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Marius PAILLER et hoani Foulon 1D

"Allégorie" de Charles Baudelaire issu de Les Fleurs du mal en 1857. Les Fleurs du
mal est un recueil de poèmes de Charles Baudelaire, englobant la quasi-totalité de
sa production en vers, de 1840 jusqu'à sa mort survenue fin août 1867. Il parle
d'une femme qu'il décrit d'une manière élogieuse. Ce champ lexical nous fournit
certains détails sur la femme en question. L'auteur idéalise cette femme car plus
tard il l'a compare à une déesse.

"Chant d'automne" de Charles Baudelaire issu de Les fleurs du mal. Publié le 25


juin 1857, le livre scandalise aussitôt la société contemporaine, conformiste et
soucieuse de respectabilité. C'est une œuvre majeure de la poésie moderne. D'un
spleen, l'auteur se rassure par la femme qui vient calmer son chagrin et sa
sensation de mal-être et de mal-aimé. Ce poème sensibilise par l'émotion et les
sentiments. Il joue sur la condition d'homme de l'auteur par l'angoisse et la peur
de la mort mais aussi par la volonté d'être aimer.
« 1909 » de Guillaume Appollinaire, issu de Alcools en 1913. C'est un écrivain et
poète du XXe siècle. Il était adepte du calligrame cubisme et suréalisme. L’auteur
nous parle ici d’une femme qu’il désire terriblement, avec une beauté corporelle
irrésistible, ainsi qu’une beauté superficielle qui est tapagueuse.
« Beauté des femmes… » de Paul Verlaine, issu de Sagesse en 1881. Paul Verlaine
est un écrivain et poète français né à Metz (Moselle) le 30 mars 18444 et mort à
Paris le 8 janvier 1896. L’auteur passe par la beauté des femmes pour dénoncer
l’injustice des hommes supérieurs aux femmes et ainsi ce qu’elles subissent.
"Je veux mourir pour tes beautés, Maîtresse" de Pierre Ronsard, issu de Les
Amours.Il s'essaie à la poésie et publie son premier recueil, Poèmes saturniens en
1866, à 22 ans. Le poète célébres les beautés de la femme aimée pour lesquelles il
serait prêt à faire beaucoup de sacrifice. Ici Ronsard déclare toute la force de son
amour à cette femme.

"Le soleil du matin" de Paul Verlaine, issu de La bonne chason en 1870. Il s'essaie
à la poésie et publie son premier recueil, Poèmes saturniens en 1866, à 22 ans.
Dans ce poème, l'auteur nous parle de ses promenades à travers la campagne
dont on ne sait pas s'il s'agit d'un rêve ou d'une réalité. Il nous décrit ça comme un
rêve (la beauté de la nature) mais il y a tout pour que se soit une réalité.
"Mignonne, allons voir si la rose" de Pierre de Ronsard, issu de Les Odes. Auteur
d’une œuvre vaste qui, en plus de trente ans, s'est portée aussi bien sur la poésie
engagée et officielle dans le contexte des guerres de religions et les Discours, que
sur l’épopée ou la poésie lyrique et des Amours. Cette ode, inspirée du poète latin
Ausone, est composée en 1545 après la rencontre de Pierre de Ronsard, âgé de 20
ans, avec Cassandre Salviati. Ce poème fait partie du premier livre des Odes.
Ronsard nous parle de la femme aimée. Il célèbre la femme dont il est amoureux
et tentede la séduire grâce à une veritable stratégie de séduction poétique.
"Une charogne" de Charles Baudelaire, issu de Les fleurs du mal. Une charogne est
un poème tiré du recueil les fleurs du mal écrit par Baudelaire. C'est un poème qui
choque et qui révulse. Pourtant, au-delà de cette brutalité, baudelaire semble
nous convier à comprendre que la beauté de la forme et la beauté du monde
peuvent être faites de laideur. Ceci est par ailleurs tout le sens du titre "Les fleurs
du mal". Baudelaire illustre la beauté différement dans ce poème.
"Au fleuve de Loire" De Joaquim de Bellay (1522-1560)
Joachim du Bellay adorait ce fleuve, ces paysages, cette nature luxuriante. Il en parle à de
nombreuses reprises dans ses poèmes et a même demandé à être enterré sur les bords de
Loire. Du Bellay aurait rencontré son contemporain Ronsard par hasard, dans une auberge
sur les bords de la Loire. Ronsard incite alors du Bellay à venir étudier au célèbre collège
de Coqueret à Paris. Un écrivain contemporain, Kléber Haedens, évoque cette rencontre
dans Une Histoire de la littérature française.
La Loire a une place de choix dans l’œuvre de Joachim du Bellay. Elle est sublimée.
L’universitaire, Marie-Dominique Legrand, a essayé de montrer en 1989 que « la Loire
n’existe objectivement pas dans L’Olive de Joachim du Bellay mais qu’au terme de
l’incantation de son nom nous en avons l’Idée, ».
Joachim du Bellay est un poète français né vers 1522 à Liré en Anjou et mort
le 1er janvier 1560 à Paris. Sa rencontre avec Pierre de Ronsard fut à l'origine de la
formation de la Pléiade, groupe de poètes pour lequel du Bellay rédigea un manifeste,
la Défense et illustration de la langue française.

