mission d’audit interne au sein de l’entreprise.


i. Planification de l’audit interne.
ii. Prise de connaissance générale de l’entreprise .
iii. Détermination du seuil de signification.

- Chapitre 3 : Organisation de la fonction du contrôle interne au sein de la


CMDT.
i. Place du contrôle interne au sein de l’entreprise.
ii. Les acteurs du contrôle interne.
iii. Le coût du contrôle interne.
iv. Les apports du contrôle interne.

- Troisième partie : Limite et difficultés de l’audit et du contrôle interne.


- Conclusion.
- Annexes.
- Bibliographie.
Sigles et Abréviations

 ACI : Audit et Contrôle Interne.


 CMDT : Compagnie Malienne pour le Développement des textiles.
 SEMAF : Société d’Exploitation de Manantali et Félou.
 COSO : Committee of Sponsoring Organizations of the Treadway Commission ( Comité
des organismes parrains de la Commission Treadway.).
 QQOQCP : Quoi, Qui, Où, Quand, Comment et Pourquoi.
 AS : Auditing Standard ( Norme d’audit).
 IIA : Institute of Internal Auditors ( Institut des auditeurs internes).
 IFACI : Institut Français des Auditeurs et Contrôleurs internes.
 CIA : Certified Internal auditor ( Auditeur interne certifié).
 SEC : Securities and Exchange Commission ( Commission de sécurité et d’échanges ).
 CISA : Certified Information Systems Auditor ( Auditeur certifié des systèmes
d’information ).
 RSE : Responsabilité Sociale des Entreprises.
 RCSI : Reponsable de la Conformité et des Services vices d’Investissement.
 RSSI : Responsable de la Sécurité des Systèmes d’Information.
Résumé

Le thème de ce présent mémoire portera sur la contribution de l’audit et du contrôle interne,


à l’amélioration des performances d’une entreprise. À cet effet, nous devons retenir que
l’audit interne est une fonction d’appréciation dont la principale tâche se résume à la
validation du contrôle interne par rapport au standard de l’entreprise ainsi qu’à la détection
de dysfonctionnements éventuels de cette dernière. Le contrôle interne quant à lui, est
l’ensemble des dispositifs de sécurité mise en place dans le but d’atteindre divers objectifs
spécifiques, assurant par la même occasion, la conformité aux lois ainsi qu’aux règlements
pour limiter les fraudes fiscales.
L’audit interne évalue le niveau du contrôle interne et ce dernier s’assure de sauvegarder le
patrimoine et la qualité de l’information, de l’application des instructions de la direction. Cela
a pour finalité de résulter très certainement à une amélioration des performances.
Le mémoire explorera le rôle essentiel de l’audit et du contrôle interne dans l’amélioration
des performances des entreprises. Il mettra en lumière la nécessité de ces processus pour
garantir la transparence, la fiabilité des informations financières et la gestion efficace des
risques. Le mémoire examinera en détail les principes de l’audit financier, de l’audit
opérationnel, ainsi que du contrôle interne, et démontra comment ces outils peuvent aider à
optimiser les opérations, à renforcer la conformité aux réglementations, et à assurer la
pérennité des entreprises. Enfin, il soulignera l’importance de l’adaptation continue de ces
pratiques pour répondre aux besoins changeants des entreprises dans un environnement
économique en constante évolution.
Introduction

Les entreprises font déjà depuis plusieurs siècles, parties du paysage contemporain. Bien que leur
nombre ne cesse de croître, rare sont celles qui perdurent dans le temps car devant faire face à une
compétitivité toujours plus rude ou encore s’écroulent car reposant sur des fondations douteuses.
Quoi qu’il advienne, une entreprise n’est jamais à l’abri d’un potentiel déclin et pour éviter un funeste
destin, cette dernière doit constamment améliorer mais aussi surveiller sa gestion interne afin de
limiter les risques. Pour se faire, la mise en place la mise en place d’un processus d’amélioration est
vitale pour les entreprises évoluant dans un environnement concurrentiel et complexe où la
recherche constante de performances optimales constitue un enjeu majeur. Dans ce contexte, l’audit
et le contrôle interne émergent comme des outils essentiels pour améliorer les performances et
assurer la pérennité d’une entreprise. L’audit permet d’évaluer la santé financière de l’organisation et
de garantir l’intégrité de ses informations, tandis que le contrôle interne vise à minimiser les risques,
à renforcer la gouvernance et à améliorer ses processus opérationnels.

L’audit, en tant qu’examen approfondi et indépendant des activités de l’entreprise, offre une
évaluation objective des performances et contribue à la transparence financière. Il permet de
détecter d’éventuelles incohérences, erreurs ou fraudes dans les états financiers, et de fournir des
recommandations pour les corriger. Cette approche critique et impartiale de l’audit renforce la
crédibilité de l’entreprise vis-à-vis des actionnaires, des investisseurs et des partenaires commerciaux,
favorisant ainsi l’accès aux ressources financières nécessaires à son développement. De son côté, le
contrôle interne permet de maîtriser et de surveiller les activités de l’entreprise, en évaluant et en
améliorant l’efficacité de ses processus. Il s’agit d’un système de gestion interne qui vise à identifier,
prévenir et atténuer les risques opérationnels, financiers et comptables. En mettant en place des
procédures de contrôle rigoureuses, l’entreprise peut garantir la fiabilité et l’intégrité de ses
opérations, assurer la conformité aux normes et réglementations en vigueur, et renforcer la confiance
des parties prenantes. La mise en avant des avantages individuels de l’audit et le contrôle interne
s’inscrivent dans une logique de dissociation car étant deux notions étant bien trop souvent
confondues par les profanes. L’audit et le contrôle interne sont deux aspects différents d’une
entreprise et parvenir à clairement les dissocier sans les opposer, est le meilleur moyen de
comprendre leur nature complémentaire. C’est en coopérant étroitement, que ces deux mécanismes
permettent d’identifier les forces et les faiblesses de l’entreprise, de mettre en place des mesures
correctives ciblées, d’optimiser l’utilisation des ressources et d’assurer la réalisation des objectifs
stratégiques. Leur complémentarité offre ainsi une perspective optimiste sur les performances de
l’entreprise, favorisant une approche proactive de gestion basée sur des informations fiables.

