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I) LA NOTION DE MERCATIQUE
DEFINITION
La démarche mercatique est caractérisée par une approche centrée sur le marché, la
prise en compte des besoins des consommateurs et la double dimension stratégique
et opérationnelle de la mercatique.
- La communication
-La distribution
Contrôler l'efficacité des actions commerciales
menées et y apporter les adaptations
nécessaires
Par quels
Quel produit Grâce à quels moyens
A quel prix ? moyens de
? de communication ?
distribution ?
Politique de
PRIX Politique de
Politique de Politique de
DISTRIBUTI
PRODUIT COMMUNICATION
(Politique de ON
Promotion)
A) DEFINITION
Ces 3 composantes sont reliées entre elles par des procédures de collecte, de
transfert, de conservation et de diffusion des informations.
Le rôle du SIM est donc de déterminer les besoins en informations, la façon dont les
informations vont être recueillies et stockées, et la façon de les traiter et les contrôler.
Chapitre 2 : LE MARCHE ET SES COMPOSANTES
I) LA NOTION DE MARCHE
A) DEFINITION ECONOMIQUE
B) LA DEFINITION MERCATIQUE
Les vendeurs doivent tenir compte des contraintes de leur environnement dans les
décisions commerciales.
Chacun des acteurs (acheteur ou vendeur) dispose de ressources qu'il doit mobiliser
pour assurer cet échange.
On distingue :
-> Le marché des biens : produits matériels, tangibles (= que l'on peut toucher).
On constate que les produits et les services sont de plus en plus associés. Ex. : la
téléphonie mobile associe les caractéristiques techniques des téléphones et les ervices
tels que les SMS, le répondeurs, ...
On distingue le
l'environnement macro-économique.
A) L'ENVIRONNEMENT MICRO-ECONOMIQUE
B) L'ENVIRONNEMENT MACRO-ECONOMIQUE
acteurs économiques (lois, normes, labels, ...). Ex. : La publicité à la télévision pour
les grands distributeurs étant interdite, les grandes enseignes doivent adapter leur
1- analyser la demande,
2- - analyser l'offre
3- prendre en compte l'environnement
Introduction
L’analyse du marché doit permettre :
qui consomme ? Quels sont les produits consommés ? Quand les produits sont-ils
consommés ? Où les achats sont-ils effectués ? Quels est la part du pouvoir d'achat
-> Les aspects qualitatifs de la demande : repérage des besoins, des motivations, des
freins des consommateurs, présentation du profil type, du comportement d'achat.
L'offre
L'offre doit tenir compte des éléments suivants :
techniques, ou psychologiques des produits, position dans le cycle de vie, rôle dans
la gamme, segments, capacité à répondre aux besoins des consommateurs.
L'environnement
Conclusion
La conclusion doit permettre de donner à l'entreprise des pistes pour élaborer son
plan de marchéage (4P) compte tenu de l'analyse effectuée.
La demande peut être analysée d'un point de vue global sur l'ensemble du marché ou
bien peut concerner seulement la clientèle d'une organisation.
+ Effective
Clients de la
concurrence
Demande
+ =
potentielle
Non
Population
consommateurs
relatifs + =
Totale
Non
consommateurs
absolus
Les entreprises ont tout intérêt à analyser la structure de leur demande afin de :
-> repérer les clients à fort potentiel (ceux qui vont génèrer un gros CA dans
l'avenir) :(20/80)
-> fidéliser les clients intéressants , car conserver un client et plus facile et moins
A) DEFINITION
Ex. : le marché des jouets est segmenté selon l'age et le sexe des consommateurs.
Jouets 1er âge, jouets garçons, jouets filles, ...
L'entreprise va alors choisir le ou les segments les plus rentables pour elle : cela
va constituer sa cible.
Pour chaque marché-cible visé, elle va élaborer une offre adaptée, des actions
commerciales adaptées, ...
Ex. : les enquêtes consommation : elles permettent d'envoyer des bons d'achat
adaptés aux réponses des clients.
C'est ce qui permet à l'entreprise de faire des sous-groupes, ils vont être choisis en
fonction du marché sur lequel l'entreprise évolue.
Type de Nature du critère Exemple
critères
Critères Sexe, âge Vêtement, chaussure, alimentation,
démographiques bijoux, ...
Critères Revenu, profession, Parfum, vins, bijoux, ...
économiques niveau de vie
Critères Lieu d'habitation, type Produits de jardinage, décoration, ...
géographiques d'achat, région
Critères de style Loisirs, habitudes Voiture, vêtements, shampoing, ...
de vie
-> le coût engendré pour adapter l'offre de chaque produit à chaque segment,
produits,
-> Le risque du segmentation trop excessive qui a pour conséquence des segments de
trop
1) Principe
Ces méthodes ont une approche descriptive, qui à partir de l'existant, observent un
phénomène. C'est une méthode descendante de fractionnement. A partir de
l'ensemble des clients, on réalise des segments les regroupant.
2) Le contenu
La règle des 20/80 (ou loi de Pareto) et la méthode ABC exprime une relation stable
entre une
Ex. : - Règle des 20/80 : 20% des clients représentent 80% du CA et 80% des clients
représentent 20% du CA
- Méthode ABC : 60% du CA est réalisé par 10% des clients, 30% du CA est réalisé par
40%
3) L'objectf
Le but est de mettre en évidence les segments les plus importants en terme de CA.
4) La démarche
Il faut :
- Classer les catégories de clients par ordre décroissant de CA (sociétés, particuliers,
associations, administrations, ...)
- Commenter les résultats obtenus (par ex. prévoir une fidélisation du segment A
rapportant le
Ex. : on regroupe les clients en fonction de leur âge, de leur habitude d'achat, de leur
profession, ...
1) Principe
Deux variables sont corrélées si leurs valeurs évoluent en même temps, c'est-à-dire
qu'il y a un lien mathématique entre les 2 variables.
r indique le sens de la corrélation, si r est positif cela indique que les variables
croissent ou
décroissent simultanément, sinon cela indique que l'une des variables croît alors que
l'autre
décroît.
Ex. : Plus l'âge des consommateurs n’augmente, plus leur consommation individuelle
de
sodas diminue. r ≈ -1
3) Exemple
x y X= Y= X*Y X² Y²
x -moyx
y -moy
y
15 15 -22,5 6,25 -140,625 506,25 39,0625
30 13 -7,5 4,25 -31,875 56,25 18,0625
45 5 7,5 -3,75 -28,125 56,25 14,0625
60 2 22,5 -6,75 -151,875 506,25 45,5625
Total 150 35 0 0 -352,5 1125 116,75
Moyenne 37,5 8,75
∑ [ ( x – x ) * (y – y ) ] -352,5 -352,5
-
r = √ ∑ ( x - x )² * √ ∑ (y = √ 1125 * √ = 33,54101*10,8050 =
0,97264
– y )² 116,75 9
Le coefficient étant proche de -1, on peut constater qu'il existe une forte corrélation
entre l'âge
et la quantité de papillotte consommée. Le signe étant négatif, cela signifie que plus
l'âge augmente, plus la quantité consommée diminue. La société devra donc
s'adresser à un segment plutôt jeune (jusqu'à 30 ans).
A) LES INDICES
1) Présentation
Les indices permettent de comparer des grandeurs entre elles, soit dans le temps,
soit dans l'espace, en référence à une valeur donnée.