"A Madame G" Alfred de Musset (1810-1857)


Alfred de Musset exprime l’effet du temps sur l’attitude de Madame G. Dans les deux
derniers vers de la première strophe, l’amour est représenté par un oiseau d’où la
comparaison du terme « amour » et du terme « coup d’aile » qui décrit un
chamboulement / choc. L’auteur met en évidence qu’au fil des années les personnes
subissent dans leurs vies des évènements qui conduisent à des altérations physiques et
psychiques sachant que l’âme vieillit et le corps également de par de nombreuses
déceptions, chocs émotionnels. Vers la troisième strophe, l’auteur explique que quand
l’heure de la quête d’un amant sera venue, il incarnera son « idéal ». Dans le troisième vers
« trop bête pour être inconstant » l’auteur insinue que la « norme » aurait été qu’il soit
inconstant mais il n’a pas cette « intelligence » pour l’être. A Madame G est extrait issue du
recueil Poésies nouvelles.
Alfred de Musset est un poète, dramaturge et écrivain français de la période romantique,
né le 11 décembre 1810 à Paris, où il meurt le 2 mai 1857.

Il fréquente les poètes du Cénacle de Charles Nodier et publie à 19 ans Contes d'Espagne et
d'Italie, son premier recueil poétique.

"La Parole" Paul Eluard (1895-1952)


La parole est marquée par la beauté (eh oui, c’est un poète qui parle). On note ceci
dans le premier vers (« j’ai la beauté facile ») et le vers 10 (« je suis belle »). Dans ce
vers, Eluard nous rappelle que la parole est « vieille », ancienne et que c’est peut-
être cela qui en fait sa beauté. Ce poème est ancré dans le surréalisme : la parole ne
connaît « plus le conducteur ». Ce vers traduit la nouvelle conception de l’écriture
qu’est le surréalisme : le poète ne fait que transmettre la parole qui le traverse et ne
cherche plus à la diriger consciemment : elle s’offre à lui. Les vers 6 et 7 le
confirment : les multiples oppositions échappent à tout contrôle de la connaissance.
Le mot « chinois » (vers 8), est intéressant à analyser car il peut avoir plusieurs sens.
Quelque chose d’incompréhensible (« c’est du chinois » !) : le surréalisme ne
cherche pas à faire sens et les expressions ne sont pas claires. Quelque chose
d’exotique : la parole avouerait alors sa prédilection pour les individus excentriques,
ou pour les mots bizarres/peu communs (rappelons-nous que le « je » désigne la
parole). Il peut également être une référence à l’Empereur de Chine et à l’empire
chinois : il s’agit, pour Eluard, de la terre où toutes les contradictions se résolvèrent.
Ce poème est extrait du recueil Capitale de douleur.
Paul Éluard, nom de plume d'Eugène Grindel, né à Saint-Denis le 14 décembre
1895 et mort à Charenton-le-Pont le 18 novembre 1952 (à 56 ans), est
un poète français. En 1916, il choisit le nom de Paul Éluard, patronyme emprunté à
sa grand-mère maternelle, Félicie. Il adhère au dadaïsme et devient l'un des piliers
du surréalisme en ouvrant la voie à une action artistique politiquement engagée
auprès du Parti communiste.
"À Alfred de Musset" Félix Arvers (1806-1850)
Alexis-Félix Arvers, né le 23 juillet 1806 à Paris et mort le 7 novembre 1850 à la maison
municipale de santé Dubois à Paris , est un poète et dramaturge français, célèbre pour
son Sonnet, l'une des pièces poétiques les plus populaires de son siècle.
En 1906, Le Soleil du Dimanche illustré du 9 septembre annonçait que l’on venait de poser
une plaque commémorative sur la maison où était né, cent ans plus tôt, Alexis-Félix Arvers.
A présent oublié, cet homme de lettres doit sa réputation à l’une des poésies les plus récitées
de son siècle et, surtout, au mystère qui entoure la muse qui l’aurait inspiré. La version
proposée – il en existe plusieurs mais seuls quelques détails changent – est tirée de
l’hebdomadaire cité plus haut. Ce poème porte comme titre Un secret mais il est
généralement nommé Sonnet d’Arvers. Poème extrait du recueil "Mes Heures perdues "
Alexis-Félix Arvers, né le 23 juillet 1806 à Paris et mort le 7 novembre 1850 à la maison
municipale de santé Dubois à Paris , est un poète et dramaturge français, célèbre pour
son Sonnet, l'une des pièces poétiques les plus populaires de son siècle.