La fonction de l’audit et du contrôle interne étant au centre de notre problématique, nous avons
choisi de réaliser ce travail portant leur utilité à la performance d’une entreprise. C’est pourquoi, dans
le cadre de ce mémoire nous avons choisi de nous orienter sur ces derniers à l’aide de cas pratique,
fort de notre expérience stage au sein de la CMDT et des précieuses informations nous étant
prévenus de la part de Monsieur Bathily, contrôleur interne au sein de la SEMAF. Dans ce mémoire,
nous intéresserons à l’apport de l’audit et du contrôle interne dans l’amélioration des performances
d’une entreprise. Nous examinerons leur rôle clé dans la gestion des risques, l’amélioration des
procédures et la garantie de la fiabilité des informations. Nous aborderons également les défis et les
opportunités liés à la mise en place d’une démarche d’audit et de contrôle interne efficace, ainsi que
les bonnes pratiques à adopter pour maximiser leur impact sur les performances de l’entreprise.

Ce présent thème nous permettra de concrètement montrer comment, en quoi et pourquoi, l’audit et
le contrôle interne est utile à l’amélioration des performances d’une entreprise.

Pour ce faire, la problématique de notre sujet tournera autour des questions suivantes :

 Qu’est-ce que l’audit et le contrôle interne ?


 À quoi consiste t’ils ?
 Comment procède t-on à leur exécution ?
 Quels sont les avantages liés à l’audit et au contrôle interne qui contribueront à la
hausse des performances d’une entreprise ?
 Quels sont les obstacles à un audit et un contrôle interne rigoureux ?
Ainsi notre travail se déroulera en trois parties :

 La première partie sera une généralité de nos connaissances théoriques sur l’audit et
le contrôle interne, elle aura pour but de présenter ces dernières de long en large,
tout en s’attardant sur leur spécificité et leur particularité avant de mettre en avant
leur complémentarité.
 La seconde partie consistera en premier lieu à présenter les différentes entreprises où
nous obtenâmes nos informations mais également où furent effectuées le stage. Elle
rajoute du concret à notre travail grâce aux informations récoltées directement sur le
terrain et aux expériences vécues.
 La troisième partie permettra de faire la part des choses et de nuancer le travail.
Ainsi, cela se fera notamment par une mise en lumière des obstacles et difficultés
rencontrés qu’importe la qualité de l’audit et du contrôle interne procurée en amont.

Première partie : Cas théorique.


Chapitre 1 : Généralité sur l’audit et le contrôle interne.
i. Notion d’Audit interne.
1) Contexte historique.
L’audit interne est une profession née aux États-Unis en 1930. Au fil des années, le champ
d’investigation de l’audit interne a été élargi : du domaine purement financier, il s’est étendu
à l’ensemble des grandes fonctions et opérations des organisations. Pour promouvoir cette
activité et en accroitre la compétence professionnelle, technique et managériale des
auditeurs internes, l’Institut des Auditeurs Internes a été créé en 1941 aux États-Unis. En
France, l’audit interne a été introduit dans les années 1960. L’Institut français des auditeurs
et contrôleurs internes a été créé en 1965. Cet institut a pour but de promouvoir les
compétences de ses membres et développer l’activité de l’audit interne. La plupart des
grandes organisations privées ou publiques sont aujourd’hui dotées d’une activité d’audit
interne. À cet effet, il a émergé au cours du 20e siècle en réponse aux besoins croissants des
entreprises de mieux gérer leurs opérations internes. Les premiers auditeurs internes se sont
principalement concentrés sur les contrôles internes et la gestion des risques. Au fil du
temps, l’audit interne a évolué pour devenir une fonction plus stratégique. Les auditeurs
internes ont commencé à se pencher sur des questions telles que la gouvernance
d’entreprise, la conformité aux lois et réglementations, la gestion des processus, et la
performance organisationnelle.
En ce qui concerne l’Afrique, l’audit interne gagne continue en importance en tant qu’outil clé
pour renforcer la transparence, la responsabilité et la gestion efficace des organisations
publiques et privées sur le continent. De nombreux pays africains ont adopté les normes
internationales d’audit interne, notamment celles émises par l’Institut des auditeurs internes
(IIA). Cela contribue à harmoniser les pratiques d’audit interne avec des normes
mondialement reconnues.

2) Définition de l’audit interne.