2) Mode de calcul
Rq. : Lorsque les indices augmentent la valeur est supérieure à 100, sinon lorsque la
valeur diminue, les indices sont inférieurs à 100.
1) Présentation
Rq. : Lorsque les taux augmentent la valeur est positive, sinon elle est négative.
A) DEFINITION
Tout graphique doit être commenté. Le commentaire permet de dégager les grandes
-> la méthode des points moyens : rapide, simple et assez fiable, elle convient aux
séries
-> la méthode des moindres carrés : longue mais plus fiable pour les séries
irrégulières
B) LA METHODE DES POINTS MOYENS (ou droite de Mayer)
1) Présentation
2) Exemple de calcul
1) Présentation
Consiste à déterminer l'équation de la droite passant le plus près possible de tous les
points. On appelle cette droite « droite de régression » ou « droite de tendance » ou
« trend ».
∑ (x-
y = ax + b avec : a = x)*(y-y) et b = y – ax
∑ (x-x)²
2) Exemple de calcul
A) Présentation
2) Exemple de calcul
1) La personnalité
C'est un ensemble de traits qui caractérisent un individu. Le concept de
personnalité permet de différencier les individus dans leur façon de réagir dans une
même situation et donc de prévoir leur comportement.
2) Le besoin
Le besoin est un état qui naît d'une sensation de manque et qui s'accompagne du
désir de le faire disparaître.
A. Maslow, sociologue américain, propose de classer les besoins dans une pyramide
hiérarchisée. (besoin physiologique, de sécurité, d'appartenance, d'estime, de
réalisation de soi).
3) La motivation
La motivation est une force psychologique positive qui pousse un individu à agir. Cet
état résulte d'un besoin non satisfait et la motivation est un motif d'action pour
satisfaire ce besoin. Les concepts de besoin et de motivation sont très liés, le besoin
(manque) étant une source de motivation (recherche de la suppression de ce
manque).
-> motivations oblatives : qui ont pour objectif de faire plaisir aux autres,
4) Les freins
Un frein est une force psychologique négative qui empêche un individu d'agir. C'est
l'inverse de la motivation.
-> les risques : ce sont les incertitudes qui affectent l'acte d'achat,
-> les peurs : ce sont des craintes qui empêchent d'agir (peur du ridicule, de l'avenir,
...).
5) Les attitudes
Dans le monde commercial, les attitudes résultent des connaissances, des croyances,
des opinions et des sentiments des individus, à l'égard d'un produit, d'un service,
d'une marque, voire d'une entreprise.
Les études menées par les organisations leur permettent d'apprécier le caractère
cognitif, affectif et conatif des attitudes des consommateurs :
-> Le caractère cognitif, qui relève de la connaissance (de l'E/se, du produit, de la
marque, ... par le consommateur) peut être évalué gràce à des études de notoriété
(portant sur l'E/se, du produit, de la marque, ...).
6) L'implication
-> les clients : selon la nature de l'achat le client va être plus ou moins impliqué
(affectif, appartenance, estime, ...),
-> les produits : plus le montant de l'achat est important, plus l'implication est
importante.
La famille Le sexe
Selon le type de produits vendus, leur prix, leur fréquence d'achat, le consommteur
n'adoptera pas le même comportement.
3) Les actions commerciales des fabricants et des distributeurs
Les fabricants et les distributeurs mettent en place des actions commerciales pour
influencer l'achat des consomateurs. Ce peut être :
- la publicité ...
-> les achats routiniers : ce sont des produits qui sont achetés régulièrement par
le consommateur et qui ne demandent pas de réflexion,
-> les achats raisonnés ou réfléchis : ce sont des produits qui sont achetés plus
rarement et qui nécessitent de la réflexion,
-> les achats impulsifs : ce sont des produits qui sont achetés alors même que le
consommateur ne l'avait pas prévu. Ils sont liés à une situation favorable qui fait que
le consommateur a envie d'acheter un produit.
I) LA NOTION DE CONCURRENCE
A) DEFINITION
- des marques.
- directe : c'est-à-dire qu'elle porte sur des produits de même nature (concurrence
entre marque, par exemple),
- indirecte : elle porte alors sur des produits de substitution (transport :
train/avion ; loisir : piscine/cinéma/...)
entreprise par rapport à ses concurrents. Les indicateurs de performance sont aussi
comparés aux objectifs de l'entreprise et aux exercices précédents pour apprécier la
progression de l'organisation.
- le chiffre d'affaires,
- la part de marché en volume : Qtés vendues par l'E x 100 / Qtés totales vendues sur
le marché
- l'image de marque : perception que les consommateurs ont de l'E, compte tenu de
ses produits, ses services, son personnel, ses prix, ses délais, son SAV, ... Elle se
mesure par sondage.
1) Le résultat net
C'est un bénéfice ou une perte, calculé chaque année par la soustraction entre les
produits et les charges, il figure dans le compte de résultat.
2) La marge commerciale
Pour limiter les incertitudes quand elle prend des décisions commerciales, une
entreprise a
besoin d'informations sur son marché. Elle fait donc en permanence de la veille
mercatique. Différentes sources lui permettent de collecter ces informations.
- les sources secondaires : quand les informations dont elle a besoin existent déjà,
alors elle mène des études documentaires,
- les sources primaires : quand elle ne trouve pas les informations dont elle a
besoin, alors elle mène des études commerciales pour obtenir ces informations.
Quand les informations n'existent pas ou sont trop anciennes, l'E va alors les céer en
menant
1) Le sondage
C'est une étude quantitative ponctuelle qui consiste à interroger un nombre limité de
personnes (échantillon) à l'aide d'un questionnaire pour connaître leur
comportement. (Ex. : lors des élections on recueille les intentions de vote)
2) Le panel
3) Le recensement
Ce sont des études conduites par entretien individuel ou de groupe auprès d'un
échantillon de personnes pour connaître leurs motivations. Les enquêteurs sont des
spécialistes car leurs résultats sont difficiles à interprêter.
Pour les entretiens en face à face, la personne interrogée discute librement (entretien
libre non directif) ou bien de façon guidée (entretien semi-directif ou directif) avec
l'enquêteur sur un thème précis.
Pour les réunions de groupe, plusieurs personnes sont réunies et échangent des idées
sur un thème précis en présence d'un animateur psychologue.
Les entreprises décident de mener des enquêtes par questionnaires lorsque les
informations dont elles ont besoin pour prendre leur décisions mercatique n'existe
pas. (pas de sources secondaires -> nécessité de recours à la source primaire)
A) LES ETAPES
Etapes Explications
Rédaction du projet d'étude
Détermination des objectifs Que veut-on savoir et pourquoi faire ? Se poser
de l'enquête cette question va permettre de déterminer les
différentes partie du questionnaire et rédiger
des questions adaptées.
Choix de la population mère Auprès de qui et comment va-t-on collecter les
et tirage de l'échantillon informations ?
Choix de la méthode - Directement : interview dans la rue, en
d'administration des magasin, à domicile, par téléphone,
questionnaires
- Indirectement : questionnaire envoyé par la
poste.
Rédaction du projet de Le questionnaire doit être adapté au mode
questionnaire, test du d'administration choisi. Il doit être testé sur un
questionnaire, et correction petit nombre de personnes pour modifier les
des erreurs questions si nécessaire.
Fixation du planning de Il faut indiquer quand et où procéder à
réalisation et estimation du l'administration des questionnaire et faire une
coût estimation du coût de l'enquête.
