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Introduction
La dépravation des mœurs se définit comme étant un
ensemble de comportements dénaturés, une manière
immorale de se conduire en particulier sur le plan sexuel
et social ou des règles imposées à la morale sociale à
une époque donnée. C’est d’ailleurs ce qui arriva à la
jeune fille Toto Ama Fleury dans l’œuvre
pour le bonheur des miens
du célèbre auteur ivoirien Macaire Etty. Dès lors, en
nous basant sur cet ouvrage, nous montrerons les
conséquences d’une telle pratique après avoir prissoin
d’en évoquer les causes puis par terminer par les
éventuellessolutions.

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I.
LES CAUSES DE LA DEPRAVATION DES MŒURS
1-
Lapauvreté
L’histoire commence à Boignikro, où Toto Ama Fleury
vit avec ses parents et son frère dans une indigence qui
pourrait attirer la compassion de n’importe quelle
personne. Koula son frère aîné est infirme. La jeune et
ravissante Fleury se considère alors comme le fils aîné
de la famille. Son père est un simple vigile qui frappe à
la porte de la retraite et sa mère une ménagère qui fait
de la blanchisserie pour aider face aux dépenses. Son
frère Koula, handicapé qui se déplace grâce à un
fauteuil roulant offert par une ONG suite à un accident
de la route, est accusé de trafic de drogue puis incarcéré.
Ses parents avouent leur impuissance devant l’urgence
de le faire sortir de prison. Pour le bonheur des siens,
Fleury accepte de se salir. C’est ainsi qu’elle obtient la
libération de son frère en acceptant les propositions
indécentes du juge Bautrot qui s’occupe du dossier en
contrepartie de son corps.En dépit de ce tourbillon
d’épreuves, elle obtient son BAC et est orientéedans la
capitale du pays en philosophie. Son père illégalement
forcé à aller à la retraite, se retrouve dans l’incapacité à
faire face aux charges deses besoins pour pouvoir
poursuivre ses études. Mais pour la soutenir moralement
il lui dit : « Tu sais ma fille, tu n’as point besoin d’être
riche pour être heureuse. Quel que soit le métier que tu
exerceras un jour, l’essentiel est qu’il te permette de
vivre décemment. » : (Page 72).

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2-
La prostitution
Elle n’a aucun appui d’un membre de sa
famille, aucun appui d’une autre
personne. Elle dit à la page 70 du roman
: « Cee fois-ci, je bouchai les oreilles
aux supplicaons de mon cœur pour
écouter l’ordre de ma raison qui
penchait pour le réalisme et le
pragmasme ». Elle ne peut que
compter sur elle-même. Elle nit alors
par accepter la proposion du juge
Bautrot qui la fait espionner à son insu
par sa meilleure amie Olivia de la cité
universitaire où elle est logée. Fleury
are les regards de tous les professeurs
sans excepon rencontre le cousin
d’Olivia, nommé Da Costa une jeune
mésse pour qui elle a un coup de
foudre. Mais le juge fait assassiner le
jeune homme et Fleury découvre par la
suite

l’identé de son espion qui est sa

meilleure amie Olivia
II- LES SOLUTIONS
L’histoire de Fleury est à l’image de celle
vécue par de nombreuses autres filles qui pour
pouvoir subvenir à leur besoin ‘‘vendent leur
corps’’ pour de l’argent ; Vivre dans des
conditions difficiles ou misérables n’est certes
pas facile mais la facilité est une option que
chaque jeune fille devrait bannir de son esprit.
Il interpelle également sur des valeurs que
nous sommes en train de perdre : « l’humanité
». Les gens ne sont plus très sensibles à la
souffrance des autres, personne ne veut aider
sans rien avoir en retour et la méfiance
s’installe de plus en plus.

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Sur ces Vingt et Un chapitres courant sur 140 pages, Macaire Etty enseigne,
conseille et met face à des réalités qui font parties de notre quotidien. Chacun y
reçoit sa part. Les jeunes et particulièrement les jeunes filles sont inviteés à ne
pas succomber à la facilité malgré les difficultés, les enseignants à exercer leur
métier avec loyauté et les cadres à ne pas user de leur statut pour intimider les
plus vulnérables
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Conclusion
Pour le bonheur des miens est une œuvre qui se veut éducative. En
parcourant les lignes de ce roman, des leçons de moralité s’adressent à
toute la sphère éducative : éducateurs, professeurs, élèves et étudiants,
aux familles et même aux cadres ; tout le monde est concerné.