L’audit interne aussi appelé « audit de première partie » est un processus systématique et
indépendant qui vise à évaluer et à améliorer l’efficacité des opérations, de la gestion des
risques et du contrôle interne au sein d’une organisation. Il consiste en une évaluation
critique des processus, des politiques, des procédures et des pratiques internes pour
s’assurer qu’elles sont conformes aux normes, aux lois et aux objectifs de l’entreprise. Il aide
à fournir des assurances à la direction et aux parties prenantes sur la gestion des risques, la
gouvernance et le bon fonctionnement de l’entreprise. Il peut également proposer des
recommandations pour améliorer l’efficacité opérationnelle et la gestion des risques. Les
auditeurs internes sont des professionnels formés chargés de mener ces évaluations de
manière objective et impartiale.
Sur le plan purement économique, l’audit interne est un outil crucial qui L’audit interne est
un outil économique crucial pour les organisations. Il contribue à l’optimisation des
ressources, à la réduction des coûts liés aux erreurs et aux inefficacités, et à l’amélioration de
la performance globale de l’entreprise. Il aide à identifier les opportunités de gains
d’efficacité, à minimiser les pertes financières liées aux risques non maîtrisés, et à renforcer
la transparence financière, ce qui peut ultimement avoir un impact positif sur la rentabilité
de l’organisation.
De façon littérale et par analogie, L’audit interne est tel une plume qui trace le récit secret
des entrailles de l’entreprise. Tel un romancier scrutant chaque chapitre, les auditeurs
internes explorent les recoins cachés des opérations, révélant aux protagonistes des risques
et des inefficacités. Leurs mots dessinent une histoire objective et honnête, offrant à la
direction les clés pour façonner le dénouement d’une gouvernance prospère. Comme des
écrivains des affaires, ils utilisent des faits pour écrire le prochain chapitre du succès
organisationnel.

3) Portrait et description d’un auditeur interne.


Un auditeur interne est un professionnel hautement qualifié et impartial au sein d’une
organisation, dont le rôle est de garantir la transparence, l’efficacité et la conformité des
opérations. Il s’agit d’un spécialiste qui effectue des évaluations systématiques et objectives
des processus, des contrôles internes et des opérations. Son objectif principal est d’assurer
l’efficacité opérationnelle, la conformité aux normes et réglementations, la gestion des
risques et la gouvernance d’entreprise. Les auditeurs internes travaillent de manière
indépendante pour fournir une assurance et des recommandations aux dirigeants, ainsi
qu’aux parties prenantes de l’entreprise, contribuant donc à l’amélioration continue
organisationnelle. Ils sont souvent certifiés et respectent des normes professionnelles
strictes pour garantir l’intégrité de leurs évaluations.
L’auditeur interne possède généralement une formation académique en comptabilité,
finance, gestion ou un domaine connexe. Il détient souvent des certifications telles que le CIA
ou d’autres qualifications d’audit reconnues. Il maîtrise les compétences techniques liées à
l’audit, à l’analyse des données, à la gestion des risques et au contrôle interne.
L’intégrité et l’objectivité sont des qualités fondamentales pour l’auditeur interne car devant
plus que tout, rester impartial et indépendant, évitant les conflits d’intérêts et les influences
externes. Il est un analyste chevronné capable de décomposer des processus complexes,
d’identifier les incohérences et de détecter les risques potentiels. Sachant mettre en place
une communication efficace est essentielle, il lui ait aisé de présenter des constatations de
manière claire et concise, à la fois à l’écrit et verbalement. Sa gestion du temps est cruciale
pour respecter les échéances des audits et pour couvrir l’ensemble des domaines à évaluer.
L’auditeur interne ne se limite pas à identifier les problèmes ; il propose également des
recommandations constructives pour résoudre les problèmes et améliorer les processus en
assurant le suivi des recommandations émises pour qu’elles soient mises en œuvre de
manière adéquate. Les normes, les réglementations et les meilleures pratiques évoluant, et
un auditeur interne doit rester à jour en continu. Il doit être capable de s’adapter aux
différents secteurs d’activité de l’entreprise, car il peut être amené à auditer divers
domaines.
En somme, un auditeur interne est un professionnel chevronné, guidé par l’intégrité et
l’objectivité, possédant des compétences techniques solides, et jouant un rôle essentiel pour
assurer la gouvernance, la maîtrise des risques et l’amélioration continue au sein de
l’organisation.

ii. Notion de contrôle interne.


1) Contexte historique.
Le contrôle interne est intimement lié au développement de la comptabilité, de la gestion
d’entreprise et de la gouvernance. De ce fait, les premiers rudiments de ce dernier peuvent
être retracés dans l’Antiquité, notamment en Mésopotamie et en Égypte, où des registres
comptables rudimentaires ont été tenus pour suivre les transactions commerciales. Puis vers
le moyen-âge, avec l’émergence du commerce à grande échelle, les marchands et les guildes
ont développé des systèmes de contrôle interne pour surveiller les transactions et les flux de
trésorerie. Ensuite du 18e au 19e siècle, la Révolution industrielle a vu l’essor des entreprises
manufacturières et par la même occasion, la nécessité de contrôler les opérations, les stocks
et les finances a conduit au développement de pratiques de contrôle interne plus formelles.
En 1930, la grande dépression entraîné des réformes dans la régulation financière et
comptable, menant à la SEC aux États-Unis en 1934. Cela a renforcé l’importance du contrôle
interne dans les entreprises cotées en bourse. Vers 1940 et 1950 , IIA a été fondé en 1941, ce
qui a marqué le début de la profession de l’audit interne. Les auditeurs internes ont
commencé à jouer un rôle central dans l’évaluation des contrôles internes et la détection des
fraudes. Par la suite en 1980, les scandales financiers, tels que ceux liés à Enron et à
WorldCom, ont mis en évidence l’importance du contrôle interne dans la détection de la
fraude. Le rapport COSO sur le contrôle interne a été publié en 1992, fournissant un cadre
conceptuel pour l’évaluation du contrôle interne.
Aujourd’hui, le contrôle interne est devenu un élément clé de la gouvernance d’entreprise et
de la gestion des risques. Les avancées technologiques ont également eu un impact
significatif sur la manière dont le contrôle interne est mis en œuvre, notamment avec
l’automatisation des processus et l’analyse des données.