Etapes Explications
Administration
Passation des questionnaires La fiabilité des informations récoltées va
sur le terrain dépendre de l'administration. Il faut être
rigoureux et ne pas influencer l'enquêté dans ses
réponses.
Exploitation des résultats
Dépouillement des résultats A la fin de la phase d'administration, on se
de l'enquête grâce à un trouve avec une importante somme
logiciel spécialisé : Sphinx, d'informations qu'il faut traiter.
Ethnos.
Analyse et synthèse des Le dépouillement permet d'établir des tableaux
résultats ou graphiques représentatns des tris à plats ou
des tris croisés qu'il convient ensuite d'analyser.
B) LE PLAN D'ECHANTILLONNAGE
L'échantillon doit être représentatif de la population mère pour que les résultats
obtenus soient fiables.
2) La taille de l'échantillon
3) La méthode d'échantionnage
C'est la façon dont va être constitué l'échantillon pour savoir qui va être interrogé.
Pour choisir l'échantillon, on a recourt à différentes méthodes :
- La méthode empirique : il s'agit d'interroger au hasard des personnes sans se
préoccuper de la représentativité de l'échantillon par rapport à la population mère.
- La méthode des quotas : il faut déterminer des critères sur la population mère et
appliquer ensuite la même répartition sur l'échantillon.
C) LA PRESENTATION DU QUESTIONNAIRE
TITRE En général, un
questionnaire
(éviter les titres comportant les mots « enquête » ou se présente
« questionnaire » et choisissez un titre en rapport avec le sujet) ainsi.
Numéro de questionnaire :
Il faut opter
pour une
Date de l'interview présentation
claire et aérée,
Nom de l'interviwer : numéroter les
Introduction (précisez le pourquoi de l'enquête) questions et
prévoir des
Questions ordonnées de façon logique (du général au particulier) cases pour
Fiche signalétique de l'enquêté faciliter
l'administration
Remerciement du
questionnaire.
La rédaction des questions est importante pour éviter d'introduire des erreurs dans
les résultats de l'enquête. Il faut :
La fiche signalétique comporte des renseignements personnels sur l'enquêté, tels que
sexe, age, profession, lieu d'habitation, ... Il faut proposer des choix de réponses à
l'enquêté pour ne pas l'embarrasser. De plus, elle se place en fin de questionnaire,
sinon l'enquêté aurait l'impression de subir un interrogatoire et refusera de répondre
à l'ensemble du questionnaire.
- des tris à plats, qui consistent à dépouiller une question en comptant le nombre
de fois où
Ex. : A la question « Pratiquez vous 1 ou plusieurs sports ? oui non » => 80% de la
population interrogée a répondu oui.
- des tris croisés, qui permettent d'obtenir des réponses à une question en fonction
des réponses à une autre question.
Ex. : Parmi les personnes pensant que la pratique d'un sport est Très importante,
20% possédent un surf.
Une base de données est dite commerciale si elle a été construite en vue d'être
exploitée par
si elle intègre des données commerciales (sur les clients, les produits, les prix de
vente, ...)
Ex. : une base de données « salariés » n'est pas une base données commerciales.
Les bases de données sont implantées sur des SGBDR (Système de Gestion de Bases
de Données Relationnelles).Elles sont exploitées en formulant des requêtes, c'est-à-
dire une demande d'information qui porte sur les données enregistrées dans les
tables d'une base de données.
Les requêtes faîtes sur les bases données doivent être exploitables d'un point de vue
commercial. Pour cela, les entreprises éditent les résultats sous forme de documents
(papiers ou numériques) qui peuvent être très divers.
Un état est un document qui permet de présenter les informations récapitulatives sur
des données commerciales (clients, commandes, produits, ...) qui sont issues de la
base de données de l'entreprise.
Cet état permet également d'établir des statistiques afin de calculer des sommes, des
moyennes, déterminer un minimum, un maximum.
Pour réaliser un état, les SGBDR proposent soit de les créer soi-même, soit d'utiliser
un assistant.
(adresse, devis, commande, facture, lettre de rappel, publicité par publipostage). Les
courriers prennent de plus en plus la forme électronique.
-Un produit est défini comme un bien ou un service que l'entreprise propose sur le
marché pour répondre à un ou plusieurs besoins identifiés.
Un bien est un élément matériel tangible (que l'on peut percevoir par le toucher).
Il est très rare, en réalité, qu'une offre se limite à un service seul ou à un bien seul.
- les services associés qui sont ajoutés pour augmenter la valeur de l'offre et procurer
à l'entreprise un avantage concurrentiel.
Les services ajoutés sont soit nécessaires, soit complémentaires à l'offre principale.
Produit et/ou service principal d'une part, services associés d'autre part, constituent
l'offre
- les biens matériels avec peu ou pas de services (catégorie en nette régression),
- les biens matériels accompagnés d'un nombre plus ou moins important de services
(téléphone portable),
- les services pour lesquels la composante matérielle est trsè faible (placement
financier, coiffure),
Pour faciliter la présentation de l'offre, une classification des produits et des services
s'avère nécessaire.
Les critères de classification sont centrés soit sur la nature du produit, soit sur le
comportement du consommateur. Les plus courants sont :
- la destination du bien : il s'agit soit d'une matière première (sable, ciment, ...)
d'un bien d'équipement (outil, machine à laver, ...) ou d'un bien de consommation
finale (produit de grande consommation tel des stylos, des feuilles, ...).
- la fréquence d'achat : le bien est banal lorsque les achats sont courants et
répétitifs (pain, journal, ...). Il est anomal lorsque l'achat est rare ou peu fréquent
(maison, automobile, ...).
- le processus d'achat : cette classification repose sur la complexité du processus
d'achat et sur le degré de réflexion du consommateur. On distingue les biens d'achat
routiniers, les biens d'achat réflèchis qui nécessitent une recherche d'informations
plus ou moins importante car ils impliquent davantage, et les biens d'achat impulsifs
(achat coup de coeur).
Il faut noter que les critères liés au comportement d'achat sont subjectifs et varient
selon les individus.
Les critères précédents, propres aux produits, sont appliqués aux services. Mais les
services ont des spécificités qui obligent à des critères de classification particuliers.
demande est fluctuante et que l'activité est saisonnière (les places inoccupées d'un
avion ou d'un train ne peuvent être reportées d'un voyage à l'autre);
A) PRODUIT ET BESOIN
Ex. : on attend d’un stylo qu’il assure une écriture sans coulage, d’une voiture qu’elle
nous
Les attentes des consommateurs ne sont pas identiques. Elles dépendent des facteurs
personnels du comportement (motivation, attitude, influence, revenus, …).
Ex. : Stylo bic ou mont-blanc, nuitée dans un Formule 1 ou 1 hôtel quatre étoiles, vol
en charter ou en 1ère classe.
Le produit doit alors être doté d’autres attributs, matériels (éléments de confort,
garanties) ou immatériels (marque, esthétique) qui procurent des avantages
supplémentaires.
La perception de ces avantages ajoutés est subjective et varie selon les individus.
B) PRODUIT ET MARCHE
1) L’offre de l’entreprise
Elle est proposée en fonction d’un des grands axes stratégiques suivants :
satisfaire ;
2) La segmentation
Elle permet d’adapter son offre à la cible. Les options stratégiques possible sont les
suivantes :
réalité : même Mac Donald’s a vu la nécessité de diversifier son offre pour mieux
s’adapter à
sa clientèle).