"La Mignonne, allons voir si la rose" Pierre de Ronsard (1524-1585)


Mignonne allons voir si la rose, est une ode composée de 3 sizains en octosyllabes. Les deux
premiers vers sont en rimes plates, les 4 autres, sont en rimes embrassées. Ce poème est une
œuvre de Ronsard destiné à la jeune Cassandre, fille d'un banquier italien qu'il rencontre
lors d'un bal, dont il est tombé amoureux. Pour Ronsard, elle symbolise la beauté
inaccessible. Moyen utilisé par le poète pour séduire sa bien-aimé : Le poète invite la jeune
femme à contempler cette rose en s'adressant avec respect. Il la vouvoie : "vous" (v13) ;
"votre" (v16). Ce poème est un extrait du recueil "Les amours de Cassandre".
Pierre de Ronsard, né en septembre 1524 au château de la Possonnière, près du village
de Couture-sur-Loir en Vendômois, et mort le 27 décembre 1585 au Prieuré Saint-Cosme
de Tours, est un des poètes français les plus importants du xvie siècle.
" A une femme" Renée Vivien (1877-190)
Une femme m’apparut est l’histoire autobiographique d’une passion amoureuse
inoubliable et fatale, celle que Renée Vivien, une petite anglaise ayant adopté la langue
française, a vécue avec la célèbre salonnière Natalie Barney.
Roman à clef, Une femme m’apparut est aussi l’unique roman qu’a écrit Renée Vivien
(pseudonyme de Pauline Tarn, 1877-1909), grande poétesse et figure incontournable de la
littérature lesbienne.
Il fut publié dans sa version originale pour la première – et dernière - fois en 1904.

Totalement inédit depuis, il est resté un des introuvables de la littérature lesbienne.


Pauline Mary Tarn, alias Renée Vivien, est née le 11 juin 1877 à Londres et morte
le 18 novembre 1909 à Paris, surnommée « Sapho 1900 », est une poétesse britannique de
langue française aux multiples appartenances littéraires, relevant à la fois du Parnasse,
du Symbolisme, du Préraphaélisme, et du romantisme tardif qu'est le Naturisme à la Belle
Époque.

"Sonnet à Marie" Pierre de Ronsard (1524-1585)


Ce sonnet est original dans la façon dont Ronsard préconise le Carpe diem. Ce poème
élégiaque, qui utilise un vocabulaire simple est une invitation à l'amour, mais le ton se fait
grave car celle-ci est associée à des images mélancoliques et morbides. L'amour de Ronsard
pour Marie Dupin se glisse au second plan pour laisser paraître la fuite du temps, et
l'avertissement de Ronsard sur la mort. Cette leçon épicurienne se retrouve de la même
manière dans Sonnets pour Hélène : "Quand vous serez bien vieille" :
"Si vous m'en croyez, n'attendez à demain .Et cueillez dès aujourd'hui les roses de la
vie".
Pierre de Ronsard, né en septembre 1524 au château de la Possonnière, près du village
de Couture-sur-Loir en Vendômois, et mort le 27 décembre 1585 au Prieuré Saint-Cosme
de Tours, est un des poètes français les plus importants du xvie siècle.

"La terre est bleu …" " Paul Eluard (1895-1952)


Eluard a toujours eu le génie des titres et celui du recueil "L'amour la poésie", sans
virgule retiendra notre attention. La terre est bleue comme une orange est le
premier vers du 7ème poème du premier chapitre "Premièrement" composant le
recueil "L'amour la poésie" dont le titre lui fut inspiré par sa fille de 10 ans. La
terre est bleue comme une orange, ou comment une chevelure d'orange, des
yeux bleus vont donner à un visage l'apparence de félicité de notre globe terrestre et
devenir l'un des vers les plus célèbres de la littérature. Avec des mots simples, des
métaphores, des phrases un peu décalées, symboliques, Eluard dit tout son amour à
celle cependant qui a décidé de le quitter. Que son chant d'amour est beau.
Paul Éluard, nom de plume d'Eugène Grindel, né à Saint-Denis le 14 décembre
1895 et mort à Charenton-le-Pont le 18 novembre 1952 (à 56 ans), est
un poète français. En 1916, il choisit le nom de Paul Éluard, patronyme emprunté à
sa grand-mère maternelle, Félicie. Il adhère au dadaïsme et devient l'un des piliers
du surréalisme en ouvrant la voie à une action artistique politiquement engagée
auprès du Parti communiste.

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