2) Définition du contrôle interne.


Le contrôle interne est un ensemble de politiques, procédures, pratiques et mécanismes mis
en place par une organisation pour garantir la conformité, la gestion efficace des risques, la
protection des actifs et la réalisation des objectifs. Il vise à assurer l’intégrité des opérations,
la fiabilité des informations financières, la conformité aux lois et réglementations, ainsi que
l’efficacité des processus internes. Il peut inclure des activités de surveillance, des
séparations des tâches, des évaluations des risques, des audits internes, et d’autres pratiques
visant à assurer la bonne gouvernance et la transparence au sein d’une organisation. Il
implique des activités telles que la séparation des tâches, la documentation des processus, la
supervision, la vérification, l’automatisation des systèmes, la gestion des accès aux données,
et la surveillance continue pour s’assurer que les opérations se déroulent de manière
appropriée et dans le respect des objectifs de l’entreprise. Ces contrôles visent à minimiser
les erreurs, les fraudes et les inefficacités au sein de l’organisation.
D’un point de vue purement économique, le contrôle interne se réfère à l’ensemble des
procédures et mécanismes mis en place par une organisation pour superviser et gérer ses
opérations financières et opérationnelles. L’objectif est d’assurer la fiabilité des données
financières, de minimiser les risques de fraude, d’erreur et d’inexactitude, et de garantir une
gestion efficace des ressources. Le contrôle interne économique contribue ainsi à optimiser
la rentabilité, la transparence et la stabilité financière de l’entreprise. Il est essentiel pour les
investisseurs, les actionnaires et les parties prenantes qui cherchent à évaluer la santé
financière et la gestion des risques d’une entreprise.
Littéralement et par analogie, le contrôle interne est tel un gardien secret au sein de
l’organisation, un système discret de procédures, de règles et de vérifications, agissant en
coulisses pour protéger ses intérêts. C’est le gardien des portes de la fiabilité et de la
responsabilité, veillant à ce que les actes des acteurs restent en harmonie avec les normes et
les attentes. Comme un protagoniste silencieux dans une histoire, il garantit l’intégrité, la
vérité et l’ordre dans l’univers de l’entreprise. Étant d’une discrétion telle qu’il apparaît
invisible aux yeux du grand public ne se doutant à aucun instant qu’il est le rouage qui sert
de mécanisme de gouvernance, cherchant à maintenir la crédibilité et l’intégrité des
opérations au sein de l’entité. Il est le fil conducteur de l’intrigue, assurant la cohérence et la
confiance dans le récit organisationnel.

3) Portrait et description d’un contrôleur interne.


Un contrôleur interne est un professionnel hautement qualifié, généralement au sein d’une
organisation ou d’une entreprise, dont le rôle principal est de surveiller et d’évaluer les
pratiques opérationnelles et financières pour assurer la conformité, minimiser les risques et
améliorer l’efficacité. Il est responsable de l’établissement, de la mise en œuvre et de la
surveillance des procédures de contrôle interne au sein de l’organisation. Il veille à ce que les
politiques et les normes soient respectées.
Afin d’être digne des responsabilités qui pèsent sur ses épaules, ce professionnel possède
généralement un diplôme en comptabilité, en finance, en audit ou dans un domaine
connexe. Il peut également être titulaire de certifications telles que le CIA ou le CISA. Ses
compétences incluent une solide compréhension des principes comptables, de l’audit, de la
gestion des risques et de la législation financière.
Le contrôleur interne surveille les transactions financières, les rapports, les opérations et les
processus pour identifier les incohérences, les risques, les fraudes potentielles et les
opportunités d’amélioration. Par la suite, il prépare des rapports détaillés sur les
constatations de ses évaluations, formule des recommandations pour remédier aux
problèmes identifiés et collabore avec la direction pour mettre en œuvre des améliorations.
Pour se faire, il doté d’excellentes compétences en communication pour collaborer avec
différents départements, assurer la compréhension des procédures et sensibiliser les
employés à l’importance du contrôle interne. Son intégrité et son éthique professionnelle
sont essentielles, car le contrôleur interne a accès à des informations sensibles et est
responsable de maintenir la confiance au sein de l’organisation mais également, en raison de
l’évolution constante des réglementations et des technologies, le contrôleur interne doit
rester constamment informé des nouvelles tendances et des meilleures pratiques.
En somme, le contrôleur interne est un acteur clé pour garantir la fiabilité des opérations, la
conformité aux règles et la gestion efficace des risques au sein de l’entreprise. Il contribue à
la pérennité et au succès de l’organisation en maintenant des normes élevées d’intégrité et
de gouvernance.

iii. Nuance entre l’Audit de le contrôle interne.