Croissance La demande croissante attire les - Le prix est fixé en fonction du contexte
concurrents concurrentiel
abandonner le produit
exporter le produit, après
d’éventuelles adaptations, sur un
marché où la demande est émergente
ou en phase de croissance.
B) LA REPRESENTATION GRAPHIQUE
C) LES LIMITES
La théorie du cycle de vie a ses limites car la durée de vie des produits est très
variable. Les cycles de vie atypiques sont très nombreux.
Certains produits sont sur le marché depuis plusieurs années (jean Lewis 501, stylo
BIC,
Les produits à forte complexité technologique et à prix élevé ont souvent une phase
de lancement longue et une croissance lente (télévision à écran plat).
D’une manière générale, on constate que les cycles de vie des produits ont tendance à
se
Dilemme Star
Ventes
Ex. : Bec verseur des bouteilles de lait, structure alvéolaire pour les œufs.
Les matériaux utilisés (verre, métal, papier, carton, plastique, bois, textile), le format
et l'apparence des emballages dépendent donc de la nature du produit, des usages de
consommation et des choix stratégiques de l'entreprise (l'entreprise avec des yaourts
dans des pots en verre véhicule une image de qualité (de produit sain), d'authenticité,
d'expérience ...
3) L'étiquetage
Les mentions de l'étiquette sont aussi des éléments matériels permettant d'identifier
le produit. Certaines sont obligatoires : nom du produit, coordonnées du fabricant,
ingrédients, origine, délai de péremption, valeur énergétique, conseils de
conservation et d'utilisation. Les mentions doivent être rédigées en français. Elles
doivent être visibles et indélébiles (loi Toubon).
L'étiquette est aussi un support de codification, qui facilite la gestion des stocks et la
logistique pour l'entreprise.
A) LA MARQUE
- une couleur :
- des chiffres
- une forme :
- des lettres
- une expression :
- un slogan
- une musique :
La marque est donc tout signe distinctif, quelle que soit sa nature : visuelle,
audiovisuelle, sonore, auditive, olfactive.
La marque est un capital qui représente une très grande valeur pour l'entreprise.
3) La marque et le droit
Pour être protégée, la marque doit respecter certains critères juridiques. Elle doit être
:
distinctive : elle doit être non descriptive. Sa dénomination ne doit pas être
usuelle pour le produit visé,
Mais il faut relativiser l'importance de ces qualités dont l'appréciation est assez
subjective : que penser des marques Whirpool, Twix, Crunch ?
B) LA STYLIQUE
1) Les caractéristiques
2) Les fonctions
Donner une personnalité au produit est une des principales fonctions de la stylique.
Le métier du designer est de rechercher un style visuel qui permet d'affirmer
l'identité de l'entreprise et de la différencier de la concurrence. La stylique est au
coeur de la stratégie de marque. Elle permet au produit d'exprimer ses performances
ou l'image de l'entreprise.
Cette qualité perçue est influente lors de l'acte d'achat, surtout lorsque les produits
sont très standardisés ou lorsque le consommateur n'est pas en mesure d'apprécier
les qualités techniques du produit.
Ex. : Un camembert doit être dans une boite ronde, les cigares dans un coffret en
bois, le rose est féminin, ...
Mais certains n'hésitent pas à « casser » ces codes pour éviter la banalisation et mieux
s'affirmer.
La stylique joue aussi un rôle social et culturel. Elle améliore le cadre de vie, apporte
du confort. Elle donne un sens à la consommation. La stylique devient un facteur
d'humanisation des concepts technologiques et le révélateur d'un certain mode de vie.
le design graphique : c'est un travail sur les formes, les couleurs, le logo,
la signalétique (forme des lettres, taille, police), les documents
commerciaux et l'ensemble des éléments qui composent la charte
graphique,
A) LA GAMME
Ex. : la gamme des hôtels du groupe Accor (Sofitel, Novotel, Mercuer, Suitehotel,
Ibis, Etap, Formule 1, Red-Roof-Inn, Motel 6, Studio6)
Ex. : le groupe Accor propose des hébergements en Hôtel, mais également des
services tels que transports (Carlson Wagonlit travel ; Compagnies des Wagons-
lits), agences de voyages (AccorVacances), des cures thermales (AccorThalassa) des
Casinos (AccorCasino) et des moyens de fidélisation des salariés du groupe et
d'autres strutures (Tickets restaurant, Clean Way, Childcare, Vouchers, Accentiv',
soit environ 6 lignes.
B) L'ASSORTIMENT
L'assortiment est l'ensemble des références proposées par un distributeur dans un
point de vente ou sur un site marchand.
Une gamme large et profonde permet de répondre à la majorité des besoins et assure
une meilleure répartition des risques. Mais les coûts de production et de
communication sont très importants. Une gamme peu large mais profonde permet de
se positionner comme spécialiste. La gestion des coûts est allégée et la rentabilité
peut être élevée. Mais le risque est fort si la demande évolue vers de nouveaux
besoins
comme un élément rationnel dans la prise de décision. Or, la perception du prix est
subjective (dépend des individus) et relative.
A) LA SENSIBILITE AU PRIX
Elle caractérise l'attitude d'un individu face au prix et mesure sa réaction à tout
changement de
En revanche, le consommateur fait moins attention au prix s'il s'agit d'un produit
banal, si l'achat est urgent et nécessaire, s'il s'agit d'un achat plaisir ou s'il n'existe pas
de produit de substitution.
Il existe une relation étroite entre prix et qualité perçue d'un produit. En théorie,
plus le prix est élevé, plus la qualité du produit est preçue comme importante. Le prix
est un indicateur de qualité particulièrement significatif lorsqu'il est la seule
information disponible pour évaluer le produit, lorsque le consommateur est
inexpérimenté, lorsque le produit est un bien anomal (achat rare ou peu fréquent) et
que la situation d'achat est perçue comme risquée.
Alors que les consommateurs déclarent porter une grande attention au prix lors de
leurs achats, des études ont montré que le degré de mémorisation des prix est
relativement faible et que la capacité des individus à détecter les variations de prix est
assez limitée.
Malgré cette méconnaissance du prix exact, les consommateurs ont tous leur idées du
juste prix et sont capable de dresser, pour chaque produit, une fourchette de prix
acceptables, compte tenu de la satisfaction attendue et des sacrifices consentis.
produits entre eux. De ce fait, un même produit ou un même service peut avoir une
valeur différente selon les individus.
Cette notion d'arbitrage personnel doit être prise en compte par l'entreprise dans la
valorisation de son offre.
A) LA NOTION DE QUALITE
L'AFNOR (Association Française de NORmalisation) définit la qualité comme
« l'ensemble des propriétés et caractéristiques d'un produit ou d'un service qui lui
confèrent l'aptitude à satisfaire les besoins ».
La qualité est donc une notion difficile à cerner car elle repose non seulement sur des
critères objectifs liés aux caractéristiques techniques et aux performances, mais aussi
sur des aspects subjectifs. Elle dépend, en effet, des attentes du consommateur et du
contexte d'usage du produit.
Les entreprises peuvent agir sur la perception de la qualité au travers de signes qui
valorisent le produit.
Le marketing sensoriel, qui se fonde sur le lien entre la stimulation des sens et la
perception de la qualité, est un concept nouveau en plein développement.
Le son, en particulier, est actuellement un domaine très étudié par les industriels, car
il se
Ces signes ont été mis en place par les pouvoirs publics. Les plus connus sont :
- Le Label-Rouge : c'est une marque collective qui atteste qu'un produit possède un
ensemble de caractéristiques spécifiques, préalablement définies dans un cahier des
charges et qui lui confèrent un niveau de qualité supérieur par rapport à celui des
produits standard similaires ;
A) LE POSITIONNEMENT
Il consiste à concevoir une offre et à lui conférer une position spécifique dans l'esprit
des consommateurs, pour qu'elle se distingue clairement des concurrents et qu'elle
corresponde
critères. Le choix se fait parmi les éléments matériels et immatériels ainsi que les
services
B) L'IMAGE DE MARQUE
L'image de marque est l'ensemble des représentations mentales, tant affectives que
cognitives, qu'un individu associe àune marque ou à une organisation, à partir de ce
qu'il perçoit. Dans une entreprise, tout est porteur d'image.
Pour corriger ces contradictions et rétablir la cohérence, l'entreprise doit revoir son
offre ou sa communication.
sens favorable
La revente à perte est interdite et la rentabilité est un objectif majeur. Les coûts
déterminent le
prix plancher d'un produit. La connaissance des coûts est donc essentielle.
1) Définition
Calculer :
- le Prix de Vente HT
- La marge commerciale :
- Le taux de marge :
- Le taux de marque :
passer directement du coût d'achat au prix de vente public TTC. Cette pratique
facilie l'étiquettage sur le lieu de vente.
Elle est fixée de façon à dégager la marge bénéficiaire prévue, en fonction d'un certain
les charges fixes sont liées à la structure et restent stables pour un niveau d'activité
donné. Ex. :
Au seuil de rentabilité, le résultat est nul, donc la marge sur coût variable est égale
aux charges fixes :
Ex. : 135 000 / 0,70 = 192.857 €. L'entreprise attenit le seuil de rentabilité (Résultat
= 0) lorsque son chiffre d'affaires est de
192.857 €.
192.857 / 15 = 12857,13 produits. Cela signifie que l'entreprise atteint son seuil de
rentabilité dès qu' elle vend 12858 CD.
On part du principe que les ventes sont réparties uniformément au cours de l'année
(360 j).
Ex. :
Après avoir calculé le nombre de jours, on en déduit la date de réalisation du point
mort.
Les charges fixes peuvent évoluer par palliers, en fonction des niveaux d'activité qui
peuvent nécessiter des investissements supplémentaires.
A) LE PRIX PSYCHOLOGIQUE
1) Définition
2) Méthode
Elle est basée sur la perception du consommateur et le rapport qualité-prix. A partir
d'une enquête réalisée sur un échantillon important (500 personnes au moins), on
pose 2 questions :
- Au-dessus de quel prix n'achèteriez vous pas le produit car vous estimez
qu'il est trop cher ?
Rq. : Le prix psychologique correspond à la plus forte demande, mais pas forcément
au chiffre d'affaires le plus élevé ou à la marge la plus forte. (l'effet volume est préféré
à l'effet valeur).
% de
Prix Mauvais
Prix de % non %
excessif % e qualité % % cumulés
vente cumulés acheteur d'acheteur
(nb de simple (nb de simple décroissant
unitair croissant s s
réponses s réponses s s
e s potentiel potentiels
) )
s
10 0 250
12 70 125
14 110 80
16 145 35
18 100 10
20 75 0
Total
4) La représentation graphique
5) Limites
- du contexte : le produit pour lequel on doit estimer le prix acceptable n'est pas mis
en situation normale de concurrence. On ne peut en effet, le comparer avec d'autres.
D'autre part, les intentions émises lors de l'enquête ne sont pas forcément celles
qu'auraient les consommateurs en situation réelle d'achat.
1) Définition
(p2 – p1) / p1
Si le coefficient d’élasticité est positif, les 2 variables varient dans le même sens,
Dans la pratique, la demande est peu élastique lorsque le produit est banal, lorsque le
prix du produit est faible, lorsque le consommateur ne peut se passer du produit, ou
lorsqu’il n’y existe pas de produits de substitution.
4) Utilité
Aucune entreprise ne peut fixer ses prix sans connaître les prix pratiqués par ses
concurrents. La comparaison des prix est en effet une étape importante dans le
processus d’achat du consommateur.
Le relevé de prix est une pratique courante dans les unités commerciales qui
proposent souvent au consommateur le remboursement de la différence.
- Le prix d’appel : c’est un prix particulièrement bas qui consiste à attirer le client.
Il est autorisé à condition que le stock soit suffisant pour qu’il n’y ait pas de risque de
dérives des ventes.
A) LES CONTRAINTES
Elles conditionnent le degré de liberté dont l'entreprise dispose pour fixer ses prix,
dans le
respect de la loi.
B) LES OBJECTIFS
Ils dépendent des objectifs généraux fix és par l'entreprise et sont de 2 ordres :
- financiers :
- commerciaux :
- soit quantitatifs :
- soit qualitatifs :
A) LA POLITIQUE D'ECREMAGE
L'entreprise vise une cible restreinte et cherche à se différencier des concurrents. Elle
fixe des prix plus élevés que la concurrence, ce qui lui procure des marges unitaires
plus importantes.
Le niveau de prix est justifié par des produits rares, haut de gamme, ou
technologiquement avancés. Il est accepté par une clientèle sensible à des critères
d'achat tels que la marque, la qualité, l'image, ...
Cette politique nécessite une forte capacité d'innovation et des moyens humains et
financiers
B) LA POLITIQUE DE PENETRATION
L'entreprise veut toucher l'ensemble du marché par une diffusion rapide de l'offre à
des prix
bas, inférieurs à ceux des concurrents. L'objectif est d'atteindre des parts de marché
importantes.
Cette politique nécessite de bien maîtriser les coûrs et de disposer d'une capacité de
prduction suffisante pour dégager des économies d'échelle. Elle n'est pas toujours
facile à tenir, surtout dans un contexte concurrentiel de « guerre des prix ».
C) LA POLITIQUE D'ALIGNEMENT
L'entreprise propose une offre peu différente sur un marché très encombré et
fortement concurrentiel. Elle dispose de peu de marge de manoeuvre pour fixer ses
prix. Les prix sont très proches de ceux des concurrents.
Proposer plusieurs tarifs permet de mieux répondre aux attentes des différents
segments. Les critères de différenciation sont :
Cette méthode de calcul des prix permet d'apporter une solution optimale à la mise
en adéquation de l’offre à la demande.
On fixe les meilleurs prix pour optimiser le profit généré par la vente d'un produit,
sur la base d'une modélisation et d'une prévision en temps réel du comportement de
la demande par micro-segment de marché.
Le yield management n'est possible que pour les secteurs d’activité de services qui
présentent
A) LA MODIFICATION DU PRIX
La baisse du prix peut être envisagée pour contrer l'agressivité commerciale d'un
concurrent ou pour profiter d'une baisse des coûts. Les avantages recherchés sont
l'augmentation des ventes et des gains de parts de marché. Les risques peuvent être
une perte de repères pour les clients et une dégradation de l'image de marque.
L'augmentation du prix est une réaction possible face à une augmentation des coûts.
Cela concerne plus particulièrement les secteurs d'activité très sensibles à la
fluctuation du cours des matières premières.
- les biens et services : c’est la communication sur l’offre. Le message porte sur les
performances d’un produit.