L’audit et le contrôle interne sont deux concepts distincts, bien qu’ils partagent des objectifs
similaires en termes d’assurance de la qualité, de conformité et de gestion des risques. Les
principales différences entre l’audit et le contrôle interne résident dans leur nature, leur
objectif, leur portée, et leur finalité dans une organisation.
1) Différence de part leur nature.
L’audit est une activité indépendante et objective menée par des auditeurs internes ou
externes. Il consiste à évaluer et à vérifier la fiabilité des informations financières, des
procédures comptables, des états financiers, des systèmes internes et des opérations de
l’entreprise. Le contrôle interne quant à lui est un ensemble de politiques, de procédures et
de mécanismes mis en place par l’organisation elle-même pour superviser et gérer ses
opérations au quotidien. Il vise à garantir la conformité, la gestion des risques et l’efficacité
des processus.
2) Différence de part leur objectif.
L’audit vise à fournir une assurance indépendante sur la conformité et la fiabilité des
informations financières, généralement pour des parties externes comme les actionnaires ou
les régulateurs. Le contrôle interne de son côté a pour objectif principal d’assurer l’efficacité
opérationnelle, la conformité aux politiques internes et la gestion des risques au sein de
l’organisation.
3) Différence de part leur portée.
L’audit a une portée plus large et examine l’ensemble des activités financières et
opérationnelles de l’entreprise, en se concentrant sur les informations financières pour
évaluer la conformité aux normes comptables et aux réglementations. Le contrôle interne
pour sa part, se concentre principalement sur les opérations quotidiennes, les processus
internes et la gestion des risques.
4) Différence de part leur finalité.
L’audit aboutit généralement à la publication d’un rapport d’audit qui est destiné à des
parties externes, telles que les investisseurs, les régulateurs ou les actionnaires, pour fournir
une assurance sur la fiabilité des informations financières. Tandis que Le contrôle interne vise
à améliorer les opérations internes de l’organisation et à minimiser les risques opérationnels.
Les résultats sont principalement destinés à la direction et aux employés de l’entreprise pour
renforcer les contrôles et la conformité.
En résumé, l’audit est une activité d’examen externe et indépendante qui évalue la fiabilité
des informations financières, tandis que le contrôle interne est un processus interne mis en
place par l’organisation pour garantir la conformité, la gestion des risques et l’efficacité
opérationnelle. Les deux sont complémentaires et contribuent à la bonne gouvernance et à
la transparence d’une entreprise.

iv. Mise en avant de leur complémentarité.