Ex. :
http://www.dictionnaire-commercial.com
Questions Exemple
Pourquoi communiquer ? Accroître la notoriété d'une marque de 2 points.
Sur quoi va-t-on communiquer ? Quel Un pressing s'ouvre dans le centre ville d'une
objet ? commune de 3500 habitants. Les responsables du
pressing vont-il communiquer sur la date
d'ouverture ? Sur les services proposés ? Sur la
rapidité ?
Auprès de quelle cible (clients, Pour assurer le lancement d'un lait supplémenté en
prescripteurs, distributeurs, presse, vitamines destinés aux enfants, doit-on communiquer
milieu d'affaires ...) ? auprès des acheteurs (les parents) ? Des
consommateurs (les enfants) ? Ou des prescripteurs
(les pédiatres) ?
Quels sont les moyens que l'on va Pour promouvoir son rayon fruits et légumes, un
utiliser (communication de masse, supermarché va choisir de faire passer une annonce
communication relationnelle) ? presse dans un journal local.
Quel poids relatif dans le budget de Pour accompagner le changement de logo d'une
communication va-t-on accorder aux entreprise va-t-on faire de la publicité ? Du sponsoring
différents moyens de communication ? ? De la promotion des ventes ? Dans quelles
proportions ?
Dans quel délai la campagne doit-elle Le lancement d'une opération de promotion sur les
se dérouler ? jouets doit-elle se faire avant ou après les fêtes de Noël
?
Existe-t-il une réglementation La publicité concernant les produits alcoolisés est
particulière applicable au marché, au réglementée par la loi Evin de 1993.
produit ?
Quelles sont les actions de Les responsables d'une bijouterie implantée dans le
communication des concurrentes ? centre ville vont observer ce que font leurs concurrents
implantés en centre ville et en périphérie avant de
lancer leur propre campagne.
I) LA COMMUNICATION PUBLICITAIRE
- elle
- elle
Une campagne publicitaire est une opération complexe et coûteuse, menée selon une
démarche rigoureuse. L'efficacité de la campagne est évaluée soit par la mesure de
l'évolution des ventes, par l'intermédiaire des panels, soit par la mesure de
l'évaluation de l'impact de la communication (étude de notoriété, d'image, ...)
Contrôle des
Choix de Conception de la
Déroulemen résultats
Annonce l'agence campagne (copy
→ → → t de la → (indicateurs de
ur (élaboration du stratégie et plan
campagne ventes et de
brief agence) média)
notoriété)
↑ │
Si les résultats ne sont pas satisfaisants, il faut revenir alors à la première étape
concernant le choix de l'agence.
III) LES PRINCIPAUX PARTENAIRES
A) L'ANNONCEUR
L'annonceur choisi ensuite l'agence de publicité avec laquelle il veut travailler, par
l'intermédiaire du brief agence.
- la justification de la promesse
C) LE MEDIA PLANNER
Ces entreprises commercialisent et gèrent des espaces que certains supports leur ont
confiés. Il existe 5 types de régies suivant la nature du média : les régies de presse, de
radio, d'affichage, de cinéma et de télévision.
Ex. : NRJ Régies est une régie de la Radio., RFP est une régie de télévision.
A) DEFINITION
Elle est mise en oeuvre : - lors d'un contrat avec les clients ;
- dans le cadre des actions de mercatique directe.
B) ENJEU
L'ensemble de l'entreprise, non seulement les services qui sont en relation directe
avec le client (front office) mais aussi tous les autres départements (back office),
participent à la construction de la relation personnalisée avec le consommateur.
Les modalités d'interaction avec le prospect ou le client sont diverses et plus ou moins
personnalisées.
Ex. :
Un client content le répète dans son entourage en moyenne 4 fois, alors qu'un client
mécontent le répète en moyenne 11 fois. La communication par le personnel de
contact revêt alors toute son importance.
A) DEFINITION
Le personnel de contact
B) OBJECTIFS
Le personnel en contact direct avec les clients joue un rôle d'intermédiaire dans la
relation que les entreprises souhaitent instaurer avec leurs clients.
Le contact est direct avec le prospect ou le client, ce qui permet un retour
individualisé et un ajustement permanent de la relation.
Les centres d'appel (call centers), en plein développement, sont des plates-formes
téléphoniques hébergées par une entreprise ou externalisées, chargés :
- d'assister les utilisateurs dans le cadre d'un service après-vente, d'un support
technique, d'une télévente.
Bien que les techniques de mercatique directe soient différentes, elles ont quelques
caractéristiques communes :
- elles sont interactives : en effet, elles ont pour but non seulement de transmettre un
message mais aussi de recevoir une réponse immédiate, mesurable ; Ex. :
Lors de la mise en place d’une action de mercatique directe, l’entreprise doit prendre
plusieurs décisions :
C’est un outil simple, rapide, accessible, économique, avec une possibilité de ciblage
et de personnalisation. Ses inconvénients sont l’aspect éphémère des messages (il est
facile de les supprimer sans les lire) et leur multiplicité.
Petit message textuel, le SMS est peu coûteux et touche une cible jeune.
- une réponse conative (=comportementale) qui se traduit par une action. Ex. :
2) la baisse d’attention
Selon certaines études, le consommateur serait soumis en moyenne à 2000messages
par jour, en provenance des médias ou du contact interpersonnel. Cette abondance
crée un encombrement renforcé par l’explosion des médias, de la communication
relationnelle et des TIC.
Il génère des comportements comme le zapping, le fuite de l’écran, la baisse du degré
d’attention. Il faut donc que le message soit capable d’attirer l’attention de la cible en
utilisant l’originalité, l’humour, la beauté, …. Bref il doit se différencier de celui des
concurrents.
B) LA DISTORSION SELECTIVE
Mais l’argumentation médiatisée sait utiliser les stéréotypes et les préjugés pour
attirer l’attention et renforcer son message. Elle se conforme ainsi aux attentes du
consommateur, aux normes de la société.
Ex. :
Il s’exprime à travers une promesse de base qui doit mettre en avant le bénéfice que
retire l’acheteur. Il doit être distinct de celui des concurrents et s’appuyer sur une
attente du consommateur.
2) Le concept publicitaire
C’est l’idée créative permettant d’exprimer les axes retenus. Dans l’esprit du
consommateur, le concept publicitaire doit être aussi concret que possible pour que le
message soit compris, admis et mémorisé.
Ex. :
3) Le thème d’évocation
C’est l’élaboration du texte et des visuels exprimant l’axe. Il faut définir :
- le style : preuve scientifique, personnage symbolique, vie de tous les jours , etc…
Ex. :
Le rôle du personnel de contact est de mettre à jour les objections et d'y répondre.
3) La conclusion et la prise de congé
La conclusion est le moment où le client est prêt à accepter l'offre. Le rôle du
personnel en contact est de détecter les signaux de conclusion : signaux verbaux et
non verbaux.
Ex. :
Lors de la prise de congé, le personnel de contact doit rassurer et féliciter le client afin
de le conforter dans son choix.
Quel que soit le type de contact, il faut respecter les rites de salut et de séparation en
s'adaptant à son interlocuteur.
Chapitre 20 : LA COHERENCE ET L'EFFICACITE DE LA
COMMUNICATION
- au message. Ex. :
La fréquence est
Ex. :
B) L'IMPACT DE LA COMMUNCIATION
1) Le score d'impact
Pour faciliter le suivi des flux physiques, les entreprises ont généralisés le recours
aux TIC (Technologies de l'Information et de la Communication).
Ces flux sont la contrepartie des flux de marchandises. Il s'agit du règlement des
marchandises par les clients aux différentes étapes du processus de distribution (le
consommateur au point de vente et le distributeur à son fournisseur).
Pour remplir son rôle, la distribution doit conquérir des clients. Pour cela, il faut
repartir les moyens utilisés (points de vente, commerciaux....) au plus près de la
clientèle et proposer une offre adaptée aux besoins des clients potentiels.
Conquérir de nouveaux clients coûte cher. Il est donc important pour une entreprise
de fidéliser ses clients. La distribution y participe en mettant en place des actions
promotionnelles, des cartes de fidélité mais aussi en proposant des services aux
clients: conseil, service après-vente, services financiers...
1) La fonction de gros
La fonction de gros, assurée par les grossistes ou par les centrales d'achat, consiste
à acheter aux producteurs des quantités importantes de produits ou de services et
de les revendre ensuite en quantités moindres à des structures qui revendent elles-
mêmes aux consommateurs finals.
2) La fonction de détail
B) LE RESEAU DE DITRIBUTION
C) LE CANAL DE DISTRIBUTION
Il s'agit du moyen employé pour acheminer le produit du producteur au
consommateur.
1) Le canal direct
2) Le canal court
3) Le canal long
D) LE CIRCUIT DE DISTRIBUTION
- un unique canal :
1) La distribution intensive
2) La distribution sélective
2) La distribution associée
1) Au niveau de l'offre
Le producteur souhaite pouvoir mettre en valeur au mieux son offre auprès des
consommateurs. Le distributeur a souvent le choix de présenter les produits de
plusieurs producteurs concurrents. Il sélectionne les produits qui sont le mieux
adaptés aux attentes de ses clients et non pas selon les souhaits des fournisseurs.
2) Au niveau financier
Les pouvoirs publics ont été amenés à intervenir à plusieurs reprises pour tenter de
concilier les intérêts des producteurs et des distributeurs et parfois pour corriger les
déséquilibres du rapport de force.
Cette intervention peut être incitative (rencontre entre professionnels) pour aider les
partenaires à trouver des solutions négociées, ou autoritaire (lois,
décrets, .règlements).
C) LA RECHERCHE DE PARTENARIATS
Les producteurs et les distributeurs ont pris conscience que leur intérêt commun
était de collaborer pour répondre le mieux possible aux attentes des
consommateurs. Ils ont progressivement évolué vers la recherche de partenariats
qui se sont développés dans plusieurs domaines.
2) La gestion de l'offre
V) L’ANIMATION DU RESEAU
1) Définition de l’animation
1) L’information commerciale
Les objectifs et les modalités de l’action d’animation envisagée, pour que celle-ci
puisse fonctionner, doivent être connus des intéressés. Les outils pouvant être
utilisés sont divers et nombreux :
Ces différents moyens (dont la liste n’est pas exhaustive) peuvent être combinés pour
renforcer l’efficacité de la communication.
Les aides à la vente sont des outils destinés à faciliter le travail des membres du
réseau et donc à renforcer l’efficacité.
Une unité commerciale physique nécessite le déplacement réel du client pour accéder
à l'offre de produits ou de services. Une unité commerciale est définie par son
concept, c'est-à-dire par l'ensemble de ses caractéristiques physiques et mercatiques.
Ex. : _______________________________
Ex. : _______________________________
43% pour les pure players : ce sont des unités commerciales virtuelles qui
proposent, uniquement sur sites spécialisés, une offre profonde concernant un
univers spécifique de consommation ; Ex. :
_______________________________
Ex. :
Ex. :
La loi Informatique et liberté de 1978 protège les informations sur les personnes et
réglemente la création et l’utilisation des fichiers.
1) Le concept de base
Ex. :
Ex. :
L’implantation d’une unité commerciale physique peut se faire en centre ville, dans
un quartier, en banlieue, en zone rurale, dans un centre commercial, sur un lieu de
passage. L’emplacement est lié au type d’unité commerciale, aux spécificités de la
zone de chalandise (clientèle, concurrents, facilité d'accès et de stationnement) et aux
ressources financières de l’entreprise.
Ex. :
Ex. :
Ex. :
Certaines entreprises ne distribuent leur offre que par des unités commerciales
physiques. Pour d’autres, l’offre est proposée uniquement à distance. Actuellement,
de nombreuses entreprises choisissent la complémentarité du virtuel et du physique
On parle alors de « stratégie multicanale ». Deux choix s’offrent à l’unité commerciale
:
Ex. :
__________________________________________________________
___
La préservation des sites, notamment dans les quartiers historiques protégés, est
aussi un domaine de l’urbanisme commercial.
Ex. :
B) LA REGLEMENTATION
La loi Raffarin (1996) a durci les mesures sur la limitation des ouvertures et des
agrandissements des unités commerciales. La loi abaisse les seuils d’autorisation à
300 mètres carrés. Des observatoires commerciaux ont été créés.
Les unités commerciales ont un rôle à jouer dans le développement non seulement
touristique, mais aussi social et culturel de leur ville ou de leur région.
Ex. : Les unités commerciales s’intègrent dans la vie de la cité pour affirmer leurs
valeurs et valoriser leur image.
La protection de l’environnement devient un facteur pris en compte par les unités
commerciales, qui s’engagent de plus en plus dans des actions de développement
durable.
Ex. :
Le consommateur souhaite un accès facile à l'offre, un cadre agréable pour ses achats
et un choix de produits qui répondent à ses besoins. Le distributeur veut attirer et
fidéliser ses clients Il cherche à générer du trafic dans son espace de vente pour
accroître le chiffre d'affaires et optimiser la rentabilité.
Le producteur veut que ses produits soient proposés à la clientèle dans des conditions
de gestion et de présentation optimales.
Les techniques sont nombreuses: théâtralisation de l'offre, mise en avant des produits
en têtes de gondole, zones saisonnières et thématiques, animations, dégustations,
démonstrations.
Les modes de présentation des produits sont des facteurs d'influence.
Ex. :
Les spécificités du e-marchandisage sont liées aux atouts et contraintes propres aux
unités commerciales virtuelles.
Les caractéristiques principales à prendre en compte sont :
un espace de vente qui peut s'agrandir (facilité d'ajout de pages) et un choix illimité
de produits ;
Le référencement sur des moteurs de recherche fiables est capital pour générer du
trafic surtout, II faut être bien positionné.
L'ergonomie d'un site Web oblige à s'intéresser à l'architecture du site (plan du site,
rapidité du téléchargement, fonctions d'alerte et de sécurisation).
Ex. :
3) Soigner l'esthétique
Il est important de veiller à la fois au graphisme, aux images, aux photos, aux
animations visuelles et sonores ainsi qu'au contenu (structure, présentation et intérêt
de l'information).
Bien valoriser une offre virtuelle, c'est faire preuve d'organisation, de créativité, de
séduction et d'adaptabilité.
Un certain nombre d'éléments sont à prendre en compte.
La page d'accueil fonctionne comme la vitrine d'un espace de vente physique. Elle
doit être attractive et informative.
Certaines techniques visent plus particulièrement à mettre en avant les produits. On
peut citer les pop-up (fenêtres qui se superposent sur la page active et qui interpellent
l'internaute à la manière d'une tête de gondole), ou les bannières et vignettes, qui
signalent les bonnes affaires et les produits en promotion.