La complémentarité entre l’audit et le contrôle interne est une pierre angulaire de la
gouvernance efficace au sein des organisations. Alors que l’audit se concentre sur l’évaluation
objective des informations financières, la conformité aux normes externes et la détection
d’irrégularités majeures, le contrôle interne assure la surveillance et la gestion continues des
opérations quotidiennes, la conformité aux politiques internes et la réduction des risques
opérationnels. L’audit, souvent mené par des parties externes indépendantes, fournit un
regard critique et objectif, identifiant des problèmes significatifs et apportant une assurance
aux parties prenantes externes. De son côté, le contrôle interne, géré en interne, est mieux
positionné pour détecter et résoudre des problèmes opérationnels à un stade précoce,
évitant ainsi que des problèmes ne s’aggravent. En travaillant de concert, l’audit et le
contrôle interne contribuent à renforcer la transparence, à améliorer l’efficacité
opérationnelle, à minimiser les risques et à assurer la conformité, éléments clés pour
maintenir la confiance des investisseurs, des actionnaires et des régulateurs. Ensemble, ils
forment une approche intégrée qui favorise une gestion saine et durable des entreprises et
des organisations, créant ainsi les conditions propices à la croissance et à la pérennité.
L’audit et le contrôle interne peuvent même entretenir une relation d’nterdépendance dans
la mesure où ils travaillent ensemble pour assurer une gouvernance efficace, la gestion des
risques, la conformité et la transparence au sein des organisations. A ce effet, l’audit peut
fournir une assurance externe indépendante sur l’intégrité des informations financières et
pour ce faire, il repose sur les informations et les procédures internes établies par le contrôle
interne. Ainsi, le contrôle interne fournit la base de données fiables et des processus internes
solides sur lesquels l’audit peut s’appuyer pour effectuer ses évaluations.
Il peut aussi arriver que le contrôle interne, en tant que processus interne continu, est
souvent le premier à détecter des problèmes opérationnels, des incohérences ou des lacunes
de conformité et dans cas, Il signale ces problèmes à la direction et peut ainsi contribuer à
empêcher que des problèmes ne s’aggravent. L’audit peut également bénéficier de ces
signalements pour orienter ses évaluations. Également, les résultats de l’audit peuvent servir
de point de départ pour des améliorations dans les politiques et les pratiques de
l’organisation. Le contrôle interne joue un rôle clé dans la mise en œuvre de ces
améliorations, veillant à ce que les problèmes identifiés soient résolus et que des mesures
correctives soient prises. La combinaison de l’audit indépendant et du contrôle interne solide
renforce la confiance des investisseurs, des actionnaires, des régulateurs et d’autres parties
prenantes dans la gouvernance de l’entreprise. Une organisation qui fonctionne de manière
transparente grâce à ces deux processus inspirera davantage confiance.
Leurs rôles complémentaires contribuent à une gestion saine et à la pérennité des
entreprises et des organisations.
Chapitre 2 : Analyse de la contribution de l’audit et du contrôle interne à la
performance d’une entreprise.
I. Notion de performance.
Dans l’objectif d’une compréhension exhaustive de notre thème, il est judicieux de s’attarder
un tantinet plus sérieusement sur ce que l’on entend par « performance ».
La notion de performance au sens large peut être définie comme la capacité d’une entité,
qu’il s’agisse d’une entreprise, d’une organisation, d’une équipe ou même d’un individu, à
atteindre ses objectifs, à exceller dans ses activités, à maximiser son efficacité et à générer
des résultats positifs dans divers domaines. Pour une entreprise plus spécifiquement, il s’agit
d’un concept complexe qui englobe plusieurs aspects essentiels de son fonctionnement. La
performance d’une entreprise se mesure généralement à travers plusieurs éléments distinct
comme le rendement Financier englobant la rentabilité, la croissance des revenus, la gestion
des coûts, la génération de flux de trésorerie positifs et la création de valeur pour les
actionnaires ou encore l’efficacité Opérationnelle qui elle de son côté, concerne la capacité
de l’entreprise à produire des biens ou des services de manière efficace et à maximiser
l’utilisation de ses ressources, y compris les équipements, la main-d’œuvre et les matières
premières. La qualité des Produits ou Services est un indicateur essentiel de la performance,
car elle influe sur la satisfaction des clients, la fidélité de la clientèle et la réputation de
l’entreprise. Ainsi tout en mettant sa qualité, cette dernière doit également osée innover
pour s’adapter aux évolutions du marché et à rester compétitive. De ce fait, la performance
de l’entreprise dépend de sa capacité à identifier, évaluer et gérer les risques, notamment
financiers, juridiques, opérationnels et environnementaux.
De nos jours, il est bon de noter que la performance d’une entreprise est également évaluée
en fonction de son engagement envers la RSE et son impact environnemental. Une
gouvernance solide est cruciale pour la performance, car elle assure la transparence, la
responsabilité et la conformité aux normes éthiques et légales. De plus, cette gouvernance
doit tenir en compte la satisfaction des employés car ces derniers en deviennent plus
productifs et contribuent de cette façon, à l’atteinte des objectifs de l’entreprise. La gestion
des ressources humaines est donc un élément de performance. Sur cette continuité, la
satisfaction des clients est un indicateur direct de la performance, car des clients satisfaits
sont plus susceptibles de rester fidèles et d’encourager d’autres clients à faire affaire avec
l’entreprise. Cependant il faut retenir qu’en dépit de toutes ces indicateurs de performance,
elle ne se mesure pas uniquement sur le court terme. La capacité de l’entreprise à maintenir
et à améliorer sa performance sur le long terme est tout aussi importante, voir cruciale.
La performance d’une entreprise englobe un large éventail de facteurs, allant des aspects
financiers et opérationnels à la responsabilité sociale et environnementale, en passant par la
satisfaction des parties prenantes. Une entreprise performante doit être capable de
maintenir un équilibre entre ces différents éléments pour atteindre ses objectifs et assurer sa
pérennité.
II. Procédure et rôle de l’audit interne.
L’audit interne est un processus systématique et indépendant visant à évaluer et à améliorer
les opérations d’une entreprise. Ainsi, en tant que processus on y procède en plusieurs
étapes et ces dernières se subdivisent généralement en quatre : la planification, le travail sur
le terrain, le reporting et le suivi.
Source :https://www.kostango.com/blog/les-avantages-de-laudit-interne-pour-la-
performance-dune-entreprise.
L’étape de la planification dans l’audit interne constitue le point de départ essentiel de tout
processus d’audit, posant les bases pour une évaluation méthodique et efficace des
opérations d’une organisation. Cette étape revêt une importance cruciale pour garantir que
l’audit atteigne ses objectifs et produise des résultats pertinents. Tout d’abord, la
planification débute par une compréhension approfondie de l’entité à auditer. Cela inclut
l’acquisition de connaissances sur sa structure, ses activités, ses objectifs et ses risques. Cette
étape permet aux auditeurs internes de cibler les domaines qui nécessitent une attention
particulière et de définir les objectifs spécifiques de l’audit. De ce fait, un élément clé de la
planification est la définition de la portée de l’audit. Il s’agit de délimiter précisément les
processus, les départements ou les unités qui seront soumis à l’audit. La délimitation de la
portée dépend des priorités stratégiques, des risques identifiés, des objectifs spécifiques de
l’audit, et des ressources disponibles.
La planification inclut également l’évaluation des risques. Les auditeurs internes identifient
les risques potentiels associés aux processus ou aux domaines à auditer. Cette évaluation des
risques permet de prioriser les activités d’audit en se concentrant sur les zones à risque
élevé. De plus, la planification implique la détermination des ressources nécessaires. Cela
comprend l’allocation de personnel qualifié, de budgets, d’outils et d’équipements pour
mener à bien l’audit. La planification des ressources garantit que l’audit dispose de tout ce
dont il a besoin pour fonctionner de manière efficace. Ainsi, la phase de planification aboutit
à l’élaboration d’un programme d’audit détaillé. Ce programme détaille les activités
spécifiques à entreprendre, les objectifs à atteindre, les méthodes d’audit, les calendriers et
les responsabilités. Il sert de feuille de route pour l’exécution de l’audit.

L’étape du travail sur le terrain dans l’audit interne représente la phase d’exécution concrète
de l’audit, au cours de laquelle les auditeurs internes rassemblent des informations,
effectuent des évaluations, et recueillent des preuves pour évaluer la performance et les
contrôles internes de l’organisation. Pendant cette étape, l’auditeur ou les auditeurs mènent
des enquêtes sur le terrain en interagissant directement avec les employés et en examinant
les opérations au sein de l’entité auditée. Cela implique généralement les activités
suivantes comme la collecte de Données et de Preuves consistant à ressembler des
informations pertinentes en examinant des documents tels que des rapports, des politiques,
des procédures, des relevés financiers, des contrats, et d’autres données. Ils cherchent des
preuves tangibles pour étayer leurs évaluations. L’auditeur mènera ensuite des entretiens
avec le personnel clé de l’organisation. Ces entretiens permettent de recueillir des
informations sur les processus, les pratiques, les contrôles internes, et de détecter
d’éventuelles lacunes ou inefficacités. De façon spontanée l’auditeur observe directement les
opérations et les activités sur le terrain. Cela peut inclure la vérification de la conformité aux
procédures, l’inspection des actifs physiques, ou la surveillance des flux de travail.
Ainsi, lors du travail sur le terrain, les auditeurs identifient les lacunes, les risques potentiels,
et les problèmes qui nécessitent une attention particulière. Ils comparent ce qu’ils observent
avec les normes, les objectifs et les attentes définis lors de la planification. Il garantit que
l’audit est basé sur des données concrètes et des preuves solides, ce qui renforce la fiabilité
des conclusions et des recommandations formulées dans le rapport d’audit.

L’étape du reporting en audit interne est le moment où les résultats de l’audit sont consignés
et communiqués de manière claire et concise aux parties prenantes concernées. Cette phase
est essentielle pour garantir que les constatations de l’audit sont partagées de manière
transparente, et que des mesures correctives appropriées peuvent être prises. Le rapport
d’audit constitue le produit final de cette étape cruciale. Il débute par une brève présentation
de l’objet de l’audit, les objectifs, la portée, les dates d’exécution et la ou les personnes
responsables responsable de l’audit. Puis vient le résumé exécutif fournissant une vue
d’ensemble des constatations clés de l’audit, des recommandations majeures et de l’impact
global sur l’entreprise. Par la suite, un récapitulatif des objectifs est nécessaire pour établir
une base claire quant à l’évaluation des résultats.
L’auditeur rédige alors un rapport expliquant comment l’audit a été mené, y compris les
méthodes, les procédures et les techniques utilisées. Ce rapport d’audit inclut des
recommandations spécifiques pour remédier aux lacunes, résoudre les problèmes identifiés,
et améliorer les processus et les contrôles. Ainsi le rapport d’audit interne est présenté aux
parties prenantes pertinentes, y compris la direction, le conseil d’administration, les
gestionnaires concernés et les équipes opérationnelles. La clarté, la précision et la pertinence
du rapport sont essentielles pour favoriser une compréhension complète des résultats et
pour encourager la prise de mesures correctives.
Finalement l’auditeur conclut en résumant l’impact global des constatations de l’audit sur
l’entreprise. Elles peuvent mettre en évidence les points forts et les points faibles, ainsi que
les risques ou les opportunités associés. Néanmoins même après la conclusion, il peut être
utile d’inclure un plan d’action détaillé qui précise comment les recommandations seront
mises en œuvre, qui sera responsable de chaque action, et quels seront les délais.

L’étape du suivi en audit interne est une phase continue et vitale qui s’étend au-delà de la
remise du rapport d’audit. Elle vise à assurer que les recommandations émises dans le
rapport sont effectivement mises en œuvre, que les problèmes identifiés sont résolus, et que
des améliorations significatives sont apportées aux processus et aux contrôles internes de
l’organisation. Elle consiste par le suivi des recommandations consistant à ce que l’auditeur
suive de près la mise en œuvre des recommandations formulées dans le rapport. Il est
essentiel de s’assurer que les actions correctives sont entreprises conformément aux délais
convenus. Il devrait communiquer quotidiennement avec les responsables des domaines
audités pour suivre les progrès, discuter des défis éventuels, et fournir des clarifications
supplémentaires si nécessaire. Une évaluation régulièrement des progrès réalisés en ce qui
concerne les recommandations sera également effectué par l’auditeur. Elle vérifie si les
actions correctives ont été entreprises et si elles ont eu l’impact attendu.
Ainsi des rapports intermédiaires peuvent être émis pour informer la direction et les parties
prenantes sur l’avancement de la mise en œuvre des recommandations. Si des obstacles ou
des changements imprévus se produisent, l’auditeur peut réviser les recommandations, les
délais ou les approches pour tenir compte de la réalité. Ce dernier vérifie les solutions mises
en place résolvent effectivement les problèmes identifiés lors de l’audit initial. Il s’assure que
les améliorations apportées sont durablement efficaces et que les actions correctives sont
alignées sur les besoins de l’organisation, qu’elles sont efficaces, et qu’elles contribuent à
l’amélioration continue des opérations. Il renforce également la responsabilité et la reddition
de comptes, en veillant à ce que les recommandations de l’audit ne restent pas lettre morte.
En fin de compte, l’étape du suivi en audit interne contribue à la pérennité de l’organisation
en veillant à ce que les problèmes identifiés soient résolus de manière appropriée, que les
risques soient gérés de manière adéquate, et que les processus opérationnels s’améliorent
continuellement.