L'effet zoom, la fonction loupe, la vue panoramique à 360° sont des techniques qui
contribuent à une meilleure information sur le produit.
Les éléments sensoriels, visuels (photo, image) et sonores (jingle, messages vocaux)
sont des facteurs d'ambiance qui dynamisent l'offre.
Le panier de commandes permet de connaître la valeur au fur et à mesure de l'achat.
I) L'EQUIPE COMMERCIALE
L'équipe commerciale englobe toutes les personnes chargées des contacts avec les
clients, ainsi que l'encadrement hiérarchique qui prend en charge les clients les plus
importants.
Elle comporte :
- les commerciaux sédentaires, qui travaillent dans les unités de vente ;
Ex. :
__________________________________________________________
______________________________
- les commerciaux itinérants, qui se déplacent chez le client, le plus souvent dans une
relation « business to business ».
(= relation inter-entreprises)
Ex. :
__________________________________________________________
______________________________
II) LES MISSIONS DE L'EQUIPE COMMERCIALE
Dans les points de vente, l'équipe commerciale conçoit l'offre et la met en place dans
le magasin.
Ex. : Lorsque la vente nécessite le déplacement d'un commercial chez le client, la
phase préparatoire consiste surtout à obtenir des rendez-vous avec les clients ou les
prospects.
Cette mission peut être remplie par le commercial itinérant lui-même, un(e)
secrétaire commercial(e) dans les petites entreprises, une équipe de téléprospecteurs
dans les structures plus importantes.
B) LES MISSIONS AU CONTACT DU CLIENT
L'objectif est d'inciter le client à acheter et de l'assister dans son acte d'achat.
L'animation du point de vente par les membres de l'équipe commerciale renforce
l'attractivité de l'offre mise en place dans les linéaires.
Ex. :
Les vendeurs prennent en charge l'assistance et le conseil aux clients. Ils orientent les
choix du client vers le produit ou le service le mieux adapté à ses besoins.
Le commercial itinérant doit s'assurer que les termes du contrat sont bien respectés
par son entreprise : conformité de la livraison avec la commande, respect des délais
de livraison, prise en compte d'une remise éventuelle dans la facturation. Il est
également chargé par son entreprise de veiller au respect du contrat par le client.
2) Le maintien du contact
Elle est constituée de salariés de l'entreprise parmi lesquels on peut rencontrer des
VRP exclusifs. Le VRP (voyageur représentant placier), dont l'activité consiste à
visiter la clientèle, peut représenter une ou plusieurs entreprises (exclusif ou
multicarte).
2) L'équipe commerciale déléguée
Dans ce type d'organisation, l'équipe commerciale exerce son activité pour plusieurs
entreprises. Elle est constituée de VRP multicartes, d'agents commerciaux ou de
prestataires de services.
Les agents commerciaux et les prestataires de services ne sont pas salariés de
l'entreprise.
1) La taille
2) La structure géographique
L'équipe commerciale est répartie en secteurs géographiques plus ou moins étendus
en fonction de la dispersion de la clientèle. Chaque commercial itinérant se voit ainsi
attribuer une zone géographique sur laquelle il intervient.
A) L'OFFRE
B) LA COMMUNICATION
La distribution mise en place doit être en rapport avec la communication de l'offre.
Ex. :
La communication sur les offres promotionnelles d'un point de vente se fera sur
unterritoire correspondant à la zone de chalandise du magasin.
A) LES VENTES
• Le volume des ventes : Il s'agit du nombre de produits vendus. Les prévisions sont
en général établies pour une année puis déclinées par mois ou par semaine. Les
logiciels de caisse permettent de mesurer en continu le volume de ventes réalisé.
Les prévisions sont basées sur les ventes passées et sur des hypothèses d'évolution du
marché.
Les remontées d'informations du réseau de distribution apportent des éléments utiles
pour effectuer ces prévisions. Lorsque les écarts sont importants, l'entreprise en
recherche les causes afin d'entreprendre des mesures correctrices.
Ex. :
B) LA RENTABILITE
1) La marge commerciale
Marge commerciale = chiffre d'affaires - coût d'achat des marchandises vendues.
Les objectifs sont souvent exprimés par le taux de marge commerciale à atteindre.
Ex. :
Cet objectif global est atteint en fonction des volumes de ventes de produits, qui
dégagent chacun des taux de marge différents.
Ex. :
2) Le résultat d'exploitation
Le résultat d'exploitation prend en compte les charges générées par les ventes de
marchandises : charges de personnel, frais de fonctionnement du point de vente... Les
entreprises se fixent, et suivent en genéral, les objectifs de résultat en utilisant les
mêmes méthodes que pour la marge commerciale.
Les entreprises mesurent leurs ventes par rapport à celles de l'ensemble des
concurrents présents par l'indicateur part de marché :
PDM = [volume (ou montant) des ventes du produit / volume (ou montant) total des
ventes du produit x 100.
Elle peut être mesurée par des indicateurs quantitatifs tels que: le temps d'attente aux
caisses, le nombre de ruptures en rayon, les retards de livraison...
Le taux de satisfaction (TS) permet d' apprécier la satisfaction des clients selon des
critères qualitatifs avis des dents sur l'assortiment, les prix, l'accueil ou la compétence
du personnel...
L'évaluation de cet indicateur fait appel à des techniques variées: enquêtes par
sondage, client mystère, etc.
Ex. :
B) LES PERFORMANCES
1) La notion de performance
• Construire un tableau de bord : Le tableau de bord doit être établi à une fréquence
suffisante pour permettre au responsable de réagir à temps.
Le responsable dispose, via le système d'information, d'une masse considérable
d'informatIons. Il doit donc choisir les indicateurs qui répondent aux besoins du
controle.
Ex. :
Les indicateurs, afin d'apprécier leur valeur, sont comparés à des normes
professionnelles, à un objectif fixé par les dirigeants de l'entreprise, à des prévisions
ou des exercices antérieurs permettant de mesurer les progrès.
La présentation du tableau de bord doit être claire et suggestive. Le nombre
d'indicateurs doit être limité.
3) La régulation de la performance
En cas de non-réalisation des objectifs visés, mis en évidence par le processus de
contrôle, l'organisation doit réagir et proposer des actions correctrices.
Ex. :
II) LA COHERENCE DU PLAN DE MARCHEAGE
A) DEFINITION ET COMPOSANTES
Le plan de marchéage ou marketing mix est l'ensemble des décisions prises par les
responsables mercatiques concernant les variables d'actions mercatiques suivantes :
- l'offre proposée au consommateur (quel produit mettre sur le marché ? à quel prix ?
comment le promouvoir ? ) ;
- la distribution (par quels moyens distribuer cette offre ?)
- la communication (grace à quels moyens communiquer sur cette offre ?).
1) Un plan adapté
Les composantes du plan de marchéage doivent être cohérentes les unes par rapport
aux autres. Les efforts consentis pour chaque variable ne doivent pas être
déséquilibrés.
Ex. :
Le réseau de distribution doit être cohérent avec le positionnement du produit.
3) Un plan évolutif
Le plan de marchéage n'est pas une combinaison statique des variables d'actions
mercatiques ; il doit s'adapter en permanence à l'évolution :
- de la demande;
Ex. :
- de la concurrence
Ex. :
- de l'environnement.
Ex. :