III. Procédure et rôle du contrôle interne.


Le contrôle interne est fondamental utilisé pour assurer la gestion efficace et efficiente des
opérations au sein d’une organisation. On y procède en commençant par l’identification des
objectifs spécifiques que l’on cherche à atteindre, que ce soient la gestion des risques, la
conformité aux lois et réglementations, la protection des actifs, ou l’amélioration de
l’efficacité opérationnelle. Cette première étape permet de cibler les domaines critiques où
les contrôles sont nécessaires. Ensuite, vient l’évaluation des risques, qui consiste à identifier
les menaces potentielles auxquelles l’organisation est exposée. Ces risques peuvent être de
nature financière, opérationnelle, de conformité, ou même liés à la réputation. Cette
évaluation sert de base pour concevoir des contrôles adaptés. Il s’agit de mettre en place des
mécanismes de protection, que ce soit à travers des politiques, des procédures, des
processus opérationnels, des protocoles de sécurité, ou d’autres mesures.
Un élément clé du contrôle interne est la séparation des tâches. Cela signifie que les
responsabilités au sein de l’organisation doivent être réparties de manière à éviter les conflits
d’intérêts et les fraudes potentielles. Une fois les contrôles établis, il est impératif de les
documenter de manière claire et accessible à l’ensemble du personnel, ce qui garantit une
mise en œuvre uniforme et efficace. La formation et la sensibilisation du personnel sont
également essentielles. Les employés doivent être conscients des procédures de contrôle
interne et de leur rôle dans leur mise en œuvre. Cela contribue à renforcer la culture de la
conformité au sein de l’organisation. La supervision et le suivi régulier des contrôles sont
indispensables pour vérifier leur efficacité et apporter des ajustements si nécessaire.
Parfois, une revue indépendante des contrôles est réalisée par des auditeurs internes ou
externes pour assurer une évaluation impartiale. Les résultats des contrôles internes doivent
être communiqués aux parties prenantes, y compris la direction et les organes de
gouvernance, de manière transparente, Ainsi , le processus de contrôle interne doit évoluer
en parallèle avec les changements dans l’organisation et l’évolution des risques. L’adaptabilité
est cruciale pour maintenir l’efficacité du contrôle interne dans un environnement en
constante évolution. En somme, le contrôle interne est un pilier essentiel pour minimiser les
risques, protéger les actifs et préserver la crédibilité de l’organisation.
De façon générale, le contrôle interne s’exécute de façon permanente et périodique.
1. Contrôle interne permanent.
La façon permanente appelée plus précisément, le contrôle interne permanent, est un
processus qui vise à surveiller et à évaluer en continu les opérations d’une organisation pour
minimiser les risques, améliorer l’efficacité et garantir la conformité aux normes et aux
réglementations. Il se décline en deux niveaux distincts :
-Le premier niveau, souvent appelé le « contrôle de premier niveau » ou « contrôle
opérationnel », repose sur les opérations quotidiennes de l’organisation. Les contrôles de
premier niveau sont intégrés dans les processus opérationnels eux-mêmes. Ils sont effectués
par les employés et les gestionnaires au cours de leurs activités régulières. Ces contrôles
peuvent inclure des vérifications de conformité, des procédures de sécurité, des
autorisations de gestion, etc. Le but est d’identifier et de corriger les erreurs ou les
problèmes au fur et à mesure qu’ils se produisent.
-Le deuxième niveau, souvent appelé le « contrôle de deuxième niveau » ou « contrôle de
supervision », englobe des activités de supervision plus globales. Il est réalisé par les
gestionnaires, les auditeurs internes ou d’autres parties responsables de la surveillance de
l’ensemble de l’organisation. Les contrôles de deuxième niveau impliquent l’examen des
rapports, des statistiques, des tableaux de bord, et des résultats des contrôles de premier
niveau. Ils visent à garantir que les processus de contrôle de premier niveau fonctionnent de
manière appropriée et à identifier les tendances ou les problèmes systémiques.
En combinant ces deux niveaux de contrôle interne permanent, une organisation peut
maintenir un environnement de contrôle efficace qui réduit les risques, améliore l’efficacité
opérationnelle, et assure une conformité continue. Cela contribue à la gestion des risques et
à la protection des actifs de l’entreprise.
2. Contrôle interne périodique.
s’agit là d’un processus essentiel au sein d’une entreprise visant à évaluer la conformité,
l’efficacité opérationnelle et la gestion des risques sur une base régulière. Contrairement au
contrôle interne permanent, qui opère en temps réel, le contrôle périodique s’effectue à
intervalles définis, tels que mensuels, trimestriels ou annuels. Il implique des revues
approfondies des opérations, des processus, des transactions et des rapports sur une
période donnée. L’objectif est de fournir une vue d’ensemble plus globale de la performance
de l’organisation, d’identifier les tendances émergentes, de mettre en lumière des problèmes
potentiels et d’assurer la conformité aux normes et aux réglementations. Le contrôle interne
périodique permet à l’organisation de prendre du recul, d’analyser ses activités de manière
approfondie, et de prendre des mesures correctives lorsque cela est nécessaire pour
améliorer la gouvernance et la gestion des risques. Le contrôle est réalisé à intervalles
réguliers pour examiner plus en profondeur les opérations, les processus, les transactions, et
les rapports. Il a pour objectif de fournir une évaluation plus globale de la conformité, de
l’efficacité opérationnelle et de la gestion des risques sur une période déterminée.

3. Complémentarité des deux contrôles.


Les deux procédés de contrôle que sont le contrôle permanent et périodique, malgré leur
légère opposition, ne forme en rien une dualité. Les deux ont leur place simultanément au
sein d’une entreprise.

Source : https://www.gereso.com/actualites/2019/01/30/controle-permanent/
Le contrôle périodique peut compléter le contrôle permanent au sein d’une organisation. Le
contrôle périodique complète le contrôle permanent en permettant une vue d’ensemble plus
large et en détectant des tendances ou des problèmes qui pourraient ne pas être
immédiatement apparents dans le cadre du contrôle permanent. Il offre également une
occasion d’effectuer des évaluations approfondies, de réaliser des vérifications de conformité
plus étendues, et de mettre en lumière des sujets qui nécessitent une attention particulière.
En somme, les deux types de contrôle sont importants pour une gestion efficace des risques
et une conformité continue. Ils se renforcent mutuellement en contribuant à la surveillance
en temps réel et à l’évaluation périodique de l’environnement de contrôle de l’organisation.
Ainsi pour une entreprise soucieuse de maximiser la baisse de risque, ne devrait penser à un
de ces contrôle sans penser à l’autre.

Deuxième partie : Cas pratique.


Chapitre 1 : Présentation de la CMDT
I) Historique de la CMDT.

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